TAMTAM 467

Transcription

TAMTAM 467
Éditorial
L’usager
N° 467
TAM
TAM
31 Janvier 2005
L’éditorial de la semaine dernière
posait la question du Conseil de la Vie Sociale en terme de risque ou d’opportunité.
Plus fondamentalement, la question peut se
poser, avec provocation pour l’usager, l’usager, risque ou opportunité. Personne ne niera
que l’usager est pour les professionnels que
nous sommes, notre raison d’exister, de
fonctionner. Mais une fois posé ce grand
principe (déclinable par « On est là pour les
jeunes ! ») valable pour tout professionnel
du service à la personne et, en plus, dans
notre cas, de tout fonctionnaire, qu’entendt-on par usager, et surtout par service à
l’usager dans notre établissement ? Les réponses sont positivement diverses, voire
parfois contradictoires, rarement formalisées.
Tout l’enjeu du Projet d’Etablissement, c’est non seulement de dire ce que l’on
fait, ce qu’on va faire demain et par là ce
qu’est un usager à l’Institut National de
Jeunes Sourds de Bordeaux GRADIGNAN,
pour la seconde moitié de cette décennie.
L’évolution législative et réglementaire nous
pousse à le faire et à formaliser nos pratiques et par cette formalisation à définir
l’usager. Mais nos pratiques, notre histoire,
nos savoir-faire, nos compétences qui n’appartiennent qu’à nous mais aussi l’attente
des jeunes et des familles participeront
naturellement de cette tentative de formalisation et de définition.
Définir et formaliser nécessite un travail de
réflexion, d’écriture et de validation institutionnelle de nombre de procédures. Pour
celles qui existent, une actualisation est
nécessaire. Nombreuses sont celles qui nécessite une validation par nos instances.
D’autres nous manquent et sont à mettre en
place.
La mise en place des outils, tout au long du
projet d’établissement, passe nécessairement par un travail sur les procédures mais
aussi sur les compétences. Nouvelles réglementation, nouveaux usages, nouveaux besoins appellent de nouvelles compétences
partagées par les collectifs professionnels.
Vous l’aurez compris, c’est tout le sens que
la Direction avec l’avis du CTP souhaite donner par la mise en place d’une démarche de
plan de formation.
En ce qui concerne le dossier de l’usager,
deux projets liés d’actualisation ou d’acquisition des compétences sont à l’œuvre ou vont
l’être prochainement :
•
Mise en place d’une formation-action
de groupe sur la thématique du dossier de l’usager ayant pour objectif
de déboucher sur la production de
recommandations et d’outils qui auront vocation à être généralisés à
l’ensemble des usagers et professionnels de l’établissement après validation des instances (CVS, CTP)
•
Mise en place d’une formation pluriannuelle pour tous les acteurs sociaux
éducatifs et éducatifs sur les écrits
professionnels
La réflexion sur les procédures et sur les
compétences interrogent nos pratiques et
notre rapport à l’usager. N’est-ce pas là tout
l’intérêt de notre travail?
Yannick AUPETIT, Directeur
Comité de rédaction
Directeur de publication :
Yannick AUPETIT
Chef de rédaction :
Philippe MARLATS
Rédacteurs :
Françoise VILLENEUVE
Chantal ANE
Baptiste FLORES
Jean-Louis CRONIER
Francis CAMBEROU
Edition :
Carine PECUNE
Cathy PEYRUC
Sommaire
A table ! ........................................................................ p.2
Égalité des droits : dernière ligne droite ................................. p.2-3
Dossier de l’usager : se former et agir ...................................... p.4
L’Œil du FBI .................................................................... p.5
Pub pour tous ................................................................... p.6
ÇA roule ! ....................................................................... p.7
Frimas ........................................................................... p.8
- Tam—Tam n° 467— 31 Janvier 2005
Élèves
Cafeteria APR
Si vous avez oublié de réserver vous pouvez toujours venir
le jour même, nous ferons le maximum pour vous accueillir.
