Jeu du hasard et de la détermination (1998 - 1999

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Jeu du hasard et de la détermination (1998 - 1999
Jeu du hasard et de la détermination (1998 - 1999)
Pour piano, percussion et sons mémorisés
Luc Ferrari
PRÉSENTATION DE L'OEUVRE
Titre : Jeu du hasard et de la détermination)
Genre : Musique de chambre
Formation : Piano, percussion, sons mémorisés
Durée : 21 minutes
Type de commande : Commande spéciale de Madame la Ministre de la Culture et de
la Communication. Réalisation avec l'aide du GRM, à l'Atelier post-billig
Créations :
Radio France, Janvier 2001. Multiphonies
Françoise Rivalland, percussions
Michel Maurer, Piano
Luc Ferrari, diffusion
FICHE TECHNIQUE
5 séquences stéréo :
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes01.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes02.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes03.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes04.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes05.mp3
INTERPRÈTES DE LA CREATION
Françoise Rivalland, percussions
Michel Maurer, Piano
Luc Ferrari, diffusion
NOTE DE PROGRAMME
Résumé :
Dans une durée choisie de 21 minutes, j'ai décidé d'un certain nombre d'éléments
électroacoustiques et d'écriture instrumentale ayant des caractères déterminés. J'ai
ensuite demandé à un logiciel de me les placer un par un, dans ces 21 minutes. J'ai
donc réalisé la bande et écrit la partition à partir de ces données hasardeuses. ai-je
triché ? peut-être, mais pas trop.
Luc Ferrari
Note de Programme complète :
Concept
C'est une idée qui n'est pas très éloignée de celle que je travaille depuis pas mal de
temps. Que ce soit les objets trouvés et comment et où on les trouve, que ce soit le
travail sur les cycles (tautologie) qui fabrique des rencontres fortuites, j'ai toujours été
et je le suis encore, fasciné par ce que produit ce que l'on appelle le hasard.
C'est d'abord une réflexion sur l'individu et pourquoi il se trouve à tel endroit à tel
moment. C'est ensuite une réflexion sur le collectif qui est fait d'individus qui se
croisent à tel endroit et à tel moment.
Un individu est fait d'un ensemble de rythmes, physiques, émotionnels, sociaux, etc...
qui se combinent, quelquefois en se répétant et qui le font bouger, ou tout simplement
vivre.
La société est faite de plusieurs individus dont les rythmes s'affrontent se confrontent
et s'échafaudent. Le social c'est le frottement de tout ce magma dans la continuité des
moments.
D'une part, l'individu est déterminé dans ses moments, d'autre part la société est le
réservoir hasardeux de ces mêmes moments et elle les brasse et en assume la
diversité, quelquefois elle les canalise par des protocoles.
Méthode
Et comment ce concept peut devenir composition ou création artistique la question
était posée dans beaucoup de mes travaux. Que ce soit par l'expérimentation de la
superposition des cycles de différentes longueurs (les tautologos), que ce soit par les
jeux des réservoirs (fable de la démission et du cendrier).
Justement le cendrier, si on le détourne de sa fonction qui est de collecter les cendres,
du fait de sa contenance peut servir de réceptacle d'objets comme par exemple des
notes et même des accords, des silences, des rythmes, des objets complexes, etc. je
l'ai fait, mais quel tracas !
Dans ce nouveau projet, mon idée était de dire par exemple : j'ai une durée et j'ai des
sons et je voudrais un instrument (qui ne soit pas moi qui les placerais avec une
détermination d'enfer), mais quelqu'un de neutre, comme un logiciel... J'ai donc
demandé au GRM de me fabriquer un programme qui me ferait cela sans douleur.
François Donato a conçu l'objet que nous avons appelé "le cendrier informatique",
dont le rôle était de dire à quel endroit dans la durée totale, chaque son devait se
situer.
Détermination
J'ai décidé de composer 21 minutes parce que je trouvais que c'était une durée
intéressantes. J'ai décidé qu'il y aurait des sons (que nous appellerons dorénavant
'éléments') des éléments qui iraient de bref jusqu'à long, maximum 45". Il a donc fallu
que j'imagine combien d'éléments on pouvait mettre dans 21 minutes et j'ai décidé
qu'il en fallait, tout bien pesé et après simulations multiples, 371.
