Etude d`un Projet Industriel de Fabrication d`articles en Caoutchouc

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Etude d`un Projet Industriel de Fabrication d`articles en Caoutchouc
Etude d’un Projet Industriel de
Fabrication d’articles
en Caoutchouc pour Automobiles
en Caoutchouc pour Automobiles
Etude d’un Projet Industriel de Fabrication d’articles
en Caoutchouc pour Automobiles
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TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I : DEFINITION DU PRODUIT .......................................................................... 3
CHAPITRE II : CLASSIFICATION DES CAOUTCHOUCS: .................................................. 4
CHAPITRE III : APPLICATIONS CLES : .............................................................................. 5
CHAPITRE IV : DEFINITION DU METIER ........................................................................... 5
CHAPITRE V : ANALYSE DU MARCHE .............................................................................11
5.1. PROFIL DU MARCHE ALGERIEN ............................................................................................... 11
5.2. ENVIRONNEMENT DU MARCHE ALGERIEN ......................................................................... 26
5.3. LE MARCHE INTERNATIONAL .................................................................................................... 28
5.4. COMPARAISONS INTERNATIONALES .................................................................................... 39
5.5. ANALYSE DES PERSPECTIVES DE MARCHE ...................................................................... 42
CHAPITRE VI : PLAN DE DEVELOPPEMENT DU PRODUIT ............................................44
6.1. MARCHE CIBLE ................................................................................................................................. 46
6.2. OBJECTIFS ET STRATEGIES ...................................................................................................... 48
6.3. PLAN MARKETING ........................................................................................................................... 49
6.4. PLAN GENERAL DE DEVELOPPEMENTSCENARII : .......................................................... 53
CHAPITRE VII : MOYENS NECESSAIRES POUR DEMARRER L’ACTIVITE ....................55
7.1 RESSOURCES HUMAINES :.......................................................................................................... 55
7.3. PROCEDE DE FABRICATION : .................................................................................................... 63
7.4. EQUIPEMENTS NECESSAIRES : ............................................................................................... 72
7.5. TECHNIQUES NOUVELLES : ....................................................................................................... 81
7.6. IMPLANTATIONS INTERNES ET CHOIX DES SITES D’IMPLANTATION : .................. 83
7.7. COUT DES INVESTISSEMENTS: ................................................................................................ 96
CHAPITRE VIII : FINANCEMENT ........................................................................................97
8.1. CHIFFRE D’AFFAIRES : PROJECTION SUR 10 ANS : (VOIR ANNEXE 2) ................... 97
8.2. BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL : .................................................................................... 98
8.3. MONTANT DES FONDS RECHERCHES ................................................................................ 103
8.4 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ..................................................................................... 105
8.5 PRIX DE REVIENT ET CALCUL DU COUT :........................................................................... 110
8.6 RATIOS- TAUX DE RENDEMENT ET POINT D’EQUILIBRE : ........................................... 112
8.7 SCHEMA DE FINANCEMENT : .................................................................................................... 114
8.8. DOCUMENTS FINANCIERS – PROJECTIONS : ................................................................. 116
8.9. AVANTAGES ET AIDES SPECIFIQUES : .............................................................................. 135
CHAPITRE IX : LES REGLES DE LA PROFESSION .......................................................136
9.1 CONTEXTE GENERAL :................................................................................................................. 136
9.2 STRUCTURE JURIDIQUE DE LA SOCIETE A CREER : ..................................................... 136
9.3. QUALIFICATION, CERTIFICATION : ........................................................................................ 137
9.4 NORMES, REFERENTIEL : ........................................................................................................... 137
9.5. REGLEMENTATION : .................................................................................................................... 137
9.6. ORGANISMES SOCIAUX : ........................................................................................................... 138
9.7 REGIME FISCAL : ............................................................................................................................. 140
CHAPITRE X : LES ANNEXES FINANCIERS ...................................................................142
CHAPITRE XI : LES ANNEXES MARCHE: ......................................................................161
CHAPITRE XII : LES FICHES PROJET: ...........................................................................182
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CHAPITRE I : DEFINITION DU PRODUIT
Les élastomères, comme les matières plastiques, font partie de la famille des polymères. Le
terme « élastomère » est utilisé aujourd'hui pour désigner d'une façon générale tous les
caoutchoucs, c'est-à-dire les substances macromoléculaires, naturelles ou synthétiques,
possédant l'élasticité caoutchouteuse.
Le terme « caoutchouc » vient du mot indien cahutchu (« bois qui pleure ») et rappelle ainsi
l'origine du caoutchouc naturel, précurseur des élastomères d'aujourd'hui. Le caoutchouc à
l'état naturel, se présente sous la forme d'uns suspension colloïdale de latex secrétée par les
plantes à caoutchouc. Les plus importantes de ces plantes sont l'Hévéa brasiliensis, arbre de
la famille des euphorbiacées et d'autres espèces du même genre.
Les caoutchoucs synthétiques sont obtenus par polymérisation (création de macromolécules
à partir de molécules de base) et par transformations physiques en présence de catalyseurs.
Les caoutchoucs possèdent de très nombreuses propriétés. Ils sont notamment élastiques,
étanches et antivibratoires. La combinaison de ces trois (3) propriétés leur assure un spectre
d’utilisation extrêmement large.
a) Elasticité
L’élasticité se caractérise par la capacité d’un matériau à se déformer sous contrainte et à
reprendre sa dimension initiale lorsque cesse la contrainte. Les caoutchoucs ne sont pas les
seuls matériaux élastiques, mais ils sont les seuls à offrir une telle capacité de déformation.
Ainsi, un ressort d’acier n’accepte guère de subir un allongement de plus de 10 %. En
revanche, les caoutchoucs peuvent s’allonger couramment jusqu’à 500 % et dans certains
cas, jusqu’à 1000 % ! On parle alors d’hyperélasticité.
De surcroît, les caoutchoucs conservent leur propriété d’élasticité à très basse température.
Leur transition vitreuse, c’est-à-dire la température à laquelle ils se rigidifient se situe, en
règle générale, aux alentours de –50 °C.
Exemples d’application : joints de portière d’automobile, flexibles, profilés pour portes et
fenêtres…
b) Etanchéité
La seconde des grandes propriétés des caoutchoucs est l’étanchéité. Les caoutchoucs sont
ainsi imperméables à l’air, aux gaz et à l’eau. Ils ont également une grande capacité à filtrer
le bruit.
Exemples d’application : tubes et tuyaux, pneumatiques, toiles enduites, revêtement de
toiture, joints…
c) Amortissement
Le caoutchouc possède également la capacité d’amortir les chocs ou de filtrer les vibrations.
Il s’agit là de deux propriétés extrêmement importantes dans le monde des transports
(automobile, aéronautique, aérospatial, ferroviaire…), dans celui de l’industrie (production
d’énergie, machine / outil…) ou encore du BTP (appuis de pont, plots antisismiques...).
Exemples d’application : pneumatique (amortissement des irrégularités de la route),
pièces antivibratoires (filtration des vibrations en provenance du moteur ou des organes de
liaison au sol…).
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CHAPITRE II : CLASSIFICATION DES CAOUTCHOUCS:
On compte plus d’une quinzaine de familles de caoutchoucs. La classification courante
consiste à séparer les caoutchoucs en trois catégories (les sigles utilisés sont ceux qui sont
recommandés par la norme ISO 1 629 de 1995) :
1. Les caoutchoucs à usage général : Ils ne résistent pas aux huiles, mais résistent bien
aux acides et aux bases. Ils font preuve d’une élasticité exceptionnelle.
Applications dans l’automobile : supports moteurs, balais d’essuie-glaces.
2. Les caoutchoucs à usages spéciaux : Ils présentent une bonne résistance vis-à-vis des
liquides agressifs (solvants, acides) ou des huiles et des carburants, et aussi un meilleur
comportement à haute température. Ils vieillissent bien.
Applications dans l’automobile : amortisseurs, joints de vitrage, de pare-brise, courroies de
distribution, durites
3. Les caoutchoucs à usages très spéciaux : Ils ont d’excellentes tenues thermiques et
chimiques, et ils représentent plus de 5 % de la consommation totale.
Applications dans l’automobile : fils d’allumage, bagues d’étanchéité.
TABLEAU DE SYNTHESE DES CAOUTCHOUCS
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(SOURCE : SNCP)
Les deux premières familles de caoutchouc représentent 94% de la consommation. La
troisième famille regroupe les élastomères à hautes performances thermiques et/ou
chimiques indispensables et sont en plein développement sur le marché.
CHAPITRE III : APPLICATIONS CLES :
L’industrie de transformation des élastomères occupe une place de plus en plus importante
dans l’économie mondiale. La production annuelle des caoutchoucs naturels ou synthétique
dépasse les 24 millions de tonnes dans le monde, dont 24% en Europe. Grâce à leurs
propriétés d’élasticité, d’imperméabilité et d’amortissement, l’utilisation des élastomères s’est
donc généralisée à divers secteurs de l’industrie, tels que :
-
l’industrie automobile représente plus de 75% de la consommation mondiale
d’élastomères, avec les joints, les durites, les supports moteurs, les balais d’essuieglace... et surtout la production de pneumatiques qui consomme à elle seule 63% de
la production mondiale d’élastomères ;
-
l’industrie aéronautique et spatiale, pour des pièces techniques, généralement
composites et jouant le rôle de liaisons élastiques et/ou systèmes antivibratoires.
-
le secteur BTP, avec les appuis de pont et les systèmes d’isolation antisismiques,
utilisés notamment dans la construction des centrales nucléaires ;
-
l’habillement, et en particulier l’industrie des chaussures (bottes, semelles,
chaussures de sport...) qui, avec un siècle et demi d’existence, reste l’une des
premières applications du caoutchouc ;
-
dans les domaines de l’industrie médicale et pharmaceutique, on utilise d’une part,
des élastomères répondant à des exigences de pureté et biocompatibilité
(principalement les silicones et les polyuréthanes, pour la conception d’articles tels
que les prothèses ;
-
dans d’autres secteurs, pour l’étanchéité, les revêtements anti-corrosion, tubes et
tuyaux, les colles et mastics...
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3.1. Les applications dans le secteur de l’automobile
L’automobile rassemble de nombreux matériaux appartenant aux grandes familles
suivantes :
•
•
•
•
matériaux ferreux : fontes, aciers, tôles (environ 62 % de sa masse) ;
matériaux non ferreux : aluminium (fonte et tôle), cuivreux, magnésium (environ
9 %) ;
matériaux minéraux : verre, céramique (environ 4 %) ;
matériaux organiques : environ 25 %, répartis en moyenne de la manière suivante :
• 4 % : élastomères,
• 6 % : peintures, adhésifs, textiles, fluides,
• 15 % : matériaux plastiques, thermoplastiques (TP) ou thermodurcissables
(TD).
Le caoutchouc, dans un véhicule ne se limite pas aux seuls pneumatiques. En effet, ces
derniers font sensiblement jeu égal en terme de poids avec les quelques centaines de pièces
techniques en caoutchouc présentes, en moyenne, sur un véhicule. Il s’agit pour l’essentiel
de pièces de petites dimensions, produites en caoutchouc ou associés à d’autres
matériaux (métal, plastique, tissu…).
3.2. Classification des pièces par fonction
Les pièces montées sur un véhicule ont une fonction à remplir. Nous avons classé les pièces
en caoutchouc en trois (3) principales fonctions en l’occurrence :
-
la fonction étanchéité ;
la fonction vibratoire isolation et acoustique ;
la fonction transfert de fluide.
a) La fonction étanchéité : Cette fonction consiste à empêcher ou à réduire le passage
d'éléments liquides, solides ou gazeux entre deux milieux. Il peut s'agir aussi bien d'éviter la
sortie de fluides que l'on souhaite confiner dans un espace donné que l'entrée d'éléments
indésirables dans une enceinte. L’étanchéité peut être statique ou dynamique : dans le
premier cas, il n'y a aucun mouvement relatif entre les éléments intervenant dans
l'étanchéité, dans le second il peut se produire des mouvements relatifs de rotation, de
translation ou de « vissage » entre les pièces.
Les pièces d’étanchéité en fonction de leur emplacement sont sur la carrosserie ou sous
capot. Les pièces sous capot concernent tous les types de joint (plat, torique, à lèvres…)
alors que l’ensemble des joints assurant l’étanchéité des pare-brises, des portes, des glaces,
de panneaux de carrosserie sont des pièces d’étanchéité carrosserie.
Exemples de pièces d’étanchéité :
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b) Fonction isolation vibratoire, acoustique : Diverses composantes d'un véhicule en
circulation (moteur, pot d'échappement, pneus…) contribuent de manière plus ou moins
significative à la puissance sonore globalement dégagée par celui-ci. On recense ensuite un
certain nombre de phénomènes entre la bande de roulement du pneu et le revêtement de la
chaussée, le phénomène d'adhérence - décollement du caoutchouc sur le revêtement, l'effet
de compression - détente de l'air…) qui peuvent influencer la production de bruit et de
vibration. Les conditions de conduite (vitesse du véhicule, phase d'accélération ou vitesse
constante, choix du rapport de boîte de vitesses, …) jouent également un rôle dans la
production de vibration et de bruit d'un véhicule.
Les principales pièces en caoutchouc qui participent à la diminution des phénomènes
d’isolation, vibratoire et acoustiques sont :
• Les supports cabines : Ce support est constitué de deux composants élastomères
montés précontraints dans une armature métal ou aluminium. Il doit permettre une
déflexion importante dans les trois axes, des débattements limités dans toutes les
directions pour un confort vibratoire optimum.
• Les articulations élastiques : Les articulations élastiques servent essentiellement
à réduire le jeu et les frottements, elles limitent l’usure des pièces en mouvement et
les bruits. L’articulation élastique remplace avantageusement l’articulation mécanique
dans le cas de mouvements d’oscillation ou de pivotements d’amplitude limitée. Une
articulation élastique est composée d’un anneau en élastomère, pré comprimé entre
deux armatures cylindriques. Sous l’effet de forces ou couples extérieurs, le
mouvement relatif entre les tubes entraînera une déformation élastique de
l’élastomère.
• Les supports moteurs / boites de vitesses : Les supports élastiques sont des
organes possédant à la fois des propriétés d’élasticité et d’amortissement. Ils
apportent une solution technique pour neutraliser la transmission des bruits et des
vibrations mais assurent également une protection contre les chocs.
• Les silents blocs de bras de suspension, de barres stabilisatrices et d’essieu :
Ils facilitent le transfert des mouvements de direction et réduisent les vibrations et les
bruits. Ils de réduisent le roulis aussi bien dans les courbes que dans les
changements de direction rapides. Ils permettent d’absorber les bruits et les
vibrations au niveau de l’essieu supportant le poids du véhicule.
a) Fonction de transfert de fluides
• Pour les circuits de refroidissement : Tuyau flexible permettant le transport de
fluide caloporteur à travers les différents éléments d’échanges thermiques de tout
système nécessitant un refroidissement.
• Pour les circuits hydrauliques : Tous types de tuyaux flexibles ou rigides
permettant le transport de fluide dans des circuits hydrauliques.
• Pour l’assistance freinage : Tuyau flexible ou rigide permettant le transport de
fluide hydraulique qui assure la fonction de freinage du maître-cylindre jusqu’au frein.
• Pour l’air conditionné : Tuyau flexible ou rigide permettant d’assurer la liaison
entre les différents organes du circuit de réfrigération pour permettre le transfert de
fluide frigorigène.
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Exemples de pièces de transfert de fluide :
Les autres pièces restantes concernent les courroies, les bavettes les tapis de sol
3.3. Normes pour les caoutchoucs
Les caoutchoucs techniques pour les applications automobiles font appel à des normes et
cahiers des charges, utilisés par les constructeurs RENAULT et SNVI, qui permettent : la
classification, la symbolisation et la définition des propriétés. Cette norme s’applique aux
produits à base de caoutchoucs compacts vulcanisés.
1) Cahier des charges des prescriptions générales : Le présent cahier des
charges définit les caractéristiques générales techniques et de stockage, les
conditions d’agrément et de réception des pièces constituées principalement :
- d’un mélange de caoutchouc naturel,
- d’élastomères de synthèse,
- ainsi que de produits souples alvéolaires.
2) Cahier des charges de joints d'étanchéité pour vitres fixes : Ce cahier des
charges définit les prescriptions générales techniques, les conditions d’agrément et
de réception des joints d’étanchéité en caoutchouc compact de vitres fixes (pare
brise, lunette arrière, vitres latérales…….).
3) Cahier des charges de pièces en caoutchouc compact pour extérieur de
carrosserie, moulées, extrudées ou découpées : Le présent cahier des charges
définit les prescriptions générales techniques, les conditions d’agrément et de
réception des pièces en caoutchouc compact, situées à l’extérieur des véhicules et
en général visible.
4) Cahier des charges du profil d'étanchéité de porte du compartiment moteur
pour véhicule de l'avant blindé : Ce cahier des charges définit les prescriptions
générales techniques, les conditions d’agrément et de réception des joints
d’étanchéité de porte du compartiment moteur, pouvant recevoir une aspersion
d’huile.
L’ensemble de ces cahiers des charges contribue à la détermination des éléments
indispensable à la définition du produit.
CHAPITRE IV : DEFINITION DU METIER :
4.1. Définition du métier
Réaliser des opérations diverses de fabrication, d’assemblage, de finition et/ou de
conditionnement de pièces caoutchouc, manuellement ou sur machines, dans le cadre d’un
mode opératoire précis, à partir des gammes de travail définies et en appliquant les
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instructions, dans le respect des consignes de fabrication, de qualité, de sécurité et de
protection de l’environnement.
Dans le respect des procédures, des instructions, du manuel de poste et des consignes de
sécurité, il est chargé d’assurer la production industrielle dans les domaines d’activités
professionnelles suivants : l’approvisionnement et la préparation des installations, machines
et accessoires / la mise en production / la conduite de systèmes de production / le contrôle
qualité / l’entretien et la maintenance de premier niveau des systèmes et matériels conduits.
L’essentiel des savoir-faire dans le caoutchouc peut se résumer ainsi :
-
-
Conduite du système de production en mode normal, selon les instructions du
document de production, du dossier machine et du manuel de poste et/ou
consignes orales ou écrites ;
Démarrage, arrêt et mise en en sécurité des différents systèmes, machines et
installations ;
Identification, caractérisation et compte rendu des anomalies, dysfonctionnements
ou incidents de différentes natures (matières, fonctionnement, approvisionnements)
Identification, expression, qualification des besoins en matières premières et
outillages ;
Reconnaissance, par la vue et/ou le toucher, de la qualité des matières travaillées ;
Repérage des non-conformités des produits en cours et/ou finis en fonction de
critères retenus ;
Lecture, compréhension, restitution du contenu d’un document, d’une notice, d’un
ordre de fabrication ;
Mise en œuvre des consignes d’hygiène, de sécurité et d’environnement en
vigueur ;
Travail en équipe.
4.2. Définition des familles professionnelles et postes clés
FAMILLES
PROFESSIONNELLES
INDUSTRIELLE
RECHERCHE ET
DEVELOPPEMENT
COMMERCIALISATION
DEFINITION DES FAMILLES
SOUS-FAMILLES
PROFESSIONNELLES
Activités liées à la fabrication et
au
conditionnement
des
produits, à la conception,
réalisation et maintenance des
équipements industriels ainsi
qu’à l’organisation industrielle.
Activités
de
recherche,
d’innovation et d’amélioration
des formulations, des produits,
des procédés et méthodes de
fabrication, ainsi que des
moyens de fabrication.
Activités d’analyse du marché et
de définition de l’offre/demande
d’acquisition, de diffusion, de
vente/d’achat
et
de
gestion/administration
commerciale des produits et
services, ainsi que le support
technique à ces différentes
activités.
-
Management
Fabrication moules/outillages
Fabrication
produits
caoutchouc
Fabrication de sous-ensembles
Maintenance industrielle
Organisation et méthodes
Management
Conception et développement
des matériaux
Conception et industrialisation
des produits
Gestion technique
Prototypes et tests
Management
Achats
Gestion
administrative
commerciale
Marketing
Ventes
Support technique ventes
et
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En résumé les postes clés dans une entreprise industrielle de caoutchouc sont :
Parmi les métiers les plus caractéristiques du secteur caoutchouc, nous pouvons énumérer
les emplois suivants :
-
Opérateur sur machines de formage des matières en caoutchouc,
Technicien de méthodes - ordonnancement planification,
Technicien de production des industries de process,
Technicien de fabrication,
Technicien de maintenance industrielle,
Conducteur d’équipements industriels transformation caoutchouc,
Technicien de laboratoire de recherche des industries de process.
Opérateur sur appareils de transformation physique ou chimique,
Opérateur sur machines de finition, contrôle et conditionnement,
Opérateur de fabrication et de finition caoutchouc,
Assistant de gestion technique matériaux,
Assistant de gestion technique produits,
Concepteur – développeur de produits,
Concepteur – développeur – formulateur matériaux,
Concepteur – développeur de procédés de fabrication de produits,
Concepteur – développeur méthodes de fabrication des moules/outillages.
Ainsi que les postes d’encadrement :
-
Encadrement stratégique : Directeur industriel,
Encadrement intermédiaire : Responsable de fabrication,
Encadrement de proximité : Animateur d’équipe fabrication produits.
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CHAPITRE V : ANALYSE DU MARCHE
5.1. Profil du marché Algérien
L’étude a pour but de dimensionner le marché algérien de pièces en caoutchouc pour
l’automobile. Ces produits d’origines diverses sont fabriqués par des sous-traitants sur le
marché local ou importés dont le volume (quantité ou valeur) sont de loin supérieurs à la
production locale.
Le marché des pièces en caoutchouc pour l’automobile se scinde en deux (2) segments
différents : le marché de la première monte et le marché de la deuxième monte (pièce de
rechange). La présence et/ou l’absence d'industries de production de véhicules (industriels
et/ou légers) en Algérie induit des volumes plus conséquents pour le marché de la première
monte que celui de la pièce de rechange et inversement.
5.1.1. Le marché de la première monte
Le marché algérien de la première monte est essentiellement constitué des entreprises
suivantes :
• SNVI : Producteur de véhicules industriels sur son site de Rouiba ;
• ETRAG : Producteur de tracteurs agricoles à El Khroub ;
• ENMTP : Producteur de matériel de travaux publics à Ain Smara Constantine ;
• BTK : Producteur de véhicules tractés du carrossier français Behm-Titan-Kaiser à Tiaret ;
• TOUFIK TRAILER, une entreprise de transformation de métal qui produit des véhicules
tractés, dans la zone industrielle de la wilaya de Batna à Kechida,
• TIRSAM : une entreprise privée de production de véhicules tractés, dans la zone
industrielle de la wilaya de Batna à Kechida.
• OMEGA, SICAME et COMET : qui commercialisent des semi-remorques à partir des
collections SKD qu’elles importent.
5.1.2. Le marché de la deuxième monte
Le marché de la deuxième monte (pièce de rechange) des pièces en caoutchouc porte sur
les besoins de maintenance des véhicules motorisés industriels (lourds), utilitaires et
particuliers (légers) et des véhicules tractés constituant le parc en circulation en Algérie1, qui
présente une diversité importante de marques et de modèles.
5.1.3. Taille et volume du marché
Le recours aux données des services douaniers (CNIS) nous a permis d’évaluer le volume
financier ainsi que le tonnage (matières premières, produits semi-finis, produits finis et
pneumatiques) importés ainsi que leur origine. Les données disponibles (année 2010 et
2009) sont très agrégées dans la Section 7 et le Chapitre 40 : Caoutchouc et ouvrages
en caoutchouc2 et ont permis d’avoir une analyse très fine permettant d’approcher le
marché sur plusieurs angles.
1
Pour plus de détail voir Annexe-9 : Le parc automobile au 31/12/2010 s’élève à 4,314 607 millions
d’unités dont 62 % de véhicules particuliers et 38 % à caractère utilitaire. Le marché est en très forte
expansion pour réduire la moyenne d’âge des véhicules mis en circulation. L’Algérie a importé
390 140 véhicules en 2011.
2
Pour plus de détail voir Annexe-1.
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L’étude3 effectuée s’est basée également sur les questionnaires renseignés par les
entreprises publiques : SNVI (Rouiba), ETRAG (Constantine), ENMTP (Ain Smara) et BTK
(Tiaret).
Le canevas renseigné par AMF (Ateliers Mécaniques Ferroviaires) de Sidi Bel Abbès
relevant de la SNTF n’étant pas exploitable sur le plan économique.
Il est à remarquer qu’un nombre assez restreint de sociétés privées (sous-traitants) fournit le
marché algérien en pièces de caoutchouc. Nous avons tenté de répertorier ces entreprises,
avec l’assistance des principales entreprises (donneurs d’ordre), la BAST et l’UPIAM, il
semble qu’elles ne dépassent pas le nombre de 20. Il faut préciser que toutes les pièces en
caoutchouc fabriquées localement utilisent de matériaux importés.
Le traitement et l’analyse des données d’importation du fichier CNIS nous ont permis de
cerner la taille du marché algérien en 20104 qui représente une valeur de 33 952 716 086
Dinars (456 259 277 $) pour un volume de 119 830 716 kg pour l’équivalent de 176 031 442
pièces. Ce volume global a été réparti en trois (3) catégories :
1. Matières premières ;
2. Pneumatiques et chambres à air ;
3. Caoutchouc industriel (pièces techniques).
IMPORTATION 2010
TOTAL CAOUTCHOUC
119 831 tonnes
Source CNIS
Dont
Pneumatiques et
Chambres à air
78 208
18 098 297 084
54 %
VALEUR
33 952 716 086 DA
Matières
premières
Caoutchouc
industriel
(Pièces
techniques)
3 937
36 960
674 005 562
14 932 082 466
2 %
44%
Tonnes
Valeur DA
(Source : Données CNIS retraité 2010)
3
Les sources de données en provenance de l’ONS, CNRC et MIPME sont globales : ‘Branche Chimie
– Plastiques – Caoutchouc’ ou bien ‘Secteur Plastiques et Caoutchouc’. Elles ne permettent pas de
faire les recoupements/validations nécessaires pour ce genre d’études et apprécier le marché algérien
du caoutchouc.
4
Les données du CNIS 2011 ne sont pas encore disponibles. Les chiffres de 2009, pour le
caoutchouc, sont sensiblement identiques à 2010 (légères croissances de 2,3% en 2010).
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Ces valeurs nous apparaissent réalistes compte tenu de notre base industrielle ainsi que de
la part que représente le caoutchouc dans cette industrie (L’industrie de préparation et
mélange ne représente qu’une faible part inférieure à 4 000 tonnes).
Cette répartition du volume global [54% de pneumatiques (dont près de 80% pour la
deuxième monte) et 44% caoutchouc industriel)] traduit également la configuration du parc
algérien et son importance dans la pièce de rechange et sa composante remplacement.
Pour cerner le marché des pièces techniques (caoutchouc industriel) dédié aux transports,
nous avons réparti équitablement le volume à part égale comme le souligne les différentes
analyses et études dans le monde (Sources : Pays de l’OCDE et SNCP).
REPARTITION EN TONNAGE
TRANSPORTS
AUTRES
SECTEURS
TOTAL
PNEUMATIQUES
78 208 t
CAOUTCHOUC
INDUSTRIEL
18 480 t
(50%)
0
18 480 t
(50%)
78 208 T
36 960 T
115 168 T
Pour répartir le marché de la première monte et celui de la seconde monte (pour le secteur
des transports) nous nous sommes appuyés sur les données des principales entreprises
‘donneurs d’ordre’. Il est utile de signaler que la configuration industrielle est l’inverse de ce
que l’on observe en Europe. On est très différent de la segmentation mondiale, ce qui n’est
pas très surprenant puisque l’Algérie n’a pas de constructeur automobiles.
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HYPOTHESE DE LA CONFIGURATION
INDUSTRIELLE
AUTRES
SECTEURS
TRANSPORTS
18 480 t
(50%)
CAOUTCHOUC
INDUSTRIEL
TOTAL
18 480 t
(50%)
36 960 T
7 466 MDA
SNVI+
Autres
310 MDA
(4,15%)
TRANSPORTS
1ere monte
Remplacement
5%
45%
Par contre dans le cadre des projets futurs avec un ou des constructeurs automobiles, on
aurait une situation inverse où la première monte supplanterait le marché des transports.
SYNTHESE
MONDE/EUROPE
1ere Monte
Remplacement
Total
45%
5%
50%
ALGERIE
1ere Monte : 5%
Remplacement : 45%
1 848 tonnes
16 632 tonnes
18 480 tonnes
300 936 680 DA
7 166 MDA
7 466 000 000 DA
Total : 50%
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5.1.4 Analyse par entreprise donneuse d’ordre
Pour analyser le marché de la première monte, des pièces en caoutchouc, nous nous
sommes appuyés sur les données collectées et transmises sur la base de deux (2)
documents séparés, l'un renseignant sur le produit et l'autre sur les éléments commerciaux :
la quantité et la valeur.
SNVI
Les pièces en caoutchouc gérées par la SNVI sont de l’ordre de 418. La décomposition des
pièces par grande fonction5 est la suivante :
Références pour
Nombre
de
pièces
Entreprise
Etanchéité (I)
Sous
capot (a)
Carrosserie
(b)
Antivibratoire et
isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
Autres
applications
(IV)
Nombre
418
194
21
139
52
12
%
100
46,41
5,02
33,25
12,45
2,87
SNVI
Les fonctions ‘étanchéité sous capot’ ainsi que ‘antivibratoire et isolation’ sont celles qui
consomment le plus de pièces en caoutchoucs.
La situation de la valeur globale des volumes par année est la suivante :
U
:
10³ DA
Volumes réceptionnés
Entreprise
SNVI
2010
Volumes projetés
2011
2012
2013
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
440 488
68 214
505 018
118 567
1 700 537
300 937
Quantité
Valeur
Non précisé
Sur une base historique de cinq (5) années, nous avons établis une moyenne annuelle puis
répartis par fonctions les références de pièces.
ENTREPRISE
SNVI
Volumes
réceptionnés
et projetés
3 222 425
Moyenne
annuelle
des
volumes
644 485
Besoin annuel moyen par pièce pour les fonctions
Etanchéité (1)
Sous
capot (a)
Carrosseri
e (b)
299 105
32 353
Antivibratoire
et isolation
(2)
Transferts
de fluide
(3)
Autres
applications
(4)
214 291
80 231
18 497
5
La décomposition les pièces par grande fonction permettront de définir par la suite les techniques de
fabrication:
- Etanchéité (tous joints et bagues d’étanchéité, joints de porte de, glaces) ;
- Antivibratoire et isolation (plot, garniture, soufflet, tampon, silent bloc, sangle, anneau, …) ;
- Transfert de fluides (tuyau, durites coudes) ;
- Autres (bavettes, recouvre pédales, …..).
Page 15
A partir du nombre de références gérées, nous avons identifiés la part de la sous-traitance
locale.
ENTREPRISES
SNVI
Nombre de références gérées
418
Nombre
%
Etanchéité
Antivibratoire
Transferts
Autres
Références sous-traitées localement
Nombre par fonction
100
23,92
40
60
10
Nombre de sous-traitants locaux
BTK
Selon le canevas transmis, le nombre de pièces en caoutchouc gérées par BTK est égal à 3.
La décomposition des pièces par grande fonction est la suivante :
Références pour
Entreprise
Nombre
de
pièces
Etanchéité (I)
Sous
capot (a)
Carrosseri
e (b)
Transferts
de fluide
(III)
Antivibratoire
et isolation (II)
Autres
applications
(IV)
Nombre
3
2
1
%
100
66,67
33,33
BTK
La situation de la valeur globale des volumes par année est la suivante :
U : 10³ DA
Volumes réceptionnés
2010
Entreprise
BTK
Volumes projetés
2011
Quantité
Valeur
6 100
1 575
Quantité
2012
Valeur
Non disponible
Quantité
2013
Valeur
Non disponible
Quantité
Valeur
Non disponible
Sur une base historique de quatre (4) années, nous avons établis une moyenne annuelle
puis répartis par fonctions les références de pièces.
ENTREPRISE
BTK
Volumes
réceptionnés
et projetés
Moyenne
annuelle
des
volumes
Donnée
pour 2010
6 100
Besoin annuel moyen par pièce pour les fonctions
Etanchéité (I)
Sous
capot (a)
Carrosserie
(b)
Antivibratoire et
isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
4 067
2 033
Autres
applications
(IV)
Page 16
A partir du nombre de références gérées, nous avons identifié la part de la sous-traitance
locale.
ENTREPRISES
BTK
Nombre de références gérées
3
Nombre
3
%
100,00
Références sous-traitées localement
Etanchéité
Antivibratoire
Nombre par fonction
1
Transferts
Autres
1
1
Nombre de sous-traitants locaux
ENMTP
Les pièces en caoutchouc gérées par ENMTP sont de l’ordre de 188. La décomposition des
pièces par grande fonction est la suivante :
Références pour
Entreprise
ENMTP
Nombre
de pièces
Etanchéité (I)
Sous
Carrosserie
capot
(b)
(a)
Antivibratoire
et isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
Autres
applications
(IV)
Nombre
188
118
25
30
9
6
%
100
62,77
13,30
15,96
4,78
3,19
La fonction ‘étanchéité sous capot’ est celle qui consomme le plus de pièces en
caoutchoucs.
La situation de la valeur globale des volumes par année est la suivante :
U : 10³ DA
Volumes réceptionnés
2010
Entreprise
ENMTP
Volumes projetés
2011
2012
2013
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
40 628
27 130
22 621
9 397,4
15 645
5 371
12 298
5 043
Sur une base historique de quatre (4) années, nous avons établis une moyenne annuelle
puis répartis par fonctions les références de pièces.
Entreprise
ENMTP
Volumes
réceptionnés
et projetés
Moyenne
annuelle
des
volumes
78 894
19 724
Besoin annuel moyen par pièce pour les fonctions
Etanchéité (I)
Sous
capot (a)
Carrosserie
(b)
12 380
2 623
Antivibratoire
et isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
Autres
applications (4)
3 147
945
629
Page 17
A partir du nombre de références gérées, nous avons identifiés la part de la sous-traitance
locale.
ENTREPRISE
ENMTP
Nombre de références gérées
188
Nombre
%
Etanchéité
Antivibratoire
Transferts
Autres
Références sous-traitées localement
Nombre par fonction
36
19,15
25
11
8
Nombre de sous-traitants locaux
ETRAG
Les pièces en caoutchouc gérées par ETRAG sont de l’ordre de 19. La décomposition des
pièces par grande fonction est la suivante :
Références
Nombre
de
pièces
Entreprise
Etanchéité (I)
Sous
Carrosserie
capot
(b)
(a)
Antivibratoire
et isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
Nombre
19
3
2
11
3
%
100
15,79
10,53
57,89
1579
Autres
applications
(IV)
ETRAG
La fonction ‘Antivibratoire et isolation’
caoutchoucs.
est celle qui consomme le plus de pièces en
La situation de la valeur globale des volumes par année est la suivante :
U : 10³ DA
Volumes réceptionnés
Entreprise
ETRAG
2010
Volumes projetés
2011
2012
2013
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
77 700
3 367
92 500
3 941
92 500
4 106
108 000
4 924
Sur une base historique de quatre (4) années, nous avons établis une moyenne annuelle
puis répartis par fonctions les références de pièces.
Besoin annuel moyen par pièce pour les fonctions
ENTREPRISE
ETRAG
Volumes
réceptionnés
et projetés
366 300
Moyenne
annuelle
des
volumes
91 975
Etanchéité (I)
Sous
capot
(a)
14 523
Carrosserie (b)
9 685
Antivibratoire
et isolation (II)
Transferts
de fluide
(III)
53 244
14 523
Autres
applications
(IV)
Page 18
A partir du nombre de références gérées, nous avons identifiés la part de la sous-traitance
locale.
ENTREPRISES
ETRAG
Nombre de références gérées
19
Nombre
%
Etanchéité
Antivibratoire
Transferts
Autres
Références sous-traitées localement
Nombre par fonction
18
94,74
4
14
3
Nombre de sous-traitants locaux
SYNTHESE
Pièces caoutchouc
Quantité (nombre)
Pourcentage (%)
Entreprises
ENMTP
SNTF
BTK
ETRAG
SNVI
TOTAL
Entreprises
SNVI
ENMTP
ETRAG
BTK
TOTAL
Unités
%
Unités
%
Unités
%
Unités
%
Unités
%
Unités
%
SNVI
418
61,93
Nombre
de
pièces
188
100
47
100
3
100
19
100
418
100
675
100
ENMTP
188
27,86
AMF/SNTF
47
6,96
ETRAG
19
2,81
BTK
3
0,44
TOTAL
675
100
Références
Etanchéité (I)
Sous
Carrosserie
capot
118
25
62,77
13,30
47
100
3
15,79
194
46,41
362
53,63
2
10,53
21
5,02
48
7,11
Volumes réceptionnés
2010
2011
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
440 488
68 214
505 018
118 567
40 628
27 130
22 621
9 397
77 700
3 367
92 500
3 941
6 100
1 575
564 916
1 00 286
620 139
131 905
Antivibratoire
et isolation (II)
30
15,96
2
66,67
11
57,89
139
33,25
182
26,97
Transferts
de fluide
(III)
9
4,78
Autres
applications
(IV)
6
3,19
1
33,33
3
1579
52
12,45
64
9,48
12
2,87
19
2,81
U : 10³ DA
Volumes projetés
2012
2013
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
1 700 537
300 937
Non précisé
15 645
5 371
12 298
5 043
92 500
4 106
108 000
4 924
Données non disponibles
1 808 682
310 414
ND
Page 19
ENTREPRISE
SNVI
ENMTP
ETRAG
BTK
Volumes
réceptionnés
et projetés
3 222 425
78 894
366 300
Donnée pour
2010
TOTAL
%
Moyenne
annuelle
des
volumes
644 485
19 724
91 975
6 100
762 284
100
ENTREPRISES
Nombre de références gérées
Nombre
Références soustraitées localement
Besoin annuel moyen par pièce pour les fonctions
Etanchéité (1)
Antivibratoire Transferts
Autres
et isolation
de fluide applications
Sous
Carrosserie
(2)
(3)
(4)
capot (a)
(b)
299 105
32 353
214 291
80 231
18 497
12 380
2 623
3 147
945
629
14 523
9 685
53 244
14 523
%
Etanchéité
Antivibratoire
Nombre par fonction
Transferts
Autres
Nombre de sous-traitants locaux
326 008
42,77
44 661
5,86
4 067
2 033
274 749
36,04
97 732
12,82
SNVI
418
ENMTP
188
ETRAG
19
BTK
3
SNTF
47
Non
précisé
100
36
18
3
23,92
40
60
19,15
25
11
94,74
4
14
100,00
10
8
3
19 126
2,51
TOTAL
675
157
23,26
69
86
1
1
1
1
En examinant les 675 références gérées par les quatre (4) entreprises industrielles, nous
pouvons les segmenter selon leurs fonctionnalités comme suit :
13%
3%
Etanchéité sous le capot
42%
Etanchéité carrosserie
Antivibratoire et isolation
Transferts de fluides
36%
Autres applications
6%
5.1.5. Caractéristiques de la demande
La demande est caractérisée par des donneurs d’ordres actuels et potentiels essentiellement
publics. Nous n’avons pas eu accès aux données quantitatives des entreprises privées
spécialisées dans le montage des remorques6.
Il est à noter que la demande se concentre essentiellement sur deux (2) grands pôles
industriels, celui d’Alger (Rouïba et Alger), Constantine (Ain Smara et El Khroub) et à degré
moindre Tiaret. Notons que les deux principaux privés dans le montage des remorques se
trouvent à Batna.
Pour réussir le challenge de la filière sous-traitance en pièces en caoutchouc, il est impératif
que les habitudes évoluent vers une notion de partenariat et non de mise en concurrence par
le biais d’appel d’offres. Les entreprises publiques doivent traiter les entreprises de soustraitance comme il est d’usage sur un marché de sous-traitance mature, c’est à dire avec des
règles claires, des délais, une qualité référence connue et des contrats respectés comme les
6
Les questionnaires transmis à ces entreprises n’ont pas été renseignés.
Page 20
délais de paiement d’ailleurs. A ce titre, la charte mise en place par l’UPIAM est intéressante
cependant il faut la mettre en œuvre. C’est seulement dans ce cadre formalisé que les
grands donneurs d’ordre peuvent inciter les entreprises de transformation du caoutchouc à
les accompagner.
En effet, tandis que les grandes entreprises (donneuses d’ordre) ont une taille suffisante
pour mener de front la pénétration des marchés à forte croissance, la production de volumes
importants à bas coûts et le maintien de capacités de production sur les marchés
domestiques, les PME atomisées sont souvent contraintes de choisir l’une ou l’autre des
stratégies.
5.1.6. Caractéristiques de l’offre
L’offre au niveau de la transformation du caoutchouc se caractérise par une faiblesse
numérique et une difficulté d’accéder aux données socio-économiques. La visite des
entreprises SAEL (Société d’applications d’élastomère) ainsi que TRECYPLAST (Filiale de
SOGESTPLAST du Groupe ENPC) nous a permis de prendre connaissance des moyens
dont disposent ces entreprises et de leurs souhaits d’élargir leur coopération avec le donneur
d’ordre SNVI. La visite technique et les discussions des sites de production ont été riches
d’enseignements. C’est ainsi que ces sous-traitants soulèvent les contraintes rencontrées
dans le cadre de travail avec le donneur d’ordre et qui voudraient qu’un partenariat soit
instauré leur permettant une véritable coopération, une fidélisation et une visibilité à moyen
terme.
Il est à noter que les PME existantes doivent opérer à des choix stratégiques : elles ne sont
pas dans une démarche catalogue que peuvent faire de grandes entreprises, mais elles font
du sur-mesure. Leur problématique, pour la plupart, étant de rester artisans et de se
repositionner en niches. Dans le cadre de ces niches, ces PME et TPE devront donc
garder et développer des produits techniquement pointus (à forte valeur ajoutée), en petites
séries (peu de volume) ou même parfois grandes séries. Elles devront avoir une grande
souplesse de développement, respecter les délais, développer une forte réactivité ainsi
qu’un réel partenariat clients.
A l’heure actuelle, il existe un faible développement de la relation client : La PME/TPE
n’est pas en « avance de phase », intégrée en amont dans le développement produits client,
dans le cadre de relations croissantes partenariales avec de (grands) donneurs d’ordre, ce
qui est autre chose qu’une simple relation commerciale.
Une autre caractéristique de l’offre est celle relative aux prix : en effet les prix deviennent
prioritaires par rapport à la qualité et bon nombre de clients sont prêts à se passer de la
« qualité ISO » s’il a le produit à 30% moins cher ! Ceci est d’autant plus vrai que les
équipementiers, qui sont des intégrateurs, n’ont pas la compétence caoutchouc. Ils voient
moins les problèmes techniques de fabrication, considérés comme une fabrication simple et
banale de produits manufacturés, et valorisent / négocient surtout les prix.
Un autre élément également concernant l’offre ‘produits’ qui est purement caoutchouc,
intégrant peu de fonctions ou des fonctions peu complexe7. Dans le futur, on s’orientera vers
une fonctionnarisation des produits plus complexes intégrant plusieurs matériaux divers avec
le développement de produits intelligents, disposant d’un plus grand nombre de fonctions8.
7
L’offre se limite dans la quasi-totalité des cas à des produits issus de la transformation du
caoutchouc.
8
Un joint d’étanchéité tournant avec un capteur : la transmission du signal permet alors de calculer la
vitesse de la voiture, ou un différentiel de vitesse.
Page 21
Les principales entreprises de transformation de caoutchouc en Algérie sont des PME
privées (hormis l’unité TRECYPLAST de la filiale SOGESTPLAST).
ENTREPRISES
Unité caoutchoucs
TC-1R
TRECYPLAST
(Filiale
SOGESTPLAST du
Groupe ENPC)
SAEL : Société
d’Applications
d’Elastomères
Localisation
Zone industrielle
de Rouiba
Processus utilisés
Extrusion caoutchouc
Moulage
Injection
Capacités : 980 tonnes/an
115 employés
Coordonnées
Tel : 021 81 12 53
Fax : 021 81 23 97
Email : trecyplas@yahoo,fr
21, Route de
Meftah Voie N°2
Zone industrielle
de Oued Smar
Capacité de transformation de plus de
4 000 tonnes
Mélanges maîtres ou crus prêts au
moulage (15 T/J)
Pièces techniques moulées diverses
Pièces techniques moulées
caoutchouc/métal
(Bavettes, tapis de voiture, soufflet
butées, protecteur silent blocs,
pédaliers…)
220 salariés
Mail : [email protected]
www.sael-dz.com
Tel : 021 51 66 75
021 51 66 74
021 51 64 35
Fax : 021 51 59 21
1, Rue Mesbahi
Saoula - Alger
Exclusion, vulcanisation (LCM) bain de
sel
Compression
Injection
(Circuits de refroidissements, durites,
joint de pare-brise, joints toriques,
formes S)
Equipements et matériaux composites
(pièces en caoutchouc)
[email protected]
[email protected]
Tel : 021 35 65 63
Tel/Fax : 021 35 75 97
Rue n°1
Hahouche Hamza
Baraki Alger
43, Avenue du 11
Décembre Ben
Boulaid, Blida
Algérie
Siège social: Cité
306 Lots
Ferdjioua W. Mila
Zone d’activité Lot
N°55 (Drâa El
Mizan)
15400 Tizi ouzou
Equipements et matériaux composites
(pièces en caoutchouc)
116, Rue de
Mostaganem
31000 ORAN
Fabrication d'articles en caoutchouc et
joints d'étanchéité :
- Durites automobiles, profilés, pièces
moulées par injection et compression,
flexibles, bandes et feuilles de
caoutchouc, ralentisseurs de vitesse.
Tel: 021 77 00 46
Fax: 021 77 56 89
[email protected]
Tel: 06 61 61 26 09 / 025 40
21 25/ 025 40 36 01
Fax: 025 40 36 01
[email protected]
Tel : 031 59 73 56
Fax : 031 59 78 28
[email protected]
www.polycad-dz.com
mail : [email protected]
026 23 49 49
026 23 34 57
Tel : 041 50 45 51
Fax : 041 28 28 72
[email protected]
47 références
homologuées et 6 en
préparation pour le
compte de SNVI
(15% CAHT).
18 références
homologuées pour le
compte de BTK.
TECHNOFLEX :
Société de
fabrication et de
transformation du
caoutchouc
TECHNIFAC
BENOUNICHE
CAC et
Etablissements
ZERROUKI
GARNIFLE
MCT
POLYCAD
METALGUM
: Rue des Frères
Djaknoun Khemis
El Khechna –
Boumerdes
Birmandreis
Fabrication de pièces en polyuréthane
Revêtement
de cylindre en Caoutchouc
Etude Conception et Réalisation de
Pièces Techniques en Caoutchouc et
caoutchouc-Métal
Pièces moulées, tout caoutchouc et
adhérisées, matériaux transformés
toutes élastomères classiques et
spéciaux.
Tel : 024 87 14 90
Fax : 024 87 14 90
[email protected]
Page 22
AFRIC MOULE
FEDJ
CAOUTCHOUC
SARL
HYDROMECANIQUE
CRCIA SARL
AE CAOUTCHOUC
INDUSTRIEL
METALGUM SARL
SNTPC
STIC SARL
51, Zone
d'Activité
16012 Dar El
Beida
modèles et moules (fabrication)
modelage mécanique
matière plastique de base
(transformation)
caoutchouc (transformation)
Tél :
Adresse :
Cité 306 logts
Code Postal :
43301
Ville :
Ferdjioua, Mila
Lotissement 105
lot 312
25140 Ain Smara,
Constantine
matière plastique de base
(transformation)
caoutchouc (transformation)
Tél :
Pièces pour étanchéité statique et
dynamique, en plusieurs matières
(NBR, FKM, EPDM, VMQ…)
485 Cité El
Mouna El Khroub
Constantine
207, route de Tala
Guilef
15425 Boghni
116, rue
Mohamed Boudiaf
(ex rue
Mostaganem)
31007 Oran
Chaig Route de
Bou Ismail
42400 Koléa
Adresse :
ZI de Rouiba voie
C lot n°5 BP 140A
Code Postal :
16013
Ville :
Rouïba
Fabrication de tous types de pièces en
caoutchouc et caoutchouc métal
tél.: +213 30 22 61 68/+213 30
22 61 67
Fax: +213 31 68 25 53
Mobile: +213 7 70 98 82
11/+213 7 70 99 42 44
Email :
[email protected]
Tel : 0770.33.28.06.
Fax :
Fax :
Fabrication de pièces en caoutchouc
Tél :+213 26 28 37 92
Fax :+213 26 284822
caoutchouc : articles (fabrication)
Tél : +213 41 45 20 47
Fax : +213 41 452502
matière plastique de base
(transformation)
caoutchouc (transformation)
Fabrication de pièces en caoutchouc
Tél : +213 24 48 38 16
Fax : +213 24 483792
L’examen du document « Recensement Economique 2011 »
suivantes :
Nombre d’entités industrielles recensées : 92 202 dont :
Code
Division
Désignation
22
Fabrication de produits en caoutchouc et
en plastiques
9
Tél: 213 21 81 22 26
Tel/Fax : 021 81 23 81
fait ressortir les données
Public Privé Autres TOTAL
26
968
18
1 052
Ce chiffre global ne donne pas d’éléments plus agrégés pour faire ressortir les entités
industrielles spécialisées dans le caoutchouc. En compilant des données plus anciennes de
2005, le rapport élaboré par EDPme fait ressortir le :
9
ONS - In collections Statistiques N° 168.
Page 23
• Sous secteur « Industrie du caoutchouc et des plastiques »10 : 580 entreprises
– Classe 26.13 : Fabrication d’autres articles en caoutchouc : 32 entreprises en 2005
(soit 5,51%).
Si on doit extrapoler les chiffres de 2011 avec un rapport de 6%, alors le nombre
d’entités industrielles spécialisées dans le caoutchouc, toutes proportions gardées,
devrait se situer entre 60 et 65.
Afin de déterminer l’offre locale globale, nous proposons des hypothèses pour reconstituer
certaines données manquantes.
Nos hypothèses de travail reposent sur l’existence de deux (2) unités industrielles
possédant des capacités de préparation et mélange. Il s’agit de SAEL et TRECYPLAST.
