Rapport de fin de séjour
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Rapport de fin de séjour
Coralie Delorme 15/05/14 Explora sup Rapport de fin de séjour Je m’appelle Coralie, je suis en master 1 Ecologie et Ethologie à l’université JeanMonnet et je suis partie étudier un an à l’université Alaska Southeast via le programme d’échange ISEP. I_Vie pratique a) Logement : En ce qui me concerne je suis arrivée quelques jours plus tôt afin de prendre mes aises et mes repères, et cela m’a assuré de ne pas être en retard le jour J. Ainsi j’ai donc passé plusieurs nuits dans un hôtel, j’ai visité la ville et je suis me suis rendue au housing (logement universitaire) quelques jours plus tard. Je fus la première à arriver dans mon appartement que je devais partager avec trois autres étudiantes. Je n’ai absolument aucune critique à faire concernant l’état ou la sécurité ; je disposais d’une clé pour la porte commune et je pouvais également fermer la porte de ma chambre à clé si je le souhaitais. De plus « l’appartement » (qui en réalité ressemblais plus à une petite maison) était vraiment très propre et presque neuf, néanmoins il était complètement vide, absolument rien n’était fourni mis à part les draps de lit. J’étais donc heureuse d’être en avance et non pas d’arriver à 21h à l’aéroport quand il faut trouver toute seule si il y a un bus, où il se trouve aller acheter du papier de toilette et à manger dans une ville anglophone que vous ne connaissez pas. De même préparez vous à ne pas vous entendre avec vos colocataires, ce n’est pas toujours évident de vivre avec trois autres personnes différentes de vous, et il y a très vite des disputes concernant la vaisselle, la propreté et l’entretien. b) Argent Je n’ai pas eu de contraintes spéciales concernant l’argent. J’avais une carte visa et un contrat spécial avec ma banque en France, ce qui me permettais de payer gratuitement à tous moments avec ma carte bancaire, et de retirer gratuitement de l’argent à la banque 4 fois par mois. De plus j’ai reçu un chèque de 900 dollars par semestre pour la nourriture et je disposais déjà de 600 dollars sur ma carte étudiante pour manger à la cafétéria. Ce que je ne trouvais pas normal, puisque les menus étaient assez cher et pas très sains et ceci vous oblige à manger là bas puisque vous ne pouvez pas utiliser les 600 dollars pour autre chose. Et je bénéficiais de la bourse explora, ce qui m’a beaucoup aidé. c) Santé Je n’ai pas de commentaire à faire pour cette section santé, même pendant l’hiver froid en Alaska je n’ai eu qu’un petit rhume habituel que j’ai chaque hiver. J’avais bien sûr l’assurance avec ISEP, et j’ai également pris une assurance responsabilité civile (qui n’est fournie avec l’assurance ISEP), ce que je conseille fortement, puisque l’hôpital ici est très cher, et vous ne savez jamais si vous n’aller pas causer accidentellement du tort à quelqu’un. d) Télécommunication Niveau argent il ne faut bien sûr ne pas vous faire d’illusions, c’est peut être différent ailleurs mais en ce qui me concerne à Juneau la vie est très chère et les tarifs très élevés. Il m’arrivait de dépenser jusqu’à 1000 dollars par mois facilement. Cependant, la bourse explora m’a aidé et il est également facile de se trouver un petit job sur le campus pour avoir une rentrer d’argent. Un bon conseil : économisez avant de partir. e) Vie universitaire La vie universitaire est très différente de celle en France. Ici vous composez vous-même votre semestre avec les cours de votre choix, à condition bien sûr que vous atteignez un nombre de crédits étant de 12 (30 ECTS) par semestre. La qualité des cours est impressionnante, et la relation avec les professeurs totalement différente, elle n’est pas si distante. Les professeurs sont à votre disposition, près à vous aider à tout moment. Je suis partie tout un weekend à Sitka pour le « Whale Fest », et en rentrant j’avais deux examens qui m’attendaient, ainsi qu’un résumé à faire sur un article scientifique. Cependant à cause de ce weekend à Sitka je n’avais pas eu le temps de réviser et d’écrire, il m’était impossible de tout faire et j’avais privilégié les examens au résumé. J’ai donc envoyé un email à mon professeur en lui expliquant la situation, et elle m’a autorisé à rendre mon résumé avec deux jours de délai. f) Stage Il est assez facile de trouver un stage avec l’un de vos professeurs, sachant qu’ils font tous de la recherche. Il faut juste vous y prendre un peu à l’avance puisque vous n’êtes pas la seule ou le seul étudiant(e) à vouloir faire un stage. Généralement ils ne sont pas rémunérés, mais si vous faites un stage extérieur à l’université, vous pouvez obtenir jusqu’à 5000 dollars pour 90 jours. Il y a un site internet sur lequel vous pouvez trouver tous les stages disponibles dans différent états des USA. g) Vie quotidienne Le plus difficile concernant le climat a été pendant la fin de l’automne et le début de l’hiver. Le soleil se couchait à 15-15h30, donc cela ne me laissait pas le temps de faire grand-chose dans la journée, surtout quand je devais aller en cours. Cependant, je disposais de lampe solaire au housing, et il suffisait de prendre de