Dossier de Présentation du CMI Informatique Université de Franche

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CA du 17 décembre 2013 - annexe 11
CMI Informatique – Université de Franche-Comté - Nov 2013
Dossier de Présentation du CMI Informatique
Université de Franche-Comté
Licence-Master en Ingénierie
I – FICHE D’IDENTITE DE LA FORMATION
I.1 Identité du CMI
Nom : CMI Informatique
Spécialités :
. Ingénierie Systèmes et Logiciels (ISL)
. Systèmes Intelligents Distribués (SID)
Appui Recherche : Institut FEMTO-ST – UMR 6174 du CNRS
Le CMI Informatique sera appuyé sur un cursus Licence-Master portant la Mention Informatique, et les deux
spécialités Ingénierie Systèmes et Logiciels (ISL) et Systèmes Intelligents Distribués (SID).
Au sein du référentiel FIGURE sur les spécialités Informatique, le CMI Informatique de l’Université de FrancheComté se trouve au sein de la Thématique 1 – Chaine de production logicielle, incluant les dimensions Ingénierie
du logiciel, Réseaux et Sécurité.
A noter que lors du passage au CMI Informatique, les trois spécialités actuelles du Master Informatique (CODES –
Conception et développement de logiciels sûrs, SDR – Systèmes distribués et réseaux et IMR – Informatique mobile
et répartie) évolueront vers les deux spécialités ISL et SID.
I.2 Equipe de portage du projet
Porteur de projet CMI Informatique : Bruno LEGEARD, Professeur 27ème section
Responsable Licence : Frédéric DADEAU, MCF 27ème section
Responsable Master : Jacques JULLIAND, Professeur 27ème section

Responsable Spécialité ISL : Pierre-Cyrille HEAM, Professeur 27ème section

Responsable Spécialité SID : Julien BOURGEOIS, Professeur 27ème section
Le portage du projet CMI Informatique implique la totalité de la filière de Formation et de Recherche en
Informatique de l’Université de Franche-Comté, avec un pilotage auquel sont associés les responsables :

du département DISC – Département d’Informatique des Systèmes Complexes de l’Institut FEMTO-ST,
Olga KOUCHNARENKO, Professeur 27ème section,

du département d’enseignement Informatique de l’UFR ST, Jacques JULLIAND, Professeur 27ème section,

du département d’Informatique de l’IUT Belfort-Montbéliard, Michel SALOMON, Maître de Conférences
27ème section,

du département Réseaux et Télécoms de l’IUT Belfort-Montbéliard, Stéphane Givron, Professeur Agrégé
en Electronique,

de la filière Informatique du Centre de Télé-enseignement Universitaire de l’Université de FrancheComté, Fabien PEUREUX, Maître de Conférences 27ème section.
Les coordonnées de l’ensemble de ces personnes sont fournies ci-dessous.
Nom
Bruno LEGEARD
Frédéric DADEAU
Jacques JULLIAND
Pierre-Cyrille HEAM
Julien BOURGEOIS
Olga KOUCHNARENKO
Michel SALOMON
Mail
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Novembre 2013 – CMI Informatique – Université de Franche-Comté
Téléphone
03 81 66 66
03 81 66 64
03 81 66 64
03 81 66 66
03 81 99 47
03 81 66 65
03 81 66 77
55 / 06 87 58 58 69
52 / 06 79 67 24 80
51
53
75
24
84
Fabien PEUREUX
Dossier de présentation – CMI Informatique - UFC
[email protected]
03 81 66 66 63
I.3 Etablissement support
L’établissement support de ce projet de CMI Informatique est l’Université de Franche-Comté.
I.4 Sites d’enseignement
La Licence en Ingénierie du CMI Informatique est délivrée à Besançon au sein de l’UFR Sciences & Techniques de
l’Université de Franche-Comté.
Le Master en Ingénierie, pour la première année (semestres S7 & S8 du Cursus) est délivré à Besançon au sein de
l’UFR Sciences & Techniques de l’Université de Franche-Comté. Pour la deuxième année (semestres S9 & S10), les
spécialités sont respectivement localisées :

pour ISL, à Besançon au sein de l’UFR Sciences & Techniques de l’Université de Franche-Comté,

pour SID, à Belfort-Montbéliard au sein de l’UFR Sciences, Techniques, et Gestion de l’Industrie de
A noter que pour la partie SID, le projet de CMI Informatique participe des études en cours sur la création de
l’Eco-Campus à Belfort, qui regroupera les sciences pour l’ingénieur de l’Université de Franche-Comté des sites
de Belfort.
I.5 Effectifs étudiant attendus
Le flux de diplômés visé du Cursus de Licence-Master en Ingénierie, mention Informatique, est de 30 étudiants par
an, dont 20 sur le Master 2 spécialité ISL à Besançon et 10 sur le Master 2 spécialité SID à Belfort-Montbéliard.
Ces 30 étudiants CMI Informatique visés en flux annuellement correspondront à environ 40% du flux visé du Master
Informatique (CMI et non CMI) qui est de l’ordre de 70 étudiants diplômés chaque année.
I.6 Dimension alternance/apprentissage
Un projet de formation par alternance au sein du CMI Informatique est en cours de réflexion au niveau de
l’équipe pédagogique. Il porterait sur le niveau Master, avec les caractéristiques suivantes :

L’organisation de l’alternance articulerait la formation sur notre site (en présentiel) et la formation à
distance, pour bénéficier des corpus d’enseignement Informatique EAD déjà existants. Cela permettrait
ainsi une double alternance : lors de la succession des phases académique / entreprise, et lors des
phases en entreprise, avec une partie du temps EAD (typiquement 20% du temps en entreprise).

L’organisation s’appuierait dans un premier temps sur des contrats de Professionnalisation, auxquels
pourront s’ajouter ultérieurement des contrats d’Apprentissage ;

L’ouverture est envisagée pour la rentrée 2015 ou celle de 2016.
Nous n’élaborons pas plus cet aspect du projet dans le présent dossier car il sera finalisé après le lancement du
CMI Informatique souhaitée à la rentrée de septembre 2014. Un point clé de notre projet de formation par
alternance est la valorisation des ressources pédagogiques Master Informatique en ligne de l’Université de
Franche-Comté, ainsi que l'expérience et l'expertise de l'équipe pédagogique dans l'enseignement à distance.
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II – OBJECTIFS
II.1 Objectifs de la formation et métiers accessibles
Le CMI Informatique vise les techniques avancées du développement logiciel autour des thématiques :

au niveau de la spécialité ISL :
o du développement des systèmes logiciel complexes en réseau,
o de la sécurité applicative des systèmes informatiques,
o de la qualité du logiciel, des méthodes agiles, du test et de la vérification,
o de la gestion d’infrastructures et d’applications en réseau

au niveau de la spécialité SID :
o de la programmation d’applications mobiles,
o de l’internet des objets.
La colonne vertébrale de la formation porte sur les techniques approfondies du développement logiciel, en phase
avec les thématiques phares du Département de recherche DISC/FEMTO-ST et de l’écosystème industriel de notre
formation.
Du point de vue des référentiels de l’APEC, du Syntec et du CIGREF, cela se traduit par les métiers visés suivant,
accompagnés des métiers de la recherche en Informatique offert par la poursuite sur le Doctorat en
Informatique :

Concepteur, architecte et développeur logiciel

Métiers du Cycle de Vie des Applications : Responsable de systèmes applicatifs et Ingénieur test
& validation

Ingénieur d’études et développement

Gestionnaire et intégrateur d’applications

Chef de projet informatique (après quelques années d’expérience)
Du point de vue des spécialités identifiées par le réseau FIGURE1, le CMI Informatique de l’Université de FrancheComté se situe au sein de la première catégorie : Conception et gestion de systèmes informatiques ; chaîne de
production du logiciel
II.1 Compétences disciplinaires visées
Le CMI Informatique s’inscrit pleinement dans la démarche initiée par le réseau FIGURE de formation à
l’ingénierie fondée sur le continuum Formation / Innovation / Recherche. Le laboratoire de Recherche DISC /
FEMTO-ST est à l’origine de 3 essaimages ayant créé au total plus de 40 emplois d’ingénieurs R&D. Les
partenariats dans le cadre des projets européens et nationaux avec un écosystème de grands groupes (Thales,
Gemalto, Steria par exemple) fournissent un cadre pertinent pour associer les étudiants du CMI Informatique à
des projets de recherche collaboratifs et pour les impliquer dans des démarches d’innovation technologiques.
Ainsi, les compétences disciplinaires visées recouvrent :

Le développement et la validation & vérification des systèmes en réseau qui couvrent les problématiques
scientifiques de vérification formelle, de conception et d’optimisation des Systèmes répartis et en
réseau et de sécurité Informatique (spécialité ISL)

Le développement d’applications mobiles et les systèmes composés de capteurs et d’actionneurs tels
que l’internet des objets (spécialité SID).
Outre les compétences techniques en matière de développement logiciel, les aptitudes visées concernent les
capacités acquises sur les projets menés de s’inscrire dans des démarches de création et d’expérimentation
technologique, en phase avec des besoins métier (en B2B ou B2C).
1
Cf. http://www.reseau-figure.fr/spip.php?article226
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III – CONTEXTE
III.1 Positionnement de la formation au sein de l’UFC
Le CMI informatique s’insère dans l’offre globale des formations LMD de l’Université de Franche-Comté. Il est
construit sur une licence et un master d’informatique existant à l’UFR ST (Sciences et Techniques) et partage une
première année commune avec toutes les formations en Chimie, en Mathématiques, en Physique et en Sciences
pour l’ingénieur.
M
A
S
T
E
R
M2 Master Informatique ISL
UFR ST Bes
M2 ISL : Ingénierie Systèmes et Logiciels
Parcours EAD
semestre 10
SID : Systèmes
Intelligents Distribués
semestre 9
M1 Master Informatique UFR ST Bes.
semestre 8
M1 Informatique
extérieurs
Parcours EAD
M1 Master Informatique UFR ST Bes.
semestre 7
Etudiants étrangers
Parcours EAD
L
I
C
E
N
C
E
M2 Master
Informatique
UFR STGI
L3 Informatique UFR ST Besançon
Parcours EAD
L3 Informatique UFR ST Besançon
LPRO Systèmes Informatiques et Logiciels
Conception et développement
Orientés Objet d’applications
Multi Tiers UFR ST
semestre 5
Parcours EAD
L2 Informatique
UFR ST Besançon
IUT
Info.
IUT
R&T
L2 Informatique
UFR ST Besançon
L1 – Parcours Informatique
UFR ST Besançon
L1 - Semestre Starter
UFR ST Besançon
IUT
…
BTS
Infor.
de
gestion
semestre 6
BTS
Infor.
inustri
elle
BTS
…
semestre 4
semestre 3
semestre 2
semestre 1
III.2 Positionnement de la formation en France et à l’International
Notre environnement compétitif doit d’abord s’analyser au niveau régional, c’est-à-dire sur le grand-est. Dans un
rayon inférieur à 200 km autour de Besançon, il existe 3 Universités qui dispensent des formations en
informatique : l’Université de Bourgogne à l’Ouest, l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse et l’Université
Technologique de Belfort-Montbéliard à l’Est.
L’Université de Bourgogne a 4 spécialités :
Bases de données et Intelligence Artificielle,
Electronique – Vision- Automatique
Images et Intelligence Artificielle – multimédia
Informatique, Instrumentation de l’image et l’imagerie médicale.
L’Université de Haute-Alsace a 2 spécialités :
Mathématiques, Informatique, parcours informatique,
MIAGE, Informatique appliquée à la Gestion,
L’Université Technologique de Belfort-Montbéliard a 4 filières :
Image, interaction et réalité virtuelle,
Logiciels embarqués et informatique mobile,
Ingénierie des logiciels et de la connaissance,
Réseaux et télécommunication.
Notre différentiation se situe à deux niveaux :

