La Mobylette électrique
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La Mobylette électrique
Pelletier Frédéric Samb Mara La Mobylette électrique Université Paul Sabatier L3 EEA parcours Ingénierie Électrique Promotion 2010/2011 1 SOMMAIRE Introduction........................................................................................ .....4 ............................... I) Cahier des charges.......................................................................................5 • • Les attentes.................................................................................... ......5 État lors de la prise en main..........................................................................5 ............................... II)L'alimentation................................................................................................ 6 . III) Le Hacheur...................................................................................................7 • La puissance.....................................................................................................7 ➢ ➢ ➢ ➢ Schéma électrique.........................................................................................................7 Dimensionnement des composants...........................................................8 Matériel réellement utilisé.......................................................................11 Tests et améliorations...............................................................................11 • La commande................................................................................................................12 ➢ Fonctionnement du SG3524.........................................................................................................12 ➢ Schéma électrique..................................................................................................13 ➢ Dimensionnement des composants..........................................................14 ➢ Tests et améliorations..............................................................................17 IV) Schéma final et améliorations possibles................................. 23 . Conclusion.............................................................................................. .............26 . Bibliographie.................................................................................... .....27 .............................. Annexes................................................................................................ ..........28 ................. 2 Remerciements On remercie Mr BOITIER, professeur à l'université Paul Sabatier dans le département EEA, d’avoir bien voulu nous former et accompagner tout au long de cette expérience avec beaucoup de patience et de pédagogie. On remercie également tous les professeurs et personnel qu'on a eu à rencontrer durant cette année de Licence, plus particulièrement : Mr Jammes, Mr Perrisse, Mme Lemarie, et le technicien, pour les conseils qu’ils ont pu nous prodiguer au cours de ce projet. 3 Introduction Étendre l'utilisation de l'électricité dans nos modes de déplacement est un sujet d'actualité et d'avenir. C'est pourquoi notre choix de projet de second semestre s'est porté vers la rénovation d'une mobylette électrique. Un temps de travail de 66h30 réparties sur 7 semaines nous a été alloué afin de réaliser un cahier des charges établis par les responsables de projet. En utilisant toutes les connaissances acquises pendant notre cursus, nous devions remettre en état une mobylette électrique. En effet, l'étude du matériel existant, le développement d'un convertisseur DC/DC, et la réalisation de test de validation sont des points mit en avant par le cahier des charges. Nous avons donc partagé notre temps de travail en quatre parties : l'observation du matériel existant, le problème d'alimentation, créer un convertisseur DC/DC et enfin réaliser les essais permettant de valider le fonctionnement. 