SAEL
Mélanges maîtres ou crus 320 jours X 15 tonnes =
prêts au moulage (15 T/J) 4 800 tonnes/an
TRECYPLAST
980 tonnes/an
980 tonnes/an
TUC11 = 75%
3 600 tonnes
TUC12 = 50%
490 tonnes
4 090 tonnes
En additionnant les deux entités (4 090 tonnes) on retrouve pratiquement le tonnage importé
en 2010 (3 937 tonnes) pour une valeur de 674 MDA. Le tonnage de la matière première
importée nous donne une moyenne de 171 DA/kg.
En ce qui concerne les produits semi-finis, il a été importé l’équivalent de 10 614 tonnes pour
une valeur de 1 932 MDA ce qui représente une moyenne de 182 DA/kg.
Sur cette base historique, et en reconstituant les données manquantes, on peut avancer que
les importations de matières premières et semi-finis sont destinées à l’appareil de production
(unités de transformation). Alors nous pouvons estimer globalement le chiffre d’affaires des
sous-traitants tous secteurs confondus de l’ordre de 2 606 MDA.
Si on considère que le secteur de l’automobile représente 50%, alors la contribution
des sous-traitants serait de l’ordre de 1 303 MDA.
5.1.7. Les importations par pays d’origine (Base 2010)
Les pays d’origine de l’importation des pièces en caoutchouc sont par ordre décroissant :
Rang
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
PAYS
Chine
Japon
France
Allemagne
Italie
Turquie
Rép. Corée
Espagne
USA
Tunisie
VALEUR
125 411 990
64 052 529
62 496 831
35 037 118
24 656 041
18 414 360
15 970 839
14 515 681
14 069 198
13 674 910
PAYS
Chine
Japon
France
Espagne
Turquie
Italie
Rép. Corée
Tunisie
Allemagne
Inde
POIDS KG
53 317 647
13 100 010
9 591 804
6 244 115
6 022 181
4 889 623
4 492 122
3 415 937
3 402 235
2 182 655
10
Selon une définition large généralement usitée, le sous-secteur « Industrie du caoutchouc et des
plastiques » regroupe les entreprises dont l’activité principale consiste à fabriquer des produits par
traitement du caoutchouc et du plastique brut, selon différents procédés technologiques. Celui-ci est
codifié selon la Nomenclature Algérienne des Activités et de Produits (NAP 2000) de l’ONS (26.13).
11
Selon dire des responsables.
12
Idem.
Page 24
Les importations globales des pièces en caoutchouc (18 480 tonnes) représentent une
valeur de 7 466 MDA ce qui donne un coût moyen de la pièce achetée de 404 DA/kg.
CHINE
JAPON
France
4% 4%
4%4%
5%
6%
32%
Allemagne
Italie
TURQUIE
9%
REP COREE
16%
16%
Espagne
USA
TUNISIE
5.1.8. Les exportations
L’Algérie n’exporte pas de pièces en caoutchouc pour l’automobile.
5.1.9. Balance commerciale et taux de couverture
Le schéma montre la répartition des différentes données :
BALANCE
0%
0%
Achat local
15%
Import
85%
Achat local
Import
La part du marché sous-traité (achat local) est de 1 303 MDA (14,85%). La part du
marché importé représente 7 466 MDA. Le marché des pièces en caoutchouc pour
l’automobile en Algérie sur la partie retraitée représente l’équivalent 8 769 MDA.
Page 25
5.2. Environnement du Marché Algérien
L’Algérie a engagé une politique de libéralisation avec l’adoption de l’économie de marché et
la mise en place d’un nouveau dispositif législatif conçu pour soutenir l’investisseur privé
national et rendre possible l’appel aux capitaux étrangers. A cet effet, plusieurs textes
législatifs ont été promulgués ou amendés.
5.2.1. L’environnement juridique des affaires
Le droit algérien des affaires est de droit civil. La législation économique, complétée et/ou
modifiée, assure la liberté de commerce tout en organisant les règles qui doivent
nécessairement la régir ; répondant en cela aux principes et aux standards juridiques
universels.
La liberté de commerce ne va pas sans les règles d’organisation et d’établissement des
sociétés commerciales, tout comme la libre concurrence ou la liberté de circulation des
marchandises ne vont pas sans l’encadrement des transferts des capitaux ou l’abus de
position dominante. En outre, l’Algérie a adhéré à diverses conventions internationales telles
que la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle entre autres.
L’adaptation des règles à l’environnement économique tant local qu’international est
marquée par une profusion de textes.
5.2.2. Promotion de l’investissement et environnement des entreprises
Elle est articulée autour des PME considérées comme pourvoyeuses de croissance et
d’emplois. Le cadre réglementaire et institutionnel (ordonnance relative au développement
de l’investissement, politique de la concurrence, normalisation, métrologie, propriété
industrielle, financement des PME par la mise en place du FGAR13 et CGCI14, mesures
d’aides et de soutien, pépinières incubateurs) existe depuis 2001 (loi d’orientation du
12/12/2001). Un programme de mise à niveau des entreprises est prévu dans le programme
de relance, doté d’une allocation budgétaire d’environ 30 millions €. Un autre programme
touchant 20.000 PME d’envergure est en voie de lancement dans le cadre du programme
2010-2014. C’est le Ministère de l’Industrie de la Petite et Moyenne Entreprise et de la
Promotion des Investissements qui est en charge de l’élaboration de la stratégie et de veiller
à sa mise en œuvre.
Les avantages fiscaux susceptibles d’être accordés aux investisseurs sont prévus par
l’Ordonnance. Elle prévoit deux (2) régimes d’octroi d’avantages fiscaux : un régime général
et un régime dérogatoire. Pour en bénéficier, les investisseurs doivent faire une demande
d’avantages expresse auprès de l’ANDI15. L’octroi des avantages est subordonné
obligatoirement à l’engagement écrit du bénéficiaire d’accorder la préférence aux produits et
services d’origine algérienne entrant dans la réalisation et l’exploitation du projet
d’investissement.
Pour les investissements dont le montant est égal ou supérieur à 500 millions de dinars,
l’octroi des avantages du régime général est désormais subordonné à une décision du
Conseil National de l’Investissement (CNI). Le Conseil national de l’investissement est
habilité à consentir, pour une période qui ne peut excéder cinq (5) années, des exemptions
ou réductions des droits, impôts ou taxes, y compris la taxe sur la valeur ajoutée, grevant les
13
FGAR : Fonds de Garantie.
CGCI : Caisse de Garantie de Crédit d’Investissement.
15
ANDI : Agence Nationale de Développement de l’Investissement.
14
Page 26
prix des biens produits par l’investissement qui entrent dans le cadre des activités
industrielles naissantes.
5.2.3. La réglementation douanière
La libéralisation du commerce extérieur en Algérie a été entamée dès le début des années
1990. Aujourd’hui, la plupart des produits sont libres à l’importation. Les prohibitions
restrictives prévues par la réglementation algérienne concernent essentiellement la
sauvegarde de l’ordre public, la santé publique et la protection de l’environnement.
Sur le plan tarifaire, le niveau de protection a considérablement diminué. Cette tendance se
trouve confirmée depuis l’entrée en vigueur, en septembre 2005, de l’accord d’association
avec l’Union européenne (UE) et depuis le 1er janvier 2009, de la zone arabe de libre
échange (ZALE).
TVA et droits de douane sur les équipements importés
TVA et droits de douane sur
équipements importés
Droits de douane sur les
équipements
TVA
Droits communs
0 à 30%
Ordonnance 01-03 sur les
investissements
0%
0 à 17%
0% (franchise)
5.2.4. Préservation de l’environnement
Une réglementation stricte existe pour la préservation de l’environnement, l’écologie et les
règles d’hygiène et de sécurité. Ce sont des exigences législatives et réglementaires. Des
décrets exécutifs nombreux obligent les industriels à observer des mesures sur la médecine
du travail, maladie et accidents du travail, recyclage de produits polluants ainsi que les
nuisances sonores. Cependant, on note l’inexistence de réglementation spécifique à l’usage
de la transformation des caoutchoucs16.
5.2.5. Coûts des facteurs
Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti
Cadre
Maîtrise
Agent d’exécution
Salaire moyen par activité dans l’industrie
(Source ANDI)
Salaire mensuel moyen
Dinars algériens par mois
15 000 pour 40 heures
de travail par semaine
32 000
21 500
17 000
19 500
16
Dans le chapitre précédant 2.2.3. Normes pour les caoutchoucs, SNVI à l‘instar du constructeur
RENAULT fait appel à des normes et cahiers des charges permettant la classification, la
symbolisation et la définition des propriétés.
Page 27
Charges sociales et fiscales
Cotisations
Charge de l’employeur
Charge du salarié
Pourcentage
Assurance sociale
12,5
1,5
14
Accident de travail
1,25
-
1 ,25
Retraite
10,5
6,75
17,25
1
0,5
1,5
Retraite anticipée
0,25
0,25
0,5
Fonds logement social
0,5
-
0,5
Total
(Source ANDI)
26
9
35
Assurance chômage
En termes de tarifs des énergies
a) Électricité : Le prix H.T. de kW/h, en Algérie, en haute tension est encore le plus bas qui
soit pratiqué dans les pays du pourtour méditerranéen.
b) Eau17
Catégories d’abonnés
Domestique
Administration et collectivités locales
Secteur tertiaire
Industrie - Tourisme
Tranche de consommation en
m3
1 à 25
25 à 53
54 à 82
> 83
Tranche unique
Tranche unique
Tranche unique
Prix DZD
6,30
20,48
34,65
40,95
34,65
34,65
40,95
Formes et taux de crédit :
- Crédits d’investissement à moyen et long terme :
•
•
•
Long terme, plus de 7 ans ; pratique libre, le taux d’intérêt varie de 7 à 9 % + 17 % de
TVA sur intérêt.
Moyen terme : 2 à 7 ans ; taux inférieur au taux pratiqué pour les crédits à long
terme.
Le taux de réescompte étant de 4%.
5.3. Le Marché International
5.3.1. Les acteurs de la filière du caoutchouc
La filière caoutchouc prise dans son ensemble ne se limite pas aux seuls transformateurs de
caoutchouc.
17
Inclure également dans la facturation une taxe d’assainissement constituant environ 1/3 de la
somme totale.
Page 28
AMONT DE
LA FILIERE
En amont de la filière, PRODUCTEURS ET FOURNISSEURS DE MATIERES PREMIERES POUR
L’INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC proposent aux industriels les ingrédients nécessaires à la
formulation et à la fabrication des mélanges caoutchouc : les caoutchoucs naturels et
synthétiques, les matières premières issues de la pétrochimie ou de la chimie minérale.
LES FABRICANTS ET FOURNISSEURS D’EQUIPEMENTS OU D’OUTILLAGES DE PRODUCTION,
indispensables à la transformation du caoutchouc, font également partie intégrante de la filière
:
• Les premiers proposent les machines : mélangeurs, presses, extrudeuses, machines de
coupe, ...
• Les seconds fabriquent et vendent les outillages : moules, vis…
AVAL DE LA
FLIERE
CŒUR DE
LA FILIERE
LES ENTREPRISES QUI FORMULENT ET FABRIQUENT LES MELANGES DE CAOUTCHOUC ET LES
INDUSTRIELS QUI TRANSFORMENT LE CAOUTCHOUC, A TITRE PRINCIPAL OU SECONDAIRE, sont au
coeur de la filière.
Dans la transformation du caoutchouc, deux (2) catégories de produits se distinguent :
- les produits semi-finis (tels que les plaques, feuilles, bandes, profilés, …) qui vont subir une «
seconde transformation », principalement par des techniques de découpe, usinage, collage, …
- les produits finis qui peuvent être soit entièrement en caoutchouc soit de nature composite
(pièces adhérisées caoutchouc/métal, pneumatiques, …).
Les produits issus d’une première transformation, qu’ils soient finis ou semi-finis, sont
fabriqués par des industriels maîtrisant les procédés de mise en forme (moulage, extrusion,
calandrage, …) et de vulcanisation du caoutchouc. Les entreprises intervenant au niveau de la
seconde transformation de produits semi-finis utilisent essentiellement des procédés
mécaniques (découpage, tronçonnage, usinage, …).
En aval de la filière, LES UTILISATEURS DE PRODUITS FINIS EN CAOUTCHOUC appartiennent à des
marchés très divers qui témoignent des applications multiples du matériau caoutchouc. La
vente des produits finis aux utilisateurs se fait soit de façon directe soit via des structures de
négoce.
LES ENTREPRISES DE COLLECTE, DE RECYCLAGE ET DE VALORISATION complètent la chaîne de
valeur de la filière. Elles gèrent à la fois les produits finis en fin de vie avec une collecte auprès
des utilisateurs finaux mais également les chutes et rebuts de production des industriels
transformateurs de caoutchouc.
5.3.2. Tendances du marché mondial et européen du caoutchouc
5.3.2.1. La production du caoutchouc dans le monde
Le matériau caoutchouc a la particularité de provenir de deux (2) types de production très
différents : le caoutchouc naturel, issu de la culture de l’hévéa, et le caoutchouc synthétique,
issu de l’industrie pétrochimique.
• Le caoutchouc naturel est quasi exclusivement issu de la culture de l’hévéa, une plante
originaire de la forêt amazonienne. Aujourd’hui, le continent asiatique représente à lui seul
94% de la production mondiale de caoutchouc naturel.
• Le caoutchouc synthétique est le produit de l’industrie pétrochimique. La production est
répartie sur l’ensemble des continents. D’abord développée aux Etats-Unis, en Allemagne et
en Russie, elle s’est ensuite étendue au Japon dans les années soixante, puis en Chine
depuis 2000.
Page 29
Répartition de la consommation mondiale de caoutchouc en 2010
NR
44%
SR
56%
La consommation mondiale de caoutchoucs
s’est élevée à 24,3 millions de tonnes en
2010 (contre 21,7 millions de tonnes en
2009). Cette production présente un relatif
équilibre entre le naturel de l’ordre de 10,671
millions de tonnes (44 % des volumes) et les
synthétiques équivalents à 13,647 millions
de tonnes (56 %).
(Source : IRSG – Base : 24,3 millions de tonnes. NR = Natural Rubber, SR = Synthetic
Rubber).
5.3.2.2. La transformation du caoutchouc : une industrie bipolaire
L’industrie de la transformation du caoutchouc est scindée en deux (2) pôles :
-
les pneumatiques, champ bien délimité ;
et le caoutchouc industriel, dont les contours sont beaucoup plus larges.
En effet, le caoutchouc ayant des applications multiples, on regroupe sous l’appellation «
caoutchouc industriel » tous les produits à destination du secteur industriel, produits finis
(courroies, joints, pièces anti-vibratoires, etc.) ou semi-finis (feuilles, plaques, etc.), et des
produits de consommation courante, tels que les bottes, les gants, les préservatifs, etc.
Page 30
a) Le marché des pneumatiques : « un monomarché/mono-produit »
La fabrication de pneumatique a la particularité de
représenter un mono-marché (le transport) et d’être
mono-produit : le pneumatique.
Cette simplicité apparente masque pourtant la
segmentation entre les marchés des véhicules de
tourisme, des poids lourds, des deux roues, avions,
etc. ainsi qu’entre le marché de première monte et
celui de la rechange. Le marché mondial des
pneumatiques dans son ensemble était estimé en
2008 à 140 milliards de dollars. Les pneumatiques
pour véhicules de tourisme et camionnettes
représentent 60% des ventes, viennent ensuite les
pneumatiques pour poids lourds (30% des ventes
environ) et enfin les pneumatiques pour les engins
de chantiers, les véhicules agricoles, etc. avec
environ 10% des ventes. On distingue également le
marché de première monte et celui de la rechange.
Aujourd’hui 3 pneus sur 4 sont vendus sur le
marché du remplacement.
b) Le caoutchouc industriel : un
secteur multi-produits et multimarchés
Le
caoutchouc
industriel
est
extrêmement diversifié, aussi bien en
ce qui concerne les produits
(plaques, courroies, gants etc.) que
les
marchés.
Ses
propriétés
d'élasticité,
d'étanchéité
et
d'amortissement en font un matériau
utilisable dans de nombreuses
applications
:
aéronautique,
ferroviaire, agroalimentaire, médical,
équipement industriel, BTP mais
aussi des applications grand public,
activités de loisirs, etc.
Une industrie largement dépendante du
secteur automobile
Malgré cette diversité, le secteur automobile,
avec les quelques 1 400 pièces techniques que
contient un véhicule, représente à lui seul
environ la moitié des ventes du secteur. Ainsi,
l’industrie du caoutchouc reste extrêmement liée
à la conjoncture du marché automobile.
Parmi les secteurs clients, celui des transports absorbent environ 80 % de la valeur de la
production des industries de la transformation du caoutchouc ! On retiendra la valeur très
élevée du marché du remplacement, du fait de l’importance de ce marché pour le
pneumatique.
Répartition de la valeur de la production d’articles en caoutchouc par secteur client
Répartition de la production
Transports
monte
1er Transports
Remplacement
Autres
secteurs
Total
Pneumatiques
20%
80%
/
100%
Caoutchouc industriel
45%
5%
50%
100%
20%
100%
Total
30%
50%
Source : SNCP
(Caoutchouc industriel = pièces techniques en caoutchouc)
Page 31
Un marché toujours en progression…
D’après une étude du Freedonia Group, le marché mondial des produits en caoutchouc
s’élève à près de 80 milliards de dollars et devrait croître de près de 4,5% par an pour
approcher les 110 milliards de dollars en 2013. Cette croissance sera portée par les pays
émergents avec le développement de leur industrie mais aussi l’augmentation de leur
demande en biens de consommation.
…au niveau mondial, mais principalement dynamique dans les économies émergentes
La Chine a tout récemment dépassé les Etats-Unis et est devenue le premier marché des
produits en caoutchouc. Ce pays constituerait d’ailleurs à lui seul 40% de la hausse du
marché prévue d’ici 2013. La croissance serait également portée par l’Inde, ainsi que dans
d’autres pays d’Asie tels que la Thaïlande et l’Indonésie. La demande restera forte
également en Europe de l’Est. Enfin, les marchés plus matures que sont les Etats-Unis,
l’Europe Occidentale ainsi que l’Australie et le Canada, demeurent de forts consommateurs
de produits du caoutchouc en raison de leur puissance industrielle. Ils devraient connaître
également, d’après ces prévisions, une augmentation de leur demande.
Un secteur relativement hétérogène…
Sur la base du classement des 50 premiers producteurs mondiaux de caoutchouc industriel
réalisé par The European Rubber Journal (ERJ), le SNCP a établi une typologie des
entreprises leaders de ce secteur. Il distingue ainsi quatre (4) catégories, pour lesquelles la
part du chiffre d’affaires « purement » caoutchouc industriel peut être très variable :
• les spécialistes du caoutchouc industriel : tels que Hutchinson, Trelleborg, etc.
• les spécialistes de la transformation du caoutchouc, intégrant à la fois la fabrication de
pneumatiques et la fabrication de produits industriels, tels que Continental ou Bridgestone
• les équipementiers automobiles disposant d’une division caoutchouc : comme Mark IV
Industries, Federal Mogul, etc.
• les groupes spécialisés sur les marchés non-automobile et disposant d’une division
caoutchouc, comme SKF par exemple.
… où l’Europe est encore en tête
Au sein de ce classement, l’Europe représente 38% des entreprises et 44 % du chiffre
d’affaires global. Le Japon regroupe 32% des entreprises, les Etats-Unis, 26%. Les autres
pays ne représentent que 4% des 50 premières entreprises mondiales.
Page 32
Les informations de ce chapitre sont pour l’essentiel issues d’une synthèse du rapport
Intelligence Caoutchouc 2009, édité par le Syndicat National du Caoutchouc et des
Polymères (SNCP).
Répartition du chiffre d'affaires du Top 50 des fabricants de caoutchouc industriel suivant
leur origine géographique (Source : SNCP, d'après European Rubber Journal - Traitement
Centréco).
Au niveau européen, l’Allemagne, avec 7 entreprises présentes dans ce top 50, est le
principal pays en termes de chiffre d’affaires grâce à des acteurs tels que Continental,
Freudenberg, etc.
5.3.2.3. L’industrie du caoutchouc en France en quelques chiffres
250 entreprises transformatrices de caoutchouc.
1 entreprise présente dans le top 5 mondial du pneumatique.
1 entreprise présente dans le top 5 mondial du caoutchouc industriel.
7,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
875 000 milliers de tonnes de pneumatiques et pièces techniques produits.
300 millions d’euros d’excédent commercial
45 000 salariés.
442 000 milliers de tonnes de caoutchouc brut (naturel et synthétique) transformées.
(Chiffres clés 2010 – SNCP d’après INSEE et Douanes)
Deuxième pays européen transformateur de caoutchouc industriel, la France possède une
offre diversifiée et les entreprises se situent sur des produits à haute valeur ajoutée et sur
des niches très spécialisées. Le caoutchouc industriel est destiné pour moitié pour
l’automobile et les intervenants sont des grands groupes. Dominée par ces opérateurs
mondiaux, cette industrie très concentrée est fortement liée à l’automobile. Le secteur se
compose de 147 entreprises de 20 salariés et plus. Les 10 premières entreprises réalisent
plus de 50 % du chiffre d’affaires et 58 % des exportations.
L’implantation étrangère s’est renforcée suite aux rachats d’entreprises. L’utilisation des
élastomères dans les industries des transports, de l’électroménager et de la santé est en
progression constante et le marché recèle de multiples niches. Un réseau de PME
indépendantes et spécialisées sous-traitent pour l’industrie pétrolifère, nucléaire,
agroalimentaire, sidérurgique ou aéronautique.
Les pneumatiques et chambres à air représentent près de 55 % du chiffre d'affaires de
l'industrie française du caoutchouc. La fabrication des autres ouvrages en caoutchouc est
une activité hétérogène, dont la destination principale est également l'automobile. A partir de
2006, la France devient le cinquième exportateur de pneumatiques et d'ouvrages en
caoutchouc, derrière l'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis et la Chine qui fait son entrée
parmi les principaux exportateurs mondiaux.
Page 33
Diversité des produits du caoutchouc industriel
Le caoutchouc industriel est présent dans de nombreuses applications (transport, BTP,
nucléaire, électroménager entre autres) et est également un bien de consommation (gants,
articles d'hygiène et de bricolage). Le marché de l'automobile représente la moitié des
débouchés du caoutchouc industriel et sur ce marché, les intervenants sont de grands
groupes, à l'image d'un des premiers acteurs mondiaux, Hutchinson, filiale du groupe Total.
Sur de multiples « niches » cohabitent des grands acteurs mondiaux et des petites et
moyennes entreprises spécialisées. Face à la concurrence d'autres matériaux, les industriels
du secteur se sont positionnés sur des produits à forte valeur ajoutée et s'appuient sur leur
savoir-faire technique. Ils adoptent une stratégie innovante sur les procédés de fabrication,
en nouant des partenariats au sein de la filière avec les chimistes et les grands donneurs
d'ordre de l'automobile ou de l'aéronautique.
Démographie des entreprises transformatrices de caoutchouc
Les données présentées ci-après ne portent que sur les entreprises exerçant une activité de
transformation de caoutchouc à titre principal. Un tissu industriel composé de très grands
groupes, de PME et de TPE. On compte en France environ 250 entreprises transformatrices
de caoutchouc à titre principal.
Taille des entreprises (en personnes)
Nombre d'entreprises
Effectif employé
Effectif salarié au 31 décembre
Chiffre d'affaires h.t. en M€ (CAHT)
Exportations
Valeur ajoutée h.t. (VAHT)
Salaires et traitements
Excédent brut d'exploitation (EBE)
Taux de valeur ajoutée : VAHT / CAHT
(%)
Taux d'exportation : Exportations / CAHT
(%)
Productivité apparente du travail :
VAHT / Effectifs (k€)
Taux de marge brute : EBE / VAHT (%)
PMI (20 à 249)
111
7 597
6 889
250 ou plus
24
20 894
18 254
Résultat non publié afin de
permettre la publication de la
ligne ''Total'' d'un tableau de
chiffres où certaines données
sont soumises à la règle du
secret statistique.
Ensemble(20 et +)
135
28 491
25 143
3 958,9
1 897,6
1 395,2
735,6
270,3
35,2
47,9
49,0
19,4
(Source : Enquête annuelle d’entreprise 2007 : Entreprises de 2à personnes ou plus – Code
251E Fabrication d’autres articles en caoutchouc).
Page 34
Compte de résultat et soldes intermédiaires du secteur d'entreprises en 2007
Entreprises de 20 personnes ou plus
251E - Fabrication d'autres articles en caoutchouc
Nombre d'entreprises du secteur : 135
Montants en millions d'euros
Montant
% du CAHT
Charges Produits
Achats de marchandises (y compris droits de douanes)
338,6
8,6
Variation de stock de marchandises
- 6,0
-0,2
Ventes de marchandises
461,2
11,7
Marge commerciale
128,7
3,2
Achats
de
matières
premières
et
autres
1 309,8
33,1
approvisionnements
Variations
de
stock
(matières
premières
et
- 4,3
-0,1
approvisionnements)
Autres achats et charges externes
928,5
23,5
Production vendue de biens
3 345,4
84,5
Production vendue de services
152,3
3,8
Production stockée
1,3
0,0
Production immobilisée
1,6
0,0
Valeur ajoutée hors taxes
1 395,2
35,2
Impôts, taxes et versements assimilés
94,4
2,4
Salaires et traitements
735,6
18,6
Charges sociales
299,4
7,6
Subventions d'exploitation
4,4
0,1
Excédent brut d'exploitation
270,3
6,8
Dotations d'exploitation aux amortissements
77,0
1,9
Dotations d'exploitation aux provisions
73,7
1,9
dont : sur immobilisations
0,4
0,0
Autres charges
31,5
0,8
Reprise sur amortissements et provisions, transferts de
95,9
2,4
charges
Autres produits de gestion courante
5,3
0,1
Résultat d'exploitation
189,3
4,8
Perte supportée ou bénéfice transféré
0,0
0,0
Charges financières
41,5
1,0
Bénéfice attribué ou perte transférée
0,0
0,0
Produits financiers
25,1
0,6
Résultat courant avant impôts
172,9
4,4
Charges exceptionnelles
83,2
2,1
Participation des salariés
18,4
0,5
Impôts sur les bénéfices
22,8
0,6
Produits exceptionnels
50,7
1,3
Résultat net comptable (1)
99,2
2,5
(1) dont : bénéfices nets comptables
144,9
3,7
(1) dont : pertes nettes comptables
45,7
1,2
Page 35
Les principales entreprises du secteur d'entreprises en 2007
251E - Fabrication d'autres articles en caoutchouc
Raison sociale
Effectif employé
HUTCHINSON SNC
3 925
PAULSTRA SNC
2 921
LE JOINT FRANCAIS
1 959
SOCIETES DES POLYMERES BARRE THOMAS
1 627
COOPER STANDARD AUTOMOTIVE FRANCE
1 382
METZELER AUTOMOT PROFIL SYST TRANSIERES
1 014
TRELLEBORG INDUSTRIE
669
TRELLEBORG REIMS
653
WOCO DECIZE SAS
636
FREUDENBERG
593
(Source : SESSI – EAE le 28/11/2008)
5.3.3. Concurrence internationale
Dans le caoutchouc naturel, les pays asiatiques se concurrencent mutuellement et
exportent la quasi totalité de leur production vers tous les continents. Le tableau ci-après
donne un aperçu sur les principaux pays producteurs de caoutchouc naturel
Production, en 2009, en milliers de tonnes. Monde : 8 900.
Thaïlande
3 090 Chine
619
Indonésie
2 790 Philippines
391
Malaisie
857
Nigeria
145
Inde
821
Sri Lanka
131
Viet Nam
724
Brésil
127
(Source : FAO 2009)
Pour ce qui est des caoutchoucs synthétiques, la production, en 2010, en milliers de
tonnes a été de 14 083 dans le monde (dont Union européenne : 2 481).
Asie et Océanie
7 065
Reste de l'Europe
1 403
Union Européenne
2 481
Amérique latine
653
Amérique du Nord
2 458
Afrique
66
(Source : IRSG)
Page 36
La production française est, en 2010, de 535 205 tonnes, celle d'Italie : 373 511 tonnes, du
Royaume Uni : 214 316 tonnes, d'Espagne : 114 077 tonnes. En 2010, la production dans
l'Union Européenne est de 798 346 tonnes d'ABS (dont Espagne : 97 809 tonnes, Italie : 96
931 tonnes) et de 188 322 tonnes de SAN (dont Italie : 16 450 tonnes, Royaume Uni : 762
tonnes).
PRINCIPAUX PRODUCTEURS
1) EXXON MOBIL CHEMICAL (Etats-Unis) produit du caoutchouc butyl (IIR) aux Etats-Unis, à
Bayton, Texas et Baton Rouge, Louisiane, en France, à Notre Dame de Gravenchon, au
Royaume Uni, à Fawley et au Japon, en association 50/50 avec JSR (Japan Synthetic
Rubber Corporation) dans Japan Butyl Co., à Kawasaki, 98 000 t d'IIR et à Kashima, 80 000
t/an de caoutchouc butyl halogéné, prévues en 2012.
2) JAPAN SYNTHETIC RUBBER (JSR), produit au Japon, du SBR, à Yokkaichi, 255 000 t/an, du
PBR, à Chiba, 72 000 t/an, de l'IR à Kashima, 41 000 t/an, de l'ABS, à Yokkaichi, 280 000
t/an.
3) LANXESS (Allemagne) produit :
• du Caoutchouc butyl (IIR) à Sarnia, Ontario, au Canada (140 000 t) et Zwijndrecht en
Belgique (140 000 t/an). Une nouvelle usine de 100 000 t/an de capacité devrait
démarrer, en 2013, à Singapour.
• du PBR, à Port Jérome, en France, à Orange, Floride, aux Etats-Unis, Dormagen, en
Allemagne, Cabo, au Brésil.
• du NBR, en France, à La Wantzenau (67), ainsi que du NBR carboxylé et, en Chine, à
Nantong, 30 000 t/an, dans une joint venture avec TSRC.
4) NIZNEKAMSKNEFTEHIM (Russie) produit, en 2010, à Niznekamsk, au Tatarstan, du
polyisoprène (IR), 217 000 t, du caoutchouc butyl (IIR), 138 852 t, du PBR 142 000 t, des
copolymères styréniques.
5) SIBUR (Russie), produit, en Russie, à Togliatti, 70 000 t/an d'IR, 48 000 t/an d'IIR, 60 000
t/an de PBR, à Voronezh, 101 000 t/an de PBR, 30 000 t/an de SBR, à Krasnoyarsk, 36 500
t/an de NBR, à Uzlovaya, 23 000 t/an d'ABS.
6) SINOPEC (Chine) a produit, en 2010, 40 000 t de caoutchouc butyl (IIR), 530 000 t de SBR,
360 000 t de PBR, 330 000 t de SBS.
7) CENWAY (Chine) produit 50 000 t/an de caoutchouc butyl (IIR).
8) KUMBO PETROCHEMICAL (Corée du Sud) produit :
• du PBR, 342 000 t/an, à Yeosu, en Corée du Sud,
• du NBR 50 000 t/an et du HNBR 10 000 t/an à Ulsan, en Corée du Sud,
• du SBR, 481 000 t/an à Ulsan,
• du SBS, 70 000 t/an à Yeosu,
• de l'ABS, 250 000 t/an à Ulsan.
9) ZEON CORPORATION (Japon) produit des NBR et HNBR, au Japon à Tokuyama, Takaoka,
Kawasaki (100 000 t/an), aux Etats-Unis à Louisville, Kentucky, Hattiesburg, Mississippi et
Bayport, Texas ainsi qu'au Royaume-Uni à Sully.
10) MICHELIN produit du SBR et divers autres caoutchoucs synthétiques à Bassens (33), en
France, 200 000 t/an et à Louisville, Kentucky, aux Etats-Unis, 34 000 t/an.
Page 37
11) GOODYEAR (Etats-Unis), produit de l'IR, du SBR et divers autres caoutchoucs
synthétiques aux Etats-Unis, au Texas, à Beaumont et Houston.
12) BRIDGESTONE (Japon) produit des caoutchoucs synthétiques au Etats-Unis à Lake
Charles, en Louisiane, à Orange, au Texas et en Chine à Huizhou (50 000 t/an de SBR).
13) POLIMERI EUROPA, filiale du groupe italien ENI, produit du SBR en émulsion à Ravenne,
en Italie, 120 000 t/an et à Hythe, au Royaume Uni, 75 000 t/an. Produit également du PBR,
NBR, SBS, SIS, SEBS, ABS et SAN.
14) TRINSEO (Allemagne) nouveau nom de Styron, à compter de 2012, société issue, en
2010, du groupe Dow Chemical, produit du SBR et du PBR à Schkopau, en Allemagne et
de l'ABS et du SAN.
15) STYROLUTION (Allemagne) joint venture 50/50 entre BASF et Ineos, créée en octobre
2011, produit de l'ABS, SAN, SBC et divers copolymères styréniques (n°2 mondial avec
environ 3 millions de t d'ABS/an), en Allemagne à Ludwigshafen et Cologne, en Belgique à
Anvers, en Corée du Sud à Ulsan, en Thaïlande à Map Ta Phut, en Inde à Vadodara, au
Mexique à Altamira. Dans l'Union européenne, la part de Styrolution dans la production
d'ABS est de 70 à 80 %, à côté de Trinseo, 20 à 30 % et Polimeri, 5 à 10 %. Pour la
production de SAN, dans l'Union européenne, la part de Styrolution est de 30 à 40 %, à côté
de Styron, 20 à 30 %, Polimeri, 20 à 30 %.
16) TAIWAN SYNTHETIC RUBBER CORP. (TSRC), produit du SBR, du PBR, du NBR, du SBS,
du SIS, avec un total de 513 000 t/an.
• Produit du SBR, à Kaohsiung, à Taiwan, avec 130 000 t/an et à Nantong, en Chine,
avec une joint venture entre TSRC, 65,44 %, Marubeni (Japon), 22,56 % et Nantong
Petrochemical Corp., 12 % possédant une capacité de production de 180 000 t/an. Un
projet de 120 000 t/an de SBR par une joint venture entre TSRC, 30 %, Indian Oil Corp,
50 % et Marubeni (Japon), 20 % devrait voir le jour en Inde.
• Produit du PBR, à Kaohsiung, à Taiwan, avec 60 000 t/an, à Tambol, en Thaîlande,
dans une joint venture entre TSRC, 13 %, UBE Industries (Japon), 74 % et Marubeni
(Japon), 13 %, avec 72 000 t/an, à Nantong, en Chine, dans une joint venture entre
TSRC, 55 %, UBE Industries , 25 %, Marubeni , 20 %, avec 50 000 t/an devant être
portées à 72 000 t/an, en 2012. Un projet de production de NBR, à Nantong, Chine, par
une joint venture 50/50 avec Lanxess devrait voir le jour avec 30 000 t/an.
• Produit du SBS et du SIS avec l'acquisition, en avril 2011, de la société Dexco qui
possède aux Etats-Unis, à Plaquemine, en Louisiane, des capacités de production de 32
000 t/an de SIS et 30 000 t/an de SBS. Devrait démarrer, à Nantong, en Chine, en 2012,
une ligne de production de SIS, de 25 000 t/an, et en 2014, une production de SEBS de
70 000 t/an.
17) DYNASOL (Espagne) joint venture 50/50 du groupe espagnol Repsol avec le groupe
mexicain Kuo, produit 115 000 t/an de caoutchouc synthétique SBR dont 55 000 t au
Mexique et 69 000 t/an de dérivés styréniques, SBS et SEBS, dans les usines de
Santander, en Espagne, Altamira, au Mexique et Liaoning, en Chine, joint venture entre
Dynasol et le groupe chinois Xing'an, où une usine de 100 000 t/an de SBR est en
construction.
18) CHI MEI (Taïwan), produit du SBR, PBR, HBR, ABS et SAN.
19) SABIC (Arabie Saoudite), produit de l'ABS et du SAN, à Al-Jubain, Arabie Saoudite.
Page 38
5.3.4. Les principaux exportateurs par pays d’origine
Les principaux pays producteurs
de caoutchouc naturel en 2009
PAYS
%
Les principaux producteurs mondiaux de
caoutchoucs synthétiques
PAYS
%
Thaïlande
33%
USA
16%
Indonésie
25%
Chine
24%
Malaisie
9%
Japon
11%
Inde
9%
Russie
8%
Vietnam
8%
Corée
10%
Chine
7%
Allemagne
5%
Côte d’Ivoire
2%
France
4%
Sri Lanka
1%
Taiwan
4%
Brésil
1%
Brésil
3%
Reste du Monde
5%
Grande-Bretagne
2%
Reste du Monde
13%
Total Monde
100%
Source : IRSG - Base : 9,6 millions de tonnes
5.4. Comparaisons Internationales
Total Monde
100,0%
Source : IRSG 2009 – Base : 12,1 millions de
tonnes
La comparaison des entreprises algériennes et celles de France et Tunisie n’est donné qu’à
titre indicatif, car les principaux indicateurs pouvant intervenir sur les ratios des entreprises
ne sont pas identiques. La monnaie n’est pas la même, les matières et fournitures, les taxes,
le coût de l’énergie ainsi que les coûts de main d’œuvre influent sur cette activité.
Données
19
Industrie
ND
ND
Repères en
20
Tunisie
36
2 035
133 403 MDA
70 M TND
Nombre d’entreprises
Effectif employé
Repères en Repères en
18
France
Algérie
135
9
28 491
ND
Chiffre d’affaires HT (CAHT)
3 958,9 M€
Exportations
Valeur ajoutée (VAHT)
1 897,6 M€
Néant
ND
64 M TND
1 395,2
439 MDA
47 657 MDA
28 M TND
ND
ND
Données
1 127 MDA
Salaires et traitements
735,6 M€
306 MDA
Excédent brut d'exploitation (EBE)
Taux de valeur ajoutée
Taux d’exportation : Exportation/CAHT en %
Productivité apparente du travail : VAHT/Effectif
270,3 M€
35,2 %
47,9 %
49 000 €
117 MDA
38,94 %
Néant
ND
19,4 %
26,59 %
Taux de marge brute : EBE/VAHT (%)
28 472 MDA
ND
35,72%
40%
ND
91%
ND
13 760 TND
59,74 %
ND
18
Source : CNRC - Données de 2009 sur neuf (9) entreprises dans la transformation du caoutchouc
sur la base des déclarations des TCR au BOAL.
19
Source : ONS – Branche Chimie – Caoutchouc et Plastiques (Année 2010).
20
Source : Etude monographique API de la Branche Chimie 2009
Page 39
L’échantillon de la population algérienne (9 PME) n’est pas représentative, néanmoins il
permet de montrer que :
- Le taux de valeur ajoutée est élevé (38,94%) est supérieure à la moyenne de la
Branche Chimie – Caoutchouc et Plastiques,
- Le taux d’exportation est nul en Algérie,
- Un taux de marge plus élevé (26,59%) qu’en France, s’expliquant en partie par la
faiblesse des salaires et les coûts énergétiques.
A titre de comparaison, le coût de main d’œuvre est égal à 15,80 € /heure en France, 17,45
€ / heure en Allemagne, 0,55 € /heure en Inde, 0,48 € / heure en Chine et environ 2 € /
heure en Algérie21.
3.4.1. Ressources humaines
En Europe, les entreprises industrielles peuvent miser sur :
- un savoir-faire reconnu à l’échelle internationale,
- un environnement propice (outils, matières, machines, logistique, machines spéciales,
Bureau d’Etudes, intérim...),
- la présence d’entreprises de sous-traitance de technologies complémentaires
(préparation, mélange, transformation, finition),
- une main-d’œuvre hautement qualifiée alimentée par des filières de formation
spécialisées et sur des structures partenaires efficientes.
Elles s’appuient sur les lycées techniques, les universités et les écoles d’ingénieurs ainsi que
la formation continue. Pour pallier les variations de la demande, en volume et en nature, il
devient indispensable pour l’entreprise de transformation du caoutchouc de disposer d’une
plus grande flexibilité et adaptabilité des personnels de production. En conséquence,
on demandera plus de polyvalence aux opérateurs et conducteurs de fabrication,
capables de piloter différentes machines, de passer de l’une à l’autre en temps réel.
Parmi les métiers les plus caractéristiques du secteur caoutchouc, ceux qui, aujourd’hui, font
principalement l’objet d’offres d’emplois en Europe sont :
- Opérateur sur machines de formage des matières plastiques et du caoutchouc,
- Technicien de méthodes- ordonnancement planification de l'industrie,
- Technicien de production des industries de process,
- Technicien de laboratoire de recherche des industries de process.
- Opérateur sur appareils de transformation physique ou chimique,
- Opérateur sur machines de finition, contrôle et conditionnement,
- Opérateur de fabrication et de finition caoutchouc,
- Assistant de gestion technique matériaux,
- Assistant de gestion technique produite,
- Concepteur – développeur méthodes de fabrication des moules/outillages.
5.4.2. Coût salarial
Le coût salarial annuel en France dans les entreprises du caoutchouc est, d’après les
statistiques de l’INSEE, de 25 819 €. A cela il convient d’ajouter 48% de charges patronales,
cotisations diverses pour la maladie, la retraite, le chômage… Ce qui fait un coût pour
l’entreprise de 38 212 € par salarié. Ce coût représente une moyenne entre les ingénieurs,
les techniciens et les opérateurs et donne une indication globale.
21
Source : Etude menée par DATAVOICE présentant un salaire comportant l’horaire de base + coût
sociaux + taxes du pays. Il s’agit bien entendu de chiffres généraux et non dédié spécifiquement au
caoutchouc.
Page 40
Si on prend la base algérienne de 2 € / heure alors le coût salarial annuel serait équivalent à
422 400 DA (200 DA * 8 heures * 22 jours * 12 mois). A cela il faudrait ajouter 35% de
charges sociales et fiscales ce qui donne 570 240 DA. Lorsque l’on compare au coût salarial
français, on note qu’il existe un marché pour les pièces en caoutchouc industriel à l’export,
sur le bassin méditerranéen, comme ceux actuellement du Maroc et de la Tunisie.
5.4.3. Coût de l’énergie
Les tarifs de l'électricité sont notamment influencés par la réglementation des tarifs de
l'électricité propre à chaque pays. Ils dépendent également de la puissance installée. Les
tarifs de l'électricité peuvent également être influencés par l'heure de la journée, ou la
saison, ou des tarifs spécifiques à certaines journées particulières.
Si on examine les tarifs des trois (3) pays européens :
Pays
Coût du KWH en centimes d’€
Allemagne
11.26
France
6.79
Italie
13.46
(Source : EUROSTATS)
En comparaison avec le coût énergétique en Algérie qui demeure faible :
Algérie
Coût du KWH en DA
Basse tension
1,779 à 4,179
(Source : SONELGAZ)
Les prix sont aussi soumis à l’abonnement de puissance souscrite.
Consommation brute d'énergie par secteur (NCE) de l'industrie française
Consommation en KTEP23
Part en
Secteur NCE22 *
1996
2000
2008
2009
(en %)
24
Industries chimiques
9 756
10 005 10 883 9 350
26,96
Industrie du caoutchouc
426
459
387
300
0,87
Total industrie
37 697 37 986 40 575 34 681 100,00
2009
Note : Domicile inclus
Source : Insee et Agreste, EACEI (Enquête annuelle sur les consommations d’énergie de
l’industrie), 2010.
22
NCE : Nomenclature d’activités économiques pour l’étude des livraisons et consommations
d’énergie.
23
1 KTEP = 1000 TEP. La tonne d'équivalent pétrole (symbole tep) est une unité d'énergie d'un point
de vue économique et industriel. Elle vaut, par définition, 41,868 GJ, ce qui correspond au pouvoir
calorifique d'une tonne de pétrole. Elle sert aux économistes de l’énergie pour comparer entre elles
des formes d'énergie différentes.
24
Fabrication de matières plastiques et de caoutchouc synthétique, parachimie et industrie
pharmaceutique, fabrication d'engrais, autres industries de la chimie minérale et de la chimie
organique de base.
Page 41
Le coût de l’énergie du secteur caoutchouc pour 2008 :
La facture énergétique de l’industrie manufacturière s’est élevée à 13 milliards d’euros en
2008 ce qui donne pour le secteur caoutchouc : (13 milliards x 387)/40 575= 0,124 milliard
d’euros.
5.4.4. Réglementation en France
En France25, l’activité industrielle “caoutchouc” est réglementée au titre des Installations
Classées pour la Protection de l’Environnement au travers de quatre (4) rubriques :
• 2660 - Fabrication de matières plastiques caoutchouc,
• 2661 - Transformation de matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et
adhésifs synthétiques,
• 2662 - Stockage de matières plastiques, caoutchouc,
• 2663 - Stockage de pneumatiques et produits dont 50 % au moins de la masse totale
unitaire est composée de polymères.
Les risques et nuisances majeurs liés à ces activités portent sur :
• les émissions de C.O.V. (utilisation de solvants dans le cadre des opérations de
dissolution),
• l’incendie notamment dans les unités de stockage,
• les odeurs.
5.5. Analyse des Perspectives de Marché
L’analyse des données du marché algérien et son environnement nous permet de faire le
diagnostic suivant :
Marché
Le parc national algérien, de l’ordre de 4 314 607 au 31/12/201026, est essentiellement
composé de véhicule de tourisme (2 691 075 soit 62%). Une autre caractéristique étant son
âge dont plus de 50% dépasse les 20 ans comme le montre le tableau ci après.
RUBRIQUES
Moins de 5 ans
[5 ans – 9 ans]
[10 ans – 14 ans]
[15 ans – 19 ans]
20 ans et plus
Nombre
892 296 unités
508 615 unités
187 067 unités
238 470 unités
2 487 959 unités
%
20,68
11,79
4,34
5,53
57,66
Globalement 85 %, des pièces en caoutchouc pour l’automobile sont importées. Un autre
problème majeur, dû à l’absence de matières premières, ayant pour conséquence la
faiblesse numérique des PME27 dans la préparation/mélange. Il est donc nécessaire d’avoir
une action dans ce sens pour permettre la création et/ou le renforcement des capacités
existantes en amont permettant de fabriquer les pièces localement.
Une autre particularité est dans le fait que le marché algérien des pièces en caoutchouc
dépend plutôt du marché de la deuxième monte du véhicule roulant. Ce fait pourrait changer
25
L’industrie du caoutchouc est un secteur polluant tant pour l’eau (Par exemple la suppression des
huiles aromatiques dans les pneus et bientôt dans toute l’industrie du caoutchouc est lié à un
problème de pollution aqueuse) que pour l’air (solvants).
26
L’Algérie a importé 390 140 véhicules tous types en 2011.
27
Il existe actuellement une vingtaine de fabricants de ‘caoutchouc’ algériens.
Page 42
radicalement dans le cadre des projets futurs sur l’automobile. On aurait alors un
positionnement tout autre qui serait essentiellement dépendant de la première monte.
Les perspectives de développement, eu égard à la configuration industrielle actuelle,
prennent en compte :
- Un taux de croissance moyen (2,5% jusqu’à 3,4% du PIB selon les sources du FMI) ;
- Un taux de croissance moyen de 2% de nouvelles immatriculations et renouvellement du
parc actuel ;
- Mise en œuvre des plans de développement des entreprises donneuses d’ordre ;
- Croissance de 3% dans le montage des remorques par les PME privées (principalement
TIRSAM et TOUFIK TRAILER);
- Démarrage de la société mixte (SNVI, DAMLER BENZ, MDN) et d’autres projets
structurants ;
- Non prise en charge de la future usine de montage de véhicules particuliers28
Les besoins à l’horizon 2020, qui engloberont les besoins pour la première et deuxième
monte, donne un marché potentiel de 27 667 tonnes.
Année
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
1ere monte en
tonnes
1 848
1 894
1 953
2 019
2 120
5 831
6 122
6 416
6 718
7 047
7 392
2eme monte
en tonnes
16 632
16 965
17 304
17 650
18 003
18 363
18 730
19 105
19 487
19 877
20 274
TOTAL
en tonnes
18 480
18 859
19 257
19 669
20 123
24 194
24 853
25 521
26 205
26 924
27 667
Pour la première monte
Les capacités de production installées actuellement ne devrait pas beaucoup évoluer pour
les prochaines années par contre les deux projets entre SNVI, MDN et DAIMLER BENZ pour
la production de 16 500 véhicules industriels, à Rouiba et à Tiaret, en voie de concrétisation,
vont ‘booster’ la demande en pièces caoutchouc. On peut raisonnablement penser que les
besoins actuels seront multipliés par quatre (4) à cet horizon (soit 7 392 tonnes).
Pour la deuxième monte
Actuellement les importations pour la deuxième monte sont de 7 166 MDA et représente en
volume 16 632 tonnes. Les immatriculations nouvelles (2% an) vont chaque année se greffer
aux besoins actuels et ramener ces derniers à un niveau de 20 274 tonnes.
28
Il est à noter que la mise en place d’une usine de fabrication d’automobiles y compris simplement
d’assemblage est un processus long, il faudra au mieux de quatre à cinq ans pour que l’usine soit
opérationnelle et fournisse du travail aux sous-traitants algériens s’ils sont au niveau des critères
automobile.
Page 43
CHAPITRE VI : PLAN DE DEVELOPPEMENT DU PRODUIT
Le développement de l'industrie automobile (VI et VP) en Algérie est une décision
stratégique. Elle est l'activité structurante de l'économie, par excellence. Le Gouvernement
Algérien a engagé des négociations avec de grands constructeurs européens (Daimler Benz,
Renault, Volkswagen, ..), pour les amener à installer des usines d'assemblage en Algérie.
Cependant, l'installation des grands constructeurs ne suffira pas, c'est l'arrivée des
équipementiers, c'est-à-dire les sous-traitants de premier rang (exemple Valéo, Bosch, …),
qui apportera ce «plus» recherché. Ce sont eux qui fabriquent les différents systèmes qui
composent un véhicule. Ils assemblent les pièces fournies par les sous-traitants de rangs
inférieurs. Ce sont les équipementiers qui réalisent l'investissement en R&D. Ils constituent,
en fait, le maillon essentiel de la chaîne de sous-traitance.
