Cartes de voeux 2015 - Amnistie internationale

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Cartes de voeux 2015 - Amnistie internationale
Cartes de voeux 2015
POUR SOUTENIR LES VICTIMES
DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE
Donnez de l’espoir
Chacun peut lutter contre les violations des droits humains en
participant à la campagne des cartes de voeux.
Aux quatre coins du monde, des milliers de personnes écriront
des lettres et des cartes de vœux en faveur de victimes pour
manifester leur soutien.
Ces victimes et défenseur-e-s ont besoin de vous tous et toutes.
Le Marathon d’écriture
Le 10 décembre est la journée internationale pour célébrer
les droits humains partout dans le monde.
Organisez une activité dans votre établissement ou dans un
lieu public près de cette date afin de lui donner encore plus
de signification.
...
J’ai pu éprouver la force de la solidarité.
ET C’ÉTAIT GRÂCE À LA SOLIDARITÉ QUE J’ÉTAIS FORT.»
Mikita SASIM, étudiant biélorusse, victime d’arrestation et de détention arbitraire 25 fois entre 2004 et 2007.
Comment faire :
Vous pouvez envoyer des dessins, des photos, des cartes postales, etc.
Les messages doivent être brefs et personnels.
N’hésitez pas à écrire en français. Comme beaucoup d’autres pays participent à
cette campagne, une personne reçoit des messages de plusieurs pays en différentes
langues.
Ne mentionnez pas Amnistie internationale; n’utilisez pas de cartes d’Amnistie
internationale ou d’autres organisations, ne faites pas allusion à Noël (qui est une
fête chrétienne), ne mentionnez pas la situation politique du pays ou les accusations
faites à l’endroit des personnes.
Campagne Cartes de voeux
FEUILLE BILAN
Tout le matériel est téléchargeable sur :
amnistie.ca/site/cartes-voeux/telechargement.php
Nombre de
cartes envoyées
Nom de la personne
FRED BAUMA ET YVES MAKWAMBALA - RDC
ZUNAR - Malaisie
PHYOE PHYOE AUNG - Myanmar
TOTAL
FAITES-NOUS PART DE VOTRE ACTION.
N’oubliez pas de prendre des photos et de nous les faire parvenir bien identifiées.
Vos bons coups :
VOUS ÊTES UN GROUPE D’AMNISTIE INTERNATIONALE ?
Nom du responsable :
Titre du responsable :
Nom du groupe :
No :
Amnistie internationale Canada francophone
Colette Lelièvre, 50 rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 500,
Montréal, QC H2X 3V4 ou par télécopieur au 514-766-2088
ou par courriel à [email protected]
LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE
Histoire de la République
démocratique du Congo
Histoire de la
République
démocratique du Congo
Le
pays
a été une
colonie belge
dirigée
par
Léopold II de
Belgique pendant 75 ans.
L’indépendance du Congo est
proclamée en mai 1960. À la
suite de cette proclamation,
une violente guerre civile
éclate et fait de nombreux
morts. Le 14 septembre
1960, Joseph Désiré Mubutu
s’empare du pouvoir et
s’autoproclame président du
Congo. Il instaure un régime
totalitaire pendant 30 ans.
Son successeur Laurent Kabila
change le nom du pays pour
République « démocratique »
du Congo (RDC). Il dirige la
République d’une main de
fer de 1997 à 2001 et meurt
assassiné le 16 janvier 2001.
Son fils aîné Joseph Kabila lui
succède. En 2011, ce dernier
est réélu pour un second
mandat
lors
d’élections
entachées par des fraudes et
des actes de violences.
Capitale : Kinshasa
Population(en millions) : 67 514 000 hab.