4 I.Cahier des charges 1. Les attentes Dans le cadre de notre projet de second semestre, l'objectif a principalement été de concevoir un convertisseur DC/DC afin de remettre en marche la mobylette électrique. L'analyse du matériel existant, notamment du convertisseur déjà installé, nous a donc permit de comprendre les fonctionnalités mises en œuvre lors de sa conception ainsi que d'observer divers problèmes. Après un examen de la mobylette, nous avons pu établir un cahier des charges par ordre de priorité : – Recréer l'alimentation 36V continu. – Concevoir un convertisseur DC/DC (modélisation, commande des composants..) – Effectuer les essais nécessaires afin de valider le fonctionnement 2. État lors de la prise en main Voici le détail du matériel de la mobylette électrique mise à notre disposition : Interrupteur ON/OFF Poignée d'accélération, contrôleur de tension. Emplacement des batteries : 3x12V/12AH MCC 36V – 500W 18,3A Voici la carte électronique présente lors de la prise en main du projet. Les tests afin de savoir si le dispositif existant fonctionnait n'ont pas été concluant puisque certains composant ont fait preuve de quelques problèmes de dimensionnement. Nous ne nous sommes donc pas inspiré de la technologie précédemment utilisée car en plus des problèmes de dimensionnement, nous avons constaté des incohérence dans la gestion de la mise en service (interrupteur ON/OFF) de la mobylette. 5 II.L'alimentation Les caractéristiques de la MCC présente sur la mobylette étant données précédemment, le choix de l'alimentation s'est donc porté sur du 36V DC. La mobylette possédait déjà cette alimentation constituée de trois batterie de 12V/12AH mises en série. Cependant n'ayant pas utiliser la mobylette pendant quelques années, les batteries se sont déchargées totalement et notre principal travail a été de commander des batteries répondant au besoin du moteur. Caractéristiques des batteries : – 3 batteries au plomb 12V/12AH – fabriquant : Intact (cf annexe p29) – E = C*V = 12*12 = 144 WH. – Taux de décharge : 80% * E = 115,2WH – courant de charge = 1,2A (1/10 de la capacité) Afin de répondre au mieux à notre cahier des charges, notre choix s'est porté sur 3 batteries au plomb décrite ci-dessus. Malgré leur faible énergie massique, elles offrent de fort courant ce qui est très utile pour le démarrage de moteur thermique ou l'alimentation de MCC. Cependant d'autres technologies existent et sont plus performante telles que les batteries NiMH (Nyckel-Hydrure métallique) ou LiPo (lithium polymère) offrant une taille beaucoup plus réduite pour une même performance mais un coût nettement plus élevé. Voici un récapitulatif des batteries les plus couramment utilisées en fonctions de caractéristiques sélectives. Batterie au plomb Rendement Charge / décharge 50% Batterie LiPo 60% Batterie NiMH 99,9% Energie volumique / Coût Procédure de charge des batteries : – Une première phase à courant constant au cours de laquelle la tension de la batterie est inférieur à 2,35V par élément. La recharge s'effectue jusque atteindre la tension de 12,8V à 13,2V aux bornes de la batterie. – Une seconde phase à tension constante commence permettant de finir la charge de la batterie. Le courant de charge est ajustée afin de maintenir ces 2,35V par élément. – Enfin, la caractéristique en courant de la charge étant une fonction décroissante du temps, pour maintenir la charge de la batterie en cas de non utilisation il est recommandé de maintenir un courant de floating (très faible courant de charge) permettant de s'opposer à l'auto-décharge (5% par mois) naturelle de la batterie. 6 III.Le hacheur 1. La puissance Après avoir dimensionner l'alimentation du convertisseur DC/DC, il nous a fallut déterminer quel hacheur serait le mieux adapté à notre cahier des charges. Trois types de convertisseur ont été mis en avant : – hacheur 1 quadrant – hacheur 2 quadrants – hacheur 4 quadrants Notre projet met en avant la fonctionnalité et le coût réduit de ce dernier comme principaux critères de sélection, notre choix s'est donc orienté sur le hacheur 1 quadrant : réversibilité en courant, marche avant. ➢ Schéma électrique Nous n'avons pu réaliser un hacheur série ou parallèle classique en raison des forts courants absorbés par le moteur. La plaque signalétique du moteur donne un courant nominal de 18,3A. 1 Nous avons choisi la modélisation suivante du hacheur : Battery 36V Moteur D2 C1 2 +5V U3A VCC VO GND HCPL6731 0 Z1 IRG4BC20F Par la suite une légère modification sera mise en place en relation avec la partie commande du système pour garantir la sécurité des composants. La structure 1 quadrant est très facilement mise en œuvre au point de vue puissance, et les essais à faible courant toutefois ont été réalisé en milieu de projet. De plus, notre modélisation ne fait pas intervenir de circuit LC en parallèle du moteur. En effet le dimensionnement du moteur ne nécessite pas l'apport d'un filtre du second ordre en amont car son bobinage supportera et jouera le rôle d'inductance de lissage afin d'obtenir de faibles ondulations en courant. 