Les pannes electriques sur nos voiliers
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Les pannes electriques sur nos voiliers
Les pannes électriques sur nos voiliers Il s’agit d’un sujet bien difficile à aborder du fait de la complexité électrique des bateaux actuels procurant, en échange, un certain confort. Pour éviter tout risque de problème, il faudrait tous les 15 ans (si le bateau stationne en permanence sur l’eau de mer) changer tous les conducteurs électriques car ils prennent de la valeur ohmique en vieillissant. Il est souvent très difficile de souder à l’étain des fils de cuivre sur un bateau au delà de 15 ans. Problèmes à l’alternateur : De temps en temps vérifiez la tension aux batteries pendant la rotation du moteur (minimum : 1500 tr/ min). Elle doit se situer entre 13,8 v et 14,5 v, si ce n’est pas le cas il y a de grande chance que vous avez un problème à l’alternateur : voir tension de la courroie, état des charbons de l’alternateur, diodes, ou régulateur. Problèmes au démarreur : le plus souvent dû à un encrassement du démarreur ou un manque d’entretien (graissage, changement des charbons) volvo déconseille le démontage du démarreur en vue de changer les charbons (soi même) ! Il conseille de le porter chez un électricien en automobile. N’ayant pas d’expérience en la matière, je ne peux juger le bien fondé de ce conseil cela me paraît être identique à un démarreur de voiture. Sur les bateaux en aluminium le moteur doit être spécifique, équipé d’un interrupteur de masse et aucune liaison électrique entre le démarreur, l’alternateur et le moteur et bien sûr la structure métallique du bateau Les constructeurs de moteur ont automatisé la mise en route des moteurs, le préchauffage n’est plus manuel, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le moteur démarre. Ayez toujours du fil électrique à bord afin de pouvoir démarrer votre moteur si ces automatismes vous lâchent. En conclusion : j’ai essayé, avec beaucoup de modestie, de résumer le stage que j’ai suivi aux adhérents de l’ANAK. Parmi ses adhérents il y a des navigateurs beaucoup plus compétents que moi avec un vécu important dans la maintenance des diesels, n’hésitez pas à leur demander conseil, je pense particulièrement aux constructeurs amateurs qui ont dans certain cas marinisé eux même leur moteur issue de l’automobile. Il faut savoir que si vous manœuvrez dans un port ou un chenal à la voile, vous ne serez pas couvert par votre assurance, en sortant d’un port si un bateau vient vous percuter par l’arrière, si l’assurance prouve que vous étiez à la voile sans moteur, vous aurez les torts à votre charge. J’ai appris aussi pendant ce stage que si vous remorquez un plaisancier avec votre voilier exigé que le bout d’ amarrage appartienne au bateau en panne et non le vôtre. Bon vent à tous Christian Talour (bateau Atria)