Espérance de vie : 51 ans (hommes) et 54 ans (femmes)
Religion : christianisme
Langue officielle : français et les langues nationales (elingala,
kikongo, swahili et tshiluba)
Superficie : 2 345 409 km2
Ressources : ressources forestières et naturelles (diamants, cuivre, le
cobalt, l’étain, l’or)
Forme de l’État : république
Président : Joseph Kabila
Devise : «Paix, justice, travail»
Les droits humains en RDC
La République démocratique du Congo est un pays qui a subi de
nombreuses guerres. Il y a eu près de 4 millions de morts durant la
première guerre du Congo (fin 1996-1997), la deuxième guerre (19982002) et le gouvernement de transition.
Les détentions sont arbitraires et les libertés d’expression et d’association
sont souvent réprimées.
Les violences sexuelles, et particulièrement le viol à l’égard des
femmes, des enfants et même des hommes, sont monnaies courantes
et banalisées surtout en période de conflit. Ce crime est considéré
comme une arme de guerre.
Les enfants en RDC
La situation des enfants en RDC est préoccupante à
la suite de nombreux conflits sanglants.
Le taux de mortalité est très élevé et l’espérance de
vie (entre 51 et 54 ans) est l’une des plus basses au
monde.
L’éducation n’est pas gratuite et coûte cher. C’est pourquoi seulement
50 % des enfants de 6 à 11 ans sont scolarisés.
Le recrutement des enfants soldats est une triste réalité. Environ 35 %
des combattants sont des enfants qui sont témoins et victimes de
violence extrême.
FRED BAUMA ET YVES MAKWAMBALA
Militants des droits humains emprisonnés
En mars 2015, les forces de sécurité congolaises
ont fait irruption pendant une conférence de
presse organisée par Filimbi, un mouvement de
jeunes qui encourage la population à participer à
des actions et à des débats politiques pacifiques.
Trente personnes ont été arrêtées, dont deux
membres du mouvement, Fred Bauma et Yves
Makwambala.
Accusés d’avoir formé d’une bande criminelle
et tenté de renverser le régime du président
Kabila, ils se trouvent actuellement à la prison
de Kinshasa dans l’attente de leur procès. Leurs
avocats affirment qu’aucun élément ne vient étayer
ces accusations. Cependant, cette affaire est visiblement motivée par des considérations
politiques, et si Fred Bauma et Yves Makwambala sont déclarés coupables, ils risquent la
peine de mort. Les autorités les qualifient de « terroristes » et de « comploteurs », mais la
réalité est tout autre : ces hommes sont des prisonniers d’opinion, emprisonnés pour avoir
prôné la démocratie et essayé d’amener le gouvernement à rendre des comptes.
Que demande Amnistie internationale concernant Fred Bauma et Yves Makwambala :
•Que Fred et Yves sont immédiatement libérés sous aucune condition
•Qu’ils soient autorisés à continuer leurs activités civiques dans le cadre de leur mouvement
respectif, sans persécutions ou menaces
MESSAGE
ENVOYEZ VOS CARTES À :
Écrivez-leur un message de soutien.
« Nous sommes à vos cotés et vous
soutenons dans cette lutte pour la liberté
d’expression. »
En swahili
« Itawezekana. »
En français
« On va y arriver. »
À l’attention de
FRED BAUMA ET YVES MAKWAMBALA
Amnesty International
Regional Office for East Africa, the
Horn and the Great Lakes
PO Box 1527-00606
Nairobi, Kenya
LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE
Malaisie
Histoire de la Malaisie
P e n d a n t
la
période
coloniale du
XVI au XVII
siècle, les Portugais, Néerlandais
et
Britanniques
se
sont
successivement combattus pour
diriger ce pays où le commerce des
épices était prospère. Conquise
par les Japonais en 1941, la
Malaisie est libérée en 1945.
Les Britanniques reprennent
ensuite le pouvoir. Néanmoins,
de nombreuses protestations
éclatent et l’indépendance
de 11 États groupés dans la
fédération malaise est déclarée
en 1957. En 1963, « une grande
Malaisie » est créée avec les États
péninsulaires Sabah, Sarawak et
Singapour. Mais cette dernière
est devenue une république
indépendante en 1965. Depuis,
la Malaisie est une fédération
composée de 13 États dont 11
sont malais.