7 Puis la capacité d'entrée du convertisseur, C1, suffit au montage car elle a été positionné matériellement, au plus proche de la structure de puissance afin de limiter au maximum les ondulations de tension. Ne possédant que des grandeurs continues en amont, les parasites et ondulations de tensions sont inexistant. Chronogrammes de fonctionnement du convertisseur: U → tension aux bornes du moteur i → courant dans le moteur V → alimentation : 36V DC. → rapport cyclique conduction de l'interrupteur : 0 < t < alpha*T conduction de la diode : alpha*T < t < T On détermine bien la relation propre au hacheur 1Q : Umoy=∗V ➢ Dimensionnement des composants Tous les dimensionnements ci-dessous possèdent des références Farnell. – l'interrupteur de puissance : La fréquence de commutation a été fixé à 10kHz, il a donc fallut choisir judicieusement l'interrupteur de puissance. Deux possibilités : MOSFET ou IGBT. Voici un diagramme représentant les domaines d'application des deux composants. Notre point de fonctionnement nominal étant à 36V/10KHz, le choix du MOSFET paraît plus adapté. 8 Cependant nous avons besoin d'un contrôle sur moteur et malgré le tableau ci dessus, l'IGBT reste à faible fréquence (<20kHz) et pour des tensions inférieur à 1kV le composant typique pour ce genre d'application. De plus d'autres critères tel que la dissipation de puissance et la rapidité sont à prendre en considération pour la sélection du composant. C'est pourquoi nous avons choisit un IGBT (cf annexe p30) dont les principales caractéristiques sont les suivantes : • ref : IGP20N60H3 • Vces = 600V • Vge = 15V • Ic = 20A • tr = 11ns – la diode : Nous avons vu précédemment que la diode, dite de « roue libre » , joue un rôle tout aussi important que l'interrupteur de puissance. Elle permet la continuité de la conduction lors du blocage de l'IGBT. Elle est placé en antiparallèle de la charge (modèle RLE) qui vient décharger l'énergie accumulée par le bobinage du moteur (circuit inductif) dans la diode. Nous sommes donc en conduction continue car l'énergie retransmise par le bobinage du moteur ne sera pas complète au moment de mise en conduction de l'IGBT au cycle suivant. Les caractéristiques de la diode doivent donc être similaire à celles de l'IGBT, c'est pourquoi nous avons sélectionné la diode suivante (cf annexe p36) : • ref : BYW81 • Id = 15A – la capacité : Nous allons dimensionné la capacité d'entré du convertisseur qui a pour rôle d'absorber les ondulations de tension afin de maintenir une tension continu constante en entrée du hacheur. Nous avons expliqué précédemment que le bobinage du moteur jouerait le rôle de l'inductance de lissage. Nous allons toutefois avoir besoin de déterminer l'ondulation maximal en courant dans la charge : Ich=1−∗∗Valim/ L∗ f On montre donc que l'ondulation maximale est valable pour un rapport cyclique de 0,5. D'où : Ich max=Valim/4∗L∗ f Voici la caractéristique Ic = f(t) d'après la loi des mailles : Ic Ic= Ialim – Ich=C∗dVc /dt. Ialim 0 T t Ic = Ialim <Ich> 9 En effet pour 0t T l'IGBT est en conduction donc Ic= Ialim−Ich . Or considérant une faible ondulation, nous assimilons cette variation à sa valeur moyenne. Nous savons que la valeur moyenne du courant dans un condensateur est nulle, nous en déduisons la relation suivant : Ialim=∗Ich Par application de la loi des nœuds : C= Ialim/4∗ f ∗ Vc Nous accepterons un Vc=0,05∗Ve , ce qui nous permet de dimensionner notre condensateur C=190 F . Pour des raisons de disponibilité de matériel et de pratique, nous utiliserons deux condensateurs de 100 F en parallèles. – le capteur de courant : Afin d'effectuer un contrôle du courant moteur lors des essais, et pour une éventuelle étude des promotions suivantes, nous avons mit en place un capteur à effet hall. Cette technologie permet de mesurer le champ magnétique généré par le courant traversant le capteur. Une tension de Hall (Vh) est alors crée et sera amplifiée à l'intérieur du capteur. Le capteur nous a été imposé, et nous utiliserons un HXS 20-NP (cf annexe p34) Pour la configuration en puissance du composant, nous utilisera le câblage permettant 1 tour sur l'enroulement car nous nous basons sur le courant moyen en charge, soit 18,3A. Cette configuration nous permet un courant nominal à 20A ce qui limite nos risques de sous dimensionnement avec la configuration à 2 tours. Nous récupérons donc une information en tension telle que : Ipn= Ip∗0,625/Vout−Vref Ip = 20A Vref = 3,3V Ipn → courant dans le moteur Ich (cf annexe pour la doc technique complète) 10 Le montage que nous avons