résidence henri texier

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résidence henri texier
résidence henri texier
jeudi 27
H.T. Red Route Quartet
Henri Texier, contrebasse
Sébastien Texier, saxophones,
clarinettes
Manu Codjia, guitare
Christophe Marguet, batterie
le jazz à l’amphi
novembre 2008
27, 28, 29 à 20h30
vendredi 28
Free Station Quartet
Henri Texier, contrebasse
Laurent Dehors, saxophones
Sébastien Texier, saxophones,
clarinettes
Bernard Lubat, piano, batterie
samedi 29
Laurent/ Romano/ Texier trio
Henri Texier, contrebasse
Géraldine Laurent, saxophone
Aldo Romano, batterie
henri texier
Chaque nouvelle étape le prouve : Henri TEXIER réussit toujours l’impossible; l’impossible
adéquation du jazz (comme source) et des singularités musicales de l’Europe. Il le
doit sans doute au fait d’avoir tenu la contrebasse, dès le début de sa carrière, auprès
de partenaires prestigieux... Il le doit aussi à ce don d’inventer l’inouï en laissant opérer l’alchimie des rencontres : compositeur identifiable entre mille ; un styliste....
A l’image de sa contrebasse, Henri Texier est un
pilier, un repère planté au milieu du jazz européen.
Après un début de carrière fulgurant, à la fin des
années 1960, aux côtés des géants américains du
be bop comme Bud Powell, Donald Byrd, Dexter
Gordon ou Kenny Clarke, et une série d’Unit plus
inventifs les uns que les autres dans les deux décennies qui suivirent (avec François Jeanneau, Daniel
Humair, Michel Portal, Aldo Romano, Louis Sclavis,
Bernard Lubat, Didier Lockwood, etc.), Henri Texier
a prêté dans les années 1990 sa sonorité chaude
et son talent de mélodiste aux jeunes mousquetaires de l’improvisation, bien décidés à croiser le fer.
Avec lui, les Bojan Z, Tony Rabeson, Julien Lourau,
Noël Akchoté ou Sébastien Texier peuvent s’en
donner à cœur joie, la basse toujours profonde et
juste du maître assure les arrières. N.T
Repères biographiques
Henri Texier découvre le jazz à 12 ans. Très vite,
il abandonne le piano pour la contrebasse. En
1962, Jef Gilson le remarque et l’engage pour
enregistrer aux côtés de Jean-Luc Ponty, Jean-Louis
Chautemps, Michel Portal et François Jeanneau.
Mais, c’est grâce à Daniel Humair que Henri
Texier pourra se “Henri Texier a toujours réussi ce
faire entendre tour de force d’acoquiner les recherpour la pre- ches les plus neuves aux expressions
mière fois dans les plus populaires. C’est que Henri
les grands clubs Texier ne suit pas les modes et les
parisiens. Attiré courants de son temps : il est de
ceux qui créent les courants.“
par l’avant-garFrancis Marmande - Le Monde
de, il joue avec
Don Cherry et forme son premier Quintet Freejazz. Il forme avec Aldo Romano et Georges Locatelli le groupe Total Issue. Après deux ans de
cette enrichissante expérience, il quitte le groupe
et devient free-lance. En 1980 Henri Texier crée
un nouveau quartet avec Philippe Deschepper,
Louis Sclavis et Bernard Lubat. Il compose également pour le théâtre et le cinéma (musique du
film Une sale affaire d’Alain Bonnot). En 1992,
il crée son nouveau Azur Quartet avec Bojan Zulfikarpasic, Glenn Ferris et Tony Rabeson. Depuis,
on ne compte plus les tournées, les disques et les
jazzmen avec qui il partage la scène. En 2005,
il compose la musique du film Holy Lola de Bertrand Tavernier joué par le Strada Sextet. 2007
voit la sortie d’Alerte à l’eau, dernier album du
Strada Sextet.
sébastien Texier
Actuellement, il joue avec le
groupe Océan d’Isabelle Olivier, Henri Texier Azur Quintet,
Strada Sextet et Trio, Jean-Marc
Padovani Projet Out, Sébastien
Texier Quintet. Il s’est produit aux
festivals de Zagreb, Radio France
Montpellier, Marciac, Grenoble,
Amiens, Sons d’Hiver, Banlieues
Bleues, Angoulème, Vienne… Il
a participé aux enregistrements
des musiques de films (Momo de
Jean Louis Bertucelli, Les Glaneurs
et la Glaneuses d’Agnès Varda),
compose la musique du courtmétrage Sale Nuit Chez Les Ours
de Guillaume Parent.
1995 : 1er prix de groupe du
concours de la Défense au sein
du trio de Christophe Marguet.
1997 : prix des meilleurs espoirs
pour Résistance Poétique (trio de
Christophe Marguet), cérémonie
de la remise des Django d’or.
manu codjia
Actuellement, il joue avec Erik
Truffaz Ladyland, Daniel Humair
Baby Boom 5tet, Monniot Mania,
Matthieu Donarier Trio, Gueorgui
Kornazov 5tet, Dr. Knock, Alerta
G, Remi Vignolo 4tet, Henri Texier
Strada sextet.
Manu Codjia est né à Chaumont.
Il entre dans la classe de jazz
du Conservatoire de Paris où il
bénéficie de l’enseignement de
François Jeanneau, Jean-François
Jenny-Clark, Hervé Sellin, Daniel
Humair et François Théberge.
1999 : 1er prix de soliste Concours
de Jazz de La Défense.