Le nouvel environnement concurrentiel a imposé la sous-traitance comme une composante
centrale de la réorganisation de production. De nos jours, l’industrie de sous-traitance
automobile joue le rôle de facteur important pour la croissance industrielle. La sous-traitance
dans le secteur de l'automobile s'organise selon une forme pyramidale. C’est une structure
hiérarchique à quatre (4) étages :
a- Les constructeurs/donneurs d'ordres: Ils assument la responsabilité de la
conception (design), l'assemblage d'éléments complets du véhicule, le contrôle de la
qualité et la distribution.
b- Les équipementiers de rang 1 : Ils réalisent intégralement des systèmes. Ils
assemblent les pièces fournies par les sous-traitants de rangs inférieurs. Il leur revient le
soin de réaliser l'investissement en R&D.
c- Les sous-traitants de rang 2 : regroupent des entreprises de taille et de
positionnement très variés, à savoir des équipementiers, des fournisseurs de sousensembles, des sous-traitants de spécialité et de capacité dans des secteurs d'activité de
dynamiques différentes.
d- Les sous-traitants de rang 3 : Ce sont des sous-traitants de spécialité ou
d'intégrateurs de sous-ensembles. Ils fournissent des composants intégrant des sousensembles montés par des rangs 2. Ces entreprises sont positionnées sur des activités à
faible valeur ajoutée.
Dans le cadre du développement d'une industrie automobile, les bourses de sous-traitance
et de partenariats (BASTP) et l’UPIAM jouent un rôle très important. Elles devront mettre au
centre de leurs préoccupations les tâches suivantes :
a- L’annuaire complet des entreprises (toutes tailles confondues) qui activent dans les
filières de la mécanique et la transformation des métaux, la plasturgie, les textiles à
usages techniques, l'électronique, les câblages, le verre.
b- Le classement pyramidal des entreprises, selon leur taille, compétence technologique
et capacité financière, pour identifier les maillons faibles ou manquants.
c- Assurer aux entreprises sous-traitantes l'accompagnement technologique et le support
nécessaire à leur passage éventuel au rang supérieur.
d- Sensibiliser sur l'importance de la création de réseaux par filières.
e- Assurer aux entreprises sous-traitantes un support juridique lors de la négociation
d'accords avec les donneurs d'ordres.
f- Favoriser les rencontres et les partenariats entre chercheurs et entrepreneurs.
g- Mettre à la disposition des entreprises des centres régionaux de documentation sur les
technologies et l'innovation industrielle, les aspects juridiques ainsi que les ressources
humaines.
Page 44
A l’instar de ce qui se fait en Europe, nous estimons qu’il est nécessaire de créer un Centre
Technique pour le Caoutchouc. Ce Centre offrira à la profession un lieu de réactualisation
des connaissances, sera à même de mener des études (payantes), de former les
techniciens devant accompagner l’évolution du secteur en Algérie et fournira ainsi des
moyens de documentation et d’information. La mise en place de ces services offrira aux
professionnels et aux industriels du secteur :
- des conditions plus favorables de redéploiement de leurs activités ;
- un cadre d’appui susceptible d’orienter leurs activités en fonction des opportunités de
marché : besoins exprimés par les autres secteurs d’activité donneurs d’ordres potentiels
pour le secteur.
- un environnement technique propice à la créativité et à l’innovation, facteur de création
de valeur ajoutée et d’emplois nouveaux dans le secteur.
Les services susceptibles d’être fournis par le Centre Technique pourraient être ceux repris
sur le tableau ci-dessous :
N°
Rubrique
1
Banque de données
2
Savoir faire et transfert
technologique
3
Innovation
4
Organisation de la
production
5
Gestion de la qualité
6
Partenariat
7
Création d’entreprise
8
Assistance technique
9
Marketing
Assistance
10 administrative et
financière
11 Assistance juridique
-
Composition
Informations techniques générales,
Informations commerciales nationales et internationales
Veille technologique spécifique,
Etudes sectorielles et exploitations statistiques
Technologie de procédé et de produits,
Brevets et licences,
contrats de sous traitance.
Audit préalable aux taches d’innovation,
Technologie de procédés et de produits,
Tests techniques
Logistique,
Sources d’approvisionnement,
Contrôle de la production,
Sécurité industrielle
Audit qualité,
Promotion et maîtrise de la qualité,
Mise en place de systèmes d’assurance qualité,
Certification des fournisseurs
Recherche sous-traitance,
Détection des synergies et mise en relation d’affaires
Détection d’idées de projets,
Etudes de marché,
Etudes de faisabilité,
Elaboration projets financiers,
Recherche de partenaires
Expertise et évaluation du patrimoine,
Etudes préalables aux investissements,
Utilisation optimale des installations,
Gestion de la maintenance,
Amélioration de la production
Stratégique,
Opératif,
Communication
Contrôle de gestion,
Comptabilité générale et analytique,
Fiscalité,
Rapport avec banques et institutions financières
Réglementation commerciale nationale et internationale,
Réglementation du travail,
Réglementation financière,
Réglementation écologique et de l’environnement
Page 45
12 Promotion distribution
13
Organisation et
procédures
14 Formations spécifiques
15 Assistance GRH
-
Organisation des ventes locales,
Export
Structure,
Coordination et circulation informations,
Manuels et procédures
Identification des besoins,
Plans de formation,
Mise en œuvre et évaluation
Recherche de profils et aide au recrutement,
Evaluation des performances,
Systèmes de rémunération : intéressement,
Plans de redéploiement des effectifs
6.1. Marché Ciblé
Le marché ciblé demeure le marché national, dans la filière caoutchouc technique, qui se
compose de :
• Fabricants des pièces caoutchoucs automobiles : 25-30 PME ;
• Fabricants des véhicules industriels : SNVI et partenaires ;
• Fabricants et producteurs d’engins de TP et GC : ENMTP et ses filiales ;
• Chaîne de montage de remorques (CKD) : TIRSAM, TOUFIK TRAILER ;
• Importateurs - assembleurs de remorques : une dizaine de privés;
• Autres clients : SNTF, CMA, EMO, ETRAG ;
• Concessionnaires importateurs : plus de 30 concessionnaires avec le SAV ;
• Distributeurs de pièces de rechanges (grossistes et détaillants) ;
• Réseaux indépendants (garagistes).
Il est utile de rappeler que pour s’intégrer dans le réseau de sous-traitance, les PME/PMI
doivent dès maintenant se mettre à niveau et développer des partenariats avec des
industriels du bassin méditerranéen du secteur pour apprendre les contraintes du marché
automobile et bénéficier également de transfert de technologies.
Par rapport au marché potentiel, l’objectif est de fournir le maximum de pièces en
caoutchouc actuellement importé. Dans ce cadre le marché à envisager est une partie du
marché du fait que technologiquement et financièrement l’offre actuelle et potentielle ne peut
satisfaire l’ensemble de la demande.
6.1.1. Part de marché visé
• Le parc automobile en Algérie : Le nombre de véhicules progresse de manière
constante totalisant 4 314 607 véhicules roulant au 31 décembre 2010. L’Algérie, en 2010,
possède 123 véhicules pour 1 000 habitants. Il est de ce fait, l’un des pays les mieux
équipés d’Afrique du Nord. Cependant, elle reste loin des standards européens. Un autre
élément doit être pris concernant le parc : Il existe une forte corrélation entre la puissance de
l’industrie automobile et l’âge du parc roulant. En Algérie, l’âge du parc relativement élevé,
de 20 ans (Plus de 50%), pénalise la modernisation du secteur même si, à court terme, cela
favorise l’industrie des pièces de rechange.
• Le montage des véhicules industriels : Le marché local représente une demande de
près de 15 000 véhicules utilitaires par an qui peuvent être fournis par la SNVI et ses
partenaires ainsi que les autres entreprises privées.
• Le secteur du BTP à travers le potentiel industriel intégré de l'ENMTP et ses filiales
spécialisées par lignes de produits (SOMATEL : pelles et grues à Constantine ; SOFAME :
fabrication mécanique ; SOFAR : rétro chargeur, à Constantine ; SOFACO : compresseurs ;
FAGECO : grues bâtiment et des compacteurs à Bejaïa et SOMABE : matériel à béton, à
Alger).
Page 46
Il convient de cibler dans un premier temps le marché algérien et l’étendre ensuite vers le
bassin méditerranéen29. Actuellement seulement 15% des pièces en caoutchouc sont
réalisées en Algérie. On peut raisonnablement envisager de réaliser plus selon un
programme progressif et d’avoir comme objectif 30% de réalisation dans une première
phase et 50% dans une seconde phase. Certaines pièces très spécifiques et normées
resteront du domaine de l’importation encore longtemps.
Le marché actuel est de 8 769 MDA, la part traitée en Algérie est de l’ordre de 1 303 MDA
(14,85%), il semble raisonnable de viser en deux (2) temps l’objectif de 50% du marché par
les sous-traitants algériens. Ce qui représenterait un marché de :
Année
2015
2020
Marché en
tonnes
24 194
27 667
Marché en valeur
(MDA)
11 480
13 128
Participation
locale
30%
50%
Montant en valeur
(MDA)
3 444
6 564
Pour atteindre ce niveau de 50% de part de marché en deuxième phase, il faudra envisager
la création d’unités de fabrication de caoutchouc et le développement des PME actuelles car
elles n’offrent en l’état qu’un potentiel de 1 300 à 2 000 MDA.
Des programmes spécifiques de mise à niveau doivent se mettre en place et surtout
commencer un dialogue avec les acteurs concernés :
- Donneurs d’ordres,
- Sous-traitants,
- Associations professionnelles, UPIAM et bourses de la sous-traitance,
- DGPME du Ministère.
Les donneurs d’ordre devront :
- établir un cahier des charges réaliste pour travailler avec eux mentionnant qualité,
conformité et délais,
- s’engager dans un programme pluriannuel révisable, mais réaliste,
- s’engager dans le respect des délais de paiements négociés,
- considérer le sous-traitant comme un partenaire.
Les sous-traitants devront :
- s’engager à respecter le cahier des charges des ‘donneurs d’ordres’,
- s’engager progressivement à moderniser le parc machines,
- s’engager dans une démarche de mise à niveau, organisationnelle, logistique, ressources
humaines, certification…
- améliorer la productivité pour gagner et faire gagner l’ensemble des ‘donneurs d’ordres’.
29
Actuellement le coût horaire algérien est favorable, ce qui sur le marché du bassin méditerranéen
pourrait en faire un compétiteur performant mais un handicap important existe au niveau de
l’approvisionnement de la matière première.
Page 47
6.1.2. Prévisions sur dix (10) ans
a) Volume global en tonnes
Année
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
1ere monte en
tonnes
1 848
1 894
1 953
2 019
2 120
5 831
6 122
6 416
6 718
7 047
7 392
2eme monte
en tonnes
16 632
16 965
17 304
17 650
18 003
18 363
18 730
19 105
19 487
19 877
20 274
TOTAL
en tonnes
18 480
18 859
19 257
19 669
20 123
24 194
24 853
25 521
26 205
26 924
27 667
b) Volume en pièces par grandes fonctions (2012)
Désignation
Volumes
Besoin annuel total par pièce pour les fonctions
Etanchéité (1)
Antivibratoire et Transferts
Autres
isolation
de fluide
applicatio
Sous
Carrosseri
(2)
(3)
ns (4)
capot (a)
e (b)
762 284
326 008
44 661
274 749
97 732
19 126
17 621 054
7 536
525
1 032 594
6 350 628
2 259 019
442 288
ere
1
monte en
pièces
eme
2
monte
en pièces
c) Volume en pièces par grandes fonctions (2020)
Désignation
Volumes
Besoin annuel total par pièce pour les fonctions
Etanchéité (1)
Antivibratoir
Transferts
Autres
e et isolation
de fluide
application
Sous
Carrosserie
(2)
(3)
s (4)
capot (a)
(b)
3 049 136
1 304 115
178 679
1 098 908
390 899
76 535
21 479
631
9 186 838
1 258 706
7 741 259
2 753 689
539 140
ere
1 monte
en pièces
eme
2
monte
en pièces
6.2. Objectifs et Stratégies
La vente sur le marché de la 1ere monte relève d’une approche industrielle se positionnant
sur des volumes élevés et des équipements de série de plus en plus nombreux. Afin de
profiter des avantages des faibles coûts de production, l’Algérie à l’instar d’autres pays de
production industrielle doit mettre en place une plateforme d’approvisionnement ou même un
site de production dédié à cette industrie de l’automobile. Si le « just-in-time » a permis de
faire un énorme bond dans la productivité des chaînes d’assemblage, c’est en effet, grâce à
la tendance des constructeurs automobiles à rassembler leurs sous-traitants essentiels
autours d’eux, dans les parcs de sous-traitance.
Le marché de rechange est beaucoup plus stable par rapport au marché de première monte.
Néanmoins, malgré l’augmentation du nombre de véhicules en circulation, la croissance de
ce marché peut être freinée par un allongement de durée de vie et la fiabilité des
équipements montés sur les nouveaux véhicules.
Page 48
6.2.1. Grands objectifs
L’objectif stratégique du MIPMEPI est de diminuer le plus possible la part importée de pièces
en caoutchouc afin de développer l’industrie algérienne et de limiter la sortie de devises et,
par conséquent équilibrer la balance.
Sur le plan micro-économique, la rentabilité et la qualité sont les deux (2) objectifs cruciaux
pour les fabricants de pièces en caoutchouc automobile en Algérie. La filière ‘caoutchouc
industriel’ devra résoudre :
• Quelle offensive produit et comment rentabiliser les courtes séries ?
• Comment adapter son organisation industrielle ?
• Comment livrer des pièces de meilleure qualité ?
Face à la concurrence des pays « low cost »30, la question de la compétitivité des soustraitants algériens se pose. Sur ce plan, le rôle des équipementiers auprès des fournisseurs
est primordial car certains choix commerciaux sont particulièrement risqués. Les entreprises
généralistes de petite taille, notamment, ont très peu de chances d’atteindre la taille critique
suffisante pour assurer leur rentabilité. En matière d’investissements, le sur-équipement ou
l’insuffisance des équipements constituent des risques majeurs. Le professionnel doit donc
être très attentif à faire les choix appropriés.
6.2.2. Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires possible en sous-traitance serait de 30 % en 2015. Ce qui semble
réalisable à moyen terme (3 à 5 ans) pour mettre en place et consolider la filière de
transformation de caoutchouc. Les PME actuelles doivent se développer avec ce programme
et d’autres entreprises pourraient naître. Le chiffre d’affaires à se fixer comme objectif est de
3 444 MDA HT à l’horizon 2015.
6.3. Plan Marketing
6.3.1. Caractéristiques du produit
L’offre des produits qui pourront être réalisés sont scindés dans trois (3) grandes fonctions :
- Fonction étanchéité (tous joints et bagues d’étanchéité, joints de porte de, glaces, de
panneaux,...),
- Fonction antivibratoire et isolation (plot, garniture, soufflet, tampon, silent bloc, sangle,
anneau,…,
- Fonction transfert de fluides (tuyau, durites coudes),
- Autres (bavettes, recouvre pédales, …..)
30
La Chine monte en puissance, avec des coûts encore bas, une augmentation de la qualité de ses
produits ainsi que de volume de production.
Page 49
Les principales matières utilisées pour les applications automobiles sont repris sur le tableau
ci-dessous :
TYPE DE CAOUTCHOUC
APPLICATIONS
Soufflet, amortisseurs de vibrations, les tuyaux hydrauliques,
flexibles
de
frein,
joint
d'étanchéité,
tampons
d'amortissement des vibrations, essuie-glace, membrane.
EPDM - Caoutchouc Diène Joint (cadres de portes et fenêtres), joint en mousse, durite
Propylène Éthylène
de radiateur, soufflet.
FKM
Caoutchouc joint d'étanchéité, joint en mousse.
Élastomère Fluoro
NBR - Caoutchouc Nitrile
Membrane, tuyau de carburant, tuyaux en caoutchouc pour
les huiles, tuyau pneumatique, tuyau hydraulique, courroies
transporteuses.
NR - Caoutchouc Naturel
amortisseurs de vibrations, roulements en caoutchouc,
amortisseurs de vibrations pour les moteurs, tuyaux en
caoutchouc.
SBR - Caoutchouc Butadiène Tuyau pneumatique et tuyau hydraulique.
Styrène
VMQ - Caoutchouc en Câble, extrémité du câble, les isolateurs, Joint de bouchon
Silicone
distributeur, radiateur tuyau.
CR - Caoutchouc Chloroprène
6.3.2. Technologie utilisée
Les technologies utilisées pour la fabrication de caoutchouc concernent deux (2) activités
distinctes: la préparation des caoutchoucs et la transformation des caoutchoucs.
LA PREPARATION DES CAOUTCHOUCS
Le caoutchouc n’est pas un matériau prêt à l’emploi, il nécessite diverses opérations de
préparation avant de pouvoir être industriellement utilisé. La première étape consiste à faire
la mise au point de la formulation de la recette. La mise au point de la recette est une étape
de longue haleine qui nécessite une multitude d’essais en laboratoire.
La matière de base utilisée en production industrielle de caoutchouc est le résultat du
mélange de différents produits (appelé recette). Conçue en laboratoire par le formulateur,
généralement un chimiste, cette recette varie selon le type de caoutchouc que l’on veut
obtenir. Pour fabriquer le meilleur produit au plus bas coût possible, la formulation d’une
recette de caoutchouc nécessite parfois de faire des compromis.
Le mélange des divers ingrédients qui composent la recette est l’opération qui permet
d’obtenir une masse de caoutchouc homogène et plastique susceptible d’être mise en forme.
C’est à l’opérateur que revient la responsabilité de réaliser la recette de caoutchouc sur son
mélangeur. Il s’agit d’une étape importante de la production puisque la qualité des produits
qui sortiront de l’usine est directement liée à la qualité de ce mélange.
LA TRANSFORMATION DES CAOUTCHOUCS
La transformation des caoutchoucs fait appel à diverses techniques de mise en œuvre dont
les principales sont :
a- La mise en forme par extrusion,
b- La mise en forme par moulage,
c- La mise en forme par calandrage,
d- La finition.
Page 50
a- La mise en forme par extrusion : L’extrusion est un procédé de mise en forme du
caoutchouc qui consiste à pousser une bande de mélange à travers une filière de façon à
créer un profilé. On l’utilise pour la fabrication de pièces dont la longueur est importante et
qui, par conséquent, sont difficiles à mouler. Il s’agit d’un procédé qui permet également de
produire des pièces de caoutchouc incorporant une bande de métal ou de plastique. Les
joints d’étanchéité pour les voitures et les fils électriques recouverts d’une gaine de
caoutchouc sont deux exemples de produits fabriqués sur une ligne d’extrusion.
L’extrudeuse constitue la principale composante de la ligne.
b- La mise en forme par moulage : Le moulage est une technique de mise en forme du
caoutchouc qui consiste à presser et à cuire du mélange de caoutchouc entre les empreintes
d’un moule chauffé. On l’utilise pour la fabrication de petites pièces et pour joindre des
pièces de caoutchouc déjà moulées ou extrudées. Il permet également l’insertion dans le
caoutchouc de supports ou de renforts métalliques ou textiles. Il existe trois (3) techniques
de moulage du caoutchouc :
a. Moulage par compression : Le moulage par compression consiste à
mettre un morceau précoupé de mélange dans un moule à deux pièces.
On referme les deux pièces, puis on applique une pression qui force le
caoutchouc à adhérer à la forme du moule. Le mélange excédentaire
coule de chaque côté du moule et forme ce qu’on appelle une bavure.
b. Moulage par transfert : Dans cette technique de moulage, un piston fait
passer le mélange non cuit, de la partie froide du moule (pot de transfert)
à la cavité chaude du moule, où il y aura cuisson. Il faut appliquer une
pression suffisamment grande sur le mélange pour remplir complètement
les cavités du moule. Le moulage par transfert permet la fabrication de
pièces plus complexes que le moulage par compression.
c. Moulage par injection : Le moulage par injection, qui était utilisé dans
l’industrie du plastique, a été développé ces dernières années, ce qui a
permis de mouler et de vulcaniser les mélanges de caoutchouc selon cette
méthode. Par un contrôle rigoureux de la température d’alimentation, les
pièces peuvent être vulcanisées en moins de quelques minutes. Ce
procédé peut être complètement automatisé par la programmation de
l’alimentation de l’injection et des cycles de démoulage; on obtient ainsi un
faible taux de rejet et une baisse des coûts de production. Après la
cuisson dans le moule, la pièce de caoutchouc est démoulée, ébarbée
puis, parfois recouverte d’un enduit protecteur.
c- La mise en forme par calandrage : Le calandrage est un procédé de mise en forme du
caoutchouc qui permet de fabriquer des feuilles de caoutchouc dont l’épaisseur et la largeur
sont constantes. On utilise également le calandrage pour recouvrir une feuille de tissu d’une
mince couche de caoutchouc ou pour imprimer un dessin sur la feuille ou lui donner une
texture. La calandre est la principale pièce d’équipement d’une ligne de calandrage. Elle est
essentiellement composée de gros cylindres dont on peut modifier l’écart et entre lesquels
on fait passer le caoutchouc non cuit. Ces cylindres sont montés sur un plan vertical et sont
chauffés ou refroidis selon le type de caoutchouc à traiter. Il existe plusieurs configurations
de calandre.
Page 51
d- La finition :
- La découpe :
Les matériaux utilisés pour la découpe sont sélectionnés dans l’ensemble des formules. Leur
choix sera fonction de l’utilisation finale. La découpe de pièces s’effectue à partir de plaques
(1000 X 1000 mm, 500 X 500 mm, 250 X 250 mm ou de bandes 30 mètres par 500 mm).
Les produits peuvent être renforcés par un ou plusieurs textiles polyester, verre,
céramique… L’aspect des pièces découpées peut être lisse ou grain toile. Il existe différents
procédés (découpe standard, découpe à l’aiguille, découpe et soudure, joints boudinés
rectifiés tronçonnés, ébavurage.
- L’ébavurage :
Après fabrication, les pièces moulées en caoutchouc doivent, dans la plupart des cas, être
ébavurées. Compte tenu des multiples sollicitations subies par ces pièces, un ébavurage de
qualité s’avère nécessaire. En l’occurrence l’ébavurage cryogénique (azote liquide)
L’ébavurage manuel ne peut être utilisé que pour des pièces très volumineuses et peu
nombreuses. L’utilisation de l’azote liquide répond aux exigences de diversité de formes et
de compositions, tout en permettant une automatisation du processus d’ébavurage.
6.3.3. Prix
Le prix des pièces est un élément clé de la réussite des transformateurs de caoutchouc sur
leur marché. Ce prix est lié aux moyens mis en œuvre à savoir les procédés de fabrication,
l’outillage, leur niveau d’automatisation et au facteur d’achat de la matière première.
La matière première représente une clé importante dans la structure du coût, elle entre
environ pour un tiers des coûts. Il nous semble important de mener une réflexion avec les
acteurs de l’ensemble de la filière :
- Importateurs de matière première en Algérie,
- Transformateurs de caoutchouc,
- Donneurs d’ordres pour exprimer les besoins,
- Associations professionnelles telles que les Bourses de la sous-traitance ainsi que
l’UPIAM.
Ainsi, les prix deviennent prioritaires par rapport à la qualité, qui pour le client, est acquise
(certifications qualité).
6.3.4. Commercialisation et distribution
La faiblesse en marketing dans la quasi-totalité des entreprises sous-traitantes constitue un
frein considérable à la pénétration et à la conquête de nouveaux marchés. Pour pénétrer de
façon significative des marchés en croissance, le Centre Technique devra mettre en place
des formations (actions collectives de sensibilisation et d’accompagnement) pour permettre
aux entreprises de répondre efficacement aux exigences des clients.
Page 52
Pour commercialiser les pièces en caoutchouc, un gros effort devra être fait dans :
- la communication qu’elle soit sous forme de plaquettes commerciales ou de site web31,
- de suivre le marché tant au niveau régional qu’au niveau mondial dans les évolutions
technologiques ainsi que les cours de matières premières,
- de suivre les évolutions technologiques des équipements,
- de suivre les évolutions de marché des donneurs d’ordres,
- de transformer la relation avec le donneur d’ordre, pour devenir une force de proposition
de solution technique performante.
En somme, avoir une réelle politique de veille commerciale, technologique (y compris
produits) et stratégique.
Dans le domaine de la distribution, la logistique est devenue un élément clé de la soustraitance industrielle et il est impératif de l’intégrer pour réussir32. Ceci impose de disposer,
en temps réel, de l’état d’avancement des productions afin de réagir à des aléas possibles
car il est impératif de satisfaire le client en terme de délais d’approvisionnement, de qualité et
prix de ventes. Ce domaine est impératif et vital, dans le cadre des projets futurs en cours
sur l’automobile.
Le sous-traitant doit encore innover et offrir des prestations conseil. En effet, le caoutchouc,
produit technique est vivant : les utilisateurs ont de plus en plus besoin de conseils
techniques non seulement sur les produits, leur utilisation, mais aussi dans la gestion
de ces pièces (exemple : la qualité et la durée du stockage ont une influence sur la
conservation de l’intégrité des qualités du produit. Le rangement des pièces par dimension
est moins pertinent que le rangement par nature de matériau).
Aujourd’hui, la conformité et la qualité des produits sont acquises pour le client. La
différenciation se fera sur la réactivité, face à des attentes de plus en plus diversifiées des
clients. La capacité de réagir à ces demandes entraînera une diminution de la longueur des
séries et une optimisation des stocks.
Il est indispensable également d’avoir un très fort développement de la relation client,
afin que le sous-traitant soit en « avance de phase », intégrée en amont dans le
développement produits client, dans le cadre de relations croissantes partenariales avec de
(grands) donneurs d’ordre, dans un environnement concurrentiel, ce qui est autre chose
qu’une simple relation commerciale.
6.4. Scénarii :
6.4.1. Répartition des besoins par technologie :
Les besoins étant définis la répartition des besoins par procédé de fabrication nous donne
les résultats suivants, sachant que :
- Les pièces d’étanchéité, antivibratoire et isolation font appel aux procédés de moulage
par compression et par injection.
- Les pièces d’étanchéité et de transfert de fluide quand à elles font appel au procédé
d’extrusion.
31
Avec une utilisation intensive du WEB (Développement du Webmarketing) : ensemble des
techniques marketing et de communication menées sur Internet. Le but est de promouvoir un produit
ou un service par un ensemble d'outils Internet. Ces outils sont : référencement internet, affiliation,
échange de liens, e-mailing, publicité internet, blogue, partenariat, contenu…
32
Il faudra plus qu’avant intégrer le transport et les services dans l’offre. Le client veut un dépôt à coté
de chez lui : une plate-forme avancée, à sa porte afin qu’il puisse faire du picking, et n’acheter que ce
dont il a besoin.
Page 53
Nombre de
références
544
112
PROCEDE
Moulage par compression et par injection
Extrusion
Besoins en pièces
Pour 2012
14 484 000
3 433 000
Ces besoins représentent 97,50 % de la totalité des besoins.
6.4.2. Les besoins en tonnage :
Concernant le poids des pièces ces derniers varient de quelques grammes à plusieurs
kilogrammes. Nous pouvons situer le poids moyen d’une pièce en caoutchouc pour un
véhicule lourd autour de 700 grammes. Ce qui nous donne un besoin de :
- 10 139 tonnes pour les pièces moulées par compression et par injection,
- et de 3 403 tonnes pour les pièces extrudées.
Le temps de cycle pour la mise en œuvre du caoutchouc vulcanisé est 10 à 20 fois plus long
qu'un produit en plastique. L’application de cette relation nous donne les cadences horaires
moyennes de fabrication, des pièces en caoutchouc par type de procédé, suivantes :
- 10 pièces/ heure en moyenne pour le moulage par compression (7,0 kg/heure),
- 45 pièces/ heure en moyenne pour le moulage par injection (31,5 kg/heure),
- 60 kg/heure en moyenne pour l’extrusion.
6.4.3. Capacité annuelle de transformation par équipement :
Type d’équipement
Machine de moulage par compression
Machine de moulage par injection
Ligne d’extrusion
Cadence horaire
7,0 kg/heure
31,5 kg/heure
60 kg/heure
Capacité annuelle (en 3
équipes sur 220 jours
ouvrables)
36 960 kg
166 320 kg
316 800 kg
6.4.4. Choix des types d’équipements :
Le choix s’effectue sur différents critères qui sont :
- La série : petite série 1 à 100 pièces, moyennes série jusqu’à 1 000 pièces, grande série
plus de 1 000 pièces ;
- Le niveau de tolérance ;
- Et le niveau de finition.
Les machines de moulage par compression sont utilisées pour la petite et moyenne série.
Les machines de moulage par injection sont utilisées pour les grandes séries avec un niveau
de tolérance et de finition très appréciable.
6.4.5. Scénarii avancés :
Nous avançons les deux (2) scénarii suivants en prenant comme hypothèse que l’activité
préparation des matières est une activité particulière et qui ne rentre pas dans les scénarii
avancés.
La réalisation d’unités distinctes de moulage (par injection et compression) et d’extrusion ou
mixte (injection, compression et extrusion). Les quantités de production avancées partent du
principe que les unités à la base doivent être des unités flexibles avec un niveau
d’investissement abordable. En outre chaque unité de production, pour maitriser son activité
fabriquera au départ une famille de produit (supports, soufflets de direction et transmission),
durites, silentblocs, etc.…)
Page 54
Pour le scénario 1 :
Activité de préparation
des matières
25 unités de moulage injection et
compression de 400 tonnes
chacune
Chaque unité mobilisera pour la
production :
-1 presse à injection,
- 5 presses à compression
Unités de production
10 unités d’extrusion de 300 tonnes
chacune
Chaque unité mobilisera pour la
production :
- 1 ligne d’extrusion
Pour le scénario 2 :
Activité de préparation
des matières
20 unités produisant 700 tonnes
chacune soit :
- 400 tonnes de pièces moulées par injection
et compression
- et 300 tonnes de pièces extrudées
Unités de
production
Chaque unité mobilisera pour la
production :
- 1 presse à injection,
- 5 presses à compression
- 1 ligne d’extrusion
CHAPITRE VII : MOYENS NECESSAIRES POUR DEMARRER L’ACTIVITE
7.1 Ressources humaines :
Les ressources humaines sont incontestablement l'un des principaux piliers de la création
de valeurs et du développement de l’entreprise.
Les notions de rentabilité et d’amélioration continue se sont largement imposées dans le
management de la production. Désormais, la production industrielle est de plus en plus au
contact des autres fonctions de l’entreprise (achats, R&D, ressources humaines, marketing,
commercial…), nécessitant non seulement des compétences techniques pointues, mais
également une grande polyvalence.
Page 55
C’est ainsi que les entreprises ont aujourd’hui besoin de cadres disposant d’une formation
théorique scientifique, les cadres de production devront maîtriser des domaines tels que la
mécanique, les procédés chimiques, le calcul et la prévision.
Ils devront posséder des compétences techniques propres à la fonction : définir les gammes,
planifier la production, affecter les ressources, maîtriser les cadences…
En outre ils devront maîtriser les rejets dans l’environnement (pollution, toxicité…), garantir la
sécurité et la santé du personnel (réduction des accidents du travail…), veiller à la traçabilité
des produits…
Les enjeux relatifs à la qualité, la sécurité et l’environnement se situent désormais au
premier plan, obligeant les équipes à s’investir dans trois grands chantiers :
• Mettre en adéquation l’activité industrielle avec l’évolution des normes et de la
réglementation.
Les ingénieurs de production veilleront à la qualité du produit et des process de fabrication
(adéquation au cahier des charges, traçabilité…), mais aussi au respect des procédures
environnementales, d’hygiène et de conditions de travail.
• Développer la prévention.
Le contrôle reste omniprésent ; toutefois, sensibiliser le personnel sur ces sujets devient un
réel enjeu. Les cadres de production devront de plus en plus développer des actions
préventives à tous les niveaux de l’entreprise.
• S’engager dans des démarches de certification et de labellisation QHSE.
Les questions de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises
deviennent primordiales. L’obtention de label ou de certification qualité sont des arguments
de communication externe et interne (valorisation de l’image de marque, référence à des
standards reconnus, argument commercial…).
Les cadres de production ont un rôle à jouer : mettre en place des systèmes de management
intégrés à la qualité (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement).
De manière générale, tout le personnel de production doit disposer d’une formation
spécifique dans le domaine de la transformation du caoutchouc et ce compte tenu des
caractéristiques intrinsèques du métier sur le plan technique.
Quant au personnel administratif et commercial, il doit être, bien entendu, formé dans le
domaine de la gestion et connaître les spécificités liées aux fonctions à occuper.
En outre, l’ensemble du personnel de gestion technique et administratif doit recevoir une
formation de haut niveau sur les outils de gestion informatique.
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7.1.1 Organigramme :
L’organigramme que nous avançons ci-dessous a un éventail de subordination réduit au
maximum.
Gérant ou Directeur
Général
Secrétariat
Fonction
Technique
Etude & méthode
production +
Ordonnancement
gestion de la
production +
Contrôle qualité
produit.
Fonction Achats
& Commerciale
Fonction
Finances &
Administration
Gestion des
achats & stocks
Gestion comptable
Gestion
commerciale
Gestion du
personnel
Chargé de la
Qualité, de
l’Hygiène & de la
Sécurité
7.1.2Maintenance
Effectifs :
7.1.3 Nombre :
Fabrication
Page 57
L’entreprise occupera, pour la première année d’exploitation, les effectifs suivants par type
d’unité et ce en deux équipes de production.
Scénario 1
Désignation poste
Personnel pour une
unité de moulage
Scénario 2
Personnel pour une
unité d’extrusion
Personnel pour une
unité d’extrusion et
de moulage
2 équipes
2 équipes
2 équipes
Gérant ou directeur
général
1
1
1
Secrétariat
1
1
1
Chargé de la qualité et de
l’hygiène et la sécurité
1
1
1
Fonction technique
1
1
1
Etude et méthode
production+
Ordonnancement gestion
de la production+ Contrôle
qualité produit
1
1
1
Maintenance
4
2
4
Fabrication
16
6
22
Fonction Achats et
commerciale
2
2
2
Fonction finances et
administration
2
2
2
Total
29
17
35
7.1.4. Répartition des effectifs par catégorie socioprofessionnelle:
Scénario 1
Catégorie
socioprofessionnelle
Pour une unité de
moulage
Scénario 2
Pour une unité
d’extrusion
Pour une unité
d’extrusion et de
moulage
2 équipes
2 équipes
2 équipes
Cadre
7
7
7
Maîtrise
6
4
6
Exécution
16
6
22
29
17
35
Total
Page 58
7.1.5 Salaires annuels prévisionnels des effectifs par catégorie socioprofessionnelle :
(DA)
Catégorie socioprofessionnelle
Unité
Equipes
Cadre
(64 000,00
DA/mois)
Maîtrise
(43 000,00
DA/mois)
Exécution
(17 000,00
DA/mois)
Total
Scénario 1
Pour une unité
de moulage
2 équipes
5.376.000,00
3.096.000,00
3.264.000,00
1.1736.000,00
Pour une unité
d’extrusion
2 équipes
5.376.000,00
2.064.000,00
1.224.000,00
8.664.000,00
2 équipes
5.376.000,00
3.096.000,00
4.488.000,00
12.960.000,00
Scénario 2
Pour une unité
d’extrusion et de
moulage
7.1.6 Calendrier de recrutement :
Lancement
projet
T0 - 16 mois
Gérant ou directeur
général
Secrétariat
Phase
réalisation &
préparation
projet
Durée 16
mois
Régime de
croisière
T0 à 3 mois
0 à 12 mois
Après 12
mois
●
●
●
Etude et méthode
production
●
Maintenance
●
Fabrication
●
Fonction Achats et
commerciale
Fonction finances et
administration
Phase de
montée en
cadence
●
Chargé de la qualité et
de l’hygiène et la
sécurité
Fonction technique
Phase de
démarrage
de l’activité
●
●
●
●
●
●
Le personnel à recruter dès le lancement du projet concerne les responsables de structure
en l’occurrence :
- le gérant,
- les responsables des structures technique; finance et ressource humaine.
Page 59
Les responsables achat, commercial, méthode et maintenance seront recrutés au milieu de
la phase réalisation préparation pour mettre en place les éléments de gestion de la
production avec les achats y afférents et la prospection clientèle.
Les responsables des autres structures hygiène et sécurité, Chargé de la qualité, la
production et le reste du personnel des structures achat, commerciale, finance et ressource
humaine seront recrutés trois mois avant le démarrage de l’activité.
Le début de recrutement du personnel d’exécution pour la production commencera juste
avant le démarrage de l’activité et s’échelonnera sur la première année de production.
7.2 Matières premières : fournisseurs et disponibilités :
7.2.1 Matières premières nécessaires disponibilité et prix :
Pour la majorité des applications, le caoutchouc brut est mélangé avec différents
composés pour modifier ses propriétés.
En règle générale, il est donc nécessaire d’ajouter aux élastomères de nombreux ingrédients
(de 10 à 20), qualifiés d’additifs, ayant tous un rôle bien défini.
Classiquement, ces additifs sont classés de la façon suivante :
• Les charges : noirs de carbone, silices, kaolins, craies. Elles servent à renforcer le
mélange et / ou en diminuer son prix de revient,
• Les plastifiants : huiles. Ces produits facilitent la mise en œuvre du mélange ainsi que sa
tenue au froid,
• Les agents vulcanisant, les accélérateurs et les activateurs. Ces ingrédients déterminent
le succès de l’opération de vulcanisation,
• Les protecteurs : dérivés aminés ou phénoliques. Ils ont pour rôle de protéger
l’élastomère contre l’oxygène et l’ozone,
• Les ingrédients divers : agents de mise en œuvre, ignifugeants, agents gonflants, agents
desséchants, colorants…
Enfin, pour diminuer les coûts, on peut ajouter des charges de caoutchouc de
récupération.
Les formules de mélanges sont données en poids pour cent parties d’élastomères.
Exemple de formulation
Source : IFOCA-FRANCE (institut national de formation et d'enseignement professionnel du
caoutchouc)
– Exemple : pour 1 kg d’élastomère, 500 gr de noir de carbone, 150 gr d’huile, 15 gr de soufre…
Page 60
7.2.1.1. Prix du Caoutchoucs synthétiques :
- Approche globale :
Source : INSEE – SR France : indice base 100 = juillet 05 – Dernière observation : janvier 2012
SR importé : indice base 100 = octobre 05 – dernière observation : janvier 2012
- Approche détaillée pour le SBR, EPDM, Polychloroprene et le nitrile grade classique :
Source : SNCP – Dernière observation T1 2012 – Indice base 100 = janvier 2009 - Les données
relatives aux prix des caoutchoucs synthétiques et du noir de carbone sont issues de l’enquête
conduite, chaque trimestre, par le SNCP auprès d’un échantillon représentatif de producteurs de
pièces techniques en caoutchouc.
Page 61
7.2.1.2 Prix du Noir de carbone :
Source : SNCP – Dernière observation T1 2012 – Indice base 100 = janvier 2009
7.2.1.3. Calcul du prix du kilogramme de matière préparée :
En utilisant l’exemple de formulation avancée précédemment et les prix des matières
principales ci-dessus nous obtenons le coût du kilogramme de matière préparée suivant :
Matière
Poids en kg
Montant en euros
SBR
1,000
1,80
Noir de carbone
0,50
0,71
Huile
0,15
0,27
Soufre
0,015
0,027
CBS (sulfénamide)
0,015
0,027
TMTD (thiaurame)
0,005
0,009
Acide stéarique
0,02
0,036
Oxyde de zinc
0,05
0,09
Anti oxygène
0,02
0,036
Anti ozone
0,02
0,036
1,795
3,041
Cout par
kilogramme de
matière préparée
= 1,69 euro
Prix en dinars
rendu sur site=
189,00 da/kg
7.2.1.4. Disponibilité des matières :
Concernant la disponibilité locale des matières premières principales, ces dernières, dans
leur grande majorité, ne sont pas disponibles localement, et le recours à l’importation des
matières préparées est un passage obligé.
Page 62
7.2.1 .5 Fournisseurs et distributeurs des matières premières :
Les transformateurs de caoutchouc en activité ont actuellement deux (2) sources
d’approvisionnement pour les matières premières :
- s’approvisionner très partiellement auprès des sociétés ayant une activité de préparation
des mélanges caoutchouc telles que MICHELIN ALGERIE, SARL SAHEL,
- importer des produits mélangés (semi finis).
Compte tenu de la faiblesse de l’offre locale en matière de mélanges, les entreprises
algériennes ont recours aux importations.
Les importations sont d’un niveau de qualité basique et proviennent essentiellement de pays
Asiatiques.
7.3. Procédé de fabrication (technologie et scénario opérationnel) :
7.3.1. Description des principales étapes de fabrication :
7.3.1.1. Pour la transformation des caoutchoucs :
La transformation des caoutchoucs fait appel à diverses techniques de mise en œuvre dont
les principales sont :
a. La mise en forme par extrusion,
b. La mise en forme par moulage,
c. La finition.
a. La mise en forme par extrusion :
L’extrusion est un procédé de mise en forme du caoutchouc qui consiste à pousser une
bande de mélange à travers une filière de façon à créer un profilé. On l’utilise pour la
fabrication de pièces dont la longueur est importante et qui, par conséquent, sont difficiles à
mouler. Il s’agit d’un procédé qui permet également de produire des pièces de caoutchouc
incorporant une bande de métal ou de plastique. Les joints d’étanchéité pour les voitures et
les fils électriques recouverts d’une gaine de caoutchouc sont deux exemples de produits
fabriqués sur une ligne d’extrusion.
Les nombreux équipements que comporte une ligne d’extrusion permettent de rendre une
bande de mélange de caoutchouc non cuit à l’état de produit fini. L’extrudeuse constitue la
principale composante de la ligne. Selon le produit à fabriquer, il est possible de combiner
plus d’une bande. On l’alimente en languettes de caoutchouc provenant directement du
moulin ou d’un entrepôt à température contrôlée. Cisaillées et poussées par la vis sans fin
de l’extrudeuse, les languettes de mélange passent à travers une filière conçue pour lui
donner un profil déterminé. Une bande de métal ou de plastique provenant de l’accumulateur
puis, pliée sur des rouleaux performeurs peut être intégrée au profilé à sa sortie de la filière.
Le profilé subit ensuite une première cuisson dans une série de fours ; il est refroidi dans un
bassin d’eau froide puis asséché.
Une unité de traction entraîne ensuite le profilé dans une chambre de revêtement où il reçoit
une couche d’un enduit protecteur. Il subit une dernière étape de cuisson avant d’être coupé
en sections. En plus d’être soumis à un contrôle de qualité visuel, on s’assure de la bonne
dimension du profilé grâce à un comparateur optique.
Page 63
Extrudeuse
Ligne d’extrusion
Coupe schématique d’une installation d’extrusion
L’extrusion nécessite une filière. La filière est créée pour un mélange spécifique elle ne peut
être utilisée pour d’autres mélanges en raison des gonflements propres à chaque famille (à
noter que la différence dimensionnelle est parfois acceptable).Certains profilés complexes
nécessitent en plus de la création de la filière, la définition de gabarit pour éviter
l’affaissement.
b. La mise en forme par moulage :
Le moulage est une technique de mise en forme du caoutchouc qui consiste à presser et à
cuire du mélange de caoutchouc entre les empreintes d’un moule chauffé. On l’utilise pour la
fabrication de petites pièces et pour joindre des pièces de caoutchouc déjà moulées ou
extrudées. Il permet également l’insertion dans le caoutchouc de supports ou de renforts
métalliques ou textiles.
Les trois techniques de moulage du caoutchouc :
- Moulage par compression :
Le moulage par compression consiste à mettre un morceau pré coupé de mélange dans un
moule à deux pièces. On referme les deux pièces, puis on applique une pression qui force le
caoutchouc à adhérer à la forme du moule. Le mélange excédentaire coule de chaque côté
du moule et forme ce qu’on appelle une bavure.
Page 64
Moulage par compression
- Moulage par transfert :
Dans cette technique de moulage, un piston fait passer le mélange non cuit, de la partie
froide du moule (pot de transfert) à la cavité chaude du moule, où il y aura cuisson. Il faut
appliquer une pression suffisamment grande sur le mélange pour remplir complètement les
cavités du moule.
Le moulage par transfert permet la fabrication de pièces plus complexes que le moulage par
compression. Bien que les moules de ce procédé soient relativement plus coûteux, il est
possible d’obtenir des temps de cuisson plus courts grâce à des températures plus élevées
et un meilleur transfert de chaleur.
Moulage par transfert
Page 65
- Moulage par injection
Le moulage par injection, qui était utilisé dans l’industrie du plastique, a été développé ces
dernières années, ce qui a permis de mouler et de vulcaniser les mélanges de caoutchouc
selon cette méthode.
Par un contrôle rigoureux de la température d’alimentation, les pièces peuvent être
vulcanisées en moins de quelques minutes. Ce procédé peut être complètement automatisé
par la programmation de l’alimentation de l’injection et des cycles de démoulage; on obtient
ainsi un faible taux de rejet et une baisse des coûts de production. Après la cuisson dans le
moule, la pièce de caoutchouc est démoulée, ébarbée puis, parfois recouverte d’un enduit
protecteur.
Moulage par injection
Types de presse :
En fonction de la conception du bâti, nous distinguons :
•
Les presses à col de cygne (pour des forces de compression comprises généralement
entre 100 kN et 1 000 kN) équipées d’un vérin à double effet. Le plateau mobile (ou
presseur) est lié à la tige du vérin ;
• Les presses à cadre ou à poteaux (pour des forces de compression pouvant aller jusqu'à
25 000 kN) comprenant :
- Un sommier inférieur sur lequel est assemblé le plateau fixe,
- Un sommier supérieur supportant le réservoir d’huile, les pompes, leurs moteurs et les
équipements hydrauliques auquel sont suspendus les vérins à simple effet ou à double
effet effectuant les déplacements du plateau mobile ;
• Les presses à colonnes (dont les forces de compression peuvent atteindre 25 000 kN)
dont les sommiers inférieur et supérieur sont reliées par quatre colonnes qui permettent le
guidage du plateau mobile.
Les machines peuvent, en complément, être équipées :
•
•
•
de dispositif de transfert de matière dans le cas de pastilles préformées ;
de mécanismes d’éjection ;
de dispositif de correction de parallélisme entre les plateaux pendant les mouvements du
plateau mobile ;
• d’installation de chauffage par fluide caloporteur des plateaux et/ou des moules ;
• de dispositifs de changement de moules.
Page 66
c. La finition :
Après fabrication, les pièces moulées en caoutchouc doivent, dans la plupart des cas, être
ébavurées. Compte tenu des multiples sollicitations subies par ces pièces, un ébavurage de
qualité s’avère nécessaire.
Ebavurage cryogénique :
L’ébavurage manuel ne peut être utilisé que pour des pièces très volumineuses et peu
nombreuses. L’utilisation de l’azote liquide répond aux exigences de diversité de formes et
de compositions, tout en permettant une automatisation du processus d’ébavurage.
Le principe de l’ébavurage à l’azote liquide est le durcissement par le froid de la pièce à
ébarber pour provoquer la fragilisation puis la cassure de la bavure. Après chargement du
tonneau, l’azote liquide est injecté jusqu’à obtention de la température de fragilisation. Lors
de sa rotation, les pièces refroidies s’entrechoquent et les bavures, beaucoup plus fragiles,
se séparent alors du reste de la charge.
Le caoutchouc est porté à une température à laquelle il présente des propriétés semblables
à celles du verre (température de transition vitreuse). Les premières bavures deviennent
cassantes (entre -40°C et -50°C) en l'espace d'une ou deux minutes seulement. Une
grenaille en matière plastique est alors projetée sur les composants en caoutchouc, évitant
ainsi une finition manuelle longue et laborieuse.
Ce principe s’applique :
- Aux élastomères caoutchoucs, thermoplastiques et les plastiques quelques soient leurs
couleurs et caractéristiques mécaniques.
- Aux pièces avec inserts quelques soient leur matériau. Celles-ci étant particulièrement
sujettes aux filtrations à cause des différents jeux fonctionnels cumulés.
- Aux pièces de faibles tailles 3x3x3 mm minimum et jusqu‘à un maximum de
200x200x200.
- Aux très petites séries comme aux grandes séries.
Les avantages de l’ébavurage cryogénique :
• large éventail d’utilisation,
• très bonne qualité du produit fini,
• adapté à l’ébavurage de pièces fragiles,
• adapté pour des charges importantes (60 Kg),
• augmentation de la productivité.
Page 67
7.3.1.2. Pour le processus de Vulcanisation :
La vulcanisation est le processus durant lequel le caoutchouc (le caoutchouc naturel,
différentes sortes de caoutchouc synthétiques) éventuellement après l’ajout d’autres
polymères, obtient les propriétés physiques et chimiques voulues. Le caoutchouc est
mélangé avec des adjuvants qui apportent notamment la structure tridimensionnelle désirée
(qui détermine le degré de souplesse), la résistance aux produits chimiques, l’usure, la
lumière du soleil, la chaleur.
La plupart des pièces en caoutchouc sont vulcanisées à haute température (150300!°C) et sous pression élevée (10-20 bars). De nombreux articles sont vulcanisés
dans des moules mis sous pression par des presses hydrauliques, mais les pressions
élevées, nécessaires pour réaliser correctement la vulcanisation, peuvent aussi être
obtenues en soumettant le caoutchouc à une pression de vapeur d'eau extérieure ou
intérieure pendant le chauffage. Il existe également des procédés de vulcanisation en
"!bain de sels fondus!" (Meilleurs transferts thermiques) ou par ondes
électromagnétiques (micro-ondes ou hyperfréquences).
L'agent principal de vulcanisation est le soufre, le sélénium étant également utilisé.
Dans le procédé de vulcanisation à chaud, qui est appliqué à la plupart des articles, le
soufre est broyé et mélangé avec le caoutchouc en même temps que les autres
additifs secs. La proportion de soufre est plus importante pour les articles rigides. La
vulcanisation à froid, utilisée principalement pour les articles souples et minces,
comme les gants et les feuilles, est effectuée en exposant les articles à la vapeur de
chlorure de soufre (S2Cl2). À l'origine, les accélérateurs de vulcanisation étaient
uniquement des oxydes métalliques, comme la céruse et la chaux. De nombreuses
amines organiques peuvent également être utilisées à cette fin.