Tous les sons mémorisés (souvent fignolés de façon radicale) sont des sons
instrumentaux, c'est pourquoi j'ai décidé que la bande serait parcourue d'un bout à
l'autre par une ambiance réaliste mais floue (c'est-à-dire du réalisme ambigu).
Quelques mots sur cette ambiance : il s'agit de la gare de Los Angeles qui est une très
jolie construction style mexicain. Il y a un très grand hall avec un son doux et
légèrement réverbérant, qui a l'avantage d'être pourvu de grands fauteuils en cuir très
confortables. Il s'agissait donc pour moi de me poser dans un fauteuil, de poser mon
micro sur l'accoudoir et d'enregistrer un plan séquence de 21 minutes. J'ai alors
disposé ce son dans le mixage, il n'y a aucun montage, je promets.
Composition
Il y a deux types d'éléments, ceux qui vont composer la bande, et ceux destinés aux
instrumentistes.
Pour les sons mémorisés, il a fallu imaginer tout un magasin d'éléments qui puissent
aussi bien marcher ensemble que se contredire dans leur diversité et ceci sans savoir
comment ils allaient être assemblés.
Pour les éléments instrumentaux, il a fallu inventer des caractères dans l'abstrait, en
définissant par principe leur identité par instinct et par goût, tout en ne sachant pas où
et comment ils allaient se combiner.
Sons Mémorisés (il y en a 295)
J'ai choisi des caractères relativement ordinaires mais disposant de qualités sonores
d'une grande subtilité (c'est moi qui le pense) : éléments percussifs, éléments
rythmiques, éléments harmoniques évoluants, éléments confus. Chaque élément
ayant une durée et une tessiture. Chaque élément se répétant un certain nombre de
fois, mais jamais exactement pareil.
Sons instrumentaux (il y en a 76)
Pour les éléments destinés aux instrumentistes, il a fallu forger des familles de
caractères que j'ai piquées dans mes habitudes bien que je me défende d'en avoir,
comme par exemple : rassemblé rapide ou dispersé rapide irrégulier ou bien deux
pôles pulsé tempo rapide ou encore montée accord réguliers tempo lent, etc...
Quelquefois il arrivait que par le jeu du hasard, certains caractères contradictoires
étaient destinés au même instrumentiste, donc techniquement acrobatique.
Il fallait alors trouver des solutions. Je les ai trouvées.
Hasard
Comme je le disais tout à l'heure, tous les éléments étaient numérotés de 1 à 371. Il
suffisait ainsi de me laisser conduire par le cendrier informatique et construire la
bande et la partition instrumentale. Ce que j'ai fait. Sans tricher. Du moins pas trop.
Ce qui est curieux, en dehors du fait que des éléments sont tombés en composition
d'une façon surprenante, c'est que le hasard a créé une forme cohérente et même un
peu conventionnelle : une sorte de grand crescendo d'effervescence vers le troisième
quart de la pièce.
En plus le cendrier a eu l'audace de terminer le travail en choisissant le son le plus
conclusif de la collection. J'ai trouvé que c'était à la limite du mauvais goût. Mais j'ai
laissé.
Et sur ce terrain meuble qu'est un hall de gare, se croisent des êtres (sons, éléments,
créatures), animés par des choix ou des obligations individuelles, réunis un instant,
par le seul fait de la coïncidence, dans ce lieu délimité par des quais mais en même
temps ouvert sur la géographie.
Ainsi va le train de la composition, dans ce hasard diffus et cette détermination
furieuse.
Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas triché, du moins pas trop.
Luc Ferrari
Paris le 22 septembre 1999
Réalisé à l'Atelier Post Billig avec l'aide du GRM
(Commande spéciale de Madame la Ministre de la Culture et de la Communication)
BIOGRAPHIE DU COMPOSITEUR
Né à Paris en 1929.
Il s'interroge sur cette première phrase ; d'abord 1929.
Il a écrit de nombreuses autobiographies dans lesquelles il falsifiait les dates.
L'écriture le rend fou, il ne faut pas lui demander ça. Et comme il n'osait pas se rajeunir
il se vieillissait. Il y a donc des tas de fausses dates qui courent, cela l'amusait à
l'époque. Maintenant ça l'amuse beaucoup moins !
Ensuite, né à Paris. Il s'interroge : être né à Paris !