mit en place permet une lecture à l'oscilloscope de ce Vout. La protection en courant sera effectué à l'aide d'un shunt depuis le SG3524. – Shunt : La mise en place d'un shunt permet la protection en courant du dispositif. En effet le SG3524 dont le fonctionnement sera expliqué ci-après, permet cette protection en courant. Une ondulation de courant de charge à 10% tolérable, donc on en déduit un courant de charge crête de : I =1810/ 2∗100∗18=18,9 A . La doc technique du SG3524 nous donne une tension de déclenchement de la protection à 200mV. Donc : Rshunt ≥0,2 /18,9=11 m De plus elle doit tenir en puissance : P=Ri² =0,011∗19²=4W – Dissipateurs thermiques Afin d'évacuer la chaleur produite par le courant traversant l'IGBT et la diode, il faut leur associé un dissipateur thermique. Rappel de formule : Rth= T / Donc la documentation technique de l'IGBT nous donne les valeurs des résistances thermique par jonction ce qui nous permet de dimensionner le dissipateur : 637-10ABP Même méthode pour la diode : SK 64/75 SA 2 XM 3 ➢ Matériel réellement utilisé Pour réaliser notre projet nous avons utiliser un maximum de matériel mit à notre disposition notamment au niveau des composants. En réalité, quelques composants sont différents de notre étude théorique : • IGBT utilisé est un IRG4BC20F qui présente les mêmes caractéristiques que dont le IGP20N60H3 mais avec un courant de collecteur de 9A (Icmax=15A). La documentation technique est fournie en annexe p31. • La résistance de shunt a donc été adapté : Rshunt=33 m • le capteur de courant a été câblé la seconde configuration (nb tour = 2) • les dissipateurs thermiques sont plus grands. ➢ Tests et améliorations Pour tester la partie puissance du hacheur nous avons réaliser le montage suivant : Alim stabilisée Hacheur : partie puissance MCC GBF 11 Nous avons utilisé une alimentation stabilisée pour alimenter le montage sous tension réduite dans un premier temps. Le GBF permet de générer le signal carré produit par la suite par la partie commande. Puis en faisant varier le niveau de tension continue du GBF nous pouvions influer sur la vitesse de rotation du moteur. Cependant quelques améliorations sont envisageables : ➢ La mise en place d'un interrupteur de puissance en série avec les batteries permettant de couper l'alimentation générale du système et donc d'éviter la décharge des batteries. La mobylette ne possédant qu'un interrupteur permettant la protection en tension du SG3524, il faudrait donc implanter un second interrupteur ou remplacer l'actuel par un interrupteur NONC. 2. La commande La seconde partie du projet a consisté à réaliser la commande du convertisseur. Pour cela, le SG3524 nous a été confié et il nous a donc fallut apprendre à l'utiliser. Une première étape fût donc d'appréhender ce composant afin de le mettre en œuvre pour répondre au mieux au cahier des charges. Dans un second temps, réaliser le circuit de commande tout en prenant compte des protections possibles de mettre en place afin de garantir la sécurité des composants. ➢ Fonctionnement du SG3524 Le SG2524 est un circuit de commande de régulateur de tension alimenté en 15V DC. Le régulateur fonctionne à une fréquence fixe qui est programmé par une résistance de temporisation RT, et un condensateur de temporisation CT. RT établit un courant de charge constant pour CT. Cela se traduit par une rampe de tension linéaire à CT visible sur le pin 7. Il alimente le comparateur, fournissant un contrôle linéaire de la durée d'impulsion de sortie par l'amplificateur d'erreur. La SG2524 contient également un régulateur intégré de 5V sur le pin 16, qui sert de référence. Cette tension est ensuite comparée à la rampe linéaire de tension à CT. Voici une vue du SG3524 : Le pin 2 correspond à l'information à traiter par le composant. Notre projet consistant à piloter le moteur depuis la poignée d'accélération de la mobylette, l'information à traiter sera donc l'information en tension compatible renvoyée par la poignée. 