Arc-en-ciel (juin-juillet-août 2012) - Institut de réadaptation Gingras
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Arc-en-ciel (juin-juillet-août 2012) - Institut de réadaptation Gingras
Le JOURNAL des BÉNÉVOLES de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal VOL.19 N.2 JUIN - JUILLET - AOÛT 2012 Le Lâcher prise Christine Gagnon et Caroline Picard Neuropsychologues Synthèse par Marie-Annik Murat Face aux difficultés, aux situations imposées, aussi bien au quotidien que dans notre bénévolat, quelle est notre attitude ? Je ne « lâche pas » ou je « laisse tomber » ? Lors de notre soirée de formation du jeudi 8 mai, Christine Gagnon et Caroline Picard, neuropsychologues, sont venues nous aider à alléger notre fardeau : Sommaire « Vous avez quelque chose qui pèse lourd sur vos épaules ? Ensemble nous allons vous aider à réduire ce poids, jusqu’à le matérialiser en un…. petit pois ! » Au coin de la formation Le Lâcher prise Par Marie-Annik Murat 1 Sourires de Nicole La fusion se concrétise Par Nicole Daubois 3 Joyeux anniversaire Les fêtés de juillet, août et septembre 4 Coup d’œil sur les parutions Le stress mis à nu Par Jean Vegman 5 Cœur de bénévole Bénévole de carrière : Robert Perrin Par Raymonde Bayard 6 Bienvenue aux nouveaux arrivés 7 La chronique de Jos B Jos B doit s’adapter au transport Par Jean-Guy Thibaudeau 8 Au pays des Incas Par Micheline Vermette 10 En guise de bienvenue, nos formatrices diffusent une chanson dont les paroles, propices à la réflexion, illustrent parfaitement l’idée du lâcher-prise. Puis, c’est la projection d’une superbe île déserte qui nous invite au rêve… et au partage des points de vue très diversifiés. Chacun a sa sensibilité, ses priorités personnelles puisqu’il voit le monde, les événements à travers son propre filtre mental. Pour vivre sur cette île, de rêve certes mais déserte, que serions-nous prêts à abandonner ? C’est ainsi que commence notre exercice, inconscient, de lâcher prise. Le lâcher prise c’est donc, de toute évidence, l’opposé du contrôle, aussi bien sur les événements que sur autrui. C’est aussi admettre que, dans telle ou telle circonstance, il n’est, pour l’instant, pas utile d’agir mais plutôt de laisser « décanter » afin de réduire la pression extérieure et intérieure. Le but est de dédramatiser. Pour ce faire, il est nécessaire de modifier notre perception de la situation par une analyse plus tolérante. Le lâcher prise c’est adapter nos attentes à ce qui est possible ; c’est accepter, chez l’autre, la différence de point de vue, de comportement, plutôt que de vouloir le changer. C’est prendre notre place en lui laissant la sienne, souffrir sa désapprobation comme il tolère la nôtre. Enfin lui accorder, aussi bien qu’à soi-même, le baume de l’indulgence. Le contraire du lâcher prise c’est opposer, face à un événement ou à quelqu’un, une résistance démesurée, et, parfois, jusqu’à la confrontation toujours dommageable. C’est aller jusqu’à l’évitement, voire la négation de quelque chose ou de quelqu’un. Si ce comportement rigide, faisant fi de la liberté de l’autre et prompt à le blâmer, conduit inévitablement à un combat stérile et toujours source de tensions, le laisser aller n’est pas non plus la panacée ; la croyance en une solution magique à tous ses problèmes reste une utopie. Pourquoi lâcher prise ? Tout simplement pour économiser son énergie, l’investir autre part que dans une lutte jamais exempte de séquelles, quel que soit l’adversaire, et se concentrer sur le présent. Avoir pour l’autre une attention bienveillante et prêcher ainsi par l’exemple est une composante du lâcher-prise. Il en résulte une satisfaction qui éloigne tout sentiment de culpabilité et permet de retrouver la sérénité et la paix. Le Lâcher prise (suite) à pouvoir régler le problème. Il en est de même lorsqu’on veut à tout prix s’en sortir seul(e) par crainte de déranger les autres. L’origine même est souvent la peur : peur de manquer de quelque chose, de perdre la face, d’être mal jugée, de perdre le contrôle, ou tout simplement d’accepter l’inconnu … d’où la tentation de refuser ce qui n’est pas conforme à nos désirs. Caroline Picard (à droite) explique comment semer son « petit pois »! Comment lâcher prise ? Il est nécessaire de prendre un peu de recul pour une réelle prise de conscience de la situation. Se concentrer sur le présent et arrêter de ressasser des souvenirs pénibles. Admettre qu’il y a toujours des zones d’ombre, des informations qui nous échappent, que nous ne comprenons pas tout et que nos craintes ne sont souvent qu’hypothétiques, en somme re-la-ti-vi-ser ! D’où l’intérêt d’apprendre à laisser tomber certaines