Hôtel de ville de Saint-GillesPlace Maurice Van Meenen 39

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Hôtel de ville de Saint-GillesPlace Maurice Van Meenen 39
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Tour de l'hôtel de ville (photo s.d.).
SAINT-GILLES
Hôtel de ville de Saint-Gilles
Place Maurice Van Meenen
39
Région de Bruxelles-Capitale
INVENTAIRE DU PATRIMOINE
ARCHITECTURAL
DescriptionHôtel de ville monumental, en style néo-Renaissance
française, conçu en 1896 par l'arch. Albert Dumont en collaboration
avec l'arch. Auguste Hebbelynck.
Historique. À la fin du XIXe s., l'anc. maison communale située au
cœur de l'anc. village de Saint-Gilles (voir Parvis Saint-Gilles n° 1,
act. Justice de paix et commissariat de police) était devenue exiguë.
Le 28.05.1896, le Conseil communal décida donc d'édifier un hôtel
de ville au cœur du nouveau quartier Sud. Un concours
d'architecture fut alors organisé. Parmi les vingt projets présentés,
celui de l'arch. Albert Dumont, nommé Consilio manuque, fut retenu.
Le Conseil communal approuva les plans le 17.03.1898 et confia les
travaux le 01.11.1899 à l'entrepreneur Monnoyer. Dès l'ouverture du
chantier, des problèmes de stabilité apparurent. L'hôtel de ville
devait en effet être érigé à l'emplacement d'une ancienne carrière de
sable. Pour remédier à ces difficultés, l'aile gauche et la tour furent
édifiés sur un radier de béton. La 1re pierre fut posée le 02.09.1900.
Le bâtiment fut inauguré solennellement le 24.07.1904.
ALBERT DUMONT - 1896-1904
AUGUSTE HEBBELYNCK - 1896-1904
NÉO-RENAISSANCE
HÔTEL DE VILLE/MAISON
COMMUNALE
MONUMENTS & SITES
Sur l'initiative de l'échevin Louis Morichar, une commission fut
constituée, chargée de diriger l'embellissement des façades de
figures allégoriques de la vie communale, sous la forme de statues
et de bas-reliefs. Le sculpteur Julien Dillens et l'arch. Dumont
dirigèrent les travaux de sculpture et coordonnèrent également
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l'aménagement du luxueux intérieur.
L'hôtel de ville est classé comme monument depuis le 08.08.1988.
L'extérieur a fait l'objet d'une récente restauration, de 1990 à 2002,
par les arch. Paul Willems et G. Bedoret.
Le plan de l'hôtel de ville est symétrique. Il est édifié sur un terrain
en pente. L'axe de symétrie du bâtiment coïncide exactement avec
celui du vaste plan en éventail des rues du quartier Sud. Le bâtiment
présente un plan en fer à cheval ceignant une cour ouvrant sur la pl.
Van Meenen. L'aile principale s'étire en un long rectangle,
parallèlement à la r. de Savoie. Elle est marquée, dans l'axe, par un
vaste pavillon (A) de plan rect., formant avant-corps sur ses deux
façades. Chacune des extrémités de l'aile principale est marquée par
un groupe de deux pavillons demi-hors-œuvre, l'un s'avançant vers
la r. de Savoie (C), l'autre vers les rues latérales (D) Arthur Diderich
et de Lombardie. Vers la cour partent deux ailes courbes (H),
terminées vers la pl. Van Meenen par un avant-corps rect. (J) Le tout
est dominé par une haute tour (E), seule disymétrie de l'ensemble,
se dressant à l'angle formé par l'aile principale et l'aile courbe de g.