Capitale : Kuala Lumpur
Populations (en millions) : 2 9717 000 hab.
Espérance de vie : 72 ans (hommes) et 76 ans (femmes)
Religion : musulmane
Langue officielle : malais
Superficie : 329 750 km2
Ressources : ressources naturelles (étain, gaz, pétrole) et agricoles
(caoutchouc et l’huile de palme)
Forme de l’État : monarchie constitutionnelle
Roi : Abdul Halim Muadzam Shah
Premier Ministre : Najib Tun Razak
Devise : «L’unité est la force»
Les droits humains en Malaisie
La Malaisie est un pays musulman modéré. Pourtant, les libertés
d’expression et d’association ne sont pas respectées. En effet, le
harcèlement d’opposants politiques et les arrestations arbitraires sont
réguliers. Le gouvernement refuse la publication de journaux politiques
critiques et abuse de la censure envers toutes œuvres susceptibles de
critiquer le gouvernement.
Le système judiciaire est corrompu et la police royale malaisienne abuse
des droits des détenus en garde à vue. Ils font preuve de violence
extrême lors des arrestations.
Les enfants en Malaisie
Les enfants de la Malaisie souffrent de pauvreté.
Les parents de plus de 72 000 enfants de moins de
15 ans n’ont pas les moyens de subvenir à leurs
besoins essentiels.
Les enfants issus des minorités ethniques
(chinoises ou indiennes) et religieuses font face à de nombreuses
discriminations. Les autorités malaisiennes n’autorisent pas
l’enregistrement d’un enfant né de parents immigrants. Ces enfants
n’ont pas le droit à l’éducation, puisqu’ils ne peuvent pas s’inscrire ni
à l’école publique ni privée.
La Malaisie est confrontée à la circoncision féminine qui se perpétue
de générations en générations due à des pratiques culturelles.
L’exploitation sexuelle est un grave problème notamment à cause du
trafic des enfants à des fins commerciales.
ZUNAR
Caricaturiste persécuté
Zunar risque une lourde peine de prison pour
avoir envoyé des messages sur Twitter dénonçant
l’emprisonnement d’Anwar Ibrahim, chef de file
de l’opposition en Malaisie.
Zunar est un caricaturiste politique bien connu
pour ses œuvres satiriques critiquant la corruption
au sein du gouvernement et la fraude électorale.
Il est actuellement accusé de neuf infractions.
En Malaisie, l’espace d’expression pour les
opinions dissidentes et le débat se rétrécie petit
à petit.
Que demande Amnistie internationale concernant Zunar :
•Que le Premier Ministre malais abandonne les charges à l’encontre de Zunar
•Que l’inspecteur de la police général assure à Zunar et à sa famille, la sécurité et la liberté
d’exercer leur droit à la liberté d’expression
•Que Zunar, sa famille et ses collègues ne soient pas arrêtés ou persécutés
MESSAGE
ENVOYEZ VOS CARTES À :
Écrivez un message de soutien à Zunar.
« Nous sommes à vos cotés et vous
soutenons dans votre lutte. »
À l’attention de
ZUNAR
c/o AI Malaysia,
D-2, 33A 8 Avenue
Jalan Sungai Jernih 8/ 1
Section 8
46050 Petaling Jaya
Selangor, MALAYSIA
LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE
Myanmar
Histoire du Myanmar
Le Myanmar
est
une
ancienne
c o l o n i e
britannique qui a obtenu son
indépendance en 1948. Le
président de l’époque U Nu
mène une politique régressive
à l’égard des communistes
et des Karen (une minorité
catholique). En 1962, le général
Ne Win accède au pouvoir lors
d’un putsch militaire. Il opte pour
un modèle de développement
socialiste restrictif qui aura un
effet négatif sur l’économie du
pays. Longtemps connue sous
le nom de Birmanie, ce pays se
fait désormais appelé Myanmar
depuis 1989. Aung San Suu
Kyi, longtemps opposante
au régime militaire, vient de
gagner les élections et les
militaires semblent vouloir lui
laisser le pouvoir.