A notre connaissance, aucune de ces universités n’a de projet de CMI Informatique ;
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
Nos thématiques phares, adossées au laboratoire et sur une forte demande de compétences dans le
domaine du développement de systèmes en réseau, de test & agilité, de sécurité des applications, de
programmation mobile et d’internet des objets, sont autant de différentiateurs sur les compétences
ciblées.
Sur le plan national et international, nous souhaitons appuyer la visibilité de notre cursus sur quelques
thématiques spécifiques, encore peu couvertes, et pour lesquels le continuum Formation-Innovation-Recherche
est pertinent. Il s’agit en particulier de la thématique de l’Internet des Objets, en lien avec les MEMS (MicroElectro-Mechanical Systems) intelligents distribués, et sur la thématique Validation & Vérification des systèmes
en réseau, incluant les aspects sécurité, qui constitue aussi une ligne d’identité fort.
III.3 Laboratoire d’appui : l’institut FEMTO-ST et son département DISC
Le laboratoire qui porte ce projet CMI Informatique est l’Institut FEMTO-ST2, UMR 6174 du CNRS. Rattaché
simultanément à l'Université de Franche-Comté (UFC), l'Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et de
Microtechniques (ENSMM), et l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). FEMTO-ST a été créé en
2004 par la fusion de 5 laboratoires de Franche-Comté actifs dans les domaines de la mécanique, de l'optique et
des télécommunications, de l'électronique, du temps-fréquence, de l'énergétique et de la fluidique. En 2008 et
2012, de nouvelles thématiques et donc de nouvelles équipes ont intégré FEMTO-ST. Elles viennent compléter ou
renforcer le panel déjà riche de FEMTO-ST dans les domaines de l’automatique et de la microrobotique, des
matériaux et surfaces, de l’énergie et de l’informatique.
Au sein du CNRS, FEMTO-ST est rattaché principalement à l'institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes
(INSIS). Il regroupe des compétences variées et complémentaires, et cultive la pluridisciplinarité au travers en
particulier de projets de recherche transverses entre les départements, avec le souci de l’excellence scientifique
et de l’innovation. L'effectif total de FEMTO-ST est aujourd’hui d'environ 650 personnes dont 325 permanents (230
chercheurs ou enseignants chercheurs et 95 ingénieurs, techniciens et administratifs). Les recherches sont
conduites avec l'aide de 225 doctorants qui reçoivent ainsi une formation de haut niveau par la recherche. La
recherche au sein de FEMTO-ST est menée dans les domaines des sciences de l'ingénieur et des sciences et
technologies de l'information, en cohérence avec la tradition microtechnique industrielle de la Région de
Franche-Comté. Cet Institut (à nouveau classé A+ lors de sa dernière évaluation par l’AERES en 2011) comprend
parmi ses membres des chercheurs reconnus nationalement et internationalement par diverses distinctions
(médailles du CNRS et autres prix scientifiques, membres de l'Institut universitaire de France, deux financements
ERC grants en 2011). Dans le cadre des projets investissements d’avenir (PIA), FEMTO-ST est lauréat de deux
Labex (ACTION et FIRST-TF), trois Equipex (Oscillator IMP, REFIMEVE, Robotex) et un IRTM2P. FEMTO-ST est
également membre de 58 réseaux nationaux de recherche, 11 réseaux européens et 5 réseaux internationaux hors
UE, au sein desquels l’institut développe un grand nombre de projets scientifiques et un vaste panel de
collaborations avec des laboratoires prestigieux, sur tous les continents.
La mise en œuvre du CMI Informatique sera réalisée par les membres de son département d’informatique, appelé
"Département d'Informatique des Systèmes Complexes" – DISC dans le cadre du Master d’Informatique de
Le DISC est composé de 51 enseignants-chercheurs titulaires, 47 doctorants, 5 IATOS et 4 ingénieurs contractuels.
Une partie de ses membres fait partie d'un projet-équipe Inria (projet CASSIS) bi-localisé Nancy-Besançon. Les
activités de recherche au DISC sont organisées en quatre équipes, chacune sur une thématique ciblée :

Algorithmique Numérique Distribuée (AND) : algorithmes numériques à large échelle basés sur les
itérations asynchrones, calcul temps-réel sur GPU et FPGA, sécurité informatique basée sur le chaos
(hachage, stéganographie, générateur de nombres pseudo aléatoire, …), algorithmique pour réseaux de
capteurs, bio-informatique basée sur des dynamiques complexes.

Systèmes distribués et coopératifs (CARTOON) : étude d'algorithmes pour les systèmes sur grilles de
calcul, ou entre les éléments des clusters, pour les applications coopératives, notamment en
télémédecine, et pour les dispositifs embarqués (capteurs,…).

Optimisation, mobilité et réseaux (OMNI) : modélisation, gestion et optimisation pour les réseaux
mobiles multi-échelles qui comprennent aussi bien des objets macroscopiques intelligents monolithiques
(liés entre eux par des réseaux de type Internet des Objets) que des objets macroscopiques composés
d'éléments microscopiques intelligents (MEMS intelligents distribués).