Il se demande ce qu'il aurait été s'il était né dans le petit village de son père, en Corse.
Il se demande ce qu'il aurait été s'il était né à Marseille, la ville de sa mère. Il se
demande ce qu'il aurait été s'il était né en Italie, le pays de ses ancêtres.
Et pour cela, il n'a aucune réponse.
Eléments d'un parcours confus
"J'ai réalisé des travaux qui s'écartent plus ou moins des préoccupations musicales
pures, et dont certains font appel à une rencontre entre branches diverses de ce qui
pourrait être un même arbre. Le problème étant d'essayer d'exprimer, à travers des
moyens différents, des idées, des sensations, des intuitions qui passent ; d'observer le
quotidien dans toutes ses réalités, qu'elles soient sociales, psychologiques ou
sentimentales. Ceci pouvant s'extérioriser sous forme de textes, d'écritures
instrumentales, de compositions électroacoustiques, de reportages, de films, de
spectacles, etc."
Quelques dates :
1929 Né à Paris, le 5 février.
1946-1948 Études musicales, Conservatoire de Versailles.
1948-1950 Piano, Composition. École Normale de Musique de Paris : Alfred Cortot,
Arthur Honegger.
1953-1954 Classe d'Olivier Messiaen.
1958 Entre au Groupe de Musique Concrète (jusqu'en 1966).
1958-1959 Collaboration avec Pierre Schaeffer à la création du Groupe de Recherche
Musicale.
1959-1960 Chef du Groupe de Recherche Musicale ; Activités pédagogiques ; Série
d'émissions sur la Musique Concrète.
1960-1961 Chargé de recherche sur les instruments nouveaux ; étude des
instruments et des corps sonores (lutherie nouvelle).
1961-1962 Direction artistique d'un ensemble instrumental dont le chef est Konstantin
Simonovic. Exercices d'improvisation sur schéma.
1962-1963 Direction d'une composition collective pour bande et orchestre à laquelle
participent tous les compositeurs du Groupe de Recherche Musicale.
1964-1965 Prise de son, illustration musicale et co-réalisation d'une série d'émissions
de télévision : Chaque pays fête son grand homme (Wagner, Shakespeare,
Saint-Antoine, Chopin, Jeanne d'Arc, Guillaume Tell, Johann Strauss...)
Diffusion : télévisions française, allemande et canadienne.
octobre 1964 à mars 1965 Professeur de composition à la Rheinische Musikschule à
Cologne (Allemagne).
1965-1966 Auteur et réalisateur avec Gérard Patris, d'une série d'émissions sur la
musique contemporaine pour la télévision française, Les Grandes Répétitions (Olivier
Messiaen, Edgar Varèse, Karlheinz Stockhausen, Hermann Scherchen, Cecil Taylor).
1966 Professeur de musique expérimentale, Stockholm.
1967 Séjour d'un an à Berlin, invité par la Ford Foundation et la DAAD.
1968-1969 Responsable musical à la Maison de la Culture d'Amiens.
1972 Création du studio Billig, modeste atelier d'électroacoustique.
1972 Prix Karl Sczuka, pour le Hörspiel Portrait-Spiel (production Südwestfunk,
Baden-Baden)
1978-1980 Professeur de composition au Conservatoire de Pantin.
1982 Fondation de l'association La Muse en Circuit, studio de composition
électroacoustique et de création radiophonique.
1986 Organise au Café de la Danse à Paris, avec La Muse en Circuit, une série de
concerts-spectacles intitulée Vue Imprenable sur l'acoustique, parmi lesquels :
Sombres machines à sons, Radio sur scène, La leçon d'espagnol.
1987 Prix Italia pour le conte symphonique Et si tout entière maintenant, réalisé dans
le cadre de l'opération multimédia Brise-Glace.
1988 Prix Karl Sczuka, pour le Hörspiel Je me suis perdu ou Labyrinthe portrait
(coproduction Südwestfunk et La Muse en Circuit).
1989 Rétrospective au Festival des Manca à Nice. Grand Prix National du Ministère
de la Culture.
1990 Prix International Serge et Olga Koussewitzky pour la pièce symphonique
Histoire du Plaisir et de la Désolation.
