Métropolis Fernand Léger et la ville

Transcription

Métropolis Fernand Léger et la ville
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Métropolis
Fernand Léger et la ville
Volet 1
Une peinture habitable.
L'intégration de la peinture dans l'architecture
Musée national Fernand Léger
23 mars – 10 juin 2013
Vernissage le samedi 23 mars 2013 à 11h
Exposition organisée par les musées du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Communiqué
Détenteur du label Patrimoine du XXe siècle octroyé par le Ministère de la Culture et de la Communication
en novembre 2000, le musée national Fernand Léger, construit par André Svetchine en 1960 et agrandi par
Bernard Schoebel en 1990, invite à une (re)découverte des éléments d’art décoratif monumentaux conservés
dans ses collections qui rendent si bien compte de la puissance créatrice de l’artiste. Premier volet de cette
thématique, Une peinture habitable propose une lecture chronologique des projets d'intégration de la
peinture dans l'espace urbain tels que Léger les a imaginés depuis les années 1920 jusqu'à son décès en 1955.
Vitraux, mosaïques, tapisseries et céramiques présentées de manière permanente dans les espaces du musée
vont ainsi entrer en dialogue, durant les trois mois que dure l’exposition, avec les études conservées
habituellement dans les réserves du musée et qui, malgré leur fragilité, seront, à cette occasion, accessibles
aux visiteurs.
Né dans la campagne normande en 1881, Fernand Léger est profondément inspiré par l'esthétique de la ville
dès son arrivée à Paris en 1900. Venu pour y suivre une formation d’architecte, il est fasciné par l'animation
permanente des rues, par le contraste des formes et des couleurs qui définissent le nouvel espace de l'homme
moderne. La production picturale de l'artiste, ses maquettes pour des projets monumentaux, ses films, les
spectacles auxquels il a participé, ses conférences et ses écrits évoquent le contexte urbain - déjà saturé par
les enseignes publicitaires - , le monde de la technique mais aussi celui des loisirs et du bien – être social.
Comme au temps de Byzance ou des cathédrales, les artistes doivent, selon lui, trouver naturellement leur
place dans la création et l'embellissement de la cité.
Fernand Léger, Projet pour une peinture murale "Vulcania", 1951, huile sur toile, donation Nadia et Georges Bauquier au musée national Fernand
Léger © RMN-Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2013
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Grâce à la riche collection donnée à l'Etat en 1969 par Nadia Léger et Georges Bauquier, sont mises en
lumière les relations étroites de l'artiste avec les plus grands architectes de son temps tels Le Corbusier,
Robert Mallet-Stevens, Wallace K. Harrison, Paul Nelson, Maurice Novarina, Carlos Villanueva ou Oscar
Niemeyer. Ainsi, c'est en constructeur que Fernand Léger élabore son esthétique picturale au service de la
révolution sociale, rendue célèbre par des œuvres monumentales telles la mosaïque des litanies de la Vierge
pour la façade de l'église Notre-Dame-de-Toute-Grâce au plateau d'Assy en Haute-Savoie (1950) ou la
fresque Le Transport des forces commandée par l'Etat français pour l'Exposition internationale des arts et
techniques dans la vie moderne à Paris en 1937, actuellement exposée au Palais de la Découverte et dont le
musée national Fernand Léger possède l'étude. L'artiste réalise malgré tout peu de projets urbains, certains
ont cependant abouti à la fin de sa vie, après son retour d'exil américain en 1945.
Intitulé Le spectacle de la vie moderne (6 juillet - 7 octobre 2013), le second volet de l'exposition proposera
un dialogue original entre les 29 planches de l'album lithographique La Ville édité par Tériade en 1959 à
partir des gouaches de l'artiste (collection du musée national Fernand Léger) et des photographies de paysage
urbain encadrées ou reproduites dans des revues (Robert Doisneau, André Kertesz, William Klein, François
Kollar, Roger Parry ...) provenant notamment de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine à Paris.
Commissariat général : Maurice Fréchuret, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Commissaire : Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger
...............................................
Contacts presse
Hélène FINCKER
[email protected]
T+ 33(0)6 60 98 49 88
Françoise BORELLO
[email protected]
T +33 0)6 70 74 38 71
T +33(0)4 93 53 75 73
Musée national Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot (France)
+33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
Ouverture : tous les jours sauf le mardi et le 1er mai, de
10h à 17h , jusqu’à 18h à partir du 2 mai.
Tarifs : 5,50 €, réduit : 4 €, groupes : 5 € (à partir de 10
personnes) incluant les collections permanentes.
Gratuité pour les moins de 26 ans (ressortissants de l'UE
ou en long séjour dans l'UE) et pour tous, le premier
dimanche du mois.
Visioguides en LSF et audioguides enfants pour
individuels en français et en anglais (pièce d’identité
demandée).
Réservations visites avec conférencier et ateliers
T +33(0)4 92 9150 26 [email protected]
Réservations visites libres
[email protected]
Restaurant du musée T+33(0)4 92 91 50 22
Nouvelle direction, nouvelle carte. Ouverture pour
l’exposition.