Vérification et validation de logiciels et de systèmes embarqués (VESONTIO) : étude de méthodes de
vérification et de validation (tests) de logiciels embarqués, notamment dans les domaines des cartes à
puces, des systèmes de transport et des protocoles de sécurité.
Le DISC a développé de nombreux partenariats académiques et industriels, notamment à travers des nombreux
projets nationaux récents ou en cours (7 projets ANR, 1 projet Investissements d’avenir « Technologies de la
sécurité et résilience des réseaux », 2 projets FUI, ARA jeunes chercheurs, etc…), des projets internationaux (3
projets FP7, 4 projets Interreg), des contrats industriels avec Gemalto, PSA et Renault entre autres.
Il a aussi réalisé avec succès plusieurs essaimages par création d’entreprises à partir des résultats de recherche,
pour un total de plus de 40 emplois créés :
2
Cf. http://www.femto-st.fr
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5
•
Smartesting, 30 salariés, est un éditeur de logiciel dans le domaine de la génération de tests à partir de
modèles pour les grands systèmes complexes en réseau ;
• Covalia, 10 salariés, développe des solutions logicielles de téléconsultation, télé-expertise et
téléassistance dans le domaine médical ;
• Share and Move solutions, 5 salariés, développe des solutions de mobilité professionnelle, en particulier
de co-voiturage.
Ces sociétés conservent des liens étroits avec les équipes de recherche du DISC d’origine, à la fois dans le cadre
du Master Informatique (interventions de professionnels, projets, stages), et dans le cadre du montage de projets
de R&D collaboratifs. Cette dynamique de création d’entreprises issues des activités de recherche du DISC
constitue un fait remarquable qui a été noté lors de chaque évaluation du laboratoire. Ceci d’autant plus que la
création d’entreprise n’a pas constitué une perte de savoir-faire (par externalisation des chercheurs) mais une
augmentation grâce au maintien de relations, et au partenariat réalisé dans le cadre du Concours Scientifique
(article 25.2 de la loi sur l’Innovation).
III.4 Adossement aux milieux socio-professionnels
La filière de formation en informatique de l’Université de Franche-Comté, dans laquelle s’insère le CMI
Informatique, possède une forte tradition de relations et de partenariats avec les entreprises régionales et plus
généralement avec les professionnels de l’informatique.
Cela s’est formalisé dès le début des années 2000 avec le Conseil de Perfectionnement de l’IUP Génie
Informatique (1996-2004), mais aussi avec la politique volontariste de stages de la filière depuis cette époque.
Cette tradition de partenariat avec les milieux socioprofessionnels est aussi présente dans la synergie avec les
activités de valorisation industrielle du Laboratoire d’Informatique de l’Université de Franche-Comté, devenu
département DISC – Département d’Informatique des Systèmes Complexes - de l’institut Femto-ST / CNRS.
Les relations industrielles du CMI informatique se situent à quatre niveaux :
Dans le cadre de relations anciennes et actives avec les entreprises régionales à forte intensité de R&D
logiciel. Il s’agit en particulier de PARKEON – Leadeur mondial des systèmes de parking on street –, dont le centre
R&D à Besançon comporte plus de 200 ingénieurs logiciels sur Besançon, et dont de nombreux anciens diplômés
sont issus de notre filière. C’est aussi le cas de la société VIX Technologies (ex ERG), leader dans le domaine de la
billettique de transports publics urbains, qui intègre plus de 80 ingénieurs logiciels en R&D.
Dans le contexte du tissu franc-comtois d’entreprises du secteur automobile (243 entreprises, 40 000
emplois), avec PSA Peugeot Citroën sur Sochaux et Vesoul, et là encore des relations actives (Conseil de
Perfectionnement, projets tutorés, offres de stages), mais aussi de nombreuses autres entreprises du secteur,
sous-traitant de 1er ou 2ème ordre, tels que FAURECIA ou DELPHI.
Dans le cadre des relations avec les PME innovantes du secteur IT de la région, pour certaines issues du DISC
comme SMARTESTING (génération automatique de tests) et COVALIA (Télémédecine), qui intègrent de nombreux
jeunes diplômés dans leur équipe de R&D. Ces entreprises possèdent plus de 30 emplois d’ingénieurs de
Recherche & Développement, dont près d’une dizaine de Docteurs en Informatique issue de la formation
Bisontine.
Au service de l’écosystème du logiciel en région Franche-Comté, intégrant les prestataires de services en
développement informatique (tel que ALTRAN), et les services informatiques liés au CHU et aux collectivités
territoriales (plus de 200 informaticiens), aux banques et assurances, mais aussi aux services liés à la tradition
horlogère de Besançon (par exemple autour de e-Commerce dans ces domaines).
Notons qu’en 2012, 57% des stages de M2 et 13 % des stages de L3 dans les entreprises ont lieu en dehors de la
Franche-Comté dans diverses entreprises parmi lesquelles on peut citer Alcatel, Altran, Areva, Atos, Cap Gemini,
ClearSy, Dassault, EADS, Gemalto, Jaeger Lecoultre, ONERA, Orange, SiliComp, Sony France, Thales. Environ 10%
des stages ont eu lieu à l’étranger. Outre le Conseil de Perfectionnement, les projets, les stages et les relations
au niveau de la recherche, ce partenariat se traduit par un volume de plus de 12,5% du volume horaire assuré par
des intervenants professionnels dans la filière (chiffre 2012-2013), qui repose sur 27 intervenants professionnels
pour l’année. A cela, il faut ajouter qu’environ 8% du volume horaire est assuré par des professionnels PAST.
Ainsi, le CMI Informatique s’inscrit dans une dynamique forte de partenariat avec les milieux socioprofessionnels
développée par le Département d’Informatique. Le CMI contribuera à renforcer un cercle vertueux et la synergie
mise en place.
III.5 Liens pédagogiques avec d’autres universités, écoles et instituts
La licence est le master informatique sont des formations dispensées également en EAD (Enseignement A
Distance). L’une des spécialités, intitulée « Développement et Validation du Logiciel » est issue de la dynamique
de recherche entre trois Universités (Genève, Luxembourg et Franche-Comté) sur la thématique du test logiciel.
Cette spécialité est co-encadrée par des enseignants-chercheurs des trois Universités. Nous avons conçu cette
formation pour répondre à une demande internationale dans ce domaine. Les réflexions sont issues du projet
Test_indus soutenu par le programme Européen Interreg IV. Dans le cadre de ce projet, nous avons pu élaborer
une première version d'une offre de formation en adéquation avec la demande réelle des industriels. Ce travail
s'est appuyé sur l'expérience des différents partenaires du projet. Le constat est que la professionnalisation du
métier du test constitue un enjeu majeur dans le secteur du développement logiciel. Cela se traduit en
particulier par la définition précise des tâches, des qualifications et des métiers du test. Par exemple, le métier
de Testeur vient d'être intégré au référentiel métier du Cigref (Club informatique des grandes entreprises
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françaises) dans sa dernière version parue en 2009 et repris par le CFTL (Comité Français des Tests Logiciels) en
2012. On trouve aussi en formation continue professionnelle (par exemple proposée sous l'égide du FAFIEC2) des
formations dédiées à la professionnalisation dans les métiers du test. Cette formation a été habilitée en 2012 et
devrait démarrer en septembre 2013. Les étudiants sortiront avec une co-diplomation des trois universités
partenaires.
Au niveau régional, la spécialité actuelle IMR (Informatique Mobile et Répartie) du Master Informatique est
construite autour d’une co-habilitation avec l'UTBM et l’UHA à Mulhouse. Cette co-habilitation obéit au double
but de profiter des dynamiques locales au niveau des équipes de recherche tout en diversifiant le flux
d’étudiants. Cette approche avait déjà été amorcée lors du précédent quadriennal. L’évolution de cette
spécialité en SID – Systèmes Intelligences Distribués – au niveau du Master Informatique, sur les thématiques de
l’internet des objets et de la programmation de device mobile, verra se poursuivre ce partenariat. Il se situe
cependant en dehors de la labellisation CMI.
III.6 Relations et échanges internationaux
Les échanges internationaux au sein de la licence et du master informatique, concernent la poursuite d’études
pour un ou deux semestres dans une université étrangère et/ou l’accomplissement d’un stage (L3 ou M2) à
l’étranger.
1) Un ou deux semestres dans une université à l’étranger
Des accords entre notre université et une université à l’étranger, facilitent les échanges et les aides financières,
pour permettre aux étudiants d’effectuer une partie de leurs études dans une université à l’étranger.
Destinations européennes (accords bilatéraux avec l'Université de Franche-Comté)
Niveau L et M
• 2 places de 9 mois à Tübingen (Allemagne)
• 2 places de 9 mois à Aarhus (Danemark)
• 4 places de 9 mois en Espagne à Murcia (Espagne)
• 2 places de 9 mois au Portugal à Lisbonne (Portugal)
• 2 places de 9 mois à Portsmouth en Angleterre (en accord avec l’IUT informatique de Belfort).
Autres destinations possibles :
• Etats-Unis (ISEP, Carnegie Mellon University)
• Québec (CREPUQ)
• Asie (Hong-Kong Polytechnic University).
Ces deux dernières années : deux étudiants ont effectué une troisième année de licence informatique à Aarhus
(Danemark), un étudiant à Murcia (Espagne). Un étudiant a réalisé une première année de Master informatique
aux USA (Tennessee Technological University à Cookeville).
2) Effectuer un stage à l’étranger
Tous les ans, une partie des étudiants de 3° année de licence ou de 2° année de master, réalisent leur stage à
l’étranger.
L3
M2
2010-2011
6
11
2011-2012
5
3
2012-2013
2
3
Certains lieux de stages, sont reconduits d’une année à l’autre, comme par exemple en Grande Bretagne (L3 et
M2) ou la Malaisie pour les stages M2. Les autres destinations sont l’Espagne, la Suisse, le Luxembourg,
l’Australie, l’Irlande, l’Azerbaidjan.
En synthèse, nous incitons fortement les étudiants à effectuer un stage ou une partie de leurs études à l’étranger
lors des réunions d’informations et d’échanges avec eux.
L’augmentation des volumes horaires dans les enseignements en langue (anglais) ainsi que le renforcement du
positionnement des stages dans la formation CMI, représentent autant d’atouts pour préparer et intensifier les
échanges internationaux.
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IV – ORGANISATION DU CURSUS
1.
Laboratoire d’appui
Ce cursus CMI Informatique est adossé aux travaux de recherche de l’Institut FEMTO-ST :
• La spécialité ISL s’appuie sur les compétences de chercheurs des équipes VESONTIO, CARTOON et AND du
Département DISC sur trois thématiques :
o Modélisation formelle, Validation & Vérification des systèmes informatiques ;
o Algorithmes, protocoles et optimisation des Systèmes répartis et en réseaux ;
o Sécurité des systèmes informatiques.
• La spécialité SID s’appuie sur les compétences de chercheurs des équipes OMNI et AND du Département
DISC :
o Algorithmique distribuée et Programmation Mobile ;
o Internet des objets, Réseaux de capteurs.
Au total, ce sont plus de 40 formateurs-chercheurs produisant qui sont impliqués dans le CMI Informatique,
au sein de l’Institut FEMTO-ST. (cf section 7 pour la liste des formateur-chercheurs impliqués).
