The Role of Policymakers in Ending Female Genital Mutilation: An

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The Role of Policymakers in Ending Female Genital Mutilation: An
Population
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Article
exceptionnel
JUIN 2010
PAR SON
EXCELLENCE MADAME
L’AMBASSADEUR AMINA
SALUM ALI
« Tandis que nous
recherchons des solutions
à la MGF, nous ne devons
pas oublier qu’il ne s’agit
pas uniquement de
renoncer à cette pratique :
c’est une question
d’autonomisation. »
LE RÔLE DES DÉCIDEURS POLITIQUES
POUR METTRE UN TERME À LA
MUTILATION GÉNITALE FÉMININE :
UNE PERSPECTIVE AFRICAINE
La notion de faire souffrir volontairement — ou pire
encore de mutiler — des fillettes en bonne santé
provoque des sentiments de colère face à cette
cruauté et à cette injustice. Le fait que des milliers
de filles fassent au quotidien l’objet de mutilations
au nom de la culture ou de la religion, ou en raison
de leur sexe, est difficile à concevoir. Et pourtant,
c’est la réalité - plus de 100 millions de filles et
de femmes de par le monde ont subi des mutilations des parties les plus personnelles et les plus
intimes de leurs corps.
La mutilation génitale féminine (MGF), que l’on
appelle parfois l’excision ou la circoncision féminine,
inclut toutes les procédures impliquant l’ablation
partielle ou totale des organes génitaux externes
des filles et des femmes pour des raisons non-médicales. C’est une pratique qui ne présente aucun
avantage sanitaire, qui porte préjudice aux femmes
et aux filles et leur cause de graves souffrances.
Plus de 3 millions de filles
courent le risque de subir
des mutilations cette
année sur le seul continent
africain.
La MGF endommage les tissus génitaux normaux
chez la femme et entrave les fonctions naturelles.
Les effets dévastateurs tant au plan social que
sur la santé des femmes sont à la fois immédiats
et de longue durée. Les effets sur la santé incluent
notamment des infections urinaires et de l’appareil
reproducteur, qui peuvent être source d’infertilité.
La MGF rend les grossesses plus difficiles, accroissant le risque de décès de la mère et de l’enfant à
l’accouchement. L’utilisation répétée des mêmes
lames de rasoir renforce en outre le risque d’infection
par le VIH.
Au plan social, il est reconnu que la MGF constitue
une violation des droits humains des filles et des
femmes. C’est un reflet de l’inégalité entre les sexes,
qui représente une forme extrême de discrimination
à l’encontre des femmes. Il s’agit d’une violation
des droits de la personne à la santé et à la sécurité,
ainsi qu’à l’intégrité physique, du droit de ne pas être
victime de torture et de cruauté, et du droit même
à la vie, car cette procédure peut avoir une issue
mortelle.
Son Excellence Madame l’Ambassadeur Amina
Salum Ali est le Représentant permanent de l’Union
Africaine près les États-Unis. L’Ambassadeur Ali
est née dans l’île de Zanzibar, où elle a passé son
enfance, et a été éduquée en Inde ; elle a occupé
divers postes ministériels au sein du gouvernement tanzanien, notamment celui de ministre des
Finances et de ministre du Trésor, et siégé au
Parlement.
En sa qualité de première femme ambassadeur de
l’Union Africaine près les États-Unis, l’Ambassadeur
Ali est résolument engagée à promouvoir les droits
des femmes et des enfants. En acceptant de rédiger
le présent dossier sur la MGF, elle a déclaré : « Il
s’agit d’un sujet qui me tient à cœur ». Sa premièr
confrontation avec la MGF remonte à l’époque où,
alors qu’elle était membre du Parlement tanzanien,
une ONG locale a présenté à cette instance une
vidéo déchirante sur la MGF, une pratique particulièrement répandue dans les régions centrale et nord
de la Tanzanie mais pratiquement inconnue dans
le reste du pays. La réaction des autres ministres,
consistant à ignorer ces mutilations, a choqué
l’Ambassadeur Ali qui les a interpellés en affirmant :
« Il pourrait s’agir de votre fille ou de la mienne ».
Depuis lors, elle s’est engagée à œuvrer à mettre un
terme à cette pratique par l’adoption de lois et par
l’éducation.