Librairie-boutique
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Publication
Texte prochainement téléchargeable d’Eve Roy (docteur
en histoire de l'art, enseignante à l'Ecole Nationale
Supérieure d'Architecture de Marseille, chercheur au
laboratoire de recherche INAMA / ENSA Marseille,
auteur) : www.musee-fernandleger.fr
Audioguides adultes pour individuels en français, anglais, Renseignements sur
allemand, italien, russe, japonais, chinois.
www.musee-fernandleger.fr
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Accès handicapés
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Metropolis
Fernand Léger and the city
Part 1
A Liveable Painting
Integrating painting into architecture
National Fernand Léger Museum
23 March – 10 June 2013
Vernissage Saturday 23 March 2013 at 11 am
Exhibition organised by the National Museum's of the 20th Century of Alpes-Maritimes
Press release
Holder the 20th Century Heritage Label awarded by the Ministry of Culture and Communication in
November 2000, the National Fernand Léger museum, built by André Svetchine in 1960 and enlarged by
Bernard Schoebel in 1990, invites you to (re)discover the decorative art for heritage sites conserved in its
collections which communicates the artist's creative power very effectively.
First part of this themed exhibition: A Liveable Painting provides a chronological view of the preparatory
works to integrate painting into urban spaces, which Léger designed from the 1920's until his death in 1955.
The stained glass windows, tapestries and ceramics on permanent display in the museum's rooms will
therefore begin a dialogue, over the three months of the exhibition, with the studies usually kept in the
museum's stores and which, despite their fragility will be accessible to visitors, for this exhibition.
Born in the Normandy countryside in 1881, Fernand Léger was deeply inspired by the aesthetics of the city
when he arrived in Paris on 1900. Coming to train as an architect, he was fascinated by the constant
movement in the streets, by the contrast of shapes and colours, which defined this new space of the modern
man. The artist's pictorial production, his models for works on heritage sites, his films, the shows in which he
participated, his conferences and his writings all evoke the urban context - already saturated by
advertisements, the world of technology but also of leisure and social wellbeing. Like in the Byzantine
period or cathedrals, artists must, according to him, naturally find their place in the design and
embellishment of the city.
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1 Fernand Léger, Preparatory work for a mural painting "Vulcania", 1951, oil on canvas, donated by Nadia and Georges Bauquier to the National
Fernand Léger Museum © RMN-Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2013
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Thanks to the rich collection donated to the State by Nadia Léger and Georges Bauquier in 1969, the close
relations between the artist the greatest architects on his time such as Le Corbusier, Robert Mallet-Stevens,
Wallace K. Harrison, Paul Nelson, Maurice Novarina, Carlos Villanueva and Oscar Niemeyer, are brought to
light. It was therefore as a builder that Fernand Léger developed his pictorial aesthetics for social revolution,
made famous by works for heritage sites such as the mosaics of litanies of the Virgin Mary for the façade of
the church of Notre-Dame-de-Toute-Grâce on the plateau of Assy in Haute-Savoie (1950) or the fresco of
‘Le Transport des forces’ commissioned by the French State for the International Exhibition of Arts and
Techniques of the Modern World in Paris in 1937, currently displayed in the Palais de la Découverte and for
which Fernand Léger has the study. Despite everything, the artist produced few urban works; some however
were completed at the end of his life, after returning from exile in America in 1945.
Entitled The spectacle of modern life (6 July - 7 October 2013), the second part of the exhibition will offer an
original dialogue between the 29 plates of the lithographic album La Ville (The City) published by Tériade in
1959 from the artist's gouaches (collection of the National Fernand Léger Museum) and photographs of
urban landscapes or reproduced in the magazines (Robert Doisneau, André Kertesz, William Klein, François
Kollar, Roger Parry...) notably from the Multimedia library of Architecture and Heritage in Paris.
Head Curator: Maurice Fréchuret, Director of the National Museums of the 20th Century of AlpesMaritimes
Curator: Diana Gay, curator at the National Fernand Léger museum
...............................................
Press contacts
Hélène FINCKER
[email protected]
T+ 33(0)6 60 98 49 88
Electronic media guides in LSF and children's audio
guides for visitors in French and English (identity card
requested).
Françoise BORELLO
[email protected]
T +33 0)6 70 74 38 71
T +33(0)4 93 53 75 73
Bookings for guided tours and workshops
T +33(0)4 92 9150 26 [email protected]
National Fernand Léger Museum
Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France)
+33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
Opening times: every day except Tuesday and 1 May
from 10 am to 5 pm, closes at 6 pm after 2 May.
Tickets: €5.50, Concessions: €4, Groups: 5 € (from 10
people) including the permanent collections.
Free for visitors under 26 (EU nationals and long
residence in EU) and for everyone, the first Sunday of the
month.
Adult audio guides for visitors in French, English,
German, Italian, Russian, Japanese, Chinese.
General Bookings
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Museum restaurant T+33(0)4 92 91 50 22
Book shop-Gift shop
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Exhibition publication
Text by Eve Roy (PhD in History of Art, Lecturer at the
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Marseille,
researcher at INAMA research laboratory / ENSA
Marseille, author): can soon be downloaded at:
www.musee-fernandleger.fr
Information at
www.musee-fernandleger.fr
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
Disabled access
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Métropolis
Fernand Léger et la ville
Parte 1
Una pittura abitabile.
L’integrazione della pittura nell’architettura
Musée National Fernand Léger
23 marzo – 10 giugno 2013
Vernissage sabato 23 marzo 2013 alle 11:00
Mostra organizzata dai Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Comunicato
Detentore del label Patrimoine du XXe siècle, concesso dal Ministero francese della Cultura e della
Comunicazione nel novembre 2000, il Musée National Fernand Léger, costruito da André Svetchine nel
1960 e ampliato da Bernard Schoebel nel 1990, invita ad una (ri)scoperta degli elementi monumentali di
arte decorativa conservati nelle sue collezioni, che spiegano così bene la potenza creativa dell’artista. La
prima parte di questa tematica, intitolata Une peinture habitable (Una pittura abitabile), propone una
lettura cronologica dei progetti d’integrazione della pittura nello spazio urbano così come Léger li ha
immaginati a partire dagli anni ’20 e fino alla sua morte nel 1955. Vetrate, mosaici, arazzi e ceramiche,
che sono esposti in permanenza negli spazi del museo, dialogheranno, nei tre mesi di apertura della
mostra, con gli studi conservati solitamente nei depositi del museo e che malgrado la loro fragilità,
saranno per quest’occasione accessibili ai visitatori.