Un petit rappel sur l’organisation de la
cafétéria:
La cafétéria est ouverte les vendredi
(sauf en cas d’absence du professeur ou
des élèves)
Depuis vendredi 14 janvier, nous proposons un nouveau
fonctionnement :
• de 9H45 à 10H30 pour les pause café
• de 12H00 à 14H00 pour le déjeuner
Pour réserver plusieurs façons possibles:
• Une liste est affichée en salle des professeurs, vous pouvez vous y inscrire
Vous envoyez un email à [email protected]
Il n’y a plus de menu unique, mais une offre variée d’entrées, plats chauds et desserts. Les prix sont affichés,
vous choisissez ce que vous voulez. Désormais, nous proposons aussi des bouteilles de vin (25cl).
L’offre des plats proposés changera environ toutes les 3
semaines.
Au mois de février, nous vous inviterons à déguster:
Crêpes, merveilles et cuisine asiatique pour le nouvel an
chinois.
Actualité sociale
HANDICAP
L’Assemblée nationale a solennellement adopté, le projet de la loi
handicap, le 18 janvier.
Lors d’un vote solennel, le 18 janvier,
l’Assemblée nationale a adopté en
seconde lecture le projet de la loi
pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté
des personnes handicapées. Considérablement amendé au cours des débats parlementaires, il améliore les
ressources des personnes handicapées et revoit certaines mesures
adoptées par les sénateurs en matière d’accessibilité, lesquelles
avaient suscité le tollé des associations, il reprend également, sans modification majeure, le schéma institutionnel sur la politique du handicap
ainsi que les dispositions visant à favoriser l’emploi des personnes handicapées.
Le projet de loi doit encore passer, le
25 janvier, devant une commission
mixte paritaire, composée à part
égale de sénateurs et de députés,
chargée d’élaborer un texte commun.
Lequel sera ensuite soumis aux deux
chambres pour votre définitif.
La compensation du handicap et les
ressources des personnes handicapées sont améliorées.
• Le champ de la prestation de
compensation qui remplacera l’allocation compensatrice pour tierce personne, est élargi avec la suppression
progressive des barrières d’âge. Elle
pourra être affectée à des charges
liées à un besoin d’aides humaines,
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d’aides techniques, à l’aménagement
du logement et du véhicule ou encore
à l’attribution et là l’entretien des
aides animalières. Par ailleurs, les
députés ont complété les modalités
d’attribution de la prestation. Ainsi,
au même titre que les revenus d’activité professionnelle de l’intéressé,
de son conjoint, de son concubin, de
la personne avec qui il est pacsé ou
de l’aidant familial vivant à son foyer,
les revenus d’activité de ses parents
seront exclus des ressources à prendre en compte, « même lorsque l’intéressé est domicilié chez eux »
• Pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
qui travaillent, il est prévu un meilleur
cumul de celle-ci avec un revenu d’activité en milieu ordinaire ou une aide
au poste en milieu protégé. Pour ceux
qui sont dans l’incapacité de travailler, une garantie de ressources est
mise en place. Regroupant une AAH à
taux plein et un complément spécifique, son montant sera égal à 80% du
SMIC net.
Pour ceux qui sont au chômage en
raison de leur handicap, un complément d’autonomie de 100€ par mois
sera versé pour alléger leurs frais de
logement. Enfin, les titulaires de
l’AAH en, établissement hospitalier,
médico-social ou pénitentiaire bénéficieront d’une augmentation du « reste
à vivre », avec une AAH disponible
d’au moins 30% contre 12% actuellement.
Les assurés handicapés du secteur
privé et du secteur public qui demandent une retraite anticipée pourront
bénéficier d’une majoration spécifique de leur pension afin d’obtenir une
retraite à taux plein.
En matière d’accessibilité des personnes handicapées au cadre bâti
et aux transports, les députés ont
revu certaines dispositions introduites par les sénateurs.