En décembre 2009, l’ambassadeur s’est rendue
chez elle en Tanzanie, où elle a rencontré des
femmes décideurs politiques de premier plan pour
évoquer la situation actuelle des pratiques de
MGF dans le pays et « écouter l’avis de plusieurs
dirigeants politiques - notamment des femmes qui se trouvent en première ligne de la lutte pour
l’élimination de la MGF ». Bien que des enseignements cruciaux en aient été retirés, il reste encore
beaucoup à effectuer. Le présent dossier constitue
le défi qu’elle lance à tous les décideurs politiques
pour qu’ils s’associent à ses efforts visant à mettre
un terme à cette pratique néfaste.
Un risque pour qui ?
Le nombre de femmes et de filles affectées par la MGF est
difficile à imaginer. Ces chiffres, entre 100 et 140 millions de
femmes, dépassent la population combinée de la Tanzanie, du
Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda. Trois autres millions de
filles et de femmes courent le risque d’être excisées cette année
sur le seul continent africain. Les filles subissent généralement
l’excision entre leur petite enfance et leur quinzième anniversaire,
souvent entre l’âge de 4 et 8 ans. Dans certaines régions, la
MGF est pratiquée juste avant le mariage ou après que la femme
ait donné naissance à son premier enfant.
Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale pour promouvoir
son abandon, la pratique de la MGF demeure fort répandue. En
Afrique, elle est pratiquée dans au moins 28 pays, et certains cas
ont été enregistrés en Asie de l’Ouest, en Inde, en Indonésie et
en Malaisie. Dans certains pays développés, la MGF demeure
pratiquée par les immigrants africains, dont certains vont jusqu’à
renvoyer leurs filles au pays pour qu’elles y subissent une excision.
L’une des explications communément donnée pour la poursuite
de l’excision est qu’il s’agit d’une pratique traditionnelle transmise d’une génération à l’autre. Il ne sera pas possible de mettre
un terme à la MGF du jour au lendemain ; il s’agit d’une pratique
qui existe depuis des années dans maintes cultures musulmanes, chrétiennes et animistes — bien que nombreux soient
les chercheurs qui affirment qu’aucune religion n’oblige ou ne
sanctionne cette pratique nuisible.
Comment pouvons-nous mettre un
terme à la MGF ?
Les messages que j’ai entendus de la part de décideurs politiques tanzaniens lors de ma récente visite ne font que conforter
ma propre conclusion tout à fait résolue : la manière la plus
efficace de mettre un terme à la MGF passe par l’éducation,
l’information et les efforts de défense des femmes qui sensibiliseront le grand public et produiront un changement des
attitudes au sein des communautés pratiquant la MGF. Plusieurs
organisations ont présenté leurs arguments avec conviction
dans des pays tels que le Sénégal (Tostan), le Ghana (Navrongo)
et l’Éthiopie (IntraSanté et CARE).
Les pays peuvent passer des lois pour éradiquer la MGF, mais
les instruments juridiques à eux seuls ne suffisent pas pour
mettre un terme à cette pratique, dans la mesure où les traditions et les croyances sont profondément enracinées au sein des
sociétés. L’éradication d’une pratique culturellement intégrée
comme l’est la MGF exige un ensemble de mesures juridiques
et d’initiatives permettant de modifier ces croyances et attitudes.
L’éducation est d’une importance cruciale en la matière. Il s’agit
en effet d’un partenariat complexe : les lois fournissent une base
qui permet aux gouvernements et aux décideurs politiques de
mettre un terme à la MGF et d’imposer des sanctions lorsqu’elle
est pratiquée. En parallèle, les activistes bénéficient des moyens
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requis pour faire leur travail de manière plus efficace lorsque
leurs efforts sont entérinés par la loi.
Il est évident que l’éducation publique et la sensibilisation quant
aux conséquences négatives de cette pratique, ainsi que le
soutien des leaders communautaires, qui ont joué un rôle de
premier plan dans le succès de la campagne visant à mettre un
terme à la MGF, sont d’une importance vitale pour obtenir les
changements de comportements recherchés. La formation aux
aptitudes de vie, combinée à d’autres éléments pertinents sur la
prévention de la MGF, méritent d’être encouragés dans les écoles.