Nato nella campagna della Normandia nel 1881, Fernand Léger è stato profondamente ispirato
dall’estetica di Parigi fin dal suo arrivo nel 1900 nella capitale francese per seguire una formazione di
architetto. Resta affascinato dalle strade sempre animate, dal contrasto delle forme e dei colori che
definiscono il nuovo spazio dell’uomo moderno. La produzione pittorica dell’artista, i suoi plastici per
progetti monumentali, i suoi film, gli spettacoli ai quali ha partecipato, le sue conferenze e i suoi scritti
evocano il contesto urbano – già saturo di insegne pubblicitarie – il mondo della tecnica ma anche
quello del divertimento e del benessere sociale. Come al tempo di Bisanzio e delle cattedrali, gli artisti
devono, secondo Léger, trovare naturalmente il loro posto nella progettazione e nell’abbellimento della
città.
1 Fernand Léger, Projet pour une peinture murale "Vulcania", 1951, olio su tela, donazione Nadia e Georges Bauquier al Musée National Fernand
Léger © RMN-Grand Palais/Gérard Blot © Adagp, Parigi 2013
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Grazie alla ricca collezione donata allo Stato francese nel 1969 da Nadia Léger e Georges Bauquier, sono
messi in risalto gli stretti rapporti dell’artista con i più grandi architetti del suo tempo, come Le Corbusier,
Robert Mallet-Stevens, Wallace K. Harrison, Paul Nelson, Maurice Novarina, Carlos Villanueva o Oscar
Niemeyer. È infatti come costruttore che Fernand Léger elabora la sua estetica pittorica al servizio
dell’evoluzione sociale, resa celebre da opere monumentali come i mosaici raffiguranti le Litanie della
Santa Vergine per la facciata della chiesa del Plateau d'Assy nella Haute-Savoie (1950) o l’affresco Le
Transport des forces, commissionato dallo Stato francese per l’Esposizione Internazionale delle Arti e
delle Tecniche applicate alla vita moderna svoltasi a Parigi nel 1937, attualmente esposto al Palais de la
Découverte di Parigi e di cui il Musée National Fernand Léger possiede lo studio. L’artista realizzò
nonostante tutto pochi progetti urbani, alcuni dei quali sono stati tuttavia portati a termine alla fine della sua
vita, dopo il suo ritorno dall’esilio americano nel 1945.
La seconda parte della mostra, intitolata Le spectacle de la vie moderne (Lo spettacolo della vita moderna) (6
luglio - 7 ottobre 2013), proporrà un originale dialogo tra le 29 tavole dell’album litografico La Ville (La
città) pubblicato da Tériade nel 1959, a partire dalle gouache dell’artista (collezione del Musée National
Fernand Léger) e dalle fotografie di paesaggio urbano in quadro o riprodotte su riviste (Robert Doisneau,
André Kertesz, William Klein, François Kollar, Roger Parry, ecc.) provenienti soprattutto dalla Médiathèque
de l'architecture et du patrimoine di Parigi.
Curatore generale: Maurice Fréchuret, direttore dei Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Curatore: Diana Gay, conservatrice del Musée National Fernand Léger
Contatti stampa
Hélène FINCKER
[email protected]
T+ 33(0)6 60 98 49 88
Françoise BORELLO
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T +33 0)6 70 74 38 71
T +33(0)4 93 53 75 73
National Fernand Léger Museum
Chemin du Val de Pôme 06410 Biot (France)
+33 (0)4 92 91 50 30
www.musee-fernandleger.fr
Orario di apertura: tutti i giorni tranne il
martedì e il 1° maggio, dalle 10:00 alle 17:00,
fino alle 18:00 dal 2 maggio.
Biglietto: 5,50 €, ridotto: 4 €, gruppi: 5 € (a
partire da 10 persone) che include le collezioni
permanenti. Gratis per i ragazzi con meno di 26
anni (cittadini dell’UE o in soggiorno lungo
nell’UE) e per tutti, la prima domenica di ogni
mese.
Audioguide adulti per singoli in francese, inglese,
tedesco, italiano, russo, giapponese, cinese.
Videoguide in LSF e audioguide bambini
per singoli in francese e in inglese (serve un
documento di identità).
Prenotazione visite con guida e laboratori
T +33(0)4 92 9150 26
[email protected]
Prenotazione visite libere
[email protected]
Ristorante del museo T+33(0)4 92 91 50 22
Libreria-bookshop
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Catalogo
Testo scaricabile prossimamente di Eve Roy
(Dottore in storia dell’arte, professore all'Ecole
Nationale Supérieure d'Architecture di Marsiglia,
ricercatore presso il laboratorio di ricerca
INAMA/ENSA Marsiglia, autore):
www.musee-fernandleger.fr
Per informazioni
www.musee-fernandleger.fr
www.musee-nationaux-alpesmaritimes.fr
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Sommaire
Communiqué
p. 1
Press release
p. 3
Comunicato
p. 5
Biographie
p. 8
Les sections de l’exposition
p. 10
Liste des oeuvres exposées
p. 12
Visuels disponibles pour la presse
p. 16
Autour de l’exposition
p. 18
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Biographie de Fernand Léger
(1881, Argentan - 1955, Gif-sur-Yvette)
1881-1917 : du post-impressionnisme au cubisme
1881 Fernand Léger naît à Argentan en Normandie chez un éleveur de boeufs. Elève turbulent mais bon
dessinateur, il travaille chez un architecte à Caen.