choses et adapter nos attentes avec des objectifs réalistes. (suite p. 9) Quand lâcher prise ? L’exemple retenu est le suivant : votre appareil photo se brise ce qui engendre la colère et la frustration. Faut-il, pour cela, gâcher ses vacances ? Une solution : acheter de jolies cartes postales et se réjouir de ne pas être encombré tout en se promettant de voyager désormais avec une seconde caméra. Dès qu’on réalise qu’on n’a plus le contrôle, que l’on n’y peut rien, que des émotions telles que la haine, la rancune, le ressentiment, la soif de vengeance, nous envahissent ; lorsqu’on répète des comportements stériles dont l’issue est fatalement négative ; lorsqu’on a tant de choses à faire qu’on souhaiterait des journées de 36 h ou l’aide d’un clone…. alors, il est temps de lâcher prise. Les obstacles au lâcher prise s’expriment dans des croyances injustifiées : « je dois… il faut … » comme si on était le ou la seule 2 Les bénévoles sont attentifs lors de la présentation de Caroline Picard et Christine Gagnon. ARC-EN-CIEL - JUIN - JUILLET - AOÛT Les sourires de Nicole La fusion se concrétise… Par Nicole Daubois Depuis maintenant quatre ans l’Institut de réadaptation a été fusionné à l’Hôpital Lindsay pour devenir l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-deMontréal. Les premières années ont été consacrées à des processus administratifs liés notamment aux corporations propriétaires des immeubles, à des regroupements syndicaux, à des révisions de postes et de structures. Tout cela s’est fait sans que l’on voit trop concrètement les impacts de ce nouvel hôpital dans notre quotidien. Pourtant, de grandes étapes ont été franchies et, lors de la dernière soirée de formation des bénévoles, Mme Kateri Leclair, directrice du programme des services clientèles, est venue nous brosser un portrait des changements qui ont eu lieu récemment et de ceux qui vont se concrétiser dans un proche avenir. multidisciplinaires étaient offerts aux clientèles orthopédiques, sub-aigues, neurologiques et amputées. Depuis la fusion, la nouvelle direction des Services clientèles compte encore quatre programmes (incluant les deux sites) qui sont toutefois un peu différents, soit : uniformisation des services. Étant donné que l’on retrouvait, au Pavillon Lindsay et au Pavillon Gingras, des patients des programmes neurologie et amputations un choix a dû être fait. À l’automne prochain, voici comment seront réparties les clientèles des différents programmes: • Le programme amputations et blessures orthopédiques graves (BOG) ; • Le programme lésions médullaires ; • Le programme neurologie (qui regroupe le programme accident vasculaire cérébral (AVC) et le programme des traumatisés crâno-cérébraux (TCC) et autres troubles neurologiques) ; • Le programme santé physique (clientèle qui était déjà traitée au Lindsay et qui est composée majoritairement de personnes âgées ayant des problèmes orthopédiques tels que prothèse totale du genou ou de la hanche par exemple.) Pavillon Lindsay • le premier ouest et une partie du 2e ouest pour la clientèle du programme amputations (31 lits) ; • les 2e, 3e et 4e ouest pour la clientèle du programme santé physique (63 lits). Mentionnons d’abord que, avant la fusion, la structure de dispensation des services à la clientèle comptait quatre programmes au Gingras soit : Avec la fusion et les modifications de clientèle, est venu aussi un processus de réflexion qui nous amène aux changements physiques que l’on voit aujourd’hui. En effet, de multiples études ont démontré que les résultats aux traitements étaient plus probants si les thérapeutes qui traitent les mêmes clientèles étaient physiquement regroupés. Ainsi, les échanges entre cliniciens sont plus efficients et ce sont les patients qui y gagnent. Cette constatation engendre cependant de « grands chambardements ». C’est ce qu’on a appelé l’opération « Rubik » car tel un cube, jouet bien connu du même nom, il faut enligner les couleurs, soit les programmes, pour assurer une • Le programme amputations et blessures orthopédiques graves (BOG) ; • Le programme lésions médullaires ; • Le programme accident vasculaire cérébral (AVC) ; • Le programme des traumatisés crânio-cérébraux (TCC). Chacun de ces programmes-clientèles comprend des équipes composées de cliniciens qui se spécialisent auprès de ces patients. Au Lindsay, des services Pavillon Gingras • les 1er et 3e étages : Programme neurologie (57 lits) ; • le 2e étage : Programme lésions médullaires (25 lits). Le grand déménagement est prévu pour la fin août mais auparavant, il a fallu réévaluer l’espace requis, la distribution des locaux, des gymnases, des bureaux