Le temps de cycle pour la mise en œuvre du caoutchouc vulcanisé est 10 à 20 fois plus long
qu'un produit injecté en plastique. Ceci explique généralement pourquoi le caoutchouc
présente un prix de revient plus élevé.
L’utilisation d’accélérateurs (comme du stéarate et de l’oxyde de métal) permet la diminution
du temps de vulcanisation, l’abaissement de la température de vulcanisation et
l’augmentation de la stabilité du matériau pendant cette étape.
Le caoutchouc vulcanisé a une solidité et une élasticité accrues, ainsi qu'une plus grande
résistance aux changements de température ; il n'est pas perméable aux gaz et résiste à
l'abrasion, aux réactions chimiques, à la chaleur et à l'électricité ; il présente également une
résistance élevée au frottement sur des surfaces sèches, et faible sur des surfaces mouillées
par l'eau.
7.3.1.3. Pour les outillages:
La réalisation de pièces moulées nécessite la création d’un outillage dont le nombre
d’empreintes est fonction des cadences à réaliser.
Le nombre d’empreintes détermine les dimensions du moule et donc la presse à utiliser.
A titre d’exemple, on citera quelques caractéristiques :
•
Pour les presses de petites dimensions : une presse à col de cygne de hauteur 2 500 mm
équipée de plateaux de 400 mm × 400 mm et disposant d’une force de compression de
100 kN ;
• Pour les plus grosses : une presse à cadre de hauteur 10 m équipée de plateaux de
2 500 mm × 1 800 mm et dont la force de compression peut atteindre 25 000 kN.
Page 68
La définition du type de moulage, par compression ou par injection, sera déterminée par la
quantité à produire.
L’injection permet des cycles courts de vulcanisation mais le coût des outillages est plus
important.
Il est donc nécessaire de définir avec précision les cadences de production et la durée de vie
de la pièce.
Un moule est créé pour un mélange précis (problème de retrait). L’analyse préalable par le
laboratoire de la spécification est donc impérative pour définir le mélange et le retrait.
Différents métaux sont utilisés pour réaliser les outillages, ils sont choisis en fonction du
nombre de pièces à produire.
7.3.1.4. Concernant les Pièces caoutchouc métal :
Certaines pièces nécessitent des inserts métalliques ou composites (époxy, verre,…).
Comme pour les pièces moulées, la définition des quantités à produire et la nature de la
matière déterminent la dimension des outillages et du choix de production: compression,
injection, transfert.
Les inserts sont sous-traités auprès de spécialistes (mécanique, emboutissage….).
Le moulage de pièces caoutchouc avec des inserts implique de maîtriser correctement le
processus de fabrication, en particulier le traitement d’adhérisation avant vulcanisation.
L'adhérisation consiste à associer la tenue mécanique d'une structure rigide aux
caractéristiques souples du caoutchouc. Ainsi, sont créés des ensembles aux performances
bien meilleures que des produits réalisés par assemblage.
L'opération d'adhérisation dépend des surfaces à traiter : chaque métal, chaque matière
adhérisée avec du caoutchouc devra recevoir une préparation particulière et différente d'une
autre matière.
Le choix des produits d'adhérisation est essentiel pour parvenir à un résultat final correct.
Une maîtrise rigoureuse des processus est indispensable pour parvenir à une adhérisation
parfaite.
Les fonctions des pièces Caoutchouc-Métal.
- Cinématique :
Supports moteur : ces supports font la liaison entre le moteur et la carrosserie. Ils filtrent les
bruits et les vibrations dans la carrosserie et supportent la charge du moteur.
Supports de boîte : ils assurent la liaison entre la carrosserie et la boîte de vitesse. Ils filtrent
aussi les bruits et les vibrations dans la carrosserie.
- Liaison au sol :
Silentblocs de bras de suspension : ils facilitent le transfert des mouvements de direction et
réduisent les vibrations et les bruits.
Silentblocs de barres stabilisatrices : ces silentblocs ont pour fonction de réduire le roulis
aussi bien dans les courbes que dans les changements de direction rapides.
Silentblocs d’essieu : ces silentblocs permettent d’absorber les bruits et les vibrations au
niveau de l’essieu supportant le poids du véhicule.
Soufflets de crémaillère : ces soufflets sont montés sur la crémaillère de direction et
permettent de protéger la rotule axiale contre les poussières, les saletés ainsi que les
projections de gravillons.
Page 69
7.3.2 Description des opérations :
7.3.2.1. Pour l’extrusion :
L’extrusion est utilisée pour deux fonctions :
- la production de grandes longueurs de sections vulcanisées pour la fabrication d’éléments
dont les dimensions sont trop importantes pour être moulés par injection ou par
compression.
- la production d’ébauches pour le moulage par compression.
Ce procédé de fabrication permet une vulcanisation en continu.
Ce procédé utilise :
- une extrudeuse avec tambour et vis et une filière de section correcte à l’extrémité sortie.
- une source de chaleur pour la vulcanisation du caoutchouc peut être :
un simple four à air chaud,
un mélange de four à micro-ondes et de four à air chaud
un bain spécial contenant du sel fondu.
Le procédé de vulcanisation en continu fonctionne comme suit :
a- le caoutchouc en bande est alimenté dans l’extrudeuse, plastifié par la vis et extrudé à
travers l’orifice de la filière. L’extrudeuse fonctionne sous des conditions contrôlées de
température et de vitesse de vis.
b- le produit extrudé en continu est passé dans le milieu chauffant ce qui entraîne sa
vulcanisation. Ici aussi, la vitesse aussi bien que la température sont contrôlées.
c- le profilé vulcanisé qui ressort est refroidi et automatiquement coupé à la longueur requise
ou enroulé sur des tourets avant d’être soumis à d’autres opérations secondaires.
Ce procédé implique une longueur de ligne pouvant aller jusqu’à 30 mètres.
7.3.2.2 Pour le Moulage par injection :
Pour le moulage par injection, plusieurs opérations sont exécutées automatiquement dans
un ordre précis, chacune étant chronométrée. Des presses d’injection spéciales sont
utilisées à des températures de moulage variant entre 165°C et 200°C.
Cycle de moulage :
a- le moule se ferme.
b- une vis de plastification est mise en rotation pour forcer l’injection d’un volume précis de
mélange de caoutchouc pré plastifié dans le moule.
c- le matériau est dirigé dans le moule au moyen d’un système de canaux de coulée menant
à chaque cavité individuelle, chacune dotée de petits orifices d’injection.
d- le matériau est vulcanisé pendant un temps prédéterminé au cours duquel la vis de
plastification se rétracte et plastifie suffisamment de caoutchouc pour l’injection suivante.
e- le moule s’ouvre et les parties sont ôtées manuellement ou automatiquement par un robot
ou un autre système.
f- le cycle est répété.
Après chaque cycle de machine, l’opérateur peut exécuter diverses opérations dont la coupe
de l’excédant de caoutchouc (ébavurage), l’inspection, le conditionnement ou l’assemblage.
Autrement, la pièce peut être convoyée pour un ébavurage selon d’autres méthodes.
Page 70
7.3.2.3. Moulage par compression :
Ce procédé est plus lent que le moulage par injection car des ébauches spéciales pesées et
préformées sont utilisées. Le procédé emploie des presses hydrauliques avec plateaux
préchauffés à 150 - 170°C.
Cycle de moulage :
a.
b.
c.
d.
ouvrir le moule et ôter le produit du cycle précédent,
charger les ébauches requises dans chaque cavité,
fermer le moule et le mettre en place dans la presse hydraulique,
activer la presse hydraulique. Cette action de fermeture entraîne le déplacement du
caoutchouc pour remplir chaque cavité du moule. Pour surmonter certaines conditions, la
pression est quelquefois relâchée et le moule est “cogné” pour permettre à l’air de
s’échapper,
e. vulcanisation - Le temps est déterminé en fonction du matériau et de la section
transversale de la pièce à mouler,
f. ôter la ou les pièce(s) manuellement ou automatiquement après avoir retiré le moule de la
presse,
g. répéter le cycle.
L’opérateur peut avoir à exécuter certaines tâches comme pour le moulage par injection.
7.3.3 Brevets, Partenariats à établir :
Les stratégies d’accès ou de pénétration aux marchés régionaux ou internationaux font la
part de plus en plus belle au partenariat industriel sous toutes ses formes : formation,
assistance technique, transfert de technologie, marchés... Dans ce cadre, la nécessité d’une
implantation directe dans le pays hôte joue en faveur de l’association avec un partenaire
local.
La cohésion et la solidité d’un partenariat résident, en définitive, dans l’équilibre résultant
d’intérêts réciproques, dans des rapports de complémentarité parfaitement définis.
Ce partenariat doit être gagnant- gagnant, c’est à dire équitable et satisfaisant pour chaque
partie.
Ce partenariat permettra d’avoir accès à d’éventuels brevets nécessaires à l’activité.
Les principaux avantages pratiques d’un partenariat gagnant- gagnant sont les suivants.
- Pour le promoteur local :
Le promoteur local peut obtenir tous type études parfaitement adaptées à ses besoins s’il
est assisté par un partenaire à la fois technique et industriel expérimenté ;
Il a accès à des sources de financement extérieures par l’intermédiaire de son partenaire
extérieur.
De plus, le projet reçoit un accueil plus favorable auprès des institutions de financement
grâce à l’engagement du partenaire industriel extérieur.
L’affaire est en meilleure position pour pénétrer de nouveaux marchés extérieurs par le biais
des réseaux commerciaux établis par le partenaire extérieur. Ce dernier est en mesure
d’offrir une formation spécialisée au personnel local.
Page 71
Enfin, le partenaire local aura le soutien nécessaire pour assurer l’approvisionnement des
produits et du matériel importé, la maintenance de la production, ainsi que des pièces
détachées dont il peut avoir besoin à brève échéance.
- Pour le partenaire extérieur :
Le partenariat présente un intérêt considérable à plus d’un titre. Il a accès, grâce à son
partenaire local, à de nouveaux marchés locaux ou régionaux et consolide éventuellement
sa position sur un marché régional porteur. Il peut également transférer vers le pays hôte la
partie de sa production à forte proportion de main-d’œuvre et concentrer dans son pays
d’origine la partie à forte intensité de capital.
Il est important d’adhérer à la Bourse de Partenariat mise en place par l’ANDI, qui facilitera la
mise en relation d’affaires avec des partenaires et ce, au mieux des intérêts du projet et
celui de l’économie nationale.
7.4. Equipements Nécessaires :
7.4.1 Respect des normes environnementales :
Le respect des normes environnementales passe par l’abaissement des émissions de
composés organiques volatils (COV) dans l’air qui peuvent être engendrées lors de la
transformation du caoutchouc.
7.4.1.1 Pour l’Extrusion :
Les gaz de décomposition thermique sont principalement situés aux endroits suivants :
- à l’alimentation ; dans la zone de dégazage de la vis ; à la sortie de la filière.
- les émissions proviennent souvent lors de la phase de dégagement et lors de la mise en
chauffe statique.
Les émissions dues à la décomposition thermique peuvent être limitées si les conditions
opératoires sont nominales et contrôlées. Les mesures permettant de limiter le temps de
chauffe, en évitant les arrêts fréquents, les purges,
Pour les lignes d’extrusion à air chaud, l’émissivité est plus faible comparée à l’extrusion par
bain de sel. De plus, ces lignes sont capotées et aspirées sur la plus grande longueur.
7.4.1.2. Pour l’injection et la compression :
• Les gaz de décomposition thermiques sont principalement situés aux endroits suivants :
- au nez de la vis ;
- aux évents de la matrice ;
- lors des ouvertures des moules.
• Des agents de démoulages sont utilisés lors de l’injection. Il s’agit principalement de
silicone et de polymères fluorés. Les quantités nécessaires peuvent être évaluées,
malgré les faibles émissions possibles.
7.4.1.3. Mesures de prévention :
7.4.1.4 Au niveau des équipements de production :
L’objectif est de minimiser les émissions de composé organique volatil (COV) dans l’air,
après la mise en place de mesures visant à prévenir les émissions.
Dans un premier temps, la nécessité de rassembler les rejets de même type (poussières,
solvants, gaz de décomposition thermique), et ce afin de canaliser les émissions vers un
minimum de points de rejets et assurer un traitement spécifique,
Page 72
- les équipements seront fermés pour limiter les émissions dans l’air,
- remplacer les solvants autant que possible par des solvants de substitution (solvants à
haut point d’ébullition comme les esters di-basiques, émulsions aqueuses avec
surfactant),
- les aspirations des gaz et des poussières seront axés sur les endroits de pollution et
ce en fonction de la configuration des équipements, des débits à traiter et de la surface
de dégagement.
L’impact sur l’environnement se situe aussi au niveau de l’ambiance acoustique. Le bruit
particulier peut également être comparé par rapport aux valeurs mesurées sur le terrain.
Pour réduire les nuisances sonores des équipements, il y a lieu de :
- placer les équipements dans des locaux fermés ;
- insonoriser les équipements bruyants;
- choisir des équipements plus silencieux.
7.4.1.5. Au niveau de la récupération et du traitement des COV :
Les effluents gazeux doivent être traités avant leur rejet dans l'atmosphère afin de respecter
les normes fixées par les réglementations environnementales internationales.
Les COV peuvent être traités par des techniques destructives (oxydation thermique ou
biologique par exemple) ou récupératrices (condensation, lavage de gaz/absorption par
exemple).
Le nombre important de techniques permettant un abattement des COV traduit bien le fait
qu’il n’y a pas de solution universelle pour le traitement des rejets gazeux.
Divers paramètres tels que le débit de gaz à traiter, le nombre de polluants, la concentration
en COV, …interviennent dans le choix complexe d’une technique de traitement.
L'incinération thermique représente 80% des installations de traitement actuellement en
fonctionnement. Elle permet une très bonne efficacité de destruction de plus de 99% mais le
niveau d’investissement est très élevé.
(Source : revue professionnelle de la maitrise de l’énergie)
Les équipements proposés prennent en considération la diminution des émissions de
composé organique volatil (COV) dans l’air, ainsi que le traitement des COV.
7.4.2 La consommation en énergie :
Ce vecteur aborde les besoins énergétiques des installations de production, ainsi que les
besoins nécessaires aux utilités et services généraux.
Les besoins principaux en énergie dans les opérations de production de caoutchouc sont les
suivantes :
- l’énergie thermique nécessaire à la polymérisation ;
- le séchage du polymère ;
- l’énergie servant à la fusion de la matière (injection, thermoformage,…) ;
- l’énergie mécanique (presses d’injection, extrusion,…).
La gestion des bâtiments (éclairage, air conditionné, ventilations, chauffage,…) consomme
également de l’énergie sous forme électrique et thermique.
Page 73
7.4.2.1. Economies d’énergie pour les équipements de production :
Un inventaire des puissances installées les plus importantes et des taux d’utilisation sera
effectué afin de déterminer les besoins en énergie.
Les possibilités d’amélioration des rendements permettront d’optimaliser les consommations.
Ces améliorations se basent tant sur la consommation spécifique de l’équipement que sur
des adaptations techniques (par exemple la présence d’un accumulateur de pression pour
les presses, l’optimisation de la lubrification des extrudeuses,…) ou de conduite (par
exemple optimisation des cycles d’injection).
La possibilité de récupérer l’air chaud provenant du séchage pourra être envisagée.
7.4.2.2 Consommation d’énergie et fluides :
Le niveau de consommation par unité en fonction des consommations unitaires moyenne est
le suivant.
Energie
Consommation unitaire
Electrique
550KWH/ tonne*
Gaz
140th/tonne*
Eau
3 M l /jour*
* Source: the rubber Association of Canada 2006
7.4.3 Equipements :
Les équipements nécessaires aux activités sont constitués d’équipements pour :
- La production ;
- Les utilités ;
- Les essais et contrôle ;
- La manutention ;
- Le transport ;
- Les équipements de bureaux et d’atelier.
7.4.3.1. Pour les équipements de production :
7.4.3.1.1. Nombre :
La répartition des équipements de production avancée est la suivante :
Scénario 1
Equipements de
production
Chaque unité de
moulage mobilisera
pour la production
Scénario 2
Chaque unité
d’extrusion
mobilisera pour la
production
Chaque unité de
moulage et d’injection
mobilisera pour la
production
Presses à injection
1
1
Presses à
compression
5
5
Lignes d’extrusion
Machine à ébavurer
1
1
1
1
1
Page 74
7.4.3.1.2. Les prix pour les équipements de production :
Nos recherches de prix sur les équipements de production nous ont permis de disposer les résultats suivants :
Dinars
Fabricants
d’équipements de
production
Prix des Presses à injecter
Prix des Presses compression
150 T
250 T
400 T
150 T
250 T
400 T
1
REP (France)
7.900.000
9.800.000
15.700.000
6.000.000
7.500.000
11.000.000
2
POUSTHOMIS
(France)
8.500.000
10.000.000
15.300.000
5.000.000
6.500.000
9.000.000
3
COLMEC
(Italie)
4
RUBICON GmbH
(Allemagne)
Prix moyen
Ligne
d’extrusion
Machine à
ébavurer
70÷180 Kg/h
60 litres
45.000.000
2.100.000
33.996.300
66.740.000
8.200.000,00
9.900.000,00
15.500.000,00
5.500.000,00
7.000.000,00
10.000.000,00
48.600.000,00
2.100.000,00
Page 75
Connaissant les prix moyens par type d’équipement, le cout des équipements par unité de production en fonction des scénarii est le suivant :
Dinars
Scénario 1
Equipement de
production
Qté
Presses à
injection
Presses à
compression
Installation de
traitement des
COV
Qté
Cout des équipements de
production pour une unité
d’extrusion
Qté
Cout des équipements de
production pour une unité
d’extrusion et de moulage
400 T
1
15.500.000
1
15.500.000
150 T
2
11.000.000
2
11.000.000
250 T
2
14.000.000
2
14 ;000.000
400 T
1
10.000.000
1
10.000.000
Lignes
d’extrusion
Machine à
ébavurer
Cout des équipements de
production pour une unité de
moulage
Scénario 2
0
60
litres
1
48.600.000
1
48.600.000
1
2.200.000
1
2.200.000
1
2.200.000
1
8.000.000
1
5.000.000
1
8.000.000
MONTANT DES EQUIPEMENTS
DE PRODUCTION
60.700.000,00
55.800.000,00
109.300.000,00
7.4.3.2. Pour les moules et filières :
.
7.4.3.2.1. Caractéristiques :
Un moule est en général en 2 parties : une partie fixe et une partie mobile.
La partie fixe est bridée au plateau fixe de la presse (du coté du bloc d'injection). Cette partie du moule est constitué des canaux d'alimentation
en matière.
La partie mobile est bridée au plateau mobile de la presse à injecter (la partie qui bouge et permet la fermeture du moule). Cette partie du
moule est constituée de l'empreinte de la pièce.
Page 76
Concernant la conception des moules ces derniers diffèrent en fonction de leurs utilisation. Pour la compression ces derniers sont assez
simples par compte les moules pour l’injection de pièces caoutchouc sont plus complexes.
7.4.3.2.2. Nombre et prix :
Chaque produit transformé exige soit une filière d’extrusion soit un moule de presse et ce suivant les techniques de transformation.
Le nombre de références exprimées par les donneurs d’ordre est de 544 pour le moulage par injection et compression et de 112 pour
l’extrusion.
Les besoins pour le scénario 1 en moules seront par unité spécialisée en moyenne de 32 dont 5 pour l’injection et 27 pour la compression.
Pour l’extrusion les besoins en filières seront de 12.
Nous aurons, pour le scénario 2, en moyenne 32 moules par unité dont 5 pour l’injection et 27 pour la compression. Pour l’extrusion les
besoins en filières seront de 12.
Dinars
Scénario 1
Moule et
filière
Scénario 2
Cout des filières pour une unité
d’extrusion moulage
(DA)
Cout des moules et filières
pour une unité d’extrusion
et de moulage
(DA)
Prix unitaire
moyen
Qté
Cout des moules pour une
unité de moulage (DA)
Moule
d’injection
750.000,00
5
3.750.000,00
5
3.750.000,00
Moule de
compression
350.000,00
27
9.450.000,00
27
9.450.000,00
Filière
d’extrusion
280.000,00
12
3.360.000,00
Total
Qté
12
13 200 000,00
3.360.000,00
3 360 000,00
Qté
16 560 000,00
7.4.3.2.3. Pour les utilités:
L'unité de production ne peut fonctionner sans apports d’énergie, de fluides auxiliaires, d’infrastructures techniques. On reprend ces activités
sous le nom d'utilités et services périphériques.
7.4.3.2.4. Caractéristiques, nombre et prix :
Page 77
Les équipements ci-dessous sont nécessaires pour chaque unité quelque soit l’unité et le scénario :
Désignation
Chaudière
Compresseur d’air
500 m³/h
Groupe électrogène de
250 KVA
Poste de livraison et de
transformation électrique
de 630 KVA
Caractéristiques
Achat
La chaudière est de type horizontal à tube de fumée et foyer intérieur.
Elle est réalisée en tôles de forte épaisseur conformément au code de
construction des chaudières à vapeur (nfe32-101 à nfe 32-107).
Les déperditions de chaleur sont très limitées grâce à un calorifugeage
en laine de roche (de qualité) recouvert d'un habillage en tôle inox.
Local :
Divers combustibles liquides ou gazeux peuvent être utilisés (fuel ECFERAL
domestiques ou lourd, gaz naturel, propane).
La sécurité contre l'extinction de la flamme est assurée par une cellule
photorésistante pour les brûleurs au fuel et par une cellule UV pour les
brûleurs à gaz.
La solution acoustique optimale consiste à choisir un compresseur
équipé d'un caisson métallique qui réduit le niveau sonore de près
de 75 %.
• Une grande fiabilité
Local :
• Une longue durée de vie
ATLAS
COPCO
• Une maintenance minimale
• Des segments de piston ultra résistants pour un fonctionnement
continu à 100 %
• Revêtus intérieurement d'une protection anticorrosion hygiénique.
Groupe de secours insonorisé à gaz.
Fabriqué en tôle d'acier de haute qualité, structure interne raisonnable,
capable de baisser le bruit.
Adopte un capteur d'allumage et un système d'allumage de haute
performance. Allumage du moteur fiable, démarrage facile.
Peut fonctionner à basse pression, cela diminue le coût de revient.
Abaissement de concentration du combustible prolongeant la durée de
Local
service du groupe.
Par rapport aux autres groupes électrogènes diesels, il produit très peu
de matières polluantes.
Le panneau de contrôle peut être installé selon l'habitude
opérationnelle pour être maniable.
Fermetures du panneau de contrôle disposées dans des zones clés
afin d'éviter une fausse manœuvre.
Les équipements électriques en plus du transformateur concernent les
Local :
tableaux Moyenne Tension et Basse Tension, les systèmes de
SONELGAZ
contrôle et les liaisons entre les composants.
Montant des utilités = 7 400 000,00 DA
Nombre
Prix unitaire
moyen (DA)
Coût total
(DA)
1
3 000 000,00
3 000 000,00
1
600 000,00
600 000,00
1
800 000,00
800 000,00
1
3 000 000,00
3 000 000,00
Page 78
7.4.3.3. Autres équipements :
7.4.3.3.1. Pour le Scénario 1 :
Scénario 1
Pour une unité de moulage injection et
compression
Prix unitaire
Coût total
Nombre
moyen (DA)
(DA)
3 800 000,00
Fourgonnette
2
1 900 000,00
Sous total Moyens de transport
3 800 000,00
Type d’équipement
Moyens de transport
Equipements d’atelier
Table de travail avec outillages de
contrôle
Balance
Sous total Equipements d’atelier
Cout total
(DA)
3 800 000,00
3 800 000,00
140 000,00
300 000,00
440 000,00
2
1
70 000,00
150 000,00
140 000,00
150 000,00
290 000,00
6
50 000,00
300 000,00
2
40 000,00
80 000,00
6
35 000,00
210 000,00
510 000,00
2
35 000,00
70 000,00
150 000,00
2 000 000,00
2 000 000,00
Un
ensemble
2 000 000,00
2 000 000,00
Equipement s
d’essais et de
Extensiomètre, étuve, duromètre,
Un
contrôle des matières
ensemble
instruments de contrôle, etc…..
premières et produits
finis
Sous total Equipements d’essais et de contrôle
Un
PC, imprimantes, photocopieuses,
ensemble
bureaux, armoires, etc…
Sous total Equipements et mobilier de bureaux
Equipements de lutte
Un
Tous types de moyens de lutte et
contre les incendies
accessoires
ensemble
Sous total Equipements de lutte contre les incendies
Ordinateurs, imprimantes,
Equipements
scanners, logiciels de gestion,
informatique et
des finances, du personnel, de la
Ensemble
logiciels
production, de la maintenance :
2 000 000,00
800 000,00
800 000,00
2 000 000,00
Un
ensemble
800 000,00
800 000,00
400 000,00
400 000,00
1 000 000,00
1 000 000,00
Un
ensemble
400 000,00
400 000,00
400 000,00
Ensemble
1 000 000,00
1 000 000,00
8 950 000,00 DA
800 000,00
800 000,00
400 000,00
Sous total Equipements informatique et logiciels
TOTAL
2
Prix unitaire
moyen (DA)
1 900 000,00
Nombre
70 000,00
150 000,00
2
Transpalettes manuel de 2 Tonnes
Grue pliable de 2 tonnes
2
Sous total Moyens de levage et de manutention
Equipements et
mobilier de bureaux
Pour une unité d’extrusion
Désignation
1 000 000,00
1 000 000,00
8 440 000,00 DA
Page 79
7.4.3.3.2. Pour le Scénario 2 :
Scénario 2
Type d’équipement
Pour une unité de moulage et d’extrusion
Désignation
Nombre
Moyens de transport
Fourgonnette
2
Prix unitaire
moyen (DA)
Cout total
(DA)
1 900 000,00
3 800 000,00
Sous total Moyens de transport
3 800 000,00
Transpalettes manuel de 2 Tonnes
Grue pliable de 2 tonnes
Sous total Moyens de levage et de manutention
5
2
70 000,00
150 000,00
350 000,00
300 000,00
650 000,00
Equipements d’atelier
Table de travail avec outillages de contrôle
Balance
Sous total Equipements d’atelier
8
8
50 000,00
35 000,00
400 000,00
280 000,00
680 000,00
Equipement s d’essais et de
contrôle
Extensiomètre, étuve, duromètre, instruments de
contrôle
Un
ensemble
2 000 000,00
2 000 000,00
Sous total Equipements d’essais et de contrôle
Equipements et mobilier de
bureaux
Equipements de lutte contre
les incendies
Equipements
informatique et logiciels
PC, imprimantes, photocopieuses, bureaux, armoires,
etc…
Sous total Equipements et mobilier de bureaux
Tous types d’extincteurs
Sous total Equipements de lutte contre les incendies
Ordinateurs, imprimantes, scanners, logiciels de
gestion, des finances, du personnel, de la
production, de la maintenance :
Sous total Equipements informatique et logiciels
TOTAL
2 000 000,00
Un
ensemble
800 000,00
800 000,00
800 000,00
Un
ensemble
600 000,00
600 000,00
600 000,00
Ensemble
1 200 000,00
1 200 000,00
1 200 000,00
1 200 000,00
9 730 000,00 DA
Page 80
7.5. Techniques Nouvelles :
7.5.1. Évolution des matières premières :
La question de l’avenir du matériau « caoutchouc » concurrencé par les matières plastiques
est souvent évoquée comme une menace pour l’industrie du caoutchouc. Il semble que la
question ne se formule pas en termes de remplacement, mais plutôt d’évolution avec
principalement le développement du caoutchouc thermoplastique (TPE= Thermo Plastic
Elastomer). Ils constituent une famille de matériaux relativement récents. Les
développements de la technologie du caoutchouc thermoplastique offrent en effet aux
industriels la possibilité d’améliorer la productivité et la performance de certains produits, et
de réaliser, au niveau du process, des économies importantes et des gains d’efficacité
marqués par rapport aux méthodes traditionnelles de transformation du caoutchouc.
Investir dans la recherche et la maîtrise de ces matériaux semble donc un enjeu majeur pour
les industries du caoutchouc.
Les applications dans lesquelles les élastomères thermoplastiques pourrait remplacer les
caoutchoucs comprennent les joints, les boyaux, les tuyaux flexibles, les tissus enduits, les
gaines recouvrant les colonnes de direction, les toiles imperméables, les bourrelets, les
courroies de tapis roulants et les conduits d'air des automobiles.
7.5.1.2. Evolution des procédés :
7.5.1.2.1. Dans le domaine des presses à injecter :
L’évolution va vers une nouvelle génération de presses à injecter multi postes :
- poste d’injection,
- poste de vulcanisation,
- poste de démoulage.
Cette évolution doit permettre :
- un gain de productivité supérieur par rapport à une presse mono poste.
Un temps de vulcanisation réduit grâce à :
- une température matière élevée dans l'unité d'injection,
- une température élevée des moules,
- un ratio élevé force de fermeture/taille des plateaux.
Une très bonne stabilité thermique du procédé :
- petits moules à nombre réduit d'empreintes,
- temps d'ouverture des moules réduit et stable.
Une grande flexibilité :
- rapidité de changements de moules,
- possibilité de désélectionner un moule,
- possibilité de programmer différents volumes d'injection,
- possibilité de kits de démoulage.
7.5.1.2.2. Méthodes de Cold Jet et méthodes de nettoyage traditionnelles :
La projection de glace carbonique Cold Jet est l’alternative écologique, agréable pour les
employés et non nocive pour les équipements.
Page 81
- Applications :
• Moulage par injection,
• Moulage par soufflage,
• Moulage par compression,
• Presse basculante,
• Presse élévatoire,
• Moules à liant métallique.
- Avantages clés :
• élimine les arrêts de production ; nettoyage en ligne, aucun refroidissement nécessaire,
• pas de désassemblage des moules ; élimine les dommages et le rebut liés au
réassemblage,
• réduit le rebut des produits ; aucun délai de nettoyage causant des défauts dans les
produits,
• méthode non abrasive ; aucun dommage ni érosion des moules,
• augmente le temps de production ; de 25 à 50 %*,
• réduit le temps consacré au nettoyage ; réduction des coûts de main-d’œuvre de 75 %,
• respect de l’environnement ; aucun déchet secondaire.
7.5.2. Veille technologique à mettre en place :
La veille technologique est une activité qui met en œuvre des techniques d'acquisition, de
stockage et d'analyse d'informations, concernant un produit ou un procédé, sur l'état de l'art
et l'évolution de son environnement scientifique, technique, industriel ou commercial, afin de
collecter, organiser, puis analyser et diffuser les informations pertinentes qui vont permettre
d’anticiper les évolutions, et qui vont faciliter l’innovation.
La veille technologique s'alimente de données provenant de tous types de sources, certaines
méthodes de collecte ou certaines sources étant du domaine de compétence de spécialistes
(publication de brevets). La veille technologique se distingue de l'espionnage industriel par
deux de ses caractéristiques :
Elle récupère des informations ouvertes, accessibles à tous, et non pas à usage interne à
une entreprise. Elle ne s'intéresse pas uniquement aux informations issues d'une seule
entreprise.
Ainsi, la veille technologique surveille aussi les résultats des recherches scientifiques et
techniques en cours, détecte les acquis de cette recherche.
Elle écoute par anticipation les signaux annonciateurs de l’évolution de la recherche, surtout
fondamentale, et des acquis en matière d’innovations venant de la recherche appliquée.
Page 82
La veille stratégique englobe généralement la veille technologique. Mais la veille
technologique est aussi considérée comme stratégique. La veille technologique est une
activité préparatoire à un transfert de technologie.
Une stratégie de veille technologique est balisée par cinq éléments à savoir :
•
•
•
•
•
les objectifs de l’activité de veille technologique ;
les prestations de veille technologique ;
les moyens humains, technologiques, matériels et financiers à mobiliser ;
la démarche de veille technologique à suivre ;
la structure de veille technologique à mettre en place.
L’activité de veille technologique doit avoir pour objectifs de permettre à l’entreprise de
cerner les changements rapides de son environnement et s’y adapter, de résoudre ses
problèmes opérationnels, de préparer sa prise de décision, d’alimenter sa réflexion
prospective et de résoudre ses problèmes liés à la communication.
La démarche de veille technologique comprend quatre étapes : l’identification des besoins,
la recherche et la collecte, son traitement et son analyse, et sa diffusion.
A ce processus, nous ajoutons deux autres étapes à savoir la capitalisation des informations
collectées et diffusées et l’évaluation de la stratégie de veille technologique adoptée. Ces
deux étapes permettront de passer de la veille technologique à l’intelligence économique.
La veille technologique est une affaire de groupe. Dans cette optique, la structure de veille
technologique à mettre en place doit faciliter la gestion des tâches et garantir l’efficacité et la
rapidité dans la prise de décision.
Pour notre activité, les besoins en veille technologique concernent les évolutions :
- des matières,
- des produits,
- des technologies de production pour améliorer,
- la productivité,
- les conditions d’environnement du travail,
- Et les rendements énergétiques.
7.6. Implantations internes et choix des sites d’implantation :
7.6.1. Les implantations internes :
L'organisation du travail serait faiblement efficace si elle ne se préoccupait pas pleinement
du lieu où s'accomplit la production, et des moyens d'action pour la mener à bien.
Les solutions à rechercher sont à orienter vers l'élimination des pertes de toute nature, de
temps, de matière, de main-d’œuvre, d'énergie, etc., ce qui conduit à étudier les problèmesclés de l'organisation des ateliers. Ce sont :
- les implantations, car la disposition des bâtiments, bureaux, ainsi que la situation des
postes de travail successivement utilisés, commandent le déroulement des gammes de
fabrication ;
- l'équipement, répartissant dans l'implantation les moyens de production, et permettant de
distribuer au mieux l'énergie, l'eau, les gaz et tous autres aliments de la fabrication ;
- les manutentions, qui sont de gourmands parasites lorsqu'elles ne sont pas strictement
limitées aux déplacements indispensables réalisés économiquement ;
- l'entretien des locaux et du matériel, indispensable au maintien en état de l'outil de travail,
sans pour autant grever trop lourdement les prix de revient de fabrication ;
Page 83
- les approvisionnements procurant à pied d'œuvre les matières et éléments prévus, en
temps fixé par l'ordonnancement.
Ces divers points sont réglés continuellement par les bureaux de méthodes dans l'étendue
de leur compétence, et conformément à leur mission de placer l'échelon exécution dans les
conditions les mieux productives.
Il est particulièrement important de résoudre les problèmes d'implantation à l'origine de
l'établissement, lors de la création de l’usine.
L'étude d'implantation interne est la recherche de la meilleure place du matériel et des
équipements, dans un cadre disponible ou à ériger, de façon à faciliter la réalisation de
toutes les opérations nécessaires à la production.
Les objectifs à atteindre sont, principalement, les suivants :
- organiser la production dans le minimum d'espace, car la surface, surtout la surface
couverte, coûte cher, et de plus, une implantation étalée, en apparence plus commode,
entraîne des frais de manutention plus considérables.
- réduire et faciliter (sans rebroussements ou étranglements) les circuits de personnel,
d'engins de transport, de matières, d'outillage, de produits et de déchets.
- faciliter les opérations de réglage et d'entretien des machines et des canalisations.
- Exemple : on voit souvent démolir des murs pour pouvoir sortir des organes de machines
importantes.
- réduire les stocks et les attentes en ménageant un acheminement des produits équilibrant
les tâches parcellaires des divers postes de travail ;
- disposer les postes de travail et les installations communes de façon à assurer au
personnel de bonnes conditions de travail et de confort, tant du point de vue physiologique
(ergonomie) que psychologique (ambiance).
L'implantation à adopter résultera d'un compromis fixant un espace optimum qui n'est pas
nécessairement le plus réduit recherché.
Paramètres influencés par l’implantation :
- circulation des matières,
- circulation des personnes,
- économie du personnel,
- qualité du travail,
- facilité de commandement et de contrôle,
- coûts de construction et d’installation,
- facilité d’entretien,
- extensions possibles.
Concernant l’implantation des équipements de production pour l’activité transformation du
caoutchouc, cette dernière sera fonctionnelle, c’est à dire que les équipements seront
groupés par nature d’activité (injection, compression, extrusion).
Page 84
7.6.2. Calcul des surfaces d’implantation :
- Pour les équipements de production :
La surface totale par équipement est la somme de 3 surfaces partielles.
-Surface statique :
Ss = Surfaces propres des machines et des installations.
-Surface de gravitation :
Sg = Surface utilisée autour du poste de travail par l’ouvrier et par les matières premières
approvisionnées :
Sg = Ss x N (N= Nombre de cotés utilisés)
-Surface d’évolution :
Se = Surface qu’il est nécessaire de réserver entre les postes de travail pour les
déplacements et les manutentions.
Se = (Ss + Sg) x K (K suivant le type d’industrie peut varier de 0,05 à 3)
Ex pour K: Travail à la chaîne K=0,1 à 0,25
Petite mécanique K=1,5 à 2
Grosses presses K=0,6
- Pour la surface de circulation :
Cette dernière représente en moyenne 30 % de la surface d’implantation nécessaire aux
équipements.
Page 85
Equipements de
production
Surface
statique
Surface de
gravitation
Surface
d’évolution
Surface totale
par équipement
Nombre
d’équipements
m²
Surface totale
pour
équipements
de production
(A)
Surface de
circulation
(B)
Surface totale
de production
nécessaire par
unité
(A + B)
100
332
130
346
238
636
m²
Scénario 1
Presse à
injection
9
18
15
42
1
42
Presse à
compression
6
12
10
28
5
140
Ligne d’extrusion
45
90
81
216
1
216
Presse à
injection
9
18
15
42
1
42
Presse à
compression
6
12
10
28
5
140
Ligne d’extrusion
45
90
81
216
1
216
Scénario 2
Page 86
- Pour le calcul de la surface à allouer aux stocks en magasin ou en atelier :
On ne compte pas de surface de gravitation mais uniquement les surfaces statiques et
d‘évolution. La surface de stockage représente en moyenne 50 % de la surface totale de
production soit :
- Scénario 1 :
- 166 m² pour l’unité de moulage par compression et injection,
- 173 m² pour l’unité extrusion.
- Scénario 2 :
318 m² pour l’unité de moulage par compression et injection et d’extrusion.
- Pour le calcul des surfaces à allouer aux bureaux et au laboratoire :
Selon les normes Afnor (Association française de normalisation), une personne qui travaille doit
disposer dans son bureau au minimum d’une surface de 10 m². il est recommandé de prévoir 12
à 15 m² par personne, rajouter à ces surfaces les surfaces pour l’hygiène, les surfaces des
salles de réunion, les espaces de convivialité…
La surface alloué aux bureaux sera de 15 m² X 12 = 180 m²
Pour le laboratoire la superficie affectée à cette activité sera de 50 m², laboratoire qui sera
implanté dans la même bâtisse que les bureaux.
- Pour le calcul des surfaces à allouer aux équipements périphériques (utilités et fluide) :
Les surfaces nécessaires à l’implantation de la chaudière, du compresseur, du groupe
électrogène et des équipements de transformation électrique sont estimées à 150 m²
7.6.3. Récapitulatif des besoins en superficie par unité :
Scenario 1
Scenario 2
Unité de moulage
injection et
compression de
400 tonnes et
d’extrusion de 300
tonnes
Superficies
Unité de moulage
injection et
compression de
400 tonnes
Unité
d’extrusion
de 300
tonnes
Surface totale de production nécessaire
par unité
352
346
surface à allouer aux stocks en
magasin
166
173
318
surfaces à allouer aux bureaux et au
laboratoire
230
230
230
surfaces à allouer aux équipements
périphériques
150
150
150
surfaces à allouer au poste de garde
20
20
20
918 m²
919 m²
1 354 m²
Besoin total en superficies à construire
636
Page 87
7.6.4. Lay out des trois scénarios (Schéma d’implantation) :
- l’administration et le laboratoire seront très rapprochés.
- le bâtiment de production avec les stocks sera indépendant des autres édifices,
- tous les fluides et énergie seront regroupés dans une autre infrastructure.
- le local de garde sera en bordure de la clôture du site.
A/ 1er scénario : Unité de moulage par compression et injection de 400 tonnes
B/ 2ème scénario : Unité d’extrusion de 300 tonnes
C/ 3ème scénario : Unité de moulage par compression et injection (400 tonnes) et d’extrusion
(300 tonnes)
Page 88
LAY – OUT A : Unité de moulage par compression et injection de 400 tonnes
1- Surface totale du terrain = 3060 m²
2- Surface à bâtir = 918 m²
LIMITE
Utilités (Fluides + Energie)
S5 = 150 m²
Atelier de Production
S1 = 352 m²
A1 : Atelier Moulage par Injection : S = 42 m²
M/I
A2 : Atelier Moulage par Compression : S = 140 m²
MC 1
S=28m²
MC 2
S=28m²
MC 3
S=28m²
MC 4
S=28m²
Magasin de Stockage
S4 = 166 m²
MC 5
S=28m²
Laboratoire
S3 = 50 m²
Administration
S2 = 180 m²
Poste de
garde
S6 = 20
m²
Sortie
Entrée
LIMITE
Page 89
LAY – OUT B : Unité d’extrusion de 300 tonnes
1. Surface totale du terrain = 3063 m²
2. Surface à bâtir = 919 m²
LIMITE
Utilités (Fluides + Energie)
S5 = 150 m²
Atelier de Production
S1 = 346 m²
Ligne d’extrusion
S = 216 m²
Laboratoire
S3 = 50 m²
Administration
Magasin de Stockage
S2 = 180 m²
S4 = 173 m²
Poste de
garde
S6 = 20 m²
Sortie
Entrée
LIMITE
Page 90
LAY – OUT C : Unité de moulage par compression et injection (400 tonnes) et d’extrusion (300 tonnes)
1- Surface totale du terrain = 4513 m²
2- Surface à bâtir = 1354 m²
LIMITE
Utilités (Fluides + Energie)
S5 = 150 m²
Atelier de Production
S1 = 636 m²
A1 : Atelier MoulageM/I
par Injection : S = 42 m²
A2 : Atelier Moulage par Compression : S = 140 m²
MC 1
S=28m²
MC 2
S=28m²
MC 3
S=28m²
MC 4
S=28m²
MC 5
S=28m²
Laboratoire
S3 = 50 m²
Ligne d’extrusion
S = 216 m²
Administration
S2 = 180 m²
Magasin de Stockage
S4 = 318 m²
Poste de
garde
S6 = 20 m²
Sortie
Entrée
LIMITE
Page 91
7.6.4.1 Type de construction :
Le bâtiment production stockage et le bâtiment des utilités seront en structure mixte charpente et
maçonnerie traditionnelle.
Le bâtiment bureau, laboratoire et le poste de garde seront en maçonnerie traditionnelle.
7.6.4.2 Superficies des sites d’implantation :
Les besoins des superficies à construire étant connus, Et pour permettre d’éventuelles extension
de l’activité ces dernières ne doivent pas dépasser les 30 % de la superficie totale du site.
En partant de ce principe la superficie de chaque site serait la suivante :
Scenario 1
Superficies
Besoin total en
superficies à
construire
Superficies
totales des sites
Scenario 2
Unité de moulage
injection et
compression de 400
tonnes et d’extrusion
de 300 tonnes
Unité de moulage
injection et
compression de 400
tonnes
Unité d’extrusion de
300 tonnes
918 m²
919 m²
1354 m²
3 060 m²
3 063 m²
4 513 m²
7.6.4.3 Choix des sites d’implantation :
Le choix d’une localisation apparaît comme une décision complexe aux conséquences incertaines,
en particulier lorsqu’il s’agit d’implanter des activités de production industrielle.
7.6.4.4 Les principaux facteurs de localisation :
Le choix d’une localisation est la résultante d’un nombre plus ou moins grand de facteurs dont le
poids et la diversité varient fortement d’un cas à l’autre. La sélection finale d’une localisation par
une entreprise est toujours une question de compromis et d’option, car l’emplacement parfait
n’existe pas.
Les facteurs qui influent le plus significativement sur les choix de localisation d’entreprise se
classent en six familles de facteurs.
a- Marchés des biens et services :
Proximité des sources de matières premières agricoles et/ou minérales,
Proximité des fournisseurs ou des sous-traitants,
Présence locale d’activités de services aux entreprises,
Proximité des marchés desservis par l’entreprise,
Proximité de clients importants.
b- Facteurs liés aux locaux d’activité :
Existence de terrains à bâtir adaptés aux besoins du site,
Existence de bâtiments et/ou de locaux d’activité adaptés aux besoins du site,
Existence de bâtiments et/ou de locaux d’activité disponibles rapidement,
Terrains ou locaux d’activité mis à disposition par un partenaire commercial de l’entreprise,
Niveau des coûts immobiliers,
Page 92
Prestige et/ou visibilité de la localisation choisie.
c- Marché du travail local :
Main d’œuvre peu ou pas qualifiée,
Main d’œuvre qualifiée disponible instantanément sur le marché du travail,
Main d’œuvre qualifiée susceptible d’être débauchée,
Proximité d’établissement(s) d’enseignement supérieur,
Coût de la main d’œuvre locale.
d- Infrastructures de transport et de télécommunication :
Proximité d’un aéroport à desserte nationale,
Proximité d’un aéroport international,
Proximité d’infrastructures ferroviaires,
Proximité d’un port maritime et/ou fluvial,
Qualité des infrastructures routières et/ou autoroutières locales,
Accessibilité du site en transports en commun,
Qualité des infrastructures locales de télécommunication.
e- Facteurs institutionnels locaux :
Qualité du contact avec les collectivités locales,
Aides à l’implantation accordées par les pouvoirs publics,
Proximité de laboratoires de recherche, de centre universitaire et de centre de formation
spécialisée.
f- Qualité de vie des salariés du site :
Volonté de réduire les temps de trajet domicile/travail des salariés du site,
Opportunités locales d’emploi pour les conjoint(e)s des salariés,
Proximité d’équipements de loisirs culturels et/ou sportifs,
Agrément du paysage et du climat.
7.6.4.5 Prise en compte des facteurs de localisation :
Le nombre d’unités envisagées va nécessiter des sites disséminés sur tout le territoire.
A titre d’exemple nous traitons ci-dessous l’implantation d’une unité de sous-traitance.
a- Concernant la proximité des Marchés :
La prise en compte des facteurs de proximité du marché pour le donneur d’ordre qu’est la SNVI
avec sa production actuelle et son plan de développement avec la société DAIMLER-BENZ, qui
prévoit le montage de 15 000 véhicules de 5 à 38 tonnes en CKD dont 1500 autocars. Pour nous
ce facteur est prépondérant sur les autres et nous préconisons une implantation d’une unité la plus
proche possible du site de Rouiba.
b- Concernant les Facteurs liés aux locaux d’activité :
L’Agence Nationale d'Intermédiation et de Régulation Foncière (ANIREF) propose les sites
disponibles suivants d’une superficie de 3 000 à 4 000 m² dans les wilayas qui se rapprochent du
client :
Wilayas
Alger
Boumerdes
Blida
Tipaza
Tizi Ouzou
Bouira
Nb de SITES =
0
0
0
0
4
1
Dont terrain nu =
0
0
0
0
4
0
Les wilayas d’Alger et de Boumerdes ne disposent d’aucun site répondant aux besoins du projet.
Page 93
Sur les actifs proposés par l’ANIREF le choix pour la région centre est très restreint. Les actifs
répondant le mieux aux critères de surfaces nécessaires sont les quatre actifs disponibles de la
Wilaya de TIZI-OUZOU.
Wilaya
Adresse
BOUIRA
Commune
Superficie
terrain (m²)
Superficie
bâtie (m²)
Lakhdaria
3 227
0
TIZI-OUZOU
Lot n°72 Zone d’activités Tizi Ouzou
Tizi-Ouzou
4 100
0
TIZI-OUZOU
Lot n°74 Zone d’activités Tizi Ouzou
Tizi-Ouzou
3 600
0
TIZI-OUZOU
Lot n°78 Zone d’activités Tizi Ouzou
Tizi-Ouzou
3 320
0
TIZI-OUZOU
Lot n°107 Zone d’activités Tizi Ouzou
Tizi-Ouzou
4 900
0
c- Concernant les autres facteurs de localisation :
Facteurs
Observations
Marché du travail local
La disponibilité de personnel qualifié est importante, grâce à
l’université de Tizi-Ouzou.
Infrastructures de transport et de
télécommunication
La région est pourvue d’un réseau auto routier appréciable ainsi
qu’une ligne ferroviaire la reliant à Alger.
Facteurs institutionnels locaux
Tizi-Ouzou est à quarante kilomètres de Boumerdes ; lieu
d’implantation de l’institut Algérien du Pétrole (IAP) qui forme les
spécialistes pour la transformation des élastomères.
Qualité de vie des salariés du site
région en plein cœur du massif du Djurdjura très boisé avec des
stations tel que Tala Guilef, avec une richesse artisanale
exploitant les ressources naturelles de la région.
En conclusion la localisation du projet à TIZI-OUZOU permet d’avoir :
- le client (la SNVI) à 50 km,
- une bonne accessibilité par route
- le port commercial d’Alger à 70 km,
- Une disponibilité de personnel qualifié,
L’étude actuelle, en fonction des besoins, prévoit dans :
- le scénario 1 :
▪ 25 unités de moulage injection compression d’une capacité chacune 400 tonnes/an,
▪ 10 unités d’extrusion d’une capacité chacune 300 tonnes/an,
- le scénario 2 :
▪ 20 unités de moulage injection compression et extrusion d’une
700 tonnes/an.
capacité chacune
L’ANIREF initie actuellement la mise en place de 42 nouvelles zones industrielles sur tout le
territoire nationale.
Les unités précitées pourront ainsi bénéficier d’assiettes d’implantation dans ces nouvelles zones
et ce en fonction d’une localisation régionale autour des donneurs d’ordre tels que SNVI, ENMTP,
BTK, ETRAG,…
Page 94
7.6.5 Estimation des coûts de construction :
La réalisation des bâtiments nécessitera des travaux de: Voirie et réseaux divers / Terrassement /
Gros-œuvre / Charpente / Couverture / Bardage / Menuiserie / Serrurerie / Carrelage / Isolation /
Cloison, faux plafond / Peinture (travaux) / Revêtements de sols / Plomberie / Sanitaire /
climatisation / Electricité/ réseau incendie.
