8 décembre : Immaculée Conception de la Vierge
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8 décembre : Immaculée Conception de la Vierge
8 décembre : Immaculée Conception de la Vierge Marie Homélie de monsieur l’abbé Jean-Bernard Hayet Fêter l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, c’est fêter une Femme qui est à la fois ordinaire et singulière, une Femme comme il n’y en pas d’autres. En Elle, Marie, qui est née dans une famille ordinaire -celle d’Anne et de Joachim-, il n’y a aucune trace de l’événement dont nous souffrons tous, dont le monde souffre : le péché originel qui fait de nous tous des êtres partagés, divisés, tiraillés entre le bien que nous voudrions faire et le mal que nous voudrions éviter et auquel, bien souvent, nous succombons « en pensée, en parole, par action et par omission ». Rien de tout cela en Marie de Nazareth : Dieu Lui a fait un « Cadeau » inouï, un Don extraordinaire -jamais vu jusqu’ ici !-, celui de naître et de rester immaculée, celui de vivre sans aucune compromission avec le mal, le péché, le non-amour ! Même si la Vie de Notre Dame ne fut pas exempte de questions et de souffrances, Elle a toujours vécu vis-à-vis de Dieu dans une confiance absolue, sans aucune réserve ni retenue ni réticence ni résistance ! Dieu voulait que le « Berceau » qui allait contenir Son propre Fils fut intact, limpide, propre : qu’il fût immaculé ! Par le « Oui » que Marie offrit à l’Ange Gabriel et donc à Dieu !-, l’Histoire du monde a basculé pour toujours, notre propre histoire a basculé pour toujours ! Non seulement Dieu a pu appeler « Maman » une créature de cette terre, une Femme à la fois ordinaire et singulière qui vivait là-bas, à Nazareth- mais plus encore Dieu en a fait notre Mère : à l’ Heure terrible du Golgotha, après nous avoir donné Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa Divinité -qui sont contenus dans chacune de nos hosties consacrées !-, Il nous a donné Celle qui Lui apprit à « sourire à la vie » : Il a fait de Marie, notre Mère, en La plaçant sur notre route : « Femme, voici Ton fils ». Et à partir de cette heure-là, le disciple La prit chez lui » (Saint Jean 19, 27). Le Pape François nous rappelait dans son exhortation apostolique « Evangelii gaudium » que : « Jésus nous a laissé Sa Mère comme notre Mère… Il ne veut pas que nous marchions sans une Mère (qui est) une montagne de tendresse » (N° 285-286). « Aimez Marie comme L’aimait Jésus ; aimez Jésus comme L’aimait Marie » : voilà ce que répétait souvent le Bienheureux Louis-Edourd Cestac (+ 28 mars 1868) (Chanoine P. Bordarrampé. In « Le vénérable Louis-Edouard Cestac. Sa vie, son œuvre ». Pau 1936. Page 474). Dans une autre lettre du 13 juin 1865, il écrivait : « La Très Sainte Vierge est Bonne, très Bonne, toujours Bonne ; je ne sais presque plus dire autre chose » (Cité plus haut. Page473). Trente ans après le Père Cestac, Sainte Thérèse (+ 30 septembre 1897) la jeune carmélite de Lisieux, dans la fraîcheur de sa Foi, écrira dans un poème intitulé « Pourquoi je T’aime, Marie », ces mots que nous faisons nôtre, en ce 8 décembre : « Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime et Tu consens pour nous à T’éloigner de Lui. Refuge des pécheurs, c’est à Toi qu’Il nous laisse quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel. Toi qui vins me sourire au matin de ma vie, viens me sourire encore… et redire à jamais que je suis Ton enfant ». O Marie, telle est la grâce que nous demandons à Dieu : que Ton sourire nous accompagne tous, aujourd’hui et jusqu’ à l’Heure de la mort ! Souris-nous, Marie ! Souris-nous ! Amen. Maria, Tu nos amas verdaderamente, como Jesus nos ama. Pronto ire a verte en el Cielo, Tu que me sonreiste en la manana de la vida, ven a sonreirme todavia ».