Histoire du Karaté

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Un historique du Karaté
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• La chine source des
arts martiaux
d’extrême orient.
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• Okinawa au carrefour
des influences.
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• De l’Okinawa té au
Karaté Do.
O.Brignon, responsable Karaté,
Université Paul Sabatier.
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La chine source des arts martiaux
• Shaolin-si (shorinji en
japonais: petite forêt)
depuis 495 creuset d’une
recherche et pratique à
main nue (mais aussi au
bâton).
• A l’origine de la boxe
chinoise (quan-fa) et des
arts martiaux de
percussions.
• Place particulière au sein
de « l’empire du milieu »,
tantôt protégé tantôt
combattu mais toujours
influent.
O.Brignon, responsable Karaté,
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La chine source des arts martiaux
•
Bodhidharma, moine indien,
apporta le bouddhisme chan (zen)
source d’une approche mental et
physique sans doute unique dans
l’étude de techniques guerrières.
•
Il apporta vraisemblablement des
techniques gymniques permettant
au corps de tenir les longues
journées de méditations.
•
Corps et esprit ne font qu’un. L’un
et l’autre sont inter-dépendants et
demandent un travail constant afin
d’être plus « affûté », fort et libre.
O.Brignon, responsable Karaté,
Université Paul Sabatier.
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La chine source des arts martiaux
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•
Le Bubishi est le manuel de
synthèse de la recherche
chinoise en matière de
techniques de combat.
•
On compte à la base 48
techniques.
•
Bu (guerrier) Bi
(connaissances) Shi (esprit).
•
Daté de 100 à 300 ans.
•
Transmis à Okinawa par les
échanges entre peuples. Base
de la codification du Tode en
Okinawa té.
O.Brignon, responsable Karaté,
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Okinawa au carrefour des influences
• Du Tode à l’Okinawa
té: influences et
résistances d’un
peuple.
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• L’affirmation d’une
identité: naissance du
Karaté.
O.Brignon, responsable Karaté,
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Okinawa au carrefour des influences
• Le Tode ( technique chinoise ou main de chine)
codification des techniques okinawaïennes à partir des
techniques de boxe chinoise connues (Bubishi).
• Dès la fin du XIV° par les colonies chinoise de Kumemura
et okinawaïenne de Fuzhou.
• 1609, annexion japonaise et interdiction des armes. Apport
du Jigen ryu (école de sabre japonais), via le clan des
Satsuma.
• Développement de techniques spécifiques à main nue et
d’une élaboration codifiée. Le système de combat élaboré à
partir du XVIII° à Okinawa par influences sino-japonaises
et l’affirmation d’un peuple donna l’Okinawa té.
O.Brignon, responsable Karaté,
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Okinawa au carrefour des influences
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Mise en place de styles, suivant les contraintes locales: Shuri-te (rapidité,
dynamisme, techniques de jambes: influence Chine du Nord et Shaolin),
Tomari-te, Naha-te (puissance, enracinement au sol, respiration: influence
Chine du sud) puis shorin-ryu (évolution du shuri-te) et Shorei-ryu avec la
naissance des « nouveaux Budo » qui vont apparaître avec l’ère Meiji (1868).
Sokon Matsumura (1809-1899) a mis en place un système d’enseignement
du Shuri-té. Sur la base de son apprentissage auprès de Sakugawa (okinawa
té) de son voyage en chine du nord et de son apprentissage du Jigen ryu.
Il est considéré comme le fondateur du Karaté dans sa forme générique
(forme de travail) et éthique (coup déterminant).
Les techniques de combat vont évoluer sous l’action Itosu Anko, vers une
méthode d’éducation physique, plus pauvre en techniques martiales, mais
ouverte à toute une génération d’okinawaïens dès 1904 dans les écoles.
Le Karaté codifié, structuré, hiérarchisé et prêt pour répondre aux besoins
nouveaux de l’époque et se confronter aux Budo japonais.
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Naissance d’une « école »: Le Karaté Do
Shotokan
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• Son fondateur: Gichin
Funakoshi.
• L’évolution d’un style qui
va devenir mondiale.
• Le défi de la
sportivisation.
• Repères datés.
• Différents styles et écoles.
O.Brignon, responsable Karaté,
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Naissance d’une « école »: Le Karaté Do
Shotokan
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Funakoshi Gichin « père fondateur » du
Shotokan (issu du Shorin ryu, élève
d’Azato Yasutsune, et Itosu), fit sa
démonstration à Tokyo en 1922 à l’âge
de 53 ans.
Groupe d’experts (Funakoshi, Mabuni,
Motobu…) et démonstrations dans
toute l’île en 1913, jusqu’à Kyoto en
1916.
Sélection dans les styles pour retenir 15
katas pour la progression: 5 heian, 3
tekki, Bassai-dai, Kakku-dai, Hangetsu,
Enpi, Jitte, Jion, Gankaku.
« Karaté do Kyohan », 1935, devient le
manuel technique, 2ème ouvrage.
Démarche: Kata, application/bunkai,
kihon.
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Naissance d’une « école »: Le Karaté Do
Shotokan
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Rencontre avec Jigoro Kano décisive dans
l’élaboration du karaté de Funakoshi.
Ajout du DO (voie) et traduction en
idéogrammes par « Voie de la main vide »
et plus de chine.
Le karaté devient art martial voie de
découverte de soi et d’harmonie avec les
autres, par le travail du corps et de l’esprit.
Le Karaté Do entre dans les Budo japonais
où la technique n’est rien sans l’esprit.
