Calendrier des activités RÉGION : Faites du 10
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Calendrier des activités RÉGION : Faites du 10
Internationale des services publics Calendrier des activités 10 septembre Journée du Bandeau blanc, New York et action mondiale 26 au 30 sept. Conférence régionale européenne de l’ISP, Genève 3 au 7 octobre Congrès du SCFP, Winnipeg 24 au 26 oct. Groupe de travail du secteur public de l’ISP, Genève 29 au 31 oct. Congrès des syndicats de la santé de l’ISP, Mar del Plata 14 au 16 nov. Réunion de partenariat, Femmes de l’ISP & Projet international de migration, La Barbade 23 au 25 nov. Conseil exécutif de l’ISP, Genève RÉGION : Faites du 10 septembre la Journée des services publics Grâce à l’Action mondiale contre la pauvreté, les pressions mondiales ont amené des changements aux politiques d’aide, d’élimination de la dette et de commerce équitable. Mais les résultats obtenus lors de la réunion du G8 de juillet en Écosse sont insuffisants par rapport aux mesures nécessaires pour lutter contre la pauvreté mondiale. La prochaine Journée du Bandeau blanc se tiendra le 10 septembre. Il y aura des activités à New York et partout dans le monde afin d’influencer le Sommet des Nations Unies où seront discutés les objectifs du Millénaire pour le développement. L’ISP, la CISL et plusieurs syndicats et ONG font partie de l’Action mondiale contre la pauvreté, une alliance de 960 regroupements de la société civile œuvrant au sein de 72 coalitions nationales. L’ISP voit un lien vital entre notre appel pour des services publics de qualité et l’objectif de cette campagne pour l’éradication de la pauvreté, de la faim, de l’analphabétisme et de la maladie. Cet objectif renforcera notre campagne pour des services publics de qualité aux niveaux national et mondial. Pour connaitre ce qui se passe dans votre région à ce sujet, visitez www.whiteband.org/News/actlocally/AllRegions/en ÉTATS-UNIS : Aide militaire accordée à la Colombie malgré ses violations répétées des droits humains Trois jours avant la visite prévue du président Uribe de Colombie avec le président Bush, le 4 août à son Août 2005 ranch au Texas, le Département d’État a certifié que la Colombie rencontrait les exigences de la loi américaine au chapitre des droits humains. Cette décision manifestement politique devait servir à déblayer la voie pour la visite d’Uribe et ne reflète pas un progrès suffisant au chapitre des droits humains. Les graves violations des droits humains commises par l’armée colombienne se sont ajoutées aux pressions de certains membres du Congrès et du peuple américains pour bloquer l’aide militaire américaine à la Colombie depuis l’automne 2004 – la plus longue période depuis le début du Plan Colombie en 2000. Depuis septembre 2004, le Département d’État n’avait pas émis de certification à l’effet que la Colombie rencontrait les exigences de la loi au chapitre des droits humains, qui exige du gouvernement colombien qu’il poursuive en justice les militaires et policiers qui sont présumés avoir violé les droits humains, et qu’il fasse des progrès en vue de briser les liens entre l’armée et les forces paramilitaires abusives. Le 1er août, le Département d’État décidait non seulement de débloquer l’aide de 2004, mais également de verser la première tranche d’aide pour 2005. L’ISP et ses syndicats affiliés vont continuer d’exhorter le Département d’État afin qu’il fasse des progrès beaucoup plus importants lorsqu’il poursuit en justice des causes spécifiques, brisant les liens entre l’armée et les forces paramilitaire, et qu’il s’assure que l’armée colombienne respecte les droits humains afin que des syndicalistes innocents cessent d’être ciblés et tués. Bien que nous soyons profondément déçus de cette décision, le retard de six mois dans la certification, aidé par les pressions des syndicats affiliés américains, a tout de même forcé le Département d’État