1900 Il s’installe à Paris. Refusé à l’Ecole des Beaux-Arts mais admis à l'Ecole des arts décoratifs, il suit
en auditeur libre les cours des peintres Gérome et Ferrier puis fréquente l'académie Julian. Ses premières
peintures sont marquées par le post-impressionisme.
1909 Léger s’installe à la Ruche dans le quartier de Montparnasse et se lie d’amitié avec Delaunay,
Chagall, Cendrars … Influencé par Cézanne, il forge son propre style en marge des recherches cubistes de
Braque et Picasso. Il développe une esthétique picturale basée sur les contrastes de formes et de couleurs. Il
expose aux Salons d’Automne et des Indépendants et participe au groupe de Puteaux, appelé aussi Section
d’Or.
1913 Il installe son atelier au 86, rue Notre-Dame-des-Champs à Montparnasse et signe un contrat
d’exclusivité avec le marchand Daniel-Henry Kahnweiler.
1914-1917
Son départ pour la guerre marque une rupture brutale. Au front, Léger dessine sur des
supports de fortune, avant d’être hospitalisé puis réformé.
1918-1930 : peindre le spectacle de la vie moderne
1919 Sa première exposition personnelle a lieu à la galerie de l’Effort Moderne dirigée par Léonce
Rosenberg. Il épouse Jeanne Lohy.
1922-1923
Il conçoit les décors et costumes de La Création du Monde (1922) puis de Skating Ring
(1923) pour les Ballets Suédois dirigés par Rolf de Maré. Il crée un décor pour le film L'Inhumaine de
Marcel L'herbier (1923).
1924 Il réalise Le Ballet Mécanique avec Man Ray et Dudley Murphy, premier film sans scénario. Il créé
l’Académie moderne qui accueille de nombreux élèves étrangers.
1925 A l'occasion de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris, il
expose dans le pavillon de l’Esprit Nouveau construit par Le Corbusier et participe au « Projet d’une
ambassade de France » de Robert Mallet-Stevens.
1930 Peint la Joconde aux clés (collection du musée national Fernand Léger) qui clôture la série des
Objets dans l'espace.
1931-1939 : le retour à la figure
1931 Il découvre New York où il expose à la John Becker Gallery.
1933 A Athènes avec Le Corbusier, il participe au 4e Congrès International de l'Architecture Moderne
(C.I.A.M.) dont sera issue la Charte d'Athènes (1943). Il y donne la conférence "L'architecture devant la vie".
1934 Il expose à la galerie Vignon ses "Objets" : Racines, Silex, Quartiers de mouton, Noix, Vase,
Pantalon... Il voyage en Scandinavie à l'occasion d'expositions et part à Londres pour un projet de film
d'Alexandre Korda The Shape of Things to Come.
1937 Il participe à l’Exposition internationale des arts et des techniques de la vie moderne à Paris en
réalisant des projets monumentaux pour le Palais de la Découverte (fresque Le Transport des forces), les
pavillons de l'agriculture (photomontages avec Charlotte Perriand et François Kollar) et des Temps
Nouveaux (Le Corbusier). Création des décors et costumes du spectacle Naissance d'une cité de JeanRichard Bloch.
1939 Achève les peintures monumentales Adam et Eve et Composition aux deux perroquets.
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1940-1945 : l’exil américain
1940 Il partage la vie des artistes exilés réunis dans la galerie Pierre Matisse à New York et donne de
nombreuses conférences aux Etats-Unis et au Canada. Il rencontre le père Couturier qui lui obtiendra des
commandes sacrées après le retour en France. Initie la série des Plongeurs et des Cyclistes. Il invente le
procédé de la couleur en dehors qui dissocie chromie et ligne.
1945 A la veille de son retour en France, il adhère au Parti communiste français. Il retrouve son atelier à
Montparnasse et ouvre une nouvelle école à Montrouge, puis à Paris.
1946-1955 : les projets monumentaux
1946 La galerie Louis Carré à Paris expose ses peintures américaines. Par l'intermédiaire du père
Couturier, il participe à la décoration de l'église Notre-Dame-de-Toute-Grâce au plateau d'Assy en HauteSavoie (architecte : Maurice Novarina).
1949 Avec l'aide de Roland Brice, un de ses anciens élèves devenu céramiste à Biot, il travaille à la
réalisation de bas-reliefs et de sculptures polychromes dans ce village des Alpes-Maritimes. Commande de
mosaïques pour les trois cryptes du mémorial américain du Mardasson à Bastogne en Belgique (architecte :
Georges Dedoyard).
1950 Il peint la série des Constructeurs. Considéré comme son testament artistique, l'album lithographique
Cirque est publié par Tériade aux éditions Verve.
1951 Commande pour l'église du Sacré-Coeur à Audincourt dans le Doubs (architecte : Maurice
Novarina).
1952 Il épouse Nadia Khodossievitch et emménage au Gros tilleul, propriété qu'il vient d'acheter à Gifsur-Yvette (Essonne).