Il fonde les clubs universitaires de Keio
(1924) et de Ichilo à Tokyo (1926).
Waseda et Takushoku en 1927.
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Naissance et évolution du Karaté Do
Shotokan
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Dès 1930, une évolution s’amorça :
l’université de Tokyo mis au point des
protections issues du Kendo pour le
travail en kumité. Hors Funakoshi était
opposé à ce type de travail.
Yoshitaka remplaça son père peu à
peu comme instructeur et fit évoluer le
style encore très « Shuri-té » (ex:
allongement des position, recherche de
kimé, amplitude ajout de coups de
pieds..) avec l’aide au départ des
Sempai (anciens élèves).
En 1936, le dojo Shotokan vu le jour.
De 1938 à 1945, emprunte forte de
Yoshitaka et séparation des anciens et
création de styles.
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Évolution du Karaté Do Shotokan
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1949, création de la Japan Karaté
Association (JKA) par Nakayama
Masatoshi, Nishiyama hidetaka,
Obata Isao, Takagi Masatomo.
1958, premier Shiaï officiel
remporté par Hirokazu Kanazawa.
La JKA envoie à travers le monde
ses instructeurs (ex: Kase,
Kanazawa…) pour populariser le
« nouveau » Shotokan.
En 1964, Dojo Shotokan à
Suidobashi à la place du Kodokan.
Mais l’unité de la JKA éclate assez
vite. Le panorama du Karaté
mondial se trouve très éclaté entre
fédérations et experts.
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Évolution du Karaté Do Shotokan
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La sportivisation, évolution
mondiale des pratiques
physiques touche le Karaté.
Dans chaque style, ou presque,
co-existe une pratique
traditionnelle et une pratique
sportive. Mais le clivage entre
l’une et l’autre forme,
complémentaires pour
beaucoup, sont antinomiques
pour d’autres.
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Évolution du Karaté Do Shotokan
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• Les premières étapes vers le Karaté à vocation
sportive :
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1933 : reconnaissance officielle du Karaté au Japon
1949 : création à Tokyo de la Japan Karaté Association (J.K.A.)
1951 : la J.K. A. prône la compétition sportive.
1955 : la J.K.A. envoie ses instructeurs à l’étranger.
1957 : mort de Funakoshi. Premiers championnats de Karaté au Japon.
1964 : création de la Fédération of All Japan Karaté do Organisations
(FAJKO).
1966 : création de l’Union Européenne de Karaté (UEK).
1970 : création à l’initiative de l’UEK, de la Word Union of Karaté do
Organisations (WUKO) et premiers Championnats du Monde à Tokyo.
1972 : seconds championnats du Monde à Paris.
1985 : la WUKO est reconnue par le Comité International Olympique.
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Évolution du Karaté Do Shotokan
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Principales étapes du développement du Karatedo au Japon :
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1915 : première démonstration du Dr Chitose Tsuyoshi.
1921 : démonstration de Funakoshi Gichin.
1929 : arrivées de Miyagi Chojun et Mabuni Kenwa.
1935 : fondation de la All Japan Gojukai Karaté do Association par
Yamaguchi Gogen.
1939 : fondation de la All Japan Karaté do Wadokai par Otsuka
Hironori.
1949 : fondation de la Japan Karaté Association (Shotokan-ryu) et du
Shotokai.
1957 : mort de Funakoshi Gichin. Premiers Championnats de Karaté
du Japon.
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Évolution du Karaté Do Shotokan
Les débuts du Karaté en France :
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1954 : création de l’Académie d’Arts Martiaux par Plée Henry puis de
la Fédération Française de Boxe libre et de Karaté.
1957 : premier Dojo Shotokan-ryu d’Europe créé à Paris par
Murakami Tetsuju.
1961 : premiers championnats de France à Paris.
1966 : création à Paris de l’Union Européenne de Karaté (UEK).
1967: Arrivée en France de Taiji Kase qui imprima sa marque dans le
Shotokan en France et en Europe.
1972 : Seconds championnats du Monde, à Paris. L’équipe de France
est championne du Monde.
La France fut pionnière du Karaté pour l’Europe et l’Afrique, les
experts et champions français, ainsi que les experts japonais invités en
France par Plée Henry, se rendant dans de nombreux pays pour y
diriger des stages d’initiation et de perfectionnement ou y former les
premiers arbitres pour les rencontres sportives.
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Écoles et styles classiques
de Karaté
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Evolution & Modernité
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• Le karaté se diversifie, au contact de la
culture occidentale et particulièrement
française, afin de répondre aux attentes et
modes de pratiques (contact, sportivité,
body, défense etc…).
• La faculté d’adaptation du Karaté est un
facteur de sa diffusion et durabilité, alors
qu’il n’est au départ qu’issue d’une île…
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Evolution & Modernité
• Les APSA et particulièrement les APC font partie
intégrante de la société et de son évolution.
• Si les APC sportives sont majoritaires en terme
d’image, la pratique de masse s’appuie sur les
notion de bien être physique et d’auto défense.
• Or, depuis quelques années des activités de
combat hors cadre « éthique ou morale » (mais
avec règles) apparaissent et fleurissent : free fight,
MMA, combat libre etc… Et doivent questionner
le pratiquant voir la société dans les rapports
humains qu’elle produit. A chacun de réfléchir à
l’apport d’ « activités » où l’on frappe jusqu’à
abandon un adversaire à terre!
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Les Vingt règles du Shotokan
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L’environnement du Karaté &
spécificités des arts martiaux
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Le karatégi.
Les Dans.
Le Dojo.
Le Bushido
(code moral).
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