TAMTAM 467
Transcription
TAMTAM 467
Éditorial L’usager N° 467 TAM TAM 31 Janvier 2005 L’éditorial de la semaine dernière posait la question du Conseil de la Vie Sociale en terme de risque ou d’opportunité. Plus fondamentalement, la question peut se poser, avec provocation pour l’usager, l’usager, risque ou opportunité. Personne ne niera que l’usager est pour les professionnels que nous sommes, notre raison d’exister, de fonctionner. Mais une fois posé ce grand principe (déclinable par « On est là pour les jeunes ! ») valable pour tout professionnel du service à la personne et, en plus, dans notre cas, de tout fonctionnaire, qu’entendt-on par usager, et surtout par service à l’usager dans notre établissement ? Les réponses sont positivement diverses, voire parfois contradictoires, rarement formalisées. Tout l’enjeu du Projet d’Etablissement, c’est non seulement de dire ce que l’on fait, ce qu’on va faire demain et par là ce qu’est un usager à l’Institut National de Jeunes Sourds de Bordeaux GRADIGNAN, pour la seconde moitié de cette décennie. L’évolution législative et réglementaire nous pousse à le faire et à formaliser nos pratiques et par cette formalisation à définir l’usager. Mais nos pratiques, notre histoire, nos savoir-faire, nos compétences qui n’appartiennent qu’à nous mais aussi l’attente des jeunes et des familles participeront naturellement de cette tentative de formalisation et de définition. Définir et formaliser nécessite un travail de réflexion, d’écriture et de validation institutionnelle de nombre de procédures. Pour celles qui existent, une actualisation est nécessaire. Nombreuses sont celles qui nécessite une validation par nos instances. D’autres nous manquent et sont à mettre en place. La mise en place des outils, tout au long du projet d’établissement, passe nécessairement par un travail sur les procédures mais aussi sur les compétences. Nouvelles réglementation, nouveaux usages, nouveaux besoins appellent de nouvelles compétences partagées par les collectifs professionnels. Vous l’aurez compris, c’est tout le sens que la Direction avec l’avis du CTP souhaite donner par la mise en place d’une démarche de plan de formation. En ce qui concerne le dossier de l’usager, deux projets liés d’actualisation ou d’acquisition des compétences sont à l’œuvre ou vont l’être prochainement : • Mise en place d’une formation-action de groupe sur la thématique du dossier de l’usager ayant pour objectif de déboucher sur la production de recommandations et d’outils qui auront vocation à être généralisés à l’ensemble des usagers et professionnels de l’établissement après validation des instances (CVS, CTP) • Mise en place d’une formation pluriannuelle pour tous les acteurs sociaux éducatifs et éducatifs sur les écrits professionnels La réflexion sur les procédures et sur les compétences interrogent nos pratiques et notre rapport à l’usager. N’est-ce pas là tout l’intérêt de notre travail? Yannick AUPETIT, Directeur Comité de rédaction Directeur de publication : Yannick AUPETIT Chef de rédaction : Philippe MARLATS Rédacteurs : Françoise VILLENEUVE Chantal ANE Baptiste FLORES Jean-Louis CRONIER Francis CAMBEROU Edition : Carine PECUNE Cathy PEYRUC Sommaire A table ! ........................................................................ p.2 Égalité des droits : dernière ligne droite ................................. p.2-3 Dossier de l’usager : se former et agir ...................................... p.4 L’Œil du FBI .................................................................... p.5 Pub pour tous ................................................................... p.6 ÇA roule ! ....................................................................... p.7 Frimas ........................................................................... p.8 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 Élèves Cafeteria APR Si vous avez oublié de réserver vous pouvez toujours venir le jour même, nous ferons le maximum pour vous accueillir. Un petit rappel sur l’organisation de la cafétéria: La cafétéria est ouverte les vendredi (sauf en cas d’absence du professeur ou des élèves) Depuis vendredi 14 janvier, nous proposons un nouveau fonctionnement : • de 9H45 à 10H30 pour les pause café • de 12H00 à 14H00 pour le déjeuner Pour réserver plusieurs façons possibles: • Une liste est affichée en salle des professeurs, vous pouvez vous y inscrire Vous envoyez