fermés pour les travailleurs sociaux, psychologues et orthophonistes, bref, TOUT TOUT repenser. C’est ainsi que vous avez pu remarquer que des murs ont été abattus dans certains salles de traitements, des déménagements et réaménagements ont eu lieu et vont se poursuivre au cours des prochaines semaines. Au final, les ergothérapeutes et physiothérapeutes de chaque programme vont travailler dans les mêmes gymnases auprès des mêmes clientèles, tandis que les autres cliniciens de chaque programme seront également à proximité, de sorte que, autant pour les patients que pour les thérapeutes, les déplacements seront 3 Les sourires de Nicole (suite) minimisés et les échanges maximisés. Une nouvelle couleur s’ajoute à la palette des codes d’urgence Couleur tendance de l’été À l’endos de votre carte d’identité, vous avez la liste des codes d’urgence ainsi que les couleurs qui y sont associées. Nous aurons prochainement de nouvelles cartes d’identité et à ces codes s’ajoute désormais une nouvelle couleur : le code mauve. Le code mauve concerne les situations d’urgence médicales requérant une évaluation ou une intervention immédiate. Il se distingue du code bleu qui dorénavant concernera strictement les situations d’inconscience vérifiée et d’arrêt cardiorespiratoire établi ou imminent. Les brigades d’urgence ont toutes reçues les formations appropriées concernant ces changements. En ce qui concerne les bénévoles, les consignes sont inchangées. Joyeux anniversaire 9 juillet 9 juillet 16 juillet 16 juillet 23 juillet 24 juillet 25 juillet 29 juillet 4 Septembre Août Juillet Siméon Panov Sylviane Noël Andreea Matei Sirmatie (Gladys) Mangal Raymonde Bayard Paulette Vermette Adriana Correa Ginette Fortin 1er août 3 août 9 août 15 août 18 août 22 août 28 août ARC-EN-CIEL - JUIN - JUILLET - AOÛT Ghislaine Favreau Volodymyr Koshel Vicky Hursereault Thérèse Desjardins André Ribotti Mariana Dinu Joan Kelly 2 septembre 3 septembre 16 septembre 18 septembre 23 septembre Isabelle Kliber Elsa R.Brunet Steven Nguyen Patricia Turcotte Erlinda Cartagena Coup d’œil sur les parutions Le stress mis à nu Par Jean Vegman Lorsque j’ai sorti de son enveloppe le livre de Sonia Lupien, paru aux éditions « E2 », et que j’ai vu son titre « Par amour du stress », j’ai été surpris. Je croyais que le stress était détesté. Sonia Lupien est attachée à lui depuis plus de vingt ans et l’apprécie pour d’excellentes raisons. Elle nous ouvre les yeux en nous expliquant comment il prend naissance, comment il grandit, peut nous rendre malade et comment chacun d’entre nous possède sa manière propre de s’associer éventuellement à lui, lutter contre lui et le vaincre momentanément car, même vaincu il ne peut disparaître : il est le compagnon de notre vie. Il n’y a, dit-elle, pas de méthode invincible prouvée scientifiquement pour le contrôler mais en le connaissant, on peut en faire notre allié. Dans la vie de tous les jours, le stress n’est pas la conséquence de la pression du temps, au contraire de la croyance populaire. Nous vivons des contrariétés, mais la cause du stress est d’ordre physique. Elle est liée à la production d’hormones de stress produites par notre cerveau, en réaction à une situation menaçante. Ces hormones nous permettent deux solutions : combattre ou fuir. Avec esprit, Sonia Lupien nous explique quant et comment combattre selon les situations et les bienfaits de la fuite ! Ce que nous prouve la survie de l’homme préhistorique devant les mammouths qui l’effrayaient. Combats ou déguerpis ! Une logique bien humaine nous guide à travers le livre, démontrant l’action des hormones de stress sur le corps et le cerveau. Cette action étant la base de différents désordres physiques et mentaux. Au cours du dernier siècle, les chercheurs ont trouvé qu’au moins une des quatre caractéristiques suivantes est nécessaire pour induire une réponse de stress qui peut nous être nocive à long terme : • Le contrôle : on doit avoir l’impression que nous ne contrôlons pas la situation ; • L’imprévisibilité : la situation doit être imprévue ou imprévisible pour nous ; • La nouveauté : la situation doit être nouvelle ; • L’égo menacé : la situation doit être menaçante pour notre égo, notre moi. Ces quatre caractéristiques sont appelées CINE et seraient des clés pour la compréhension. Exemple : la pression du temps est-elle la cause du stress ? Non, c’est l’impression de perte de contrôle sur notre temps qui en est la cause. D’après Sonia Lupien, le cerveau est un détecteur de menaces qui assure notre survie en imprégnant notre mémoire. Une des questions soulevées par l’auteur est : « Pourquoi sommes-nous si stressés de nos jours ? » Réponse : « C’est parce que la NOUVEAUTÉ et l’IMPRÉVISIBILITÉ sont des constantes de la vie. Nous devons maîtriser de nouvelles technologies, avons des emplois plus précaires, des situations maritales instables. Les médias nous submergent aussi de situations sur lesquelles nous n’avons pas le CONTRÔLE (violences, guerres, séismes, crise économique…) ». Voilà trois caractéristiques sur quatre que Sonia Lupien a mentionnées. Elle continue en exposant des analyses précises et précieuses pour notre entendement. Chaque chapitre suscite de l’intérêt. Il y en a un sur lequel nous terminerons cette chronique : « Deux sexes, deux stress ». Question : « Qui de l’homme ou de la femme produit plus d’hormones de stress lorsque confronté à une situation stressante ? ». Réponse : la majorité des personnes présentes à la conférence de Sonia Lupien a rétorqué « les femmes ». Elle mentionne que ce n’est pas la bonne réponse. Les études des deux dernières décennies prouvent que ce sont les hommes dit-elle. Elle ajoute : « du moins quand c’est moi qui les stresse !! » Une blague et un merveilleux sens de l’humour. Vous découvrirez les vraies raisons si vous courez à la bibliothèque pour emprunter le livre*. Bonne et captivante lecture ! * Le livre de Sonia Lupien est disponible au Centre de documentation de l’Institut. 5 Cœur de bénévole Bénévole de carrière : Robert Perrin Par Raymonde Bayard Nicole m’avait dit « aucune difficulté à le faire parler, il a de la jasette ». C’était peu dire ! Sous des dehors modestes, le monsieur que j’ai rencontré pour cette chronique et qui s’étonne de cette attention en a long à raconter. Rien ne semblait destiner cet authentique montréalais de souche − son père est montréalais et lui-même est né et a toujours vécu à Montréal − rien donc ne le destinait à une longue carrière de bénévole. La vie ne lui a pas dressé un lit de roses, très tôt il s’est heurté à des difficultés. Victime d’un grave accident, il a néanmoins commencé à travailler jeune : chauffeur de camion pour plusieurs compagnies desservant sa ville natale dont il connaît ainsi tous les quartiers. Mauvais coup du sort, le voilà contraint, pour des raisons impératives de santé, à quitter le marché du travail. À 27 ans il devient « retraité » comme il dit. Trois ans à se refaire une santé, à ronger son frein et à réfléchir à son avenir. C’est alors qu’il s’oriente vers le bénévolat tout en travaillant à temps partiel pour les taxis de la compagnie Lasalle. Dès lors, il enchaîne les activités bénévoles comme un pdg des rendez-vous d’affaires. C’est parti ! Successivement ou simultanément il « bénévole » pour diverses associations et organismes. • Le CSSS regroupant les centres de santé de de services sociaux Émilie Gamelin, Jeanne-Mance, St-Charles Borromée. • Les associations de sclérose en plaques, de paralysie cérébrale, de dystrophie 6 Robert reçoit sa médaille attestant de ses 250 heures de bénévolat du directeur général Jean-Philippe Cotton. musculaire, le « gang des malades », le CPM (Comité Provincial des Malades) • Autre volet, celui-ci sportif et/ou festif : Vélo Québec, le tour de l’Île (annuel), le tour de nuit et le prochain, celui de Beloeil. • Et puis il y a les parades du Père Noël, les fêtes champêtres, familiales et autres fêtes d’enfants. Pour ces dernières, il est clown. Pas de cabrioles, de farces et autres numéros comiques, sa santé ne le lui permet pas. Il s’occupe, plus paisiblement, des multiples ballons, accessoires indispensables de ces festivités qu’il faut gonfler (à l’hélium) et distribuer à petits et grands. ARC-EN-CIEL - JUIN - JUILLET - AOÛT Robert Perrin n’est ni l’organisateur, ni le responsable, ni le répondant de l’une ou l’autre des associations et événements précités. Ces activités rassembleuses, ne pourraient être réalisées ni fonctionner sans une équipe. À différentes niveaux et étapes il faut des collaborateurs présents, fiables, Robert Perrin est un de ceux-là. À titre de chauffeur, d’accompagnateur, de préposé, d’agent etc… il a participé et participe encore à différentes tâches de circonstance, tâches indispensables au fonctionnement de ces associations et à la réalisation de ces événements ponctuels. Il n’en n’est pas peu fier et montre les épinglettes qu’il a récoltées. Et ce n’est pas tout. Notre bénévole Cœur de bénévole (suite) infatigable s’adonne − à temps perdu ! − à l’artisanat : fabrication d’objets utilitaires ou décoratifs réalisés, entre autres, en carton plastifié. Nicole a dans son bureau une de ses œuvres. Et puis, contre rémunération, il fait de la peinture (bâtiment), de l’ajustage ou montage d’ameublement et un peu de menuiserie, toutes