Les matériaux mis en œuvre dans l'hôtel de ville diffèrent pour le
gros-œuvre et les parements. Le gros-œuvre combine des matériaux
traditionnels comme la brique de localité et la pierre de taille à des
matériaux modernes comme les poutres métalliques et le béton
armé. Les façades se parent de pierre d'Euville, de Savonnières, de
granit rose des Vosges et de briques de Boom. Vers la cour, les
façades sont entièrement en pierre : r.d.ch. en Savonnières, scandé
de bandeaux de granit rose des Vosges, à bossages dans certaines
parties, rayonnant au-dessus des arcs des baies ; étages en pierre
de Savonnières. Ces façades sont ornées de nombreuses statues
en marbre de Carrarre ou pierre d'Euville. Les façades latérales et
arrière, moins ornementées, font un large usage de la brique de
Boom. Elles sont rehaussées de bandeaux de pierre blanche et,
comme pour les façades vers la cour, de granit rose au r.d.ch. Les
toitures sont couvertes d'ardoises. Les châssis de fenêtre sont en
bois et à croisillons vers la place, métalliques vers la r. de Savoie.
L'ordonnance générale des élévations est particulièrement
homogène. Les façades vers la cour sont traitées avec faste, tout
particulièrement celle du pavillon central (A) et celles des
avant-corps (J), ainsi que le couronnement de la tour (E), véritables
morceaux de bravoure. Les façades comptent deux niveaux. Le
pavillon central (A), plus haut, en compte un 3e. Le soubassement
est de hauteur croissante vers la place, rachetant ainsi la
dénivellation du terrain. Les baies sont pour la plupart rect., certaines
à meneau au r.d.ch. Celles de l'étage sont majoritairement divisées
d'une croisée à meneau et séparées par des pilastres ou des
colonnes engagées d'ordre ionique. Les façades sont surmontées
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d'un entablement ininterrompu à frise nue, surligné d'un muret
d'attique. Hautes toitures à croupe. La toiture des pavillons (A, C et
D) est munie d'une terrasse faîtière ceinte d'un grillage en
ferronnerie. Combles éclairés d'imposantes lucarnes en pierre
d'Euville, percées d'une fenêtre rect., la plupart flanquées de piliers
corinthiens et sommées d'un fronton courbe amorti d'un vase. Plus
haut dans la toiture, petites lucarnes de bois à toit en pavillon et
souches de cheminée à angles de pierre. Les angles du faîte des
toits sont marqués par des épis en zinc. La façade arrière reprend
les thèmes de la façade principale, en les simplifiant : des lucarnes
de pierre et des colonnes plus rares, des encadrements de baie
moins sophistiqués. Elle présente en outre de petites lucarnes en
bois sous fronton courbe.
L'élévation de l'aile principale donnant sur la cour présente deux
façades de chacune cinq travées (B) de part et d'autre du pavillon
central (A), qui en compte également cinq. Ce dernier est devancé,
vers la cour, d'un monumental escalier d'honneur en avant-corps,
occupant tout son r.d.ch. Il se compose d'une large volée axiale
suivie perpendiculairement d'une double volée, assise sur un
portique percé d'une entrée cochère à arc en anse de panier. Aux
étages du pavillon central, les trois travées axiales sont en ressaut.
Elles se caractérisent par une superposition d'ordres : l'ionique au
1er étage, le corinthien au 2e. Au 1er, travées latérales percées
chacune d'une porte sous entablement et médaillon ovale sculpté.
Dans l'axe de la toiture, imposante lucarne-pignon de forme
pyramidée, richement ornée de vases, percée d'une fenêtre sous
tympan sculpté, surmonté de la mention « hôtel de ville » et, plus
haut, des armes de la commune. Au sommet de la lucarne, juché sur
un petit fronton courbe, aigle en bronze doré, par Alfred-Égide Crick.
Les façades arrière de l'aile principale sont marquées dans l'axe,
à front de la r. de Savoie, par la saillie du pavillon central (A). Celui-ci
reprend avec moins de faste la composition qu'il présente côté cour,
avec quelques singularités : les trois travées centrales sont traitées
en renfoncement ; leur r.d.ch. percé de fenêtres à deux meneaux,
les latérales trapézoïdales ; l'étage présente des fenêtres à arc en
plein cintre à double croisée sous clef tripartite ; la lucarne axiale en
pierre est moins ornée. Les travées latérales, en ressaut, sont
couronnées par un fronton courbe.