un email à [email protected] Il n’y a plus de menu unique, mais une offre variée d’entrées, plats chauds et desserts. Les prix sont affichés, vous choisissez ce que vous voulez. Désormais, nous proposons aussi des bouteilles de vin (25cl). L’offre des plats proposés changera environ toutes les 3 semaines. Au mois de février, nous vous inviterons à déguster: Crêpes, merveilles et cuisine asiatique pour le nouvel an chinois. Actualité sociale HANDICAP L’Assemblée nationale a solennellement adopté, le projet de la loi handicap, le 18 janvier. Lors d’un vote solennel, le 18 janvier, l’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture le projet de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Considérablement amendé au cours des débats parlementaires, il améliore les ressources des personnes handicapées et revoit certaines mesures adoptées par les sénateurs en matière d’accessibilité, lesquelles avaient suscité le tollé des associations, il reprend également, sans modification majeure, le schéma institutionnel sur la politique du handicap ainsi que les dispositions visant à favoriser l’emploi des personnes handicapées. Le projet de loi doit encore passer, le 25 janvier, devant une commission mixte paritaire, composée à part égale de sénateurs et de députés, chargée d’élaborer un texte commun. Lequel sera ensuite soumis aux deux chambres pour votre définitif. La compensation du handicap et les ressources des personnes handicapées sont améliorées. • Le champ de la prestation de compensation qui remplacera l’allocation compensatrice pour tierce personne, est élargi avec la suppression progressive des barrières d’âge. Elle pourra être affectée à des charges liées à un besoin d’aides humaines, 2 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 d’aides techniques, à l’aménagement du logement et du véhicule ou encore à l’attribution et là l’entretien des aides animalières. Par ailleurs, les députés ont complété les modalités d’attribution de la prestation. Ainsi, au même titre que les revenus d’activité professionnelle de l’intéressé, de son conjoint, de son concubin, de la personne avec qui il est pacsé ou de l’aidant familial vivant à son foyer, les revenus d’activité de ses parents seront exclus des ressources à prendre en compte, « même lorsque l’intéressé est domicilié chez eux » • Pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) qui travaillent, il est prévu un meilleur cumul de celle-ci avec un revenu d’activité en milieu ordinaire ou une aide au poste en milieu protégé. Pour ceux qui sont dans l’incapacité de travailler, une garantie de ressources est mise en place. Regroupant une AAH à taux plein et un complément spécifique, son montant sera égal à 80% du SMIC net. Pour ceux qui sont au chômage en raison de leur handicap, un complément d’autonomie de 100€ par mois sera versé pour alléger leurs frais de logement. Enfin, les titulaires de l’AAH en, établissement hospitalier, médico-social ou pénitentiaire bénéficieront d’une augmentation du « reste à vivre », avec une AAH disponible d’au moins 30% contre 12% actuellement. Les assurés handicapés du secteur privé et du secteur public qui demandent une retraite anticipée pourront bénéficier d’une majoration spécifique de leur pension afin d’obtenir une retraite à taux plein. En matière d’accessibilité des personnes handicapées au cadre bâti et aux transports, les députés ont revu certaines dispositions introduites par les sénateurs. • Les dispositions architecturales, les aménagements et équipements intérieurs et extérieurs des locaux d’habitation, des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des lieux de travail devront être accessibles à tous et notamment aux personnes handicapées. Des dérogations motivées pourront être autorisées « en cas d’impossibilité technique ou de contraintes liées à la préservation du patrimoine architectural, ou lorsqu’il y a disproportion manifeste entre les améliorations apportées et leurs conséquences ». Les propriétaires qui construisent ou améliorent un logement pour leur propre usage ne sont pas soumis à cette obligation d’accessibilité. • Dans un délai de dix ans à compter de la publication de la loi, les établissements existants recevant du public devront être accessibles à toute personne handicapée. Toutefois, des dérogations exceptionnelles pourront être accordées « après démonstration de l’impossibilité technique de procéder à