Est ancien..........
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f lircaux dii Journal: Rue SAINT-ROME, 4, Toulouse. Les Abonnements ne sont Rçus que pour trais mois, six ®a w';1II;Y moto ou un an, et ne commencent que du 1ou du 16 Rue Saint-Rime , 46 TOULOUSE de chaque mois. Et hors de TOuio'ts' Chesle ibrairesetI roctéu Les lettres non affranchies ne sent pas reçues. mies (lessagcrics et Directeurs des Postes. PRIX DE L'ABONNEMENT : Toulouse (ville).. llaute-Garonne et autres dipartements. ÉrfÂxGE11 Un an. 6 mois. 3 mois. 40 fr. 21 fr. 11 fr. C fr. 26 fr. 14 fr. Les Les Axeoxe s et Arts sent rC (IS t Paris, aux hureau' rue de Trévise, 22, seuls chargds de les r+ce voir pour sou`.Ilai de Toutouse. Imp, de Bovritt, et GIAaAC, rue Saint-(tome, 46. CE JOURNAL Chemin du Midi.................... Chemin 482 50 10............ 4q à0 d'Orléans................... 12112 50 57 50 Mines de Carmaux.................. BOURSE DE PARIS DU G JUIN 1559. Au comptant Valeurs diverses. Dernier coure, 3 pour100 ............. Gk 20 b 1/2 pour 100......... 90 90 Banque de France....... 2760 )) Hausse. Baisse. 65 ) )) ) 15 ) ) )) ) )) a) A terme 3 pour 100 ............. fi/a 20 4 1/2 pour 100......... Crédit Foncier.......... Crédit 11lobilicr......... 'JI ), ) ), 6'..2 50 ) 75 ) 25 , )) 20 n ) ) , )) ) )) Chemina de fer. Orléans ............... Nord.................. 1262 50 20 )) 92G 25 21.25 12 50 ............. Lyou libéré............ Midi .................. 852 50 1.85 )) Est ancien Ouest................. Genève ..... Autrichiens .. ........ , ........ . Déziers............ . Russes................ Saragosse.............. Miner de fermaux...... Paris, 6 juin I h. 50 ru. du soir. » )» 1A »» 18 75 ) ) ) ) ) ) 575 »» 7 50 15 ») 8 75 162 50 ) )» ) )) ) 512 550 49i) Dl )» ) 1x25 )) ) )1 ) 18 75 ) )) ) ) ) kiloutètres de Milan. A Paris, on fait des préparatifs pour do grandes illuminations; beaucoup de maisons particulières sont pa- Âilire tjpCfhe. Midi ....... Une heure.. D pChC iélé;rll;l?Ii 95 1l8 93 5,8 tle éieeiriq;le (PARTICULIÈRE). Paris, G juin. Oa lit dans le Jiotùteur Hier. M. Antonini, envoyé extraordinaire du Roi de Naples, aremis it l'Impératrice la notification du décès du Roi Ferdinand II, et (le l'avènement de FramroisIl. M. Antonini a égaiement remis une lettre l'accréditant comme envoyé extaordinaire. L'impératrice prendra le deuil pour 21 jours. ,Mac- Mahon sur le passage du Tessin à Turigo et sur la prise de Robecciu tto, qui a codté à l'ennemi des pertes considérables. Nous avons eu un capitaine et s"pt soldats tués; quatre officiers, dont un colonel, blessés. L'Empereur a ordonné qû' les noms des officiers et soldats tués ou blessés seraient envoyés aux personnes intéressées. Bulletin officiel autrichien. Vienne, G juin. CilR dit dUE LOCALE. M. le général Espica'sse, l'un des plus jeunes licute nants généraux de l'armée, était du départ"meut de Milan, 4 juin au soir. Une bataille a eu lieu près de Magenta. Le résultat l'Aude. Il a été pendant tesprcmicrsmois de l'wanée 1858, en est encore inconnu. ministre de l'intérieur. A Milan, il y avait eu un mouvement menaçant dos Hier au soir, à 10 heures, la Société chorale les Ea.masses. Maintenant, tout est tranquille. faaLs de Toulouse, sous la dircction de M. Mériel, s'est rendue à la Préfecture, où avait lieu une grande réccplion. Londres, G juin. La Société a chanté avec une précision et un entrain Le Daily-Nurs et le Times demandent que l'Autriche remarquables, une cantate composée, en l'honneur des fasse la paix, en abandonnant la Lornhardie. dernières victoires do l'armée Nantaise en Italie, par Le Star annnonce que Kossuth a quitté l'Angleterre M. Mériel, directeur du Cousorvatoire. La Cantate et plusieurs autres morceaux chantés par mardi. les Enfants dr Toulouse, ont été vivement applaudis par Le Daily-News confirme la mission du prince Esterhazy les nombreuses personnes réunies dans les salons et par à Londres. le pul)lic qui avait été admis dans la cour. FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE DU 7 JUIN 1859. PAYSAN DE L'ANCIEN RC11Y1 N» 8 (Suite. -{'ointe numéro do 6 juin 1850. Le prctre ne répondit rien, il savait que cela était vrai. Vuidcfauie avait fait épouser sa querelle aux parents de sa femme, qui étaient puissants dans les (mirons, et qui avaient dirigé connne ils l'avaient voulu l'opinion du viilag. C'était lui encore qui avait poussé ses dotnestiqucs â organiser uu charivari devant le cabaret. - Quoi qu'il en soit, reprit M. S,eeart, le reproche d'hypocrisie qu'on