Capitale : Naypyidaw
Populations (en millions) : 53 259 000 hab.
Espérance de vie : 64 ans (hommes) et 68 ans (femmes)
Religions : bouddhisme en majorité
Langue officielle : birman
Superficie : 676 578 km2
Ressources : ressources naturelles (teck, gaz, pétrole) et pierres
précieuses (rubis, saphirs, diamants, et jade)
Forme de l’État : régime militaire en transition vers une démocratie
Président : Aung San Suu Kyi
Devise : «Le bonheur se trouve dans une vie harmonieusement
disciplinée»
Les droits humains au Myanmar
Le Myanmar est un pays où la répression contre les droits humains
est sévère et violente. Le droit à la liberté d’expression reste fragile.
Plusieurs journalistes, militants politiques et défenseur des droits
humains ont été arrêtés et emprisonnés pour avoir critiqué le
gouvernement.
De violentes tensions religieuses subsistent entre les bouddhistes et
les musulmans (les Rohingyas). Ces violences ont poussé beaucoup
de Rohingyas à fuir le pays dans des conditions plus que précaires. La
discrimination et la violence à l’encontre de cette minorité religieuse
demeure inchangée. À cela s’ajoute, un système de justice pénale
corrompu où l’impunité règne. En effet, la torture contre les prisonniers
est fréquente et les auteurs de ces actes ne sont jamais jugés.
Les enfants au Myanmar
La pauvreté, le droit à la santé et le droit à
l’éducation sont les principaux problèmes que
rencontrent les enfants birmans. La pauvreté touche
essentiellement les zones rurales, 32 % de la
population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le virus du sida est très présent dans ce pays et le
manque de matériel et de personnel augmentent
la mortalité infantile. Près de 70 % des enfants
décèdent avant l’âge de cinq ans.
L’école est gratuite et obligatoire seulement jusqu’à l’âge de 10
ans et peu poursuivent leur étude par la suite. À cause de conflit
interne persistant, les enfants sont victimes de violences physiques,
sexuelles et psychologiques.
PHYOE PHYOE AUNG
Étudiante emprisonnée pour avoir manifesté
Début 2015, Phyoe Phyoe Aung, l’une des leaders
des étudiants, a aidé à organiser une manifestation
en grande majorité pacifique. La police a
attaqué les étudiants à coups de matraque. Ils
manifestaient contre une loi adoptée récemment
au Myanmar et qui, selon eux, limite la liberté
académique.
Phyoe Phyoe Aung et une centaine d’autres
militants étudiants, dont beaucoup étaient
blessés, ont été arrêtés et inculpés de diverses
infractions pénales contestables. Plusieurs
de ces manifestants, dont Phyoe Phyoe Aung,
risquent plus de neuf ans d’emprisonnement.
À travers tout le pays, des jeunes et des leaders étudiants continuent d’être harcelés par
les autorités, notamment la police, dans le cadre de ce qui semble être une répression
systématique des actions étudiantes.
Que demande Amnistie internationale pour Phyoe Phyoe Aung :
•Que le président du Myanmar libère Phyoe Phyoe Aung ainsi que les autres étudiants
•Que le président du Myanmar ordonne l’annulation des charges retenues contre eux
MESSAGE
ENVOYEZ VOS CARTES À
Écrivez-lui un message de soutien.
« Nous vous soutenons dans votre combat. »
« Nous soutenons les étudiants du
Myanmar. »
À l’attention de
PHYOE PHYOE AUNG
Myanmar Team Amnesty International
1 Easton Street London, WC1X 0DW
Royaume-Uni
La campagne CARTES DE VOEUX 2015
Cette campagne menée par Amnistie internationale a l’appui des Établissements verts Bruntland.
Merci de remplir le bilan de votre participation et de l’envoyer à :
Colette Lelièvre, 50 rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 500,
Montréal, QC H2X 3V4 ou par télécopieur au 514-766-2088
ou par courriel à [email protected]
© Amnistie internationale Canada francophone / nov 2015