• Les dispositions architecturales,
les aménagements et équipements
intérieurs et extérieurs des locaux
d’habitation, des établissements recevant du public, des installations
ouvertes au public et des lieux de
travail devront être accessibles à
tous et notamment aux personnes
handicapées. Des dérogations motivées pourront être autorisées « en
cas d’impossibilité technique ou de
contraintes liées à la préservation du
patrimoine architectural, ou lorsqu’il
y a disproportion manifeste entre les
améliorations apportées et leurs
conséquences ».
Les propriétaires qui construisent ou
améliorent un logement pour leur propre usage ne sont pas soumis à cette
obligation d’accessibilité.
• Dans un délai de dix ans à compter de la publication de la loi, les établissements existants recevant du
public devront être accessibles à
toute personne handicapée. Toutefois, des dérogations exceptionnelles
pourront être accordées « après démonstration de l’impossibilité technique de procéder à la mise en accessibilité ou en raison de contraintes
liées à la conservation du patrimoine
architectural ou lorsqu’il y a disproportion entre les améliorations apportées et leurs conséquences ».
•
Les services de transport collectif y compris les réseaux souter-
rains de transport ferroviaires et de
transports guidés, devront également
être accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite dans
un même délai de dix ans. En cas
« d’impossibilité technique avérée de
mise en accessibilité de réseaux existants », des moyens de transports
adaptés aux besoins des personnes
handicapées ou à mobilité réduite
devront être mis en place, le coût de
ces transports de substitution ne
devra pas excéder celui du transport
public existant.
Le droit pour tout enfant ou adolescent quel que soit son handicap
d’être inscrit dans l’établissement
scolaire le plus proche de son domicile est confirmé. La priorité reste
donnée à l’intégration scolaire individuelle ordinaire dès lors que l’état de
santé de l’enfant le permet. En cas de
désaccord avec la nouvelle commission des droits et de l’autonomie sur
l’orientation scolaire de l’enfant, la
décision finale revient aux parents
« sauf incompatibilité avec le projet
personnalisé de scolarisation de l’enfant ». Très critiquée par les associations, cette disposition, introduite
par les sénateurs, a été modifiée par
les députés. L’amendement initial privait les parents de la décision finale
d’orientation « en cas d’incompatibili-
té de leur choix avec la sécurité physique ou psychique de l’enfant ou lorsque ce choix provoque des troubles
qui perturbent, de manière avérée, la
communauté des élèves ».
Par ailleurs, les députés ont exclu une
nouvelle fois une disposition qui avait
été rétablie par les sénateurs en seconde lecture. Lorsqu’une intégration
en milieu scolaire ordinaire à été décidée pour un enfant handicapé mais
que les conditions d’accès à l’établissement où il est inscrit la rendent
impossible, il était prévu de mettre à
la charge de la collectivité territoriale compétente pour la mise en accessibilité des locaux, les surcoûts
imputables à la scolarisation de l’enfant dans un établissement plus éloi-
gné.
Le schéma institutionnel sur la politique du handicap voté par le Sénat
en seconde lecture à également été
entériné par l’Assemblée nationale
(TSA N°991 du 22 octobre 2004 p
27). Pour rappel, il privilégie trois
échelons :
•
le département, chargé de mettre en place dès janvier 2006 la maison départementale des personnes
handicapées, guichet unique qui dispensera des informations sur l’ensemble des droits et prestations des
personnes handicapées ;
• la région, l’échelon de program-
seront complétés (droit à la formation professionnelle et à la validation
des acquis de l’expérience, aux
congés et à certaines prestations
parentales).
Enfin, parmi les dispositions diverses, on retiendra :
• La possibilité pour « une personne durablement empêchée du fait
de limitations fonctionnelles des
membres supérieurs en lien avec un
handicap physique, d’accomplir ellemême des gestes liés à des soins
prescrits par un médecin (...) de désigner, pour favoriser son autonomie,
un aidant naturel pour les réaliser » ;
• au niveau national, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
(CNSA), pilote de la politique en faveur de l’autonomie des personnes
âgées handicapées. Elle aura notamment pour mission d’animer dans le
cadre de conventions passées avec
l’Etat, la politique de compensation
des handicaps et de la perte d’autonomie.