L’institut FEMTO-ST est un laboratoire classé A+ lors de sa dernière évaluation AERES en 2011. Le département
DISC a été classé A.
L'appréciation sur le rayonnement, l’attractivité, et l’intégration des équipes ou du projet dans son
environnement est présentée ainsi par les experts du comité d'évaluation AERES qui s'est déroulé en février 2011
(extrait du rapport) :
«Le point fort du département est la valorisation industrielle, notamment à travers la création de trois start-up
qui emploient en tout plus de 40 salariés. Ceci atteste de l’intégration du département dans son environnement.
Des ressources contractuelles significatives ont été obtenues, notamment avec un projet InterReg, un projet
Européen (FP7) et 4 projets nationaux (ANR).
L’équipe AND développe une recherche de qualité centrée autour des méthodes itératives asynchrones. Cette
Recherche est forte d’une expertise acquise au fil des années. De plus, l’équipe a enrichi ses travaux en
s’appuyant sur la théorie du chaos produisant des résultats difficiles à atteindre et originaux. Le niveau
qualitatif de publication est très satisfaisant.
Le travail applicatif de CARTOON a donné lieu au dépôt d’un brevet et à trois prix pour la start-up COVALIA.
L’équipe OMNI a de nombreuses collaborations internationales dont certaines avec des établissements reconnus
(Politecnico de Torino, Universitat Politecnica de Catalunya, Carnegie Mellon). Ces collaborations sont aussi
reflétées par un projet européen FP7 sur la géolocalisation. L’équipe a été finaliste du challenge international
sur le système d’exploitation XtreemOS. Du point de vue de l’insertion dans l’environnement, les valorisations
de cette équipe sont significatives (start-up) avec un prix régional et un trophée.
À travers trois projets ANR, l’équipe VESONTIO collabore avec de nombreuses équipes françaises reconnues
(LORIA, LRI, LIG, etc.). Cette équipe a aussi des contacts européens basés sur le projet FP7 SecureChange ou
portés par certains membres invités à titre individuel par des universités étrangères. Les divers projets InterReg
confirment l’intégration dans l’environnement local.»
Les nombres de publications du DISC, suivant le classement AERES, sur la période 2009-2012, sont les suivants :
 69 revues internationales référencées,
 25 ouvrages scientifiques,
 218 communications internationales dans des congrès classés,
 9 dépôts à l’Agence de protection de programmes (APP)
 24 communications nationales dans des congrès.
2.
Structure de la formation et organisation pédagogique
Le CMI Informatique s’appuie sur une Licence et un Master classique. A chaque année, 12 ECTS sont identifiés comme
unités d’enseignement spécifiques au CMI (UE CMI) qui différencient le parcours d’un étudiant CMI du parcours d’un
étudiant en licence ou master classique.
Le CMI informatique propose un parcours commun aux deux spécialités Ingénierie des Systèmes et des Logiciels (ISL)
et Systèmes Intelligents Distribués (SID) qui couvre les 4 premières années. Ainsi, les enseignements du CMI
Informatique sont rattachés à l’UFR Sciences et Techniques (ST) de l’Université de Franche-Comté, de la Licence 1 au
Master 1. Les enseignements de la spécialité ISL seront également réalisés à l’UFR Sciences et Techniques de
l’Université de Franche-Comté à Besançon. Les enseignements de la spécialité SID seront réalisés au sein de l’UFR
Sciences, Techniques et Gestion de l’Industrie (STGI) de Belfort-Montbéliard.
a. Description détaillée des parcours
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8
Le CMI informatique propose un parcours commun aux deux spécialités Ingénierie des Systèmes et des Logiciels (ISL)
et Systèmes Intelligents Distribués (SID) qui couvre les 4 premières années. Les tableaux dans les pages suivantes
présentent respectivement l’organisation détaillée de la Licence et de chacune des spécialités du Master CMI
décomposé entre l’année de Master 1 et les années de Master 2 suivant la spécialité ISL ou SID.
Pour chaque unité d’enseignement, dans chaque semestre, nous donnons : son type (SPE = spécialité, GEN = prérequis ou généraliste, SDI-HS = sciences de l’ingénieur hors spécialité, SHS = programme SHS et anglais), le nombre de
crédits ECTS, le nombre d’heures présentielles (HP), de travail personnel (Tpers.), la charge totale en heures étudiant
(HE – somme des deux précédents), le nombre d’heures de cours magistral (CM), travaux dirigés (TD), travaux
pratiques (TP), et activités de mise en situation (où l’on distingue AMSP - présentiel - ou ASME – étudiant)
Nous donnons ici quelques éléments à noter concernant le CMI Informatique :
-
La première année de Licence se base sur un parcours du dispositif Starter adapté au CMI Informatique. Au
semestre 1 une UE généraliste (de chimie) est remplacée par une UE généraliste plus proche des besoins des
informaticiens (publication web et scientifique). Au semestre 2, le CMI Informatique se construit sur un
parcours déjà existant (informatique et mathématiques – I4) représentant le parcours le plus adapté à la
poursuite d’études en Licence Informatique.
-
Le CMI Informatique mutualise plusieurs UE avec CMI Mécanique–EEA (en L1S2 avec « Introduction aux
microcontrôleurs », en L3S5 avec « Electronique programmable », et en M1S8 avec « Informatique
Embarquée »), permettant ainsi de mutualiser les enseignements entre les CMI de l’Université de FrancheComté. Ces UE, préparatoires au parcours SID en Master 2, sont majoritairement positionnées dans des
semestres où le cadrage SHS était déjà en partie respecté par la formation de Licence/Master classique. Ceci
présente le double avantage de permettre aux étudiants non-CMI de bénéficier d’une partie des UE de SHS,
et de minimiser le surcoût engendré par les 6 ECTS ajoutés par semestre.
-
Le Master 2 classique est modifié par le passage au CMI, fusionnant les spécialités CODES et SDR actuelles en
une seule spécialité Ingénierie Systèmes et Logiciels (ISL).
-
En Master 2, les étudiants auront à choisir parmi des combinaisons d’UE thématiques, représentant 16 ECTS,
leur donnant une coloration parmi 4 thématiques Bisontines :
o
« Développement d’applications distribuées », composée des UE : ingénierie dirigée par les modèles,
systèmes distribués, calcul haute performance, synchronisation distribuée, et algorithmique
distribuée ;
o
« Développement logiciel, agilité – test – vérification », composée des UE : ingénierie dirigée par les
modèles, spécification et vérification automatique de modèles, architectures logicielles à
composants, test fonctionnel avancé (Model-Based Testing), et test de sécurité et de performance ;
o
« Développement de logiciels sécurisés », composée des UE : spécification et vérification
automatique de modèles, sécurité avancée, test avancé, réseaux avancés ;
o
« Gestion d’infrastructures et d’applications en réseaux », composée des UE : synchronisation
distribuée, sécurité avancée, systèmes distribués, et réseaux avancés.
Au Nord Franche-Comté, les étudiants dans le parcours SID auront à choisir un module au choix entre
« conception d’application 3D sur mobile » lié à la thématique « Programmation mobile », et
« programmation de robots communicants », lié à la thématique « Internet des objets ».
Les tableaux ci-après fournissent la décomposition du CMI Informatique en Unité d’Enseignement pour les semestres
S1 à S8, soit le tronc commun du cursus CMI Informatique (hors IUT).
Pour la Licence, nous présentons les modules de sciences de l’ingénieur classifiés suivant le cadrage préconisé par
FIGURE :
o
SPE représente une UE disciplinaire dans la spécialité
o
DHS représente une UE disciplinaire hors spécialité
o
HSD représente une UE de sciences de l’ingénieur connexe, c’est-à-dire, hors socle disciplinaire
Dans ses recommandations, FIGURE regroupe, pour la Licence, SPE et DHS sous l’appellation « socle disciplinaire », et,
pour le Master, DHS et HSD sous l’appellation « sciences de l’ingénieur, hors spécialité ». Nous distinguons, pour la
Licence, les constituants du socle disciplinaire. Pour le Master, DHS et HSD sont regroupés en SDI-HS pour le calcul des
équilibres.
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Novembre 2013
10
Les tableaux suivants présentent le détail des spécialités ISL et SID qui se différencient lors du M2.
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b. Calcul des équilibres dans la formation
Le Tableau 1 donne l’équilibre du cursus sur 5 ans, de L1 à M2, entre les 4 composantes du référentiel : spécialité
du cursus (SPE), pré-requis scientifiques (GEN), disciplines connexes et disciplinaire hors spécialité (SDI-HS) et
programme SHS.
Tableau 1 - Equilibre du cursus entre les différentes composantes sur 5 ans (en ECTS)
Ce tableau est commun aux deux spécialités ISL et SID qui
prévoient une répartition identique des différents
enseignements dans les 4 catégories préconisées par FIGURE.
Le cadrage CMI est respecté avec 51% en spécialité (entre 45%
et 55%), un socle généraliste à 19% (entre 18% et 22%), un
socle connexe à 10% (entre 9% et 11%) et un socle SHS à 21%
(entre 18% et 22%).
Les heures d’acitivité de mise en situation (stages, projets
longs, projets courts) correspondent aux attendus du
référentiel FIGURE, avec environ 20% de l’activité totale de
l’étudiant.
La Figure 1 donne les équilibres de la Licence CMI par rapport aux différents socles identifiés par le réseau FIGURE. Le
cadrage est respecté pour les SHS et le socle généraliste (pré-requis scientifique). En revanche, la Licence a la
particularité d’avoir un socle disciplinaire riche (53% au lieu de 40%), du fait du peu d’unités d’enseignements
connexes dans le programme pédagogique. En effet, le cursus de Licence Informatique sur lequel s’appuie le CMI
propose un apprentissage de l’informatique et du développement logiciel sans pré-requis disciplinaires pour les
étudiants de première année. Il est donc nécessaire d’avoir une forte coloration disciplinaire pour permettre aux
étudiants novices d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaire pour les préparer aux spécialités du
Master Informatique.
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Figure 1 - Equilibre des disciplines sur la Licence CMI
3.
Recrutements et passerelles
Modalités de recrutement à l’entrée dans le cursus
D’une façon générale, la spécialisation des parcours en licence est très progressive à l’UFR et les premiers
semestres sont le plus souvent généralistes et pluridisciplinaires. En particulier, le dispositif « Starter », mis
en place en S1, offre aux primo-arrivants une formation en sciences fondamentales ou sciences sources et une
ouverture aux sciences de l’ingénieur (cf. Figure 2).
Sciences sources : 224 h ; 21 ECTS
Algèbre
52 h ; 4 ECTS
Analyse
52 h ; 5 ECTS
Chimie
60 h ; 6 ECTS
Physique
60 h ; 6 ECTS
Ouverture : 88 h ; 7 ECTS
Transverse : 18 h ; 2 ECTS
EEA
28 h ; 2 ECTS
Transverse
Informa que
32 h ; 3 ECTS
Mécanique
28 h ; 2 ECTS
Figure 2 : Répartition des enseignements du semestre Starter ST
Conçu pour aider à l’intégration et à la réussite en licence, le « Starter » repose sur une équipe pédagogique
dédiée, des enseignements en petits groupes, un accompagnement personnalisé, du tutorat, une évaluation
continue, etc…
Dans le cadre de la mise en place du CMI, le principe du « Starter » est conservé au sein de 2 parcours
aménagés, majoritairement communs à l’ensemble des étudiants de S1 : l’un pour les cursus qui relèvent des
sciences sources (cf. Figure 3), l’autre pour les cursus qui relèvent des sciences de l’ingénieur classiques (cf.