tâches apprises sur le tas puisqu’il n’a pas de formation professionnelle. Mais c’est le bénévolat relié à la santé semble-t-il qui « l’accroche ». À preuve en dehors de ses activités « officielles » il a pris en charge − et à cœur − une ancienne patiente de l’Institut, maintenant en résidence. C’est son bénévolat particulier. Robert Perrin est étonnamment alerte et n’accuse pas son âge, il a pourtant encaissé de terribles coups qui en terrasseraient plus d’un ! Après un grave accident à l’adolescence, il a successivement subi au fil des ans trois opérations majeures : vésicule biliaire, estomac, pancréas (amputé de moitié), deux AVC, trois pontages, deux comas diabétiques ! C’est à peu près tout… ou presque avec bien sûr des séquelles dont il ne parle pas si ce n’est un nombre effarant de pilules quotidiennes à absorber. En dépit − ou à cause − de tous ces revers, Robert Perrin demeure affable, souriant, un brin enjoué même. Sa panacée : être actif, occupé. Debout dès 5h, il a toujours quelque chose à faire ou à planifier. C’est en lisant le « Bel Âge » qu’il a pris connaissance de la demande de bénévoles à l’Institut qu’il connaissait déjà. À l’entrevue d’embauche, il n'a pas eu d’hésitation : c’était d’emblée l’escorte médicale. Cela fera bientôt deux ans. Il est très fier de sa citation au palmarès des 250 heures de service bénévole à l’Institut. Robert Perrin jouit de la vie tout simplement, au jour le jour, heureux d’avoir survécu à ses malheurs dont ceux de santé ne sont pas les seuls et peut-être pas les moindres. Il espère, autant qu’il le pourra, poursuivre ses activités. Dans l’immédiat, il est tout joyeux de se procurer bientôt une bicyclette motorisée pour ses déplacements utilitaires et des randonnées. Et comme tout bon travailleur, il compte prendre deux semaines de vacances pour visiter des parents à Québec et à TroisRivières. L’escorte médicale lui procure la satisfaction d’être utile, d’être en ces moments la personne ressource du patient ; lorsque celui-ci réclame sa présence pour un ou des déplacements futurs, c’est pour lui un insigne honneur. Et puis il y a Nicole dont il est un fervent inconditionnel… Bonnes vacances Monsieur Perrin ! Et ce n’est pas tout. Notre bénévole infatigable s’adonne – à temps perdu ! – à l’artisanat : fabrication d’objets utilitaires ou décoratifs réalisés, entre autres, en carton plastifié. Bienvenue aux nouveaux arrivés • Aux activités de loisirs Faiza-Hana Hennous Elaina Klukowski Clement Leclerc Jia Lin Liu Virgine Proulx-Tremblay Patricia Turcotte Anh-Tien Ton Elise Yim Vicky Hursereault Charles Malenfant Stephen Masciotra Kim Yen Nguyen Rickyenson Similien LiFeng Xie • Escorte aux repas Benson Bui Athmane Doukar • • Vidéothèque Alain Trempe • Bibliothèque roulante Rajae Zahnouni Boutique du cadeau Anita Yim 7 Jos B. Jos B. s’instruit sur le transport adapté Par Jean-Guy Thibaudeau Jos B. veut en savoir plus sur le système du transport adapté. Pour se faire, il questionne des usagers qui ont adopté ce genre de transport tout en répondant aux appréhensions des futurs adeptes. Jos B. - Bonsoir Nicole ! Nicole - Bonsoir M. Jos ! Ce soir c’est tranquille sur les étages et j’ai tout mon monde. Jos B. - Parfait ! Je vais « fouiner » comme on dit. Jos B. monte à l’étage et rencontre M. Havard près du poste de garde. marchette ou des cannes ? Ça fait partie de votre dossier. Jos B. - Bonsoir M. Havard comment ça va ce soir ? M. Havard - Mon ergothérapeute m’a dit qu’il faut réserver quelques jours à l'avance. M. Havard - Très bien, M. Jos. Ça tombe bien, je voulais discuter avec vous et d’autres collègues du système du transport adapté. Jos B. - Je vois que vous avez un document. M. Havard - Oui, mon ergothérapeute l’a rempli avec moi cet après-midi et je dois l’envoyer avant de partir d’ici. Jos B. - Avant de partir, c’est une bonne idée, car ça prend un certain temps pour avoir la réponse officielle du STM. M. Havard - STM ? Nicole - Commencez donc par les gens qui Jos B. - STM-transport adapté. Vous pouvez ont subi une amputation, vous en connaissez le prendre pour certains motifs : comme rendez-vous médical, comparution en cour, déjà plusieurs. présence à un spectacle, aéroport, etc... Jos B. - À tantôt ! Je monte à l’étage. Mme Boileau - Oui, je connais ça, je suis inscrite depuis quelques années… Nicole - Vous trouverez certainement quelque chose à venir me raconter… M. Havard - Il paraît que ce n’est pas drôle… les attentes… Jos B. - Pas de racontars, ce n’est pas mon fort… Mme Boileau - Ce n’est pas si terrible mais il faut planifier… Nicole - Non, mais je sais que nos bénéficiaires ont des discussions intéressantes Jos B. - Planifier ? entr’eux. Jos B. - Bye ! 