• La tenue tous les trois ans d’une
conférence nationale du handicap,
organisée par le Gouvernement en
présence notamment des associations
représentatives des personnes handicapées, des organismes gestionnaires
d’établissements ou de services et
des représentants des départements,
afin de définir les orientations et les
moyens de la politique sur le handicap ;
En matière d’emploi les députés ont
confirmé le principe de nondiscrimination à l’embauche des personnes handicapées. Les employeurs
devront aménager les postes de travail et les locaux afin que seules les
compétences professionnelles constituent le critère d’appréciation des
salariés. Le durcissement des sanctions financières à l’encontre des
entreprises ne respectant pas l’obligation d’emploi des personnes handicapées se traduit par une amende
d’un montant égal au coût annuel de la
rémunération d’une personne au
SMIC. En outre, les établissements
publics seront soumis aux mêmes
obligations d’embauche de travailleurs handicapés avec la mise en place
de sanctions et la création d’un fonds
de cotisations spécifique. Par ailleurs,
les ateliers protégés seront transformés en entreprises adaptées et
les droits sociaux des travailleurs en
centre d’aide par le travail (CAT)
Source : TSA n° 1004 25 janvier 2004
mation financière ;
• La modification du mode de désignation des membres représentants
les personnes handicapées « dans
toutes les instances nationales ou
territoriales qui émettent un avis ou
adoptent des décisions sur la politique de handicap ». Les sénateurs
avaient établi une stricte parité entre les associations gestionnaires des
établissements et services sociaux et
médico-sociaux accueillant des personnes handicapées et les associations non gestionnaires. Cette distinction n’a pas été reprise par les
députés qui ont souhaité que ces représentants soient nommés « sur propositions de leurs associations représentatives quelle que soit la nature de
celles-ci ou, le cas échéant, sur désignation par le conseil départemental
consultatif des personnes handicapées ». Les critères de représentativité de ces associations seront fixés
par décret.
Échos des services
Stagiaires
•
Le service de l’économat accueil pendant 4 semaines, mademoiselle Stéphanie ROUX - (Établissement St Vincent de Paul - Bac
Pro section comptabilité )
Permanences
Semaine du 31 janvier au 4 février 2005 : Philippe MARLATS - Week-end du 5 et 6 février 2005 : Philippe MARLATS
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Agents en Formation
Semaine du 31 janvier au 06 février 2005
•
Mlle CAILLETEAU Sophie et M. RIBLER François
- du 31/01 au 02/02/05
- "Accès de l'enfant sourd au langage oral et écrit" CNFEDS à CHAMBERY
•
Mme AZE Catherine et Mme REBIERE Hélène les 03 et 04 février 05
"harmonisation des pratiques du tutorat" CNFEDS. IJS
de Bourg la Reine-92.
•
M. BEUCHEY Jean - les 04 et 05 février 05
Ateliers d'initiation - 2ème année . GEPALM - PARIS
•
M. GEOFFROY Mathieu - les 02 et 03/02/05
Salon Préventica 2005 - Bordeaux- CRAMA
•
Mme DEGAS Martine- Mme LASSUS Marie Valérie- M. CRONIER Jean-Louis- les 02 et 03 février 05formation aux logiciels d'orientation professionnelle PASSAVENIR et INFORIZON- Formation à l'INJSSalle informatique du lycée professionnel
•
M. PATISSIER Christian et M. PEYRAZAT Sylvain
- le 02 février 2005
Conférence régionale "viande et restauration"- à Bordeaux.
Dossier personnel en établis- nombreux sont ceux qui pensent que (cf.encart).
des amélioration sont à apporter. Des
Ses objectifs sont de permettre aux
sement : se former et agir.