La santé sexuelle et génésique ainsi que la connaissance précise
de ce qui se produit lors des mutilations génitales féminines doivent être intégrées dans les cours de biologie et d’hygiène.
Les engagements internationaux en
matière de droits de la personne
Plusieurs initiatives couronnées de succès ont été lancées sur la
scène mondiale grâce à l’adoption d’instruments juridiques internationaux. Le processus même d’établissement d’un consensus
international sur une question telle que la MGF offre un forum
de réflexion, de discussion et de dialogue entre les décideurs
politiques du monde engagés envers le changement.
Les décideurs politiques sur le continent africain ont un rôle
majeur à jouer pour adopter, puis assurer la mise en application,
des conventions et protocoles internationaux garantissant la
défense des droits des femmes et des enfants dans leurs pays
respectifs. Ils peuvent s’appuyer sur nombre d’initiatives politiques lancées sur le continent africain, tout comme à l’échelle
régionale et nationale. Le consensus à travers le continent et
au sein des régions est d’autant plus important qu’il fournit aux
décideurs politiques une autorité renforcée lorsqu’ils rentrent
dans leurs pays et districts résolument déterminés à assurer
l’élimination de la MGF.
Nombreux sont les engagements internationaux qui offrent
des plates-formes solides pour renforcer les efforts au niveau
communautaire afin de mettre un terme à la MGF. Dès 1948, la
Déclaration universelle des droits de l’homme offrait une fondation robuste pour catégoriser la MGF comme une infraction aux
droits de la personne. Depuis lors, bien des efforts, notamment
la Convention de 1987 contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention de 1989
de l’ONU sur l’élimination de toutes les formes de discrimination
à l’égard des femmes et le Programme d’action de Beijing de
1995, ont tous résolument prôné l’élimination de la MGF en tant
que violation des droits de la personne.
En Afrique même, de nombreuses conventions offrent des
fondements juridiques supplémentaires pour mettre un terme à
la MGF, notamment la Charte africaine de 1982 sur les droits de
l’homme et des peuples, qui traitent des pratiques traditionnelles
dangereuses, et la Charte africaine de 1999 des droits et du
bien-être de l’enfant africain.
METTRE UN TERME À LA MGF : UNE PERSPECTIVE AFRICAINE
De plus en plus de pays d’Afrique se rallient aux appels lancés
pour mettre un terme à la MGF. Des législations de diverses
formes ont été approuvées dans au moins 19 pays africains :
la Tanzanie (1998), le Bénin (2003), le Burkina Faso (1996),
la République centrafricaine (1966), le Tchad (2003), la Côte
d’Ivoire (1998), Djibouti (1994), l’Égypte (2008), l’Érythrée (2007),
l’Éthiopie (2004), le Ghana (1994), la Guinée (2000), le Kenya
(2001), la Mauritanie (2005), le Niger (2003), le Sénégal (1999),
l’Afrique du Sud (2005), le Togo (1999) et, plus récemment,
l’Ouganda (2009), où les personnes pratiquant la MGF sont
passibles d’une peine de prison de 10 ans. Il s’agit là d’une liste
impressionnante, certes, mais sans mises en vigueur de leurs
dispositions, les textes de loi restent lettre morte.
Les programmes de développement économique doivent
avant tout cibler les femmes et les émanciper par le biais
de microfinancements, de renforcement de leurs qualifications et d’opportunités accrues d’éducation des filles. Les
projets couronnés de succès, réalisés notamment en Égypte
par l’Organisation évangélique copte pour les services sociaux
(Coptic Evangelical Organization for Social Services - CEOSS)
et le CEDPA, mettent tout particulièrement l’accent sur
l’amélioration de la condition des femmes en appuyant les
projets d’éducation et de développement communautaire,
notamment les activités productrices de revenus et l’agriculture,
ainsi que par l’établissement de partenariats efficaces avec les
dirigeants communautaires des deux sexes.
Au-delà des lois
Des méthodes novatrices
Outre les lois, il existe d’autres moyens efficaces qui doivent être
utilisés pour parvenir à éradiquer la MGF, notamment un accès
amélioré à l’éducation et l’émancipation des femmes, leur développement socioéconomique et d’autres méthodes novatrices au
sein des sociétés, qui viendraient se substituer à la MGF.
