Compte-rendu Triathlon CD Alpe d`Huez – 1er Août 2015 En 2014
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Compte-rendu Triathlon CD Alpe d`Huez – 1er Août 2015 En 2014
Compte-rendu Triathlon CD Alpe d’Huez – 1er Août 2015 En 2014, après les aventures des trialpins sur le LD et le CD, je me dis « L’Alpe d’Huez, jamais !! ».... Alors pourquoi je me retrouve le samedi 1er Aout dans le mini van de Julien A. en compagnie d’Alex et de Pierre (un copain de Julien) en partance pour l’Alpe ? En fait, tout part de la petite idée qui germe dans la tête et une fois le tri de Cublize passé, je me dis pourquoi pas ?? L’été est chaud donc l’eau sera chaude et c’est quand même mythique blablabla... Jean et Manu ont du penser la même chose que moi et se sont donc inscrits en Juillet. Mais, lorsqu’un copain des 1000 pattes m’annonce que la température est mesurée à 13°C et lorsque la météo se confirme (il fera pas booo !!), faut se motiver... Première étape : ne pas avoir froid dans l’eau donc j’achète une 4/2 mm chez Fred (dommage il n’a pas de 5/2 pour des eaux à 10°C) : j’avoue que cette année, je me suis fait une belle collection de combinaisons . Je récupère des cagoules pour Jean et Manu, de la graisse à traire chez Pascal... Allez ça devrait le faire. Jour J : départ de Moirans dans la nouvelle voiture familiale de Julien (c’est un bus) avec Alex et un copain de Julien, Pierre. Il ne fait pas si mauvais ! Arrivée à l’Alpe : il pleut et il fait froid. « On devrait voir le soleil en fin d’après-midi » dit Alex.... Ben il n’est pas ici le soleil. On croise Manu et Jean qui ont déjà retiré leur dossard. Dans la voiture, briefing de « Le départ est dans l’eau, tu as des ravito à tel virage, La CAP n’est pas plate etc...». J’ai prévu 2 sacs (poubelle) pour que les affaires ne soient pas trop mouillées dans les parcs, 2 K-ways (un à chaque parc), manchettes, rechange pour la CAP, chaussette et j’enlève lunettes de soleil et casquette. On mange et on se change dans le mini van de Julien. On fait la descente tout doucement sous la pluie et lorsqu’on arrive au lac, on est frigorifié et trempé. Même pas de quoi boire une boisson chaude, le mieux est de se mettre direct en combi. Le stress me rend un peu amorphe ; j’y vais tout de même à reculons. Pourquoi on se pose toujours autant de questions au moment du départ ? J’enfile combi, cagoule et me tartine généreusement le visage et les pieds avec la graisse à traire (je dois en mettre une bonne couche car on me regarde bizarrement). A ben, il y a aussi Raphael Antoine qui est à côté de nous ! Jean et Manu ne sont pas avec nous. Tout le monde se déplace vers le départ, il y a des personnes dans l’eau, d’autres qui barbotent, ou sur les cailloux en face, ou sur la rive... Je n’ai pas encore mis les pieds dans l’eau et je suis bien à 200 mètres de la ligne de départ à rêver lorsque le coup retentit. Zut, j’ai raté le départ ! Quand on dit le départ est dans l’eau, ce n’est pas « les pieds dans l’eau » : ha ben fallait le dire !! Je rentre dans l’eau qui finalement, n’est pas si froide et en plus, elle est belle; j’évite de penser que je viens de perdre au moins 2 min (d’autant plus que j’aurai mieux fait de courir sur le rivage jusqu’à la ligne de départ plutôt que de nager). Je me retrouve dans les pieds des derniers et essaie de doubler mais c’est difficile. Je suis obligée de « brassouiller » à la 1ere bouée et à la 2ième pour finalement arriver à nager sur la dernière ligne droite en « solo ». Ca c’est la partie chouette ! Arrivée au parc à vélo, il n’y a plus celui d’Alex et de Julien. Je dois encore rêvasser parce que ma transition dure plus de 4 min... Je cherche ma 2ième paire de chaussette (sèche !) au fond du sac puis j’hésite manchette, k-way ? Je mets la totale : ça vaut bien les 4min (c’est quand même mieux que Manu qui met 5min). En vélo, ma stratégie : ne pas aller trop vite sur le plat pour se garder de l’énergie pour la montée de l’Alpe. Point positif : il ne pleut pas ! Je me rends compte que mon compteur ne marche pas donc je vais faire « à la sensation » (espérons qu’elle soit bonne). Du coup, je papote avec Florence de Dijon, Raphael me dépasse puis finalement je le rattrape un peu avant la montée et le charrie « Ben ce n’est pas la peine de m’attendre !! ». Hé voila, la montée est là. Manu me dépasse : on blague un peu. Jean a déjà du me dépasser mais je ne l’ai pas vu : je doute aussi de revoir Alex et Julien qui sont peut être déjà arrivés. Je dépasse du monde, on me dépasse finalement assez peu. J’essaie de compter le nombre de filles (technique à la Dorothée) mais ça ne marche pas, je perds vite le compte. Ensuite, j’essaie d’encourager les gens que je double en français ou en anglais (ça fait bêcheuse ? J’essaie d’être sympa quoi... ). Je finis sans rien dire et toute seule comme d’hab... C’est tout de même un peu long. Il y a pas mal de gens sur la route qui nous encouragent, même des loulous malgré le mauvais temps. Arrivée au stade de foot, je sens que mes jambes vont « bien ». Apparemment, je perds quand même du temps à la transition (je remets bien mes chaussures de vélo mouillées dans le sac plastique au cas où elles se mouilleraient un peu plus). Lorsque je sors du stade, je me rends compte que mon dossard est déchiré en 2. Il tient limite alors j’utilise le coupe vent pour le protéger. On prend les chemins qui nous amènent dans les prairies : c’est quand même super de courir là. Comme il fait 12°C, pas de problèmes de « jambes lourdes » et j’apprécie à la fois la course et le paysage. Arrivée sur la dernière boucle, je ne vois l’arrivée qu’au dernier moment et je sprinte... sur 50m. J’aurai manqué le départ et l’arrivée . Je regarde le chrono : 2h58. L’après tri : petit sauna pour moi (double ration avec l’arrivée de Raphael Antoine donc on y retourne et on papote pendant que les gars attendent dans la voiture.... Oops... désolée ! Manu et Jean sont déjà partis. Récupération des sacs sans faire la queue: je ne retrouve pas mes chaussettes blanches : y’a pire. On repart vite... sans bière et sans photo tellement le temps est pourri... On n’aura finalement pas vu le soleil ce jour là... ha si... on le voit, quand on arrive à Moirans. Bilan : c’est tout de même un triathlon vraiment bien (organisation, paysage, le lac)... à refaire sous le soleil. C’est un peu dommage d’y être allée à reculons et de perdre bêtement pas mal de minutes. Résultats complets des trialpins : Nat 357 423 455 599 704 803 ALAPETITE JULIEN COSTES ALEXANDRE LAUGA JEAN GARCIA MANUEL HERRIOT CRISTELLE ANTOINE RAPHAEL 02:34:51.01 02:38:25.96 02:40:57.84 02:51:18.29 02:58:56.71 03:07:36.29 MV1 / 39 MV2 / 20 MV1 / 62 MV1 / 86 FS4 / 11 MV2 / 49 H/ 335 H/ 397 H/ 425 H/ 551 F/ 66 H/ 715 00:20:29.53 00:21:09.50 00:26:23.10 00:25:17.28 00:26:02.50 00:28:49.22 T1 208 / 18 272 / 9 765 / 117 661 / 93 734 / 10 907 / 54 00:02:25.38 00:02:45.76 Vélo 01:35:01.36 01:38:51.11 00:03:50.33 01:33:04.90 00:05:00.10 01:42:15.67 00:04:12.40 01:49:37.15 00:02:21.88 01:55:54.49 T2 386 / 48 480 / 24 346 / 38 566 / 81 731 / 10 830 / 52 00:01:18.83 00:00:56.78 CAP 00:35:35.91 00:34:42.81 00:01:36.69 00:36:02.82 00:01:53.24 00:36:52.00 00:01:24.03 00:37:40.63 00:01:17.34 00:39:13.36 Alpe 460 / 59 414 / 23 491 / 64 547 / 75 601 / 8 693 / 40 01:08:05.97 01:11:15.06 01:05:48.87 01:12:59.48 01:19:01.10 01:26:15.26 401 / 48 494 / 26 328 / 36 540 / 75 706 / 9 861 / 55