1991 Obtient le Prix Italia (Prix spécial de la R.A.I.) pour sa création radiophonique
L'Escalier des aveugles, copro-duite par la Radio Nacional de España et La Muse en
Circuit.
1993 Invité par le studio de musique électronique de la WDR, Cologne.
1994 Le 21 avril, démission de sa responsabilité de président de la Muse en Circuit.
octobre 1995 Parcours confus (rétrospective) à Groningen, et tournée de concerts en
Pays-Bas.
septembre 1996 Quitte la Muse en Circuit pour désaccord profond.
octobre 1996 Construit son propre home-studio appelé post-billig.
octobre 1997 Invité, avec l'aide financière du Ministère des Affaires Etrangères, pour
une tournée de 3 semaines de concerts et conférences dans les principales
Universités Californiennes.
1998 Installe un nouveau studio à Paris dans les environs de la Nation, appelé Atelier
post-billig.
1999 Entreprend la série Exploitation des concepts.
1999 Entreprend la série d’exploitation des concepts qui relancent une créativité tous
azimuts - installations, travail avec des DJ expérimentaux, travail sur l’improvisation,
plusieurs œuvres instrumentales importantes, hörspiel, œuvres pour sons mémorisés,
etc.
2001 Manifestations du genre rétrospectives organisées par :
- Le festival FUTURA, 2001 à Crest, où sont interprétées toutes ses œuvres
électroacoustiques depuis 1958;
- Le festival Les Musiques, Marseille
2002 Festival «monographique» par New Generation, Japon;
2003 Janvier, La Friche de la Belle de Mai, La Gallérie Red District et le Cinéma
Alhambra, Marseille, et une rétrospective multiforme à la Chaux de Fonds, Suisse, en
Mai 2003. Tournée de concerts au Japon: Tokyo, Nagoya, Osaka en Octobre 2003.
2004 Janvier, une semaine de résidence et festival monographique à Poitiers, sur
l’initiative de Ars Nova en coproduction avec Le Théâtre - Scène Nationale de Poitiers
et La Muse en circuit . Du 7 au 16 octobre Lille/Courtrai, dans le cadre du Festival
«AUDIOFRAMES, paysages sonores», Lille 2004 «8 jours avec les musiques de Luc
Ferrari» produits par «Ars Nova», en coproduction avec «La Muse en Circuit».
Novembre. Une semaine de concerts et installation dédié à Luc Ferrari par le festival
NOVELUM à Toulouse et le GMEA, Albi.
2005 Le 22 août, Luc Ferrari meurt à Arezzo, Toscane. Grand Prix 2005 Charles Cros
In Memoriam à l’occasion de la parution de ses disques Les Anecdotiques Exploitation des Concepts N°6 et Archives sauvées des eaux - Exploitation des
Concepts N°1
BIOGRAPHIE DES INTERPRÈTES
Françoise Rivalland, Percussionniste :
Élève de Gérard Hiéronimus, elle a également étudié la percussion avec Francis
Branna, Gaston Sylvestre et Jean-Pierre Drouet, le zarb avec Dariush Tari et la
direction d’orchestre avec Dominique Rouits et Jean-Louis Gil.
Interprète essentiellement de musique contemporaine, parfois en petites formations
orchestrales mais surtout en musique de chambre et en soliste. A partir de 1987, elle
joue régulièrement dans le cadre d'ensembles tels que "Contrechamps", "Musik
Fabrik", "Recherche" et d'organismes tels que l'IRCAM, l'Expérimental Studio de
Freiburg, Radio Bremen, ... Elle travaille ainsi avec de nombreux compositeurs pour la
création et l'interprétation de leurs œuvres. Elle joue Carlos Roque Alsina, Georges
Aperghis, Luciano Berio, John Cage, Francis Courtot, Morton Feldman, Brian
Ferneyhough, Luc Ferrari, Bruno Giner, Vinko Globokar, Klaus Huber, Maurizio Kagel,
Gyorgy Kurtag, Helmut Lachenman, Yoshihisa Taïra, Iannis Xenakis, Susumu
Yoshida ... Elle a dirigé Schumann, Stravinsky, Mendelssohn, Mozart, Beethoven,
Giner, Schubert, Aperghis, Brahms, Britten, Boulez, ...
Elle joue du cymbalum, du zarb et de plusieurs autres percussions digitales, pratique
l'improvisation avec le pianiste Michel Maurer et la contrebassiste Rozemarie Heggen
ou encore avec Hans Tutschku au traitement live électronique.