Pour estimer les coûts de construction nous avons, entre autre, utilisé le bordereau des prix
unitaires de la construction -BPU- édité par le Centre National d’Assistance Technique –CNAT,
actualisés en fonction des prix appliqués sur le marché.
Ce document reprend :
• les bordereaux des prix unitaires de la construction et des travaux publics.
• les barèmes (matériel, main d’œuvre).
• les méthodes et outils de gestion des délais.
L’application de ces barèmes actualisés nous permet de définir des coûts unitaires de base
moyens au m2 de chaque édifice. Ces derniers sont repris sur le tableau suivant :
Désignation
Coûts DA/ m
1- Bâtiment de production et stockage,
45 300,00
2- Bâtiment de l’administration et laboratoire
44 700,00
3- Bâtiment des énergies et fluides,
40 100,00
4- Poste de garde
33 800,00
2
Le raccordement énergie, eau et VRD est compris dans le coût m² bâtiment
Le coût estimé de chaque édifice est repris ci-dessous :
- Pour le scénario 1 :
Bâtiment de
production et
stockage
Désignation
Bâtiment de
l’administration
et laboratoire
Bâtiment des
énergies et
fluides
Poste de garde
Pour l’unité de moulage injection et compression de 400 tonnes
Coûts DA/ m
2
Superficie développée en
2
m
Coût de l’édifice (DA)
45 300,00
44 700,00
41 100,00
33 800,00
518
230
150
20
23 465 400,00
10 281 000,00
6 165 000,00
676 000,00
Cout de la construction Pour l’unité de moulage injection et compression de 400 tonnes = 40 587
400,00 DA
Pour l’unité d’extrusion de 300 tonnes
Coûts DA/ m
2
Superficie développée en
2
m
Coût de l’édifice (DA)
45 300,00
44 700,00
41 100,00
33 800,00
519
230
150
20
23510700,00
10281000,00
6165000,00
676000,00
Cout de la construction Pour l’unité d’extrusion de 300 tonnes =40 632 700,00 DA
Page 95
- Pour le scénario 2 :
Désignation
Bâtiment de
production et
stockage
Bâtiment de
l’administration
et laboratoire
Bâtiment des
énergies et
fluides
Poste de garde
Pour l’unité de moulage injection et compression de 400 tonnes et d’extrusion de 300 tonnes
Coûts DA/ m
2
Superficie
2
développée en m
Coût de l’édifice
(DA)
45 300,00
44 700,00
41 100,00
33 800,00
954
230
150
20
43 216 200,00
10 281 000,00
6 165 000,00
676 000,00
Cout de la construction Pour l’unité de moulage injection et compression de 400 tonnes et
d’extrusion de 300 tonnes = 60 338 200,00 DA
7.6.6 Estimation du coût du terrain :
Le prix moyen de la mercuriale de concession par l’ANIREF pour la Wilaya de TIZI- OUZOU est de
1 400,00 DA/ m² pour un terrain nu de cette superficie.
Le montant annuel de la concession sera de :
1 400,00 DA/ m² X 4 900 m² = 6 860 000,00 DA
7.7. Coût des investissements:
Le coût de l’ensemble des investissements est repris sur le tableau de synthèse suivant :
Désignation
investissements
Montant des investissements (DA)
Pour une unité de
moulage injection et
compression de 400
tonnes
Pour une unité
d’extrusion de 300
tonnes
Pour une unité de
moulage injection et
compression de 400
tonnes et
d’extrusion de 300
tonnes
Terrain
6 860 000,00
6 860 000,00
6 860 000,00
Bâtiments
40 587 400,00
40 632 700,00
60 338 200,00
Equipement de
production
60 700 000,00
55 800 000,00
109 300 000,00
Moules et filières
13 200 000,00
3 360 000,00
16 560 000,00
Utilités
7 400 000,00
7 400 000,00
7 400 000,00
Autres
équipements
8 950 000,00
8 440 000,00
9 730 000,00
137 697 400,00
122 492 700,00
210 188 200,00
TOTAL
Page 96
CHAPITRE VIII : FINANCEMENT
8.1. Chiffre d’affaires : Projection sur 10 ans : (Tableau détaillé en annexe 2)
• Prévision en termes de volume, marché, capacité de production, etc.
Volume :
Le besoin actuel du marché étant de plus de 13.000 tonnes d’articles en caoutchouc (hors
pneumatique et chambres à air).
Le besoin doit normalement augmenter au fil des années si au moins l’un des projets envisagés
de montage de véhicules industriels se concrétise.
La satisfaction de ce besoin (assurée actuellement en majorité par des importations) pourra
graduellement être assurée par une production locale, si cette dernière répond aux conditions de
qualité et de compétitivité.
Les promoteurs privés Algériens peuvent investir dans ce créneau par famille d’articles ou par
groupe de familles d’articles selon les moyens de l’investisseur.
Marché :
Tout projet à pourvoir sera orienté principalement vers le marché local qui est quasi importateur
de ces articles. Toutefois, nous envisageons un passage progressif vers l’exportation pour tirer
profit du partenariat envisagé à travers la rigueur dans le processus de fabrication, le contrôle et le
respect des normes.
Capacité de production :
La demande actuelle est estimée à 13.000 tonnes. Cette demande qui tend à augmenter pourra
être satisfaite par plusieurs projets qui se spécialisent par familles, ou groupe de familles en vue
de nouer des partenariats, de bien maîtriser le produit et de trouver aisément des promoteurs qui
seraient intéressés par ces projets :
- un ensemble d’unités de moulage pouvant satisfaire une demande globale de 10.000 tonnes
d’articles en caoutchouc fabriqués par le procédé de moulage par injection et compression.
- un ensemble d’unités d’extrusion pouvant satisfaire une demande globale de 3.000 tonnes
d’articles fabriqués par extrusion.
- un ensemble d’unités mixtes (moulage et extrusion) pouvant satisfaire une demande globale de
13.000 tonnes d’articles fabriqués par les deux procédés.
L’étude que nous menons porte sur :
• une unité type de fabrication d’articles en caoutchouc moulés par injection et compression
d’une capacité minimale de 400 tonnes.
• une unité type de fabrication d’articles en caoutchouc industriel extrudé d’une capacité minimale
de 300 tonnes.
• une unité mixte d’articles en caoutchouc industriel utilisant les deux procédés (moulage et
extrusion) d’une capacité de 700 tonnes.
Prix retenu :
Vu le nombre très important d’articles en caoutchouc importés (du basique au plus sophistiqué), le
prix de vente à retenir ne peut être qu’un prix moyen. Le prix moyen actuellement pratiqué sur le
marché se situe à : 450 000 DA/Tonne. C’est celui d’un panier constitué de différents articles
standards issus de différentes familles.
Page 97
Vente :
Le marché étant fortement importateur, nous tablons sur la vente de toute la quantité produite.
Compte tenu de ces données, le chiffre d’affaires prévisionnel du scénario un avec ses deux
variantes et le scénario 2 évoluera de la manière suivante :
- une augmentation de 2% par an due à l’accroissement de la production par effet de
l’amélioration de la courbe d’apprentissage.
- une augmentation de 10% à partir de la cinquième année inhérente à un investissement
complémentaire (cet investissement n’intéresse pas la variante B)
Le tableau qui suit retrace l’évolution du chiffre d’affaires :
Chiffre d’affaires prévisionnel en millions de DA :
Années
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Variante 1
180
184
187
191
214
218
223
227
232
236
Variante 2
135
138
140
143
160
164
167
170
174
177
Scénario 2
315
321
328
334
354
362
369
376
384
391
8.2. Besoin de financement global :
Besoin de financement global du projet :
Le projet qui sera initié par un promoteur privé et sera édifié dans l’une des zones aménagées
bénéficiera des avantages du régime général et des avantages spécifiques qui seront décidés dès
son entrée en exploitation.
Le montant des exonérations prévisibles au titre des droits de douanes et de la TVA ainsi que ceux
sous forme de TAP et IBS pour les trois premières années est récapitulé dans le tableau cidessous :
Scénario 1 Variante A
Scénario 1 Variante B
Scénario 2
DD
16 258 000
13 015 200
27 709 000
TVA
2 763 860
7 712 208
2 212 584
5 784 156
4 710 530
13 496 364
22 692 248
49 426 316
16 452 649
37 464 589
53 076 191
98 992 085
TAP
IBS
Total
Nous envisageons un investissement d’ajout d’une presse qui entrera en activité à la cinquième
année et intéressera la variante A et le scénario 2.
Page 98
Le coût global du projet tel qu’il ressort des différents éléments se détaille comme suit :
Coût du projet :
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Frais préliminaires
8 000 000
8 000 000
8 000 000
Construction
40 587 400
40 632 700
60 338 200
Equipements importés
73 900 000
59 160 000
125 950 000
Equipements locaux
2 710 000
2 350 000
3 280 000
Utilités
7 400 000
7 400 000
7 400 000
Investissement
Moyens de manutention
440 000
440 000
650 000
Moyens de transport
3 800 000
3 800 000
3 800 000
Laboratoire et contrôle qualité
2 000 000
2 000 000
2 000 000
Logiciels informatiques
500 000
500 000
500 000
Divers et imprévus
662 600
717 300
81 800
Fonds de roulement
49 090 909
36 818 182
85 909 091
Coût Total du projet
189 090 909
161 818 182
297 909 091
Total hors fonds de roulement
140 000 000
125 000 000
212 000 000
Fonds dont l'entreprise doit disposer pour financer le projet dans les meilleures
conditions :
Le financement de tout projet doit combiner de la façon la plus optimale les divers apports de
fonds nécessaires à sa réalisation et à son démarrage tout en veillant à assurer la rentabilité des
capitaux propres et à assurer le remboursement des dettes qui seraient contractées. Pour ce
certaines règles de prudence sont mises en place dans plusieurs pays et qui plafonnent le recours
aux crédits (selon les secteurs) en vue de stimuler l’investisseur et d’optimiser la rentabilité du
projet. En Algérie, la réglementation exige un seuil de :
bcde-
15% lorsque l’investissement est inférieur à 2 millions de DA,
20% lorsque l’investissement se situe entre 2 et 10 millions de DA,
30% lorsque l’investissement est supérieur à 10 millions de DA,
30% dans tous les cas de figure quand l’investissement est déjà en exploitation.
Nous retenons un financement par fonds propres à hauteur de 30% des investissements et le
reste à travers la mobilisation de crédits bancaires.
Le fonds de roulement demeure toujours financé par fonds propres.
Les fonds dont l’entreprise doit disposer pour financer son projet seront de :
Origine des fonds
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Apports des associés
91 090 909
74 318 182
149 509 091
Crédits bancaires
98 000 000
87 500 000
148 400 000
Total des fonds
189 090 909
161 818 182
297 909 091
Page 99
Destination du financement (investissements à réaliser, besoin en fonds de roulement,
etc.)
Les fonds précités serviront au financement des différentes actions (des frais préliminaires
jusqu’aux premiers encaissements des produits des ventes). Les multiples consultations
effectuées auprès des différents corps de métier nous ont permis d’avoir une idée claire et précise
des coûts approximatifs des actions à financer.
Nous reprenons ci-après, l’investissement global à réaliser par rubrique ainsi que l’affectation des
fonds nécessaires aux différentes actions.
1) Les frais préliminaires : Il s’agit des frais engagés avant l’entrée en exploitation du projet.
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Frais de constitution
5 000 000
5 000 000
5 000 000
Frais de recrutement et de formation
2 000 000
2 000 000
2 000 000
Frais d'essais
1 000 000
1 000 000
1 000 000
Total
8 000 000
8 000 000
8 000 000
Rubrique
2) Les immobilisations incorporelles : Elles sont constituées exclusivement des logiciels
informatiques pour la gestion (paie, commercial, comptabilité, trésorerie…) et pour le contrôle et le
suivi (GMAO, GPAO…..)
Détail des immobilisations incorporelles :
Investissement
Variante A
Variante B
Scénario 2
500 000
500 000
500 000
Logiciel informatique
3) Travaux de génie civil et Construction :
Ces travaux portent sur les gros œuvres, les voieries, les bâtiments avec toutes les commodités.
Calculé selon le barème du centre national d’assistance technique, le coût de ces ouvrages
s’élève à :
Scénario 1 Variante A
Nature de la construction
Superficie
Coût
Montant
bâtiment de production et stockage,
518
45 300
23 465 400
Administration et laboratoire
230
44 700
10 281 000
bâtiment des énergies et fluides,
150
41 100
6 165 000
poste de garde
20
33 800
676 000
Total
40 587 400
Scénario 1 variante B
Nature de la construction
Superficie
Coût
Montant
bâtiment de production et stockage,
519
45 300
23 510 700
Administration et laboratoire
230
44 700
10 281 000
bâtiment des énergies et fluides,
150
41 100
6 165 000
poste de garde
20
33 800
676 000
Total
40 632 700
Page 100
Scénario 2
Nature de la construction
Superficie
Coût
Montant
bâtiment de production et stockage,
954
45 300
43 216 200
Administration et laboratoire
230
44 700
10 281 000
bâtiment des énergies et fluides,
150
41 100
6 165 000
poste de garde
20
33 800
676 000
Total
60 338 200
Récapitulatif des deux scénarios :
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Bâtiments en dur
10 957 000
10 957 000
10 957 000
Bâtiments en charpente
Total construction
29 630 400
40 587 400
29 675 700
40 632 700
49 381 200
60 338 200
Coût des constructions
4) Les équipements de production et installations :
L’outil de production envisagé est constitué d’équipements importés et d’autres fabriqués
localement. Nous avons tenu compte d’une chaîne complète pouvant assurer les performances
requises sous l’entière responsabilité du fournisseur.
Les équipements locaux sont identiques pour les deux scénarios. Seules les capacités varient
Equipements importés :
Désignation des équipements
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
50 500 000
0
50 500 000
0
48 600 000
48 600 000
Moules et filières
13 200 000
3 360 000
16 650 000
Installation de protection de l'environnement
8 000 000
5 000 000
8 000 000
Machine à ébavurer
2 200 000
2 200 000
2 200 000
73 900 000
59 160 000
125 950 000
Presses
Extrudeuses
Total des équipements importés
Equipements locaux :
Désignation des équipements
Equipement d'atelier (table de travail et balance)
Scénario 1
A
510 000
Scénario 1 B
Scénario 2
150 000
680 000
Mobilier et matériel de bureau
800 000
800 000
800 000
Equipement de lutte contre l'incendie
400 000
400 000
600 000
1 000 000
1 000 000
1 200 000
2 710 000
2 350 000
3 280 000
Equipement informatique
Total des équipements acquis localement
Page 101
5) Les utilités : Elles sont identiques pour les deux scénarios :
Désignation des équipements
Chaudière
Groupe électrogène
Transformateur
Compresseur
Total utilités
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
3 000 000
3 000 000
3 000 000
800 000
800 000
800 000
3 000 000
3 000 000
3 000 000
600 000
600 000
600 000
7 400 000
7 400 000
7 400 000
6) Le transport et la manutention : Les équipements nécessaires à la manutention et au
transport du personnel seront composés de :
Désignation des équipements
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Transpalette
140 000
140 000
350 000
Grue pliante
300 000
150 000
300 000
Fourgonnette
Total
3 800 000
3 800 000
3 800 000
4 240 000
4 090 000
4 450 000
7) Equipements de laboratoire et de contrôle qualité :
Il s’agit d’un lot unique qui est identique pour les deux scénarios:
Désignation des équipements
Laboratoire et contrôle qualité
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
2 000 000
2 000 000
2 000 000
8) Les divers et imprévus : Il s’agit d’une somme forfaitaire, destinée à parfaire aux éventuelles
dépenses imprévues. Cette rubrique est souvent utilisée pour arrondir les chiffres définitifs du
projet :
Désignation des équipements
Les frais divers et imprévus
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
662 600
717 300
81 800
9) Le besoin en fonds de roulement :
Il s’agit des fonds nécessaires à l’accomplissement du cycle de production. Nous avons tenu
compte exclusivement du besoin en fonds de roulement d’exploitation qui a été estimé en nombre
de jours de chiffre d’affaires transformés en valeurs.
Le besoin en fonds de roulement
Scénario 1 A
Scénario 1 B
Scénario 2
Besoin en jours
(135 – 45 = 90)
(135 – 45 = 90)
(135 – 45 = 90)
Besoin en valeur
49 090 909
36 818 182
Page 102
8.3. Montant des fonds recherchés
Montant des fonds recherchés auprès des banquiers :
Pour la détermination des fonds qui seraient recherchés auprès des banquiers, nous nous basons
sur la règle de prudence:
Un financement par crédit bancaire à hauteur de 70%. L’apport en capitaux propres couvrira 30%
des investissements et 100% du fonds de roulement.
Compte tenu de ce qui précède, les fonds qui serviraient à la réalisation du projet, proviendront de
deux sources : Les associés et les banques :
Les apports en capitaux
Montants
Montants
Montants
(30%) des investissements
42 000 000
37 500 000
63 600 000
100% du fonds de roulement
49 090 909
36 818 182
85 909 091
Total des apports en fonds propres
91 090 909
74 318 182
149 509 091
Les crédits bancaires
70% de l'investissement
Coût total du projet
Montants
Montants
Montants
98 000 000
87 500 000
148 400 000
189 090 909
161 818 182
297 909 091
a) Le coût de l’endettement :
Le crédit sera contracté sur une durée de 7 ans et sera assorti d’un intérêt au taux de 6,7%. Le
détail du taux d’intérêt est le suivant :
Rémunération du crédit
6,7%
Taux nominal
6%
Commissions d'engagement et de disponibilité
0,40%
Commissions de gestion
0,25%
Durée en années
7
Période de grâce en années
1
Le tableau qui suit retrace le coût de financement par crédit bancaire pour les trois projets :
• Variante A : crédit de 98 000 000 DA,
• Variante B : Crédit de 87 500 000 DA,
• Scénario 2 : Crédit de 148 400 000 DA.
Remboursement
annuel
Année1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Variante A
Paiement Intérêt
6 517 000 5 935 125 5 004 125 4 073 125 3 142 125 2 211 125 1 280 125
Variante B
Paiement Intérêt
5 818 750 5 299 219 4 467 969 3 636 719 2 805 469 1 974 219 1 142 969
Scénario 2
Paiement Intérêt
9 868 600 8 987 475 7 577 675 6 167 875 4 758 075 3 348 275 1 938 475
Page 103
b) Bilans d’ouverture :
Compte tenu de ces données, les bilans d’ouverture se présenteront comme suit pour les deux
scénarios :
Scénario 1 : Variante A
Actif
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
En DA
140 000 000
Passif
En DA
Capitaux propres
91 090 909
9 162 600
Immobilisations corporelles
130 837 400
Apports des associés
91 090 909
Actifs courants
73 636 364
Passifs non courants
98 000 000
Stocks
38 181 818
Emprunts et dettes financières
98 000 000
Clients
32 727 273
Passifs courants
24 545 455
Trésorerie
2 727 273
Fournisseurs et autres dettes
24 545 455
Total Actif
213 636 364
Total Passif
213 636 364
En DA
Passif
En DA
Scénario 1 : Variante B
Actif
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
125 000 000
Capitaux propres
74 318 182
9 217 300
Immobilisations corporelles
115 782 700
Apports des associés
74 318 182
Actifs courants
55 227 273
Passifs non courants
87 500 000
Stocks
28 636 364
Emprunts et dettes financières
87 500 000
Clients
24 545 455
Passifs courants
18 409 091
Trésorerie
2 045 455
Fournisseurs et autres dettes
18 409 091
Total Actif
180 227 273
Total Passif
180 227 273
Scénario 2
Actif
En DA
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
212 000 000
Passif
En DA
Capitaux propres
149 509 091
8 581 800
Immobilisations corporelles
203 418 200
Apports des associés
149 509 091
Actifs courants
128 863 636
Passifs non courants
148 400 000
Stocks
66 818 182
Emprunts et dettes financières
148 400 000
Clients
57 272 727
Passifs courants
42 954 545
Trésorerie
4 772 727
Fournisseurs et autres dettes
42 954 545
Total Actif
340 863 636
Total Passif
340 863 636
Page 104
Calendrier des besoins de financement :
Le calendrier des besoins de financement est déterminé selon le déroulement des opérations
dans le temps. Ainsi, le promoteur aura à payer selon le calendrier approximatif ci-après :
- les frais pour la constitution juridique,
- les frais de loyer du terrain pour la première année,
- la construction des bâtiments et hangars devant abriter les machines. (cette rubrique comprend,
les fosses, les fondations et surélévations nécessaires à l’installation des machines),
- la commande des équipements de production,
- l’achat des utilités,
- l’acquisition des équipements de manutention et de transport,
- recrutement du personnel.
Année
Semestre 1
er
ème
Semestre 2
1 trimestre
2
1
2
3
4
5
Frais de 1 établissement
X
X
X
Loyer
X
X
X
Besoins
er
Construction
Equipements production
X
trimestre
er
ème
1 trimestre
2
6
7
8
9
10
X
X
X
X
X
X
X
Utilités
Manutention et transport
Labo et contrôle qualité
Informatique
Recrutement et divers
trimestre
11
12
X
X
X
X
X
8.4 Besoin en fonds de roulement
Pour le calcul du besoin en fonds de roulement d’exploitation,
éléments suivants :
nous nous intéressons aux
Les emplois :
Le stock de matières premières, consommables et produits finis estimé à 2,3 mois de chiffre
d’affaires soit 70 jours,
Le crédit client estimé à 2 mois de chiffre d’affaires (60) jours,
La trésorerie (liquidités) estimée à 5 jours de chiffre d’affaires.
Les ressources :
Le paiement différé des consommations énergétiques, d’eau et de téléphone : ces consommations
sont estimés à 15 jours de chiffre d’affaires,
Le paiement à la fin du mois des salaires et primes soit environ 20 jours de chiffre d’affaires,
Un délai de crédit fournisseur estimé à 10 jours de chiffre d’affaires.
En récapitulatif des flux centripète et centrifuge de fonds, les besoins en fonds de roulement se
situeront à (4 mois et 15 jours – 45 jours = 3 mois). Exprimé en terme monétaire, le besoin en
fonds de roulement de la société se situera à :
Page 105
Besoin en fonds de roulement
Les emplois
N Jours
Stock de matières premières, consommables et produits finis
70
Délai de crédit client
60
Trésorerie
5
Total des emplois
135
Les ressources
Crédit fournisseur
10
Crédit fournitures
15
Crédit personnel
20
Total des ressources
45
Niveau du besoin en fonds de roulement exprimé en jours
90
Exprimé en terme monétaire, le besoin en fonds de roulement atteint les niveaux suivants :
Stock de matières et consommables
38 181 818
28 636 364
66 818 182
Clients
32 727 273
24 545 455
57 272 727
Trésorerie
2 727 273
2 045 455
4 772 727
Total des emplois
73 636 364
55 227 273
128 863 636
Fournisseurs
8 181 818
6 136 364
14 318 182
Personnel
8 181 818
6 136 364
14 318 182
Dettes fiscales et parafiscales
8 181 818
6 136 364
14 318 182
Total des ressources
24 545 455
18 409 091
42 954 545
Besoin en fonds de roulement
49 090 909
36 818 182
85 909 091
Projection de jours de production par an :
La production est programmée pour 230 jours de travail par ans (compte tenu des congés des
repos hebdomadaires et des jours fériés).
Les équipements et installations sont conçus pour faire au moins la production ci-après :
- 400 tonnes/an en moulage,
- 300 tonnes/an en extrusion.
Et pour le scénario 2 :
- 700 tonnes/an en moulage et extrusion.
D’après les données techniques, ces machines et installations ont une marge de progression
d’environ 30%. Nous envisageons une amélioration de la production de 2% par an. Un
investissement complémentaire est prévu qui augmentera le volume produit de 10% à partir de la
cinquième année.
L’investissement sus indiqué concerne le scénario 1 variante A et le scénario 2.
Nous tablons sur une cadence de travail en deux équipes soit 16 h de travail par jour.
Page 106
En termes de rebut et production effective, nous tablons sur un taux de déchet dégressif qui
s’améliore au fur et à mesure de l’amélioration de la courbe d’apprentissage.
Le taux de rebut prévisionnel est estimé à 5% la première et la seconde année, il baisse à 4% pour
les trois années qui suivent pour chuter à 3% à partir de la sixième année et se stabiliser à 2% à
partir de la neuvième année.
Le tableau qui suit récapitule l’évolution de la production et l’amélioration du taux de rebut.
Scénario 1 Variante A : Unité = tonne
Années
01
Production brute
Quantités
rebutées
Production
vendable
02
03
04
05
06
07
08
09
10
420,00 428,40 432,81 441,46 494,44 499,48 509,47 519,66 524,90 535,40
20,00
20,40
16,65
16,98
19,02
14,55
14,84
15,14
10,29
10,50
400,00 408,00 416,16 424,48 475,42 484,93 494,63 504,52 514,61 524,90
Scénario 1 Variante B : Unité= tonne
Années
01
Production brute
Quantités
rebutées
Production
vendable
Scénario 2
02
03
04
05
06
07
08
09
10
315,00 321,30 324,60 331,10 370,83 374,61 382,10 389,74 393,68 401,55
15,00
15,30
12,48
12,73
14,26
10,91
11,13
11,35
7,72
7,87
300,00 306,00 312,12 318,36 356,57 363,70 370,97 378,39 385,96 393,68
Unité = tonne
Années
Production
brute
Quantités
rebutées
Production
vendable
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
735,00
749,70
757,41
772,56
819,21
827,56
844,11
860,99
869,69
887,08
35,00
35,70
29,13
29,71
31,51
24,10
24,59
25,08
17,05
17,39
700,00
714,00
728,28
742,85
787,70
803,46
819,53
835,92
852,63
869,69
Stock de matières premières :
Le stock de matières premières nécessaires pour boucler le cycle d’exploitation compte tenu des
délais d’entrée en possession des commandes est de 70 jours.
Le tonnage de matière première à détenir en stock par scénario et variante est exprimé en
quantités dans le tableau qui suit :
Unité = tonne
Années
Variante A
Variante B
Scénario 2
01
82
61
143
02
83
62
146
03
84
63
147
04
86
64
150
05
96
72
159
06
97
73
161
07
99
74
164
08
101
76
167
09
102
77
169
10
104
78
172
Page 107
Autres besoins (énergie, entretien et divers) :
Les besoins en énergie thermique et électrique ainsi que la consommation d’eau sont directement
liés aux heures de fonctionnement des machines. La consommation a été indexée à la
consommation nominale des machines issue des données techniques :
- puissances installées,
- temps d’utilisation par jour,
- coût du kWh.
Fourniture
Consommation unitaire
Electrique
550KWH/ tonne*
Gaz
140th/tonne*
Eau
3 M l /jour*
* Source: the rubber Association of Canada 2006
Les tarifs en vigueur affichés par l’ANDI sont les suivants :
Gaz :
Code
Désignation
Redevance
DA/Mois
Prix débit HT
DA/Mois/th
Prix énergie
conso. CDA/th
21 T
Industriels consommant du gaz
à haute pression
6854.55
10.80
17.87
22
Industriels consommant du gaz
à moyenne pression
685.42
2.63
37.07
23
Ménages consommant le gaz à
basse pression
28.5
0.324
32.45
Electricité :
Redevance DA/Mois
Code
Désignation
Prix puissance
DA/Mois/Kw/h
Prix énergie consommée
CDA /Kw/H
Mise à
disposition
Appelée
Pointe
Jour
Nuit
31
Haute tension
42117,73
31,6
157,88
550,71
113,85
9,19
32
Haute tension
42117,73
84,12
421,15
-
-
114,12
41
Moyenne tension
9679,0
37,94
2154,0
726,68
161,47
85,33
42
Moyenne tension
15048,0
37,94
3225,0
150,53
726,68
-
43
Moyenne tension
12880,0
37,94
3225,0
-
356,92
85,33
44
Moyenne tension
15048,0
37,94
3225,0
-
-
313,02
01
Basse tension
100
6kw (220v)
-
-
-
177,9
02
Basse tension
-
20kw (320v)
-
-
-
417,9
Page 108
Eau :
Zone
Tarif de base en DA
Alger, Oran, Constantine
6.3
Chlef
6.10
Ouargla
6.80
Catégorie d’usagers
Unités
Tarifs applicables
Les administrations
M3
5,5
Artisans et services tertiaires
M3
5,5
Industrie et tourisme
M3
6,5
Autres facteurs :
Un certain nombre de facteurs à prendre en considération parce qu’ils sont indispensables au
maintien et à la sauvegarde de l’outil de production et du capital humain. La valeur de ces facteurs
a été déterminée proportionnellement au chiffre d’affaires et suit la même évolution. Il s’agit
essentiellement de :
Valeurs pour l’année 1
Facteur /Valeur
Variante A
Variante B
Scénario 2
Entretien équipement de production
900 000
675 000
1 575 000
Entretien des moyens de transport et de manutention
180 000
135 000
315 000
Entretien des locaux
450 000
337 500
787 500
Assurance
360 000
270 000
630 000
Fourniture de bureau et prestations téléphoniques
450 000
337 500
787 500
Frais de formation et de recyclage
450 000
337 500
787 500
Frais de déplacement commerciaux et approvisionnement
450 000
337 500
787 500
Action de promotion
450 000
337 500
787 500
Gardiennage externe
180 000
135 000
315 000
Sous-traitance transport matière et/ou produit
900 000
675 000
1 575 000
Coûts salariaux :
Les coûts salariaux retenus sont composés des salaires et charges sociales que l’entreprise serait
amenée à supporter au cours de cette phase et ce compte tenu du niveau des salaires par
catégorie en vigueur en Algérie. La grille ci-dessous est donnée à titre indicatif. L’investisseur
pourra accorder des salaires attrayant lui permettant d’abord de recruter des compétences sures
et puis de les maintenir.
Page 109
Le coût des facteurs publié par l’ANDI est de :
Branche d’activité
Salaire moyen en DA
Pêche agriculture et chasse
23 105.54
Etablissements financiers
85 300.24
Chimie caoutchouc plastique
36 309.44
Industrie du cuir
16 698.66
Nous avons tablé sur des salaires attrayants pour maintenir les effectifs recrutés. Les salaires
annuels moyens retenus pour la réalisation de l’étude par catégorie socioprofessionnelle sont les
suivants :
Catégorie socio professionnelle
Salaire annuel moyen
Salaires cadres
1 029 120
Salaires agents de maîtrise
691 440
Salaires agents d'exécution
273 360
* Concession terrain :
Il s’agit des surfaces nécessaires pour la réalisation du projet soit environ 3.000 m² pour le
scénario 1 et 4500 pour le scénario 2. Selon les lots disponibles, nous proposons les lots N° 74 et
78 pour le scénario 1 respectivement pour les variantes A et B et le lot N° 107 pour le scénario 2.
Le prix appliqué est celui de l’ANIREF pour la zone de Tizi Ouzou.
Facteur /Valeur
Variante A
Variante B
Scénario 2
Coût
1 400
1 400
1 400
Superficie
3 600
3 320
4 900
5 040 000
4 648 000
Total
8.5 Prix de revient et calcul du coût :
Pour la détermination du coût, prix de revient et marge nous passons en revue le tableau de
répartition des charges pour examiner ensuite les coûts matières, les coûts des services, ceux de
la main d’œuvre, la rémunération des capitaux mobilisés et de l’outil de production. Ce qui permet
de déterminer :
Les coûts spécifiques : Il s’agit des coûts où le coût du capital est nul. Cette approche nous
permet de déterminer le prix plancher dit aussi prix butoir.
Les coûts d’équilibre : Il s’agit des coûts qui intègrent le coût du capital ce qui permet l’équilibre
financier de l’entreprise.
Pour pouvoir apprécier l’importance des différents coûts dans la structure du prix de revient, nous
présentons ci-après une synthèse des tableaux de répartition des charges individualisés par
variante et scénario et ensuite la moyenne des deux scénarios.
Page 110
Tableau des répartitions des charges :
Charges
Variante A
Variante B
Scénario
Moyenne
Matières premières et consommables
61,84%
61,23%
65,64%
62,90%
Energie
1,99%
2,02%
2,11%
2,04%
Services
6,99%
7,27%
6,37%
6,88%
Salaires et Charges salariales
14,38%
13,81%
10,61%
12,93%
Charges financières
1,76%
2,08%
1,68%
1,84%
Amortissements
7,86%
8,65%
7,38%
7,96%
Impôts
5,18%
4,95%
6,21%
5,45%
Exprimés en coûts unitaires, les différentes charges sont présentées ci-après :
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Variante A
Variante B
Scénario 2
Prix de vente unitaire
450 000
450 000
450 000
Coûts d'achat
241 782
245 274
240 409
Matière première
212 854
212 854
212 854
Fourniture extérieure directe
5 821
5 975
5 821
Fourniture extérieure indirecte
1 027
1 054
1 027
Intrants/coûts unitaires
Autres charges d'exploitation directes
2 226
2 385
2 385
Autres charges d'exploitation indirectes
19 854
23 005
18 322
Main d'œuvre directe
25 910
25 043
16 890
Main d'œuvre indirecte
17 273
16 695
11 260
Coût des capitaux mobilisés
6 622
7 883
5 797
Coût de l'outil de production
27 465
30 667
24 112
Coût spécifique (prix de vente butoir)
312 431
317 679
292 670
Coût d'équilibre
319 052
325 562
298 467
Marge/coût spécifique
137 569
132 321
157 330
Marge/cout d'équilibre
NB : Moyenne sur les 10 ans
130 948
124 438
151 533
La comparaison des marges issues de la moyenne des dix ans démontre que les deux scénarios
dégagent une marge confortable qui sera utilisée par le ou les promoteurs comme variable d’action
en vue de manœuvrer dans un marché concurrentiel et de plus en plus ouvert.
Chiffre d’affaires prévisionnel :
Le chiffre d’affaires prévisionnel exprimé en millions de dinars est présenté ci-dessous pour les
deux scénarios.
Chiffres en millions de DA
Scénario / Années
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
CAHT Variante A
180
184
187
191
214
218
223
227
232
236
CAHT Variante B
135
138
140
143
160
164
167
170
174
177
CAHT Scénario 2
315
321
328
334
354
362
369
376
384
391
Page 111
Marge nette :
Compte tenu du prix de vente unitaire, des différentes charges et des marges dégagées tant sur le
coût spécifique que sur le coût d’équilibre, nous présentons ci-après les différents pourcentages de
marge :
Scénario / Années
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
Marge/ CS Variante A
29%
29%
29%
29%
30%
32%
32%
32%
32%
32%
Marge/ CE Variante A
25%
26%
27%
27%
29%
31%
31%
32%
32%
32%
Marge/ CS Variante B
27%
27%
27%
27%
29%
31%
31%
31%
31%
31%
Marge/ CE Variante B
23%
23%
24%
25%
27%
30%
30%
31%
31%
31%
Marge/ CS Scénario 2
34%
34%
34%
34%
34%
36%
36%
36%
36%
36%
Marge/ CE Scénario 2
31%
31%
32%
33%
33%
35%
35%
36%
36%
36%
Il apparait clairement que toutes les variantes disposent d’une marge confortable, ce qui
laisse une marge de manœuvre aux propriétaires pour des actions promotionnelles lors du
lancement du produit.
8.6 Ratios- taux de rendement et point d’équilibre :
• Taux de rendement de l’investissement et point d’équilibre :
Pour pouvoir juger la rentabilité des trois projets d’investissement, nous analysons les principaux
indicateurs à savoir la valeur actuelle nette des projets, leurs indices de rentabilité, leurs taux de
rendement internes et le temps de retour sur investissement. Nous examinerons ensuite le point
d’équilibre.
Le recours à ces méthodes nous éclairera sur la rentabilité et la liquidité indépendamment de la
structure de financement adoptée.
− La valeur actuelle nette :
Nous avons appliqué un taux de 8% (très proche du coût de financement) pour l’actualisation des
cashs flows futurs. Leur comparaison à l’investissement initial nous permettra d’apporter un
jugement.
Pour les trois variantes, la valeur actuelle nette est largement positive ce qui signifie qu’il y a
création de richesse.
En adoptant ce critère de choix, nous constatons que pour les trois projets, les recettes générées
par l’investissement sont supérieures à leurs coûts ce qui signifie que dans tous les cas
l’investisseur pourra tirer profit.
Projet
VAN au taux de 8%
Variante A
Variante B
Scénario 2
300 753 775
209 075 700
809 052 138
En rapportant la valeur actuelle nette des cash-flows futurs à l’investissement, nous pourrons être
mieux renseignés et pourrons faire un choix parmi ces trois projets rentables.
Le rapport sus indiqué n’est rien d’autre que l’indice de profitabilité ou rentabilité qui nous permet
de classer des projets rentables par ordre.
Page 112
−
Indice de rentabilité :
Projet
Variante A
Variante B
Scénario 2
1,59
1,29
2,72
2
3
1
Indice de rentabilité
Classement
Selon l’indice de rentabilité, le projet mixte est le plus grand générateur de création de valeurs suivi
du projet de moulage. Le projet d’extrusion arrive en troisième position.
Le classement selon l’indice de rentabilité confirme celui de la VAN.
− Le taux de rendement interne (TRI) :
C’est le taux d’actualisation pour lequel la valeur actuelle nette est nulle. D’un point de vue
financier, il permet de juger de l’intérêt de l’investisssement.
Projet
Variante A
Variante B
Scénario 2
32,73%
28,96%
50,02%
TRI
Les taux de rendement internes obtenus sont suffisamment supérieurs au taux d’intérêt bancaire
ce qui permet de couvrir les risques spécifiques aux projets.
Compte tenu de ce critère, les trois projets sont rentables et se classent dans le même ordre que
précédemment.
− Temps de retour de l’investissement :
L’engagement d’une décision d’investissement se décide notamment en fonction du temps de
retour de l’investissement.
Projet
Temps de retour en chiffre
Temps de retour en années et mois
Variante A
Variante B
Scénario 2
3,63
4,09
2,33
3 ans 8 mois
4 ans 1 mois
2 ans 4 mois
Le temps de retour des trois projets oscille entre deux ans et quatre mois et quatre ans et un mois.
Ce temps de retour est très intéressant et constitue un stimulant à tout investisseur.
Le classement des trois projets selon ce critère est toujours le même (projet mixte, moulage puis
extruxion)
− Seuil de rentabilité :
Il s’agit de déterminer le niveau à partir duquel l’entreprise couvre la totalité de ses charges sans
bénéfice ni perte.
Projet
Quantités
valeur
Pourcentage de la capacité
Variante A
Variante B
Scénario 2
109
90
147
49 110 935
27,28%
40 666 876
30,12%
66 277 208
21,04%
Ainsi, le chiffre d’affaires critique (niveau où la marge sur coûts variables est égale aux charges
fixes) varie selon les projets de 21% à 30%. Ce niveau peut être rapidement atteint ce qui
constitue une variable de taille dans la prise de décision par le promoteur :
Les trois projets sont aussi rentables et liquides quelque soit le critère de choix retenu.
Les données détaillées figurent en annexe.
Page 113
• Capacité de remboursement des crédits sollicités :
Tous les bailleurs de fonds tiennent compte de la capacité de remboursement d’une entreprise
avant même de s’engager. Le ratio de la capacité de remboursement correspond au rapport entre
l’endettement net et l’excédent brut d’exploitation. Il représente le nombre d’années nécessaires à
l’entreprise pour le remboursement de ses dettes en utilisant son excédent brut d’exploitation.
Scénario / Années
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
Total Moy
Années Variante A
1,85
1,54
1,50
1,47
1,29
1,25
1,23
1,22
1,19
1,17
13,70 1,37
Années Variante B
1,89
1,86
1,81
1,78
1,55
1,51
1,49
1,46
1,43
1,41
16,18 1,62
1,22
1,20
1,16
1,14
1,08
1,05
1,03
1,01
0,99
0,97
10,84 1,08
Années Scénario 2
Nous constatons que la capacité de remboursement pour les trois projets est à un
niveau appréciable ne dépassant pas les deux ans. Sachant que les analystes
conviennent qu’un ratio supérieur à 5 reflète un endettement trop important, les niveaux
d’endettement des projets étudiés restent de loin inférieurs au seuil retenu.
Récapitulatif des indicateurs et ratios :
Nous présentons, ci-après, les moyennes par projet pour des raisons d’aisance de la
comparaison. Les données détaillées et classées par projet figurent en annexe.
Récapitulatif des indicateurs :
Variante A
Variante B
Scénario 2
189 090 909
161 818 182
297 909 091
30,4
17
36,4
Chiffre d'affaires hors taxes
209 144 589
156 858 442
353 432 175
Valeur ajoutée
95 953 410
71 476 197
164 766 845
Excédent brut d'exploitation
72 964 977
54 760 314
137 768 396
Résultat net
47 213 392
34 214 420
95 368 554
3,73%
28,96%
50%
1,59
1,29
2,72
Chiffre d'affaires hors taxes/personne
6 869 152
9 226 967
9 701 105
Valeur ajoutée/ personne
3 148 579
4 204 482
4 521 440
Excédent brut d'exploitation/personne
2 394 272
3 221 195
3 781 212
Résultat net/personne
1 549 583
2 012 613
2 620 671
300 753 775
209 075 700
809 052 138
10,68
8,31
18,97
Capitaux requis
Emplois attendus
Taux de rendement interne du projet
Indice de rentabilité sur la base d'un taux de 8%
Valeur actuelle nette au taux de 8%
Valeur actuelle nette / coût de financement
Temps de retour de l'investissement
3,68
4,11
2,32
Capacité de remboursement des crédits sollicités
1,37
1,62
1,08
49 110 935
40 666 876
66 277 208
109
90
147
Seuil de rentabilité en DA
Seuil de rentabilité en quantités
8.7 Schéma de financement :
Pour le financement du projet, nous proposons un apport en fonds propres de 30% des
capitaux requis et des crédits bancaires à hauteur de 70% et ce conformément à la
règle de prudence en vigueur en Algérie. Il demeure entendu que le fonds de roulement
est financé sur fonds propres.
Page 114
Le capital et sa répartition :
Pour le capital, nous proposons des apports en numéraire vu que les équipements sont
spécifiques et essentiellement importés.
Quant à l’actionnariat, la participation de deux personnes ou plus demeure possible et
même souhaitée pour essentiellement deux raisons :
8. Les apports en fonds propres sont très proches du montant des crédits sollicités et
une association facilitera la mise à disposition des apports tant par le volume de
fonds que par les éventuelles garanties qui seraient demandées par les banques.
9. L’actionnariat assure une meilleure viabilité à l’entreprise quelque soit la forme et les
proportions.
Apports en capitaux propres
30% des investissements
Variante A
Variante B
Scénario 2
42 000 000
37 500 000
63 600 000
49 090 909
36 818 182
85 909 091
Total des apports en fonds propres
91 090 909
74 318 182
149 509 091
Crédit bancaires de 70% de l'investissement
98 000 000
87 500 000
148 400 000
189 090 909
161 818 182
297 909 091
100% du fonds de roulement
Coût total du projet
Les crédits bancaires :
Le tableau qui suit retrace le coût de financement par crédit bancaire :
• variante A : crédit de 98 000 000 DA,
• variante B : Crédit de 87 500 000 DA,
• scénario 2 : Crédit de 148 400 000 DA.