De part et d'autre du pavillon central, s'étendent, sur cinq travées,
deux volumes de deux niveaux (B), moins élevés que le reste du
bâtiment. Leur couverture est aménagée en terrasse ceinte d'une
balustrade. Une tourelle de deux niveaux émerge de ces volumes,
adossée au flanc du pavillon central. Cette tourelle est coiffée d'une
rotonde à piliers corinthiens sous dôme. La travée qu'elle domine se
cintre de plan.
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À chaque angle de l'aile principale, s'avancent les deux pavillons
demi-hors-œuvre ; l'un vers la r. de Savoie (C), l'autre vers les r.
latérales (D), Arthur Diderich et de Lombardie. Leur façade principale
présente une composition à trois travées, celle dans l'axe en ressaut
sommée d'une lucarne. Le pavillon s'avançant vers les rues latérales
(D) se distingue par son étage rythmé de pilastres ioniques et muni
de deux niches ornées d'une statue. Ce pavillon présente, en outre,
deux façades en retour : l'une vers l'aile courbe, de deux travées
inégales, la travée principale sous lucarne de pierre et l'autre vers la
r. de Savoie, une façade à trois travées étroites, percées à l'étage de
baies à arc en plein cintre.
Les ailes courbes (H), se raccordent à angle droit avec l'aile
principale. Dans cet angle, au r.d.ch. côté cour, portique d'entrée (F)
à arc en plein cintre, disposé de biais. Vers la cour, les ailes courbes
comptent sept travées. Côté place, elles sont longées de voies
d'accès descendant vers une entrée carrossable menant au
sous-sol. De ce côté, la façade alterne des travées en avancée –
entièrement en pierre et flanquées de pilastres ioniques à l'étage – et
des travées en renfoncement – en briques de Boom, marquées par
des bandeaux de granit au r.d.ch. et par des harpes de pierre de
Savonnières à l'étage. L'articulation des ailes courbes avec le
volume en avant-corps vers la place est marquée vers la cour par
une fine tourelle engagée (I). À l'étage de cette tourelle, bas-relief
allégorique : à g., la Fécondité par Jean-Marie Hérain ; à dr., la
Richesse par édouard Roskam. La tourelle est coiffée d'une haute
rotonde sous entablement et dôme à lanterneau.
Les avant-corps (J) comptent deux façades de trois travées, l'une
vers la cour et l'autre vers la place et, latéralement, un pan de mur
aveugle. Les deux façades sont scandées de colonnes engagées à
l'étage. Vers la cour, fenêtres de l'étage moins vastes, sous
médaillon circulaire. Vers la place, dans l'axe, soubassement percé
d'une porte sous entablement et fronton courbe. À l'étage, une haute
fenêtre à croisée flanquée de niches abritant des statues, sous
tables rect. portant les inscriptions « ANNO » et « 1904 ». Chacune
de ces façades est coiffée d'une vaste lucarne pyramidée,
couronnée par un édicule rect. sous fronton, celles vers la place
amorties d'une statue d'oiseau en bronze doré : à g., un coq par
Joseph Baudrenghien, à dr., un hibou par Égide Rombaux.
La tour (E) émerge de l'aile courbe, là où elle se raccorde avec l'aile
principale. Elle se marque dans la façade vers la r. de Lombardie par
une travée de pierre en ressaut. Cette dernière présente une porte à
arc en plein cintre à encadrement harpé à bossages vermiculés. La
tour, en briques, s'élève sur trois niveaux séparés par des cordons et
rythmés de pilastres. Ses angles sont ponctués de pierre blanche.
