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Amélie Défago
J E U N E S E N GAG É S
T’es qui ?
Amélie Défago, 25 ans,
de Val-d’Illiez (VS), éducatrice
en crèche UAPE – nurserie.
Tu t’engages où ?
Au Conseil de communauté de
la paroisse de Troistorrents (VS)
et je m’occupe aussi du
magazine paroissial des
paroisses du secteur.
Lien vers l’une ou l’autre
vidéo des JMJ :
Le site de la paroisse d’Amélie : www.paroisses-illiez.ch
XII
PROPOS RECUEILLIS PAR VINCENT LAFARGUE
PHOTO : LDD
Amélie, pour toi, l’Eglise de
demain sera... ?
L’Eglise de demain sera difficile
quand on voit tout ce qui se passe
dans le monde. Mais n’ayons pas
peur, continuons à garder espoir et
à oser évangéliser autour de nous !
zine, que changerais-tu ?
Déjà j’aimerais qu’on donne
davantage de place aux personnes
qui sont dans l’ombre. Qu’on aille
vers ces personnes, qu’on les mette
en avant. J’aimerais aussi voir
davantage de jeunes s’y investir.
L’image qu’on a des Conseils de
communauté est rarement associée à une personne de ton âge.
Comment y trouves-tu ta place ?
Mon curé Gérald m’y a invitée
une fois parce que je m’occupais
du journal paroissial, et du coup,
lorsque je suis arrivée, il a dit :
« Eh bien, puisqu’elle est là, maintenant on la garde ! » J’ai été bien
accueillie par le conseil, ils étaient
tout contents d’avoir quelqu’un de
jeune. J’y ai donc bien trouvé ma
place. Quand on n’y est pas, on dit :
« Au Conseil de communauté, ils
devraient faire ceci ou cela, ils ne
font pas attention à ceci ou cela,
etc. »... et puis quand on y siège,
on s’aperçoit que tout n’est pas si
simple, que le travail à accomplir
en paroisse – notamment par le
curé – est beaucoup plus vaste
que ce que l’on croit. Heureusement que les conseils sont là pour
décharger nos curés !
Tu étais cet été en Pologne
pour tes premières JMJ. Qu’en
ramènes-tu ?
Beaucoup de joie, le souvenir
inoubliable de ces trois millions
de jeunes rassemblés grâce à
Dieu, grâce à Jésus, grâce à JeanPaul II. On était des millions, tous
bien ensemble, à échanger, à rire
ensemble, à se prendre dans les
bras. La mort du Père Hamel en
France nous a beaucoup touchés
alors que nous, on était de tous les
pays à bien nous entendre. On a eu
la chance de loger avec une amie
chez un couple merveilleux, leur
hospitalité nous a touchées !
Et le magazine paroissial ?
Je m’en occupe, au sein de l’équipe
en place, depuis deux ans. Je suis
la plus jeune de l’équipe, ce qui
n’a pas facilité les choses au début,
mais les autres membres m’ont
poussée à m’affirmer, à aller de
l’avant, à trouver ma place.
Si on te donnait carte blanche
pour tout changer dans ce magaL’E SS E N T I E L
Comment faire pour revenir en
paroisse et vivre cette même joie
chez nous ?
J’ai la chance d’avoir un papa
futur diacre (N. B. : l’ordination
de Stéphane Défago est prévue le
28 mai 2017) et donc j’ai pu
partager avec lui. Mais il faudrait essayer de partager avec
les autres... pas toujours évident
quand on ne se sent pas écoutée,
y compris en famille. Avec mes
copains, copines, c’est plus facile.
Je n’ai pas honte de ma foi, je la
partage volontiers sur les réseaux
sociaux, je réponds volontiers en
expliquant ce que Jésus m’apporte
tous les jours... sans Lui je ne sais
pas ce que je ferais !