Place aux FEMMES

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Place aux FEMMES
02/05/07
DIJON, ATHÉNEUM, VENDREDI 4 MAI
Place aux FEMMES !
La fine fleur de la scène musicale indépendante donne de la voix pour un festival 100 %
féminin. Escale dijonnaise pour découvrir, entre autres Hafdis Huld, l’ex-chanteuse de Gus
Gus.
Et événement musical unique en Europe se consacre aux figures de la pop, de l’électro et du rock
indé de la scène musicale indépendante féminine. Crée en 1997, le festival Les femmes s’en mêlent a
d’abord été un appel lancé à une époque où les artistes masculins étaient majeurs dans le paysage
musical. Aujourd’hui, les femmes ont trouvé leur place et le festival est devenu un incontournable de la
scène. A l’Athéneum, c’est notamment la pop sucrée que le festival vous propose de goûter grâce à
Hafdis Huld. Elle a beau être encore une jeune femme, sa carrière est déjà bien remplie. Plus jeune
membre de Gus Gus (16 ans à l’époque), l’Islandaise avait décidé de quitter le groupe dès le premier
album pour voler de ses propres ailes. Après avoir illuminé un titre d’Organique, l’album de Zend
Avesta, Hafdis a fait de nombreuses rencontres qui ont décidé du sort et du résultat de son premier
opus Dirty Paper Cup, qu’elle nous présente à Dijon. Parmi eux : Pascal Gabriel qui a écrit pour
Debbie Harry et Kylie Minogue ; Jim Abiss, ingé son pour Dj Shadow et Bjork ; ou Chris Corner,
producteur de Robots in Disguise. Une série de collaborateurs, tous grands pros, qui vont du pointu à
l’ultra commercial, et dont la liste explique sûrement la qualité des petites pièces pop-folk de ce
premier coup d’essai. Un album pétillant, aux arrangements aussi malins que câlins, où Hafdis
s’applique à créer un univers espiègle, d’inspiration bluegrass, et peuplé de sonorités singulières
qu’elle obtient le plus souvent grâce à des instruments atypiques : banjo mutin, synthétiseur infantile,
xylophone sur fond de cuivres ou encore couplage d’un ukulélé et d’un radiateur sur l’étonnante
reprise du Velvet Underground, Who loves the sun. Surplombant ses mélodies givrées d’une tendre
voix, tour à tour malicieuse (sur My heart beats ou le single phare Tomoko) et ensorceleuse (sur
Fucked up mind et la chanson traditionnelle islandaise Sumri Hallar), elle nous entraîne, pour les
anglophiles, dans des textes cocasses, parfois très acerbes… Simples et spontanées, mais d’une
extrême sensibilité, treize chansons rafraîchissantes composent ce premier disque prometteur dont on
hâte de découvrir la version live.
Également de la partie, la jeune artiste suédoise Frida Hyvonen qui présente les titres de Until Death
Comes, premier album dont le charme des mélodies piano-voix ne vous laissera sûrement pas
indifférents.
LES FEMMES S’EN MÊLENT
• Vendredi 5 mai à partir de 19 h 30
• Dijon, l’Athéneum
• Hafdis Huld et Frida Hyvönen + Hanne Hukkelberg
+ Lispector + soirée Wizzz
• Tarifs : 12 €, 8 € (réduit), 5 € (Carte culture étudiants)