la mise en accessibilité ou en raison de contraintes liées à la conservation du patrimoine architectural ou lorsqu’il y a disproportion entre les améliorations apportées et leurs conséquences ». • Les services de transport collectif y compris les réseaux souter- rains de transport ferroviaires et de transports guidés, devront également être accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite dans un même délai de dix ans. En cas « d’impossibilité technique avérée de mise en accessibilité de réseaux existants », des moyens de transports adaptés aux besoins des personnes handicapées ou à mobilité réduite devront être mis en place, le coût de ces transports de substitution ne devra pas excéder celui du transport public existant. Le droit pour tout enfant ou adolescent quel que soit son handicap d’être inscrit dans l’établissement scolaire le plus proche de son domicile est confirmé. La priorité reste donnée à l’intégration scolaire individuelle ordinaire dès lors que l’état de santé de l’enfant le permet. En cas de désaccord avec la nouvelle commission des droits et de l’autonomie sur l’orientation scolaire de l’enfant, la décision finale revient aux parents « sauf incompatibilité avec le projet personnalisé de scolarisation de l’enfant ». Très critiquée par les associations, cette disposition, introduite par les sénateurs, a été modifiée par les députés. L’amendement initial privait les parents de la décision finale d’orientation « en cas d’incompatibili- té de leur choix avec la sécurité physique ou psychique de l’enfant ou lorsque ce choix provoque des troubles qui perturbent, de manière avérée, la communauté des élèves ». Par ailleurs, les députés ont exclu une nouvelle fois une disposition qui avait été rétablie par les sénateurs en seconde lecture. Lorsqu’une intégration en milieu scolaire ordinaire à été décidée pour un enfant handicapé mais que les conditions d’accès à l’établissement où il est inscrit la rendent impossible, il était prévu de mettre à la charge de la collectivité territoriale compétente pour la mise en accessibilité des locaux, les surcoûts imputables à la scolarisation de l’enfant dans un établissement plus éloi- gné. Le schéma institutionnel sur la politique du handicap voté par le Sénat en seconde lecture à également été entériné par l’Assemblée nationale (TSA N°991 du 22 octobre 2004 p 27). Pour rappel, il privilégie trois échelons : • le département, chargé de mettre en place dès janvier 2006 la maison départementale des personnes handicapées, guichet unique qui dispensera des informations sur l’ensemble des droits et prestations des personnes handicapées ; • la région, l’échelon de program- seront complétés (droit à la formation professionnelle et à la validation des acquis de l’expérience, aux congés et à certaines prestations parentales). Enfin, parmi les dispositions diverses, on retiendra : • La possibilité pour « une personne durablement empêchée du fait de limitations fonctionnelles des membres supérieurs en lien avec un handicap physique, d’accomplir ellemême des gestes liés à des soins prescrits par un médecin (...) de désigner, pour favoriser son autonomie, un aidant naturel pour les réaliser » ; • au niveau national, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), pilote de la politique en faveur de l’autonomie des personnes âgées handicapées. Elle aura notamment pour mission d’animer dans le cadre de conventions passées avec l’Etat, la politique de compensation des handicaps et de la perte d’autonomie. • La tenue tous les trois ans d’une conférence nationale du handicap, organisée par le Gouvernement en présence notamment des associations représentatives des personnes handicapées, des organismes gestionnaires d’établissements ou de services et des représentants des départements, afin de définir les orientations et les moyens de la politique sur le handicap ; En matière d’emploi les députés ont confirmé le principe de nondiscrimination à l’embauche des personnes handicapées. Les employeurs devront aménager les postes de travail et les locaux afin que seules les compétences professionnelles constituent le critère d’appréciation des salariés. Le durcissement des sanctions financières à l’encontre des entreprises ne respectant pas l’obligation d’emploi des personnes handicapées se traduit par une amende d’un montant égal au coût annuel de la rémunération d’une personne au SMIC. En outre, les