éléments annexes continuent de susciRespect, intimité, informations … Les personnes accueillies
dans les établissements sociaux et
médico-sociaux ont des droits…
La loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médicosociale, les a réaffirmés et a créé des
outils destinés à mieux les faire respecter. Chaque usager a ainsi droit au
respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité,
de sa sécurité, au libre choix entre les
prestations offertes sous réserve des
pouvoirs reconnus à l’autorité judiciaire, à une prise en charge et un
accompagnement de qualité, à la confidentialité des informations le concernant, à l’accès à ces informations sauf
dispositions législatives contraire, à
une information sur ses droits fondamentaux et sur les voies de recours à
sa disposition, à une participation directe ou avec l’aide de son représentant légal à la conception du projet
d’accueil qui le concerne.
Le dossier personnel et le
projet individualisé font partie de ces
outils et sont opposables en droit et
donc susceptibles de recours.
On retrouvera le thème de l’accessibilité et de la participation au dossier
individuel dans d’autres outils garantissant le droit des usagers : la question de sa mise en place et de sa composition peut être abordée par le
Conseil de la Vie Sociale; le contrat de
séjour en fait partie; le règlement de
fonctionnement prévoit les modalités
d’accès au dossier; le projet d’établissement l’aborde …
Par ailleurs, malgré un travail? ces dernières années, sur l’élaboration du dossier individuel, force est
de constater aujourd’hui que celui-ci
ne donne pas entière satisfaction et
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ter des questions; à titre d’exemple,
la réunion de synthèse ...
Enfin, la circulation de l’information
contenue dans le dossier du jeune accueilli pose également des questions :
cette information est-elle suffisamment et bien communiquée aux jeunes
et à leurs parents mais aussi entre
professionnels ? Quelles sont les limites du secret professionnel et de l’information partagée ? Qui a droit de
savoir quoi ?
L’évolution réglementaire comme la
volonté de faire évoluer les pratiques actuelles déterminent la nécessité de mise en place d’un plan d’action sur le dossier individuel.
Ce plan se fonde sur 2 axes :
une formation-action collective en
intra sur le droit à l’information de
l’usager, - le dossier personnel en
établissement -, dispensée par l’APAJH d’une part, et la mise en place
d’une base de données des élèves,
PROGDIS (voir TAMTAM précédents), consultables selon des droits
d’accès d’autre part.
La formation-action regroupe un
échantillon représentatif de fonctions
professionnelles aynat un rapport
étroit au sujet de la formation-action
participants de :
• S’informer sur les dispositions
législatives et réglementaires
concernant le contenu, l’accès et
l’archivage des dossier contenant
des informations liées aux usagers.
• D’acquérir des éléments méthodologiques concernant la pratique de
la gestion des dossiers personnels.
Le contenu et les méthodes de la formation sont :
• 1ère session : Une information sur
le contexte juridique, le contexte
institutionnel (projet d’établissement et livret d’accueil), le contenu du dossier, les comportements
professionnels adaptés (secret
médical et secret professionnel :
quelles obligations pour qui ?; la
discrétion, la confidentialité et le
secret partagé; l’éthique des
écrits professionnels), l’accès aux
informations (pour les professionnels : de l’établissement : qui alimente, qui utilise, sous quelle
forme ? Entre établissements : la
transmission du dossier; pour les
usagers : les modalités de consultation).
• Intersessions : Le diagnostic des
Le groupe de la formation-action sur le droit à l’information de l’usager, - le dossier
personnel en établissement -, est composé comme suit :
Représentation de la Direction : P.MARLATS
Représentation du service de la Vie Scolaire : J.BALLAGUER
Représentation des services MSP : C.GUERIN, B.CHAUDRUC, M.C.LEROCH, Y.GAROND,
M.DEVAUX; B.GOURDON (en alternance pour les psychologues)
Représentation du service pédagogique : G.ROHEL, M. DELANGHE-RIO
Représentation du service éducatif : V.BARRE, M.J. GUERIN
Les dates de la formation-action sont : les 14-15 février - les 31 mars et 01 avril 2005
pratiques En intersession, les participants procèderont à l’analyse
des pratiques en matière de gestion des dossiers de leur établissement respectif et plus largement
de la gestion des dossiers de leur
établissement et plus largement de
la gestion des données.