8 Mme Boileau - Il faut qu’on sache si vous vous déplacer en fauteuil roulant, avec une ARC-EN-CIEL - JUIN - JUILLET - AOÛT Mme Boileau - 48 heures à l’avance, tout dépend du rendez-vous… Vous donnez l’heure du rendez-vous et ils vous fixent l’heure du départ avec un jeu de 30 minutes. M. Havard - Ça coûte combien ? Jos B. - Le prix d'un transport public avec la carte ou en argent. C’est moins cher qu’un taxi. Mme Boileau - Moins cher pour l’usager mais pour la société ça coûte beaucoup de sous car pour votre course vous n’êtes pas seul, il peut y avoir 2-3 personnes avec vous et même plus si vous avez un minibus. M. Havard - Mais ces gens là ne viennent pas tous de la même place ? Mme Boileau - Et chacun va à des places différentes… alors il faut prévoir les détours à subir. Jos B. (suite) Jos B. - C’est tout un inconvénient ! Mais je crois que cela vaut le coup. M. Havard - Ma fille va se charger de cela. Elle est experte avec le pitonnage… Mme Boileau - On s’y habitue… Le jour d’un déplacement, je ne prends qu’un rendez-vous. Jos B. - Somme tout, c’est tout un système bien organisé. Mme Boileau - Moi, j’en profite. M. Havard - Si je veux aller passer une journée avec un ami, une connaissance, est-ce possible ? Jos B. - Moi, grâce à vous j’ai appris les grandes lignes. Mme Boileau - Oui, toujours en planifiant le jour et les heures. M. Havard - Dès demain, j’envoie ma demande. Jos B. - J’ai entendu dire que l’attente au téléphone est longue parfois. Jos B. - Je crois que cela varie un peu pour chaque ville… Il faut se renseigner. Mme Boileau - Oui, mais moi je me suis inscrite au système internet pour mes réservations, c’est merveilleux … Jos B. content de ces renseignements se sent mieux équipé pour discuter de ce système de la STM-transport adapté. Le Lâcher prise (suite) Synthèse par Marie-Annik Murat Enfin, savoir assumer sa part de responsabilité tout en acceptant les limites inhérentes à chaque être humain. Des solutions concrètes s’offrent à nous pour décompresser ; un nouvel apprentissage, une activité physique, se rappeler ses réussites. Enfin, s’accorder une plage, certes de « chialage » mais aussi de rire !... Pour terminer, savoir lâcher prise est un apprentissage dont le cheminement passe par la pré contemplation, la contemplation suivie de l’action. Le plus difficile est d’en faire une habitude parfois rompue par des rechutes qui ne signifient nullement l’échec mais la difficulté d’un parcours toujours semé d’embûches que l’on peut, sinon abolir, au moins….. contourner. La soirée s’est terminée par le semis de notre petit pois, symbole de notre graine de lâcher prise qui évoluera au gré de nos arrosages respectifs ! Merci à Christine et Caroline de nous avoir consacré, bénévolement, leur temps, leur savoir et leur expérience pour le plus grand bénéfice de tous. 9 Au pays des Incas Par Micheline Vermette Le rêve Avec ce projet de coopération avec CUSO International, j’ai réalisé un rêve que je caressais depuis plus de 20 ans. Après un Baccalauréat en service social, et durant ma carrière comme travailleuse sociale à L’Institut de Réadaptation GingrasLindsay-de-Montréal, j’ai obtenu aussi une Maîtrise de l’École d’Administration Publique (ENAP) afin de diversifier davantage mes connaissances en vue de ce projet futur. Avec deux defensoras, Anita et Pascual. contacté CUSO et ai été convoquée pour une évaluation. Puis en décembre 2009 on m’annonçait que j’étais acceptée. Je n’ai pas eu à attendre longtemps ; le 3 janvier 2010, Puis, un jour, je suis allée à Ottawa pour un on m’offrait sur un plateau d’argent (c’est colloque, organisé par CUSO, portant sur ainsi que je l’ai reçu) ce poste à Cusco au l’accès à la justice pour les femmes et les Pérou pour oeuvrer avec les « defensorias », enfants. Après le colloque, alors que je parlais des bénévoles qui travaillent avec les avec un des directeurs de l’organisme, ce femmes et les enfants victimes de violence dernier s’est adressé à une personne qui familiale. La majorité ont été elles-mêmes passait devant nous en lui disant que je victimes de violence conjugale. ferais une bonne candidate pour CUSO. Je lui ai dit que ce n’était pas possible car, Mon mari, que j’avais rencontré à Montréal, leur projet étant de 2 ans, je ne pouvais est d’origine Péruvienne. Nous avions fait m’absenter du pays si longtemps à cause quelques voyages au Pérou et aussi visité de mes 8 petits enfants. Eh oui ! Entre Cusco, mais le hic c’est que c’était un projet temps mes 4 garçons devenus adultes et de 2 ans. J’ai donc manifesté mon intérêt autonomes m’avaient joué un bon tour pour ce poste mais pour partir seulement puisque les petits étaient arrivés. 