établissements publics seront soumis aux mêmes obligations d’embauche de travailleurs handicapés avec la mise en place de sanctions et la création d’un fonds de cotisations spécifique. Par ailleurs, les ateliers protégés seront transformés en entreprises adaptées et les droits sociaux des travailleurs en centre d’aide par le travail (CAT) Source : TSA n° 1004 25 janvier 2004 mation financière ; • La modification du mode de désignation des membres représentants les personnes handicapées « dans toutes les instances nationales ou territoriales qui émettent un avis ou adoptent des décisions sur la politique de handicap ». Les sénateurs avaient établi une stricte parité entre les associations gestionnaires des établissements et services sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes handicapées et les associations non gestionnaires. Cette distinction n’a pas été reprise par les députés qui ont souhaité que ces représentants soient nommés « sur propositions de leurs associations représentatives quelle que soit la nature de celles-ci ou, le cas échéant, sur désignation par le conseil départemental consultatif des personnes handicapées ». Les critères de représentativité de ces associations seront fixés par décret. Échos des services Stagiaires • Le service de l’économat accueil pendant 4 semaines, mademoiselle Stéphanie ROUX - (Établissement St Vincent de Paul - Bac Pro section comptabilité ) Permanences Semaine du 31 janvier au 4 février 2005 : Philippe MARLATS - Week-end du 5 et 6 février 2005 : Philippe MARLATS 3 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 Agents en Formation Semaine du 31 janvier au 06 février 2005 • Mlle CAILLETEAU Sophie et M. RIBLER François - du 31/01 au 02/02/05 - "Accès de l'enfant sourd au langage oral et écrit" CNFEDS à CHAMBERY • Mme AZE Catherine et Mme REBIERE Hélène les 03 et 04 février 05 "harmonisation des pratiques du tutorat" CNFEDS. IJS de Bourg la Reine-92. • M. BEUCHEY Jean - les 04 et 05 février 05 Ateliers d'initiation - 2ème année . GEPALM - PARIS • M. GEOFFROY Mathieu - les 02 et 03/02/05 Salon Préventica 2005 - Bordeaux- CRAMA • Mme DEGAS Martine- Mme LASSUS Marie Valérie- M. CRONIER Jean-Louis- les 02 et 03 février 05formation aux logiciels d'orientation professionnelle PASSAVENIR et INFORIZON- Formation à l'INJSSalle informatique du lycée professionnel • M. PATISSIER Christian et M. PEYRAZAT Sylvain - le 02 février 2005 Conférence régionale "viande et restauration"- à Bordeaux. Dossier personnel en établis- nombreux sont ceux qui pensent que (cf.encart). des amélioration sont à apporter. Des Ses objectifs sont de permettre aux sement : se former et agir. éléments annexes continuent de susciRespect, intimité, informations … Les personnes accueillies dans les établissements sociaux et médico-sociaux ont des droits… La loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médicosociale, les a réaffirmés et a créé des outils destinés à mieux les faire respecter. Chaque usager a ainsi droit au respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité, de sa sécurité, au libre choix entre les prestations offertes sous réserve des pouvoirs reconnus à l’autorité judiciaire, à une prise en charge et un accompagnement de qualité, à la confidentialité des informations le concernant, à l’accès à ces informations sauf dispositions législatives contraire, à une information sur ses droits fondamentaux et sur les voies de recours à sa disposition, à une participation directe ou avec l’aide de son représentant légal à la conception du projet d’accueil qui le concerne. Le dossier personnel et le projet individualisé font partie de ces outils et sont opposables en droit et donc susceptibles de recours. On retrouvera le thème de l’accessibilité et de la participation au dossier individuel dans d’autres outils garantissant le droit des usagers : la question de sa mise en place et de sa composition peut être abordée par le Conseil de la Vie Sociale; le contrat de séjour en fait partie; le règlement de fonctionnement prévoit les modalités d’accès au dossier; le projet d’établissement l’aborde … Par ailleurs, malgré un travail? ces dernières années, sur l’élaboration du dossier individuel, force est de constater aujourd’hui que celui-ci ne donne pas entière satisfaction et 4 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 ter des questions; à titre d’exemple, la réunion de synthèse ... Enfin, la circulation