De nouvelles cérémonies proposées comme rites de passage constituent des approches prometteuses pour mettre
un terme à la MGF. Diverses organisations de niveau communautaire en Afrique de l’Est, notamment en Tanzanie et au
Kenya, ont adopté cette approche, qui permet de maintenir
le symbolisme et les valeurs traditionnelles tout en ajoutant un
programme d’autonomisation en matière de droits génésiques
et d’éducation en matière de santé. Des danses, chants et
festins traditionnels, un échange de cadeaux et l’enseignement
des valeurs et des normes culturelles sans excision ont remporté
jusqu’à présent un certain succès.
L’on ne saurait trop insister sur l’importance capitale de
l’éducation pour modifier les attitudes des populations à l’égard
de la MGF. Pas seulement l’éducation concernant l’impact
désastreux de la MGF sur les femmes et les nouveaux-nés,
mais aussi l’éducation comme source de responsabilisation des
femmes, pour leur fournir les informations dont elles ont besoin,
et pour les aider à prendre des décisions averties.
Lorsque je parle d’éducation, je ne fais pas uniquement
référence aux écoles et aux manuels scolaires. L’éducation sur la
dynamique hommes-femmes, l’éducation sur la santé sexuelle
et génésique, l’éducation sur la valeur des femmes prodiguées
à tous — y compris les garçons et les hommes — sont des éléments d’une importance vitale pour l’obtention du changement
recherché. Ces programmes doivent être offerts dans les écoles,
les familles et au sein de la communauté pour que tout le monde
— des travailleurs non-qualifiés aux décideurs aux niveaux les
plus élevés — puissent prendre pleinement conscience des
dommages émotionnels, physiques et psychologiques imposés
par la MGF sur les femmes et les sociétés.
Le développement socioéconomique
D’aucuns disent souvent que l’un des facteurs-clés de la
poursuite de la MGF est d’assurer un caractère « mariable »
à la femme. D’où l’importance des initiatives de développement socioéconomique en Afrique, car elles sont susceptibles
d’éradiquer la pauvreté et d’améliorer le statut économique
des femmes. Si nous encourageons l’éducation générale
des femmes et les opportunités professionnelles mises à leur
disposition, cela ne manquera pas de réduire leur dépendance
par rapport aux hommes pour leur subsistance. Une fois que les
femmes prennent conscience de l’existence d’autres options
que le mariage pour leur sécurité et leur survie, elles ont alors
l’opportunité de mettre un terme à cette pratique.
METTRE UN TERME À LA MGF : UNE PERSPECTIVE AFRICAINE
Les enseignements issus de la
Tanzanie
Lors de mon récent voyage en Tanzanie en décembre, j’ai rencontré des filles et des femmes, ainsi que des défenseurs et des
femmes politiques de premier plan, afin de mesurer l’étendue
des changements de ces dernières années en Tanzanie depuis
l’époque où j’y habitais. L’on m’a parlé de quelques succès mais
aussi de reculs ayant été accusés. Selon les rapports, de nombreuses exciseuses, les femmes qui procèdent aux excisions,
avaient déposé leurs instruments et participé à des programmes
de production de revenus leur permettant de renoncer à leur
métier tout en adoptant un autre moyen de subsistance. D’un
autre côté, j’ai été perturbée d’apprendre que l’excision se
poursuit dans bien des régions mais sous des formes moins
détectables. Par exemple, l’excision est maintenant pratiquée
sur les femmes au moment de l’accouchement, de sorte que
lorsqu’elles se relèvent de couches, elles sont déjà excisées. La
procédure est également pratiquée sur les nourrissons de sexe
féminin avant leur premier anniversaire.
Les femmes avec lesquelles je me suis entretenue demeurent
convaincues du besoin extrême d’un renforcement des efforts
d’éducation et d’interactions plus étroites entre décideurs
politiques à tous les niveaux, du niveau communautaire aux
dirigeants sociaux d’opinion, et pour l’inclusion des jeunes. J’ai
entendu maintes fois répéter qu’il est nécessaire de mobiliser
davantage de financements pour les programmes de renforce-
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ment des capacités et de production de revenus pour les femmes.