Remboursement
annuel
Année1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Variante A
R : principal
14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000
Paiement Intérêt
6 517 000
Total
5 935 125
5 004 125
4 073 125
3 142 125
2 211 125
1 280 125
20 517 000 19 935 125 19 004 125 18 073 125 17 142 125 16 211 125 15 280 125
Variante B
Remboursement
Principal
12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000 12 500 000
Paiement Intérêt
5 818 750
Total
5 299 219
4 467 969
3 636 719
2 805 469
1 974 219
1 142 969
18 318 750 17 799 219 16 967 969 16 136 719 15 305 469 14 474 219 13 642 969
Scénario 2
Remboursement
Principal
21 200 000 21 200 000 21 200 000 21 200 000 21 200 000 21 200 000 21 200 000
Paiement Intérêt
9 868 600
Total
8 987 475
7 577 675
6 167 875
4 758 075
3 348 275
1 938 475
31 068 600 30 187 475 28 777 675 27 367 875 25 958 075 24 548 275 23 138 475
Page 115
8.8. Documents financiers – projections :
Tableau de financements prévisionnels :
Scénario 1 Variante A :
Besoins de financement
Décaissement pour
investissement
Année 1
Total emplois
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
9 109 091
9 109 091
9 109 091
10 000 000
189 090 909
Dividendes à distribuer
Remboursement crédit
bancaire
Année 2
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
0
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
189 090 909
23 109 091
23 109 091
33 109 091
23 109 091
23 109 091
23 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
44 701 998
55 992 066
58 671 491
51 581 651
60 125 567
62 044 521
63 675 026
65 581 236
67 299 318
Autofinancement net
Mobilisation de crédits
bancaires
98 000 000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Apports en capital
91 090 909
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Total des ressources
189 090 909
44 701 998
55 992 066
58 671 491
51 581 651
60 125 567
62 044 521
63 675 026
65 581 236
67 299 318
Ecart = Ressources Emplois
0
21 592 907
32 882 975
25 562 401
28 472 560
37 016 476
38 935 430
54 565 935
56 472 145
58 190 227
Ecart cumulé
0
21 592 907
54 475 882
80 038 282
108 510 843 145 527 318 184 462 748 239 028 683 295 500 828 353 691 055
Page 116
Scénario 1 Variante B :
Besoins de financement
Décaissement pour
investissement
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
0
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
161 818 182
19 931 818
19 931 818
19 931 818
19 931 818
19 931 818
19 931 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
39 192 219
40 356 636
42 486 318
37 889 323
44 425 497
45 848 551
47 170 318
48 739 922
50 037 209
161 818 182
Dividendes à distribuer
Remboursement crédit
bancaire
Total emplois
Autofinancement net
Mobilisation de crédits
bancaires
87 500 000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Apports en capital
74 318 182
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Total des ressources
161 818 182
39 192 219
40 356 636
42 486 318
37 889 323
44 425 497
45 848 551
47 170 318
48 739 922
50 037 209
Ecart = Ressources Emplois
0
19 260 400
20 424 818
22 554 499
17 957 505
24 493 678
25 916 732
39 738 500
41 308 104
42 605 391
Ecart cumulé
0
19 260 400
39 685 218
62 239 718
80 197 222
104 690 901 130 607 633 170 346 133 211 654 236 254 259 627
Page 117
Scénario 2 :
Besoins de financement
Décaissement pour
investissement
Année 1
Année 2
Année 3
297 909 091
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
10 000 000
Dividendes à distribuer
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
Remboursement crédit
bancaire
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
36 150 909
36 150 909
46 150 909
36 150 909
36 150 909
36 150 909
Total emplois
297 909 091
Autofinancement net
109 046 667 111 922 305 116 838 211 101 220 506 108 822 644 112 608 704 115 588 824 119 007 109 122 284 331
Mobilisation de crédits
bancaires
148 400 000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Apports en capital
149 509 091
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Total des ressources
297 909 091 109 046 667 111 922 305 116 838 211 101 220 506 108 822 644 112 608 704 115 588 824 119 007 109 122 284 331
Ecart = Ressources Emplois
0
72 895 757
75 771 396
Ecart cumulé
0
72 895 757
148 667 153 219 354 455 284 424 052 357 095 786 433 553 581 534 191 496 638 247 696 745 581 118
70 687 302
65 069 596
72 671 735
76 457 794
100 637 915 104 056 200 107 333 422
Page 118
Plan de trésorerie sur 12 Mois (Investissement) variante A
Période d'investissement
Apports en capital
Apport en compte courant
associés
Subventions diverses
Mois 1
Mois 2
Mois 3
Mois 4
Mois 5
Mois 6
Mois 7
Mois 8
Mois 9
Mois 10
Mois 11
Mois 12
91 090 909
Crédits bancaires débloqués
98 000 000
Autres encaissements
Total des encaissements
91 090 909
0
0
2 000 000
1 000 000
4 058 740
4 058 740
0
0
98 000 000
0
0
0
0
0
0
6 088 110
6 088 110
6 088 110
4 058 740
4 058 740
4 058 740
2 029 370
0
0
73 900 000
2 710 000
Décaissements
Loyer
5 040 000
Frais de constitution
5 000 000
Construction
Equipements de production
Utilités
7 400 000
Manutention et transport
Laboratoire et contrôle
qualité
Informatique
4 240 000
2 000 000
500 000
Divers
662 600
Total des décaissements
10 040 000
6 058 740
5 058 740
6 088 110
6 088 110
79 988 110
6 768 740
11 458 740
8 298 740
4 029 370
500 000
662 600
Solde de trésorerie
81 050 909
-6 058 740
-5 058 740
-6 088 110
-6 088 110
18 011 890
-6 768 740
-11 458 740
-8 298 740
-4 029 370
-500 000
-662 600
Trésorerie cumulée
81 050 909
74 992 169
69 933 429
63 845 319
57 757 209
75 769 099
69 000 359
57 541 619
49 242 879
45 213 509
44 713 509
44 050 909
Page 119
Plan de trésorerie sur 12 Mois (investissement) variante B
Période d'investissement
Mois 1
Apports en capital
Apport en compte courant
associés
Subventions diverses
74 318 182
Mois 2
Mois 3
Mois 4
Mois 5
Crédits bancaires débloqués
Mois 6
Mois 7
Mois 8
Mois 9
Mois 10
Mois 11
Mois 12
87 500 000
Autres encaissements
Total des encaissements
74 318 182
0
0
0
0
87 500 000
0
0
0
0
0
0
6 094 905
6 094 905
6 094 905
4 063 270
4 063 270
4 063 270
2 031 635
0
0
59 160 000
2 350 000
Décaissements:
Loyer
4 648 000
Frais de constitution
5 000 000
2 000 000
1 000 000
0
4 063 270
4 063 270
Construction
Equipements de production
Utilités
7 400 000
Manutention et transport
Laboratoire et contrôle
qualité
Informatique
4 240 000
2 000 000
500 000
Divers
717 300
Total des décaissements
9 648 000
6 063 270
5 063 270
6 094 905
6 094 905
65 254 905
6 413 270
11 463 270
8 303 270
4 031 635
500 000
717 300
Solde de trésorerie
64 670 182
-6 063 270
-5 063 270
-6 094 905
-6 094 905
22 245 095
-6 413 270
-11 463 270
-8 303 270
-4 031 635
-500 000
-717 300
Trésorerie cumulée
64 670 182
58 606 912
53 543 642
47 448 737
41 353 832
63 598 927
57 185 657
45 722 387
37 419 117
33 387 482
32 887 482
32 170 182
Page 120
Plan de trésorerie sur 12 Mois (Investissement) Scénario 2
Période
d'investissement
Apports en capital
Apport en compte
courant associés
Subventions
diverses
Crédits bancaires
débloqués
Autres
encaissements
Total des
encaissements
Décaissements:
Loyer
Frais de
constitution
Construction
Equipements de
production
Utilités
Manutention et
transport
Laboratoire et
contrôle qualité
Informatique
Divers
Total des
décaissements
Solde de
trésorerie
Trésorerie
cumulée
Mois 1
Mois 2
Mois 3
Mois 4
Mois 5
Mois 6
Mois 7
Mois 8
Mois 9
Mois 10
Mois 11
Mois 12
0
0
149 509 091
148 400 000
149 509 091
0
0
2 000 000
1 000 000
6 033 820
6 033 820
0
0
148 400 000
0
0
0
0
9 050 730
9 050 730
9 050 730
6 033 820
6 033 820
6 033 820
3 016 910
125 950 000
3 280 000
6 860 000
5 000 000
7 400 000
4 450 000
2 000 000
500 000
81 800
11 860 000
8 033 820
7 033 820
9 050 730
9 050 730
135 000 730
9 313 820
13 433 820
10 483 820
5 016 910
500 000
81 800
137 649 091
-8 033 820
-7 033 820
-9 050 730
-9 050 730
13 399 270
-9 313 820
-13 433 820 -10 483 820
-5 016 910
-500 000
-81 800
137 649 091
129 615 271
122 581 451
113 530 721
104 479 991
117 879 261
108 565 441
95 131 621
79 630 891
79 130 891
79 049 091
84 647 801
Page 121
Exploitation prévisionnelle sur les 12 premiers mois Variante A
Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Chiffre d'affaires hors taxes
11 250 000
12 000 000
12 750 000
13 500 000
14 250 000
15 000 000
15 000 000
15 750 000
16 500 000
17 250 000
18 000 000
18 750 000
Matières premières
5 398 473
5 758 371
6 118 269
6 478 167
6 838 065
7 197 964
7 197 964
7 557 862
7 917 760
8 277 658
8 637 556
8 997 454
171 200
182 613
194 027
205 440
216 853
228 267
228 267
239 680
251 093
262 507
273 920
285 333
Autres charges d'exploitation
1 226 250
1 308 000
1 389 750
1 471 500
1 553 250
1 635 000
1 635 000
1 716 750
1 798 500
1 880 250
1 962 000
2 043 750
Total des consommations intermédiaires
6 795 923
7 248 984
7 702 046
8 155 107
8 608 169
9 061 230
9 061 230
9 514 292
9 967 353
10 420 415
10 873 476
11 326 538
Valeur ajoutée
4 454 077
4 751 016
5 047 954
5 344 893
5 641 831
5 938 770
5 938 770
6 235 708
6 532 647
6 829 585
7 126 524
7 423 462
Taux de la valeur ajoutée
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
39,59%
Frais du personnel (toutes charges
comprises)
982 890
1 048 416
1 113 942
1 179 468
1 244 994
1 310 520
1 310 520
1 376 046
1 441 572
1 507 098
1 572 624
1 638 150
Impôts taxes et versements assimilés
157 500
168 000
178 500
189 000
199 500
210 000
210 000
220 500
231 000
241 500
252 000
262 500
3 313 687
3 534 600
3 755 512
3 976 425
4 197 337
4 418 250
4 418 250
4 639 162
4 860 075
5 080 987
5 301 900
5 522 812
Taux de l'excédent brut d'exploitation
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
29,45%
Charges financières
407 313
434 467
461 621
488 775
515 929
543 083
543 083
570 238
597 392
624 546
651 700
678 854
Amortissements
831 931
887 393
942 855
998 317
1 053 779
1 109 241
1 109 241
1 164 703
1 220 165
1 275 627
1 331 089
1 386 551
Provisions (impayés et couverture de
risques)
112 500
120 000
127 500
135 000
142 500
150 000
150 000
157 500
165 000
172 500
180 000
187 500
1 961 944
2 092 741
2 223 537
2 354 333
2 485 129
2 615 926
2 615 926
2 746 722
2 877 518
3 008 315
3 139 111
3 269 907
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Résultat net
1 961 944
2 092 741
2 223 537
2 354 333
2 485 129
2 615 926
2 615 926
2 746 722
2 877 518
3 008 315
3 139 111
3 269 907
Capacité d'autofinancement
2 793 875
2 980 133
3 166 392
3 352 650
3 538 908
3 725 167
3 725 167
3 911 425
4 097 683
4 283 941
4 470 200
4 656 458
569 318
607 273
645 227
683 182
721 136
759 091
759 091
797 045
835 000
872 955
910 909
948 864
Cash-flow net
2 224 557
2 372 860
2 521 164
2 669 468
2 817 772
2 966 076
2 966 076
3 114 379
3 262 683
3 410 987
3 559 291
3 707 594
Cash-flow net cumulés
2 224 557
4 597 417
7 118 581
9 788 049
12 605 821
15 571 897
18 537 972
21 652 352
24 915 035
28 326 022
31 885 313
35 592 907
Fourniture extérieure (énergie et eau)
Excédent brut d'exploitation
Résultat ordinaire avant impôt
Impôts sur les bénéfices
Dividendes distribués (rémunération des
apports)
Page 122
Exploitation prévisionnelle sur 12 mois variante B
Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Chiffre d'affaires hors taxes
8 437 500
9 000 000
9 562 500
10 125 000
10 687 500
11 250 000
11 250 000
11 812 500
12 375 000
12 937 500
13 500 000
14 062 500
Matières premières
4 048 854
4 318 778
4 588 702
4 858 625
5 128 549
5 398 473
5 398 473
5 668 396
5 938 320
6 208 244
6 478 167
6 748 091
Fourniture extérieure (énergie et eau)
133 256
142 140
151 024
159 908
168 791
177 675
177 675
186 559
195 443
204 326
213 210
222 094
Autres charges d'exploitation
514 094
548 367
582 640
616 913
651 185
685 458
685 458
719 731
754 004
788 277
822 550
856 823
Total des consommations intermédiaires
4 696 204
5 009 285
5 322 365
5 635 445
5 948 526
6 261 606
6 261 606
6 574 686
6 887 767
7 200 847
7 513 927
7 827 007
Valeur ajoutée
3 741 296
3 990 715
4 240 135
4 489 555
4 738 974
4 988 394
4 988 394
5 237 814
5 487 233
5 736 653
5 986 073
6 235 493
Taux de la valeur ajoutée
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
44,34%
Frais du personnel (toutes charges
comprises)
725 610
773 984
822 358
870 732
919 106
967 480
967 480
1 015 854
1 064 228
1 112 602
1 160 976
1 209 350
Impôts taxes et versements assimilés
118 125
126 000
133 875
141 750
149 625
157 500
157 500
165 375
173 250
181 125
189 000
196 875
2 897 561
3 090 731
3 283 902
3 477 073
3 670 243
3 863 414
3 863 414
4 056 585
4 249 755
4 442 926
4 636 097
4 829 268
Taux de l'excédent brut d'exploitation
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
34,34%
Charges financières
363 672
387 917
412 161
436 406
460 651
484 896
484 896
509 141
533 385
557 630
581 875
606 120
Amortissements
738 381
787 606
836 832
886 057
935 283
984 508
984 508
1 033 733
1 082 959
1 132 184
1 181 410
1 230 635
Provisions (impayés et couverture de
risques)
84 375
90 000
95 625
101 250
106 875
112 500
112 500
118 125
123 750
129 375
135 000
140 625
1 711 133
1 825 208
1 939 284
2 053 359
2 167 435
2 281 510
2 281 510
2 395 586
2 509 661
2 623 737
2 737 812
2 851 888
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Résultat net
1 711 133
1 825 208
1 939 284
2 053 359
2 167 435
2 281 510
2 281 510
2 395 586
2 509 661
2 623 737
2 737 812
2 851 888
Capacité d'autofinancement
2 449 514
2 612 815
2 776 115
2 939 416
3 102 717
3 266 018
3 266 018
3 429 319
3 592 620
3 755 921
3 919 222
4 082 523
464 489
495 455
526 420
557 386
588 352
619 318
619 318
650 284
681 250
712 216
743 182
774 148
Cash-flow net
1 985 025
2 117 360
2 249 695
2 382 030
2 514 365
2 646 700
2 646 700
2 779 035
2 911 370
3 043 705
3 176 040
3 308 375
Cash-flow net cumulés
1 985 025
4 102 385
6 352 080
8 734 110
11 248 475
13 895 175
16 541 875
19 320 910
22 232 280
25 275 985
28 452 025
31 760 400
Excédent brut d'exploitation
Résultat ordinaire avant impôt
Impôts sur les bénéfices
Dividendes distribués (rémunération des
apports)
Page 123
Exploitation prévisionnelle sur 12 mois Scénario 2
Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Chiffre d'affaires hors taxes
19 687 500
21 000 000
22 312 500
23 625 000
24 937 500
26 250 000
26 250 000
27 562 500
28 875 000
30 187 500
31 500 000
32 812 500
Matières premières
9 447 327
10 077 149
10 706 971
11 336 793
11 966 614
12 596 436
12 596 436
13 226 258
13 856 080
14 485 902
15 115 723
15 745 545
Fourniture extérieure (énergie et eau)
299 600
319 573
339 547
359 520
379 493
399 467
399 467
419 440
439 413
459 387
479 360
499 333
Autres charges d'exploitation
950 469
1 013 833
1 077 198
1 140 563
1 203 927
1 267 292
1 267 292
1 330 656
1 394 021
1 457 385
1 520 750
1 584 115
Total des consommations intermédiaires
10 697 396
11 410 556
12 123 715
12 836 875
13 550 035
14 263 194
14 263 194
14 976 354
15 689 514
16 402 674
17 115 833
17 828 993
Valeur ajoutée
8 990 104
9 589 444
10 188 785
10 788 125
11 387 465
11 986 806
11 986 806
12 586 146
13 185 486
13 784 826
14 384 167
14 983 507
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1 085 400
1 157 760
1 230 120
1 302 480
1 374 840
1 447 200
1 447 200
1 519 560
1 591 920
1 664 280
1 736 640
1 809 000
275 625
294 000
312 375
330 750
349 125
367 500
367 500
385 875
404 250
422 625
441 000
459 375
7 629 079
8 137 684
8 646 290
9 154 895
9 663 500
10 172 106
10 172 106
10 680 711
11 189 316
11 697 921
12 206 527
12 715 132
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
616 788
657 907
699 026
740 145
781 264
822 383
822 383
863 503
904 622
945 741
986 860
1 027 979
1 217 892
1 299 085
1 380 277
1 461 470
1 542 663
1 623 856
1 623 856
1 705 049
1 786 241
1 867 434
1 948 627
2 029 820
196 875
210 000
223 125
236 250
249 375
262 500
262 500
275 625
288 750
301 875
315 000
328 125
Résultat ordinaire avant impôt
5 597 525
5 970 693
6 343 861
6 717 030
7 090 198
7 463 366
7 463 366
7 836 535
8 209 703
8 582 871
8 956 040
9 329 208
Résultat net
5 597 525
5 970 693
6 343 861
6 717 030
7 090 198
7 463 366
7 463 366
7 836 535
8 209 703
8 582 871
8 956 040
9 329 208
Capacité d'autofinancement
6 815 417
7 269 778
7 724 139
8 178 500
8 632 861
9 087 222
9 087 222
9 541 583
9 995 944
10 450 306
10 904 667
11 359 028
Remboursement crédits
1 325 000
1 413 333
1 501 667
1 590 000
1 678 333
1 766 667
1 766 667
1 855 000
1 943 333
2 031 667
2 120 000
2 208 333
934 432
996 727
1 059 023
1 121 318
1 183 614
1 245 909
1 245 909
1 308 205
1 370 500
1 432 795
1 495 091
1 557 386
Taux de la valeur ajoutée
Frais du personnel (toutes charges comprises)
Impôts taxes et versements assimilés
Excédent brut d'exploitation
Taux de l'excédent brut d'exploitation
Charges financières
Amortissements
Provisions (impayés et couverture de risques)
Dividendes distribués (rémunération des
apports)
Cash-flow net
4 555 985
4 859 717
5 163 449
5 467 182
5 770 914
6 074 646
6 074 646
6 378 379
6 682 111
6 985 843
7 289 576
7 593 308
Cash-flow net cumulés
4 555 985
9 415 702
14 579 151
20 046 333
25 817 247
31 891 894
37 966 540
44 344 919
51 027 030
58 012 874
65 302 449
72 895 757
Page 124
Pour les projections d’exploitation, nous nous sommes adossés à des hypothèses réalistes qui
tiennent compte des données techniques des machines, des coûts des facteurs en vigueur en
Algérie et du côté réglementaire de l’activité.
Les charges explicitées ayant servi à la détermination du résultat sont composées de :
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
matières premières et consommables,
les fournitures,
les services,
les salaires avec charges,
les impôts taxes et versements assimilés,
les amortissements,
les provisions pour impayés et autres risques,
Le taux d’impôts sur les bénéfices est celui appliqué à l’activité industrielle et qui est en vigueur
actuellement (19%).
Page 125
Hypothèses de travail :
Produit : chiffre d’affaires
Nous avons tablé sur la vente de toute la quantité produite qui est de 400 T pour le scénario 1 (variante A), 300 T pour le scénario 1
(variante B) et 700 T pour le scénario 2. La production augmentera de 2% par an par l’amélioration de la courbe d’apprentissage et de
10 % à partir de la cinquième année par investissement additionnel pour la variante A et le scénario 2.
La production est essentiellement orientée vers le marché local. Nous envisageons tout de même que la société pourra s’initier à
l’exportation à partir de la quatrième année par 2%. Cette proportion passera à 8% à la dixième année
La Le prix de vente moyen retenu est celui en vigueur soit 450 DA/ kg.
Charges
Base
Matières premières et
consommables
La matière première a été calculée sur la base d’une préparation. Les quantités achetées tiennent compte de la production nette
vendable et d’un taux de rebut dégressif commençant à 5% la première année pour se stabiliser à 2% au bout de la huitième. La
matière première n’est pas disponible sur le marché local et sera importée totalement. La référence retenue est celle d’un produit
Européen. Le coût d’achat des matières premières rendues sur site est de 189 DA/Kg
Fournitures (électricité, gaz
et eau)
Services
Calculées selon les normes de consommation des machines soit 550 kwh/tonne pour l’électricité, 140 thermie gaz par tonne et 3 m3
d’eau par jour. Les coûts de ces fournitures sont ceux fournis par l’ANDI
Le coût des services a été estimé proportionnellement au chiffre d’affaires de la manière suivante :
Entretien équipement de production 0,50%
Entretien des moyens de transport et de manutention 0,10%
Entretien des locaux 0,25%
Assurance 0,20%
Fourniture de bureau et prestations téléphoniques 0, 25%
Frais de formation et de recyclage 0, 25%
Frais de déplacement commerciaux et approvisionnement 0,25%
Action de promotion 0,25%
Gardiennage externe 0,10%
Sous-traitance transport matière et/ou produit 0,50%
Salaires et Charges
salariales
Nous avons tablé sur des salaires annuels intéressants pour attirer les compétences et pouvoir les maintenir dans la zone
d’implantation
Charges financières
Elle est calculée selon le taux retenu. Les charges annuelles avaient été affectées aux années correspondantes.
Amortissements
Conformément au tableau d’amortissement figurant en annexe
Impôts
Droit de timbre pour les ventes en espèces et 1,4% de TAP
Compte tenu de ce qui précède, nous présentons ci-après les comptes de résultats détaillés par variante et scénario.
Page 126
Compte de résultat annuel sur 10 ans :
Scénario 1 variante A
Chiffre d'affaires hors
taxes
Matières premières
Fourniture extérieure
(énergie et eau)
Autres charges
d'exploitation
Consommations
intermédiaires
Valeur ajoutée
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
180 000 000 183 600 000 187 272 000 191 017 440 213 939 533 218 218 323 222 582 690 227 034 344 231 575 031 236 206 531
86 375 562
88 103 073
89 009 276
90 789 462
101 684 197 102 720 594 104 775 006 106 870 506 107 949 587 110 108 578
2 739 200
2 793 984
2 849 864
2 906 861
3 255 684
3 320 798
3 387 214
3 454 958
3 524 057
3 594 539
19 620 000
9 856 800
9 904 536
9 953 227
10 251 214
10 306 838
10 363 575
10 421 446
10 480 475
10 540 685
108 734 762 100 753 857 101 763 676 103 649 549 115 191 095 116 348 230 118 525 795 120 746 910 121 954 119 124 243 802
71 265 238
82 846 143
85 508 324
87 367 891
98 748 437
39,59%
45,12%
45,66%
45,74%
46,16%
46,68%
46,75%
46,82%
47,34%
47,40%
15 726 240
16 512 552
17 338 180
18 205 089
19 689 399
20 673 869
21 707 562
22 792 941
23 932 588
25 129 217
2 520 000
2 570 400
2 621 808
2 620 759
2 905 299
2 932 854
2 960 350
2 987 772
3 015 107
3 042 340
53 018 998
63 763 191
65 548 336
66 542 043
76 153 740
78 263 370
79 388 983
80 506 721
82 673 217
83 791 172
29,45%
34,73%
35,00%
34,84%
35,60%
35,86%
35,67%
35,46%
35,70%
35,47%
6 517 000
5 935 125
5 004 125
4 073 125
3 142 125
2 211 125
1 280 125
Amortissements
Provisions (impayés et
risques)
Résultat ordinaire avant
impôt
Impôts sur les bénéfices
13 310 890
13 310 890
13 310 890
13 310 890
14 310 890
11 630 370
11 630 370
11 630 370
11 630 370
11 630 370
1 800 000
1 836 000
1 872 720
1 910 174
2 139 395
2 182 183
2 225 827
2 270 343
2 315 750
2 362 065
31 391 108
42 681 176
45 360 601
47 247 853
56 561 329
62 239 692
64 252 661
66 606 007
68 727 096
69 798 737
8 977 092
10 746 653
11 825 541
12 208 006
12 655 141
13 058 148
13 261 760
Résultat net
Capacité
d'autofinancement
Remboursement crédits
31 391 108
42 681 176
45 360 601
38 270 761
45 814 677
50 414 151
52 044 656
53 950 866
55 668 948
56 536 977
44 701 998
55 992 066
58 671 491
51 581 651
60 125 567
62 044 521
63 675 026
65 581 236
67 299 318
68 167 347
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
Dividendes distribués
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
9 109 091
Cash-flow net
35 592 907
32 882 975
35 562 401
28 472 560
37 016 476
38 935 430
40 565 935
42 472 145
58 190 227
59 058 256
Cash-flows nets cumulés
35 592 907
68 475 882
104 038 282 132 510 843 169 527 318 208 462 748 249 028 683 291 500 828 349 691 055 408 749 311
Taux de la valeur ajoutée
Frais du personnel (avec
charges)
Impôts taxes et versements
assimilés
Excédent brut
d'exploitation
Taux de l'excédent brut
d'exploitation
Charges financières
101 870 093 104 056 895 106 287 433 109 620 911 111 962 729
Page 127
Compte de résultat annuel sur 10 ans :
Scénario 1 variante B
Chiffre d'affaires hors
taxes
Matières premières
Fourniture extérieure
(énergie et eau)
Autres charges
d'exploitation
Consommations
intermédiaires
Valeur ajoutée
Taux de la valeur ajoutée
Frais du personnel (avec
charges)
Impôts taxes et
versements assimilés
Excédent brut
d'exploitation
Taux de l'excédent brut
d'exploitation
Charges financières
Amortissements
Provisions (impayés et
risques)
Résultat ordinaire avant
impôt
Impôts sur les bénéfices
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
135 000 000 137 700 000 140 454 000 143 263 080 160 454 650 163 663 743 166 937 017 170 275 758 173 681 273 177 154 898
64 781 672
66 077 305
66 756 957
68 092 096
76 263 148
77 040 445
78 581 254
80 152 879
80 962 190
82 581 434
2 132 100
2 174 742
2 202 069
2 246 110
2 515 644
2 547 117
2 598 059
2 650 021
2 683 028
2 736 689
8 225 500
8 297 050
8 370 031
8 444 472
8 900 048
8 985 089
9 071 831
9 160 308
9 250 554
9 342 605
75 139 272
76 549 097
77 329 057
78 782 678
87 678 840
88 572 652
90 251 145
91 963 207
92 895 772
94 660 727
59 860 729
61 150 903
63 124 943
64 480 402
72 775 810
75 091 091
76 685 873
78 312 550
80 785 501
82 494 171
44,34%
44,41%
44,94%
45,01%
45,36%
45,88%
45,94%
45,99%
46,51%
46,57%
11 609 760
12 190 248
12 799 760
13 439 748
14 111 736
14 817 323
15 558 189
16 336 098
17 152 903
18 010 548
1 890 000
1 927 800
1 966 356
1 965 569
2 178 974
2 199 641
2 220 262
2 240 829
2 261 330
2 281 755
46 360 969
47 032 855
48 358 826
49 075 084
56 485 100
58 074 128
58 907 422
59 735 623
61 371 268
62 201 868
34,34%
34,16%
34,43%
34,26%
35,20%
35,48%
35,29%
35,08%
35,34%
35,11%
5 818 750
5 299 219
4 467 969
3 636 719
2 805 469
1 974 219
1 142 969
11 814 095
11 814 095
11 814 095
11 814 095
11 814 095
9 122 635
9 122 635
9 122 635
9 122 635
9 122 635
1 350 000
1 377 000
1 404 540
1 432 631
1 604 546
1 636 637
1 669 370
1 702 758
1 736 813
1 771 549
27 378 124
28 542 541
30 672 223
32 191 639
40 260 990
45 340 637
46 972 448
48 910 231
50 511 820
51 307 684
6 116 411
7 649 588
8 614 721
8 924 765
9 292 944
9 597 246
9 748 460
Résultat net
Capacité
d'autofinancement
Remboursement crédits
27 378 124
28 542 541
30 672 223
26 075 228
32 611 402
36 725 916
38 047 683
39 617 287
40 914 574
41 559 224
39 192 219
40 356 636
42 486 318
37 889 323
44 425 497
45 848 551
47 170 318
48 739 922
50 037 209
50 681 859
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
Dividendes distribués
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
7 431 818
Cash-flow net
Cash-flows nets
cumulés
31 760 400
20 424 818
22 554 499
17 957 505
24 493 678
25 916 732
27 238 500
28 808 104
42 605 391
43 250 041
31 760 400
52 185 218
74 739 718
92 697 222
117 190 901 143 107 633 170 346 133 199 154 236 241 759 627 285 009 668
Page 128
Compte de résultat annuel sur 10 ans :
Scénario 2
Chiffre d'affaires hors
taxes
Matières premières
Fourniture extérieure
(énergie et eau)
Autres charges
d'exploitation
Consommations
intermédiaires
Valeur ajoutée
Taux de la valeur ajoutée
Frais du personnel (avec
charges)
Impôts taxes et
versements assimilés
Excédent brut
d'exploitation
Taux de l'excédent brut
d'exploitation
Charges financières
Amortissements
Provisions (impayés et
risques)
Résultat ordinaire avant
impôt
Impôts sur les bénéfices
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
315 000 000 321 300 000 327 726 000 334 280 520 354 466 130 361 555 453 368 786 562 376 162 293 383 685 539 391 359 250
151 157 234 154 180 378 155 766 233 158 881 558 168 475 660 170 192 815 173 596 672 177 068 605 178 856 482 182 433 612
4 793 600
4 889 472
4 987 261
5 087 007
5 394 187
5 502 071
5 612 112
5 724 354
5 838 841
5 955 618
15 207 500
15 374 450
15 544 739
15 718 434
16 253 352
16 441 220
16 632 844
16 828 301
17 027 667
17 231 020
171 158 334 174 444 300 176 298 234 179 686 999 190 123 199 192 136 105 195 841 628 199 621 260 201 722 990 205 620 250
143 841 667 146 855 700 151 427 766 154 593 521 164 342 932 169 419 348 172 944 935 176 541 033 181 962 549 185 739 000
45,66%
45,71%
46,21%
46,25%
46,36%
46,86%
46,90%
46,93%
47,42%
47,46%
17 366 400
18 234 720
19 146 456
20 103 779
21 683 024
22 767 175
23 905 534
25 100 810
26 355 851
27 673 643
4 410 000
4 498 200
4 588 164
4 586 329
4 813 650
4 859 305
4 904 861
4 950 296
4 995 586
5 040 707
122 065 267 124 122 780 127 693 146 129 903 414 137 846 258 141 792 867 144 134 540 146 489 927 150 611 112 153 024 649
38,75%
38,63%
38,96%
38,86%
38,89%
39,22%
39,08%
9 868 600
8 987 475
7 577 675
6 167 875
4 758 075
3 348 275
1 938 475
19 486 270
19 486 270
19 486 270
19 486 270
20 486 270
17 879 910
3 150 000
3 213 000
3 277 260
3 342 805
3 544 661
3 615 555
89 560 397
92 436 035
97 351 941
89 560 397
92 436 035
97 351 941
38,94%
39,25%
39,10%
17 879 910
17 879 910
17 879 910
17 879 910
3 687 866
3 761 623
3 836 855
3 913 592
100 906 464 109 057 251 116 949 128 120 628 289 124 848 394 128 894 347 131 231 147
19 172 228
20 720 878
22 220 334
22 919 375
23 721 195
24 489 926
24 933 918
81 734 236
88 336 374
94 728 794
97 708 914
101 127 199 104 404 421 106 297 229
Résultat net
Capacité
d'autofinancement
Remboursement crédits
109 046 667 111 922 305 116 838 211 101 220 506 108 822 644 112 608 704 115 588 824 119 007 109 122 284 331 124 177 139
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
Dividendes distribués
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
14 950 909
Cash-flow net
72 895 757
75 771 396
80 687 302
65 069 596
72 671 735
76 457 794
79 437 915
104 056 200 107 333 422 109 226 230
Cash-flow net cumulés
72 895 757
148 667 153 229 354 455 294 424 052 367 095 786 443 553 581 522 991 496 627 047 696 734 381 118 843 607 347
14 950 909
14 950 909
Page 129
Bilans prévisionnels Variante A
Actifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Immobilisations incorporelles brutes
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
Amortissements des immobilisations incorporelles
1 832 520
3 665 040
5 497 560
7 330 080
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
9 162 600
Immobilisations incorporelles nettes
7 330 080
5 497 560
3 665 040
1 832 520
0
0
0
0
0
0
130 837 400
130 837 400
130 837 400
130 837 400
140 837 400
140 837 400
140 837 400
140 837 400
140 837 400
140 837 400
Immobilisations corporelles brutes
Amortissements des immobilisations corporelles
11 478 370
22 956 740
34 435 110
46 913 480
59 391 850
71 022 220
82 652 590
94 282 960
105 913 330
117 543 700
Immobilisations corporelles nettes
119 359 030
107 880 660
96 402 290
83 923 920
81 445 550
69 815 180
58 184 810
46 554 440
34 924 070
23 293 700
Immobilisations en cours
13 310 890
26 621 780
39 932 670
54 243 560
68 554 450
80 184 820
91 815 190
103 445 560
115 075 930
126 706 300
Immobilisations financières
31 391 108
59 090 466
91 322 332
114 609 065
130 401 482
165 691 478
202 589 495
241 370 791
295 846 776
351 166 932
Total des actifs non courants
171 391 108
199 090 466
231 322 332
254 609 065
280 401 482
315 691 478
352 589 495
391 370 791
445 846 776
501 166 932
Stocks
38 181 818
38 945 455
39 724 364
40 518 851
45 381 113
46 288 735
47 214 510
48 158 800
49 121 976
50 104 416
Clients et comptes rattachés
34 527 273
35 217 818
34 049 455
34 730 444
38 898 097
39 676 059
40 469 580
41 278 972
42 104 551
42 946 642
Provision
-1 800 000
-1 836 000
-1 872 720
-1 910 174
-2 139 395
-2 182 183
-2 225 827
-2 270 343
-2 315 750
-2 362 065
Liquidités et équivalents de liquidités
2 727 273
2 781 818
2 837 455
2 894 204
3 241 508
3 306 338
3 372 465
3 439 914
3 508 713
3 578 887
Total des actifs courants
73 636 364
75 109 091
74 738 553
76 233 324
85 381 323
87 088 949
88 830 728
90 607 343
92 419 489
94 267 879
Total de l'actif
245 027 472
274 199 557
306 060 885
330 842 388
365 782 805
402 780 427
441 420 223
481 978 133
538 266 265
595 434 811
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Capitaux propres
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
91 090 909
Résultats reportés
0
31 391 108
74 072 284
119 432 885
157 703 646
203 518 323
253 932 474
305 977 129
359 927 995
415 596 943
Résultat de l'exercice
31 391 108
42 681 176
45 360 601
38 270 761
45 814 677
50 414 151
52 044 656
53 950 866
55 668 948
56 536 977
Total des capitaux propres
122 482 017
165 163 193
210 523 794
248 794 555
294 609 232
345 023 383
397 068 038
451 018 904
506 687 852
563 224 829
Passifs
Dettes à moyen et long terme
98 000 000
84 000 000
70 000 000
56 000 000
42 000 000
28 000 000
14 000 000
0
0
Total des passifs non courants
220 482 017
249 163 193
280 523 794
304 794 555
336 609 232
373 023 383
411 068 038
451 018 904
506 687 852
563 224 829
Fournisseurs et comptes rattachés
8 181 818
8 345 455
8 512 364
8 682 611
9 724 524
9 919 015
10 117 395
10 319 743
10 526 138
10 736 661
Autres dettes
16 363 636
16 690 909
17 024 727
17 365 222
19 449 048
19 838 029
20 234 790
20 639 486
21 052 276
21 473 321
Total des passifs courants
24 545 455
25 036 364
25 537 091
26 047 833
29 173 573
29 757 044
30 352 185
30 959 229
31 578 413
32 209 982
Total du passif
245 027 472
274 199 556
306 060 885
330 842 388
365 782 805
402 780 427
441 420 223
481 978 133
538 266 265
595 434 811
Page 130
Bilans prévisionnels Variante B
Actifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Immobilisations incorporelles brutes
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
Amortissements des immobilisations incorporelles
1 843 460
3 686 920
5 530 380
7 373 840
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
9 217 300
Immobilisations incorporelles nettes
7 373 840
5 530 380
3 686 920
1 843 460
0
0
0
0
0
0
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
115 782 700
Immobilisations corporelles brutes
Amortissements des immobilisations corporelles
9 970 635
19 941 270
29 911 905
39 882 540
49 853 175
58 975 810
68 098 445
77 221 080
86 343 715
95 466 350
Immobilisations corporelles nettes
105 812 065
95 841 430
85 870 795
75 900 160
65 929 525
56 806 890
47 684 255
38 561 620
29 438 985
20 316 350
Immobilisations en cours
13 164 095
25 005 190
36 846 825
48 689 011
60 675 021
69 829 747
78 985 115
88 141 138
97 297 828
106 455 199
Immobilisations financières
24 678 124
39 930 301
57 296 353
70 049 286
85 128 247
108 414 774
133 004 279
159 144 226
199 061 913
239 604 311
Total des actifs non courants
151 028 124
166 307 301
183 700 893
196 481 917
211 732 793
235 051 411
259 673 649
285 846 983
325 798 725
366 375 860
Stocks
28 636 364
29 209 091
29 793 273
30 389 138
34 035 835
34 716 551
35 410 882
36 119 100
36 841 482
37 578 312
Clients et comptes rattachés
24 545 455
25 036 364
25 537 091
26 047 833
29 173 573
29 757 044
30 352 185
30 959 229
31 578 413
32 209 982
Provision
1 350 000
1 377 000
1 404 540
1 432 631
1 604 546
1 636 637
1 669 370
1 702 758
1 736 813
1 771 549
Liquidités et équivalents de liquidités
2 045 455
2 086 364
2 128 091
2 170 653
2 431 131
2 479 754
2 529 349
2 579 936
2 631 534
2 684 165
Total des actifs courants
56 577 273
57 708 818
58 862 995
60 040 254
67 245 085
68 589 987
69 961 786
71 361 022
72 788 243
74 244 007
Total de l'actif
207 605 396
224 016 120
242 563 887
256 522 171
278 977 878
303 641 398
329 635 436
357 208 006
398 586 968
440 619 867
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
74 318 182
27 378 124
55 920 665
86 592 887
112 668 115
145 279 517
182 005 432
220 053 115
259 670 402
300 584 976
Passifs
Capitaux propres
Résultats reportés
Résultat de l'exercice
27 378 124
28 542 541
30 672 223
26 075 228
32 611 402
36 725 916
38 047 683
39 617 287
40 914 574
41 559 224
Total des capitaux propres
101 696 305
130 238 847
160 911 069
186 986 297
219 597 699
256 323 614
294 371 297
333 988 584
374 903 158
416 462 381
Dettes à moyen et long terme
87 500 000
75 000 000
62 500 000
50 000 000
37 500 000
25 000 000
12 500 000
Total des passifs non courants
189 196 305
205 238 847
223 411 069
236 986 297
257 097 699
281 323 614
306 871 297
333 988 584
374 903 158
416 462 381
Fournisseurs et comptes rattachés
6 136 364
6 259 091
6 384 273
6 511 958
7 293 393
7 439 261
7 588 046
7 739 807
7 894 603
8 052 495
Autres dettes
12 272 727
12 518 182
12 768 545
13 023 916
14 586 786
14 878 522
15 176 092
15 479 614
15 789 207
16 104 991
Total des passifs courants
18 409 091
18 777 273
19 152 818
19 535 875
21 880 179
22 317 783
22 764 139
23 219 422
23 683 810
24 157 486
Total du passif
207 605 396
224 016 119
242 563 887
256 522 172
278 977 878
303 641 397
329 635 436
357 208 005
398 586 968
440 619 868
Page 131
Bilans prévisionnels Scénario 2
Actifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Immobilisations incorporelles brutes
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
Amortissements des immobilisations incorporelles
1 716 360
3 432 720
5 149 080
6 865 440
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
8 581 800
Immobilisations incorporelles nettes
6 865 440
5 149 080
3 432 720
1 716 360
0
0
0
0
0
0
Immobilisations corporelles brutes
203 418 200
203 418 200
203 418 200
203 418 200
213 418 200
213 418 200
213 418 200
213 418 200
213 418 200
213 418 200
Amortissements des immobilisations corporelles
17 769 910
35 539 820
53 309 730
71 079 640
88 849 550
105 729 460
122 609 370
139 489 280
156 369 190
173 249 100
Immobilisations corporelles nettes
185 648 290
167 878 380
150 108 470
132 338 560
124 568 650
107 688 740
90 808 830
73 928 920
57 049 010
40 169 100
Immobilisations en cours
22 636 270
42 185 540
61 736 070
81 287 885
100 976 011
117 926 815
134 879 036
151 832 703
168 787 845
185 744 492
Immobilisations financières
89 560 397
152 652 250
226 923 125
285 538 674
336 766 169
408 219 725
482 611 895
560 380 017
662 582 178
766 633 103
Total des actifs non courants
304 710 397
367 865 250
442 200 385
500 881 480
562 310 830
633 835 279
708 299 761
786 141 640
888 419 034
992 546 696
Stocks
66 818 182
68 154 545
69 517 636
70 907 989
75 189 785
76 693 581
78 227 453
79 792 002
81 387 842
83 015 598
Clients et comptes rattachés
57 272 727
58 418 182
59 586 545
60 778 276
64 448 387
65 737 355
67 052 102
68 393 144
69 761 007
71 156 227
Provision
3 150 000
3 213 000
3 277 260
3 342 805
3 544 661
3 615 555
3 687 866
3 761 623
3 836 855
3 913 592
Liquidités et équivalents de liquidités
4 772 727
4 868 182
4 965 545
5 064 856
5 370 699
5 478 113
5 587 675
5 699 429
5 813 417
5 929 686
Total des actifs courants
125 713 636
134 653 909
137 346 987
140 093 927
148 553 533
151 524 603
154 555 096
157 646 197
160 799 121
164 015 104
Total de l'actif
430 424 033
502 519 159
579 547 373
640 975 407
710 864 363
785 359 883
862 854 856
943 787 838
1 049 218 155
1 156 561 800
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
149 509 091
89 560 397
181 996 431
279 348 372
361 082 608
449 418 982
544 147 775
641 856 689
742 983 888
847 388 309
Passifs
Capitaux propres
Résultats reportés
Résultat de l'exercice
89 560 397
92 436 035
97 351 941
81 734 236
88 336 374
94 728 794
97 708 914
101 127 199
104 404 421
106 297 229
Total des capitaux propres
239 069 487
331 505 522
428 857 463
510 591 699
598 928 073
693 656 866
791 365 780
892 492 979
996 897 400
1 103 194 629
Dettes à moyen et long terme
148 400 000
127 200 000
106 000 000
84 800 000
63 600 000
42 400 000
21 200 000
Total des passifs non courants
387 469 487
458 705 522
534 857 463
595 391 699
662 528 073
736 056 866
812 565 780
892 492 979
996 897 400
1 103 194 629
Fournisseurs et comptes rattachés
14 318 182
14 604 545
14 896 636
15 194 569
16 112 097
16 434 339
16 763 026
17 098 286
17 440 252
17 789 057
Autres dettes
28 636 364
29 209 091
29 793 273
30 389 138
32 224 194
32 868 678
33 526 051
34 196 572
34 880 504
35 578 114
Total des passifs courants
42 954 545
43 813 636
44 689 909
45 583 707
48 336 291
49 303 016
50 289 077
51 294 858
52 320 755
53 367 170
Total du passif
430 424 033
502 519 159
579 547 372
640 975 406
710 864 363
785 359 882
862 854 857
943 787 838
1 049 218 156
1 156 561 800
Page 132
Avantages et inconvénients par Scénario et variante :
L’analyse des données économiques et financières démontre que les deux scénarios sont rentables, réalisables et prometteurs. Le choix entre les
scénarios et même entre les variantes d’un même scénario dépendra des ambitions du promoteur et de ses moyens financiers. Le marché est porteur et
permettra la mise en place de plusieurs unités de la taille étudiée ce qui constitue un stimulant aux investisseurs et permettra une concurrence entre les
producteur. Un tel comportement aura des effets bénéfiques sur la qualité et le respect des délais.
Les avantages ci-dessus évoqués ne cachent pas certaines faiblesses dues au choix entre les variantes. Le tableau qui suit met en évidence les forces
et les faiblesses de chacune des variantes en termes d’organisation, de performances et d’efficacité.
Scénario 1 : Unités séparées
Variante 1 : Unité de moulage par injection et
compression de capacité de 400 tonnes par an
Avantages
• Besoins financiers à la portée de plusieurs
investisseurs
• Besoins en surfaces limités permettant
l’installation dans plusieurs zones.
• Besoins
en
ressources
humaines
relativement
faible
permettant
des
recrutements ciblés sur le lieu même
d’implantation.
• Marché demandeur permettant l’installation
de plusieurs unités.
• Lay out fluide avec une organisation claire
permettant la maîtrise du processus de
production.
• Installation extensible avec des équipements
permettant des gains de productivité.
• Une rentabilité prouvée
• Des
équipements
technologiquement
maîtrisables sans grande difficulté.
• Faible dépendance des donneurs d’ordre
pour le lancement du projet.
• Possibilités de dépasser les articles auto
pour aller vers l’industriel s’il est plus
rentable
Unité d’extrusion de 300 tonnes par an
• Besoins financiers à la portée de
plusieurs investisseurs
• Besoins en surfaces limités permettant
l’installation dans plusieurs zones.
• Besoins en ressources humaines
relativement faible permettant des
recrutements ciblés sur le lieu même
d’implantation.
• Marché
demandeur
permettant
l’installation de plusieurs unités.
• Lay out fluide avec une organisation
claire permettant la maîtrise du
processus de production.
• Installation
extensible
avec
des
équipements permettant des gains de
productivité.
• Une rentabilité prouvée
• Des équipements technologiquement
maîtrisables sans grande difficulté.
• Faible dépendance des donneurs
d’ordre pour le lancement du projet.
• Possibilités de dépasser les articles
auto pour aller vers l’industriel s’il est
plus rentable
Scénario 2 :
Une Unité mixte avec une ligne d’extrusion de 300
tonnes et une batterie de presses pour 400 tonnes
• Besoins financiers à la portée de plusieurs
investisseurs
• Besoins
en
surfaces
limités
permettant
l’installation dans plusieurs zones.
• Besoins en ressources humaines relativement
faible permettant des recrutements ciblés sur le
lieu même d’implantation.
• Marché demandeur permettant l’installation de
plusieurs unités.
• Lay out fluide avec une organisation claire
permettant la maîtrise du processus de
production.
• Installation extensible avec des équipements
permettant des gains de productivité.
• Une rentabilité prouvée
• Des
équipements
technologiquement
maîtrisables sans grande difficulté.
• Mettre à la disposition des clients une gamme
complète.
• Disposer de la capacité des deux unités séparées
mais avec un faible coût des facteurs.
• L’importance des matières consommées permet
de meilleures conditions de négociation pour de
meilleurs prix.
• Possibilités de dépasser les articles auto pour
aller vers l’industriel s’il est plus rentable
.
Page 133
Inconvénients
• Le grand nombre d’articles à fabriquer
engendre de fort besoins en moules.
• Le marché est ouvert et concurrentiel
•
•
Des
arrêts
fréquents
pour
changement de filières
Le marché est ouvert et concurrentiel
•
•
Perte de temps importantes en changement de
moules et filières
Le marché est ouvert et concurrentiel
Les avantages issus de la réalisation des projets dépassent largement les inconvénients. Tout investisseur rationnel optera pour la réalisation d’au
moins un projet.
Synthèse de l’analyse financière :
Investissements
Unité de moulage par injection et
compression
189 090 909
Unité d'extrusion
Unité mixte moulage et extrusion
161 818 182
297 909 091
Apports en fonds propres
91 090 909
74 318 182
149 509 091
Crédits bancaires
98 000 000
87 500 000
148 400 000
Capacité de remboursement
1,37
1,62
1,08
Temps de retour
3,63
4,09
2,33
Emplois crées
30,4
17
36,4
Valeur ajoutée
45,73%
45,49%
46,58%
Excédent brut d'exploitation
34,78%
34,87%
38,97%
Résultat net
47 213 392
34 214 420
95 368 554
VAN
300 753 775
209 075 700
809 052 138
TRI
32,73%
28,96%
50,02%
1,59
1,29
2,72
49 110 935
40 666 876
66 277 208
109
90
147
Indice de rentabilité
Seuil de rentabilité en quantité
Seuil de rentabilité en valeur
Page 134
8.9. Avantages et aides spécifiques :
Les avantages à demander au titre de l’investissement sont ceux prévus par la législation en
vigueur en Algérie :
Les avantages prévus par le régime général sont :
Lors de la réalisation du projet (03 ans) :
• franchise de la TVA sur les biens et services entrant dans la réalisation de l’investissement et
servant à la réalisation d’opérations frappées de la TVA.
• un droit fixe faible de 0,5% sur les actes constitutifs et les accroissements du capital des
sociétés.
• exemption du droit de mutation des acquisitions immobilières inhérentes à l’investissement
• l’imposition d’un droit de douane réduit (3%) sur les biens destinés à l’investissement.
Lors de la phase d’exploitation (05 ans) :
L’investissement peut à dater de sa mise en exploitation bénéficier des avantages suivants :
• être dispensé pendant 2 à 5 ans de l’impôt sur les bénéfices, de la taxe de l’activité
professionnelle et du versement forfaitaire.
• jouir après cette période, du taux réduit d’imposition sur les bénéfices réinvestis.
• bénéficier d’un taux de cotisation patronale de 7% au titre des rémunérations versées au
personnel.
• être exonéré après cette période de 2 à 5 ans de l’impôt sur les bénéfices, de la taxe sur
l’activité professionnelle et du versement forfaitaire sur le chiffre d’affaires réalisé à l’exportation.
Avantages fiscaux pour les entreprises qui créent et maintiennent des emplois nouveaux :
• Une réduction de l’IRG et de l’IBS fixée à 50% du montant des salaires versés au titre des
emplois crées et dans la limite de 5% du bénéfice imposable sans que cette réduction n’excède un
million de dinars (1.000.000,00 DA) par exercice fiscal. Elle est accordée sur une période de
quatre (04) ans à partir du 1er Janvier 2007.
Avantages liés à l’implantation dans une nouvelle zone industrielle (42 nouvelles ZI)
Ces avantages se présentent comme suit :
• au niveau du Nord :
- un abattement 90% de la redevance locative pendant les trois premières années
d’exploitation et 50% à partir de la 4e et jusqu’à la 6e année d’exploitation
- un abattement de 50% pendant la période de démarrage de l'exploitation de l'investissement
qui ne saurait dépasser trois ans,
• Au niveau des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux :
- une redevance locative à 1 DA symbolique par m² pendant 10 années,
- un abattement de 50% au-delà de la 11eme année.
Page 135
CHAPITRE IX : LES REGLES DE LA PROFESSION
9.1 Contexte général :
Le MIPMEPI a identifié le développement de la sous-traitance à l’échelle nationale comme une des
principales priorités du secteur.
Un plan d’action global et cohérent impliquant les différentes parties prenantes a été préparé.
Une étude du marché de la sous-traitance a mis en évidence l’importance du potentiel du
marché qui se trouve encore dans sa phase de développement
PMEII assisterait le MIPMEPI dans la constitution d’une base de données de projets à
promouvoir pour le développement de la sous-traitance auprès des grands donneurs d’ordre
nationaux.
Des études seront mises à la disposition de porteurs de projets afin de faciliter leur
concrétisation.
A titre d’expérience pilote, trois études seront réalisées avec la collaboration de la SNVI.
Dans ce contexte se réalise « l’étude d’un projet industriel de fabrication d’articles en
caoutchouc pour automobile »
Le cahier des charges :
Le lancement d’un tel projet doit être précédé par l’élaboration d’un cahier des charges bien ficelé
explicitant les obligations et les engagements des parties tant au niveau de la fourniture des
équipements qu’au niveau du respect de la qualité produite et sa normalisation.
A cet effet, le cahier de charge doit mentionner impérativement les spécifications techniques et les
niveaux de production à atteindre à chaque étape.
Le cahier des charges doit mentionner l’obligation du fournisseur des équipements à :
- assurer la supervision du montage par ses propres techniciens,
- réaliser les tests nécessaires de performance et de qualité,
- assurer la formation des équipes,
- fournir la documentation et la périodicité nécessaire pour la maintenance,
- assurer la formation du personnel d’exploitation et de maintenance des équipements fournis,
- livrer une documentation technique en langue exploitable.
9.2 Structure juridique de la société à créer :
Pour le statut juridique de la société à créer, il est recommandé d’opter pour le statut de la SARL.
Cette forme est à notre avis la plus appropriée pour un investisseur privé. En effet, elle est la
jumelle de l’EURL mais évite l’actionnaire unique (il faut au moins deux actionnaires) et évite aussi
le méga actionnariat (inférieur à 20).
Au niveau de la constitution, du capital social et du fonctionnement, elle est identique à l’EUR.
Nous pensons que des partenariats gagnants/ gagnants serait d’une importance capitale pour la
pérennité de l’entreprise. Le partenariat proposé peut être entre le promoteur et le détenteur des
brevets pour les articles brevetés ce qui évite des dépenses d’achats de droits et assure un
transfert de savoir faire.
Le partenariat peut être étendu aux donneurs d’ordres importants, tel que la SNVI. Une telle
association garantit la qualité, le marché, l’innovation et l’amélioration continue.
Page 136
9.3. Qualification, certification :
Pour répondre aux exigences de qualité et répondre à la demande des donneurs d’ordre, la
société qui sera créée doit s’insérer dans une démarche qualité assortie de certification.
Cette démarche qualité assurera non seulement un produit conforme aux standards internationaux
mais garantit aussi l’amélioration continue à travers le processus d’évaluation, de détection et de
rectification des faiblesses.
La qualification englobe entre autre :
- les ressources humaines qui doivent être d’une formation adéquate, soumises à une formation
continue et un recyclage, évaluées et promues selon les compétences. L’organisation de cercles
de qualité serait d’une grande importance,
- l’outil de production qui doit être normalisé et doit suivre l’évolution technologique,
- les matières premières utilisées qui doivent être appropriées, répondant à des spécifications
bien précises et systématiquement contrôlées,
- le produit fini doit être standardisé et rigoureusement contrôlé.
9.4 Normes, référentiel :
Dans son approche qualité et normalisation, l’entreprise doit appliquer au moins les normes
suivantes :
* La norme ISO 9001 version 2008 (actuellement en vigueur) qui spécifie les exigences relatives
au système de management de la qualité lorsqu'un organisme :
- a besoin de démontrer son aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences
des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables, et
- vise à accroître la satisfaction de ses clients par l'application efficace du système, y compris les
processus pour l'amélioration continue du système et l'assurance de la conformité aux exigences
des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables.
* La norme ISO TS 16949 : 2009, conjointement avec l’ISO 9001 : 2008 définit les exigences en
matière de système de management de la qualité pour la conception, le développement, la
production, et le cas échéant, l’utilisation et les prestations de services associés aux produits du
secteur automobile. La norme est applicable aux sites de production des pièces de série et de
rechange des organismes où les produits spécifiés par le client sont fabriqués.
* La norme ISO 14001/2004 qui spécifie les exigences relatives à un système de management
environnemental permettant à un organisme de développer et de mettre en œuvre une politique et
des objectifs, qui prennent en compte les exigences légales et les autres exigences auxquelles
l’organisme a souscrit . Elle s’applique aux aspects environnementaux que l’organisme a identifié
comme étant ceux qu’il a les moyens de maîtriser et ceux sur lesquels il a les moyens d’avoir une
influence .
9.5. Réglementation :
En Algérie, les institutions en charge de l’investissement sont :
Niveau stratégique et politique :
- Le Conseil National de l’Investissement,
- Le Ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des Investissements,
- Les ministères sectoriels.