de l’information contenue dans le dossier du jeune accueilli pose également des questions : cette information est-elle suffisamment et bien communiquée aux jeunes et à leurs parents mais aussi entre professionnels ? Quelles sont les limites du secret professionnel et de l’information partagée ? Qui a droit de savoir quoi ? L’évolution réglementaire comme la volonté de faire évoluer les pratiques actuelles déterminent la nécessité de mise en place d’un plan d’action sur le dossier individuel. Ce plan se fonde sur 2 axes : une formation-action collective en intra sur le droit à l’information de l’usager, - le dossier personnel en établissement -, dispensée par l’APAJH d’une part, et la mise en place d’une base de données des élèves, PROGDIS (voir TAMTAM précédents), consultables selon des droits d’accès d’autre part. La formation-action regroupe un échantillon représentatif de fonctions professionnelles aynat un rapport étroit au sujet de la formation-action participants de : • S’informer sur les dispositions législatives et réglementaires concernant le contenu, l’accès et l’archivage des dossier contenant des informations liées aux usagers. • D’acquérir des éléments méthodologiques concernant la pratique de la gestion des dossiers personnels. Le contenu et les méthodes de la formation sont : • 1ère session : Une information sur le contexte juridique, le contexte institutionnel (projet d’établissement et livret d’accueil), le contenu du dossier, les comportements professionnels adaptés (secret médical et secret professionnel : quelles obligations pour qui ?; la discrétion, la confidentialité et le secret partagé; l’éthique des écrits professionnels), l’accès aux informations (pour les professionnels : de l’établissement : qui alimente, qui utilise, sous quelle forme ? Entre établissements : la transmission du dossier; pour les usagers : les modalités de consultation). • Intersessions : Le diagnostic des Le groupe de la formation-action sur le droit à l’information de l’usager, - le dossier personnel en établissement -, est composé comme suit : Représentation de la Direction : P.MARLATS Représentation du service de la Vie Scolaire : J.BALLAGUER Représentation des services MSP : C.GUERIN, B.CHAUDRUC, M.C.LEROCH, Y.GAROND, M.DEVAUX; B.GOURDON (en alternance pour les psychologues) Représentation du service pédagogique : G.ROHEL, M. DELANGHE-RIO Représentation du service éducatif : V.BARRE, M.J. GUERIN Les dates de la formation-action sont : les 14-15 février - les 31 mars et 01 avril 2005 pratiques En intersession, les participants procèderont à l’analyse des pratiques en matière de gestion des dossiers de leur établissement respectif et plus largement de la gestion des dossiers de leur établissement et plus largement de la gestion des données. • 2ème session : Les objectifs d’a- L’objectif fixé par la Direction aux mélioration et plans d’actions. Les participants échangeront sur les résultats et leur auto-diagnostic et construirons avec l’aide de l’intervenant un plan d’actions visant à améliorer ou à renforcer la cohérence de leur pratique actuelle bénéficiaires de la formation est de produire des recommandations et des outils qui auront vocation à être généralisés à l’ensemble des usagers et professionnels de l’établissement. Médias Écoutez voir Samedi 29 janvier. 09h10. France 5. L'Oeil et la Main. Écoutez-moi, je suis sourd. Face à un sourd qui parle (un "oraliste" ou un devenu sourd) les entendants ont tendance à oublier que cette personne est vraiment sourde. Du coup, les incompréhensions s’accumulent et, pour cette dernière, le réflexe d’un repli sur soi n’est jamais très loin. A travers le portrait de quatre personnes sourdes oralistes ou devenues sourdes, cet épisode permet d’appréhender les techniques qu’elles doivent élaborer pour amener les membres de leur entourage familial, amical et professionnel à s’adapter à leur surdité. Pour chacune d’entre elles, il s’agit véritablement d’une lutte de tous les instants, qui devient peu à peu une seconde nature. Rediffusion le jeudi 3 février à 10h35. Samedi 29 janvier. 