12 Le rapport cyclique des transistors à collecteurs ouverts du SG3524 varie entre 0 et 50 %, les sorties, pins 12 et 13, étant décalées d'une demi période d'oscillation. Pour disposer d'un rapport cyclique variable entre 0 % et 100 % avec une période de hachage deux fois plus petite (soit une fréquence de hachage de 10 kHz), on réalise un "OU" logique en connectant les deux transistors en parallèles, les émetteurs étant à la masse et les collecteurs reliés à une résistance de tirage commune RPU connectée à une alimentation continue. Une fois cette fonction réalisée, il suffira de récupérer l'information traitée complètement soit depuis le pin 12 ou le pin 13. Afin de mieux illustrer nos explications, voici une vue plus détaillé du SG3524 : Ce composant offre également deux types de protection : – Une en courant en connectant une résistance de shunt aux pins 4 et 5 du SG3524. Cette protection se déclenche pour une tension supérieur à 100mV et vient couper l'alimentation des bases des transistors à collecteurs ouverts. – Une autre en tension sur le pin 10, qui a le même rôle que la protection en courant. Nous avons mis en place l'interrupteur ON/OFF sur cette protection. ➢ Schéma électrique Après avoir appréhender ce nouveau composant, nous avons établis un schéma électrique de la partie commande. Nous avons pour cela, divisé en sous parties les fonctionnalités du composant afin de nous assurer du bon fonctionnement au fur et à mesure des tests. 13 Voici le schéma électrique du dispositif de commande : + 5V R14 2.4k R1 100k R15 100 R13 0 - 100k SG3524 + 100k 0 +15V OUT R2 poignée OPAMP U4 Créf 100k R3 0 100n 0 0 Rt 12k 0 Ct 10n MIN_V = 1 AVMAX = 80 GM = 2E-3 GBW = 3E+6 MAX_V = 3.5 PERIOD = 20E-6 DEAD_TIME = 1E-6 U2 R21 15 2.2k 16 REF 3 5V 6 5V 7 OSC 1 - 5V 2 E/A + 8 C2 100n 5V FF 5V + C - 12 11 13 14 5V -4 CL 5 + 10 R6 200 R22 2.2k IRG4BC20F Z1 0 R23 0 10k Q1 2N2222A + 15V 2 9 +15V + 5V 1.2k 0 R17 U2 1 0 R20 100 Rshunt 0 0 33m ➢ Dimensionnement des composants – Protection en tension. L'entrée shutdown du SG3524, pin 10, permet une protection en tension. Le principe est d'obtenir un potentiel supérieur à 0,72V pour couper l'alimentation des collecteurs de sortie. Possédant un interrupteur 3 positions, nous avons réalisé un simple diviseur de tension avec une résistance amont limitant le courant lors de phase d'arrêt. Nous constatons qu'en fonctionnement ON de l'interrupteur, le pin 10 est à un potentiel nul. Tandis qu'à l'arrêt de l'utilisateur, interrupteur OFF : U =15∗100 /1001200=1,15V Ce qui permet de passer le transistor interne en fonctionnement plaçant alors le comparateur avec la rampe à la masse. Dans cette situation, les transistors de sortie ne seront plus alimentés donc arrêt du moteur. – Rt, Ct et Cref. Deux composants permettent de régler la fréquence de hachage que l'on désire : Ct et Rt. Pour obtenir une fréquence d'oscillation de 10 kHz, le constructeur nous fournit la relation suivante: f =1,18/Ct∗Rt 14 En se référant aux courbes techniques, , nous déterminons : RT = 11,8 kOhms, CT = 10 nF. Enfin le pin 3 du SG3524 correspond à l'oscillateur, et la doc technique prévoit un condensateur Cref de 100pF pour son fonctionnement. (cf annexe, doc technique SG3524). – Résistance de tirage Le signal de sortie complet du SG3524 est généré en court-circuitant les pins 12 et 13. Afin d'adapter le niveau de tension dans l'étage inverseur, nous avons placé une résistance de tirage. Au début du projet, nous devions utiliser un SG3525 dont la datasheet conseillait l'utilisation d'une résistance de tirage de 1,1kOhms. Le composant présentait des dysfonctionnements et nous avons donc dû utiliser le SG3524 qui possédait les mêmes fonctionnalités. Nous avons alors conservé cette résistance de tirage. – Information d'entrée. Nous souhaitons mettre en place la commande du moteur par l'action de la poignée d'accélération présente sur la mobylette. Plusieurs étapes ont été nécessaires pour adapter ce « potentiomètre » à la plage de tension nécessaire sur le pin 2 du SG3524. Un test sous alimentation continu du pin 2, nous a permit de déterminer la plage de tension d'entrée à imposer afin de pouvoir utiliser la plage de rapport cyclique totale. 100% 0 0,8 3,9 4,45 Vcommande Nous constatons que plus la tension de commande du SG3524 est faible et meilleur est de rapport cyclique. Donc le moteur fonctionnera à son maximum lorsque la poignée d'accélération sera au repos. Il faudra penser à un moyen d'inverser le signal. Puis nous avons cherché à connaître la plage de tension disponible de cette dernière. A l'aide d'un second essai qui consistait à alimenter la poignée sous 5V, nous avons pu déterminer la plage de tension de la poignée : 0,86 < u < 4,4 V. 100 % 0 0,8 3,9 4,45 Vcommande 15 En effet la poignée d'accélération possède un fonctionnement semblable à celui d'un potentiomètre classique à la différence que la variation de tension en sortie s'effectue par la variation d'un champ magnétique. Un léger problème est alors intervenu. En effet nous ne correspondions pas à la plage de tension requise par l'entrée du