1953 Il peint une série de tableaux sur le Cirque et la Partie de campagne.
1954 Commande de vitraux pour l'église Saint-Martin de Courfaivre dans le Jura suisse (architecte :
Jeanne Bueche). Projets pour des édifices publics : hôpital mémorial France Etats-Unis à Saint-Lô
(architecte : Paul Nelson), ONU à New York (architecte en chef : Wallace K. Harrison), auditorium de Sao
Paulo (architecte : Oscar Niemeyer), université de Caracas (architecte : Carlos Villanueva).
1955 Il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Sao Paulo et réalise une étude pour la façade du nouveau
stade-vélodrome à Hanovre. Il achète une propriété bâtie à Biot. Le 17 août, il meurt à Gif-sur-Yvette où il
est inhumé le 20 août.
1960-1990
Nadia Léger et Georges Bauquier inaugurent le musée Fernand Léger en 1960 à Biot.
Elaboré par André Svetchine, le programme architectural intègre plusieurs projets décoratifs de l'artiste
(vitraux, mosaïques, céramiques, tapisseries). Le bâtiment sera agrandi en 1990 par l'architecte Bernard
Schoebel.
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Les sections de l'exposition
« La couleur est une nécessité vitale. C’est une matière première indispensable à la vie, comme l’eau
et le feu. On ne peut concevoir l’existence des hommes sans une ambiance colorée. »
Fernand Léger, La couleur dans le monde, 1937
Introduction
Né dans la campagne normande en 1881, Fernand Léger est profondément inspiré par l'esthétique de la ville
dès son arrivée à Paris en 1900. Venu pour suivre une formation d’architecte, il est fasciné par l'animation
permanente des rues et le contraste des couleurs qui définit le nouvel espace de l'homme moderne. La
peinture de chevalet de l'artiste, ses études pour des projets monumentaux, sa participation à la réalisation de
films et de spectacles, ses conférences et ses écrits prennent acte d'une société en pleine transformation.
Fernand Léger revendique la place stratégique du peintre dans un contexte urbain saturé par les enseignes
publicitaires et les signes du monde de la technique et des loisirs. Source d'émulation, de force et d'action,
l'art doit stimuler l'homme pressé et reposer l'homme fatigué. Caractéristique de la fonction sociale de l'art
selon Fernand Léger, l'importance donnée à la couleur est ainsi très proche de celle de Henri Matisse.
Grâce à la riche collection donnée à l'Etat en 1969 par Nadia Léger et Georges Bauquier, sont mises en
lumière les relations étroites entretenues par l'artiste avec de nombreux architectes. Depuis la peinture
abstraite influencée par De Stijl qui décore en 1925 le projet d'une ambassade de France à l'Exposition
internationale des Arts décoratifs et industriels modernes jusqu'aux études monumentales des années 1950
destinées à des édifices tant civils (hôpital, stade-vélodrome, université) que religieux (églises, mémorial),
Fernand Léger a collaboré avec des architectes aussi novateurs que Robert Mallet-Stevens, Paul Nelson ou
Maurice Novarina. Il partage la vision de son ami Siegfried Giedion, historien suisse de l'architecture et
membre fondateur en 1928 des Congrès Internationaux d'Architecture Moderne (C.I.AM.), qui revendique
une histoire du développement scientifique et technique de la société associant art et architecture.
Ainsi, c'est en constructeur que Fernand Léger élabore son esthétique humaniste au service du peuple, rendue
célèbre par des œuvres exceptionnelles telles la mosaïque des litanies de la Vierge pour la façade de l'église
Notre-Dame-de-Toute-Grâce au plateau d'Assy en Haute-Savoie (1950) ou la peinture monumentale Le
Transport des forces commandée en 1937 par l'Etat français pour l'Exposition internationale des arts et
techniques dans la vie moderne à Paris. A sa grande déception, l'artiste concrétise malgré tout peu de projets
urbains, certains n'ayant abouti qu'après son retour d'exil américain en 1945.
Intitulé Le spectacle de la vie moderne (6 juillet - 7 octobre 2013), le second volet de l'exposition propose un
dialogue original entre les 29 planches de l'album lithographique La Ville (collection du musée national
Fernand Léger) édité par Tériade en 1959 à partir des gouaches de l'artiste et des photographies de paysages
urbains provenant notamment de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine à Paris.
Un projet décoratif intégré dans l'architecture du musée national Fernand Léger
Détenteur du label Patrimoine du XXe siècle octroyé par le Ministère de la culture et de la communication en
2000 en raison de son architecture caractéristique de la Reconstruction, le musée national Fernand Léger a
été édifié par André Svetchine en 1960 et agrandi par Bernard Schoebel en 1990. Il invite ainsi à une
(re)découverte de l'art décoratif de cette période dans sa dimension monumentale.
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Les donateurs Nadia Léger et Georges Bauquier ont rendu hommage à l'artiste brutalement décédé en
demandant aux architectes d'adapter certains projets aux dimensions du nouveau bâtiment : vitraux dans le
hall et sur la façade ouest, mosaïque et céramique sur la façade sud, mosaïques sur les façades ouest et est,
tapisseries dans le hall, sculpture polychrome dans le parc. Durant les trois mois que dure l’exposition La
peinture habitable, les oeuvres permanentes entrent ainsi en dialogue avec les études conservées
habituellement dans les réserves du musée. Une étude en vue est parallèlement engagée afin de revenir à
l'état historique des façades.