Figure 4).
Socle généraliste : 256 h ; 24 ECTS
Algèbre
52 h ; 4 ECTS
Analyse
52 h ; 5 ECTS
Chimie
60 h ; 6 ECTS
Physique
60 h ; 6 ECTS
Hors socle : 56 h ; 4 ECTS
Informa que
32 h ; 3 ECTS
EEA
28 h ; 2 ECTS
Mécanique
28 h ; 2 ECTS
SHS : 51 h ; 6 ECTS
PPP, Auto-éval
C2i
Anglais
51 h ; 6 ECTS
Figure 3 : Starter pour un CMI relevant des sciences sources
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Socle généraliste : 164 h ; 15 ECTS
Algèbre
52 h ; 4 ECTS
Analyse
52 h ; 5 ECTS
Physique
60 h ; 6 ECTS
Socle disciplinaire + Hors socle : 148 h ; 13 ECTS
?
60 h ; 6 ECTS
Informa que
32 h ; 3 ECTS
EEA
28 h ; 2 ECTS
Mécanique
28 h ; 2 ECTS
SHS : 51 h ; 6 ECTS
PPP, Auto-éval
C2i
Anglais
51 h ; 6 ECTS
Figure 4 : Starter pour un CMI relevant des sciences de l’ingénieur classiques (cas du CMI Informatique)
Dans le cadre du CMI Informatique, le support Starter choisi relève des sciences de l’ingénieur classiques
(présenté en Figure 4). Le CMI Informatique instancie l’UE laissée libre, identifiée par « ? » dans la Figure 4, à
6 ECTS, par une UE disciplinaire.
L’inscription dans ce parcours est ouverte exclusivement aux bacheliers scientifiques et technologiques, et
dépend tout à la fois de leurs résultats antérieurs et de leur motivation.
L’examen des dossiers de candidature ainsi que les entretiens de motivation sont conduits conjointement par
l’équipe pédagogique du Starter et celles des CMIs.
Peuvent candidater, les élèves qui ont exprimé le vœu de suivre un parcours sélectif sur APB et ceux qui font
ce vœu après avoir été informés sur les CMIs à leur arrivée dans l’établissement. À cet effet, une journée
d’information est envisagée sous forme de séminaires sur : la formation et ses spécificités ; la composante de
formation SHS et le développement personnel ; la recherche et l’innovation ; le métier d’ingénieur ; etc… et
de permanences pour échanger et répondre aux questions.
À l’issue du S1, une nouvelle campagne de recrutement est ouverte aux titulaires d’un bac scientifique ou
technologique, ayant validé le premier semestre avec mention.
L’inscription dépend alors des résultats obtenus dans chacune des UE Starter, des résultats antérieurs et de la
motivation.
L’examen des dossiers de candidature ainsi que les entretiens de motivation sont conduits par l’équipe
pédagogique du CMI.
Cursus CMI/IUT
Le CMI Informatique offre un double cursus CMI/IUT, en partenariat avec les départements Informatique et
Réseaux et Télécommunications de l'IUT de Belfort-Montbéliard (IUT 90). Ce double cursus consiste en un
complément de formations généralistes et de spécialité à partir du S2, qui tient compte du nouveau
Programme Pédagogique National mis en place à la rentrée 2013. Ces compléments seront, pour partie,
dispensés sous la forme de Modules d'Enseignement Libre, une adaptation locale propre à l'IUT de BelfortMontbéliard. L'inscription en CMI des étudiants d'IUT titulaires d'un bac scientifique ou technologique sera
faite à l'issue du S1.
L'inscription dépend à la fois des résultats obtenus lors du S1 du DUT correspondant, des résultats antérieurs
et de la motivation. L'examen des dossiers de candidature ainsi que les entretiens de motivation sont conduits
conjointement par l'équipe pédagogique de l'IUT et celle du CMI.
Les étudiants diplômés du DUT en étant labellisé CMI sont admis de droit en L3 CMI.
Modalités d’entrée en cours de cursus
Concernant les élèves de 1ère année de CPGE, un recrutement dans le CMI est envisagé en L2. Le stage de
motivation devra alors être accompli entre L2 et L3.
Comme il n’est pas prévu de remise à niveau pour les recrutements en cours de cursus, il pourrait être
proposé à ces étudiants des compléments de formation disciplinaire et en SHS dans les UE de première année
en leur validant notamment une partie de la formation généraliste de deuxième année.
Sauf exception, Il en ira de même pour les élèves de 2ème année de CPGE dont le recrutement est également
envisagé en L2 (cf. Figure 5).
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Figure 5 : Accès au CMI à l’entrée et en cours de cursus
Concernant le recrutement en L2 d’étudiants de licence, celui-ci est envisageable dans la mesure où le stage
de motivation est effectué en fin de L2 et où les compléments de formation, notamment en SHS, sont
rattrapés suivant l’appréciation de l’équipe pédagogique.
L’inscription en L2 d’étudiants de licence dépend tout à la fois de leurs résultats antérieurs et de leur
motivation.
Il n’est pas envisagé de recruter des étudiants de licence en L3. Les connaissances à assimiler ainsi que les
obligations de stages et projets à remplir exigent un travail beaucoup trop important.
Concernant le recrutement en L3 d’étudiants d’IUT, celui-ci se fera conformément aux préconisations du
réseau FIGURE qui suggère que le jury d’admission examine attentivement le cursus d’IUT dont est issu le
candidat, à savoir son programme pédagogique national, mais aussi les spécificités locales. Le jury devra
d’autre part évaluer le degré d’assimilation des connaissances. Après examen du dossier de candidature,
l’admission sera conditionnée par un entretien long pendant lequel sera évaluée la profondeur des
connaissances de l’étudiant.
Enfin, des recrutements en M1 sont possibles pour des étudiants provenant de formations étrangères jugées
équivalentes. L’admission en cours de parcours CMI exige que les compétences et connaissances acquises par
le candidat soient comparables à celles des étudiants qu’il rejoint.
pédagogique du CMI qui aura le souci de vérifier (demande de certification) le niveau de langue en français et
en anglais.
Sorties en cours de cursus
Les étudiants sont soumis aux modalités de contrôle des aptitudes et des connaissances définies par
l’université.
La sélection progressive prévue par le CMI s’appliquera semestre par semestre aux étudiants les plus en
difficultés. À ceux-là, il sera proposé de rejoindre les parcours classiques sur lesquels s’appuie le CMI.
Pour apprécier le niveau des étudiants à chaque semestre, outre la validation du semestre de licence et de
l’UE CMI séparément, une évaluation suivant cinq blocs non compensables entre eux sera utilisée : socle
généraliste, socle disciplinaire et spécialité, hors socle, SHS sans les langues, AMS.
Cette évaluation semestrielle est une évaluation intermédiaire qui doit permettre de détecter les étudiants
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les moins adaptés au CMI. Les critères selon lesquels les étudiants sont réorientés vers un parcours classique
sont alors laissés à l’appréciation de l’équipe pédagogique qui doit s’assurer que l’étudiant est bien en
mesure de valider le parcours classique dans lequel il se trouve. Un étudiant qui aura été maintenu dans le
CMI jusqu’en fin de parcours devra être en mesure de valider une licence ou un master classique, ceci même
s’il ne valide pas les parcours CMI associés.
La validation du parcours Licence ou Master est basée sur une évaluation globale de chacun d’eux suivant les
cinq blocs non compensables précédents.
Figure 6 : Sélection progressive dans le cadre d’un CMI
Dans le but d’offrir des gages d’employabilité supplémentaires aux licenciés qui s’orienteraient alors vers la
vie active, il est envisagé, conformément aux attentes du réseau FIGURE, un sas de qualification
professionnelle d’une durée maximale de douze mois (cf. Figure 6).
L’objectif de ce sas est d’ajouter à la qualification déjà acquise par la formation, une qualification
complémentaire découlant d’une expérience professionnelle concrète acquise sur le terrain dans le cadre
d’un contrat de professionnalisation.
Tel qu’il est envisagé ici, le sas de qualification professionnel doit permettre à un employeur de compléter
les acquis d’un licencié par une expérience professionnelle en entreprise, laquelle pourra être renforcée sur
le site de la formation par des enseignements à la carte en fonction du profil visé : technique, management,
qualité, etc…
Pour des raisons d’économie, ces enseignements ne seront pas créés ex nihilo, mais choisis parmi l’offre de
formation existante. Ils ne seront pas mis en place à l’ouverture du CMI Informatique, met après une
première période de fonctionnement pour permettre d’en mesurer toute la pertinence dans le cadre du
dispositif global de Licence-Master en Ingénierie Informatique de l’Université de Franche-Comté.
4.
Organisation des stages et des projets
Organisation des stages
La durée minimum, le nombre d’ECTS et la nature des stages du cursus sont donnés dans le tableau 6, et
détaillés dans le tableau 8 tout au long du cursus.
Avec un minimum de 39 semaines, le CMI Informatique respecte largement les règles françaises qui exigent 28
semaines de stages pour la formation d’ingénieur.
Les stages en laboratoire sont envisagés dans la mesure où les stages en entreprises représentent 14 semaines
au minimum.
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Place dans le cursus
Durée minimum
ECTS
Nature
Entre L1 et L2
5 semaines
3
Stage de mo va on en entreprise
Entre L3 et M1
10 semaines
9
Stage de spécialisa on en entreprise ou en laboratoire
M2
24 semaines
24
Stage de fin d’études en entreprise ou en laboratoire
Tableau 6 : Stages du cursus
Quelle que soit la nature du stage, celui-ci fait l’objet d’une convention avec l’UFC.
Lorsque le stage s’effectue en entreprise, le suivi de l’étudiant est assuré principalement par un tuteur
professionnel, secondé par un tuteur académique.
Lorsque le stage se déroule en laboratoire, si le laboratoire n’est pas associé au CMI, le suivi de l’étudiant est
assuré principalement par le promoteur du sujet, secondé par un tuteur académique. Si, par contre, le
laboratoire est associé au CMI, le suivi de l’étudiant est assuré par le seul promoteur du sujet.
Chacun des stages du cursus donne lieu à la rédaction d’un rapport écrit et à une présentation orale.
En fonction de sa position dans le cursus, le stage peut être évalué en partie dans le cadre des UE SHS :
Expression, Communication (1 ECTS) pour le stage de motivation (ce qui explique 2 ECTS de stage de
motivation +1 ECTS SHS qui donnent bien 3 ECTS en tout) ; Connaissance de l’entreprise (3 ECTS) et Éléments
de management (3 ECTS) pour le stage de fin d’études (ce qui explique pourquoi il apparait 18 ECTS dans le
tableau de synthèse, auquel il faut ajouter 2 x 3 ECTS pour atteindre 24 ECTS pour le stage de fin d’études).
Par ailleurs, les premières expériences en dehors du champ académique sont l’occasion de confronter, en
particulier dans le cadre des enseignements de PPP (Projet Personnel et Professionnel), les représentations
professionnelles de l’étudiant et les réalités du monde de l’entreprise. Ceci afin de lui permettre de
confirmer le plus tôt possible son choix d’orientation.
Enfin, la période de consolidation durant laquelle un accompagnement de l’étudiant dans son auto-évaluation
est encore nécessaire s’appuie sur des situations choisies comme les stages peuvent en fournir.
Pédagogie par projet
Projets courts :
Les projets courts apparaissent dans les tableaux de synthèse du CMI Informatique présentés en section 4.2,
ils sont pour la majorité liés à des UE de spécialité, et sont comptabilisés en AMSP et AMSE. Ils consistent à
aborder des concepts liés aux enseignements CM/TD avec une approche qui diffère de la séance de TP
« classique ». L’objectif pédagogique ici est d’amener l’étudiant sur le terrain de l’expérimentation dans sa