SG3524, il nous a donc fallut créer un étage soustracteur de 0,2V lui même crée à partir du 5V continu disponible. Pour cela, un montage inverseur a été constitué : V1 Vs V2 Afin de pouvoir considérer l'amplificateur comme idéal donc i+ = i-, il nous faut dimensionner les quatre résistances de forte impédance afin de considérer les courants nuls ainsi que de même valeur afin d'établir la relation suivante après application du théorème de Millman Vs=V2−V1. Pour créer le 0,2V continu sur l'entrée inverseur de l'amplificateur, nous avons simplement mis en place un pont diviseur de tension à partir du 5V. Afin de réaliser cela, une relation entre les résistances R14 et R15 a été établi par application de la loi des mailles : 0,2=5∗R15 / R15R14 d'où R14=24∗R15. Ce qui nous amène à R15=100 Ohms et R14=2,4 kOhms. – Inversion et remise à niveau du signal de sortie. A la suite d'un choix totalement arbitraire, nous avons choisit d'utiliser le pin 13 du SG3524 pour récupérer le signal de sortie à 10kHz. Les résistances de tirage permettant de récupérer le créneau de 5V à 10kHz, il nous faut modifier ce signal afin de piloter correctement l'IGBT. (La documentation technique nous donne un Vge de 15V.) Nous allons donc mettre en place un inverseur puis effectuer une remise à niveau en tension du signal de sortie du SG3524. Nous avons utilisé un transistor P2N2222A type NPN (cf annexe p38), afin de réaliser l'étage inverseur. Une fois l'état bas sur la base du transistor, celui-ci sera bloqué donc la base de l'IGBT récupèrera le potentiel +15V à travers une résistance de tirage. Puis à l'état haut sur la base du transistor, celui ci sera en conduction court-circuitant alors la base de l'IGBT avec la masse. L'IGBT est bloqué. Nous venons donc d'inverser le signal de sortie du SG3524 ainsi que d'ajuster en tension le créneau à 10kHz. 16 ➢ Tests et améliorations Dans un premier temps nous avons mis en place, après dimensionnement, la partie à droite de l'amplificateur. Le pin 2 étant alimenté par une alimentation stabilisée réglée à 5V , nous avons pu vérifier divers point tel que : – Une tension de référence Vref=5V au pin 16, constante quelques soit la consigne d'entrée. – L'obtention de la rampe au pin 7. – Puis dans un premier temps les sorties pin 12 et 13, sans résistance de charge et l'inverseur, dont les résultats seront donnés ci-après : Nous pouvons observer que les deux créneaux sont bien complémentaires puisque chaque sortie couvre un rapport cyclique d'une demi période. 17 – Puis le créneau haché à 15V-10kHz à la sortie de l'inverseur et cela quelque soit la sortie utilisée du SG3524. Une fois que nous avions les signaux désirés nous avons connecté la partie commande et entrainé le moteur à vide en rotation afin d'observer le bon fonctionnement de ce dernier, ainsi que les commutations de l'IGBT. Pour cela nous avons d'abord sous-alimenté le hacheur afin de ne prendre aucun risque pour les composants puis nous nous sommes placés au conditions nominale de fonctionnement. Plusieurs problèmes sont alors apparus : • l'IGBT ne se bloquait pas correctement • Dès que l'alimentation dépassait une vingtaine de volt, toutes les tensions s'effondraient et le moteur s'arrêtait. Commençons par l'écroulement de la tension du hacheur dès que Valim>22V. Cette anomalie a été résolue mais l'explication de ce phénomène reste encore très sombre. Lors des premiers essais, nous avions une résistance fixant le Ib du 2N2222 de R23=1kOhms et nous avions constaté ce décrochage de tension. Ne voyant pas l'origine du problème nous avons augmenté la résistance à 10kOhms et ce problème a disparu. 18 Nous n'avons pu nous attardé trop longtemps la dessus car il restait encore beaucoup de travail mais c'est une question qui serait intéressant de revenir lors d'étude du système par de futur promotion par exemple. Passons maintenant second problème avec un relevé à l'oscilloscope des commutations de l'IGBT : Légende : • En jaune, le signal carré en sortie du SG3524. On observe bien malgré la légère chute de tension dû à la résistance de tirage un carré de 5V. • En vert, le signal à la sortie de l'inverseur (Vce) qui est ajusté à 15V et bien opposé à celui produit par le SG3524 permettant donc une commande de l'IGBT en adéquation avec les variations de tensions produite par la poignée d'accélération. Nous constatons alors que la mise en conduction de l'IGBT se fait correctement : Vce=15V. Cependant, les oscillations qui apparaissent sur Vce témoigne d'une difficulté à bloqué l'IGBT. De plus, ces