Valses de Vienne
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Valses de Vienne
18 Vaud 24 heures | Lundi 7 décembre 2015 Ecole Le canton de Vaud est premier de classe dans l’organisation des camps de ski Suisse, confirme Nicolas Imhof, chef du Service de l’éducation physique et du sport. Nous restons toutefois attentifs, puisque ce chiffre diminue légèrement alors que le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter.» Suisse Tourisme estime que le salut des stations passe par une hausse des camps de ski. L’école vaudoise fait déjà figure de bonne élève Le financement suit Pascale Burnier Les stations de ski tirent la langue. Plombées par le franc fort qui freine la clientèle européenne, des communes montagnardes ont vu fondre leurs nuitées de touristes étrangers. Début novembre, Suisse Tourisme livrait sa recette pour y remédier. Tout d’abord, remettre plus de Suisses sur les lattes. Et pousser les écoles à organiser davantage de camps de ski. Une annonce, faite lors du lancement d’une campagne promotionnelle touristique, qui n’est pas du goût de tous. «Je suis choqué qu’on dise que c’est à l’école de sauver les stations de ski, relève avec force Alain Bouquet, chef de la Direction générale de l’enseigne- Opération séduction outre-Sarine Des élèves vaudois s’échauffent sur la piste lors d’un camp de ski à Leysin. CHANTAL DERVEY - A PUBLICITÉ Publicité Valses de Vienne ment obligatoire (DGEO). Ce n’est tout simplement ni son rôle ni sa mission!» «Plus de 700 camps» «Pour les stations des Alpes vaudoises ou du Jura, les camps de ski sont des points stratégiques et représentent une partie de leur activité, reconnaît Andreas Banholzer, directeur de l’Office du tourisme vaudois. Nos stations de montagne ne se sont toutefois pas plaintes qu’il y avait moins de camps.» C’est que les camps de ski ont la cote sur Vaud. En comparant le nombre d’écoliers et le nombre de camps organisés dans tout le pays, notre canton caracole en tête des plus importants organisateurs de sorties de neige, tout comme le Jura et Neuchâtel. «Plus de 700 camps de neige sont organisés cette année. Nous sommes à ce titre un des meilleurs élèves de Le « Wiener Johann Strauss Galakonzert » se tiendra à Lausanne le 27 janvier Deux raisons à ce succès. «Nous sommes un canton alpin, le ski est donc dans notre ADN», estime Nicolas Imhof. Et, surtout, le financement suit. Les camps sont payés par l’Etat, les parents et les communes. Sur Vaud, des financements complémentaires s’y ajoutent. Le programme fédéral d’encouragement Jeunesse+Sport prévoit 7 fr. 40 par jour et par élève. Auxquels il faut ajouter 2 fr. 20 subventionnés par le Service de l’éducation physique et du sport et 4 fr. 40 par la Fondation Fonds du sport vaudois. Soit, au total, 14 fr. par jour et par élève. «Le Canton de Vaud est celui qui subventionne le plus en Suisse», affirme Nicolas Imhof. «La contribution demandée aux parents a ainsi diminué au fil des ans», précise Alain Bouquet. Un autre élément contribue aussi au maintien d’un bon quota de camps organisés dans le canton. Une loi vaudoise de 2012 stipule que des camps de sport doivent être organisés. «Elle ne dit pas combien, mais cela permet de mettre une certaine pression sur les établissements scolaires», explique Nicolas Imhof. Car la partie n’est pas entièrement gagnée. La complexité de l’organisation d’un camp mais aussi les problèmes sécuritaires sont parfois des freins. «Certains directeurs et enseignants n’osent plus faire des camps de ski par peur des accidents. Il faut alors parfois motiver les troupes.» Alain Bouquet concède: «Il peut y avoir une lassitude à organiser un camp chaque année.» En juin 2016, une maison du sport vaudois pouvant accueillir 70 personnes ouvrira à Leysin. Construite grâce à la Fondation Fonds du sport vaudois, elle permettra aux écoles, entre autres, d’organiser plus facilement des camps. U Les adeptes de la glisse seraient toujours moins nombreux. Les plus âgés rangeraient toujours plus tôt leur matériel à la cave, et les jeunes issus de l’immigration n’auraient pas la culture des sports de neige. Depuis l’an dernier, acteurs du tourisme et défenseurs des stations le martèlent. «Il y a une offensive pour promouvoir les sports de neige faite par la Fédération suisse du tourisme. Le but est de sensibiliser les politiques et d’encourager les écoles à «Il convient plutôt d’aider les hôteliers à faire le plein» Andreas Banholzer Directeur de l’Office du tourisme vaudois promouvoir les