progression dans l’acquisition des thèmes enseignés (il est clair que les objectifs seront beaucoup plus
ambitieux au niveau du master).
Ces projets courts s’effectueraient en petit groupe de 2 à 6 étudiants environ et seraient encadrés par des
enseignants, des chercheurs mais aussi par des ingénieurs et des techniciens de laboratoire (liés notamment à
des plateformes technologiques). Leur évaluation reposerait sur la remise d’un document de type minirapport, et pourrait aussi passer par une présentation orale qui consisterait à exposer et/ou à reproduire en
partie les expériences réalisées.
Nous avons privilégié, en Master 1, des projets transversaux (ex. compilation et génie logiciel, systèmes
communicants et intelligence artificielle) qui visent à créer des passerelles entre les UE, et à décloisonner les
enseignements vus durant l’année.
Projets longs :
Un projet long est réalisé en groupe (mise en œuvre de la gestion de projet) dans l’environnement de
recherche. En fonction de sa nature (pluri-compétence, pluridisciplinaire, etc…), il peut être suivi par un ou
plusieurs encadrants. Ceux-ci pouvant être enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs. En outre, des
ingénieurs et des doctorants pourront être sollicités pour des aspects techniques liés à l’utilisation des
moyens expérimentaux et de calcul. Le détail des projets longs est fournis dans les tableaux ci-dessous ?
Les sujets traités peuvent être proposés par les encadrants eux-mêmes ou soumis par une entreprise.
Chacun des projets longs du cursus donne lieu à la rédaction d’un rapport et à une présentation orale.
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Comme pour les stages, les deux premiers projets longs offrent des situations exploitables sur la période de
consolidation durant laquelle un accompagnement de l’étudiant dans son auto-évaluation est encore
nécessaire.
Place dans le cursus
Durée minimum
ECTS
Nature
L2
50 h
3
Projet de recherche documentaire
L3
120 h
6
Projet intégrateur
M2
160 h
6
Projet intégrateur
Tableau 7 : Projets longs du cursus
Tableau 8 : AMS (stages, projets longs et projets courts) tout au long du cursus
5.
programme SHS
Le programme SHS
L’UFR-ST propose un programme SHS unique pour l’ensemble de ses CMIs. Ce programme est commun en
grande majorité avec le CMI de l’UFR-STGI.
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Composantes SHS
%
Heures
Contenu
Développement personnel:
Langues vivantes
33,4
240
Enseignement de l’anglais avec pour objec f la
cer fica on B2 CECRL en L3
Expression, Communica on
12,5
90
- Techniques de communica on orale
- Communica on orale professionnelle
- Technique de communica on écrite
- Communica on écrite professionnelle
PPP, Auto-évalua on, C2i
16,7
120
- Définir son bilan
- Développer un projet
- Appréhender le marché de l’emploi
- Méthodologie PEC
- Accompagnement PEC
- Auto-évalua on
- Techniques de recherche d’emploi
Connaissance de l’entreprise
8,3
60
- Innova on
- Comptabilité et analyse financière
- Sensibilisa on à la créa on et à la reprise d’entreprise
Management
20,8
150
- Ini a on aux techniques de management
et d’anima on de groupes
- Perfec onnement
- Conduite de projet
Culture générale
8,3
60
Séminaires et ac vités créa ves
Total
100
720
Tableau 9 : Spécificités des composantes du programme SHS
Le contenu des composantes SHS dont les proportions et les volumes horaires respectifs sont donnés dans le
tableau 9, ont été choisi de façon à focaliser la formation sur des objectifs d’épanouissement personnel et de
performance du futur ingénieur.
En particulier, la culture de la performance qui place le manager au centre de la relation humaine constitue
l’image de marque des masters en ingénierie de l’UFC.
La mise en œuvre des enseignements de SHS se fera sous la coordination de Christophe Gallon en sa qualité
de PAST chargé des enseignements d’expression et de communication au département Mécanique et Génie
Mécanique de l’UFR-ST.
L’équipe pédagogique SHS (cf. Tableau 10) s’appuie notamment sur les ressources de l’IAE ainsi que sur les
services de l’UFC (cf. Figure 7). Elle a la charge de proposer une formation progressive sur cinq ans en tenant
compte des objectifs de licence et de master, de construire et de réaliser le programme SHS comme un
ensemble cohérent et non comme la juxtaposition d’activités disparates, de faire le lien avec les différentes
activités de mise en situation, de développer une pédagogie en lien avec les enjeux de la formation et de
rendre compte des moyens et des conditions de mis en œuvre.
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Figure 7 : Mise en œuvre des enseignements de SHS dans le cadre de l’établissement
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Composantes SHS
Intervenants
Statu
t
Rattachemen
t
Développement
personnel: Langues
vivantes (Anglais)
André Baumann
Delphine Bennour
Véronique Renault
Patrick Verguet
Jonathan Yelbert
PRCE
PRCE
PRAG
PRAG
PRCE
UFR-ST
UFR-ST
UFR-ST
UFR-ST
UFR-ST
Développement
personnel:
Expression,
Communication
Cathy Bordage
Christophe Gallon
Françoise Greffier
Vincent Walter
MCF
PAST
MCF
MCF
UFR-SLHS
UFR-ST
UFR-ST
UFR-ST
Développement
personnel:
PPP, Auto-évaluation,
C2i
Élodie Belle
Maryline Janiaud
Emmanuelle Born
Jennifer Cornet
Lamine Boubakar
Christophe Gallon
Jérôme Husson
PR
PAST
MCF
BAIP
BAIP
BAIP
BAIP
UFR-ST
UFR-ST
UFR-ST
Connaissance de
l’entreprise
Yohan Bernard
Pascale Brenet
David Coudurier
Marie-Line Duboz
Jihad El Naboulsi
Virginie Jannin
Thierry Roy
MCF
MCF
PAST
MCF
MCF
PRAG
IAE
IAE
IAE
UFR-SJEPG
UFR-SJEPG
Externe
IAE
Management
Pascale Brenet
Christophe Gallon
Véronique Paillot
MCF
PAST
DRH
IAE
UFR-ST
Externe
Culture générale
Lamine Boubakar
Pascale Brenet
Marie-Line Duboz
Jihad El Naboulsi
Émeline SadouletReboul
PR
MCF
MCF
MCF
MCF
UFR-ST
IAE
UFR-SJEPG
UFR-SJEPG
UFR-ST
20
Tableau 10 : Intervenants SHS
6.
Compétences
Au cours de sa formation, l’étudiant doit pouvoir faire l’inventaire de ses acquis (connaissances et aptitudes)
au travers de ses différentes expériences. Il doit être en mesure de synthétiser et organiser ses réalisations
par critère d’intérêt, critère de réussite (niveau de maîtrise), critère d’adéquation, etc…
Dans cet esprit, le PEC (Portefeuille d’Expériences et de Compétences) permet une démarche structuré qui
accompagne l’étudiant dans l’élaboration de son projet personnel i.e. faire son bilan, construire son projet,
mieux communiquer, devenir responsable de son avenir et donc acteur de son parcours.
La démarche PEC s’inscrit dans le cadre du processus de Bologne (1999) et est soutenue par les acteurs du
marché de l’emploi (ONISEP, Pôle Emploi, APEC, etc…).
Dans le contexte universitaire, cette démarche est outillée au moyen notamment du logiciel PEC dont l’UFC
étudie actuellement l’acquisition.
La formation à l’auto-évaluation est envisagée dès la première année de licence. Les étudiants abordent alors
la mise en œuvre de la démarche PEC, découvrent l’outil PEC et débutent un diagnostic de compétences.
L’application de la démarche et l’utilisation de l’outil se poursuivent en même temps que les étudiants
apprennent à perfectionner leur diagnostic d’acquis, et ce jusqu’à l’autonomie (cf. Répartition des
enseignements PPP, Auto-évaluation en annexe de ce document).
La période de consolidation durant laquelle un accompagnement de l’étudiant dans son auto-évaluation est
encore nécessaire s’appuie sur des situations choisies de type stages et projets.
7.
Compétences linguistiques et en informatique
Compétences en langues
LICENCE 180 H
Anglais 1
L1S1
18HTD
Anglais 2
L1S2
30 HTD
Anglais 3
L2S3
36 HTD
Anglais 4
L2S4
36 HTD
Anglais 5
L3S5
30 HTD
Anglais 6
L3S6
30 HTD
Reconnaître et utiliser le vocabulaire de base (descriptif,
argumentatif, scientifique)
Utiliser et augmenter ses connaissances lexicales
Appliquer la grammaire de base (phrase simple, accords,
syntaxe phrase complexe)
Mettre en œuvre un niveau minimal de compréhension orale
(minimal pairs, accentuation et schémas rythmiques,
transcription détaillée, repérage d'infos)
Mettre en œuvre une compréhension écrite (catégories et
syntaxe, inférence, stratégie de lecture)
Mettre en œuvre une compréhension orale et écrite étendue
(extension du vocabulaire, structures discursives, références)
Rédiger un document court, dans une langue simple et
compréhensible adaptée à son objet et à son public, dans le
respect d'une syntaxe concise et d'une grammaire correcte.
Prendre la parole en public, présenter et défendre un point
de vue, un produit, un projet"
TEST D’ENTREE
Niveau estimé B1
(TOEIC 600)
Evaluation : niveau
TOEIC 650
Evaluation : niveau
TOEIC 720
Evaluation : niveau
TOEIC 785 ou CLES
MASTER 60 H
Anglais 7
M1S7
30 HTD
Anglais 10
M2S10
30 HTD
Exposer et mettre en valeur un argument dans une discussion
contradictoire ; disposer de ressources linguistiques (lexicales,
phonologiques, grammaticales) étendues et extensibles à
travers une pratique orale et écrite intensive
Rédiger tout document à visée professionnelle (rapport,
abstract, CV, lettre, email,...) sans faute ou maladresse
rendant la lecture malaisée ; pour cela savoir exploiter les
ressources linguistiques authentiques disponibles.
Certification
complémentaire
optionnelle
Tableau 11 : PROGRESSION PEDAGOGIQUE DE L'ETUDIANT EN ANGLAIS
Novembre 2013
21
Le tableau 11 présente la progression pédagogique d’un étudiant en anglais arrivant en début de cursus avec
un niveau estimé B1 (TOEIC 600). Un test de positionnement à l’entrée et d’autres en cours de cursus
permettront de déterminer le niveau et de fixer des objectifs à atteindre.
En raison du niveau d’hétérogénéité des compétences en langues des étudiants en langues en entrée de
cursus, il est envisagé la mise en place de modules SHS optionnels permettant de renforcer tel ou tel aspect
de la formation en fonction des profils des étudiants.
Un test de positionnement à l’entrée et d’autres en cours de cursus permettront de déterminer le niveau et
de fixer des objectifs à atteindre.
Selon les cas, les étudiants se verront proposer un enseignement d’anglais renforcé pour atteindre le niveau
de certification requis à l’issue du parcours de licence, un ou des modules « professionnalisant » permettant
d’acquérir la maîtrise des situations de communication dans un environnement international, un
approfondissement d’une seconde langue déjà étudiée ou encore une initiation à une nouvelle langue.
Les étudiants ayant atteint le niveau requis pourront également substituer un enseignement SHS optionnel à
un module de langue.
Le tableau 12 présente un exemple de progression en fonction du niveau en entrée de cursus. B1 et B2
renvoient aux niveaux CERCL, B2 étant le niveau de certification requis en fin de licence. Ce niveau est exigé
pour une inscription en cours de cursus en M1.
L1 / CMI1
L2 / CMI2
L3 / CMI3
M1 / CMI4
M2 / CMI5
Intermediate
Advanced
B1-1
B2-1
B1-2
LV2 / i-1
B2-1
B2-2
B2-2
LV2 / i-2
B2-3
B2-3
Cer f.
Cer f.
Prof.
Prof.
SHS opt.
LV2 / i-3
Prof.
Prof.
SHS opt.
SHS opt.
LV2 / i-4
Tableau 12 : Progression en fonction du niveau d’entrée
L’animation à l’UFR-ST de la composante Développement personnel : Langues vivantes est assurée par
Patrick Verguet en sa qualité de responsable du département de langues.
Compétences en informatique
Si les étudiants ont déjà la possibilité de valider le niveau C2i niveau 1 à l’UFC, le C2i niveau 2 « métiers de
l’ingénieur » reste à mettre en place.
Les cinq domaines de compétence requis par ce certificat sont en partie abordés dans le CMI, notamment les