Page 137
Niveau opérationnel :
- L’Agence Nationale de Développement de l’investissement (ANDI),
- L’Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière (ANIREF). CALPIREF au niveau
des Wilayas,
- Agence Nationale de Développement Touristique,
- L’Office National des Terres Agricoles.
Les présents projets étant industriels, le promoteur aura des contacts avec l’ANDI qui à travers
son rôle d’assistance et de conseil procèdera à :
- l’assistance dans l’accomplissement des formalités de constitution des sociétés et la réalisation
des projets d’investissement,
- la mise à disposition de l’information technique et réglementaire,
- l’établissement des décisions d’octroi des avantages,
- le suivi de l’investissement.
Niveau réglementaire :
Au niveau réglementaire, les projets industriels sont soumis à :
- Etude d’impact sur l’environnement,
- Etude de danger.
Les deux études doivent être réalisées par un organisme agréé par le Ministère de
l’Environnement et doivent être validées par les autorités afin d’obtenir les autorisations d’activités.
9.6. Organismes sociaux :
Les organismes sociaux qui prennent en charge les assurés sociaux
ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale. Ces organismes sont :
relèvent
du
La CNAS : Caisse Nationale de la Sécurité sociale : gère le recouvrement de toutes les
cotisations de sécurité sociale et assure la gestion des prestations en nature et en
espèces des assurances sociales, des accidents du travail et des maladies
professionnelles et des prestations familiales.
La CNR : Caisse Nationale des Retraites : planifie, coordonne et contrôle les activités
des agences de wilaya et d’antennes d’administration ou d’entreprise, gère les
équipements et les moyens humains et matériels de la caisse, gère le budget de la
caisse ,coordonne les
opérations financières et le recouvrement des cotisations de
retraite et de retraite anticipée, gère et reconstitue les carrières des assurés sociaux,
organise l’information des assurés sociaux et des employeurs, suit l’application des
conventions et accords en matière de retraite.
La C.A.S.N.O.S : Caisse National de sécurité sociale des non salariés : Sa mission est de gérer
les prestations en nature et en espèces des assurances sociales de non salariés, d’assurer le
recouvrement, le contrôle cotisant et le contentieux du recouvrement, d’organiser, coordonner et
exercer le contrôle médical, gérer le fonds d’aide et de secours, de procéder à l’immatriculation
des assurés sociaux, d’entreprendre des actions sous forme de réalisations à caractère sanitaire
et social.
C.N.A.C : Caisse Nationale d’Assurance Chômage. Elle gère
les prestations chômage,
tient à jour le fichier de ses affiliés, organise le contrôle prévu par la législation en
vigueur en matière d'assurance chômage, aide les entreprises en difficulté, aide à la
réinsertion… Elle dispose de 13 directions régionales et de 43 agences.
Page 138
CA.CO.B.A.T.P.H : Caisse Nationale des Congés payés et du Chômage Intempéries pour le
Bâtiment, Travaux Public et Hydraulique : Sa mission est d’assurer la gestion des congés payés et
du chômage –intempéries dont bénéficient les travailleurs relevant des secteurs du Bâtiment des
Travaux Publics et de l’Hydraulique, de procéder à l’immatriculation des bénéficiaires et de leurs
employeurs en liaison avec les organismes concernés, d’assurer l’information des bénéficiaires et
de leurs employeurs d’assurer le recouvrement des cotisations prévues par la législation et la
réglementation comme prévues par la législation en vigueur, de constituer un fonds de réserve
destiné à assurer en toutes circonstances le versement de ces indemnités, de contribuer à la
création d’œuvres sociales destinées aux travailleurs de son domaine de compétences et à leurs
ayant droits.
F.N.P.O.S : Fonds National de Péréquation des Œuvres Sociales : Il a pour mission d’œuvrer à la
promotion du logement à caractère social en faveur des travailleurs salariés conformément aux
principes de répartition équitable et de solidarité entre les travailleurs salariés pour l’ensemble des
secteurs d’activité, de participer au financement des projets entreprises par les organismes et
institutions chargés des œuvres sociales dans le domaine de la promotion du logement à
caractère social au profit des travailleurs salariés et de s’assurer de la réalisation effective des
projets dont il participe au financement dans ce cadre, de mobiliser toutes sources de financement
en faveur de la promotion du logement à caractère social au profit des travailleurs salariés et
notamment de collecter la quote-part du fonds des œuvres sociales des organismes employeurs,
d’entreprendre toutes actions tendant à améliorer les conditions d’habitat des travailleurs salariés,
d’entreprendre toutes études tendant à améliorer les actions menées en direction du
développement de l’habitat à caractère social au profit des travailleurs salariés.
O.N.A.A.P.H : Office National d’Appareillage et d’Accessoires pour Personnes Handicapées : Il
assure la prise en charge des personnes handicapées, assurées sociaux, il a été mis en place une
convention avec des organismes d’assurances sociales à savoir la caisse nationale d’assurances
sociales des salariés (CNAS), la caisse nationale des assurés non salariés (CASNOS). Il
s’adresse à ceux qui ont un handicap permanent (congénital, accident) nécessitant une prothèse,
une orthèse, un fauteuil ou béquille ainsi qu’à ceux qui ont un handicap temporaire (accident,
maladie) nécessitant une aide par le biais d’accessoires comme les casques, minerves, cannes
etc.
I.N.T : Institut National de Travail : L’institut assure la formation et le perfectionnement des
personnels relevant du Ministère du Travail et de la Formation Professionnelle, réalise des travaux
d’étude et de recherche entrant dans les domaines d’intervention de la tutelle ministérielle et
assure une assistance technique dans l’ensemble des domaines relatifs aux relations
professionnelles, à l’organisation et aux conditions du travail.
O.P.RE.B.AT.P: Organisme Professionnel Algérien de Prévention du Bâtiment et des Travaux
Publics : Sa mission est accomplie sur le lieu de travail par des visites de chantiers, ateliers,
dépôts pour constater les manquements à l’hygiène et à la sécurité et préconiser les moyens d’y
pallier. Il enquête sur les accidents graves ou mortels à l’issue desquels sont préconisées les
mesures nécessaires à prendre pour en éviter la réédition et réalise des études des postes de
travail présentant des dangers particuliers.
Sa mission s’étend aux sièges sociaux des entreprises pour rappeler à l’échelon le plus élevé, les
obligations des employeurs.
I.N.P.R.P : Institut National de la Prévention des Risques Professionnels : Sa mission consiste à
mettre en œuvre des programmes de recherches, de développement et de formation dans le
domaine de la prévention des risques professionnels, des études techniques et scientifiques, des
conseils pratiques et suggestions, l’homologation et la normalisation.
Page 139
Dans chaque Wilaya, la CNAS et la CNR disposent chacune d'une structure dénommée
"Agence de Wilaya" qui fonctionne comme une annexe de la caisse nationale concernée.
Le système actuel de sécurité sociale est unifié. Le régime de protection sociale algérien
applicable à toutes les personnes exerçant une activité professionnelle comprend :
• Les assurances sociales qui couvrent la maladie, la maternité,
• L'invalidité et le décès,
• L'assurance vieillesse,
• L'assurance accidents du travail et les maladies professionnelles,
• Les prestations familiales,
• L'assurance chômage.
Taux de cotisations au 1er janvier 2011
Branche
A la charge de
l'employeur
A la charge du
salarié
A la charge du
fonds des
œuvres sociales
Total
Assurances sociales : (maladie,
maternité, invalidité et décès)
12,5 %
1,50 %
-
14,00 %
Accidents du travail et maladies
professionnelles
1,25 %
-
-
1,25 %
Retraite
10,00 %
6,75 %
0,50 %
17,25 %
Assurance chômage
1,00 %
0,50 %
-
1, 5,00 %
Retraite anticipée
0,25 %
0,25 %
-
0,50 %
Logement social
-
-
0,50 %
0,50 %
25 ,00%
9,00 %
1,00 %
35,00 %
Total
1
Les prestations familiales sont financées sur le budget de l'État depuis le 1er janvier 1995.
9.7 Régime fiscal :
Un régime général pour les investissements courants de production de bien et de service.
Régime dérogatoire pour :
- les investissements dans les zones à développer,
- les investissements d’intérêt national (effet structurant, préservation de l’environnement,
création d’emploi, apport en technologie nouvelle, économie d’énergie et promotion des
exportations hors hydrocarbure.
La différence entre les deux régimes réside dans le contenu et la durée des avantages accordés.
Des exonérations fiscales intéressantes :
1) Lors de la phase de réalisation du projet : Exonération sur une période pouvant aller jusqu’à
trois ans susceptible de prorogation.
Libellé
TVA
DD
Droit de mutation
7%
5%
5%
Taux de droit commun
17%
15%
8%
30%
-
Taux exonéré
0%
0%
0%
Page 140
2) Lors de la phase d’exploitation : Exonération sur une période de 1an à 10ans selon le régime
d’avantage
IBS
TAP
Commerce
Production
Taux exonéré
25%
19%
0%
2%
0%
Les plus-values à long terme sont imposées en Algérie au taux de 35%.
Les entreprises étrangères qui exercent en Algérie à titre temporaire une activité de prestation de
services dans le cadre de contrats conclus avec des opérateurs algériens sont soumises à un
régime fiscal qui déroge substantiellement au droit commun.
Page 141
CHAPITRE X : LES ANNEXES FINANCIERS
Annexes 1 : production prévisionnelle :
Variante A
Production prévisionnelle
Capacité nominale
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
400,00
400,00
408,00
416,16
424,48
475,42
484,93
494,63
504,52
514,61
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
Accroissement 1 (%)
Accroissement 3 (%)
10%
Accroissement en Quantités 1
0
8,00
8,16
8,32
8,49
9,51
9,70
9,89
10,09
10,29
Accroissement en Quantités 3
0
0
0
0
42,44832
0
0
0
0
0
400,00
408,00
416,16
424,48
475,42
484,93
494,63
504,52
514,61
524,90
5%
5%
4%
4%
4%
3%
3%
3%
2%
2%
Quantités rebutées
20,00
20,40
16,65
16,98
19,02
14,55
14,84
15,14
10,29
10,50
Production brute (matières premières)
420,00
428,40
432,81
441,46
494,44
499,48
509,47
519,66
524,90
535,40
82
83
84
86
96
97
99
101
102
104
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
300,00
300,00
306,00
312,12
318,36
356,57
363,70
370,97
378,39
385,96
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
Production globale vendable
Taux de rebut
Quantités en stock
Variante B
Production prévisionnelle
Capacité nominale
Accroissement 1 (%)
Accroissement 3 (%)
10%
Accroissement en Quantités 1
0
6,00
6,12
6,24
6,37
7,13
7,27
7,42
7,57
7,72
Accroissement en Quantités 3
0
0
0
0
31,83624
0
0
0
0
0
300,00
306,00
312,12
318,36
356,57
363,70
370,97
378,39
385,96
393,68
5%
5%
4%
4%
4%
3%
3%
3%
2%
2%
Production globale vendable
Taux de rebut
Quantités rebutées
15,00
15,30
12,48
12,73
14,26
10,91
11,13
11,35
7,72
7,87
Production brute (matières premières)
315,00
321,30
324,60
331,10
370,83
374,61
382,10
389,74
393,68
401,55
61
62
63
64
72
73
74
76
77
78
Quantités en stock
Page 142
Scénario 2
Production prévisionnelle
Capacité nominale
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
700,00
700,00
714,00
728,28
742,85
787,70
803,46
819,53
835,92
852,63
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
2%
Accroissement 1 (%)
Accroissement 3 (%)
10%
Accroissement en Quantités 1
0
14,00
14,28
14,57
14,86
15,75
16,07
16,39
16,72
17,05
Accroissement en Quantités 3
0
0
0
0
30
0
0
0
0
0
700,00
714,00
728,28
742,85
787,70
803,46
819,53
835,92
852,63
869,69
5%
5%
4%
4%
4%
3%
3%
3%
2%
2%
35,00
35,70
29,13
29,71
31,51
24,10
24,59
25,08
17,05
17,39
735,00
749,70
757,41
772,56
819,21
827,56
844,11
860,99
869,69
887,08
143
146
147
150
159
161
164
167
169
172
Production globale vendable
Taux de rebut
Quantités rebutées
Production brute (matières
premières)
Quantités en stock
Page 143
Annexes 2 : Chiffre d’affaires prévisionnel
Variante A
Chiffre d'affaires prévisionnel
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Ventes locales en pourcentage
100%
100%
100%
98%
97%
96%
95%
94%
93%
92%
0%
0%
0%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
180 000 000
183 600 000
187 272 000
187 197 091
207 521 347
209 489 591
211 453 555
213 412 283
215 364 778
217 310 009
0
0
0
3 820 349
6 418 186
8 728 733
11 129 134
13 622 061
16 210 252
18 896 522
180 000 000
183 600 000
187 272 000
191 017 440
213 939 533
218 218 323
222 582 690
227 034 344
231 575 031
236 206 531
2 620 759
2 905 299
2 932 854
2 960 350
2 987 772
3 015 107
3 042 340
234 590 137
239 248 871
Ventes à l'exportation en
pourcentage
Ventes totales
Chiffre d'affaires local
Chiffre d'affaires export
Chiffre d'affaires total HT
Taxe sur le chiffre d'affaires
Chiffre d'affaires TTC
182 520 000
186 170 400
189 893 808
193 638 199
216 844 832
221 151 178
225 543 040
230 022 116
Chiffre d'affaires prévisionnel
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Ventes locales en pourcentage
100%
100%
100%
98%
97%
96%
95%
94%
93%
92%
0%
0%
0%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
135 000 000
137 700 000
140 454 000
140 397 818
155 641 010
157 117 193
158 590 167
160 059 212
161 523 584
162 982 507
0
0
0
2 865 262
4 813 639
6 546 550
8 346 851
10 216 545
12 157 689
14 172 392
135 000 000
137 700 000
140 454 000
143 263 080
160 454 650
163 663 743
166 937 017
170 275 758
173 681 273
177 154 898
1 965 569
2 178 974
2 199 641
2 220 262
2 240 829
2 261 330
2 281 755
145 228 649
162 633 624
165 863 383
169 157 280
172 516 587
175 942 603
179 436 653
Variante B
Ventes à l'exportation en
pourcentage
Ventes totales
Chiffre d'affaires local
Chiffre d'affaires export
Chiffre d'affaires total HT
Taxe sur le chiffre d'affaires
Chiffre d'affaires TTC
136 890 000
139 627 800
142 420 356
Page 144
Scénario 2
Chiffre d'affaires prévisionnel
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Ventes locales en pourcentage
100%
100%
100%
98%
97%
96%
95%
94%
93%
92%
0%
0%
0%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
8%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
315 000 000
321 300 000
327 726 000
327 594 910
343 832 146
347 093 235
350 347 234
353 592 556
356 827 551
360 050 510
0
0
0
6 685 610
10 633 984
14 462 218
18 439 328
22 569 738
26 857 988
31 308 740
315 000 000
321 300 000
327 726 000
334 280 520
354 466 130
361 555 453
368 786 562
376 162 293
383 685 539
391 359 250
4 586 329
4 813 650
4 859 305
4 904 861
4 950 296
4 995 586
5 040 707
338 866 849
359 279 780
366 414 758
373 691 423
381 112 589
388 681 125
396 399 957
Ventes à l'exportation en
pourcentage
Ventes totales
Chiffre d'affaires local
Chiffre d'affaires export
Chiffre d'affaires total HT
Taxe sur le chiffre d'affaires
Chiffre d'affaires TTC
319 410 000
325 798 200
332 314 164
Page 145
Annexes 3 : Echéancier de remboursement
Variante A
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Montant principal
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
14 000 000
Montant intérêts
6 517 000
5 935 125
5 004 125
4 073 125
3 142 125
2 211 125
1 280 125
Total échéances
20 517 000
19 935 125
19 004 125
18 073 125
17 142 125
16 211 125
15 280 125
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Montant principal
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
12 500 000
Montant intérêts
5 818 750
5 299 219
4 467 969
3 636 719
2 805 469
1 974 219
1 142 969
Total échéances
18 318 750
17 799 219
16 967 969
16 136 719
15 305 469
14 474 219
13 642 969
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Montant principal
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
21 200 000
Montant intérêts
9 868 600
8 987 475
7 577 675
6 167 875
4 758 075
3 348 275
1 938 475
Total échéances
31 068 600
30 187 475
28 777 675
27 367 875
25 958 075
24 548 275
23 138 475
Echéancier de remboursement Crédit bancaire
Variante B
Echéancier de remboursement Crédit bancaire
Scénario 2
Echéancier de remboursement Crédit bancaire
Page 146
Annexes 4 : Coût des intrants : matières premières
Variante A
COUTS DES INTRANTS
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Production nette
400,00
408,00
416,16
424,48
475,42
484,93
494,63
504,52
514,61
524,90
Pertes de process
20,00
20,4
16,65
16,98
19,02
14,55
14,84
15,14
10,29
10,50
Besoin total
420,00
428,40
432,81
441,46
494,44
499,48
509,47
519,66
524,90
535,40
86 375 562
88 103 073
89 009 276
90 789 462
101 684 197
102 720 594
104 775 006
106 870 506
107 949 587
110 108 578
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Production nette
300,00
306,00
312,12
318,36
356,57
363,70
370,97
378,39
385,96
393,68
Pertes de process
15,00
15,3
12,48
12,73
14,26
10,91
11,13
11,35
7,72
7,87
Besoin total
315,00
321,30
324,60
331,10
370,83
374,61
382,10
389,74
393,68
401,55
64 781 672
66 077 305
66 756 957
68 092 096
76 263 148
77 040 445
78 581 254
80 152 879
80 962 190
82 581 434
1) Matière première
Coût d'achat des matières
Variante B
COUTS DES INTRANTS
1) Matière première
Coût d'achat des matières
Scénario 2
COUTS DES INTRANTS
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Production nette
700,00
714,00
728,28
742,85
787,70
803,46
819,53
835,92
852,63
869,69
Pertes de process
35,00
35,7
29,13
29,71
31,51
24,10
24,59
25,08
17,05
17,39
Besoin total
735,00
749,70
757,41
772,56
819,21
827,56
844,11
860,99
869,69
887,08
151 157 234
154 180 378
155 766 233
158 881 558
168 475 660
170 192 815
173 596 672
177 068 605
178 856 482
182 433 612
1) Matière première
Coût d'achat des matières
Page 147
Annexes 5 : Coût des intrants : Rémunérations des effectifs
Variante A
Rémunération des effectifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Salaires cadres
7 203 840
7 203 840
7 564 032
7 942 234
8 339 345
8 756 313
9 194 128
9 653 835
10 136 526
10 643 353
Salaires agents de maîtrise
4 148 640
4 148 640
4 356 072
4 573 876
4 802 569
5 042 698
5 294 833
5 559 574
5 837 553
6 129 431
Salaires agents d'exécution
4 373 760
4 373 760
4 592 448
4 822 070
5 609 894
5 890 389
6 184 908
6 494 153
6 818 861
7 159 804
Total
15 726 240
15 726 240
16 512 552
17 338 180
18 751 809
19 689 399
20 673 869
21 707 562
22 792 941
23 932 588
Rémunération des effectifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Salaires cadres
7 203 840
7 203 840
7 564 032
7 942 234
8 339 345
8 756 313
9 194 128
9 653 835
10 136 526
10 643 353
Salaires agents de maîtrise
2 765 760
2 765 760
2 904 048
3 049 250
3 201 713
3 361 799
3 529 888
3 706 383
3 891 702
4 086 287
Salaires agents d'exécution
1 640 160
1 640 160
1 722 168
1 808 276
1 898 690
1 993 625
2 093 306
2 197 971
2 307 870
2 423 263
Total
11 609 760
11 609 760
12 190 248
12 799 760
13 439 748
14 111 736
14 817 323
15 558 189
16 336 098
17 152 903
Rémunération des effectifs
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Salaires cadres
7 203 840
7 203 840
7 564 032
7 942 234
8 339 345
8 756 313
9 194 128
9 653 835
10 136 526
10 643 353
Salaires agents de maîtrise
4 148 640
4 148 640
4 356 072
4 573 876
4 802 569
5 042 698
5 294 833
5 559 574
5 837 553
6 129 431
Salaires agents d'exécution
6 013 920
6 013 920
6 314 616
6 630 347
7 508 584
7 884 013
8 278 214
8 692 125
9 126 731
9 583 067
Total
17 366 400
17 366 400
18 234 720
19 146 456
20 650 499
21 683 024
22 767 175
23 905 534
25 100 810
26 355 851
Variante B
Scénario 2
Page 148
Annexes 6 : Coût des intrants : Energie électrique
Coût de l'énergie électrique Variante A
Energie électrique
Prix moyen unitaire/ kwh
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Consommation moyenne/unité
550
550
550
550
550
550
550
550
550
550
Quantités totales consommées
220 000
224 400
228 888
233 466
261 482
266 711
272 046
277 486
283 036
288 697
Coût énergie électrique
660 000
673 200
686 664
700 397
784 445
800 134
816 137
832 459
849 108
866 091
Pourcentage d'énergie directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Energie directe
561 000
572 220
583 664
595 338
666 778
680 114
693 716
707 590
721 742
736 177
Energie indirecte
99 000
100 980
103 000
105 060
117 667
120 020
122 420
124 869
127 366
129 914
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Coût de l'énergie électrique Variante B
Energie électrique
Prix moyen unitaire/ kwh
Année 1
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
550
550
550
550
550
550
550
550
550
550
Quantités totales consommées
165 000
168 300
171 666
175 099
196 111
200 033
204 034
208 115
212 277
216 523
Coût énergie électrique
495 000
504 900
514 998
525 298
588 334
600 100
612 102
624 344
636 831
649 568
Pourcentage d'énergie directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Energie directe
420 750
429 165
437 748
446 503
500 084
510 085
520 287
530 693
541 307
552 133
Energie indirecte
74 250
75 735
77 250
78 795
88 250
90 015
91 815
93 652
95 525
97 435
Consommation moyenne unité e
Page 149
Coût de l'énergie électrique Scénario 2
Energie électrique
Année 1
Prix moyen unitaire/ kwh
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Consommation moyenne unité
550
550
550
550
550
550
550
550
550
550
Quantités totales consommées
385 000
392 700
400 554
408 565
433 236
441 901
450 739
459 754
468 949
478 328
1 155 000
1 178 100
1 201 662
1 225 695
1 299 709
1 325 703
1 352 217
1 379 262
1 406 847
1 434 984
Pourcentage d'énergie directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Energie directe
981 750
1 001 385
1 021 413
1 041 841
1 104 753
1 126 848
1 149 385
1 172 372
1 195 820
1 219 736
Energie indirecte
173 250
176 715
180 249
183 854
194 956
198 855
202 833
206 889
211 027
215 248
Coût global de l'énergie électrique
Annexes 7 : Coût des intrants : Energie thermique
Coût de l'énergie thermique Variante A
Energie thermique
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Prix moyen unitaire thermie
37
37
37
37
37
37
37
37
37
37
Consommation moyenne par unité produite
140
140
140
140
140
140
140
140
140
140
56 000
57 120
58 262
59 428
66 559
67 890
69 248
70 633
72 046
73 486
Quantités totales consommées
Coût global de l'énergie thermique
2 072 000
2 113 440
2 155 709
2 198 823
2 462 682
2 511 935
2 562 174
2 613 418
2 665 686
2 719 000
Pourcentage d'énergie thermique directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie thermique indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
1 761 200
1 796 424
1 832 352
1 869 000
2 093 279
2 135 145
2 177 848
2 221 405
2 265 833
2 311 150
310 800
317 016
323 356
329 823
369 402
376 790
384 326
392 013
399 853
407 850
Energie thermique directe
Energie thermique indirecte
Page 150
Coût de l'énergie thermique Variante B
Energie thermique
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Prix moyen unitaire par thermie
37
37
37
37
37
37
37
37
37
37
Consommation moyenne par unité produite
140
140
140
140
140
140
140
140
140
140
44 100
44 982
45 445
46 354
51 916
52 445
53 494
54 564
55 115
56 217
1 631 700
1 664 334
1 681 453
1 715 082
1 920 892
1 940 470
1 979 279
2 018 865
2 039 250
2 080 035
Pourcentage d'énergie thermique directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie thermique indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
1 386 945
1 414 684
1 429 235
1 457 820
1 632 758
1 649 400
1 682 388
1 716 035
1 733 362
1 768 030
244 755
249 650
252 218
257 262
288 134
291 071
296 892
302 830
305 887
312 005
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Prix moyen unitaire par thermie
37
37
37
37
37
37
37
37
37
37
Consommation moyenne par unité produite
140
140
140
140
140
140
140
140
140
140
98 000
99 960
101 959
103 998
110 278
112 484
114 734
117 028
119 369
121 756
Quantités totales consommées
Coût global de l'énergie thermique
Energie thermique directe
Energie thermique indirecte
Coût de l'énergie thermique Scénario 2
Energie thermique
Quantités totales consommées
Coût global de l'énergie thermique
3 626 000
3 698 520
3 772 490
3 847 940
4 080 299
4 161 905
4 245 143
4 330 046
4 416 647
4 504 980
Pourcentage d'énergie thermique directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'énergie thermique indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
3 082 100
3 143 742
3 206 617
3 270 749
3 468 254
3 537 619
3 608 372
3 680 539
3 754 150
3 829 233
543 900
554 778
565 874
577 191
612 045
624 286
636 771
649 507
662 497
675 747
Energie thermique directe
Energie thermique indirecte
Page 151
Annexes 8 : Coût des intrants : Eau
Coût de l'eau Variante A
Prix moyen unitaire par m3
Consommation moyenne par unité produite
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Quantités totales consommées
1 200
1 224
1 248
1 273
1 426
1 455
1 484
1 514
1 544
1 575
Coût global de l'eau
7 200
7 344
7 491
7 641
8 558
8 729
8 903
9 081
9 263
9 448
Pourcentage d'eau directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'eau indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Eau directe
6 120
6 242
6 367
6 495
7 274
7 419
7 568
7 719
7 874
8 031
Eau indirecte
1 080
1 102
1 124
1 146
1 284
1 309
1 335
1 362
1 389
1 417
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Prix moyen unitaire par m3
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
Consommation moyenne par unité produite
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
900
918
936
955
1 070
1 091
1 113
1 135
1 158
1 181
Coût global de l'eau
5 400
5 508
5 618
5 731
6 418
6 547
6 677
6 811
6 947
7 086
Pourcentage d'eau directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'eau indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Eau directe
4 590
4 682
4 775
4 871
5 455
5 565
5 676
5 789
5 905
6 023
Eau indirecte
810
826
843
860
963
982
1 002
1 022
1 042
1 063
Coût de l'eau Variante B
Quantités totales consommées
Page 152
Coût de l'eau Scénario 2
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Prix moyen unitaire par m3
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
Consommation moyenne par unité produite
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
Quantités totales consommées
2 100
2 142
2 185
2 229
2 363
2 410
2 459
2 508
2 558
2 609
Coût global de l'eau
12 600
12 852
13 109
13 371
14 179
14 462
14 751
15 046
15 347
15 654
Pourcentage d'eau directe
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
85%
Pourcentage d'eau indirecte
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
15%
Eau directe
10 710
10 924
11 143
11 366
12 052
12 293
12 539
12 790
13 045
13 306
Eau indirecte
1 890
1 928
1 966
2 006
2 127
2 169
2 213
2 257
2 302
2 348
Annexes 9 : Coût des intrants : Autres charges d’exploitation
Autres charges d'exploitation Variante A
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Entretien équipement de production
Entretien moyens de transport et de
manutention
Entretien des locaux
900 000
918 000
936 360
955 087
1 069 698
1 091 092
1 112 913
1 135 172
1 157 875
1 181 033
180 000
183 600
187 272
191 017
213 940
218 218
222 583
227 034
231 575
236 207
450 000
459 000
468 180
477 544
534 849
545 546
556 457
567 586
578 938
590 516
Assurance
Fourniture de bureau et prestations
téléphoniques
Frais de formation et de recyclage
360 000
367 200
374 544
382 035
427 879
436 437
445 165
454 069
463 150
472 413
450 000
459 000
468 180
477 544
534 849
545 546
556 457
567 586
578 938
590 516
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
Frais de déplacement commerciaux et appro
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
Action de promotion
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
450 000
Gardiennage externe
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
180 000
Sous-traitance transport matière et/ou produit
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
900 000
Autres charges
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
4 770 000
4 816 800
4 864 536
4 913 227
5 211 214
5 266 838
5 323 575
5 381 446
5 440 475
5 500 685
Autres charges d'exploitation directes %
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
Autres charges d'exploitation indirectes %
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
954 000
963 360
972 907
982 645
1 042 243
1 053 368
1 064 715
1 076 289
1 088 095
1 100 137
3 816 000
3 853 440
3 891 629
3 930 581
4 168 971
4 213 471
4 258 860
4 305 157
4 352 380
4 400 548
Total des autres charges d'exploitation
valeur des autres charges directes
Valeur des autres charges indirectes
Page 153
Annexes 9 bis : Coût des intrants : Autres charges d’exploitation
Autres charges d'exploitation Variante B
Entretien équipement de production
Entretien moyens de transport et de
manutention
Entretien des locaux
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
675 000
688 500
702 270
716 315
802 273
818 319
834 685
851 379
868 406
885 774
135 000
137 700
140 454
143 263
160 455
163 664
166 937
170 276
173 681
177 155
337 500
344 250
351 135
358 158
401 137
409 159
417 343
425 689
434 203
442 887
Assurance
Fourniture de bureau et prestations
téléphoniques
Frais de formation et de recyclage
270 000
275 400
280 908
286 526
320 909
327 327
333 874
340 552
347 363
354 310
337 500
344 250
351 135
358 158
401 137
409 159
417 343
425 689
434 203
442 887
337 500
344 250
351 135
358 158
401 137
409 159
417 343
425 689
434 203
442 887
Frais de déplacement commerciaux et appro
337 500
344 250
351 135
358 158
401 137
409 159
417 343
425 689
434 203
442 887
Action de promotion
337 500
344 250
351 135
358 158
401 137
409 159
417 343
425 689
434 203
442 887
Gardiennage externe
135 000
137 700
140 454
143 263
160 455
163 664
166 937
170 276
173 681
177 155
Sous-traitance transport matière et/ou produit
675 000
688 500
702 270
716 315
802 273
818 319
834 685
851 379
868 406
885 774
Autres charges
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3 577 500
3 649 050
3 722 031
3 796 472
4 252 048
4 337 089
4 423 831
4 512 308
4 602 554
4 694 605
Autres charges d'exploitation directes %
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
Autres charges d'exploitation indirectes %
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
715 500
729 810
744 406
759 294
850 410
867 418
884 766
902 462
920 511
938 921
2 862 000
2 919 240
2 977 625
3 037 177
3 401 639
3 469 671
3 539 065
3 609 846
3 682 043
3 755 684
Total des autres charges d'exploitation
valeur des autres charges directes
Valeur des autres charges indirectes
Page 154
Annexes 9 ter : Coût des intrants : Autres charges d’exploitation
Autres charges d'exploitation Scénario 2
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Entretien équipement de production
Entretien moyens de transport et de
manutention
Entretien des locaux
1 575 000
1 606 500
1 638 630
1 671 403
1 772 331
1 807 777
1 843 933
1 880 811
1 918 428
1 956 796
315 000
321 300
327 726
334 281
354 466
361 555
368 787
376 162
383 686
391 359
787 500
803 250
819 315
835 701
886 165
903 889
921 966
940 406
959 214
978 398
Assurance
Fourniture de bureau et prestations
téléphoniques
Frais de formation et de recyclage
630 000
642 600
655 452
668 561
708 932
723 111
737 573
752 325
767 371
782 718
787 500
803 250
819 315
835 701
886 165
903 889
921 966
940 406
959 214
978 398
787 500
803 250
819 315
835 701
886 165
903 889
921 966
940 406
959 214
978 398
Frais de déplacement commerciaux et appro.
787 500
803 250
819 315
835 701
886 165
903 889
921 966
940 406
959 214
978 398
Action de promotion
787 500
803 250
819 315
835 701
886 165
903 889
921 966
940 406
959 214
978 398
Gardiennage externe
315 000
321 300
327 726
334 281
354 466
361 555
368 787
376 162
383 686
391 359
1 575 000
1 606 500
1 638 630
1 671 403
1 772 331
1 807 777
1 843 933
1 880 811
1 918 428
1 956 796
0
0
0
0
0
0
0
0
8 347 500
8 514 450
8 684 739
8 858 434
9 393 352
9 581 220
9 772 844
9 968 301
Autres charges d'exploitation directes %
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
20%
0
10 167
667
20%
0
10 371
020
20%
Autres charges d'exploitation indirectes %
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
80%
valeur des autres charges directes
1 669 500
1 702 890
1 736 948
1 771 687
1 878 670
1 916 244
1 954 569
1 993 660
2 033 533
2 074 204
Valeur des autres charges indirectes
6 678 000
6 811 560
6 947 791
7 086 747
7 514 682
7 664 976
7 818 275
7 974 641
8 134 133
8 296 816
Sous-traitance transport matière et/ou produit
Autres charges
Total des autres charges d'exploitation
Page 155
Annexes 10 : Tableau d’amortissement
Amortissements Variante A
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Frais préliminaires
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
Construction
2 029 370
2 029 370
2 029 370
2 029 370
Equipements importés
7 390 000
7 390 000
7 390 000
7 390 000
Equipements locaux
271 000
271 000
271 000
Utilités
740 000
740 000
Moyens de manutention
88 000
Moyens de transport
2 029 370
2 029 370
2 029 370
2 029 370
2 029 370
2 029 370
7 390 000
7 390 000
7 390 000
7 390 000
7 390 000
7 390 000
271 000
271 000
271 000
271 000
271 000
271 000
271 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
88 000
88 000
88 000
88 000
760 000
760 000
760 000
760 000
760 000
Laboratoire et contrôle qualité
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
Logiciels informatiques
100 000
100 000
100 000
100 000
100 000
Divers et imprévus
132 520
132 520
132 520
132 520
132 520
13 310 890
13 310 890
13 310 890
13 310 890
14 310 890
11 630 370
11 630 370
11 630 370
11 630 370
11 630 370
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
Total amortissement
Année 10
Amortissements Variante B
Frais préliminaires
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
Construction
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
2 031 635
Equipements importés
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
5 916 000
Equipements locaux
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
235 000
Utilités
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
88 000
88 000
88 000
88 000
88 000
Moyens de transport
760 000
760 000
760 000
760 000
760 000
Laboratoire et contrôle qualité
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
Logiciels informatiques
100 000
100 000
100 000
100 000
100 000
Divers et imprévus
143 460
143 460
143 460
143 460
143 460
11 814 095
11 814 095
11 814 095
11 814 095
11 814 095
9 122 635
9 122 635
9 122 635
9 122 635
9 122 635
Moyens de manutention
Total amortissement
Page 156
Annexes 10 bis : Tableau d’amortissement
Amortissements Scénario 2
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
1 600 000
Construction
3 016 910
3 016 910
3 016 910
3 016 910
Equipements importés
12 595 000
12 595 000
12 595 000
Equipements locaux
328 000
328 000
Utilités
740 000
Moyens de manutention
Moyens de transport
Frais préliminaires
Année 6
Année 7
Année 8
Année 9
Année 10
3 016 910
3 016 910
3 016 910
3 016 910
3 016 910
3 016 910
12 595 000
12 595 000
12 595 000
12 595 000
12 595 000
12 595 000
12 595 000
328 000
328 000
328 000
328 000
328 000
328 000
328 000
328 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
740 000
130 000
130 000
130 000
130 000
130 000
760 000
760 000
760 000
760 000
760 000
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
17 879 910
17 879 910
17 879 910
17 879 910
17 879 910
Loyer terrain
Laboratoire et contrôle qualité
200 000
200 000
200 000
200 000
200 000
Logiciels informatiques
100 000
100 000
100 000
100 000
100 000
Divers et imprévus
16 360
16 360
16 360
16 360
16 360
19 486 270
19 486 270
19 486 270
19 486 270
20 486 270
Total amortissement
Annexes 11 : Détermination du seuil de rentabilité
Seuil de rentabilité Scénario 1 variante A
Valeurs
%
Quantités
V unitaires
Chiffre d'affaires hors taxes
180 000 000
100%
49 110 935
450 000
Charges variables
99 093 626
55,05%
27 036 559
67 591
Marge sur coûts variables
80 906 374
44,95%
Charges fixes
22 074 376
0
Seuil de rentabilité
49 110 935
109
Seuil de rentabilité Scénario 1 variante B
202 266
55 186
Valeurs
%
Quantités
V unitaires
Chiffre d'affaires hors taxes
135 000 000
100%
40 666 876
450 000
Charges variables
74 275 313
55,02%
22 374 407
74 581
Marge sur coûts variables
60 724 688
44,98%
Charges fixes
18 292 469
0
Seuil de rentabilité
40 666 876
90
202 416
60 975
Page 157
Seuil de rentabilité Scénario 2
Valeurs
%
Quantités
V unitaires
Chiffre d'affaires hors taxes
315 000 000
100%
66 277 208
450 000
Charges variables
167 321 134
53,12%
35 205 008
50 293
Marge sur coûts variables
147 678 867
46,88%
Charges fixes
31 072 200
0
Seuil de rentabilité
66 277 208
147
210 970
44 389
Annexes 12 : Calcul de la valeur actuelle nette
Calcul de la VAN Variante A
-125 992 510
Soldes actualisées
cumulées
-125 992 510
0,925925926
63 763 191
54 666 659
-71 325 852
0,85733882
65 548 336
65 548 336
52 034 383
-19 291 469
0,793832241
4
66 542 043
66 542 043
48 910 388
29 618 919
0,735029853
5
76 153 740
76 153 740
51 828 956
81 447 875
0,680583197
6
78 263 370
78 263 370
49 319 199
130 767 073
0,630169627
7
79 388 983
79 388 983
46 322 709
177 089 783
0,583490395
8
80 506 721
80 506 721
43 495 276
220 585 059
0,540268885
9
82 673 217
82 673 217
41 357 191
261 942 250
0,500248967
10
83 791 172
83 791 172
38 811 525
300 753 775
0,463193488
Années
Investissement
Flux de trésorerie
Solde des flux
Soldes actualisées
1
189 090 909
53 018 998
-136 071 911
2
63 763 191
3
Taux
Page 158
Calcul de la VAN variante B
46 360 969
-115 457 213
-106 904 827
Soldes actualisées
cumulées
-106 904 827
2
47 032 855
47 032 855
40 323 092
-66 581 735
0,85733882
3
48 358 826
48 358 826
38 388 796
-28 192 939
0,793832241
4
49 075 084
49 075 084
36 071 652
7 878 712
0,735029853
5
56 485 100
56 485 100
38 442 810
46 321 522
0,680583197
6
58 074 128
58 074 128
36 596 551
82 918 074
0,630169627
7
58 907 422
58 907 422
34 371 915
117 289 988
0,583490395
8
59 735 623
59 735 623
32 273 298
149 563 287
0,540268885
9
61 371 268
61 371 268
30 700 913
180 264 200
0,500248967
10
62 201 868
62 201 868
28 811 500
209 075 700
0,463193488
Années
Investissement
1
161 818 182
Flux de trésorerie
Solde des flux
Soldes actualisées
Taux
0,925925926
Annexes 12 bis: Calcul de la valeur actuelle nette
Calcul de la vanne Scénario 2
-142 655 023
Soldes actualisées
cumulées
-142 655 023
0,925925926
146 855 700
125 905 092
-16 749 930
0,85733882
151 427 766
151 427 766
120 208 243
103 458 313
0,793832241
4
154 593 521
154 593 521
113 630 853
217 089 166
0,735029853
5
164 342 932
164 342 932
111 849 038
328 938 204
0,680583197
6
169 419 348
169 419 348
106 762 927
435 701 131
0,630169627
7
172 944 935
172 944 935
100 911 708
536 612 839
0,583490395
8
176 541 033
176 541 033
95 379 627
631 992 466
0,540268885
9
181 962 549
181 962 549
91 026 577
723 019 043
0,500248967
10
185 739 000
185 739 000
86 033 095
809 052 138
0,463193488
Années
Investissement
Flux de trésorerie
Solde des flux
Soldes actualisées
1
297 909 091
143 841 667
-154 067 424
2
146 855 700
3
Taux
Page 159
Calcul du TRI variante A
Années
TRI
Flux de trésorerie
(1+FT)n
-189 090 909
1
32,73%
53 018 998
133%
39 943 923
2
63 763 191
176%
36 191 656
3
65 548 336
234%
28 029 754
4
66 542 043
310%
21 437 441
5
76 153 740
412%
18 483 630
6
78 263 370
547%
14 311 125
7
79 388 983
726%
10 936 911
8
80 506 721
963%
8 355 757
9
82 673 217
1279%
6 464 541
10
83 791 172
1697%
4 936 172
Calcul du TRI variante B
Années
TRI
1
28,96%
Flux de trésorerie
(1+FT)n
-161 818 182
46 360 969
129%
35 948 926
2
47 032 855
166%
28 279 270
3
48 358 826
214%
22 546 339
4
49 075 084
277%
17 741 680
5
56 485 100
357%
15 834 379
6
58 074 128
460%
12 623 601
7
58 907 422
593%
9 928 965
8
59 735 623
765%
7 807 299
9
61 371 268
987%
6 219 650
10
62 201 868
1273%
4 888 073
Calcul du TRI Scénario 2
Années
TRI
Flux de trésorerie
(1+FT)n
-297 909 091
1
50,02%
143 841 667
150%
95 879 301
2
146 855 700
225%
65 248 587
3
151 427 766
338%
44 846 233
4
154 593 521
507%
30 517 707
5
164 342 932
760%
21 624 784
6
169 419 348
1140%
14 859 490
7
172 944 935
1710%
10 110 879
8
176 541 033
2566%
6 879 658
9
181 962 549
3850%
4 726 540
10
185 739 000
5776%
3 215 915
Page 160
CHAPITRE XI : LES ANNEXES MARCHE:
ANNEXE-1
Section 7 et Chapitre 40: Caoutchouc et ouvrages en caoutchouc
– 21 familles
– 146 références (Tarifs Douaniers)
– 1 446 produits (4000 XXXX 4017 XXXX): Matières premières, Produits semi-finis, Produits finis, Pneumatiques
Famille
POSITION TARIFAIRE
F1
4001 2100/4001 1090/ 4001 1020/4001 1010/4001 2200/4001 2910/4001 2990/4001 3010/4001 3090/4002 1110/4002 1120/4002 1190/4002
1910/4002 1920/4002 1990/4002 2010/4002 2020/4002 2090/4002 3110/4002 4190/4002 4910/4002 5910/4002 5920/4002 4990/4002
5120/4002 5190/4002 5990/4002 7010/4002 7090/4002 8010/ 4002 9910/4002 9920/4002 9990/4003 000/4004 000/4005 1000/4005
2000/4005 9110/4005 9120/4005 9900/
F2
4006 9000/4007 0000/4008 1100/4008 1900/4008 2100/4008 2900
F3
4009 1100/4009 1200/4900 4100/4009 4200/4009 3100/4009 3200/4009 2100/4009 2200
F4
4010 1100/4010 1200/4010 1900/4010 3100/4010 3200/4010 3300/4010 3400/4010 3500/4010 3600
F5
4010 3900
F6
4011 6200/4011 6300/4011 9200/4011 9300/4011 9400
F7
4012 1900
F8
4012 9010/4012 9020/4012 9030
F9
4014 1000
F10
4014 9010/4014 9090/4015 1100/4015 1910/4015 1990
F11
4015 9010/4015 9090
F12
4016 1000
F13
4016 9100
F14
40169200
F15
40169300
F16
4016 9400/40169500
F17
4016 9910/4016 9920
F18
4016 9990
F19
4017 0010/ 4017 0020
F20
4011 1010/4011 1090/4011 2010/4011 2020/4011 2090/4011 3000/4011 4000/4011 5000/4011 6900/4011 9900
F21
4013 2000/4013 1090/4013 1020/4013 1010/4013 9000
Page 161
ANNEXE-2
Famille
DESIGNATION
POIDS
QUANTITE
VALEUR EN DA
VALEUR EN
DOLLAR
14 551 095,00
12 674 093,00
2 606 358 856,00
35 024 463,00
2 524 933,00
2 107 087,00
948 236 098,00
12 742 471,00
3 044 061,00
3 965 651,00
2 181 240 688,00
29 311 679,00
3 416 574,00
4 453 971,00
2 356 241 836,00
31 663 345,00
881 609,00
2 554 664,00
777 935 259,00
10 453 955,00
8 896 999,00
195 145,00
2 161 360 895,00
29 044 550,00
2 453,00
251,00
2 847 269,00
38 262,00
125 931,00
45 602,00
21 190 267,00
284 759,00
88 587,00
113 067,00
92 532 789,00
1 243 464,00
F3
Plaques, feuilles en bandes, latex, caoutchouc nat. et
synthétique
Autres formes articles en caoutchouc, fils et cordes de
caoutchouc
Avec et sans accessoires
F4
Courroies transporteuses en caoutchouc vulcanisé
F5
Autres courroies
F6
Des types utilisés pour les véhicules et engins agricoles et GC
F7
F9
Autres types
Bandages pleines ou creux en caoutchouc, bandes de
roulements
Préservatifs
F10
Tétines et articles similaires, hygiènes ou de pharmacie, gants
1 445 016,00
67 412 698,00
473 101 706,00
6 357 584,00
F11
Vêtements et accessoires de vêtements
90 339,00
389 489,00
22 075 886,00
296 653,00
F12
Ouvrages en caoutchouc alvéolaire
27 433,00
46 019,00
22 243 134,00
298 906,00
F13
Revêtement de sols et tapis de pied
1 012 981,00
539 743,00
144 858 421,00
1 946 625,00
F14
Gommes à effacer
252 432,00
4 800 498,00
17 344 953,00
233 081,00
F15
Joints en caoutchoucs vulcanisés ou durci
2 112 627,00
43 104 858,00
1 982 513 611,00
26 641 169,00
F16
Pare-chocs pour accostage bateau, autres articles gonflables
78 808,00
45 830,00
94 010 539,00
1 263 315,00
F17
lanières en caoutchoucs vulcanisés, non durci
F18
F20
Ouvrages en caoutchouc vulcanisé non durci
Caoutchouc durci sous toutes formes, ouvrages en caoutchouc
durci
Pneumatiques
F21
Chambre à air
F1
F2
F8
F19
TOTAL
593 801,00
4 429 092,00
574 676 977,00
7 722 551,00
1 648 641,00
19 920 214,00
1 100 631 671,00
14 790 371,00
102 319,00
262 002,00
26 687 173,00
358 622,00
75 268 901,00
5 752 458,00
17 652 005 584,00
237 209 053,00
2 939 264,00
3 201 381,00
446 291 500,00
5 997 306,00
119 830 716,00
176 031 442,00
33 952 716 086,00
456 259 277,00
Page 162
ANNEXE-3
Matières premières caoutchouc
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
25000,00
25000
5225666
70222
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
24792,00
24792
4400055
59128
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
143,00
1
276277
3713
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
24,00
24
90517
1216
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
68932,00
15211
6916400
92943
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
1,00
2
7745
104
40011090 Latex de caoutchouc naturel ,meme prevulcanise ,(non repr.so
5,00
100
38712
520
40012200 Caoutchoucs naturels techniquement specifies (TSNR).
294840,00
294840
53923761
724634
40012200 Caoutchoucs naturels techniquement specifies (TSNR).
140088,00
140088
23405479
314525
1,00
4
2582
35
40012990 Caoutchouc naturel sous d'autres formes (non.repr.sous 4004.
40012990 Caoutchouc naturel sous d'autres formes (non.repr.sous 4004.
0,00
20
9652
130
40013090 Balata ,gutta-percha ,guayule ,chicle et gommes naturelles
63532,00
67173
6086261
81788
40013090 Balata ,gutta-percha ,guayule ,chicle et gommes naturelles
531958,00
526618
67995111
913724
40013090 Balata ,gutta-percha ,guayule ,chicle et gommes naturelles
12,00
13
30785
414
40013090 Balata ,gutta-percha ,guayule ,chicle et gommes naturelles
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
Latex de caoutchouc styrene-butadiene(SBR) caoutchouc
40021190
styren
553906,00
285873
63298411
850612
6145,00
11410
813955
10937
25200,00
25200
5255505
70624
433043,00
405835
43645021
586505
227020,00
227600
16622908
223379
349551,00
191345
296618010
3985975
650500,00
650500
16125116
216690
40000,00
40000
4043610
54338
40050,00
40002
4184703
56234
21600,00
21600
4069307
54684
Page 163
40024190 Latex de caoutchouc chloroprene (chlorobutadiene) (CR) (non
4050,00
4050
871363
11709
40025190 Latex de caoutchouc acrylonitrile-butadiene (NBR) (non repr.
65100,00
58806
14432555
193946
40025190 Latex de caoutchouc acrylonitrile-butadiene (NBR) (non repr.
3,00
3
131
2
40025190 Latex de caoutchouc acrylonitrile-butadiene (NBR) (non repr.
9604,00
7000
3228062
43379
40025190 Latex de caoutchouc acrylonitrile-butadiene (NBR) (non repr.
Latex d'autres caoutchouc (non repr.sous 4002.11.10 a
40029190
4002.9
Latex d'autres caoutchouc (non repr.sous 4002.11.10 a
40029190
4002.9
Latex d'autres caoutchouc (non repr.sous 4002.11.10 a
40029190
4002.9
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc synthetiques (non repr.sous 4002.11.10 a
40029990
4002.70.