la vitamine D pour combler le manque de soleil. De même il pleut beaucoup à Juneau, ce qui ne fut pas un problème pour moi puisque j’adore la pluie, de plus j’étais bien équipée (blouson et pantalon waterproof, bottes alaskienne : Xtratuf). L’hiver n’était pas trop froid (-15°C) contrairement au reste de l’Alaska, et bien sûr l’été chaud et magnifique. Mon premier semestre à été très dur dans le sens « beaucoup de travail ». J’avais plus de 12 crédits et beaucoup de travaux pratiques. En plus c’était le début de mon séjour, donc même si j’étais bonne en anglais cela demandait beaucoup de concentration et bien évidemment je voulais réussir mon semestre avec de bonnes notes donc j’ai beaucoup révisé et je n’en ai pas beaucoup profité. Cependant je me suis bien rattrapée plus tard (visite, randonnée…). Pour les transports, ce n’étaient pas bien difficile à Juneau, puisqu’il n’y a qu’une seule route principale, je prenais donc le bus pour aller downtown. Pour les cours, j’habitais au housing qui était assez près de l’université, je ne devais que marcher 20 minutes. De plus, le housing organisait des transports gratuitement deux fois par semaine avec un petit bus pour faire nos courses. La nourriture est assez chère ici, surtout les fruits et les légumes, mais il est possible d’avoir des cartes d’abonnement dans les grandes surfaces pour obtenir des réductions. Il y avait également des petits restaurants sympathiques, abordables, et le top est que vous pouvez toujours emporter vos restes chez vous-même si vous n’avez plus faim au restaurant. Pour les loisirs, Juneau était le paradis !! Durant l’hiver : ski, snowboard, escalade sur glace, marcher au milieu des lacs et aller voir les icebergs du Glacier Mendenhall… Sans oublier le polar plunge, qui consiste à sauter dans l’océan en plein milieu de l’hiver, je peux vous garantir que c’est très froid mais aussi très amusant. Et durant l’été : kayak, baignade, randonné, whale whatching, hélicoptère, prendre le Ferri, camper… II_Bilan et suggestion Je pense qu’il est facile de comprendre que je ne regrette absolument pas mon séjour ici à Juneau en Alaska. Cela m’a permis non seulement de devenir bien plus indépendante, de prendre de l’assurance, de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture mais aussi de rencontrer des gens extraordinaire. Je suis en biologie donc bien sûr c’est l’endroit rêvé pour étudier (un jour j’ai ouvert la porte de mon appartement et à 10 mètres se trouvait une grosse maman ourse avec trois bébés, l’un étant apparut très proche de moi, ils sont restés là pendant un moment, me laissant le temps de prendre d’incroyables photos), sans oublier que pendant l’été, je partais camper à ce qu’on appelle en dehors de la route (puisque les seuls moyens de transport pour quitter Juneau sont l’avion et le bateau, la route principale s’arrêtait donc au bout d’un moment avec un panneau où était inscrit « end of the road »), au bord de l’océan ou vous pouviez voir les baleines et même quelque fois les aurores boréales la nuit. Ces lumières s’agitant dans le ciel font parties d’un phénomène indescriptible et magnifique. Je n’en reviens toujours pas de les avoir contemplées. De plus comme je l’ai dit précédemment les cours et la relation élèvesprofesseurs sont totalement différents, je préfère le système scolaire américain même si l’on a beaucoup plus de devoirs à faire. Il faut donc bien vous organiser pour rendre ce qui est dut et réviser pour vos partiels. Vous pouvez donc imaginer pourquoi je veux rester à Juneau !! Cependant ce ne sont pas la les seules raisons… Ce qui me plaît par-dessus tout ici se sont les habitants de Juneau, il est clair que je me suis fait de très bons amis mais même les étrangers sont tellement gentils !! Tout le monde vous dit « bonjour, comment ça va aujourd’hui ? », tout le monde vous aide quand vous en avez besoin, ce que j’ai rarement vu arriver en France. Donc oui mes mots finaux vont être les suivants, si vous en avez l’opportunité, partez !! Et faites le avec ISEP si vous pouvez, je n’ai jamais eu de problèmes, tout était extrêmement bien organisé, je n’ai même pas eu besoin d’entrer en tact avec des étudiants qui étaient partis auparavant. Et puis c’est tout simplement génial et c’est une expérience que vous n’aller pas regretter, mais il faudra vous préparer au fait qu’il se peut que ne voudrez plus jamais retourner chez vous. C’est exactement ce qui m’est arrivée, j’ai donc demandé une extension à ISEP (je trouve d’ailleurs surprenant que je fus la première), et je suis ravie de vous annoncer qu’elle a été acceptée !! Je vais donc pouvoir étudier un autre semestre à l’UAS, et je bénéficie après cela de 13 mois de stage, ce qui est une opportunité incroyable. Je remercie donc tout particulièrement Bertlinde Laniel et Marsha Squires, qui ont été d’une grande aide dans ce projet ! Donc si je peux vous donner un conseil n’hésitez pas à contacter vos responsables ISEP et discutez ouvertement avec eux. De cette manière j’avais obtenue une liste des vêtements et de toute sorte de chose utile qu’il fallait que j’apporte, auxquelles je n’aurais jamais pensé et qui étaient indispensable.