dp il était une femme -1 - La Strada et compagnies

Transcription

dp il était une femme -1 - La Strada et compagnies
Il était une femme
Sur les ailes de l’amour
Spectacle musical
Françoise Pons : Soprano
Piotr Odrekhiskyy : Accordéon
Mise en scène : Jaques Dutoit
Au
Guichet Montparnasse
15 rue du Maine 75014 Paris
tel/fax : 01 43 27 88 61
Générale de presse le mercredi 5 septembre 2012 à 19h
Les mercredi et vendredi à 19h
Du 5 septembre au 28 décembre 2012
Contact presse :
Catherine Guizard / la Strada et cies
06 60 43 21 13/01 48 40 97 88
[email protected]
Compagnie : les Arts Impliqués, siret : 44415461100016, licence2-1005918
Tel : 01 43 40 38 80
Note d’intention :
Une soprano, qui est aussi comédienne, un accordéoniste. Pour tout décor, deux tabourets et un panier avec
quelques accessoires. Quelques projecteurs.
Le spectacle se déroule en huit séquences coupées par cinq noirs. Le cadre est uniquement suggéré par les deux
interprètes. L’amour, fil conducteur, celui d’abord de la femme désirante, sensuelle, séduisante, ludique, sûre de
son charme, devient peu à peu, au fur et à mesure des désillusions éprouvées, celui de la femme confrontée à la
souffrance, à l’abandon et même à la mort. La construction progresse donc vers le tragique, mais des ruptures
comiques y interviennent fréquemment. L’humour finira d’ailleurs par l’emporter sous forme d’un coup de
théâtre inattendu. Une relecture décalée, à fleur de peau, d’un très beau répertoire de chansons françaises
anciennes, pour une bonne partie oubliées, airs de cour, menuets, « brunettes », côtoient des mélodies plus
connues et plus récentes (Berlioz, Offenbach, Chausson, Canteloube, Fauré, Ravel, Britten), des paroles
populaires se mêlent à des textes littéraires (Ronsard, Hugo, Gautier, Verlaine, Desnos, Gripari).
Il y a également plusieurs improvisations musicales.
Par une gamme d’émotions multiples, parfois contradictoires, le but visé est d’emmener le public, le plus
sobrement et le plus légèrement possible, en le tenant constamment en haleine sans relâchement de rythme, dans
un univers à la fois prenant et divertissant.
Le programme du spectacle en huit séquences
Les prémices de l’amour
1 Improvisation de P. Odrekhivskyy et F. Pons
2 La fiolare, Canteloube (1879-1957), chant populaire d’Auvergne
Le désir
3
4
5
6
Viens, bel Aminte, (tambourin) anonyme
Menuet tendre, anonyme
Volez, Zéphirs amoureux, tambourin de François Rebel (1736)
Villanelle, Berlioz (1803-1864), texte de Théophile Gautier (1811-1872)
La femme séduisante
7 Improvisation de P. Odrekhivskyy
8 Portrait, Camargo, rondeau sur l’air de la Provençale, populaire (1730)
9 Me promenant un matin, chanson à danser, populaire
10 On voit la jeune Flore, vaudeville de Vergier (1690)
11 A Clymène, Fauré (1845-1924), texte de Verlaine (1844-1896)
La jeunesse n’a qu’un temps, profitons en !
12 Ma belle si ton âme, air de cour, Gilles Durant (1603)
13 Mignonne…, Ronsard (1524-1585), improvisation de P. Odrekhivskyy et de F. Pons
14 La fileuse, Britten (1913-1976), french folksong
15 Valse populaire, accordéon solo
16 Paris est au roi, ancien menuet
17 Menuet d’Exaudet (1710-1762)
La peur de perdre l’amant, inconstance de l’amour
18 L’amour s’envole, populaire du 18 °siècle
19 Le papillon et la fleur, Fauré, Victor Hugo (1802-1885)
20 Ah! mon berger, populaire
21 Que ne suis-je la fougère, Pergolèse (1710-1736), Riboutté (1770-1834)
22 L’autre jour m’allant promener, (brunette) populaire
23 En amour quand on s’embarque, (brunette) populaire
Distance et humour, fatalité de la séparation
24 Quand la bergère vient des champs, (brunette) populaire
25 Romance, Elle a fui la tourterelle, Offenbach (1819-1880)
26 Air du « Petit Jockey », Jean-Pierre Solié (1755-1812)
27 Faut l’oublier, populaire
Dangers et drames liés à l’amour, violence, abandon, deuil
28 Improvisation de P. Odrekhivskyy
29 Eho ! Eho !, Britten, french folksong
30 Les couronnes, Ernest Chausson (1855-1899), Camille Mauclair (1872-1945)
31 Trois beaux oiseaux du paradis, Ravel (1875-1937)
32 Dernier poème, Desnos (1900-1945)
Coup de théâtre, la femme sait se défendre et s’amuse de tout
33 Monsieur le loup, variation de Giacomo Zani sur un thème d’Offenbach,
1990)
texte de Gripari (1925-
Jaques Dutoit, mise en scène :
Suisse vivant à Bienne (BE) et à Paris, ancien enseignant, membre de jurys, traducteur (du grec et du latin) et critique,
travaille pour le cinéma et le théâtre.
Il est l’auteur à ce jour de 20 courts, moyens ou longs métrages, expérimentaux ou documentaires, presque tous
présentés à la Cinémathèque Française, dont récemment « Jours heureux » diffusé par la Télévision Suisse Romande
en mai 2003, « Robert Solyom - Détruire et reconstruire » sélectionné à « Visions du réel » (Nyon) en avril 2006,