aspects liés à la propriété intellectuelle, les stratégies de recherche et d’exploitation de l’information
numérique ou encore l’ingénierie collaborative. Ainsi, la certification niveau 2 ne sera pas mise en place pour
tous les étudiants, mais celle-ci leur sera présentée et il sera proposé aux étudiants qui le souhaitent de
s’inscrire à la certification en suivant en sus de leur formation et de leur propre initiative les modules
complétant les compétences non abordées dans le cursus de master. Une perspective d’évolution du CMI vers
la certification en intégrant ces éléments manquants est envisagée.
8.
Equipe enseignante et administrative
Le tableau ci-dessous dresse la liste des personnels informaticiens du laboratoire porteur, le Département
d’Informatique des Systèmes Complexes, à savoir enseignants-chercheurs, chercheurs et ingénieurs, des
personnels enseignants hors discipline informatique (mathématiques, anglais, etc.) de l’UFR-ST ainsi que les
personnels extérieurs, partenaires socio-économiques (entreprises, CHRU), qui prendront une part active dans
l’animation et les enseignements du CMI.
Novembre 2013
22
Nom, prénom
Statut, Section CNU, Section
CNRS
Laboratoire de recherche /
Entreprise
Enseignements dispensés
Enseignants et Enseignants-Chercheurs PRES Bourgogne-Franche-Comté
AEBISCHER Bruno
Professeur Agrégé
UFR ST
25 - mathématiques
AMBERT Fabrice
Maître de conférences
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BELLIARD Jean-Robert
UMR6623 Laboratoire de
mathématiques
25 - Mathématiques
BERNARD Julien
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BERNIER Michel
Professeur Agrégé
UFR-ST, FEMTO-ST
BETBEDER Marie-Laure
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BLOCH Christelle
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BOUQUET Fabrice
Professeur des universités
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BOURGEOIS Julien
Professeur des Universités
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
Professeur Certifié
UFR SJEPG
11 - Anglais
CANALDA Philippe
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
CANON Louis-Claude
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
CHARLET Damien
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
CHARR Jean-Claude
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
CHATONNAY Pascal
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
CHRETIEN Sébastien
mathématiques
25 - Mathématiques
COUCHOT Jean-François
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
Professeur des Univ.
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
DAMY Sylvie
UMR6249 Laboratoire
chrono-environnement
27 - Informatique
DESCHINKEL Karine
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
DHOUTAUT Dominique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
DOMAS Stéphane
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
DUPAIX Cédric
mathématiques
25 - Mathématiques
FELEA Violeta Anamaria
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
mathématiques
25 – Mathématiques
GIERSCH Arnaud
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
GIORGETTI Alain
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
GREFFIER Françoise
ELLIADD : Edition, langages,
littératures, informatique,
arts, didactiques, discours
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
GUYEUX Christophe
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
HAKEM Mourad
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
HAMMAD Ahmed
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
Professeur Agrégé
UFR ST, DISC
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
HERRMANN Bénédicte
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
HUFFLEN Jean-Michel
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
BRIGNOT Christophe
COUTURIER Raphaël
DADEAU Frédéric
FLECKINGER Vincent
GUYENNET Hervé
HEAM Anne
HEAM Pierre-Cyrille
Novembre 2013
61 - Génie informatique,
automatique et traitement
du signal
23
JACQUES Isabelle
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
JANEY Nicolas
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
JULLIAND Jacques
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
KOUCHNARENKO Olga
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
LACOURT P.A.
FEMTO-ST: / Dept Optique
30 Milieux dilués et optique
LAIYMANI David
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
LANG Christophe
UFR des Sciences juridiques,
économiques, politiques et
de gestion
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
LARDIES Joseph
UMR6174 FEMTO-ST:
électronique mécanique
thermique et optique
60 - Mécanique, génie
mécanique, génie civil
LEGEARD Bruno
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
MABED Hakim
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
MAKHOUL Abdallah
MASSON Pierre-Alain
MOSTEFAOUI Ahmed
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
FEMTO-ST/DISC
27 - Informatique
27 - Informatique
MOUNTASSIR Hassan
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
LAPAYRE Jean-Christophe
NOU Alexandre
OUKHABA Hassan
PAQUETTE Guillaume
PAST
mathématiques
mathématiques
Société PRODWARE, FEMTOST/DISC
25 - Mathématiques
25 - Mathématiques
Bases de données
PEUREUX Fabien
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
PHILIPPE Laurent
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
PAST
F. Piat Multimédia, FEMTO-ST
/ DISC
27 - Informatique
SALOMON Michel
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
SAUSSEREAU Bruno
mathématiques
25 - Mathématiques
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
FEMTO-ST / DISC
27 - Informatique
TEIFRETO Didier
Professeur Agrégé
UFR ST, DISC
27 - Informatique
VERGUET Patrick
Professeur Agrégé
UFR ST
11 - Anglais
YAHIAOUI Reda
FEMTO-ST: / Dept MN2S
63 - Génie électrique,
électronique, photonique et
systèmes
PIAT François
SPIES François
TATIBOUËT Bruno
Chercheurs, Ingénieurs et Intervenants Extérieurs
BAUDRY Thibaut
Ingénieur
COVALIA
Enseignement Informatique
Ingénieur Développement
PARKEON
BLIARD Christophe
Intervenant extérieur
SMARTESTING
BONNEVILLE François
Dirigeant d’entreprise
ARICIA
ALTRAN
CHIPEAUX Sébastien
Ingénieur de recherche
DISC
CHIPPEAUX Grégory
Chef d’entreprise
Share and Move
GOUILLARDON Anne
BISE Grégory
BRIQUEZ Alan
Technique Communication
GROSDEMOUGE Sylvain
Chef d’entreprise
Shine Research
GROSLAMBERT Julien
Ingénieur Sécurité
CRYPTOLOG
STERIA
HADJAB Salah
Novembre 2013
24
JAFFUEL Eddie
Chef de projet
SmartTesting
JOFFROY Cédric
Ingénieur de recherche
DISC
Ingénieur d’Etudes
Mésocentre - UFC
LAVILLE Guillaume
MAILLOT Hervé
MARILLEAU Nicolas
Chef de Projet
MARQUISET Anne
INRP
MATZ Olivier
6Wind
ENSMM, FEMTO-ST, dept
NICOD Jean-Marc
Professeur
REHFUSS Mathilde
PARKEON
ROBERT Frédéric
Administrateur de BD
PARKEON
SONIGO Véronika
Enseignant-Chercheur
IUT Besançon-Vesoul, 27
VARNIER Christophe
Enseignant-Chercheur
ENSMM, FEMTO-ST, dept
AS2M
AS2M
Moyens administratifs et techniques :
Le secrétariat sera assuré par la secrétaire des départements d’informatique de l’UFR S&T déjà en charge
des cursus de Licence&Master. Par ailleurs, un appui technique sera assuré par les techniciens de FEMTOST/DISC (cf tableau ci-dessous), pour l’organisation des TP, des projets courts et des projets intégrateurs.
Nom, prénom
9.
Fonction
Structure professionnelle
CARICAND Jean-Michel
Ingénieur d’études informatique
FEMTO-ST / DISC
CASENOVE Agnès
Assistant ingénieur informatique
FEMTO-ST / DISC
RENARD Eveline
Secrétaire enseignement
UFR ST
RICHARD Julien
FEMTO-ST / DISC
STECK Laurent
FEMTO-ST / DISC
Gouvernance du CMI
Structure de gouvernance
La gouvernance des CMIs est envisagée dans le cadre d’un Collegium porté par les composantes de l’UFC qui
proposent ce cursus (cf. Figure 8). Il a pour objectifs :
de prolonger la dynamique du réseau FIGURE au niveau local ;
d’optimiser le fonctionnement des CMIs par le biais notamment de la mutualisation ;
de renforcer le lien formation-recherche ;
de développer la synergie formation-recherche-valorisation.
Depuis la rentrée 2013, le Collegium CMI de l’UFC compte quatre CMIs dans trois domaines scientifiques
possédant chacun des spécificités propres : Sciences pour l’Ingénieur (SpI), Sciences Fondamentales et
Appliquées (SFA), Science de la terre, Environnement, Territoires (SET).
Ces domaines sont le plus souvent transcomposantes et leur périmètre est défini actuellement par 5 UMR
CNRS : Franche-Comté Electronique, Mécanique, Thermique et Optique – Sciences et Technologies (FEMTOST), Univers, Transport, Interfaces, Nanostructures, Atmosphère et environnement, Molécules (UTINAM),
Laboratoire de Mathématiques de Besançon (LMB), Chrono-environnement, THEoriser et Modéliser pour
Aménager (THEMA).
Ainsi :
le CMI Mécanique-EEA : Structures et systèmes intelligents (accrédité en 2013) est porté par FEMTOST et les départements d’enseignement « Automatique & Productique », « Électronique » et « Mécanique &
Génie Mécanique » de l’UFR-ST ;
Novembre 2013
25
le CMI Physique-EEA : Photonique, micro & nanotechnologie, temps-fréquence (accrédité en 2013)
est porté par FEMTO-ST et UTINAM et les départements d’enseignement « Électronique » et « Physique » de
l’UFR-ST ;
le CMI Géologie : Géologie Appliquée (accrédité en 2012) est porté par Chrono-Environnement et le
département d’enseignement « Géosciences » de l’UFR-ST ;
le CMI Environnement : Environnement et Territoire (accrédité en 2013) est porté par ChronoEnvironnement et THEMA et le département d’enseignement « Sciences de la vie & Environnement » de
l’UFR-STGI.
Pour accompagner le développement de l’identité CMI en lien avec les activités du réseau FIGURE, un premier
niveau de mutualisation est mis en place à l’échelle des composantes pour l’ensemble des CMIs. Il concerne
(cf. Figure 7) :
- La Commission Communication (Animée par Sophie Zecchini) dont les activités portent sur la
communication interne et à destination des établissements et organismes de formation supérieure,
des conseillers d’orientation, des lycées et lycéens, des acteurs socio-économiques, etc… Présidée
par le représentant de l’UFC au sein de la Commission Communication du réseau FIGURE, elle est
composée d’un représentant de la délégation locale de l’ONISEP et des responsables de CMI. Au
besoin, elle peut s’étendre à des experts extérieurs.
Ses travaux s’effectuent en lien avec les services de communication de l’établissement, des
composantes et des unités de recherche lorsque celles-ci en sont dotées.
- La Commission Études (Directeur élu : Gérard Dupuis) dont les activités portent sur l’application du
référentiel FIGURE, la définition des modalités d’évaluation et de sélection, la mise en œuvre et le
suivi des activités pédagogiques innovantes, le respect des règles communes CMI/Parcours L&M,
etc… Présidé par un directeur des études CMI élu pour un mandat de 4 ans renouvelable, elle est
composée des responsables de CMI, des responsables des enseignements mutualisés (SHS/LV,
mathématiques) et des responsables de parcours L&M. Les directeurs des études des composantes
sont membres de droit. Cette commission s’inscrit dans la commission des études de chaque
composante.
- La Commission Pédagogie dont les activités portent sur la pédagogie active/passive, l’évaluation des
acquis (connaissances et aptitudes), l’évaluation des enseignements, l’auto-évaluation et
l’évaluation des étudiants, les enseignements mutualisés, etc… Présidée par le directeur des études
CMI (Gérard Dupuis), elle est composée du représentant de l’UFC au sein de la Commission