oscillations se propagent donc sur tout le signal de commande. Nous avons donc également voulu observé le courant dans le moteur afin d'identifier toutes les éventuelles anomalie supplémentaire. Le relevé ci-dessus montre en jaune le courant moteur, puis toujours Vce en vert. Nous pouvons constaté que les morceaux de droite théoriquement attendues ne sont pas présente et que l'on constate une discontinuité de conduction au moment du blocage de l'IGBT. 19 Nous avons donc commencé par étudier le problème des commutations de l'IGBT qui nous paraissait le plus urgent puisque cela engendre des pertes et que ce n'est pas le fonctionnement attendue. Pour cela revenons à la manière de bloquer un l'IGBT → il faut lui imposer Vce = 0V. En observant les relevés nous constatons que le 0V théorique de l'IGBT n'est pas correctement atteint. Ce qui correspond à la phase de saturation du transistor 2N2222 qui possède une tension de seuil de 0,3 à 1V. Il faut donc penser à un montage permettant de fixer un 0V afin d'éliminer ces commutations parasites de l'IGBT. 20 Nous avons donc, après avoir examiner ce problème avec Mr Boitier, choisit d'utiliser un montage dit « Push-Pull » à l'aide de deux transistors dont voici le schéma électrique? Nous avons donc implanté ce montage entre le 2N2222 et l'IGBT donc nous allons expliquer le fonctionnement : • 2N2222 bloqué → potentiel +15V donc Ib>0 pour les transistors NPN et PNP. Le transistor NPN sera donc saturé ce qui permet la conduction de l'IGBT. • 2N2222 saturé → potentiel quasiment nul (0,3 à 1V) donc courant Ib<0 sur les bases du Push-Pull. Le PNP est en saturation tandis que le NPN vient de se bloqué. Nous imposons donc 0V sur la gille de l'IGBT. Nous nous sommes alors penché sur le second problème qui était d'améliorer la forme d'onde du courant dans la charge. Relativement simple à résoudre car il existe deux technique : • Augmenter l'inductance de la charge • Augmenter la fréquence de commutation de l'IGBT. Pour des raisons de pratique, nous avons doublé la fréquence des commutations afin de diminuer l'amplitude de l'ondulation de courant par 2 et d'améliorer la conduction. Pour cela la valeur de Rt et Ct sur les pin 6 et 7 permettent de fixer la fréquence de travail par la relation suivante : f =1,18/Ct∗Rt Nous sommes alors passé à : Ct = 10nF et Rt=6 kOhms Après avoir résolu ces divers problèmes techniques, nous nous sommes penché sur la création du +15V et du +5V afin de pouvoir travailler en autonomie et donc d'embarquer le hacheur sur la mobylette. Tous les essais étant réalisés avec des alimentations stabilisées nous avons utilisé un LM7815 et LM7805. Cependant le LM7815 ne supporte que 35V maximum en entrée et la seule source disponible sur la mobylette est le 36V produit par les batteries. 21 Pour cela nous avons placé une résistance en amont du régulateur de façon à produire une chute de tension à ses bornes. i Ip R 36 V Ir Régulateur 15V Régulateur 5V partie commande Partie puissance Nous avons mesuré le courant que devra fournir le régulateur et en admettant que le régulateur ne produit aucune pertes on déduit : Loi d'Ohms : R=1 / Ir =1/0,025=40 Or nos batteries étant neuves, nous avons une tension de 38,5V. Nous avons précédemment qu'une fois chargées, les batteries présentaient une tension de 12,8 à 13,2V. Donc il faut dimensionner R pour avoir une chute de tension de 3,5V minimum. R=1 / Ir=3,5/0,025=140 Nous prendrons donc R=150 22 IV.Schéma final et améliorations possibles. Tous les problèmes mis en avant par les essais que nous avons réalisé ont été résolu, nous avons donc pu procédé à la partie « retour en enfance » de ce projet en essayant réellement la mobylette. 1 Auparavant, voici un récapitulatif du schéma électrique du hacheur : Battery 36V D2 C 200µ Moteur +5V 2 + 5V U3A VCC VO GND R14 2.4k HCPL6731 R1 R15 100 R13 0 - 100K 100K U4 SG3524 MIN_V = 1 AVMAX = 80 GM = 2E-3 GBW = 3E+6 MAX_V = 3.5 PERIOD = 20E-6 DEAD_TIME = 1E-6 U2 R21 15 2.2k 16 REF Créf R3 0 100n 0 C2 100n 0 Rt 6k 0 Ct 10n + 15V 0 +15V + 100K 0 33m OPAMP OUT R2 poignée Rshunt 100K 0 Z1 IRG4BC20F 3 5V 5V 6 5V FF 7 OSC 5V + C 1 - 5V E/A 2 + 8 9 0 12 11 13 R4 R22 2.2k R18 0 0 14 5V -4 10k CL 5 + 10 R17 2 ON/OFF 0 1 +15V + 5V 1.2k 200 R5 200 Q3 NPN Q1 2N2222A PNP + 15V Q5 0 0 R20 100 0 23 Puis un essais mettant en avant l'amélioration indiscutable des modifications apportées. Nous constatons que la forme du courant de charge correspond plus à la forme théorique et que les problèmes de blocage de l'IGBT ont disparu grâce au montage « Push-Pull ». Ayant terminé de résoudre ces différents problèmes, il ne nous restait plus qu'une demi-journée pour tester la mobylette en charge. Nous avons donc intégré, sur la mobylette, la carte où la partie puissance était déjà câblée puis le circuit de commande encore sur plaque Labdèque. MCC Les batteries sont en dessous du hacheur Partie commande. Partie puissance. 