• 2ème session : Les objectifs d’a- L’objectif fixé par la Direction aux
mélioration et plans d’actions. Les
participants échangeront sur les
résultats et leur auto-diagnostic
et construirons avec l’aide de l’intervenant un plan d’actions visant à
améliorer ou à renforcer la cohérence de leur pratique actuelle
bénéficiaires de la formation est de
produire des recommandations et des
outils qui auront vocation à être généralisés à l’ensemble des usagers et
professionnels de l’établissement.
Médias
Écoutez voir
Samedi 29 janvier. 09h10. France 5. L'Oeil et la Main. Écoutez-moi, je suis sourd. Face à un sourd qui parle (un
"oraliste" ou un devenu sourd) les entendants ont tendance à oublier que cette personne est vraiment sourde. Du coup,
les incompréhensions s’accumulent et, pour cette dernière, le réflexe d’un repli sur soi n’est jamais très loin. A travers
le portrait de quatre personnes sourdes oralistes ou devenues sourdes, cet épisode permet d’appréhender les techniques qu’elles doivent élaborer pour amener les membres de leur entourage familial, amical et professionnel à s’adapter à
leur surdité. Pour chacune d’entre elles, il s’agit véritablement d’une lutte de tous les instants, qui devient peu à peu une
seconde nature.
Rediffusion le jeudi 3 février à 10h35.
Samedi 29 janvier. 12h15. M6. Sue Thomas, l’oeil du F.B.I. Série. Les
convoyeurs. Un fourgon blindé transportant plus de deux millions de dollars s’est
évanoui dans la nature ainsi que les deux chauffeurs. Jack n’exclut pas la possibilité
que l’argent ait été détourné par les convoyeurs. Tout en participant à l’enquête,
Sue, entraînée par Lucy, fréquente un club de malentendants. Elle y retrouve Jennifer, une amie d’université. Plus à l’aise avec le langage des signes, elle se sent alors
dans son élément. Ne pouvant en "dire" autant, Lucy prend conscience du mérite de
Sue à vivre au quotidien parmi ceux qui entendent parfaitement.
A propos de la série.
L'agent du FBI Sue Thomas est une jeune femme impliquée dans son travail et très observatrice. Et le fait
d'être sourde est plus un avantage qu'un inconvénient…
Officiant depuis octobre 2002 aux Etats-Unis sur la chaîne câblée PAX, Sue Thomas, l'oeil du FBI est une série
hybride entre le drame et le policier. En espérant que M6 ait la brillante idée de diffuser la série avec des
sous-titres pour sourds et malentendants...
Après l'héroïne de Missing aux rêves extralucides, M6 accueille dès aujourd'hui sur son
antenne une nouvelle agent du FBI dotée de facultés hors du commun : Sue Thomas, une
jeune femme capable de lire sur les lèvres.
Mais contrairement à Jess dans Missing qui a acquis son don sur le tard après avoir été
frappée par la foudre, Sue a appris à développer ses capacités quasiment depuis sa naissance puisqu'elle a perdu l'ouïe à l'âge de 18 mois.
Sue Thomas, l'oeil du FBI n'est donc pas une série policière de plus basée sur le paranormal, mais au contraire l'histoire très rationnelle d'une jeune femme qui a réussi à
faire de son handicap un avantage dans son travail.
Sourde depuis son plus jeune âge, Sue Thomas n'avait qu'un rêve : entrer au FBI. Après de brillantes études, là voila
finalement engagée... mais vite reléguée à des tâches administratives à l'archivage des empreintes en raison de sa surdité. C'est sans compter sur l'agent Jack Hudson, qui découvrant la faculté unique de Sue à lire sur les lèvres, finit par
l'engager dans son unité d'élite chargée de la surveillance. Assistée par le fidèle Levi, un chien qui lui "sert d'oreille",
Sue se retrouve donc bien vite au coeur de l'action et des enquêtes les plus périlleuses du FBI.
