Lancelot est dans les Alpes Par Michele 7
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Lancelot est dans les Alpes Par Michele 7
Lancelot est dans les Alpes Par Michele 7-1 ’était le soir du vendredi 13 octobre 1017. Le chevalier errant Lancelot du Lac, se trouvait à un banquet au château du Léman à la cour du roi Genois. Le château se trouvait sur une colline au pied des Alpes. Au pied de cette colline se trouvait la Forêt Noire. Dehors, il pleuvait beaucoup. À l’intérieur, on avait allumé le feu et les chevaliers, mangeant et buvant, se réchauffaient assis sur des peaux de bête. À ce moment, le fou de Genois arriva devant Lancelot et commença à jongler pendant que le chevalier avalait quelques cuisses de perdrix. Toute la cour se mit à rire du tour que le fou venait de montrer. A la fin du banquet, les hommes se rassemblèrent et commencèrent à conter des histoires. Peu après, le roi Genois cria: « Gardes, appellez ma fille. Je veux qu’elle entende le récit du Messire du Valois!» Il s’arrêta puis il continua à voix basse: « Je veux marier ma fille, j’espère trouver un chevalier assez puissant et vaillant pour être digne d’elle et de cette seigneurie. Soudain, un des gardes entra en hurlant : « Sire! Sire! Votre fille a disparu ! Elle n’est plus dans sa chambre et les gardes postés devant sa porte affirment que personne n’est entré ni sorti depuis qu’on l’y a mise. -Comment ! hurla le roi. Cherchez dans tout le château : le donjon, les toits, les remparts, les tours, la chapelle, la haute cour, la basse cour, les douves… Tout, chercher partout! -Avec votre accord, interrompit Lancelot, je vais voir Merlin pour voir s’il peut découvrir ce mystère? -Brillante idée messire du Lac, répondit le roi, vous avez ma permission d’aller voir Merlin et son aigle. Savez-vous où il loge ? -Oui, dans la Forêt Noire, au sud du château, affirma Lancelot. -À Dieu, Lancelot du Lac. Retournez-vous-en promptement, salua le roi. Lancelot sortit et se dirigea vers les écuries. La pluie frappait sur son heaume et sur son haubert. Il entra dans les écuries et se dirigea ver la stalle de son cheval. Quand il y arriva, il regarda si le cheval était ferré. Le cheval était ferré et prêt à partir. Lancelot plaça la selle, l’ajusta et monta à cheval. Son cheval hennit et partit au galop. Il traversa la hautecour déserte, la basse-cour boueuse. Il franchit la herse qui n’était ouverte qu’à moitié. Il monta sur le pont-levis qui n’était pas encore complètement abaissé et sauta l’espace restant. Il descendit la pente de la colline fangeuse à toute allure. Il rentra dans la forêt, mais ne ralentit pas. La forêt était dense alors la pluie ne pénétrait pas jusqu’au sol. Des tiges feuillues, des rameaux et des branches heurtaient le heaume de Lancelot qui ne semblait pas s’en apercevoir. Lancelot continua son chemin jusqu’à la hutte de Merlin. En voyant Lancelot arriver, Merlin sortit de sa hutte et lui demanda : « Quel bon vent vous amène messire du Lac ? -Mauvais vent, répondit Lancelot -Ah, racontez, messire du Lac. -La fille du roi Genois, Genevieve, a été enlevée, dit Lancelot. Le roi a besoin de vous. Savez-vous où se trouve Genevieve ? -Probablement, je pourrais trouver Genevieve, si vous attendez quelques minutes. Entrez, je vous prie. À l’intérieur, dans la pénombre, on trouvait toutes sortes de choses mystérieuses. Sur les étagères, il y avait toutes sortes de manuscrits et de bouteilles avec toutes sortes de liquides et poudres à l’intérieur. Sur un tripode, on trouvait un grimoire. Dans un coin, on trouvait un chaudron où bouillait un liquide épais. Sur une perche, l’aigle majestueux de Merlin fixait Lancelot avec ses yeux ronds. Du plafond pendait toutes sortes d’herbes sèches et d’animaux. Merlin ouvrit une carte. Il y placa une figurine qui ressemblait à la princesse et une figurine qui ressemblait à Lancelot. Il plaça aussi quelques colonnes de la même matière des figurines. Merlin prononça quelques mots lus du Grimoire. La figurine de la princesse disparut et reparut au même moment dans les Alpes (sur la carte) avec un cercle rouge brillant de quelque centimètres de rayon. Sa figurine, qui était au point où la hutte de Merlin se plaçait, commença à bouger (pas en ligne droite mais en zigzag) laissant un fil bleu lumineux derrière lui. Deux des trois colonnes se transformèrent. Une en dragon et l’autre en sorcière. Merlin expliqua: « La princesse se trouve à l’intérieur du cercle rouge. Le fil bleu indique la route la meilleure pour y arriver. C’est possible que vous ayez à combattre un dragon. Par contre, pour trouver l’emplacement exacte de la princesse, vous devrez combattre la sorcière (pas très difficile, elle était ma rivale).» A ce moment, le ruban bleu se détourna et toucha la figurine de la sorcière. «Voici une carte, continua Merlin, elle a tous les éléments de la mienne. Elle vous aidera. -Merci de votre aide messire, cria Lancelot. -Que dieux vous protége, salua Merlin Lancelot partit vers le Nord et suivit la route que Merlin avait indiquée. Sans que Lancelot le sache, la sorcière le vit arriver dans sa boule de cristal et envoya ses dix corbeaux contre lui. En voyant arriver les corbeaux, Lancelot sortit son arc en attendant qu’ils arrivent en camp de tir. Il commença à tirer. Il en tua deux avant de devoir sortir son épée car les corbeaux se rapprochaient trop. Les premiers corbeaux étaient presque arrivé à lui quand il entendit un son aigre et vit l’aigle de Merlin tuant deux autres corbeaux dans sa plongée. La bataille fut rage. Lancelot et l’aigle en abattirent cinq. Le dernier fut difficile. Lancelot finit par tuer le dernier et plus fort des corbeaux avec la pointe de son épée. Il trouva l’aigle. Son aile était blessée mais pas très gravement. En tous les cas, il amena l’aigle avec lui et essaya de la guérir. Après deux jours l’aigle pouvait voler mais seulement pour quelques minutes seulement. Dans l’après-midi, ils arrivèrent à la hutte de la sorcière. Lancelot, pour ne pas s’approcher de la porte au cas où la sorcière l’attendait, tira une flèche sur la porte qu’il récupérera après. La sorcière sortit avec sa baguette magique prête. Elle n’avait pas vu l’aigle qui était derrière elle et qui, avec son bec, prit la baguette magique de la sorcière. La sorcière était tellement surprise qu’elle n’eut pas le temps de se défendre contre Lancelot. Dos au mur, elle n’eut pas d’autre d’alternative que dire où se trouvait Geneviève avant que sa tête tombât dans une ruisseau de sang. Une semaine était passée avant que Lancelot et l’aigle, qui était maintenant complément guéri, arrivèrent à l’emplacement où se trouvait la princesse. Subitement, un dragon qui sans doute gardait la princesse, descendit du ciel avec ses grandes ailes ouvertes et se atterrit entre Lancelot et la grotte où se trouvait la princesse. Il émit un son très étrange. On aurait dit des hurlements de perdrix mais plus forts et plus graves. Le dragon, avec sa taille immense, couvrait l’entrée de la caverne où se trouvait la princesse, Geneviève. Sa peau caillouteuse pouvait sûrement résister aux plus dures épées. Ses yeux rouges comme du fer fondant étaient fixes sur lui. Les ailes, sûrement un de très rares point faibles du dragon, se reposaient sur ses flanc. Sa tête allongée ne bougeait pas. Ses dents étaient pointues comme des poignards et longues comme des épées. Elles pouvaient, sans aucun doute, déchirer une tête d’un corps. De son nez plat, sortait de la fumée. Son long cou bougeait mais ses yeux restaient toujours fixés sur lui. Ses jambes étaient plus grandes que des troncs d’arbre et plus puissantes que des trébuchets. Sa queue était un gourdin vivant qui se balançait de droite à gauche. La première tentative de Lancelot fut au niveau des ailes. Il se lança avec son cheval parallèlement aux côtés du dragon. Il constata que les ailes étaient trop hautes et que la queue faisait une trop bonne défense. Il retourna donc face à l’animal. Dans sa deuxième tentative, il essaya de faire baisser la tête par fourber la bête. Il avait sous-estimé l’agilité et l’intelligence de la bête. La tête du dragon plongea si rapidement que Lancelot eut des difficultés à l’éviter. Déséquilibré par cette manœuvre, il fut aussitôt dessellé lorsque la queue du dragon le frappa dans le buste. L’aigle vient immédiatement à son secours en perçant les yeux du dragon. Des torrents de sang descendirent du long du cou du dragon en agonie. Lancelot saisit cette occasion pour lui envoyer deux flèches dans la gorge. Avec les flèches, le serpent périt. Lancelot qui saignait un peu du coup qu’il avait reçu et voulant faire bonne impression devant la princesse Geneviève, appela son cheval et le monta à l’aide d’un rocher qui se trouvait à cet endroit. Puis il avança vers la grotte. Geneviève le remercia : « Tout mes respects, messire Du Lac. Vous m’avez sauvé» -Je n’ai fait que mon devoir, répondit Lancelot. Une semaine plus tard, Lancelot et Geneviève étaient de retour au château de Léman. Le roi Génois était d’humeur majestueuse. Il proposa à Lancelot son royaume et sa fille. Lancelot ne pouvait qu’accepter une offre pareille. Une semaine plus tard, les noces de Lancelot et Geneviève furent célébrées au château de Léman avec un banquet magistral. C’est ainsi que se termine L’histoire de Lancelot Du Lac