Son intérêt pour la dramaturgie, le rapport texte/musique/geste et la représentation
théâtrale, l'a amené à travailler régulièrement pour le théâtre et la danse en tant que
metteur en scène ou interprète.
Depuis 1987, elle participe à de nombreux spectacles de Georges Aperghis, en tant
qu'assistante musicale, assistante à la mise en scène ou en tant qu'interprète :
Enumérations (1988), Jojo(1990), La baraque foraine (1990), La fable des continents
(1991), film de Hugo Santiago, H (1992), Commentaires (1996), Entre chien et loup
( 2002).
En 1993, elle met en scène le roman de René Daumal : La grande beuverie (CCAM
Vandœuvre-les-Nancy , puis en 2004 Quad de Beckett dont elle réalise également la
musique (festival Archipel 2004 Genève)
Elle crée la musique de plusieurs spectacles du chorégraphe Sylvain Prunenec : Zar.b
(2000), La finale (2002) avec Hans Tutschku, et (2002) avec Rozemarie Heggen et
Tewolde Berhan.
En septembre 2004, elle a été nommée professeur à la Haute Ecole des Arts de Bern
(CH), dans le cadre du cursus sur le théâtre musical,.
Elle joue en duo avec le percussionniste Christian Dierstein, le pianiste Michel Maurer
et la violoncelliste Sonia Wieder-Atherton.
En 1986, elle est co-fondatrice de S:i.c. (Situation : interprètes et compositeurs) pour
privilégier le travail de l'interprétation et de la création en musique de chambre. Elle en
est depuis la directrice artistique.
Michel Maurer, Pianiste :
Michel Maurer étudie le piano aux conservatoires de Metz et d’Avignon puis au CNSM
de Paris, où il obtient un premier prix de piano dans la classe d’Aldo Ciccolini ainsi
qu’un premier prix de musique de chambre. Lauréat des concours internationaux
Alfred Cortot (Milan, 1977) et Acanthes (Paris, 1984) il se perfectionne également aux
côtés de Carlos Roque-Alsina, Vlado Perlemuter ,Claude Helffer,…
Michel Maurer se produit en récital et en musique de chambre en France et à
l’étranger (Allemagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas, Japon), démontrant à chacune de
ses prestations son intérêt particulier pour la musique du XXème siècle et pour la
création tout en restant un fidèle interprète du répertoire classique et romantique.
Pianiste de l’ensemble instrumental Ars Nova, invité de prestigieux festivals
consacrés à la musique contemporaine (Présences de Radio France, Sons d’hiver,
Agora, Archipel de Genève, …), Michel Maurer, musicien polyvalent, se passionne
pour l’improvisation, réalise les musiques de différentes œuvres radiophoniques et
vidéos et participe à de nombreux projets pluridisciplinaires (théâtre musical,
spectacles musicaux et chorégraphiques).
DESCRIPTIF PHOTOS
Luc Ferrari © Ars Nova ensemble instrumental, tous droits réservés : Ferrari_pict01.jpg
Luc Ferrari © Ars Nova ensemble instrumental, tous droits réservés : Ferrari_pict02.jpg
Luc Ferrari © Ars Nova ensemble instrumental, tous droits réservés : Ferrari_pict03.jpg
ENREGISTREMENT
Ferrari-JeuduHasard_concert.mp3
Le 5 Mai 2001 au théâtre Sylvia Montfort à Paris (Extension du Domaine de la Note
2001 - La Muse en Circuit)
Concert : Luc Ferrari
Enregistrement public
Françoise Rivalland, percussions
Michel Maurer, Piano
Luc Ferrari, diffusion
PARTITION
Ferrari-JeuduHasard_part.pdf
AUTRES RESSOURCES
5 séquences stéréo :
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes01.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes02.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes03.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes04.mp3
Ferrari-JeuduHasard_sonsfixes05.mp3
CONTACTS
Association Presque rien
11, cité Voltaire
75011 Paris
La Muse en Circuit
Centre National de Création Musicale
18, rue Marcelin Berthelot
94 140 Alfortville (France)
+33 1 43 78 80 80
[email protected]
Mise à jour : 29/07/2008
La Muse en Circuit

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