Fernand Léger et la commande civile : un rêve déçu
L'exposition permet de (re)découvrir plusieurs projets dont certains sont restés inachevés. Dans chacun
d'eux, Fernand Léger combine formes simples, couleurs vives et matériaux diversifiés afin de réaliser son
rêve d'artiste engagé : un art inscrit dans l'espace public comme au Moyen Age et répondant aux nécessités
tant fonctionnelles de l'espace urbain (Pavillon de l'Agriculture et Palais de la découverte en 1937, centre
d'aviation populaire à Briey en 1939, stade-vélodrome à Hanovre en 1954) que physiologiques des habitants
(colorimétrie des murs et insertion d'oeuvres dans l'hôpital mémorial France Etats-Unis à Saint-Lô en 1951,
salle à manger du paquebot Vulcania en 1951, université de Caracas en 1954).
Caractéristique de l'utopie moderniste d'une fusion entre l'art et la vie, son esthétique visionnaire s'incarne
dans la recherche d'une thérapie par la couleur grâce au travail collaboratif entre l'artiste, l'architecte et
l'artisan. Lors de son célèbre Discours aux architectes en 1933 à l'occasion du 4e Congrès International
d'Architecture Moderne (C.I.AM.) à Athènes, Fernand Léger demande en effet des bâtiments à peindre afin
de répandre la couleur et la lumière dans le quotidien. Il rejette les tristes murs blancs de l'architecture
fonctionnaliste héritée du Constructivisme, du Bauhaus et de Le Corbusier. Malgré sa pédagogie militante,
l'incompréhension des architectes du Mouvement moderne et son décès brutal en 1955 ne lui permettent pas
de réaliser des projets qui soient à la hauteur de ses ambitions.
Fernand Léger et l'architecture sacrée : une réussite paradoxale
Inscrit au Parti communiste depuis fin 1945, Fernand Léger est athée mais ses relations avec l’Eglise restent
respectueuses. Il possède une solide éducation catholique. Orphelin élevé par une mère pieuse, Fernand
Léger fréquente également une école jésuite dans sa jeunesse. Peintre de chevalet, il rêve d'art mural à la
manière des cathédrales du Moyen Age afin d'apporter, par des thèmes apaisants et des couleurs vivifiantes,
la joie de vivre dans le quotidien de chacun. Il considère qu'il est du devoir de l'artiste de participer aux
programmes décoratifs lors de la construction de nouveaux édifices collectifs.
Durant son exil aux Etats-Unis entre 1940 et 1945, Fernand Léger sympathise avec le père dominicain
Couturier qui refuse le pastiche académique des réalisations de la première moitié du XXe siècle. Codirecteur
de la revue L'Art sacré depuis 1937 avec le père Régamey, ce peintre formé dans les Ateliers d'art sacré
(1919-1947) de Maurice Denis et Georges Desvallières rêve d'une réconciliation entre l'Eglise et les artistes
modernes, seuls capables selon lui de répondre aux aspirations spirituelles de l'homme d'aujourdhui.
Pendant la période des Trente Glorieuses naît ainsi un renouveau des commandes sacrées qui fera date dans
l'Histoire de l'art : Matisse et la chapelle dominicaine du Rosaire à Vence, Fernand Léger à l'église NotreDame-de-Toute-Grâce à Assy puis à l'église du Sacré-Coeur à Audincourt ou Le Corbusier à Ronchamp. En
moins de 10 ans, Fernand Léger est sollicité à 4 reprises sur des thèmes religieux. Fort du succès de ses
commandes en France, Léger accepte également de décorer les cryptes du mémorial américain du Mardasson
à Bastogne dans les Ardennes belges et les vitraux de l'église Saint-Germain d'Auxerre à Courfaivre dans le
Jura suisse.
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Liste des œuvres présentées
Composition murale, 1926
Huile sur toile
130,4 x 97 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 95018
Projet pour une décoration de stade - culture physique, 1935
Recto : gouache et crayon sur papier
24,3 x 36,1 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 96030
Le Transport des forces, 1937
Gouache et crayon sur carton
50,09 x 100 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97053
Dessin de sol, Projet pour le bureau du ministre Jean Zay, 1937
Gouache sur papier
30,7 x 22,6 cm
Achat en 2000
Inv. : MNFL 00027
L’Avion dans le ciel, 1939 - 1952
Huile sur toile
60 x 92 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 98002
L’Arc-en-ciel, 1939
Aquarelle et gouache sur papier
20 x 36,2 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier
Inv. : MNFL 96027
Etude pour la décoration du centre d’aviation de Briey, vers 1939
Crayon et aquarelle sur papier
20,5 x 26,45 cm
Legs de M. René Jules Leclere en 2002
Inv. : MNFL 02003
Composition pour une peinture murale, 1945
Huile sur toile
50,7 x 40,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 95010
Maquette, mosaïque Eglise Notre-Dame-de-Toute-Grâce, Plateau d’Assy, 1947
Gouache sur papier
89,7 x 145 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97071
Maquette pour mosaïque de la crypte du mémorial élevé au Mardasson, Bastogne ( Belgique), vers 1949
Gouache sur papier
47 x 74,3 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97073
12
Maquette pour mosaïque de la crypte du mémorial élevé au Mardasson, Bastogne (Belgique), vers 1949
Gouache sur papier
46,3 x 73,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97074
Maquette pour mosaïque de la crypte du mémorial élevé au Mardasson, Bastogne (Belgique), vers 1949
Gouache sur papier
46 x 73,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97075
Projet vitrail, Audincourt, Eglise du Sacré-Cœur, (La Tunique), vers 1950
Gouache et encre sur papier
18 x 48,7 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97061
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur (Les Ciboires), vers 1950
Gouache sur papier
19,5 x 48 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97055
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (L'arbre de vie), vers 1950
Gouache sur papier
19,5 x 48,8cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97064
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (Croix, arbre), vers 1950
Gouache sur papier
19,5 x 48,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97066
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (Pax), vers 1950
Gouache sur papier
19 x 48 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97054
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur (La Lance), vers 1950
Gouache sur papier
18,2 x 48,2 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97062