Sa façade vers la r. de Lombardie est marquée, au 1er niveau, par
une petite logette rect. en pierre sous toiture à versants bombés.
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Une haute corniche suivie d'une balustrade d'attique surligne le dern.
niveau. Le couronnement se compose d'un dôme sur tambour
octogonal, avec lanternon et girouette à son faîte. Ce dôme est
soutenu aux angles par des arcs-boutants surmontés d'anges en
bronze doré, par Léon Vogelaar, entre lesquels prennent place des
horloges sous corniche cintrée.
Une tourelle à dôme (G), dans l'aile dr., constitue un pendant de
faible ampleur à la tour. Elle est pareillement marquée dans la
façade de l'aile courbe, vers la r. Arthur Diderich, par une travée de
pierre en ressaut. Tourelle de deux niveaux, le 1er de plan carré, à
angles tronqués faisant transition avec le 2e, de plan octogonal,
percé de fenêtres rect. entre des pilastres, sous dôme à côtes.
La statuaire agrémentant les façades est particulièrement
abondante.
Pavillon central (A) vers la cour : le départ de l'escalier d'honneur est
flanqué par deux groupes sculptés en bronze, soutenant anc. des
lanternes, réalisés par Auguste Puttemans ; au 1er étage, statues
allégoriques en marbre de Carrare : le Travail et le Droit par Julien
Dillens, l'Instruction et la Justice par Jacques de Lalaing ; sur le mur
d'attique, statues en pierre d'Euville : la Solidarité par Victor
Rousseau, la Salubrité publique par Pierre-Jean Braecke, la Sécurité
publique par Jean-Baptiste De Keyzer, les Finances par Désiré
Weygers, l'Assistance publique par Léandre Grandmoulin et la
Mutualité par Alphonse de Tombay.
Au centre de la cour : la Déesse du Bocq, statue de bronze de Jef
Lambeaux.
Les deux avant-corps (J), vers la pl. Van Meenen : à g., statues
allégoriques nichées, en pierre d'Euville : l'Art par Isidore-Liévin De
Rudder et la Science par Charles Samuel ; à dr., l'Industrie par Henri
Boncquet et le Commerce par Arsène Matton. Sur le mur d'attique,
statues en pierre d'Euville : à g., le Gaz par Fernand Schirren, l'Eau
par Godefroid De Vreese ; à dr., le Tramway par Jacques Marin, la
Maternité et la Protection de l'Enfance par Eugène Canneel,
l'Électricité par Paul Dubois. Sur le soubassement : plaques
commémoratives de la guerre, en bronze, à g., plaque sculptée en
l'honneur du bourgmestre M. Van Meenen par Paul Stoffyn.
Ailes courbes (H), façades extérieures : au-dessus de l'entrée
carrossable menant au sous-sol : à g., pompier en bronze par Victor
De Haan ; à dr., ouvrier en bronze par Paul Stoffyn.
Pavillons d'angle de l'aile principale (D), statues nichées en pierre de
Chauvigny-Trésor, façades vers la r. de Lombardie : les Lettres et
les Sciences par Alphonse de Tombay ; vers la r. Diderich : la
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Peinture et la Sculpture par Paul Dubois.
L'intérieur. Pavillon central (A) : au r.d.ch., côté cour, on accède au
hall des voitures par des portes en fer forgé. Ce hall est orné de
statues nichées en pierre blanche par Isidore-Liévin De Rudder. Ce
hall communique avec le grand hall d'honneur avec, à g. et à dr., un
panneau commémoratif de l'inauguration du bâtiment. Double
escalier monumental, flanqué par des groupes sculptés en marbre
par Isidore-Liévin De Rudder, la Force et la Prudence ; sur le 1er
palier, statue en marbre de carrare, la Volupté, par Jef Lambeaux.