Inspirée d'une histoire vraie (l'agent Sue Thomas existe vraiment), cette série se situe donc entre le drame et le
policer. Diffusée depuis octobre 2002 aux Etats-Unis sur la chaîne câblée PAX, Sue Thomas, l'oeil du FBI sera programmée en France sur M6 tous les dimanches à 12h15. A noter que le personnage de Sue est interprétée par
Deanne Bray, une actrice souffrant également de surdité.
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467— 31 Janvier 2005
Du côté des livres et des revues
en dédicace au salon du livre jeunesse d'Arcachon le 4 et 5 février
Mais qui êtes-vous Bénédicte GOURDON ?
Bénédicte Gourdon a toujours aimé les histoires : les entendre, les voir, les raconter. Son activité de
psychologue auprès des jeunes enfants et personnes sourdes la conduit naturellement à créer la collection Signes. Fruit de rencontres et d’émotions partagées, ses livres abordent des thèmes variés qui parlent de la vie
avec tendresse et générosité.
Elle vit actuellement à Bordeaux, aux Chartrons, tout près des rives de Garonne, un quartier où se mélangent cultures,
traditions et influences.
Animations : Participe à des rencontres-discussions Participe à des conférences, tables rondes, débats, colloques, salons du livre Dédicaces
Public :
Scolaire : maternelle, primaire, collège, lycée, université Bibliothèque Librairie Adulte Centres de formation
Expositions :
Exposition Signes crée pour l’Escale du livre en avril 2003, à Bordeaux.
Contact : Les originaux : 01.45.35.20.19, [email protected]
Bibliographie
Signes de, coauteur Roger Rodriguez, Thierry Magnier, Signes de Noël, ill. Lili Scratchy, à paraître en décembre 2004,
Signes d’indiens, ill. Alexios Tjoyas, 2003, Signes de maisons, ill. Martin Jarrie, 2003, Signes d’émotions, ill. Régis Lejonc, 2001, Signes de gourmandise, ill. Claire Franek, 2001, Signes d’animaux, ill. Claude Cachin, 2001, Signes de voyage,
ill. Olivier Balez, 2001, Petite Louve, ill.Éric et Marc Moreno, Delcourt Jeunesse, t 1, 2004
À paraître :
Dialogue de sourds, collectif, co-édition BD Boom et Delcourt, novembre 2005
Et vous l’avez trouvez comment le dernier Bénédicte Gourdon ?
Passionnée de lecture (BD et romans), et plus particulièrement attirée par les indiens
d'Amérique du Nord, elle commence à écrire Petite Louve, d'abord sous forme de nouvelle. C'est Corbeyran qui l'encourage à adapter cette nouvelle en BD, et lui présente
Eric et Marc Moreno (Le Régulateur). Le trio réalise alors un album rempli de sensibilité,
et d'émotions. Benédicte Gourdon travaille actuellement sur un autre projet, en collaboration avec l'association BD Boum et Corbeyran. Ce projet, dans la lignée des Paroles de
taules, traitera de l'univers des Sourds et se présentera sous forme de récits courts
d'après des témoignages recueillies auprès de personnes sourdes.
Évènements
Céline Trouillet, vidéaste.
Alsacienne, plasticienne et chercheuse d'art, elle travaille sur la voix dans des courtes vidéos dans lesquelles elle place
parfois le spectateur face à la surdité. Découverte d'une oeuvre...
Sur ://www.yanous.com/tribus/sourds/sourds050121.html
6 - Tam—Tam n°
467— 31 Janvier 2005
Personnels
Petites annonces
STAGES DE ROLLER à l’INJS de Gradignan
Niveau débutant Adultes : Dimanche 6 Février
(en salle , Gradignan)
Formule intensive
10 H—16 H 30
pour vrais / faux débutants
il s'agit de stages adultes intensifs (10/12 pers. max) : 5h de stage (tout compris), étalées sur une journée
(souvent le dimanche)
Stage enfants :
22 au 25 Février
Tous niveaux, dés 6 ans
apprentissage par le jeu ; découverte de disciplines : saut, slalom ...