« Albin Courtois sculpteur - Les pieds sur terre et la tête dans les étoiles » (2008), « Tracer la route » (2010),
«Immersion» (2011) et «Mobilis» (2012). Il tourne actuellement un film sur la danseuse Maroussia Vossen. Une
rétrospective lui a été consacrée à Genève au CAC Voltaire en 2009. Il a obtenu le Grand Prix Morlock en 1995.
Plusieurs fois dramaturge, il a été primé par la Fondation Beaumarchais pour «Sappho» (1997), une création théâtrale,
musicale et chorégraphique mise en scène par Agnès Delume, d’après l’œuvre de la poétesse antique. Après avoir
monté une dizaine de pièces avec des étudiants, il a mis en scène lui-même «Partir» (1995-1996) et «Quel bonheur !»
(2001-2002) de David France Jakubec, «Aujourd’hui» (1998-2001) de et avec Marie Ordinis, «Les saisons de la vie»
(2001–2003) de Jocelyne Lefort, «La tarte à la crème» (2004-2006) d’Alain Astruc, et «Divorcer tue» (2009) de
Christian Morel de Sarcus. Représentations en Suisse (Bienne, Neuchâtel, Berne, La Chaux-de-Fonds) et en France
(Paris, région parisienne, Avignon, Belfort).
Il a reçu de la ville de Bienne, en 1990, une «distinction pour mérites exceptionnels dans le domaine de la culture».
Françoise Pons, soprano :
Reçoit une formation d'art lyrique dans différents conservatoires en région parisienne (Pantin, Créteil et Vincennes) et
obtient un prix en 2001. Elle s’intéresse également au jazz et à l’improvisation et se forme à l' IACP, puis au théâtre
avec, en particulier, Claude Merlin.
Françoise Pons développe un parcours artistique diversifié allant de la chanson originale aux musiques improvisées ou
au théâtre musical et à la musique classique.
Le groupe Zon, au sein duquel elle fut auteur, interprète et improvisatrice avec Mireille Bauer, percussions,
vibraphone, Claire Gillet, contrebasse, et Isabelle Olivier, harpe, obtient un prix au concours du Festival de jazz du
Mans en 1989. Concerts en France, en Allemagne, au Festival d’Avignon…, disque en 2000.
Elle s’est produite dans de nombreux récitals classiques, notamment avec la pianiste Claire Hoog, dans des formes
scénarisées, comme « Opéra tour d’Europe » ou « Bonne nuit bon vent ».
Les Arts Impliqués, compagnie qu’elle fonde en 2000, lui permet de réaliser des spectacles musicaux originaux : « De
si, de la » mis en scène par Claude Merlin en 2005 (duos de Brahms, Sor, Britten, Rossini, Dvorak, Schumann, Fauré,
Debussy) avec Blandine Bernard, mezzo, et Piotr Odrekhivskyy, accordéon, créé en Suisse, à Lausanne et joué de
nombreuses fois à Paris, disque du spectacle en 2006. En projet, « L’oiseau de la forêt », un scénario qu’elle a écrit et
dont elle sera l’interprète.
Les Arts Impliqués sont également le cadre de soirées privées à Paris : cabarets musicaux et poétiques qui prennent des
formes différentes à chaque fois, rencontres artistiques éclectiques où se mêlent poésie, humour, danse et musique. La
compagnie a aussi longtemps diffusé des formes culturelles et musicales en direction de publics handicapés par une
maladie mentale.
Elle est comédienne-chanteuse dans un spectacle de Claude Merlin en 2006 : « Le fumier » de Saint-Pol Roux, joué à
Paris et à Montpellier.
Elle participe à plusieurs enregistrements : « I’m walking on my head », avec Ernest Saint Laurent, techno française,
« Métrophonies », compositions de Mathias Desmier, textes dont elle est l’auteur. Enregistrement de la musique du
film « Clovis et son temps » : improvisations vocales sur une musique d’Eric Wenger.
Elle enseigne en privé le chant et dirige un petit ensemble choral.
Piotr Odrekhivskyy, accordéoniste :
Musicien d’origine ukrainienne, vit en France depuis plus de dix ans.
Il a un parcours classique, diplômé du conservatoire de Lviv (1989-1994), puis, en France, du CNR d’Aubervilliers
(2000-2002).
C’est au cours de tournées répétées en Europe avec un orchestre folklorique ukrainien (1992-2000) qu’il décide de
s’établir à Paris. Il a participé depuis à de nombreux concerts dans différentes formations telles que le trio Les
Achromates (musique classique), Padam et Mercelot (chanson française), Doynski Mousyky, Les cosaques de Moscou
(musique slave), Odessa (musique Klezmer), et avec les chanteuses Françoise Pons et Blandine Bernard (spectacle «
De si, de la »).
En 2004, il fait avec le Princeton Symphony Orchestra une tournée aux Etats-Unis, avec une œuvre contemporaine de
Peter Paul Koprowsky, dont il assure la partie soliste.
Depuis, il donne régulièrement des récitals d’accordéon classique en soliste et participe à un groupe de musique
Klezmer.. Il enseigne aux conservatoires de Montargis et de Villepinte depuis six ans.

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