Invitation Presse Le Président du Conseil Général fête les 60 ans de

Transcription

Invitation Presse Le Président du Conseil Général fête les 60 ans de
Strasbourg, le 21 octobre 2010
Invitation Presse
Le Président du Conseil Général fête les 60 ans de
l’ADIRA
Guy-Dominique Kennel, Président du Conseil Général du Bas-Rhin, et Francis
Grignon, Sénateur, Conseiller Général et Président de l’ADIRA ont le plaisir
de vous inviter à un point de presse suivi d'un moment de convivialité, à
l'occasion du 60ème anniversaire de l'ADIRA (Agence de développement
économique du Bas-Rhin).
C’est le 27 octobre 1950 que naissait l'ADIRA, première agence de
développement économique française.
Symboliquement, 60 ans jour pour jour plus tard, le Président du Conseil
Général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, a souhaité se rendre à l'ADIRA
afin d'échanger avec l'équipe de cet outil opérationnel du Département (qui
le finance à 70%) sur la situation économique du Bas-Rhin et les principaux
dossiers d'actualité.
La rencontre, à laquelle vous êtes cordialement invité à prendre part, sera
suivie d'un verre de l'amitié avec l'ensemble des collaborateurs de l'ADIRA.
A l'ADIRA, grande salle du 12ème étage,
Immeuble Le Sébastopol,
3 Quai Kléber,
67000 Strasbourg
Le 27 octobre à 11H30.
PJ. Quelques Chiffres et repères historiques sur l’ADIRA
Contact Presse/Confirmation de présence : Vincent FROEHLICHER
1
Directeur de l’ADIRA - 03 88 52 82 82
L’ADIRA a 60 ans : un peu d’histoire…
C’est le 27 octobre 1950, à l’initiative de Pierre Pflimlin, qu’est créé le Comité
d’Etude et d’Action pour l’Economie Alsacienne (CEAEA). Son objet est de « réunir
des hommes qui se mettraient au travail ensemble pour étudier la situation
présente de notre économie régionale, pour discerner les périls qui la menacent et
les chances qui s’offrent à elle, pour déterminer enfin les actions qui devraient être
entreprises dans le but de promouvoir le développement économique de l’Alsace ».
Sous la présidence de Pierre Pflimlin, le Comité réunit des élus locaux, des chefs
d’entreprise, des banquiers, des représentants de la navigation rhénane, des
dirigeants d’organismes agricoles, des universitaires et des syndicalistes.
Le 20 juin 1953, le CEAEA se scinde en deux comités départementaux : le CAHR
dans le Haut-Rhin et la section bas-rhinoise du CEAEA, qui se constitue bientôt en
association particulière et est rebaptisée en 1955 Comité pour l’Economie
Bas-Rhinoise (CEBR). Son président est Albert Auberger. Le CEAEA continue
pourtant d’exister, assurant une certaine coordination de l’ensemble.
Le CEBR lance dans les années 60 la prospection d’entreprises françaises et
étrangères pour revitaliser une économie alsacienne touchée par la disparition de
ses industries traditionnelles, textile ou extraction minière/pétrolière par exemple.
Un représentant à New York est nommé en 1965 et des intermédiaires mis en place
au Japon en 1969. Il entame aussi des démarches d’amélioration des relations
entre l’Université et l’industrie locale.
Suite à des difficultés entre comités départementaux, un organisme régional est
créé en mai 1968 par André Bord : l’Association de Développement et
d’Industrialisation pour la Région Alsace (A.D.I.R.A).
Son objet : « présenter une unité alsacienne devant les pouvoirs publics et les
organismes tiers, mettre fin aux surenchères entre départements et à une
dispersion des efforts ». Le CEAEA est mis en sommeil puis dissout.
L’ADIRA devient le chef de l’action économique et coordonne les deux comités
départementaux. Il intensifie en 1972 la prospection internationale par la création
du Bureau Régional d’Industrialisation, qui est l’interlocuteur central des
investisseurs étrangers, mais aussi les initiatives en matière de liaison
Université/Entreprise.
En 1973, lors du premier choc pétrolier, est créé à l’ADIRA un service régional
d’aide aux entreprises en difficultés. Cette mission était précédemment plus ou
moins assurée au niveau départemental.
En 1974, l’ADIRA se lance dans le développement des activités tertiaires,
localement et en prospection étrangère, et crée en 1978 un service tertiaire puis un
service études économiques régionales.
En mai 1977, l’ADIRA régionale est dissoute et devient ADIRA – Association de
développement du Bas-Rhin, qui se substitue au CEBR (dissout cette année-là).
