Les différentes voiles Les tissus employés

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Les différentes voiles Les tissus employés
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>> CONSEILS
LES VOILES
HISSEZ LA GRAND VOILE
E!
TRE BATEAU
UNE PIÈCE MAITRESSE DE VO
L voi
Les
voiles
i
livrées en standard sur un bateau neuf,
ne sont pas toujours adaptées aux besoins. Les voiles
régate, de croisières estivales ou hauturières sont
de réga
différentes tant sur la coupe que sur les tissus.
différen
“
Les différentes voiles
Le
“
Les deux voiles standard sur
un bateau de plaisance sont
la grande voile et le génois.
Thierry FABLET,
Magasin Conseil AD Les Sables d’Olonne
1 Pour la grand-voile,
la tendance actuelle est
le modèle avec lattes
forcées. Les principaux
avantages sont la bonne
tenue de la voile et un
faseyement minimisé.
En clair, une voile puissante bien adaptée à la
croisière. Le seul revers est
qu’il est impératif qu’elle
soit montée sur des chariots à billes pour la hisser
et l’affaler sans efforts.
Un accessoire qui grève
sensiblement le budget.
Pour la régate, les fins
barreurs lui préfèrent
la voile standard, plus
légère et permettant
plus de réglages.
Voiles
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2 Le génois sur enrouleur
est devenu incontournable pour la majorité des
plaisanciers. Seuls les
régatiers lui préfèreront
des voiles sur étais creux.
Toutefois, il ne faut pas
compter sur un génois
enroulé pour tenir lieu de
tourmentin. Cette voile
doit être taillée spécialement pour le mauvais
temps et avoir une surface
adaptée au bateau.
La solution pour l’envoyer
est l’étai largable. Cet étai
indispensable si vous envisagez une grande croisière
peut être fabriqué avec
les nouveaux matériaux
en textile.
3 Le spi : symétrique, asymétrique, gennaker, là tous
les avis sont partagés. Il faut reconnaître que le spi asymétrique a des avantages en croisière, il est plus simple
à envoyer, à affaler voire à empanner, sauf s’il est tangonné là, il faut l’affaler. Les réglages ne posent pas de
difficultés sauf lorsque l’on se rapproche du vent arrière,
allure pour laquelle il n’est pas conçu. A la barre, il reste
sensible, en particulier, lorsqu’il n’est pas tangonné.
Le symétrique, permet de mieux brider le bateau et de
mieux remonter au vent. Pour ceux pour qui le spi fait
peur, reste le gennaker. Une voile agréable et facile dans
le petit temps mais l’emmagasineur est indispensable.
Les tissus employés
La qualité du tissu dépend
des caractéristiques des
fils qui le composent,
du nombre de fils par
centimètre carré, de la
technique et de la qualité
du tissage et, enfin, des
résines appliquées après
tissage (apprêts). La résistance d’un tissu s’apprécie
à son grammage : plus
le fil est gros, plus il sera
résistant (mais difficile à
tisser serré). Le matériau
le plus répandu sur les
bateaux de plaisance est
le Dacron (polyester haute
densité) qui se décline en
de nombreuses variantes,
selon le grammage, la
qualité de tissage, la fibre,
la densité de la trame et le
type d’apprêt. D’autres matériaux comme le Mylar®
(film polyester indéformable) résistant, très léger
mais également cassant,
sensible aux pliages et difficile à stocker, le Kevlar®
(5 fois plus résistant que
le polyester) et plus léger,
mais très sensible aux UV
et à la pliure et autre
Spectra® résistant à
l’élongation, aux pliages,
aux UV, stable et très
léger qui furent longtemps
l’apanage des courses
au large et des régates,
sont désormais utilisables
pour la plaisance. Mais,
attention, sous certaines
conditions. Interrogez votre
conseiller AD.
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Pour passer commande
Vous devez indiquer le type
de bateau et de mât, son
année de construction, son
poids en charge, son type
de gréement, le diamètre
de l’étai, enrouleur ou étai
creux et sa surface de voile
(cotes du guindant, bordure,
détail du point d’amure,
dimension de la ralingue). La zone et le type de
navigation, le temps moyen
d’utilisation du bateau.
Pour la réalisation des
voiles distribuées dans
le réseau AD, nous avons
sélectionné la voilerie Vega
Voiles. Tous les magasins
AD disposent d’une fiche
d’informations préalables
qui vous sera remise avant
toute commande afin
d’adapter au plus juste
la voile à vos besoins.
Quand les remplacer ?
Le prix d’un jeu de voiles
neuves standard représente environ 8 à 15 %
de la valeur du bateau
neuf. Une grand-voile
traditionnelle peut durer
une dizaine d’années. S’il
retient le seul critère des
performances, le plaisancier peut être conduit à en
changer tous les 5 ans.
Pour décider du remplacement d’une voile, 2 points
sont à considérer :
La forme ; elle détermine
les performances et le
confort de navigation. Une
voile déformée fait chuter la
vitesse, rend la barre plus
dure et la navigation inconfortable. Seule une sortie
en mer par brise soutenue
vous permettra de juger de
ce critère
La solidité ; pas besoin de
sortir, en revanche, pour
vérifier la solidité d’une
voile : une couture qui
commence à se défaire ou
pire, un début de déchirure dans la toile… Une
grand-voile laissée sur la
bôme sans taud s’abîmera
vite. De même, un génois
enrouleur dépourvu de
bande anti-UV sera mis
hors d’usage par le soleil
en seulement 2 ans. Les
parties qui se sont usées
avant la toile (oxydation des
œillets, état des renforts
de ris, points d’écoute,
fourreaux de latte) ne
condamnent pas forcément
votre voile mais impliquent
une révision rapide.
Voile déchirée
Un génois qui n’est pas bien enroulé, en cas de coup de vent, peut
rapidement se déchirer. Un conseil,
si vous avez un problème pour
l’enrouler ou l’affaler, il faut le ferler
solidement avec une drisse pour
éviter le minimum de prise au vent.
Astuces
Quatre Conseils d’entretien :
1 Pour l’hivernage, rangez
vos voiles en faisant de
grands plis et stocker-les
dans un lieu qui doit être
sec et aéré.
2 La grand-voile qu’il est
indispensable de protéger
par un taud de bôme, se
roule après avoir enlevé
les lattes.
3 Rincez vos voiles au
moins une fois par an et ne
les faites jamais battre au
vent dans le gréement pour
les sécher.
4 Faites réviser vos
voiles régulièrement.
Si possible pendant l’hivernage, les voiliers sont
moins débordés.

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