sports d’hiver. Un autre programme, nommé GoSnow, propose aux enseignants des méthodes faciles pour organiser des camps», explique Andreas Banholzer. Le responsable de l’Office du tourisme vaudois ne partage pourtant pas tout à fait cette vision. «Une étude Sport Suisse de 2014 conclut que 35% de la population suisse skie en moyenne 10 jours par an. Un chiffre en augmentation de 8,8% depuis 2008. Cela est bon signe.» A ses yeux, la cible pour aider les stations de ski vaudoises est donc autre. «Ce n’est pas tant les écoles qu’il faut séduire, il convient plutôt d’aider les hôteliers à faire le plein. Notre campagne hivernale vient d’être lancée par un spot publicitaire et des offres attrayantes. Notre but est d’attirer les Suisses alémaniques à venir skier dans nos stations.» P.B. Le « Wiener Johann Strauss Galakonzert » – le 27 janvier au Théâtre de Beaulieu. Le Vivarium a été pris d’assaut Vienne/Lausanne. Qu'y-a-t-il de plus beau que de se laisser entraîner dans le monde merveilleux des valses de Vienne l'espace d'une soirée ? Le 27 janvier, le « Wiener Johann Strauss Galakonzert» fait étape au Théâtre de Beaulieu. la danse. Matthias Georg Kendlinger, producteur, directeur et impresario de cette tournée, le sait d’ailleurs mieux que quiconque, comme en attestent ses sublimes interprétations du compositeur. Le public s’est rué à Sauvabelin, avant de retrouver les animaux à Aquatis, dans un an Martin Kerschbaum à la tête de l’orchestre Johann Strauss Le Beau Danube Bleu VC1 Contrôle qualité B I L L E T S Tous les points Ticketcorner www.ticketcorner.ch et www.strauss-galakonzert.at & 0900/800 800 (1,19 CHF/Min) 117989 Sous la baguette de Martin Kerschbaum, spécialiste viennois de Strauss, l'ensemble musical propose un concert « de grande qualité » (aux dires mêmes du quotidien de Leipzig Leipziger Volkszeitung). Ce chef d'orchestre s’est notamment produit avec l’orchestre symphonique Tchaïkovsky de Moscou, l’orchestre symphonique de Prague ainsi que l’Orquesta de Córdoba, aux États-Unis et en Chine. Dans son pays natal, il a dirigé le Mozarteum Orchester de Salzbourg, le Wiener Mozart Orchester, le Wiener Concert Verein, mais aussi et surtout son propre orchestre: l'orchestre symphonique de Vienne. Martin Kerschbaum, chef d'orchestre des « Vienna Classical Players », dirige l'étude et assure la direction de tous les concerts de cette tournée. Outre de vous réchauffer le cœur et les oreilles, ces mélodies de la dynastie Strauss vous inviteront inévitablement au fredonnement et à Les heureux détenteurs d'un billet pour ces concerts peuvent s'attendre à vivre une soirée inoubliable. Outre les célèbres mélodies immortelles de Strauss comme «Le Beau Danube bleu» ou « Où fleurissent les Citrons », le programme comprend aussi, comme le veut la tradition, quelques bijoux plus rares comme «Vélocipède», «Tic-Tac» ou «Sous les Tilleuls», une poésie symphonique hélas trop peu jouée. Le public pourra bien entendu également compter sur l'incontournable « Marche de Radetzky ». En somme, un concert qui respire la joie de vivre et le charme viennois… que demander de plus? Après plus de quarante-cinq ans d’existence à l’orée du bois de Sauvabelin, le Vivarium de Lausanne, fondé par Jean Garzoni, a ouvert une dernière fois ses portes hier et samedi. L’entrée était gratuite, la raclette aussi, et les Lausannois ont ainsi pu prendre congé dans la bonne humeur, mais avec un petit pincement au cœur, d’une véritable institution de la capitale vaudoise. Ils l’ont fait en masse, même si le directeur, Michel Ansermet, n’a pas perdu de temps à compter les entrées: «Samedi, nous avons sans doute accueilli plus de 1200 visiteurs, et dimanche, nous allons certainement dépasser les 1500», disait-il hier en début d’après-midi. Michel Ansermet et son équipe ont pris soin de dire au revoir et à bientôt à tout le monde, petits, Près de 3000 personnes en deux jours: un record! FLORIAN CELLA grands et habitués fidèles, qui ne faisaient pas mentir l’adage selon lequel on vient au moins trois fois dans sa vie au Vivarium: enfant, parent puis grand-parent. Hier, à 14 h, Naga, le dragon de Komodo, a reçu un beau chevreuil, mort comme il se doit, la foule s’est lentement raréfiée et, à 18 h, les portes se sont définitivement fermées. Désormais, le Vivarium de Lau- sanne peut préparer son transfert, au printemps 2017, à Aquatis, la future Cité de l’eau douce en train de prendre corps à Vennes. Federico Camponovo Retrouvez notre galerie sur reptiles.24heures.ch