à soulever certains cas auprès du gouvernement colombien. Parmi les nombreux cas de violation des droits humains impliquant l’armée colombienne, citons entre autres le massacre de deux familles à San José de Apartado, attribué aux soldats; l’assassinat de 5 membres d’une famille à Cajamarca, par des soldats; le meurtre de trois dirigeants syndicaux à Arauca par des membres de la 18e Brigade soutenue financièrement par les États-Unis; une opération de surveillance, baptisée Operación Dragón, menée par les services militaires de renseignement auprès de dirigeants syndicaux, d’ONG et d’hommes politiques, dont plusieurs – y compris les dirigeants du Sintraemcali affilié à l’ISP à Cali – ont également reçu des menaces de mort. Les groupes de défense des droits humains et les syndicats ont exhorté le Département d’État à retenir l’aide et à exiger des progrès dans ces cas ainsi que dans d’autres. Sous les pressions soutenues, le gouvernement colombien a réalisé deux petits pas en avant : 1. Le 30 juin, le Procureur Général a émis des mandats d’arrestation pour les soldats impliqués dans le massacre de cinq membres d’une famille à Cajamarca, plus d’un an après que l’incident n’ait eu lieu. 2. Le 12 juillet, le Procureur Général a inculpé quatre soldats et un civil pour le meurtre de trois dirigeants syndicaux. L’ISP lance un appel auprès de ses syndicats affiliés pour qu’ils écrivent au gouvernement colombien afin de protester contre les récentes menaces de mort envers Rafael Antonio Ovalle, un dirigeant du SINTRAEMSDES affilié à l’ISP, et envers d’autres dirigeants de la branche Santander de la centrale nationale du CUT. Vous trouverez un exemple de lettre de protestation en anglais à www.worldpsi.org. Les syndicats affiliés à l’ISP vont présenter une documentation de ces menaces de mort et d’autres violations des droits humains aux membres d’une mission au sommet de l’Organisation internationale du Travail qui doivent visiter la Colombie en octobre pour enquêter sur des accusations d’impunité face aux assassinats de militants syndicalistes. CANADA: Le SCFP prend la défense des soins de santé Cet été, les membres du Syndicat canadien de la fonction publique ne prennent pas de vacances dans leur lutte pour la défense des soins de santé. En juin, le plus haut tribunal du pays a émis un jugement longuement attendu sur les listes d’attente et l’assurance médicale privée au Québec. Bien que ce soit loin d’être un permis pour la privatisation, cette décision – majoritaire par un poil – a tout de même levé l’interdiction qu’avait mise cette province sur l’assurance médicale privée. Dans tout le pays, les exploitants de cliniques privées et les politiciens en faveur de la privatisation interprètent en leur faveur les implications de cette affaire dans le but de tenter d’ouvrir de force le « marché » canadien des soins de santé. Le SCFP travaille en coalition avec des groupes du domaine de la santé afin de maintenir les faits à propos des soins de santé – et la signification étroite de ce jugement – en tête de liste de l’agenda politique. Le SCFP s’engage à transmettre clairement ce message d’intérêt public lors de deux évènements qui se tiendront en août : à l’assemblée générale de l’Association médicale canadienne, où la privatisation sera le débat principal, et à la réunion des dirigeants provinciaux et territoriaux du pays. Le syndicat rendra public un inventaire actuel des initiatives de privatisation à travers le pays, afin d’en démontrer la dangereuse propagation. Le SCFP tente également de faire connaître les inquiétudes des médecins britanniques – qui vivent une privatisation à grande échelle – auprès des dirigeants et des membres le l’AMC. MEXIQUE : Un syndicat de travailleurs de la santé loge une plainte auprès de l’OIT L’ISP appuie deux plaintes logées en juin auprès de l’OIT par le Syndicat national des Travailleurs de la Sécurité sociale du Mexique (SNTSS), contre une loi approuvée l’an dernier par le Congrès interdisant la contribution des participants pour payer la retraite des employés de la Sécurité sociale, et contre le gel des salaires imposé en août 2004, qui sont en violation des Conventions 87 et 102 de l’OIT. Le SNTSS est sur le point de négocier une convention collective qui tombe à échéance en octobre. Le point principal des négociations portera sur le régime de retraite. L’Institut de la Sécurité sociale prétend qu’il n’a plus les moyens de défrayer les coûts des pensions de ses 350 000 employés actuels et propose d’augmenter les contributions individuelles de 3 % à 15 %. L’Institut a effectué des pressions auprès du syndicat en refusant d’embaucher de nouveaux employés depuis 2004 LA BARBADE : Équité sexuelle : y sommes-nous arrivés? Pour certains hommes du mouvement syndical des Caraïbes, la réponse est « oui ». Mais plus de 40 femmes syndicalistes ont crié un « Non » retentissant! Marie Clarke Walker, viceprésidente exécutive du Congrès du travail du Canada, ajoutait sa voix à la discussion en déclarant : « […] les supports permettant aux femmes d’occuper un emploi exigeant tandis qu’elles élèvent une famille ne sont pas encore en place. Il y a également eu un recul dans les gains faits par les femmes; une mentalité voulant que lorsque nous obtenons une chose, il n’y ait plus besoin de maintenir les pressions pour la garder. » Marie Clarke-Walker s’adressait au Forum des femmes, parrainé par l’ISP, qui s’est tenu à la Barbade les 22 et 23 juillet sous le thème « Des services publics de qualité : un pont au-dessus des fossés des sexes et de l’équité ». Les femmes des Caraïbes ont obtenu de beaux résultats pour leurs efforts vers l’égalité des sexes. Malgré tout, bien qu’au moins 60 % des postes occupés dans la fonction publique le soient par des femmes, seulement 1 % ou 2 % d’entre elles occupent des postes supérieurs. Dans le mouvement syndical, très peu d’entre elles occupent des postes de leadership. Notre sœur Marie déclarait, « Je crois que nous devons regarder d’un œil critique nos propres organisations afin de voir où nous avons obtenu du succès, et où nous avons échoué. Une question me vient justement à l’esprit : comment pouvons-nous « conseiller » la prochaine génération de femmes qui elles, nous maintiendront sur la bonne route? » RÉGION : Sommet des Amériques Le président Bush peut s’attendre à un accueil tiède de la part des syndicalistes lorsqu’il se rendra à Mar del Plata, en Argentine, pour le Sommet des Amériques les 4 et 5 novembre prochains. Le dernier Sommet avait eu lieu à Québec en 2001 avec l’objectif de faire avancer les pourparlers de la ZLEA (un historique des Sommets est disponible au www.summit-americas.org). Des mouvements sociaux d’Amérique latine, y compris les syndicats affiliés à l’ISP, sont à préparer pour le Sommet la plus grande mobilisation de l’année. Sous la bannière « Non à la ZLEA, au libre-échange, à l’endettement, à la militarisation et à la pauvreté » et « Oui à l’intégration du peuple : une autre Amérique est possible », les syndicats, les fermiers et les peuples indigènes et autres organiseront un Sommet du Peuple parallèle à Mar del Plata du 1er au 5 novembre. La participation des syndicalistes nord-américains et des Caraïbes sera cruciale au succès du Sommet du Peuple. Avec ceux-ci les Sud-Américains pourront établir une solidarité et une stratégie contre le libre-échange, l’endettement, et développer une intégration alternative basée sur les besoins des personnes et le respect des droits du travail. L’ISP parrainera une conférence pour les syndicats des services de santé dans le cadre du Sommet du Peuple. Internationale des services publics Bureau régional interaméricain 1100 H St. N.W., Suite 650 Washington, D.C. 20005, U.S.A. Téléphone : Télécopieur : Courriel : Web : (202) 824-0880 (202) 824-0881 [email protected] http://www.world-psi.org/