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (Les Chaînes), vers 1950
Gouache sur papier
18,7 x 48,2 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97063
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur (Les Dés), vers 1950
Gouache sur papier
17 x 45,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97057
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Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (Les Fouets), vers 1950
Gouache sur papier
17,3 x 45,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97065
Projet vitrail, Audincourt, Église du Sacré-Cœur, (Clous et Tenailles de la passion), vers 1950
Gouache sur papier
19,5 x 47,2 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97059
Projet pour une peinture murale “Vulcania”, 1951
Huile sur toile
113,8 x 194,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 95009
Maquette, projet pour une mosaïque de l’Université de Caracas, 1952
Gouache et encre sur papier
30 x 89,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97082
Maquette, projet pour une mosaïque de l’université de Caracas, 1952
Gouache et encre sur papier
30,4 x 89,8 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97046
Maquette, projet pour mosaïque de l’université de Caracas, 1952
Gouache et encre sur papier
29,9 x 89,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97081
Maquette pour vitrail, bibliothèque de l’université de Caracas, vers 1954
Gouache sur papier
40,2 x 70,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97076
La Fleur qui marche, vers 1953
Terre émaillée
64 x 59 x 20 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 99029
Sans titre, Peinture murale sur fibrociment, 1954
Gouache sur plaque de fibrociment
223 x 119 x 0,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 98006
Sans titre, Projet de vitrail, vers 1954
Gouache sur papier
62,7 x 66 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97077
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Le jardin d’enfants, vers 1954
Plâtre et peinture
56 x 63,7 x 49,6 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 00026
Projet de vitrail pour l'église de Courfaivre , L’Annonciation, vers 1954
Gouache sur papier
52 x 40 cm
Legs de M. René Jules Leclere en 2002
Inv. : MNFL 02002
Composition aux deux oiseaux sur fond jaune, vers 1955
Huile sur toile
130 x 89 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97052
Maquette pour le Stade, (Hanovre), vers 1955
Gouache sur papier
21,3 x 90 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97083
Maquette, pignon de l'immeuble du Gaz de France - Alfortville, 1955
Gouache sur papier
50 x 65 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97010
Maquette, pignon de l'immeuble du Gaz de France - Alfortville, vers 1955
Gouache sur papier
51 x 65,5 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97011
Maquette pour Alfortville, 1955
Mosaïque et céramique
80 x 109 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 03015
Maquette de la mosaïque - l' Hôpital de Saint-Lô, vers 1955
Gouache sur papier
21,7 x 104 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 97034
Maquette de la mosaïque - l'Hôpital de Saint-Lô, vers 1955
Gouache et crayon sur papier
22 x 106 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 01001
Maquette de la mosaïque - Hôpital de Saint-Lô, vers 1955
Gouache et crayon sur papier
22 x 106 cm
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 01002
Sao Paulo, La Danse, vers 1960
Tapisserie
272 x 198 cm
Basse lisse, point d’Aubusson, fils de coton portant fils de laine
Donation de Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969
Inv. : MNFL 02064
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Visuels disponibles pour la presse
Fernand Léger (1881-1955)
Projet pour une peinture murale "Vulcania", 1951
Huile sur toile
113,8 x 194,8 cm
Donation Nadia et Georges Bauquier au musée national
Fernand Léger
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Composition murale, 1926
Huile sur toile
130,4 x 097 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 95018
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Le Transport des forces, 1937
Gouache et crayon sur carton
50,09 x 100 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot inv. MNFL 97053
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
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Fernand Léger (1881-1955)
Sans titre, Audincourt (Pax, maquette vitrail), vers 1950
19 x 48 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 97054
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Etude pour la décoration du centre d'aviation
pour Briey, vers 1939
20,5 x 26,45 cm
Legs de M. Leclere en 2003 au Musée national
Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 02003
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Sans titre, maquette pour la crypte du mémorial
élevé au Mardasson (Belgique), vers 1949
46,3 x 73,8 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 97074
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Maquette (Mosaïque Hôpital St Lô), vers 1955
22 x 106 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 01002
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
Fernand Léger (1881-1955)
Maquette pour Vitrail (Université de Caracas), vers 1954
40,2 x 70,5 cm
Donation Nadia Léger et Georges Bauquier
Musée national Fernand Léger
Biot Inv. MNFL 97076
© RMN-Grand Palais / Gérard Blot
© Adagp, Paris 2013
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Autour de l'exposition
Vivement Dimanche !
Le musée en famille
Projection de films dans l'auditorium proposée en partenariat avec l'association L'ECLAT. Chaque séance est
précédée d'une présentation resituant les films dans le contexte de l'exposition. Elle est suivie d'une visite
commentée de l'exposition avec les conférencières du musée.
Entrée libre et gratuite dans l'auditorium, visite payante : 4,50 € par personne.
Volet 1
La peinture habitable
Dimanche 7 avril 2013
- 14h30 : Le Corbusier, l'architecte du bonheur de Pierre Kast
(France, 1957, 21 mn)
Dammi i colori de Anri Sala (Albanie, 2003, 15 mn 24)
Muto de Blu (Argentine, 2008, 7 mn 30)
- 16h :
visite commentée de l'exposition
Dimanche 5 mai 2013
Anri Sala, Damni i colori, 2003 © Anri Sala
- 14h30 : Keith Haring, le petit prince de la rue de Christina Clausen (France-Italie, 2008, 82 mn).
