étude comparée des diabètes de type 1 et 2
Transcription
étude comparée des diabètes de type 1 et 2
5 ETUDE COMPARÉE DES DIABETES DE TYPE 1 ET 2 Objectifs : • comparer les signes cliniques et paracliniques • indiquer que l'apport excessif de glucides et de lipides favorise l'insulinorésistance dans le cas du diabète de type 2 • montrer qu'hypoinsulinémie et insulinorésistance aboutissent à une hyperglycémie • indiquer les principales pathologies associées aux diabètes et donner les principaux traitements • montrer l'importance de l'hygiène alimentaire pour la prévention du diabète de type 2 I. généralités Le diabète est une épidémie mondiale galopante qui touche 150 millions d'individus. Cette maladie a "expolsée" depuis les changements de notre mode de vie dans les années 70. En France, il y a actuellement 4 millions de diabétiques, c'est donc un véritable problème de santé publique. En plus, le diabète est accompagné de nombreuses complications. Cette maladie et ses complications représente un gros coût financier, environ 6 % du budget de la santé. II. deux types de diabètes diabète de type 1 : insulinodépendant diabète de type 2 : non insulino-dépendant proportion 15 % 85% processus destruction des cellules β par réaction auto-immune, cette destruction dure plusieures années avant les premiers symptômes. les cellules cibles reconnaissent de moins en moins l'insuline = insulino-résistance. Alors le patient fabrique de plus en plus d'insuline pendant quelques années puis l'insulinémie diminue = insulino-déficience délais d'apparition la maladie apparaît quand 90% des la maladie apparaît après 40 ans cellules β sont détruites, donc quand le patient est jeune, le plus souvent entre 12 et 20 ans morphologie de l'individu plutôt mince signes cliniques et paracliniques - les 3 P (polydypsie, polyphagie, - asymptomatique polyurie), amaigrissement, asthénie le plus souvent en surpoids ou obèse. - hyperglycémie, glycosurie - glycosurie hérédité peu d'influence hérédité importante facteurs favorisants infections virales, facteurs environnementaux l'obésité, une alimentation trop riche en matières grasses et en sucres, la sédentarité, l'âge, l'hypertension artérielle 1 III- prévention et traitements prévention traitement diabète de type 1 diabète de type 2 - régime hypocalorique - faire 3 repas et 3 collations par jour - éviter les sucres rapides régime hypocalorique et suivi par une diététicienne insulinothérapie antidiabétiques puis insulinothérapie pratique d'une activité physique 1. cas du diabète de type 1 : Une fois le diagnostic posé, le patient devra mesurer sa glycémie plusieurs fois par jour, pour celà, il se pique le bout du doigt et dépose la goutte de sang sur un lecteur numérique qui donne un résultat instantanément. Le malade s'injecte lui-même de l'insuline par voie sous-cutanée avec des seringues ou des stylos injecteurs. L'insuline est aujourd'hui fabriquée par génie génétique, ce n'est plus de l'insuline de porc ou de boeuf. Il y a plusieurs types d'insuline qui ont une action plus ou moins longue. 2. cas du diabète de type 2 Au début de la maladie, le médecin prescrit juste un régime et de l'exercice physique. Mais si la maladie s'aggrave, il y a plusieurs types de médicaments appelés des antidiabétiques. Par exemple : - pour activer la sécrétion d'insuline quand le malade est au stade insulino-déficience . - pour empêcher l'absorption du glucose intestinal Si la maladie s'agrave encore, on proposera des injections d'insuline. 3. les nouveaux traitements Il y a maintenant des appareils appelés "pompes à insuline" qui injectent automatiquement de l'insuline par une aiguille perçant en permanence la peau. Ces appareils sont programmables. Dans certains cas, la pompe peut être implantée sous la peau (il en existe commandées par l'iphone) mais il faut la changer tous les 3 ans. Dans les cas extrèmes, on propose une greffe de pancréas. On étudie aujourd'hui la possibilité de greffer uniquement des îlots de Langerhans. Une autre voie de recherche très prometteuse est la greffe de cellules embryonnaires pancréatiques de porc. 2 IV. les complications des diabètes sucrés Le diabète entraîne deux types de complications : 1. des complication dégénératives : les angiopathies Définition : angiopathie = maladie des vaisseaux Le sang sucré abime progressivement les petits vaisseaux sanguins des reins et des yeux. Les vaisseaux se bouchent et certaines parties de notre corps ne sont plus assez irriguées, elles peuvent mourir. L’excès permanent de sucre dans le sang peut donc abimer des organes très irrigués comme la rétine, les reins, les nerfs. Dans le cas de la rétine, le patient souffre de rétinopathie (= maladie touchant la rétine) pouvant aller jusqu'à la cécité. Dans le cas du rein, le patient souffre de néphropathie (= maladie touchant le néphron, structure qui fabrique l'urine, dans le rein). Le patient aura alors des insuffisances rénales. Cette maladie touche 1 diabétique sur 3 et peut nécessiter des dialyses ou encore une greffe de rein. Dans le cas des nerfs, le patient souffre de neuropathie (= maladie touchant les nerfs) Les complications peuvent aussi toucher des artères ou le coeur (exemples de maladies : l'athérosclérose et l'infarctus du myocarde, qui seront vues en terminale), et représentent 50 % des décès de diabétiques. Enfin, il arrive aussi que les vaisseaux sanguins et les nerfs du pied soient atteints. Le patient va avoir des abcès au pied qui peuvent se transformer en un "pied diabétique" qui se gangrène. On peut emputer un orteil, parfois le pied entier. (10 000 amputations par an en France) 2. des complications aigues : Dans le cas du diabète de type 1, ces complications peuvent être des malaises ou des comas par hyperglycémie et acidocétose, mais beaucoup plus souvent par hypoglycémie, si on a oublié de s'injecter de l'insuline ou si elle a été mal dosée. Voyons ces différents cas : • L’acidocétose se produit quand, par manque d'insuline, les cellules utilisent les acides gras carburant. mais alors, leur dégradation massive produit une grande quantité de corps cétoniques, c'est ce qu'on appelle l'acidocétose. Les coprs cétoniques sont des déchets toxiques pour l’organisme. Non traitée, l’acidocétose évolue vers le coma et la mort. • L'hypoglycémie est l'accident le plus fréquent. Il peut aller de la gêne légère au coma si il n'est pas traité, avec des séquelles (= conséquences ) neurologiques irréversibles. • Le coma hyper-osmolaire, suite d’une forte déshydratation lors de diarrhées. La glycémie est alors très élevée et l’hospitalisation immédiate. La mortalité est lourde (50 % des cas) et survient par baisse brutale de la tension artérielle malgré le traitement à l’insuline administré en urgence. 3