12h15. M6. Sue Thomas, l’oeil du F.B.I. Série. Les convoyeurs. Un fourgon blindé transportant plus de deux millions de dollars s’est évanoui dans la nature ainsi que les deux chauffeurs. Jack n’exclut pas la possibilité que l’argent ait été détourné par les convoyeurs. Tout en participant à l’enquête, Sue, entraînée par Lucy, fréquente un club de malentendants. Elle y retrouve Jennifer, une amie d’université. Plus à l’aise avec le langage des signes, elle se sent alors dans son élément. Ne pouvant en "dire" autant, Lucy prend conscience du mérite de Sue à vivre au quotidien parmi ceux qui entendent parfaitement. A propos de la série. L'agent du FBI Sue Thomas est une jeune femme impliquée dans son travail et très observatrice. Et le fait d'être sourde est plus un avantage qu'un inconvénient… Officiant depuis octobre 2002 aux Etats-Unis sur la chaîne câblée PAX, Sue Thomas, l'oeil du FBI est une série hybride entre le drame et le policier. En espérant que M6 ait la brillante idée de diffuser la série avec des sous-titres pour sourds et malentendants... Après l'héroïne de Missing aux rêves extralucides, M6 accueille dès aujourd'hui sur son antenne une nouvelle agent du FBI dotée de facultés hors du commun : Sue Thomas, une jeune femme capable de lire sur les lèvres. Mais contrairement à Jess dans Missing qui a acquis son don sur le tard après avoir été frappée par la foudre, Sue a appris à développer ses capacités quasiment depuis sa naissance puisqu'elle a perdu l'ouïe à l'âge de 18 mois. Sue Thomas, l'oeil du FBI n'est donc pas une série policière de plus basée sur le paranormal, mais au contraire l'histoire très rationnelle d'une jeune femme qui a réussi à faire de son handicap un avantage dans son travail. Sourde depuis son plus jeune âge, Sue Thomas n'avait qu'un rêve : entrer au FBI. Après de brillantes études, là voila finalement engagée... mais vite reléguée à des tâches administratives à l'archivage des empreintes en raison de sa surdité. C'est sans compter sur l'agent Jack Hudson, qui découvrant la faculté unique de Sue à lire sur les lèvres, finit par l'engager dans son unité d'élite chargée de la surveillance. Assistée par le fidèle Levi, un chien qui lui "sert d'oreille", Sue se retrouve donc bien vite au coeur de l'action et des enquêtes les plus périlleuses du FBI. Inspirée d'une histoire vraie (l'agent Sue Thomas existe vraiment), cette série se situe donc entre le drame et le policer. Diffusée depuis octobre 2002 aux Etats-Unis sur la chaîne câblée PAX, Sue Thomas, l'oeil du FBI sera programmée en France sur M6 tous les dimanches à 12h15. A noter que le personnage de Sue est interprétée par Deanne Bray, une actrice souffrant également de surdité. 5 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 Du côté des livres et des revues en dédicace au salon du livre jeunesse d'Arcachon le 4 et 5 février Mais qui êtes-vous Bénédicte GOURDON ? Bénédicte Gourdon a toujours aimé les histoires : les entendre, les voir, les raconter. Son activité de psychologue auprès des jeunes enfants et personnes sourdes la conduit naturellement à créer la collection Signes. Fruit de rencontres et d’émotions partagées, ses livres abordent des thèmes variés qui parlent de la vie avec tendresse et générosité. Elle vit actuellement à Bordeaux, aux Chartrons, tout près des rives de Garonne, un quartier où se mélangent cultures, traditions et influences. Animations : Participe à des rencontres-discussions Participe à des conférences, tables rondes, débats, colloques, salons du livre Dédicaces Public : Scolaire : maternelle, primaire, collège, lycée, université Bibliothèque Librairie Adulte Centres de formation Expositions : Exposition Signes crée pour l’Escale du livre en avril 2003, à Bordeaux. Contact : Les originaux : 01.45.35.20.19, [email protected] Bibliographie Signes de, coauteur Roger Rodriguez, Thierry Magnier, Signes de Noël, ill. Lili Scratchy, à paraître en décembre 2004, Signes d’indiens, ill. Alexios Tjoyas, 2003, Signes de maisons, ill. Martin Jarrie, 2003, Signes d’émotions, ill. Régis Lejonc, 2001, Signes de gourmandise, ill. Claire Franek, 2001, Signes d’animaux, ill. Claude Cachin, 2001, Signes de voyage, ill. Olivier Balez, 2001, Petite Louve, ill.