2000 : intègre l’ONJ de Paolo
Damiani.
2001 : 1er prix de groupe avec
Dr. Knock au Concours de Jazz
de La Défense et prix Fnac avec
Alerta G.
Il a également joué avec Louis
Sclavis, Pat Metheny, Michel Portal, Aldo Romano, Tony Malaby,
Anthony Cox, Marc Ducret, David Linx, Bruno Chevillon, Adam
Nusbaum, Miroslav Vitous.
Christophe marguet
Actuellement, il travaille avec son
propre Quartet (Sébastien Texier,
Olivier Benoit, Bruno Chevillon)
et son sextet Reflections. Il collabore avec Eric Watson, Henri
Texier, Joachim Kühn, Jean-Marc
Foltz, Claude Tchamitchian, Yves
Rousseau. En 1993, il fonde son
propre trio avec Sébastien Texier
et Olivier Sens, et remporte en
1995 le 1er prix d’orchestre au
concours de la Défense et le 1er
prix de composition. Il est nommé
Django d’or (Révélation Espoir
français) et Talents jazz (Adami)
pour son premier disque en trio. Il
a participé à l’enregistrement de
la musique de Louis Sclavis pour
le film Ça commence aujourd’hui
de Bertrand Tavernier et celle
d’Henri Texier pour Holy Lola du
même réalisateur. Il a joué avec
Alain Jean-Marie, René Urtreger,
Ted Curson, Stephane Grappelli,
Enrico Rava, Paolo Fresu, Glenn
Ferris, Marc Ducret, Claude Tchamitchian, Claude Barthélémy, Riccardo Del Fra, Kenny Wheeler,
Joëlle Leandre, John Greaves…
Laurent dehors
2008 marque pour Laurent Dehors la création d’un nouveau
répertoire du big band Tous
Dehors (Happy Birthday Tous
Dehors). La sortie du disque et la
tournée sont prévues pour 2009.
Les années précédentes, Laurent
Dehors a crée La Flûte enchantée avec Marie-Hélène Garnier,
Qué tal Carmen ? Dommage
à Glenn, une certaine histoire
du swing mais également un
bal populaire. Il a également
travaillé avec le chorégraphe
Jean-Claude Gallotta pour Blik
autour de soi. En 2000, il interprète et réalise les arrangements
de trois œuvres de Stravinsky
pour le festival “Octobre en
Normandie”. Son trio (avec
David Chevallier et Eric Thielemans), modulable, se veut un
espace d’exploration de toutes
les fantaisies musicales, nourries
d’influences multiples, du rock à
la musette en passant par le rap
et bien sûr le jazz.
aldo Romano
Né au jazz sous le signe du
free, Aldo Romano s’est d’abord
imposé comme le meilleur spécialiste européen du genre par
le biais d’un jeu de batterie
axé sur la dynamique et la
couleur sonore. Séduit ensuite
par les ryhmes binaires, il a intégré, en outre, des éléments
plus traditionnels au point de
devenir progressivement un
batteur très complet. Instrumentiste original et versatile,
Romano enfin s’est de plus,
progressivement, révélé musicien et compositeur imaginatif,
soucieux souvent de déborder
les frontières académiques du
jazz sans sombrer dans quelque forme de démagogie musicale que ce soit.
Il joue et enregistre avec Enrico Rava, Steve Lacy, Joachim
Kühn, Keith Jarrett, Jenny-Clark,
Christian Escoudé, Michel Portal, Claude Barthélémy, Michel
Petrucciani, Eric Barret...
Géraldine Laurent
Originaire de Niort, elle se produit dès 1999 sous son nom en
quartet, joue dans le quartet du
pianiste Christophe Joneau et
participe à ses deux premiers
albums. En 2005, elle rejoint
Paris pour promouvoir les deux
trios qu’elle a sur le feu : le premier avec Hélène Labarrière et
Eric Groleau et le Time Out Trio
avec Laurent Bataille (batterie)
et Yoni Zelnik (contrebasse).
Une formule qui enchante Aldo
Romano et Francis Dreyfus qui
décident de produire son premier disque sous son nom. En
janvier 06, Claude Carrière
lui offre les honneurs de son
“Jazz Club“ diffusé par France
Musique. L’onde de choc est
immédiate, le bouche-à-oreille
fonctionne. En 2008, elle rejoint Aldo Romano au sein de
son nouveau quartet, avec
Henri Texier et Mauro Negri.
Le groupe enregistre Just Jazz.
bernard Lubat
Voilà des années que Bernard
Lubat “malpoly-instrumentiste“,
formidable batteur, pianiste,
accordéoniste, bruitiste, agitateur politique et poétique hors
catégorie, élabore une œuvre
musicale unique. Hanté par
des ombres innombrables,
celles de Thelonious Monk et
de Luciano Berio, de Kenny
Clarke (qui lui enseigna ses
vrais grands secrets), Bach et
Schönberg, il fait également de
la musique contemporaine son
autre grande référence. Avec
la Compagnie Lubat, il donne
naissance au festival d’Uzeste.
Il a joué avec Michel Portal,
Martial Solal, Stan Getz, Eddy
Louiss, Manu Dibango, Claude
Nougaro... Parallèlement, il travaille dans le domaine de la
musique contemporaine avec
Diégo Masson, joue Varese,
Bartok, Xenakis, participe à la
création de Chemin 2, de Luciano Berio, à la Scala de Milan, ainsi qu’a l’enregistrement
de Laborintus.