24 Nous avons donc à ce moment pu essayer notre projet mais un point très important nous a échappé lors des essais et nous en avons fait l'expérience très rapidement. A la première accélération, nous avons malheureusement assisté à la destruction de l'IGBT. Nous n'avions effectué que des essais avec la roue arrière de la mobylette dans le vide ce qui induit un courant de charge relativement faible. Mais une fois une personne assise sur la mobylette, la configuration est différente car un couple résistant s'exerce sur l'arbre du moteur donc un courant nettement plus important est nécessaire. La protection en courant du SG3524 n'ayant pas fonctionné, le résultat a été sans appel. Nous avons alors pu changé l'IGBT et effectué un test depuis une alimentation stabilisée possédant une limitation en courant que nous avons fixée à 8A pour tester la protection en courant. Nous avons donc reproduit la charge du conducteur en s'opposant à la rotation de la roue afin de faire monter le courant de charge. Nous avons constaté que la protection en courant était défectueuse car avec Rshunt = 33mOhms le SG3524 aurait du limiter le courant à 6A et le moteur fonctionnait alors que la limitation à 8A par l'alimentation était atteinte. Finalement, quelques points restent à améliorer : • Protection en courant du SG3524 : probablement un composant défectueux donc il faudrait réaliser quelques essais pour s'en assuré. • Implanter un interrupteur de puissance en série immédiatement après les batteries afin d'éviter la décharge de celles-ci lorsque la commande est coupée. • Intégrer la partie commande sur la carte électronique ou figure déjà la partie puissance afin de finaliser le projet. 25 Conclusion La conception d'un convertisseur a été une découverte pour nous. En effet, l'étude théorique des convertisseurs fait partie de nos acquis cependant la phase de conception a été une nouveauté. Nous avons donc été confronté à des choix technologiques en prenant en compte le critère économique, le matériel dans un environnement scolaire. Puis à la résolution de problèmes diverse tant technologique que logistique. Au final, avec un délai assez court, nous avons pu répondre à l'ensemble du cahier des charges mis à part l'installation correcte d'une protection en courant du convertisseur. Nous avons donc pu mettre en avant les connaissances acquises depuis plusieurs années, faire preuve d'adaptation ainsi que de travail en équipe dans un but commun : réaliser un projet concret. Ce qui a été une source de motivation supplémentaire et différente du travail habituel du reste de l'année. 26 Summary A working time of 66 hours and 30 minutes distributed over 7 weeks was assigned to us to realize an exercise book of loads workbenches by the heads of project management. By using all the knowledge acquired during our programme, we had to recondition an electric moped. For this, professor asked to us to realize an direct-current at direct current electrical converter. In first time we studied the existing system. In second time, we modelled the converter and bought the material that we needed as batteries. The other component were supplied by Mr Boitier. Moreover, the study of every component was essential Finally, we tested the part power of the converter then the part control. We have some difficulties during the tests because the performances wasn't as in theorie so we must improve them. After some modifications, we succed the tests on bench test and we could try the moped outdoor. But it wasn't a success and we have killed a component because a protection did'nt work. To conclude, we repaired the converter but there are two points to be improved to finalize the system. In particular the resolution of the bug of the running protection. 27 Bibliographie Site : – 20/03/2011 : des sites qui ont permit la compréhension du fonctionnement des batteries pour diverses technologies. http://fr.wikipedia.org/wiki/Batterie_au_plomb#La_d.C3.A9charge_compl.C3.A8te http://fr.wikipedia.org/wiki/Accumulateur_lithium – tout au long du projet : fournisseur de matériel électronique. http://fr.farnell.com 28 Annexes 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42