Plafond enduit et peint avec représentations centrales symbolisant le
Vrai, le Bien et le Beau, par le père et le fils Cluysenaer. Panneaux
latéraux du plafond, le Commerce et l'Industrie par Jacques de
Lalaing. Dans la gorge du plafond, les Quatre Saisons. Sur les murs
latéraux, la Force et la Sérénité, peintures allégoriques par Albert
Ciamberlani. Vitraux représentant les armes du Brabant et de
Saint-Gilles. Au 1er étage, bustes d'anc. bourgmestres de
Saint-Gilles par Charles Samuel, Gustave De Vreese, Eugène
Canneel.
Derrière les entrées (F) situées dans l'angle formé par l'aile
principale et les ailes courbes, colonne en granit et plafond voûté.
Dans l'aile dr. (B) est située une cage d'escalier menant au 1er
étage. On y observe trois plaques commémoratives, l'une dédiée à
l'arch. Albert Dumont, par Paul Wissaert, les deux autres aux
victimes des deux Guerres mondiales, ainsi qu'un groupe sculpté en
plâtre par Lucien Cousin. En outre, cette cage d'escalier est ornée
de peintures de Antoine Wiertz, Alfred Cluysenaar et Léopold
Speeckaert.
Au 1er étage, dans l'axe (A), salle de l'Europe, anc. salle des Pas
Perdus, flanquée, à g., par la salle des Mariages et, à dr., la salle du
Conseil. Salle sous voûte en berceau peinte par Omer Dierickx. Au
centre, allégorie de la Liberté descendant sur le monde aux
acclamations de l'Humanité. Au-dessus de l'entrée de la salle du
Conseil : Minerve et, dans le tympan, le Conseil des Sages ;
au-dessus de l'entrée de la salle des Mariages : Vénus envoyant
l'amour sur la Terre ; dans le tympan : Mariage.
Salle des Mariages : salle néoclassique avec mobilier en acajou de
Cuba ; plafond peint par Fernand Khnopff : le Jour et la Nuit portant
le cercle du Zodiaque, les Quatre Éléments, la Grâce de la femme
attire le bonheur, la Force de l'homme éloigne le malheur. Aux murs,
tapisseries de soie conçues par le couple Isidore-Liévin De Rudder,
faisant référence au mariage.
Salle du Conseil : lambris en chêne et mobilier d'esthétique
Renaissance française ; plafond à caissons enduits et peints ;
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fresques historiées sur la genèse et l'édification de Saint-Gilles par
Eugène Broerman ; vitraux intégrant les écussons des différentes
communes de l'agglomération bruxelloise.
Galeries attenantes (B) aux salles des Mariages et du Conseil : sol
en mosaïque ; huiles sur toile signées émile Fabry, 1922 : le
Printemps, l'Été, l'Automne et l'Hiver. Côté r. de Savoie, salle Cérès
avec imposante cheminée en marbre sarancolin, vert Campan et des
Pyrénées par Acker, Égide Rombaux et Evrard. Statue de Cérès par
Égide Rombaux. Bas-reliefs en bronze doré par Égide Rombaux et
Georges Houtstont.
Salle des Sections : meubles en lambris en satiné rubané. Salle du
Collège : lambris en satiné rubané et bois de tamarinde. Cabinet du
bourgmestre : meubles et lambris en amarante.
Archives
AGSG/TP (Fonds non classé).
Collection cartes postales Dexia Banque.
Cercle d'histoire et de documentation de Saint-Gilles.
Ouvrages
Art et architecture publics, Mardaga, Sprimont, 1999, pp. 40-47.
BERNIER, F., Monographie de Saint-Gilles-lez-Bruxelles, P. Weissenbruch, Bruxelles, 1904, pp.
73-90.
DE KEYSER, G., Les dossiers de l'urbanisme de Saint-Gilles, Commune de Saint-Gilles, 1996, pp.
22-33.
Ensembles urbains et architecturaux à Saint-Gilles, Service des Monuments et Sites - Commune
de Saint-Gilles, s.l., 1999, pp. 16-17.