Si le travail sur la ligne et la couleur caractérise les oeuvres de Keith Haring comme celles de Fernand Léger,
il les sépare en même temps par le traitement esthétique qu'ils en font. Mais leur goût commun pour les
"couleurs de la rue" les rassemble définitivement.
- 16h : visite commentée de l'exposition
Dimanche 2 juin 2013
- 14h30 : Même le soleil a des taches (Hasta el sol tiene manchas) de Julio
Hernández Cordón (Mexique/Guatemala, 2011, 62 mn).
« Parmi la petite tribu qui peuple allégrement cette fable, deux personnages
se distinguent. Pepe Moco, handicap mental, fait la publicité pour un
candidat aux présidentielles qui a promis d'organiser au Guatemala sa
première Coupe du monde de football. Beto est un gamin qui arpente une
ville dessinée à la craie pour y graver sur ses murs son mécontentement, tout
en agressant les passants à coup de balles." Jean-Pierre Rehm
- 16h : visite commentée de l'exposition
Julio Hernández Cordón,
Hasta el sol tiene manchas, 2011
© MELINDROSAFILMS
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Volet 2
Samedi 31 août 2013 à 21h30
séance exceptionnelle en plein air
Play Time de Jacques Tati (France, 1967, 2h06)
Tati montre les limites de l'urbanisme
moderne en introduisant,
avec le génie comique qu'on lui connaît,
de " l'humanité " comme élément
perturbateur d'un univers réglé.
Annulation en cas de mauvais temps.
Jacques Tati, Play Time, 1967 © Les Films de mon Oncle
Possibilité de réserver au Restaurant du musée.
Dimanche 6 octobre 2013
- 14h30 : projection de six films : dès son invention, le cinéma a d'abord montré la ville. Les rues, les parcs,
les maisons, les voitures mais aussi les vitesses, les rythmes, les sons s'imposent à l'écran comme autant de
motifs cinématographiques et de repères précieux pour appréhender les évolutions urbaines. Dans chacun des
films de cette sélection, cinéastes et artistes explorent, à leur époque et à leur manière, les puissances
plastiques et poétiques du cinéma lorsqu'il est confronté à la ville.
 Manhatta de Charles Sheeler et Paul Strand (Etat-Unis, 1921, 9 mn)
 Broadway by light de William Klein (Etat-Unis, 1958, 10 mn 30)
 16X de Igor et Svetlana Kopystiansky (URSS, 1979, 6 mn)
 On Animal Locomotion de Johan van der Keuken (Pays-Bas, 1994, 15 mn)
 Obras de Hendrick Dussollier (France, animation, 2004, 12 mn)
 Big Bang Big Boom de Blu (Uruguay, 2010, 9 mn 55)
- 16h : visite commentée de l'exposition
Conférences
Trois institutions culturelles de la région se sont associées afin de réfléchir ensemble au dialogue entre
peinture et architecture aux XXe et XXIe siècle.
Auditorium du musée national Fernand Léger. La conférence du 6 avril se déroulera hors-les-murs.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Samedi 6 avril 2013 à 16h - Hors les murs
Fernand Léger et l'art sacré, par Diana Gay, conservatrice du musée national Fernand Léger.
Espace de l’Art Concret, Château de Mouans, 06370 Mouans-Sartoux T 04 93 75 71 50,
www.espacedelartconcret.fr
Jeudi 23 mai 2013 à 19h
Peinture et architecture au prisme de l'art concret, par Fabienne Fulchéri, directrice de l'Espace de l'Art
Concret à Mouans-Sartoux
Jeudi 3 octobre 2013 à 19h
Matisse, architecte malgré lui. L’expérience de la chapelle du Rosaire à Vence, par Zia Miraldobaghi,
directeur du Château de Villeneuve / Fondation Emile Hugues à Vence
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La Nuit européenne des musées : samedi 18 mai 2013
Entrée libre et gratuite de 19h à 22h
19h15 et 20h15 : visites commentées gratuites d’une heure de la collection permanente et de l'exposition
temporaire La peinture habitable.
19h15 et 20h15 : projection exceptionnelle du documentaire Fernand Léger : les motifs d'une vie réalisé par
Alain Bergala (1997, 52 minutes, couleur, sonore) en partenariat avec Les Films du Tambour de Soie,
coproducteur du film.
Possibilité de dîner au Restaurant du musée. Tel : 06 95 09 72 05
Ateliers d'arts plastiques pour toute la famille
- Ateliers du mercredi (période scolaire) de 14h à 16h
- Ateliers des vacances de Pâques de 14h à 16h : mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 avril.
Programme: réalisation d'une fresque murale collective évolutive ou création de maquettes dans le cadre
d'aménagements de villes ou de bâtiments ou réalisation d'un motif-vitrail décoratif.
Renseignements : Elise Dutarte, chargée de la médiation : T 04 92 91 50 26 / [email protected]
Les Journées européennes du patrimoine : 14-15 septembre 2013 de 10h à 18h
Entrée gratuite et visites commentées et gratuites de la collection permanente et de l'exposition Le
spectacle de la vie moderne par les conférencières du musée.
Publication
Texte d’Eve Roy (docteur en histoire de l'art, enseignante à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de
Marseille, chercheur au laboratoire de recherche INAMA / ENSA Marseille, auteur) bientôt téléchargeable
sur le site du musée : www.musee-fernandleger.fr
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