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
2775,00
2775
1019562
13701
155,00
100
133555
1795
3800,00
3800
399937
5374
4464,00
20
650336
8739
1,00
4
15869
213
1700,00
350
565871
7604
5782,00
6736
1623954
21823
855,00
1507
5694555
76524
11,00
1
536181
7205
8,00
3
15434
207
0,00
5
1903
26
983,00
2033
85557
1150
26,00
0
136085
1829
4486,00
3122
1715752
23056
315960,00
315960
9701206
130365
811,00
807
2136145
28705
4958,00
1090
938917
12618
7865,00
11300
3388632
45537
Page 164
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
Caoutchouc melange ,non vulcanise ,sous formes primaires
40059900
(no
40059900
1857,00
946
1981110
26622
200,00
200
236627
3180
5620,00
2016
1410714
18957
3 937 417
3 415 885,00
674 005 562
9 057 340
Page 165
ANNEXE-4
DONNEES SNVI/VIR
REFERENCE
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4016 9920
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
4009 4100
67 584
253 829
477 113
482 177
482 344
661 620
665 962
735 685
742 033
744 643
744 644
744 646
744 647
744 648
748 316
763 320
788 593
1 089 069
1 089 219
1 089 220
1 089 222
1 141 092
1 141 858
1 141 859
1 144 868
1 147 383
1 153 986
1 153 988
1 154 002
1 154 467
1 154 472
1 154 924
1 154 928
1 154 954
1 161 061
DESIGNATION
DURITE D 50
PIPE CTC
MANCHON
CAPUCHON
MANCHON
PIPE CTC
CAOUTCHOUC LUNET
MANCHON
TUYAU
MANCHON
MANCHON
MANCHON
MANCHON
MANCHON
MANCHON
DURITE
TUYAU SOUPLE
MANCHON
TUYAU FLEXIBLE
TUYAU FLEXIBLE
TUYAU FLEXIBLE
DURITE
DURITE
DURITE
MANCHON
DURITE COUDEE
DURITE SORTIE MOTEUR
DURITE ENTREE MOTEUR
DURITE
TUYAU L=0.71M
TUYAU L=7M
DURITE
DURITE
DURITE
TUYAU SOUFFLERIE
2010
Valeur (DA)
2011
Valeur (DA)
2012
Valeur (DA)
0
650
0
0
140
6 100
0
0
0
50
80
0
225
150
0
0
550
0
1 060
880
820
0
0
0
250
10
0
0
0
130
130
0
0
0
0
0
162 175
0
0
85 155
249 490
0
0
0
179 660,5
242 064,368
0
109 125
118 070,265
0
0
748000
0
381 600
525 360
594 500
0
0
0
125 000
13 750,732
0
0
0
169 910,078
208 470,262
0
0
0
0
0
12 621
270
0
434
2600
0
0
2 150
150
0
100
0
50
0
0
0
0
0
1 280
320
291
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3 148 939,5
71 388
0
263980,5
106340
0
0
6 681 477,385
538 981,5
0
209 099,14
0
39 356,755
0
0
0
0
0
764 160
232 000
611 456,0094
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
21 563
290
79
1364
6150
0
422
2547
163
163
163
163
163
1150
1364
682
1 400
1 712
3 424
2 329
0
290
290
479
106
163
563
163
85
85
238
0
79
580
0
5 379 968,5
76 676
4 888,9071
829 653
251 535
0
704 056,36
7 915 219,953
585 693,23
493 206,1498
340 831,5982
79055
128 303,0213
4 945 509,565
341 000
927 520
1 152 227,86
616 320
2 044 128
1688525
0
654 229,879
654 229,879
239 500
145 757,7592
406 191,3056
692 452,9546
65 960,7047
111 095,051
136 307,479
559 333,32
0
118 463,2808
1 626 812,42
Page 166
1 163 657
4009 4100
1 168 437
4009 4100
1 169 903
4009 4100
1 172 437
4009 4100
1 175 738
4009 4100
1 177 016
4009 4100
5 003 119
4009 4100
5 003 194
4009 4100
5 003 195
4009 4100
4009 4100 17 115 003
4009 4100 17 115 012
4009 4100 17 115 014
4009 4100 17 115 051
4009 4100 17 115 072
4009 4100 17 115 110
4009 4100 17 115 122
4009 4100 17 115 144
4009 4100 17 115 201
4009 4100 17 115 303
4009 4100 17 115 305
4009 4100 17 212 006
4009 4100 18 500 448
4009 4100 24 255 347
4009 4100 946 737 031
4009 4100 946 737 512
4009 4100 5 000 715 833
4009 4100 5 689 110 248
TOTAL
DURITE
DURITE L=1800
MANCHON
DURIT SORTIE RADIATEUR
MANCHON (100L6/C300)
DURITE DEGAZAGE
DURITE
TUYAU FLEXIBLE
TUYAU FLEXIBLE
DURITE
DURITE
DURITE
DURITE
DURITE
DURITE
TUYAU
TUYAU
TUYAU SOUPLE
TUYAU SOUPLE
TUYAU FLEXIBLE
TUYAU SOUPLE
TUYAU SOUPLE(16*4.5)
MANCHON
MANCHON
MANCHON
TUYAU SOUPLE
TUYAU SOUPLE
0
0
0
0
0
0
784
0
0
0
0
60
0
0
0
0
0
0
0
0
94800
2160
0
0
0
0
0
109 029
0
0
0
0
0
0
583 264,64
0
0
0
0
122 944,002
0
0
0
0
0
0
0
0
3 278 923,44
1 566 167,616
0
0
0
0
0
9 463 630,903
50
0
450
0
450
0
1 360
650
2 160
0
0
350
0
600
0
0
0
0
0
0
300
8 240
0
915
0
0
41 500
77 291
188 660,88
0
1267789,5
0
1791234
0
1 011 785,6
1917108,96
5 874 899,76
0
0
717 173,345
0
744 581,58
0
0
0
0
0
0
10376,34
5974639,424
0
513078,93
0
0
1826863,2
34 505 370,31
0
412
490
412
415
412
3 029
835
2 432
273
18
226
17
250
28
249
2 541
3 144
1 230
348
94 870
10 216
633
0
450
163
60 139
231 644
0
0
1380481,9
0
1651915,8
0
2 253 454,84
2462747,664
6 614 701,952
82 650,2586
30 278,1528
463 089,0742
42 109,9112
310 242,325
33 183,4272
13 976,0712
1 129 273,507
1 543 638,919
1 646 736,546
584 159,412
3 281 344,586
7 407 392,762
112 751,9223
0
41 071,59
180 082,1718
2 647 366,891
67 827 300,86
Page 167
ANNEXE-5
DONNEES ENMTP
Désignation des pièces en
Item
Caoutchouc
1
Amortisseur
2
Patin de fermeture
3
Volumes réceptionnés
Référence
Fournisseur
Pays
2010
Quantité
Volumes projetés
2011
2012
Valeur Quantité Valeur Quantité
2013
Valeur Quantité
Valeur
36317790
Export GMBH
Allemagne
2549
2218
-
-
-
-
-
-
-
SARL ZEROUKI Alger
Local
-
-
400
99
-
-
-
-
Absorbeur de vibration
36302628
Lord
England
-
-
-
-
-
-
-
-
4
Amortisseur
36351146
Export GMBH
Allemagne
1320
7658
-
-
-
-
-
-
5
Isolateur de vibration
36307023
Export GMBH
Allemagne
1600
4804
-
-
-
-
-
-
6
Isolateur de vibration
36307015
Export GMBH
Allemagne
400
1509
308
1161
-
-
-
-
7
Joint de sertissage
700068690
Export GMBH
Allemagne
-
-
2160
46
-
-
-
-
8
Joint de maintien
700068790
Export GMBH
Allemagne
10547
2133
-
-
-
-
-
-
9
Joint d’étanchéité
700068890
Sati
France
-
-
-
-
800
160
-
-
10
Tampon amortisseur
36319341
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
11
Connecteur durite
36300994
Welmac
Allemagne
-
-
-
-
-
-
-
-
12
Coude réducteur
36301000
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
13
Connecteur durite
36301018
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
14
Réducteur durite
36307619
Hydrokit
France
80
197
-
-
-
-
-
-
15
Coude durite
36307627
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
16
Coude réducteur
36309607
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
17
Réducteur durite
36313781
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
18
Réducteur durite
36322741
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
19
Poigne à main
36317691
Flex France
France
-
-
-
-
-
-
-
-
20
Amortisseur
36351757
Export GMBH
Allemagne
100
798
-
-
-
-
-
-
21
Butée PAULSTRA (élastique conique)
51 25 03
CAC
Local
650
-
20
-
755
-
800
253
22
Caoutchouc
54567
AFRIC-MOULE
Local
1000
290
400
116
1000
290
400
116
23
Caoutchouc
57918
BENHATRI
Local
100
42
100
42
100
42
100
42
24
Caoutchouc/Acier
59965
SIFREM
Local
1000
200
400
80
1000
200
400
80
25
Caoutchouc
615-0243
SIFREM
Local
100
120
100
12
100
120
100
12
Page 168
26
Caoutchouc/Acier
27
31
Caoutchouc/Acier
AMORTISSEUR
CAOUTCHOUC
018 9610 22 000
CAOUTCHOUC
6 X 1200
CAOUTCHOUC MOUSSE
14X8
NR. 421 0007
JOINT
129 8500 07 000
32
JOINT
33
JOINT
LU
JOINT
Q 3 Y03 4009 40X
50X 9
JOINT
(7914999019)
828
904-1
JOINT A LEVRE
3080 0069
31 00
JOINT
A
LEVRES
110X140X13 B2 SL
JOINT A PISTON
GS55042-0650-46
*B&L
JOINT
A
SECTION
CARREE
266,29X3,53 QRAR 04275-N7004
JOINT
A
SECTION
CARREE
209,22X2,62 4172-366 Y
JOINT CIRCUL.
TYPE V 60
28
29
30
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
223 9230
JOINT D'ETANCHEITE
V 40
JOINT LIFETIME
76 90 H 23
90.16257
JOINT PROFILE
461 0056
JOINT RACLEUR
70X78X4X7
WA 0000700-N9
JOINT RACLEUR
40X48X4X7
WA 0000400-N9001
JOINT RACLEUR
80X88X6X8
WD 1700800-N9651
JOINT RACLEUR
A 1 N90
3010 32X 40X 7
JOINT RACLEUR A
1 N90
8025
85X 93X 7
JOINT RACLEU A 1 N90 9005 90X
98X 7
59661
SIFREM
Local
1000
180
400
72
1000
180
400
72
452-1603
SIFREM
Local
1000
200
400
80
1000
200
400
80
726600980
FEDJ Caoutchouc
Local
1 624
74
500
63
-
-
200000083
O&K
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700520080
HAPPICH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
916318980
COTECO
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700074180
DEUTZ AG
Allemagne
120
49
-
-
600003483
O&K
Allemagne
35
8
-
-
-
-
-
-
700342280
PARER HANNIFIN
Allemagne
-
-
18
7
-
-
-
-
600022983
AMD DEUTCHLAND
Allemagne
-
-
220
43
43
29
43
31
611042808
HAWA FRANCE
France
35
12
-
-
-
-
700374380
KESSLER
Allemagne
30
59
-
-
-
-
700033583
O&K
Allemagne
-
-
347
89
700359280
BUSAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700358980
BUSAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
710901808
AKLA WERK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
710906108
ACLA WERK GMBH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
710900780
INTERTRACT
Allemagne
54
254
76
389
-
-
262104708
HAPPICH
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Allemagne
60
12
208
47
-
-
Allemagne
10
1
36
4
31
3
31
3
Allemagne
125
24
41
8
84
14
84
15
700338480
PARER HANNIFIN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700383080
PARER HANNIFIN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726010480
BUZAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726010680
700180180
700415880
-
125
75
-
125
79
Page 169
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
JOINT RACLEUR 70X78X6X8
WD
1700700-N9651
JOINT RACLEUR
AS 85 95
7X10
JOINT RACLEUR
100X108X4X7
WXZS 010 600 N8MM5
JOINT
RACLEUR
DOUBLE
180X195X11,5 DA 31-1800-N90
JOINT RACLEUR DOUBLE
DA
31-1400-N 90
JOINT RADIAL
B1SL
45X72X12 72NBR/902
JOINT RADIAL
35X62X12
TRE 500350-N7MMN
JOINT RADIAL
85X110X12
TRAA 00850-N7MMR
JOINT RADIAL
25 X 52 X 7
TREE 00250-N7MM2
JOINT RADIAL
B2SL 148 X 170
X 14,5
JOINT RADIAL
BAFUD5X7
110X150X12
JOINT ROTOMATIC
KA 0087
00650
JOINT TORIQUE
105 X 5
OR 5010500-N7022
JOINT TORIQUE
50 X 3 OR
3005000-N7003
JOINT TORIQUE
45 X 3 OR
3004500-N8001
JOINT TORIQUE
94 X 7
ORIE 09400-N7003
JOINT TORIQUE
106 X 7
ORIE 10600-N7003
JOINT TORIQUE
56 X 3 OR
3005600-N866P
JOINT TORIQUE
94 X 3 OR
3009400-N7022
JOINT TORIQUE
01 N78 A040
100X5
JOINT TORIQUE
01 N78 A260
104,2X5,7
JOINT TORIQUE
01 N78 B105
112X4
500395480
726000780
726010280
BUZAK
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
Allemagne
317
5
-
-
-
-
Allemagne
70
21
190
44
-
-
Allemagne
36
14
14
3
34
7
34
8
700348280
BUZAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700358780
BUZAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700246080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
700286780
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
15
2
-
-
710028001
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
710010801
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
20
1
-
-
520079180
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700445880
KESSLER
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700340680
COTECO GMBH
Allemagne
558
1 029
45
72
153
268
153
281
726404080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
8
-
8
-
726402480
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
65
2
-
-
3
-
3
-
400002283
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
251
2
173
-
173
-
700161380
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
325
39
20
2
700161280
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
528
47
20
2
105
-
105
-
726451180
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
1 001
18
81
2
334
-
334
-
726409080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
80
2
-
-
31
-
31
-
736027780
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726451980
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726404180
PARKER
France
-
-
-
-
-
-
745
96
745
-
100
-
Page 170
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
JOINT TORIQUE
125X6
JOINT TORIQUE
129,2X5,7
JOINT TORIQUE
149,2X5,7
JOINT TORIQUE
209X6
JOINT TORIQUE
243X8,5
JOINT TORIQUE
25X3,5
JOINT TORIQUE
37,7X3,5
JOINT TORIQUE
63X3,5
JOINT TORIQUE
79X3
JOINT TORIQUE
JOINT TORIQUE
VITON
JOINT TORIQUE
54,2X3 VITON
JOINT TORIQUE
17213
JOINT TORIQUE
180
JOINT TORIQUE
NR 01 N 783168
JOINT TORIQUE
WS 5/578
JOINT TORIQUE
3003600-N866P
01 N78 C300
01 N78 C472
01 N78 E382
01 N78 L175
01 N78 N113
01 N78 2420
01 N78 3580
01 N78 6230
01 N78 7583
700303780
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726452380
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726452780
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700058380
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700448280
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726400880
PHYDRO
France
3 200
77
3 595
83
726468780
PARER HANNIFIN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726471480
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726403580
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
HYDROCALADE
France
-
-
-
-
-
-
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
19
0
-
-
726430501
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700586480
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
20
1
-
-
-
-
726412480
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726406608
PARER
France
10
0,12
-
-
-
-
726450880
PHYDRO
France
1 895
23
-
-
681
9
681
10
700020583
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
277
2
50
1
50
1
700359380
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
-
-
-
-
700425280
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700033683
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
296
4
-
-
600004583
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700431580
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
05.018-214
510587808
20 X3
726430201
25 VI/575
26.2 X3
28 X2.5 BN
32
X38X3
33
X3,5
36 X 3
OR
JOINT TORIQUE
266,07X7
NBR70 ORAR 00450-N7083
JOINT TORIQUE
36,17X2,62
ORAR00127-N7083
JOINT TORIQUE
46,99 X 5,33
ORAR 00328-N7038
JOINT TORIQUE
50 X 1,5 BLBN170
*B&L
JOINT TORIQUE
110X4 NBR70
OR 40 11 000 - N 7002
2 714
46
2 714
49
Page 171
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
JOINT TORIQUE
135,89X5,33
NBR70 ORAR 00356-N7083
JOINT TORIQUE
183,52X5,33
NBR70 ORAR00366-N7083
JOINT TORIQUE
39,00 X 3 NB
85 +++AE DIN:3770
JOINT TORIQUE
40,87 X 3,53
ORAR 00223-N7038
JOINT TORIQUE
50,00 X 3,50
85NB 85 +++ DIN:3770
JOINT TORIQUE
128,00 X 6 NB
85 +++AE DIN:3770
JOINT TORIQUE
OR 2402030
20,3X2,4 VITON
JOINT TORIQUE 57,15X 3,53 NB 85
+++ DIN:3770
JOINT TORIQUE 91,44X5,33 NBR70
ORAR 00342-N7083
JOINT TORIQUE 75,57X5,33 NBR70
ORAR 00337-N7038
JOINT TORIQUE 110X5 NBR 90
OR5011000-N9008
JOINT U
36X46X8X7,3
RU3000 360 WUAQ 3
JOINT USIT
22,7 X 30 X
2
JOINT V-SEAL
TYPE VS 0050
JOINTS PLAT 442 LG
3320
932 04 02 009 001
POCHETTE DE JOINTS
80 X
100 X 30
POCHETTE DE JOINTS
100 X
120 X 30
PROFIL CAOUTCHOUC MOUSSE
30X6 421 0019
PROFIL
CAOUTCHOUC-MOUSSE
421 0008
PROFIL-CAOUTCHOU MOUSSE
7130 NR:1007
005
700365980
700370380
400013983
700034183
BUSAK SHAMBAN
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Local
10
1
-
-
-
-
Local
180
3
-
-
50
-
50
-
Local
356
4
38
1
10
-
10
-
76
-
76
-
400002583
SARL AIVETEC
France
-
-
124
2
400002683
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726430301
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Local
360
7
30
1
130
-
130
-
Local
348
16
10
2
77
-
77
-
Local
1 460
52
20
2
434
-
434
-
Local
364
44
-
-
133
-
133
-
Local
356
68
40
8
122
-
122
-
80
-
80
-
700033783
700208780
700158180
400003483
700033483
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
710940180
SARL AIVETEC
France
-
-
120
3
799002080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
939469308
SOSO
Allemagne
-
-
-
-
-
-
500382680
AIVETEC
France
60
92
12
16
-
-
500382780
EISENBARTH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
736200680
HAPPICH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
262106008
HAPPICH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
262101408
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
-
-
-
-
HAPPICH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
REVETEMENT EN CAOUTCHOUC 3
907302080
X 90 X 190
ROSETTE
EN
CAOUTCHOUC
700432480
580 0180
Page 172
117
SILENT BLOC
118
SILENTBLOC 52 18 123 1MN80
SILENTBLOC
5218 07360
SILENT-BLOC
TYP E
20X15
M6X6 TIEF
SILENTBLOC D50 H20 M10
NR
25.332/V FORM B
SILENTBLOC M10
5218 0718
METALASIK 50X30
SOUFFLET
0-07248001*MWB
SOUFFLET
3563 006 041
000 000
SOUFFLET
FORM
1043
SOUFFLET P.LEVIER COMMANDE
1120 810 10 00 015 100
TAMPON
METAL CAOUTCHOUC
NR 741 020
CAPUCHON CAOUTCHOUC
NR.
3 340 522 001
CAPUCHON
EN
CAOUTCHOUC
343 001 023
FERMOIR CAOUTCHOUC
602
0024
JEU DE JOINTS
60
+++
JEU DE JOINTS
GGDA-FB
120/102X43 *HUNG
JEU DE JOINTS
GGDA-FB
140/118X53 *HUNG
JOINT
223 9230
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
224-3338
JOINT
0,5 MM
JOINT
306587
*TIMB
JOINT DE GUIDAGE 120 X 9,5 X 2,5
REF:GP 6901200-C380
JOINT DE GUIDAGE P.PISTON
G
50704 1300 A 353
JOINT DE GUIDAGE P.PISTON
G
50704 1400 A 353
JOINT DE GUIDAGE P.PISTON
G
50704 2200 353
550304880
EPE- EMO
Local
470
614
80
105
-
-
726920080
EISENBARTH
Allemagne
206
278
-
-
-
-
726907008
ROLAND REHMANN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726907308
EISENBARTH
Allemagne
80
27
-
-
-
-
726906908
GUNNI WELZ
Allemagne
-
-
-
-
-
-
726904208
REIFF BMBH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
France
-
-
-
-
-
-
Allemagne
30
124
-
-
-
-
SARL
HYDROMECANIQUE
RCS REMOTE
599296580
CONTROLE SYSTEMS
724000208 ROLAND REHMANN
700015483
907588280
BOULOUDNINE
Local
15
2
-
-
-
-
726611508
WELMAC
Allemagne
60
183
-
-
-
-
726615001
BOSCH REXROTH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
606181508
EUG MARTENS
Allemagne
100
11
-
-
-
-
593300380
HAPPICH
Allemagne
-
-
780
42
-
-
700003783
O&K
Allemagne
5
4
284
87
105
70
105
74
700003283
O&K
Allemagne
3
10
282
1 547
103
863
103
906
700004683
O&K
Allemagne
54
395
150
1 224
51
549
51
577
710206880
O&K
Allemagne
-
-
-
-
-
-
-
-
273000508
REINZ DICHTUNGS
Allemagne
-
-
-
-
-
-
-
-
700040283
O&K
Allemagne
-
-
2 650
905
-
-
-
-
700343480
BUSAK
Allemagne
752
324
-
-
40
31
40
32
700343380
BUSAK
Allemagne
50
26
794
168
330
203
330
213
700343280
BUSAK
Allemagne
6
4
341
104
95
58
95
61
700293980
BUSAK
Allemagne
-
-
4
3
-
-
Page 173
141
142
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158
159
160
161
162
163
JOINT DE GUIDAGE P.PISTON
G
50704 2800 353
JOINT DE PISTON
KP 45 2529057-259
JOINT DE TIGE
GS55013-0360-46
*B&L
JOINT DE TIGE COMPACT
1541070-580
JOINT DE TIGE COMPACT S 8-1251541-027-653
JOINT PROFILE
JOINT PROFILE
461 0046
JOINT PROFILE
7 ZJ 01114
JOINT PROFILE
40 ZJ 01114
JOINT PROFILE
DICHT- B=19 1,04,0 PVC+ST +++
JOINT PROFILE
DICHT- H=20 1,04,0 PVC+ST +++
JOINT PROFILE
KANTENSCHU
6,0-8,0 PVC-ST GR+
JOINT
PROFILE
(ROULEAU)
461 0051
JOINT
PROFILE
D'ETANCHEITE
071 8700 29 000
JOINT TEFLON
64,4 X 70 X 1,5
TEFLON
JOINT TEFLON
78,8 X 85 X 1.5
TEFLON
JOINT TEFLON
102 X 110 X 2
TEFLON
JOINT TEFLON
125 X 135 X 2
TEFLON
JOINT TEFLON
269 X 280 X
2,5 TEFLON
JOINT TEFLON
56,8 X 62 X 1,5
TEFLON
JOINT TEFLON
73,2 X 78 X 1,5
TEFLON
JOINT TEFLON
104,8 X115 X 2
TEFLON
JOINT TEFLON
110,2 X119,6 X 2
TEFLON
700339980
BUSAK
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Allemagne
-
-
-
-
3
1
3
1
Allemagne
356
130
40
11
125
38
125
39
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700045383
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
MERKEL
FREUDENBERG
O&K
Allemagne
-
-
-
-
-
-
736013280
HAPPICH
Allemagne
-
-
100
25
-
-
Allemagne
-
-
-
-
-
-
710906201
700033883
700340780
700313380
262104401 METIOR GUMMIWERK
262104601
BEAUCHAMP SA
France
898
318
-
-
-
-
700022783
COTECO GMBH
Allemagne
244
94
-
-
-
-
700013383
COTECO GMBH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700028583
HAPPICH
Allemagne
-
-
-
-
-
-
736013380
HAPPICH
Allemagne
-
-
1 450
334
-
-
911429080
SOFAME
Local
-
-
-
-
-
-
700411380
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700412180
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700289980
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700303880
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
30
12
-
-
700359480
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
510746880
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
180
41
1 276
96
663
136
663
143
510747180
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
88
19
122
31
122
33
510747680
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
510747780
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
60
18
180
30
97
50
97
52
Page 174
164
165
166
167
168
169
170
171
172
173
174
175
176
177
178
179
180
181
182
183
184
185
JOINT TEFLON
TEFLON
JOINT TEFLON
TEFLON
JOINT TEFLON
TEFLON
JOINT TURCON
19061
JOINT TURCON
N
JOINT TURCON
N
JOINT TURCON
N
JOINT TURCON
JOINT TURCON
0900-46
JOINT TURCON
1400-46
JOINT TURCON
0320-46
119,8 X130 X 2
129,8 X140 X 2
149,8 X160 X 2
S 50992-1511S 50993-1072-46S 50993-1073-46S 50993-1078-46-
510747880
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
60
23
339
64
206
106
206
111
510748080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
70
36
70
38
510748480
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
24
13
17
6
32
16
32
17
700304780
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
-
-
700161480
SARL AIVETEC
Allemagne
75
166
329
322
700161580
SARL AIVETEC
Allemagne
60
122
269
252
-
-
700205880
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
BUSAK SHAMBAN
SARL
HYDROMECANIQUE
Allemagne
-
-
6
12
16
23
25
Local
519
708
186
257
176
165
174
700209080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700338580
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
-
-
-
-
700248380
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
-
-
-
-
700337980
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700206080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700206280
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
-
-
37
65
700369080
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700369180
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
700358880
BUSAK SHAMBAN
Allemagne
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
Local
65
34
-
-
14
5
14
5
Local
815
727
664
586
430
401
430
421
Local
53
74
20
34
70
133
70
140
S 55013-0850-46 700208980
S 55013700102280
S 55013S 55015-
JOINT TURCON
S 550220700-46-N
JOINT TURCON
S 550221100-46 N
JOINT TURCON
S 550241400-46-N
JOINT TURCON
S 550241600-46-N
JOINT TURCON
S 550361200-46
JOINT TURCON
S 550362000-46
JOINT TURCON
S 552242200-46-N
JOINT TURCON
S 552322800-46-N
JOINT TURCON
44 X 55 X 4,2
PT0200550-T46
JOINT TURCON DIAM:70
RS1300700-T46
JOINT TURCON 100X115,1X6,3
TURCON46 RS130 1000-T46
700359180
700342380
700115380
700157980
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
191
26
287
54
191
26
301
57
Page 175
186
187
188
JOINT TURCON 80 X 95,1 X 6,3 T46
RS 1300 800-T46
V-BAGUE
WR 4959-028-PU90
*B&L
V-BAGUE
142/116X16,5/1,5
PUR 90 +++
700157880
700030983
700002283
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
AIVETEC
Local
250
254
84
75
173
208
173
218
Local
-
-
483
202
250
107
250
112
France
-
-
287
201
76
58
76
61
Page 176
ANNEXE-6
ENMTP ACHATS LOCAUX
Désignation des pièces en
caoutchouc
Patin de fermeture
Volumes réceptionnés
Référence
Fournisseur
Pays
2010
Volumes projetés
2011
2012
2013
Qté
Valeur
Qté
Valeur
Qté
Valeur
Qté
Valeur
-
SARL ZEROUKI Alger
Local
-
-
400
99
-
-
-
-
51 25 03
CAC
Local
650
-
20
-
755
-
800
253
Caoutchouc
54567
AFRIC-MOULE
Local
1000
290
400
116
1000
290
400
116
Caoutchouc
57918
BENHATRI
Local
100
42
100
42
100
42
100
42
Caoutchouc/Acier
59965
SIFREM
Local
1000
200
400
80
1000
200
400
80
Butée PAULSTRA (élastique conique)
Caoutchouc
Caoutchouc/Acier
Caoutchouc/Acier
AMORTISSEUR CAOUTCHOUC
018 9610 22 000
JOINT TORIQUE
26.2 X3
17213
JOINT TORIQUE
266,07X7 NBR70
ORAR 00450-N7083
JOINT TORIQUE
46,99 X 5,33
ORAR 00328-N7038
JOINT TORIQUE
183,52X5,33
NBR70 ORAR00366-N7083
JOINT TORIQUE
39,00 X 3 NB 85
+++AE DIN:3770
JOINT TORIQUE
40,87 X 3,53
ORAR 00223-N7038
JOINT TORIQUE 57,15X 3,53 NB 85
+++ DIN:3770
JOINT TORIQUE 91,44X5,33 NBR70
ORAR 00342-N7083
JOINT TORIQUE 75,57X5,33 NBR70
ORAR 00337-N7038
JOINT TORIQUE 110X5 NBR 90
OR5011000-N9008
JOINT U
36X46X8X7,3
RU3000 360 WUAQ 3
PROFIL-CAOUTCHOU MOUSSE 005
7130 NR:1007
615-0243
SIFREM
Local
100
120
100
12
100
120
100
12
59661
SIFREM
Local
1000
180
400
72
1000
180
400
72
452-1603
SIFREM
Local
1000
200
400
80
1000
200
400
80
726600980
FEDJ Caoutchouc
Local
1 624
74
500
63
-
-
Local
20
1
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
296
4
-
-
Local
10
1
-
-
-
-
Local
180
3
-
-
50
-
50
-
Local
356
4
38
1
10
-
10
-
Local
360
7
30
1
130
-
130
-
Local
348
16
10
2
77
-
77
-
Local
1 460
52
20
2
434
-
434
-
Local
364
44
-
-
133
-
133
-
Local
356
68
40
8
122
-
122
-
Local
-
-
-
-
700586480
700359380
700033683
700370380
400013983
700034183
700033783
700208780
700158180
400003483
700033483
262101408
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
-
-
Page 177
REVETEMENT EN CAOUTCHOUC 3 X
90 X 190
SILENT BLOC
224-3338
SOUFFLET
0-07248001*MWB
SOUFFLET P.LEVIER COMMANDE
1120 810 10 00 015 100
JOINT PROFILE D'ETANCHEITE
071 8700 29 000
JOINT TURCON
S 509921511-19061
JOINT TURCON
S 550130900-46
JOINT TURCON
S 550150320-46
JOINT TURCON
S 550220700-46-N
JOINT TURCON
S 552322800-46-N
JOINT TURCON
44 X 55 X 4,2
PT0200550-T46
JOINT TURCON
DIAM:70
RS1300700-T46
JOINT TURCON 100X115,1X6,3
TURCON46 RS130 1000-T46
JOINT TURCON 80 X 95,1 X 6,3 T46
RS 1300 800-T46
V-BAGUE
WR 4959-028PU90 *B&L
907302080
550304880
700015483
EPE- EMO
SARL
HYDROMECANIQUE
Local
470
614
80
105
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
907588280
BOULOUDNINE
Local
15
2
-
-
-
-
911429080
SOFAME
Local
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
Local
519
708
186
257
165
174
Local
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
Local
-
-
-
-
-
-
Local
65
34
-
-
14
5
14
5
Local
815
727
664
586
430
401
430
421
Local
53
74
20
34
70
133
70
140
Local
250
254
84
75
173
208
173
218
Local
-
-
483
202
250
107
250
112
700304780
700102280
700338580
700248380
700359180
700342380
700115380
700157980
700157880
700030983
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
SARL
HYDROMECANIQUE
3716
1839
176
2051
1725
Page 178
ANNEXE-7
DONNEES ETRAG
Désignation des pièces en
Référence
caoutchouc
Position
Tarifaire
Matière
Dimensions
Longueur
Largeur
Epaisseur
339 1929 EE
Soufflet
40.16.99.20
75 mm
61 mm
3 mm
116 2740 EY
Profil en Caoutchouc
40.16.99.20
470 mm
9mm
8mm
233 4058 EB
Joint tableau de Bord
40.16.93.00
1302 mm
29 mm
1,5mm
338 9107 EF
Passe câble
40.16.99.90
30 mm
44 mm
1,5 mm
116 9030 EE
Capuchon protecteur
40.16.99.90
65 mm
18 mm
1 mm
116 7412 EF
Gaine en caoutchouc
40.16.99.20
15mm
10mm
1,6 mm
116 7425 EF
Manchon en Caoutchouc
40.16.93.00
17mm
13,5mm
1,5mm
230 4145 EF
Bague en Caoutchouc
40.16.99.90
42 mm
15 mm
3,6 mm
112 1627 ES
Manchon en Caoutchouc
40.16.99.90
70 mm
55 mm
5mm
231 3806 EE
Garniture joint
40.16.93.00
105 mm
105 mm
3,5 mm
230 3354 EF
Manchon en Caoutchouc
40.16.99.90
40 mm
21 mm
6 mm
338 8439 EE
Bague joint
40.16.99.90
59 mm
4,5 mm
0,3 mm
116 7427 EF
Gaine en caoutchouc
40.16.99.20
24 mm
17 mm
2 mm
121 0432 EF
Tampon en Caoutchouc
40.16.99.20
35 mm
30 mm
6,5 mm
237 0412 EE
Manchon en Caoutchouc
40.16.99.20
30 mm
8 mm
1,5 mm
117 2662 ES
Tampon en Caoutchouc
40.16.99.20
32 mm
18 mm
10mm
232 4636 EE
Capuchon protecteur
40.16.99.20
80 mm
41 mm
3 mm
232 1015 EF
Tampon en Caoutchouc
40.16.99.20
40 mm
20 mm
8 mm
231 0888 EE
Tampon en Caoutchouc
40.16.99.20
43 mm
29 mm
6 mm
116 9992 EY
Chambre à air
40.13.90.00
H 7350-7,5-16 AS /TR-218A
116 9967 EY
Pneumatique
40.11.61.00
H 7350-7,5-16 AS /FR-6PLY
116 9985 EY
Pneumatique
40.11.61.00
H7350-16,9/14-30 AS-6PLY
Page 179
ANNEXE-8
Selon une définition large généralement usitée, le sous-secteur « Industrie du caoutchouc et des plastiques » regroupe les entreprises dont l’activité
principale consiste à fabriquer des produits par traitement du caoutchouc et du plastique brut, selon différents procédés technologiques. Celui-ci est
codifié selon la Nomenclature Algérienne des Activités et de Produits (NAP 2000) de l’Office National des Statistiques (ONS) comme suit :
SECTION D : INDUSTRIE MANUFACTURIERE
SOUS-SECTION DH : INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC ET DES PLASTIQUES
DIVISION 25 : INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC ET DES PLASTIQUES
Groupe 25.1 : Industrie du caoutchouc
Classe 25.11 : Fabrication de pneumatiques
Classe 25.12 : Rechapage de pneumatiques
Classe 25.13 : Fabrication d’autres articles en caoutchoucs
o 25.13.10 : Caoutchouc régénéré
o 25.13.20 : Demi-produits en caoutchouc
o 25.13.30 : Tubes et tuyaux en caoutchouc
o 25.13.40 : Courroies en caoutchouc
o 25.13.50 : Tissus caoutchoutés
o 25.13.60 : Vêtements en caoutchouc
o 25.13.71 : Articles d’hygiène en caoutchouc
o 25.13.72 : Revêtements de sols et tapis en caoutchouc
o 25.13.73 : Ouvrages divers en caoutchouc
o 25.13.80 : Déchets en caoutchouc (Non)
Page 180
ANNEXE-9
Page 181
CHAPITRE XII : LES FICHES PROJET:
Fiche de présentation
ARTICLES EN CAOUTCHOUC
L’industrie de transformation des élastomères occupe une place de plus en plus
importante dans l’économie mondiale.
L’industrie automobile représente plus de 75% de la consommation mondiale des
élastomères avec les joints, les durites, les supports moteurs, les balais d’essuie glaces….
Le marché Algérien est quasiment importateur (85% des besoins) d’où le besoin
pressant de développer une production locale pouvant couvrir une partie des importations
Une clientèle diversifiée consommant pour la première monte et pour la pièce de
rechange.
La première monte en Algérie est composée de SNVI, ETRAG, ENMTP, BTK, Toufik trailer,
TIRSAM, OMEGA, SICAME et COMET.
La taille du marché algérien en 2010 qui représente une valeur de 33 952 716 086 Dinars
(456 259 277 $) pour un volume de 119 830 716 kg pour l’équivalent de 176 031 442 pièces.
Ce volume global a été réparti en trois (3) catégories :
4. Matières premières : 2 %,
5. Pneumatiques et chambres à air : 54 %,
6. Caoutchouc industriel (pièces techniques) : 44 %.
Les principales entreprises de transformation de caoutchouc en Algérie sont des PME
privées (hormis l’unité TRECYPLAST de la filiale SOGESTPLAST).
Le chiffre d’affaires des sous-traitants tous secteurs confondus est estimé à 2 606
MDA.
•
•
•
•
•
•
•
•
Le projet est techniquement faisable et maîtrisable ce qui accroît les chances de
réussite Tant par des unités individualisées (moulage ou extrusion) que des unités
mixtes (moulage et extrusion).
Besoins financiers à la portée de plusieurs investisseurs
Besoins en surfaces limités permettant l’installation dans plusieurs zones.
Besoins en ressources humaines permettant des recrutements ciblés sur le lieu même
d’implantation.
Lay out fluide avec une organisation claire permettant la maîtrise du processus de
production.
Installation extensible avec des équipements permettant des gains de productivité.
Des équipements technologiquement maîtrisables sans grande difficulté.
Faible dépendance des donneurs d’ordre pour le lancement du projet.
Possibilités de dépasser les articles auto pour aller vers l’industriel s’il est plus rentable
Page 182
Les taux de rendement internes obtenus sont suffisamment supérieurs au taux
d’intérêt bancaire (28 à 50%) ce qui permet de couvrir les risques spécifiques aux projets.
le chiffre d’affaires critique (niveau où la marge sur coûts variables est égale aux charges
fixes) varie selon les projets de 27,28%, 30,12% et 21% à 30%. Ce niveau peut être
rapidement atteint ce qui constitue une variable de taille dans la prise de décision par le
promoteur
la capacité de remboursement pour les trois projets est à un niveau appréciable
ne dépassant pas les deux ans. Sachant que les analystes conviennent qu’un ratio
supérieur à 5 reflète un endettement trop important, les niveaux d’endettement des
projets étudiés restent de loin inférieurs au seuil retenu.
Un appui institutionnel permanent et de qualité assuré surtout par :
- Le Ministère de
l'Industrie de la Petites et Moyennes Entreprises et de la
Promotion de l'Investissement (MIPMEPI)
- Le Conseil National de l'Investissement (CNl).
- L’agence Nationale d'Intermédiation et de Régulation Foncière
(ANIREF).
- L’agence nationale du Développement Industriel (ANDl).
- Les centres Techniques sectoriels.
Un environnement des affaires favorable grâce à plusieurs mécanismes et actions :
- Des espaces industriels aménagés mis à la disposition des
promoteurs.
- Des exonérations attractives.
- Des financements multiples et à taux acceptable.
- Des compétences humaines de plus en plus disponibles.
Des formations continues encouragées
Page 183
Fiche projet
Fabrication de Pièces en Caoutchouc pour l’Automobile par procédé de moulage
1-Identification du projet :
Projet
Nature
Lieu d’Implantation
Origine du terrain
Marché ciblé
Effectif
Coût du projet
Matières premières
Stock de matières nécessaires
Coût et disponibilité matières
Consommations
Exonérations possibles
Cotisations sociales
Unité de fabrication de pièces en caoutchouc
Création
Tizi Ouzzou
Concession à 1 400 da / m²
Marché local avec exportation après maturité du produit
29 personnes (7 cadres, 6 maîtrises et 16 exécution)
189 090 909 da dont 98 000 000 de crédits à 6,7% par an
Préparation (10 matières)
70 jours de consommation
Matières importées au coût de 189 da/kg rendu sur site
550 kwh/ tonne, 140 th/ tonne et 3 000 litres/jour
TVA, DD et droits de mutation sur une période allant
jusqu’à 3ans. IBS et TAP 1 à 10 ans
25% (employeur) 9%(employés) et 1%(fonds des OS)
2-Faisabilité technique :
Procédé de fabrication
Capacité nominale
Taux de rebut
Organisation du travail
Surfaces nécessaires
Equipements de production
Autres équipements
Moyens de transport et
manutention
Equipements d’atelier
Equipements de contrôle
Equipements de bureau
Equipements anti incendie
Matériel et logiciel informatique
Protection de l’environnement
Délai de réalisation
Qualification
Normes et référentiels
Moulage par compression et par injection
400 tonnes par an
5% la 1ère année et se stabilise à 2% à partir de la 9 ème
Deux équipes
3060 m² dont 918 à construire
1 presse à injection et 5 presses à compression plus une
machine à ébavurer et un lot de moules (5 injection et 27
compression)
Chaudière, compresseur, groupe électrogène et poste de
transformation
2 fourgonnettes, 2 transpalettes et 2 grues de 2 tonnes
6 Tables de travail avec outillage et 6 balances
Un ensemble (Extensiomètre, étuve, duromètre…..)
Bureaux et armoires + PC imprimantes et photocopieur
Un ensemble
Un ensemble
Installation de traitement des COV
12 mois
Insertion dans une démarche qualité
ISO 9001, ISOTS 16949 /2009 et ISO 14001/2004
Page 184
3- Vente et commercialisation :
Caractéristique du marché
Taille du marché
Perspectives
Clients potentiels
Articles à fabriquer et à vendre
Variables de décision
La production locale reste timide et se positionne en
niche. Elle n’atteint pas les 15% de la consommation.
Ainsi le marché reste largement importateur.
Le marché des pièces en caoutchouc pour l’automobile
en Algérie représente l’équivalent de 8 769 MDA. La part
des importations représente une valeur de 7 466 MDA
soit l’équivalent de 18 480 tonnes
Les perspectives de développement du marché sont
prometteuses ce qui justifie la création de nouvelles
unités de production locales.
Le marché de la première monte : SNVI, ETRAG,
ENMTP, BTK, Toufik trailer, TIRSAM, OMEGA, SICAME
et COMET.
Le marché de la deuxième monte : A la fin 2010, le parc
était de 4 314 607 unités et l’Algérie a importé en 2011,
390 140 véhicules.
Les articles dont la fabrication est possible relèvent de
544 références par procédé de moulage représentant
14 484 000 pièces..
Les deux variables déterminantes pour un meilleur
positionnement sur le marché local restent la conformité
aux normes et standards internationaux et la
compétitivité.
4- Exploitation et performances financières:
Chiffres clés
Investissements
Apports en fonds propres
Crédits bancaires
Capacité de remboursement
Temps de retour
Emplois crées
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitation
Résultat net
VAN
TRI
Indice de rentabilité
Seuil de rentabilité en quantité
Seuil de rentabilité en valeur
Unité de moulage par injection et compression
189 090 909
91 090 909
98 000 000
1,37
3,63
30,4
45,73%
34,78%
47 213 392
300 753 775
32,73%
1,59
49 110 935
109
Page 185
Fiche projet
Fabrication de Pièces en Caoutchouc pour l’Automobile par procédé d’extrusion
1-Identification du projet :
Projet
Nature
Lieu d’Implantation
Origine du terrain
Marché ciblé
Effectif
Coût du projet en dinar Algérien
Matières premières
Stock de matières nécessaires
Coût et disponibilité matières
Consommations
Exonérations possibles
Cotisations sociales
Unité de fabrication de pièces en caoutchouc
Création
Tizi Ouzzou
Concession à 1 400 da / m²
Marché local avec exportation après maturité du produit
17 personnes (7 cadres, 4 maîtrises et 6 exécution)
161 818 182 dont 87 500 000 de crédits à 6,7% par an
Préparation (10 matières)
70 jours de consommation
Matières importées au coût de 189 da/kg rendu sur site
550 kwh/ tonne, 140 th/ tonne et 3 000 litres/jour
TVA, DD et droits de mutation sur une période allant
jusqu’à 3ans. IBS et TAP 1 à 10 ans
25% (employeur) 9%(employés) et 1%(fonds des OS)
2-Faisabilité technique :
Procédé de fabrication
Capacité nominale
Taux de rebut
Organisation du travail
Surfaces nécessaires
Equipements de production
Autres équipements
Moyens de transport et
manutention
Equipements d’atelier
Equipements de contrôle
Equipements de bureau
Equipements anti incendie
Matériel et logiciel informatique
Protection de l’environnement
Délai de réalisation
Qualification
Normes et référentiels
Extrusion
300 tonnes par an
5% la 1ère année et se stabilise à 2% à partir de la 9 ème
Deux équipes
3063 m² dont 919 à construire
1 ligne d’extrusion plus une machine à ébavurer et un lot
de filières (12)
Chaudière, compresseur, groupe électrogène et poste de
transformation
2 fourgonnettes, 2 transpalettes et 1 grues de 2 tonnes
2 Tables de travail avec outillage et 2 balances
Extensiomètre, étuve, duromètre
Bureaux et armoires + PC imprimantes et photocopieur
Un ensemble
Un ensemble
Installation de traitement des COV
12 mois
Insertion dans une démarche qualité
ISO 9001, ISOTS 16949 /2009 et ISO 14001/2004
Page 186
3- Vente et commercialisation :
Caractéristique du marché
Taille du marché
Perspectives
Clients potentiels
Articles à fabriquer et à vendre
Variables de décision
La production locale reste timide et se positionne en
niche. Elle n’atteint pas les 15% de la consommation.
Ainsi le marché reste largement importateur.
Le marché des pièces en caoutchouc pour l’automobile
en Algérie représente l’équivalent de 8 769 MDA. La part
des importations représente une valeur de 7 466 MDA
soit l’équivalent de 18 480 tonnes
Les perspectives de développement du marché sont
prometteuses ce qui justifie la création de nouvelles
unités de production locales.
Le marché de la première monte : SNVI, ETRAG,
ENMTP, BTK, Toufik trailer, TIRSAM, OMEGA, SICAME
et COMET.
Le marché de la deuxième monte : A la fin 2010, le parc
était de 4 314 607 unités et l’Algérie a importé en 2011,
390 140 véhicules.
Les articles dont la fabrication est possible relèvent de
112 références par procédé d’extrusion représentant
3 433 000 pièces..
Les deux variables déterminantes pour un meilleur
positionnement sur le marché local restent la conformité
aux normes et standards internationaux et la
compétitivité.
4- Exploitation et performances financières:
Chiffres clés
Investissements
Apports en fonds propres
Crédits bancaires
Capacité de remboursement
Temps de retour
Emplois crées
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitation
Résultat net
VAN
TRI
Indice de rentabilité
Seuil de rentabilité en quantité
Seuil de rentabilité en valeur
Unité d'extrusion
161 818 182
74 318 182
87 500 000
1,62
4,09
17
45,49%
34,87%
34 214 420
209 075 700
28,96%
1,29
40 666 876
90
Page 187
Fiche projet
Fabrication de Pièces en Caoutchouc pour l’Automobile par procédé mixte
1-Identification du projet :
Projet
Nature
Lieu d’Implantation
Origine du terrain
Marché ciblé
Effectif
Coût du projet
Matières premières
Stock de matières nécessaires
Coût et disponibilité matières
Consommations
Exonérations possibles
Cotisations sociales
Unité de fabrication de pièces en caoutchouc
Création
Tizi Ouzzou
Concession à 1 400 da / m²
Marché local avec exportation après maturité du produit
35 personnes (7 cadres, 6 maîtrises et 22 exécution)
297 909 091 dont 148 400 000 de crédits à 6,7% par an
Préparation (10 matières)
70 jours de consommation
Matières importées au coût de 189 da/kg rendu sur site
550 kwh/ tonne, 140 th/ tonne et 3 000 litres/jour
TVA, DD et droits de mutation sur une période allant
jusqu’à 3ans. IBS et TAP 1 à 10 ans
25% (employeur) 9%(employés) et 1%(fonds des OS)
2-Faisabilité technique :
Procédé de fabrication
Extrusion et moulage par compression et par injection
Capacité nominale
700 tonnes par an
Taux de rebut
5% la 1ère année et se stabilise à 2% à partir de la 9 ème
Organisation du travail
Deux équipes
Surfaces nécessaires
4513 m² dont 1354 à construire
Equipements de production
Une ligne d’extrusion avec un lot de 12 filières, 1 presse
à injection et 5 presses à compression plus une machine
à ébavurer et un lot de moules (5 injection et 27
compression)
Autres équipements
Chaudière, compresseur, groupe électrogène et poste de
transformation
Moyens de transport et
2 fourgonnettes,5 transpalettes et 2 grues de 2 tonnes
manutention
Equipements d’atelier
8 Tables de travail avec outillage et 8 balances
Equipements de contrôle
Extensiomètre, étuve, duromètre
Equipements de bureau
Bureaux et armoires + PC imprimantes et photocopieur
Equipements anti incendie
Un ensemble
Matériel et logiciel informatique Un ensemble
Protection de l’environnement
Installation de traitement des COV
Délai de réalisation
12 mois
Qualification
Insertion dans une démarche qualité
Normes et référentiels
ISO 9001, ISOTS 16949 /2009 et ISO 14001/2004
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3- Vente et commercialisation :
Caractéristique du marché
Taille du marché
Perspectives
Clients potentiels
Articles à fabriquer et à vendre
Variables de décision
La production locale reste timide et se positionne en
niche. Elle n’atteint pas les 15% de la consommation.
Ainsi le marché reste largement importateur.
Le marché des pièces en caoutchouc pour l’automobile
en Algérie représente l’équivalent de 8 769 MDA. La part
des importations représente une valeur de 7 466 MDA
soit l’équivalent de 18 480 tonnes
Les perspectives de développement du marché sont
prometteuses ce qui justifie la création de nouvelles
unités de production locales.
Le marché de la première monte : SNVI, ETRAG,
ENMTP, BTK, Toufik trailer, TIRSAM, OMEGA, SICAME
et COMET.
Le marché de la deuxième monte : A la fin 2010, le parc
était de 4 314 607 unités et l’Algérie a importé en 2011,
390 140 véhicules.
Les articles dont la fabrication est possible relèvent de
544 références par procédé de moulage et 112
références par procédé d’extrusion représentant
respectivement 14 484 000 et 3 433 000 pièces..
Les deux variables déterminantes pour un meilleur
positionnement sur le marché local restent la conformité
aux normes et standards internationaux et la
compétitivité.
4- Exploitation et performances financières:
Chiffres clés
Investissements
Apports en fonds propres
Crédits bancaires
Capacité de remboursement
Temps de retour
Emplois crées
Valeur ajoutée
Excédent brut d'exploitation
Résultat net
VAN
TRI
Indice de rentabilité
Seuil de rentabilité en quantité
Seuil de rentabilité en valeur
Unité mixte moulage et extrusion
297 909 091
149 509 091
148 400 000
1,08
2,33
36,4
46,58%
38,97%
95 368 554
809 052 138
50,02%
2,72
66 277 208
147
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