6 mois ; ma proposition a été acceptée. J’ai continué à recevoir les offres de CUSO en les regardant distraitement jusqu’à ce que je vois l’annonce d’un poste pour un support et un accompagnement psychologique auprès de bénévoles intervenant auprès de femmes et d'enfants victimes de violence. Ce poste paraissait correspondre à mes compétences et à mon expérience ; j'avais travaillé quelques années à la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ) et auprès de femmes victimes de violence. J’ai donc 10 En passant, j’ai choisi CUSO à cause de leur philosophie : « Changer le monde, un coopérant à la fois ». Le pays Le Pérou est le 3ème plus grand pays d’Amérique du Sud, avec 3 zones bien distinctes: la Côte le long du Pacifique, les Andes constituées de très hautes montagnes ainsi que de glaciers et la jungle située dans ARC-EN-CIEL - JUIN - JUILLET - AOÛT l’Amazonie. C’est un pays d’une grande richesse, à plusieurs niveaux, qui justifie l’expression bien connue « Ce n’est pas le Pérou ». En effet, malgré cette richesse, le taux de pauvreté est d’environ 40% et cette population se rencontre surtout dans les Andes et la jungle. Après quelques jours à Lima, la capitale, je m’envolais vers Cusco prête à commencer le travail. Ce lieu m’a plu instantanément ; cette ville a quelque chose de « spécial ». Cusco, en quechua "Nombril du monde", a été fondée par les Incas qui dominèrent une grande partie de l’Amérique du Sud pendant un siècle. C’est le passage obligé pour les touristes qui visitent Machu Pichu. Bien sûr au Pérou on parle castillan (espagnol), c’est d’ailleurs dans cette langue que j’ai donné les formations, mais le quechua est encore parlé dans les Andes par près de 70% de la population. A l’arrivée, il fallait voir à toute l’organisation matérielle, trouver un logement, le meubler, etc... ce qui prend pas mal de temps. Oubliez Ikea et Brault Martineau, tout se passe au marché et tout se négocie pendant un certain temps. Ensuite, il faut trouver le taxi qui va accepter de transporter l’objet sur le toit, ce qui peut prendre plusieurs Au pays des Incas (suite) tage familiers, alors que d’autres m’ont demandé plus de recherche. Dans tous les cas, j’ai usé de mon imagination pour tenter d’adapter le contenu à leur culture et à leur réalité. L’utilisation du photo langage, le casse-tête sur les bases du travail d’équipe, les sculptures, etc. sont quelques moyens concrets utilisés. Fortunato a modifié son vélo et fabriqué un instrument dont il joue pour gagner sa vie. Je le rencontrais presque chaque jour, pour moi il est un modèle de courage. heures. Il y a aussi l’acclimatation à l’altitude, Cusco est située à environ 3 800 mètres au-dessus du niveau de la mer. On doit y aller doucement et ralentir le rythme. Je me suis vite rendue à l’évidence que je ne réussirais pas à apporter une contribution satisfaisante dans un laps de temps si court, j’ai donc proposé de rester un an, ce qui a été accepté immédiatement. Par la suite, ma supérieure m’a demandé de prolonger mon contrat jusqu’à la fin du projet, soit en décembre 2011, ce qui m’a semblé pertinent pour terminer en même temps que mes collègues. De 6 mois à l’origine mon séjour a été finalement de... 22 mois. Defensorias communitarias Les « defensorias comunitarias », comme je l’ai mentionné plus haut, se consacrent à l' aide des victimes de violence familiale et se sont dotées d’une organisation ayant pour nom: « Coordinadora Departamental de Defensorias Comunitarias del Cusco (CODECC) ». Le taux de violence est très élevé, plus de 60 % des femmes ont déjà été victimes de sévices. Le pays a vécu la violence pendant une vingtaine d’années. Ce sont surtout les gens de la campagne qui ont été pris en otages par le Sentier Lumineux ou les paramilitaires. On note aussi le machisme et l’alcoolisme comme causes de cette violence. On parle de régions très éloignées, oubliées complètement de l’État, où les gens et les femmes en particulier ne connaissent pas leur droits et sont discriminées par la justice d’Etat parce qu'elles sont femmes, pauvres, peu instruites et ne parlent que le quechua. Les « defensorias » communiquent avec les victimes dans leur langue, les instruisent de leurs droits, les écoutent et les accompagnent devant la justice communale ou d’État si telle est leur décision. Elles effectuent le suivi tant qu’il est nécessaire. Le travail Les « defensorias » ont reçu la formation juridique et sociale de l’équipe de travail de Cusco ; c’est avec mes collègues avocates, (j’étais la seule sociale) que je suis intervenue, concevant divers ateliers que j’ai