Prix, 45 € à la journée
vous avez la possibilité de louer des rollers pour le stage (6 €)
Kristell ARZUR - 96, rue Montgolfier -33 000 BORDEAUX
Tèl : 06 20 14 73 11 / Fax : 05 56 01 00 52 : Email : [email protected]
Bon à savoir: réduction d’impôt pour les crédits à la consommation
Emprunter pour s’acheter une voiture, une machine à laver ou une cuisine équipée etc.... permet désormais d’alléger vos impôts sur le revenu. La loi pour le soutien à la
consommation et à l’investissement, votée l’été dernier, a,
en effet, mis en place une réduction d’impôt pour les particuliers qui souscrivent un crédit à la consommation entre
le 1er mai 2004 et le 31 mai 2005.
L’économie d’impôt :
Cette réduction est égale à 25% des intérêts payés en
2004 et en 2005 pour de tels crédits.
A noter :
par « intérêts », l’administration fiscale entend tous les
éléments constitutifs du TEG (taux effectif global), qui
est obligatoirement calculé par la banque et transmis à
l’emprunteur. Or, ce TEG inclut, outre les intérêts euxmêmes, les frais et commissions annexes, comme les frais
de dossier. Toutes ces dépenses bénéficient donc, elles
aussi. de la réduction d’impôt. Mais il y a une limite : les
intérêts et frais annexes ouvrant droit à l’avantage fiscal
ne sont retenus que dans la limite de 600 € par an. L’économie d’impôt sera donc au maximum de 150€ pour 2004
et de 150€ pour 2005.
Les conditions :
• avoir eu l’accord du crédit entre le 1er mai 2004 et
31 mai 2005-01-27
crédits de plus de trois mois et d’un montant inférieur à
21500€
Les justificatifs :
• la banque fournira pour 2004 et 2005 une attestation détaillant les intérêts versés pour les crédits, il faudra garder ce document pour prouver, le cas échéant, à
l’administration fiscale la véracité des informations que
vous ferez figurer sur votre déclaration de revenus.
Vous référez : Loi N° 2004/804 du 09 Août 2004, JO du 11
Août (et rectificatif le 12 Août) et décret du 21 septembre
2004, JO du 24 septembre 2004.
Dernière minute
Résultats des élections CTP : Inscrits : 117 Suffrages exprimés : 84. UNSA : 3 sièges; FO : 1 siège
Calendrier
Conseils de classe : Mars
Élections CTP : 26 janvier
Élections Conseil de la Vie Sociale : 16 février
Concertation-coordination formation professionnelle : 30
mars
Assemblée Générale du Personnel : 11 mars
Conseil d’Administration :
Réunion des professeurs principaux : 9 février
Rencontres DE des INJ : 26 et 27 février
Concertation pédagogique : 18 février, 24 mars
Rencontres des directions des INJ : Mars (date à préciser)
Rencontre parents SSEFIS/INJS : 11 février
Rencontre MONJOUS/INJS : 16 mars
7 - Tam—Tam n°
467— 31 Janvier 2005
Fête de l’internet : Mars (date à préciser)
Pour vos articles et remarques :
Élèves : Baptiste FLORES, Jean-Louis CRONIER, Chantal ANE, Actualité Sociale,Écho des Services : Philippe MARLATS Service Pédagogique : Baptiste FLORES Service Éducatif : Jean-Louis CRONIER Administration Générale + MSP : Philippe MARLATS Médias : Philippe MARLATS, Simone BEUCHEY, Parents : Philippe MARLATS Personnels : Philippe MARLATS, Pôle LSF : Chantal ANE .
Des cahiers de liaisons sont à votre disposition en salle des professeurs, des éducateurs et à l’accueil
8 - Tam—Tam n°
467— 31 Janvier 2005

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