EYLENBOSCH, A., HUTCHINSON, A., Un lieu, des thèmes, les hommes, éd. Les Rencontres
Saint-Gilloises, Bruxelles, 1988.
KEMPENEERS, J., Histoire d'Obbrussel-Saint-Gilles, Bruxelles, 1962, pp. 138-143.
Séance inaugurale de l'hôtel de ville, 24 juillet 1904, Commune de Saint-Gilles-lez-Bruxelles,
Huysmans, 1904.STYNEN, H., (o.l.v.), Het huis in het midden: gemeentehuizen van de Brusselse
agglomeratie, Koning Boudewijnstichting, Brussel, 1988 (Monografieën Bouwkundig Erfgoed; 4),
pp. 95-103.
Périodiques
Bulletin CRMS, « Saint-Gilles-lez-Bruxelles : Hôtel communal », 1875, XIV, p. 264 ; 1881, XX, p.
251 ; 1899, XXXVIII, p. 130 ; 1903, XLII, p. 220 ; 1904, XLIII, p. 19 ; 1905, XLIV, pp. 64, 92 ; 1909,
XLVIII, pp. 17, 33 ; 1911, L, pp. 57, 83, 165.
OGONOVSZKY-STEFFENS, J., « La décoration murale de la cage d'escalier d'honneur de l'Hôtel
de ville de Saint-Gilles exécutée par Albert Ciamberlani », Cahiers bruxellois, t. XXVIII, 1987, pp.
85-107.
L'Émulation, 1903, col. 91-93.
« Maison communale de Saint-Gilles (Bruxelles) », L'Émulation, 1906, pl. 1-6.
« Maison communal de St-Gilles, ensemble du plafond de la salle des pas-perdus au 1er étage,
peinture décorative par Omer Dierickx », L'Émulation, 8, 1909, pl. 44-45.
« Maison communale de Saint-Gilles (Bruxelles), architectes, Alb. Dumont-Hebbelynck »,
L'Émulation, 4, 1912, p. 32, pl. XIX-XXIV.
DHUICQUE, E., « Albert Dumont », L'Émulation, 2, 1921, pp. 17-25, pl. III. « Les peintures
décoratives de Ciamberlani à l'Hôtel Communal de Saint-Gilles », Tekhné, 7, 1911, pp. 77-79.
PREST, P., « Les lampadaires d'A. Puttemans à l'Hôtel Communal de Saint-Gilles », Tekhné, 80,
1912, pp. 813-814.
Recherches et rédaction : 1997-2004.
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Hôtel de ville de Saint-Gilles (Collection de Dexia Banque,
s.d.).
Place Maurice Van Meenen 39, vue de l'hôtel de ville (photo
2003).
Hôtel de ville, plan du r.d.ch. (L’Émulation, 1906, pl. 1).
Hôtel de ville (Collection de Dexia Banque, s.d.).
Hôtel de ville, façades vers la place Van Meenen
(L’Émulation, 1906, pl. 3).
Hôtel de ville, détail des façades intérieures (L’Émulation,
1906, pl. 4).
Hôtel de ville, façade latérale (L’Émulation, 1906, pl. 5).
Hôtel de ville, façade côté r. de Savoie (L’Émulation, 1906, pl.
6).
L'hôtel de ville en construction (CHDStG, I.439).
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Hôtel de ville, plan du r.d.ch. (L’Émulation, 1906, pl. 1).
Hôtel de ville, plafond de la salle des Pas Perdus (photo s.d).
Hôtel de ville, extrémité du plafond de la salle des Pas
Perdus au 1er étage, peinture par Omer Dierickx
(L’Émulation, 8, 1909, pl. 45).
Hôtel de ville, escalier du bourgmestre (L’Émulation, 4, 1912,
pl. 20).
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Hôtel de ville, 1er étage, plafond de la salle des Pas Perdus,
peinture par Omer Dierickx (L’Émulation, 8, 1909, pl. 44).
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