ensuite animés lors des rencontres avec la CODECC. Certains sujets m’étaient davan- Les thèmes abordés ont été : le travail d’équipe, la communication, la prise de décision, l’estime de soi et la confiance en soi. Ce dernier point est très important étant donné la discrimination dont ils ont été et sont encore victimes dans la société. J’ai aussi donné un atelier sur le deuil comprenant sept rencontres pour des « defensorias »ayant perdu un être cher. Durant mon séjour, j’ai pu constater des changements chez quelques participants en terme d’affirmation ; tous et toutes ont manifesté un grand désir d’apprendre, ce qui est toujours très gratifiant pour un formateur. Parmi les difficultés rencontrées, je peux citer l’organisation du travail très différente d’ici en ce qui a trait : 1. au fait d’avoir 2 chefs ; 2. à la hiérarchie ; 3. au manque d’accueil et de support ; 4. aux réunions. J’ai eu 2 chefs, un à Lima et l’autre à Cusco ; il y a eu un manque de concertation entre eux, ce qui a compliqué ma tâche. Ma supérieure à Cusco était en vacances à mon arrivée, il y a donc eu un temps de flottement mes collègues ne pouvant m’aider car tout devait passer par la supérieure. On ne peut pas poser de questions au chef parce que c’est très mal perçu, je l’ai appris à mes dépens. Personne ne nous explique le fonctionnement du bureau, il faut donc toujours demander à quelqu’un, c’est gênant parce qu’elles sont toujours très occupées. Les réunions sont très longues, minimum une journée par semaine où chacune énumère le contenu de son agenda. 11 Au pays des Incas (suite) Les loisirs Cusco est une ville culturelle avec ses défilés, ses danses, sa musique et autres évènements gratuits. Nous avons profité des fins de semaine pour visiter les sites Incas. Avec l’argent amassé avant mon départ avec la générosité des gens d’ici, j’ai pu offrir des cadeaux de Noël à plus de 500 enfants durant mes visites des communautés ; ce sera probablement le seul présent de toute leur vie. J’ai aussi fourni aux « defensorias » le nécessaire pour préparer le chocolat chaud qui est pour eux une tradition de Noël. Les avantages de cette expérience en quelque sorte notre salaire. On m’appelait l’ange de la CODECC. La réintégration ici n’est pas toujours facile, il est impossible d’oublier ces gens de cœur, le dénuement dans lequel ils vivent et qui malgré tout se dévouent de façon bénévole pour que cesse la violence. Même s’ils doivent en plus gagner leur vie et celles de leurs enfants, ils apprécient la vie et ont le rire facile. qui me disaient avec des larmes dans les yeux « Tu ne nous oublieras pas, n’est ce pas ? ». Je suis reconnaissante tous les jours à la Providence pour la chance que j’ai d’être née dans ce pays, d’avoir la santé pour pouvoir réaliser mes rêves et de pouvoir faire certains choix. Micheline Vermette Coopérante CUSO Retraitée de l’IRGLM Et ce n'est pas fini ! Note Les directeurs de la CODECC ont écrit et signé une lettre qu’ils ont adressée à CUSO pour que je puisse continuer mon travail auprès d’eux. CUSO a donné suite et je retourne à Cusco à l’automne pour une période de 6 mois. Les "defensorias" ont reçu une formation en audiovisuel afin de pouvoir filmer et faire des photos. On peut visionner quelques vidéos sur youtube, voici l’adresse : 1. La créativité ; 2. La connaissance en profondeur d’une autre culture et d’une grande civilisation ; J’ai été très touchée par les « defensorias » 3. Des relations humaines très intenses ; 4. Des apprentissages à plusieurs niveaux ; 5. Le constat de changements chez les gens. www.youtube.com/user/quiscaproducciones. voici aussi mon adresse courriel : [email protected] Pour les inconvénients En plus de ceux mentionnés pour le travail, il y a le manque de confort dans les communautés et le froid puisqu’il n’y a pas de chauffage dans les maisons et les bureaux. Il y a enfin la flexibilité et la tolérance dont j’ai dû faire preuve face aux changements tout au long du mandat. En conclusion C’est une expérience enrichissante, d’ailleurs comme toutes les fois où l’on a l’impression d’être là où l’on doit être et de faire œuvre utile. Sentir cette reconnaissance qui nous va droit au cœur constitue Le journal des bénévoles de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal Distribution de cadeaux de Noël à Paru Paru. Équipe de rédaction Raymonde Bayard Colette Clo Nicole Daubois Laurence Derennes Marie-Annik Murat Daniel Pourchot Jean-Guy Thibaudeau Jean Vegman Collaboration spéciale Micheline Vermette Correction Marie-Annik Murat Coordination Nicole Daubois Cloé Rodrigue Mise en page Tabasko Communications Photos Nicole Daubois Micheline Vermette