Éric et Marc Moreno, Delcourt Jeunesse, t 1, 2004 À paraître : Dialogue de sourds, collectif, co-édition BD Boom et Delcourt, novembre 2005 Et vous l’avez trouvez comment le dernier Bénédicte Gourdon ? Passionnée de lecture (BD et romans), et plus particulièrement attirée par les indiens d'Amérique du Nord, elle commence à écrire Petite Louve, d'abord sous forme de nouvelle. C'est Corbeyran qui l'encourage à adapter cette nouvelle en BD, et lui présente Eric et Marc Moreno (Le Régulateur). Le trio réalise alors un album rempli de sensibilité, et d'émotions. Benédicte Gourdon travaille actuellement sur un autre projet, en collaboration avec l'association BD Boum et Corbeyran. Ce projet, dans la lignée des Paroles de taules, traitera de l'univers des Sourds et se présentera sous forme de récits courts d'après des témoignages recueillies auprès de personnes sourdes. Évènements Céline Trouillet, vidéaste. Alsacienne, plasticienne et chercheuse d'art, elle travaille sur la voix dans des courtes vidéos dans lesquelles elle place parfois le spectateur face à la surdité. Découverte d'une oeuvre... Sur ://www.yanous.com/tribus/sourds/sourds050121.html 6 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 Personnels Petites annonces STAGES DE ROLLER à l’INJS de Gradignan Niveau débutant Adultes : Dimanche 6 Février (en salle , Gradignan) Formule intensive 10 H—16 H 30 pour vrais / faux débutants il s'agit de stages adultes intensifs (10/12 pers. max) : 5h de stage (tout compris), étalées sur une journée (souvent le dimanche) Stage enfants : 22 au 25 Février Tous niveaux, dés 6 ans apprentissage par le jeu ; découverte de disciplines : saut, slalom ... Prix, 45 € à la journée vous avez la possibilité de louer des rollers pour le stage (6 €) Kristell ARZUR - 96, rue Montgolfier -33 000 BORDEAUX Tèl : 06 20 14 73 11 / Fax : 05 56 01 00 52 : Email : [email protected] Bon à savoir: réduction d’impôt pour les crédits à la consommation Emprunter pour s’acheter une voiture, une machine à laver ou une cuisine équipée etc.... permet désormais d’alléger vos impôts sur le revenu. La loi pour le soutien à la consommation et à l’investissement, votée l’été dernier, a, en effet, mis en place une réduction d’impôt pour les particuliers qui souscrivent un crédit à la consommation entre le 1er mai 2004 et le 31 mai 2005. L’économie d’impôt : Cette réduction est égale à 25% des intérêts payés en 2004 et en 2005 pour de tels crédits. A noter : par « intérêts », l’administration fiscale entend tous les éléments constitutifs du TEG (taux effectif global), qui est obligatoirement calculé par la banque et transmis à l’emprunteur. Or, ce TEG inclut, outre les intérêts euxmêmes, les frais et commissions annexes, comme les frais de dossier. Toutes ces dépenses bénéficient donc, elles aussi. de la réduction d’impôt. Mais il y a une limite : les intérêts et frais annexes ouvrant droit à l’avantage fiscal ne sont retenus que dans la limite de 600 € par an. L’économie d’impôt sera donc au maximum de 150€ pour 2004 et de 150€ pour 2005. Les conditions : • avoir eu l’accord du crédit entre le 1er mai 2004 et 31 mai 2005-01-27 crédits de plus de trois mois et d’un montant inférieur à 21500€ Les justificatifs : • la banque fournira pour 2004 et 2005 une attestation détaillant les intérêts versés pour les crédits, il faudra garder ce document pour prouver, le cas échéant, à l’administration fiscale la véracité des informations que vous ferez figurer sur votre déclaration de revenus. Vous référez : Loi N° 2004/804 du 09 Août 2004, JO du 11 Août (et rectificatif le 12 Août) et décret du 21 septembre 2004, JO du 24 septembre 2004. Dernière minute Résultats des élections CTP : Inscrits : 117 Suffrages exprimés : 84. UNSA : 3 sièges; FO : 1 siège Calendrier Conseils de classe : Mars Élections CTP : 26 janvier Élections Conseil de la Vie Sociale : 16 février Concertation-coordination formation professionnelle : 30 mars Assemblée Générale du Personnel : 11 mars Conseil d’Administration : Réunion des professeurs principaux : 9 février Rencontres DE des INJ : 26 et 27 février Concertation pédagogique : 18 février, 24 mars Rencontres des directions des INJ : Mars (date à préciser) Rencontre parents SSEFIS/INJS : 11 février Rencontre MONJOUS/INJS : 16 mars 7 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005 Fête de l’internet : Mars (date à préciser) Pour vos articles et remarques : Élèves : Baptiste FLORES, Jean-Louis CRONIER, Chantal ANE, Actualité Sociale,Écho des Services : Philippe MARLATS Service Pédagogique : Baptiste FLORES Service Éducatif : Jean-Louis CRONIER Administration Générale + MSP : Philippe MARLATS Médias : Philippe MARLATS, Simone BEUCHEY, Parents : Philippe MARLATS Personnels : Philippe MARLATS, Pôle LSF : Chantal ANE . Des cahiers de liaisons sont à votre disposition en salle des professeurs, des éducateurs et à l’accueil 8 - Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005