Les différentes voiles Les tissus employés
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Les différentes voiles Les tissus employés
XXXXXXXXX >> CONSEILS LES VOILES HISSEZ LA GRAND VOILE E! TRE BATEAU UNE PIÈCE MAITRESSE DE VO L voi Les voiles i livrées en standard sur un bateau neuf, ne sont pas toujours adaptées aux besoins. Les voiles régate, de croisières estivales ou hauturières sont de réga différentes tant sur la coupe que sur les tissus. différen “ Les différentes voiles Le “ Les deux voiles standard sur un bateau de plaisance sont la grande voile et le génois. Thierry FABLET, Magasin Conseil AD Les Sables d’Olonne 1 Pour la grand-voile, la tendance actuelle est le modèle avec lattes forcées. Les principaux avantages sont la bonne tenue de la voile et un faseyement minimisé. En clair, une voile puissante bien adaptée à la croisière. Le seul revers est qu’il est impératif qu’elle soit montée sur des chariots à billes pour la hisser et l’affaler sans efforts. Un accessoire qui grève sensiblement le budget. Pour la régate, les fins barreurs lui préfèrent la voile standard, plus légère et permettant plus de réglages. Voiles p 318 2 Le génois sur enrouleur est devenu incontournable pour la majorité des plaisanciers. Seuls les régatiers lui préfèreront des voiles sur étais creux. Toutefois, il ne faut pas compter sur un génois enroulé pour tenir lieu de tourmentin. Cette voile doit être taillée spécialement pour le mauvais temps et avoir une surface adaptée au bateau. La solution pour l’envoyer est l’étai largable. Cet étai indispensable si vous envisagez une grande croisière peut être fabriqué avec les nouveaux matériaux en textile. 3 Le spi : symétrique, asymétrique, gennaker, là tous les avis sont partagés. Il faut reconnaître que le spi asymétrique a des avantages en croisière, il est plus simple à envoyer, à affaler voire à empanner, sauf s’il est tangonné là, il faut l’affaler. Les réglages ne posent pas de difficultés sauf lorsque l’on se rapproche du vent arrière, allure pour laquelle il n’est pas conçu. A la barre, il reste sensible, en particulier, lorsqu’il n’est pas tangonné. Le symétrique, permet de mieux brider le bateau et de mieux remonter au vent. Pour ceux pour qui le spi fait peur, reste le gennaker. Une voile agréable et facile dans le petit temps mais l’emmagasineur est indispensable. Les tissus employés La qualité du tissu dépend des caractéristiques des fils qui le composent, du nombre de fils par centimètre carré, de la technique et de la qualité du tissage et, enfin, des résines appliquées après tissage (apprêts). La résistance d’un tissu s’apprécie à son grammage : plus le fil est gros, plus il sera résistant (mais difficile à tisser serré). Le matériau le plus répandu sur les bateaux de plaisance est le Dacron (polyester haute densité) qui se décline en de nombreuses variantes, selon le grammage, la qualité de tissage, la fibre, la densité de la trame et le type d’apprêt. D’autres matériaux comme le Mylar® (film polyester indéformable) résistant, très léger mais également cassant, sensible aux pliages et difficile à stocker, le Kevlar® (5 fois plus résistant que le polyester) et plus léger, mais très sensible aux UV et à la pliure et autre Spectra® résistant à l’élongation, aux pliages, aux UV, stable et très léger qui furent longtemps l’apanage des courses au large et des régates, sont désormais utilisables pour la plaisance. Mais, attention, sous certaines conditions. Interrogez votre conseiller AD. 314 - 315 Pour passer commande Vous devez indiquer le type de bateau et de mât, son année de construction, son poids en charge, son type de gréement, le diamètre de l’étai, enrouleur ou étai creux et sa surface de voile (cotes du guindant, bordure, détail du point d’amure, dimension de la ralingue). La zone et le type de navigation, le temps moyen d’utilisation du bateau. Pour la réalisation des voiles distribuées dans le réseau AD, nous avons sélectionné la voilerie Vega Voiles. Tous les magasins AD disposent d’une fiche d’informations préalables qui vous sera remise avant toute commande afin d’adapter au plus juste la voile à vos besoins. Quand les remplacer ? Le prix d’un jeu de voiles neuves standard représente environ 8 à 15 % de la valeur du bateau neuf. Une grand-voile traditionnelle peut durer une dizaine d’années. S’il retient le seul critère des performances, le plaisancier peut être conduit à en changer tous les 5 ans. Pour décider du remplacement d’une voile, 2 points sont à considérer : La forme ; elle détermine les performances et le confort de navigation. Une voile déformée fait chuter la vitesse, rend la barre plus dure et la navigation inconfortable. Seule une sortie en mer par brise soutenue vous permettra de juger de ce critère La solidité ; pas besoin de sortir, en revanche, pour vérifier la solidité d’une voile : une couture qui commence à se défaire ou pire, un début de déchirure dans la toile… Une grand-voile laissée sur la bôme sans taud s’abîmera vite. De même, un génois enrouleur dépourvu de bande anti-UV sera mis hors d’usage par le soleil en seulement 2 ans. Les parties qui se sont usées avant la toile (oxydation des œillets, état des renforts de ris, points d’écoute, fourreaux de latte) ne condamnent pas forcément votre voile mais impliquent une révision rapide. Voile déchirée Un génois qui n’est pas bien enroulé, en cas de coup de vent, peut rapidement se déchirer. Un conseil, si vous avez un problème pour l’enrouler ou l’affaler, il faut le ferler solidement avec une drisse pour éviter le minimum de prise au vent. Astuces Quatre Conseils d’entretien : 1 Pour l’hivernage, rangez vos voiles en faisant de grands plis et stocker-les dans un lieu qui doit être sec et aéré. 2 La grand-voile qu’il est indispensable de protéger par un taud de bôme, se roule après avoir enlevé les lattes. 3 Rincez vos voiles au moins une fois par an et ne les faites jamais battre au vent dans le gréement pour les sécher. 4 Faites réviser vos voiles régulièrement. Si possible pendant l’hivernage, les voiliers sont moins débordés.