Pédagogie du réseau FIGURE (si différent du directeur des études CMI), des responsables de CMI et
des responsables de parcours L&M. Les directeurs des études des composantes sont membres de
droit. Au besoin, elle peut s’étendre à des experts extérieurs.
Les relations internationales et partenariales relèvent pour leur part de la dynamique des départements
d’enseignement et des unités de recherche, en lien avec les services centraux de l’UFC.
En fonction de ses spécificités propres, le domaine scientifique apparaît donc comme l’échelle la plus
pertinente pour développer les CMIs sur ces deux volets. Un lien direct est alors établi entre les
représentants de l’UFC au sein des commissions Relations Internationales et Relations Partenariales
respectivement et les CMIs.
Novembre 2013
26
Figure 8 : Structure du Collegium CMI de l’UFC
La mise en œuvre d’une stratégie de développement concertée sur un continuum formation-recherchevalorisation à l’échelle du collegium, s’appuie sur :
Un Comité des Directeurs de Laboratoire (CoDirLab) au sein duquel sont abordés les liens «
recherche » entre les laboratoires, les projets CMIs transversaux, le lien recherche-formation, etc… Présidé
par un directeur de laboratoire (Nicolas Chaillet) pour un mandat de 2 ans, il est composé des directeurs des
unités de recherche portant ou susceptibles de porter des CMIs et des directeurs adjoints à la recherche des
composantes. Le président du comité est élu par les membres qui le constituent.
Une Fondation Partenariale (FC’Innov) régie par les lois n°1987-571 et n°2007-1199 modifiées ainsi
que par ses statuts et dont l’UFC est membre fondateur. Cette fondation (Pilotée par Grégory Haye) a pour
objet la mise en œuvre de toutes les actions concourant à la promotion des activités de recherche de l’UFC,
relativement à l’avancement de la recherche, à la progression des sciences et de la technologie et au
développement de l’innovation scientifique en lien avec le monde socio-économique.
La gouvernance du Collegium CMI de l’UFC est assurée par :
- une Commission de Pilotage (CoPil) émanant pour partie des conseils de gestion des composantes
associées au collegium et composée :
- de cinq membres issus de chaque conseil (qui ne soient pas membres de droit) ;
- des directeurs de composante et de leurs directeurs adjoints à la formation et à la recherche
respectivement (membres de droit) ;
- des directeurs des départements d’enseignement portant ou susceptibles de porter des CMIs
(membres de droit) ;
- des directeurs des unités de recherche portants ou susceptibles de porter des CMIs (membres de
droit) ;
- d’un représentant des étudiants par composante.
Novembre 2013
27
La Commission de Pilotage ainsi constituée élit un président (Maxime Jacquot) pour un mandat de deux ans
renouvelable une fois, ainsi que le directeur des études CMI (Gérard Dupuis) pour un mandat de quatre ans
renouvelable. Elle s’étend ensuite :
- aux acteurs de l’ingénierie en Franche-Comté (ENSMM, ISIFC, UTBM, IUT25-70, IUT90, etc…) ;
- aux acteurs socio-économiques de la région ;
- à toute personnalité extérieure identifiée pour ses fonctions et/ou compétences spécifiques.
La Commission de Pilotage se réunit au moins deux fois par an. Dotée d’un rôle consultatif, ses activités
concernent la stratégie de développement de l’offre de formation, son positionnement aux niveaux régional,
national et international, la synergie formation-recherche-valorisation, etc… Ses propositions sont soumises à
l’arbitrage des conseils de gestion des composantes. À l’issue de chaque mandat présidentiel, la Commission
de Pilotage est renouvelée suivant le schéma décrit plus haut.
La Commission de Pilotage est dotée d’un Bureau composé de son président (et éventuellement du viceprésident), des directeurs adjoints à la formation et la recherche des composantes, du représentant de l’UFC
au sein du réseau FIGURE (si différent du président), des représentants de l’UFC au sein des commissions
Communication, Pédagogie, Relations Internationales et Relations Partenariales du réseau FIGURE, du
directeur des études CMI, d’un représentant de la recherche (CoDirLab) et d’un représentant de la structure
de valorisation de la recherche (FC’Innov). Les directeurs de composantes sont membres de droit. Le bureau
qui se réunit toutes les six semaines. Il est coordonné par la président de la CoPil (ou son vice-président).
Pour ses travaux, le Bureau s’appuie sur les rendus de Groupes de Travail (GT) portant sur la définition des
cadres opérationnel (Lien IUT/CMI ; Cohérence Starter/CMI ; Programme Mathématiques ; Programme SHS ;
PPP, Auto-évaluation, C2i ; Recherche documentaire ; Pédagogie par projet ; Parcours Licence ; Cohabitation
CMI/parcours L&M ; Liens CMI/écoles d’ingénieurs ; Cohérence LMD et lien avec les EDs ; etc…), structurel
(Domaines scientifiques et cohérence recherche/formation ; Liens recherche/formation ; Pilotage CMI ;
Services supports ; Structure de mutualisation recherche/formation ; Le CMI dans son environnement et
structure de type Collegium ; etc…) et règlementaire du CMI (Fiche de coût CMI ; Référentiel enseignantchercheur ; etc…) ainsi que sur la stratégie de développement (Relations internationales ; Relations avec le
monde socio-économique ; Positionnement régional ; etc…). Ces groupes qui se réunissent au besoin, sont
coordonnés par le président et/ou le vice-président et composés d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et
de chercheurs des structures représentées au sein de la commission ainsi que de toute personnalité faisant
référence sur le sujet traité. Seize GTs ont déjà été activés pour la construction des CMIs en projet pour la
rentrée 2013.
Pilotage du CMI
Pour assurer la cohérence pédagogique sur 5 ans du CMI et sa dynamique, le pilotage est assuré par un
responsable CMI, un responsable du parcours Licence, un responsable du parcours Master, cinq responsables
d’année (le responsable de parcours est aussi le responsable de la dernière année du parcours),
éventuellement des responsables de blocs (à l’UFR-STGI) et des responsables d’UE (cf. Figure 9).
Le responsable CMI à la charge d’élaborer la maquette pédagogique et ses renouvellements, de veiller à sa
mise en œuvre en s’appuyant sur l’équipe de pilotage (responsable de CMI, responsables de parcours,
responsables d’année, responsables d’UEs) et les moyens du département d’enseignement d’une part
(secrétariat, moyens financiers, moyens pédagogiques, relations internationales et partenariales) et des unités
de recherche associées d’autre part (encadrement, moyens de la recherche, relations internationales et
partenariales), d’animer les réunions pédagogiques du CMI (bilans, évaluation des enseignements, etc…) et les
différents jurys, de conduire les politiques de relations internationales et de relations partenariales, de
constituer et de co-présider le comité de liaison formation-recherche-entreprise (Conseil de Perfectionnement
CMI) et de participer aux différentes commissions du collegium.
Le responsable de parcours a la charge de veiller au respect des objectifs du parcours au sein de chaque bloc
d’évaluation : socle généraliste, socle disciplinaire et spécialité, hors socle, SHS et AMS, de veiller à
l’application des recommandation de la direction des études CMI pour ce qui concerne notamment l’autoévaluation, l’évaluation, la pédagogie par projet et par problème, de préparer les réunions pédagogiques et les
différents jurys du parcours, de préparer le jury de fin de parcours et d’organiser le grand oral.
Le responsable d’année à la charge de l’emploi du temps, de l’organisation des examens et de l’établissement
des relevés de notes.
Le responsable d’UE à la charge de la cohérence pédagogique de son UE, de la constitution et l’animation de
l’équipe pédagogique et de la transmission des notes au responsable d’année.
Novembre 2013
28
Figure 9 : Schéma de pilotage d’un CMI à l’échelle des domaines scientifiques
Comité de liaison formation-recherche-entreprise
Le comité de liaison formation-recherche-entreprise (Conseil de Perfectionnement CMI) est envisagé par CMI,
en cohérence avec les spécificités et la dynamique des domaines scientifique de rattachement.
Il a pour objectif de créer un lien privilégié avec des entreprises clés du CMI en associant la recherche.
Tenu de se réunir en plénière à la fin de chaque semestre au moins, le comité de liaison à un rôle stratégique
quant à l’orientation et l’évolution de la formation dans son environnement socio-économique.
Il travaille également à la réalisation des AMS, au développement de la formation à l’international et à
l’insertion professionnelle des diplômés.
Suivant les préconisations du réseau FIGURE, le comité de liaison est composé du (des) responsable(s) du CMI
et éventuellement des responsables de parcours, du directeur de l’unité de recherche (ou son représentant),
des directeurs des départements et des responsables des équipes impliqués dans le CMI, de représentants
d’entreprises clés et de branches professionnelles, de représentant de pôles de compétitivité/clusters,
chambre de commerce et d’industrie et de représentant des étudiants.
Si le comité de liaison est une instance qui permet d’inscrire le CMI dans le cadre d’un continuum formationrecherche-entreprise (valorisation), et ce afin d’en exploiter pleinement le potentiel de développement, il
doit œuvrer préalablement à la réalisation effective du lien recherche-formation : organisation de
conférences et de visite de laboratoire ; participation des chercheurs à la formation ; proposition et
encadrement de projets et stages ; accès à l’environnement recherche et aménagement d’espaces dédiés à
l’accueil des étudiants ; accès aux plateformes de la recherche ; adaptation des moyens de la recherche pour
une pédagogie par projet ; mise à disposition des personnels techniques ; mise à profit de l’interaction
recherche-entreprise, etc…
Évaluation des étudiants et des enseignements
Actuellement, des travaux sont conduits par la Commission Pédagogie du réseau FIGURE sur l’auto-évaluation
et l’évaluation des étudiants. Ces travaux ont pour objectif d’inscrire l’auto-évaluation, l’évaluation des
étudiants (et des enseignements) et l’évolution pédagogique dans une dynamique unique.
L’UFC sera établissement pilote pour mettre en œuvre et participer au développement de cette nouvelle
dynamique dans le cadre de sa structure de Collegium où la pédagogie est entièrement mutualisée, en lien
avec les activités du réseau national (cf. Figure 8).
Novembre 2013
29
10. Suivi du devenir des étudiants et communication
L’OFVE, Observatoire de la Formation de la Vie Etudiante de l’UFC est une structure qui suit l’évolution
professionnelle des diplômés, et fournit chaque année un rapport circonstancié sur leur devenir. Nous
appuierons naturellement le suivi des diplômés du CMI-PICS sur cette structure universitaire déjà existante et
efficace. Par ailleurs, il est envisagé qu’un membre de l’équipe pédagogique prenne en charge un suivi plus
personnalisé de ce devenir afin de garder un lien plus direct avec les étudiants et en conséquence avec les
entités qui les recrutent. Enfin, il est prévu à moyen terme le développement d’un réseau d’anciens.
Comme il a été précisé plus haut, la communication sera assurée par la commission ad hoc du Collegium CMI.
Novembre 2013
30

Dossier de Présentation du CMI Informatique Université de Franche

Transcription

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