Ce n’est qu’en renforçant ainsi le statut des femmes que l’on parviendra à modifier la conception sociale à l’égard du mariage ; et ce n’est
qu’en donnant aux femmes les opportunités nécessaires pour obtenir
une position de choix au sein de la société que l’on parviendra à
mettre un terme à la MGF.
Les femmes avec lesquelles je me suis entretenue demeurent
convaincues du caractère essentiel des efforts au niveau collectif, où seront mieux entendus les messages de formation et
d’autonomisation, et où les dirigeants communautaires et culturels
encouragent les organisations de femmes des villages à élaborer
de nouveaux rituels pour les rites de passage. Ces nouveaux rituels
peuvent constituer une occasion d’éduquer les jeunes femmes en
matière de santé sexuelle et génésique, de VIH et de diverses autres
questions sanitaires, ainsi que d’assurer une formation aux aptitudes
de vie pour préparer les jeunes femmes à gérer leur avenir.
Conclusion
Dans notre quête pour des solutions à la MGF, nous ne devons pas
oublier le fait qu’il ne s’agit pas seulement de l’abandon de cette
pratique, mais que c’est aussi une question de responsabilisation,
ce par l’éducation des femmes, des hommes et des collectivités tout
entières. Il s’agit de sensibiliser les populations pour qu’elles modifient leurs attitudes à l’égard de cette pratique culturelle dépassée. La
valeur d’une femme ne doit pas être liée à sa soumission à l’excision
féminine ; bien au contraire, les femmes doivent être respectées et
se respecter elles-mêmes en raison de leurs contributions positives
à la société. L’élimination de la MGF est une question de santé,
mais aussi une question sociale et économique qui doit faire l’objet
d’efforts résolus de la part des décideurs politiques du monde entier.
Remerciements
L’Ambassadeur Ali souhaite exprimer sa gratitude à tous les hommes et femmes d’Afrique qui œuvrent pour mettre un terme à cette
pratique traditionnelle dommageable, notamment les décideurs
politiques tanzaniens qui ont pris sur leur temps pour la rencontrer
lors de son récent voyage, et en particulier : Son Excellence Fatma
O. Ali et Son Excellence Zuleikha, membres du Parlement ; Son
Excellence Halima Mohamed Mamuya, membre du Parlement au
Siège spécial pour les femmes ; et Son Excellence Fatma Tawfik,
présidente de l’Organisation des femmes du Parti au pouvoir pour la
région de Dodoma, également présidente de l’ONG Women Awake.
Des remerciements tout particuliers sont dus également à Charlotte
Feldman-Jacobs et à Jay Gribble, du Population Reference Bureau,
pour leur examen du texte, leur soutien et les encouragements
prodigués à la rédaction du présent dossier.
Ce dossier a bénéficié d’un financement de l’Agence des ÉtatsUnis pour le développement international (USAID), au titre du Projet
BRIDGE (Accord de coopération GPO-A-00-03-00004-00).
© 2010 Population Reference Bureau. Tous droits réservés.
Ressources
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www.prb.org/Journalists/Webcasts/2010/aliMGFc.aspx, le 15 avril
2010.
Charlotte Feldman-Jacobs et al., L’abandon des mutilations
génitales féminines et de l’excision : Examen en profondeur des
pratiques prometteuses (Washington, DC : Population Reference
Bureau, 2006).
Charlotte Feldman-Jacobs et Donna Clifton, Mutilation génitale
féminine/excision : Données et tendances, édition 2010 (Washington, DC : Population Reference Bureau, 2010).
Patricia A. Broussard, “Female Genital Mutilation: Exploring Strategies for Ending Ritualized Torture; Shaming, Blaming, and Utilizing
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consulté en ligne sur www.prb.org/Articles/2010/zerotolerance.
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Population Reference Bureau
Le Population Reference Bureau INFORME les gens du monde entier sur
les questions de population, de santé et d’environnement, et les aide à
SE SERVIR de ces informations pour PROMOUVOIR LE BIEN-ÊTRE des générations
d’aujourd’hui et de demain.
www.prb.org
Population Reference Bureau
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