Dans les années 80, sous la présidence de Daniel Hoeffel, l’ADIRA se concentre sur
la prospection internationale :
2
- ouverture d’un bureau à Century City, Los Angeles en 1982,
- premières missions en Suède, Norvège et Finlande en 1983,
- prospection intense en Allemagne (mais aussi en Grande-Bretagne) à partir de
1984 car les équipes de l’Etat cherche à capter au profit d’autres régions françaises
le flux d’entreprises allemandes qui se dirigeait naturellement vers l’Alsace,
- ouverture d’un bureau à Milk Street, Boston en 1988,
- ouverture d’une antenne en Corée du sud en 1989…
Elle intensifie également l’accompagnement des entreprises en difficultés (suite au
second choc pétrolier de 1979, l’Alsace est en crise de 1980 à 1985 avec 138%
d’augmentation du chômage contre 72% au niveau national) et crée un service
aménagement du territoire en 1986.
L’effort international de prospection se poursuit dans les années 90 avec l’ouverture
d’un bureau dans la Silicon Valley dès 1995 (l’ADIRA crée à l’époque le premier site
internet français de promotion économique régionale : www.alsace.com) et
d’antennes en Finlande, Australie, Turquie et Inde. Dans un contexte de
décentralisation, l’ADIRA établit des liens de collaboration solide avec les structures
naissantes de développement local (intercommunalités, etc) et s’implique dans la
coopération transfrontalière (programmes européens Objectif5b, Leader, Interreg,
Club des développeurs PAMINA…), sous la présidence – à partir de 1997- de Francis
Grignon.
Alors qu’« Alsace Development Agency (ADA) » était depuis 1982 la bannière
commune au CAHR et à l’ADIRA pour la promotion et la prospection internationales,
la Région crée en 1996 une nouvelle agence, l’Agence de Développement de
l’Alsace (ADA), qui se positionne sur les mêmes activités que ses consœurs
départementales : elle sera dissoute 10 ans plus tard.
Sur ses cendres est créée Alsace International, qui reprend l’intégralité des moyens
internationaux : promotion économique internationale, gestion des actions et
antennes de prospection à l’étranger, accompagnement à l’international des
entreprises alsaciennes.
L’ADIRA se recentre donc en 2007 -et jusqu’à ce jour- sur :
- l’accompagnement de projets d’entreprise, industriels et tertiaires supérieurs en
priorité, bas-rhinois,
- l’accueil, l’implantation et le suivi des investisseurs étrangers (amenés par Alsace
International ou d’autres canaux, l’ADIRA disposant de
ses propres réseaux),
- le soutien aux entreprises en difficultés,
- les initiatives collectives propices à l’innovation et à la compétitivité dans les
TPE/PME bas-rhinoises,
- le conseil et l’accompagnement des territoires (foncier, immobilier, politiques
d’aides, infrastructures),
- études, diagnostics, veille et intelligence économique et territoriale, promotion et
communication.
L'ADIRA prépare pour début 2011, avec le soutien du Département, un site internet
dédié à la promotion des zones d'activités et de l'offre immobilière alsaciennes.
3
L'ADIRA est par ailleurs membre fondateur du Club des Ambassadeurs d'Alsace, qui
compte près de 1.000 fidèles, qui participent de façon bénévole à la promotion de
l'Alsace. Cette communauté, et le site www.ambassadeurs-alsace.com (adossé à un
groupe Facebook et à une application iPhone) qui en est le point de rendez-vous,
est animée par l'ADIRA.
Bilan provisoire 2010, au 1er octobre
Depuis début 2010, nombre de projets nouveaux
création, extension, développement d'entreprises enregistrés: 259
Depuis début 2010, projets décidés* et réalisés**: 117
de
Entreprises en difficultés en 2010 :
affaires traitées : 49
- emplois menacés : 3.587
- affaires résolues : 28
- emplois sauvés : 1.809
Emplois créés ou maintenus (déclarés par le chef
d'entreprise/sur 3 ans) : 2.660
Investissements (déclarés par le chef d'entreprise/sur 3
ans) : 130.911.000 euros
*Un projet est considéré comme décidé lorsque le chef d'entreprise confirme son
lancement par un acte fort : dépôt de permis de construire, signature d'un bail,
embauches, commande de machines, signature du contrat Alsabail...
**Un projet est considéré comme réalisé lorsque la nouvelle activité démarre
opérationnellement.
NB : Quand un projet est décidé et réalisé dans la même année, il n'est bien entendu pas
comptabilisé deux fois.
4

Documents pareils