fait à Flore ni'bte presgae tout pouvoir de la protéger; ou pensera qu'elle co:)ttoue de roc trou per, et savez-VOUS ce qui va arriver maintePast? R s'arrêta ; la partie facile de son discours était achevée. Ce qu'il avait encore à dire était rude, et sa tiinidité se joignait à soi bon cmur pour lui rendre péuihle le reste de cette conversation. L'attitude froide, presque indiflércntc, du vieillard, son impassibilité austère n'étaient pas d'ailleurs propres à encourager le jeune prête. Il resta un instant silencieux a son tour. Puis il reprit, les yeux baissés , et comme si chacune de ses paroles lui coùtait un ctfort t La poésie suivante a été composée par M. Ilippolyte Philibert, qui a voulu s'associer à une bonne rouvre quelques artistes se proposant d'aller donner, dans les villes avoisinant Toulouse, plusieurs représentations au flottant, ils vataiont da en rève une nouvelle palle miraculeus", loreque trois uagsUrs pareils à des dieux marins s'avancent bruva:miment en soulevant des flots sur leur laassan". Les an(ins sont déplacés, brisés, c:ktraînés. Fureur dis pécheurs, provocations, insultes. Bref, lutte corps à corps. Lesnageurs, vétus du costume prnmltf, s'élaraet sm la barge, l'escaladent, saisissent les pe bcurs, et après mule efforts les précipitent et des pestiférés. On ne vous fera plus d'injure publique; faire cesser le silence à votre approche, les murmures, les allusions ? Flore sera le texte des plaisanteries, dans ' les veillées, t ,.eus. les fêtes de la moisson qui vient. Nulle femme honnête ne consentira à l'occuper; nul fermier ne voudra le moindre rapport avec vous. Puis, c'est use dure nécessité, mais M. le doyen m'a ordonné de retirer { R truuatrc. 9 h. (lu m., Om,755 s h. du soir, 0 75.i AUX BLESSf'S Dirai.,!. Qu'ils étaient beaux dans la mèlée Emportés dans les tourbillons lie feu , do bruit et de fumée , Bataillons contre bataillons ! Le dra seau rayonnant de gloire Sur les rangs agitait ses plis . ,'crus. - Ni). - Id. Dans la soirée d'hier, il a encore tonné et il y a encore eu orage clans les régions NO. Due 6 juin. lbnimun + laxrmam -{- Ctat du ciel. (J h. du m., Om,7é2 3 - Beau. Baromètre. 3 h. du soir, O°,751 9 - ld. 7;G. Vents. SE. - NO. Le baronlètr e redescend un peu; il est encore au- dessus de variable. Le temps est très beau. Poor toute la chronique locale ; A. Pujol; Par décret impérial, est nommé juge de paix du canton do Salles-surlFiers, at ron lis m )t de Castelaaudary (Aude), M. Mauhlat, judpaix de Stint-hilaire, cil rcinplacen1ent de M. Aitdaze, détn issionnaite. , Ceux qui tombaient criaient : Victoire ! Car leurs devoirs étaient remplis Mais la France attentive, héroïques victimes Suitdc loin ses enfants, Elle aura des lauriers, récompenses sublimes Pour vos fronts triomphants ! Et lorsqu'une force nouvelle Rendra votre sang généreux, Fers la France qui vous appelle, Revenez, soldats valeureux Pont' vous, on prépare des l'êtes, Des fleurs, des bravos et des chants, Pour vous, la lyre des poçtes Donnera ses plus beaux accents Et la France ravie, héroïques victimes, Revers ses enfants; Elle aura des laurierrs, récompenses sublimes Pour vos fronts triornpnauts ! - Ne laites pas cela , monsieur le curé, je vous (lédirpis. Oui, dit le vieillard en se levant et en s'abandonnant à cette émotion qu'il essayait de vaincre (lel)uis le commeucemcut de la conversation, Si le ban Dieu veut (llCFlor. e soit d sliouoréo eus }eux d' tous, elle le sera. I Il n'y a pas eu de faute, il n'y a pas l)CSOin de réparation. Le scandale, ce n'est pas nous qui !'avons fait; si on cous u)outro au (loigt, le hou Dieu nous montrera aussi à Flore son office de reine. au doigt un jour, nous et les autres, pour Ouvrir la Le viciifard montra quelque signe d'agitation à celte poitrine d'aa chacun, mt alors on verra l'ame de tout le dernière nouvelle; mais il n'ouvrit pas les lèvres, et le nao,ule! Si nous mourons de faim ici, le vende ai cette ensilence recommemca. banc et je m'en irai I Si ou dit partout, en votant passer. - Ainsi donc, vous voilà déslloirot'és et ruinés, reprit Flore : u Voilà la fille qui a fait ci etc m, ) et si on lui if Secart, et, oui, c'est vous, Francolin, qui étes la cause rit au mrz, ut si on lui donne des noms, des sobriquets de tout le mal. d'injure, l'irai plus loin, et je rot, lierai, moi qui suis tu) J'ai fait ce qui se dzvoit, répliqua tranquillenic tt vieux cultivateur, et elle soufllira, quand elle est une celui-ci. Vous nous ayez dit sauvoat, ni asieur le curé, ho mute fi lle, jusqu'à ce qae nous trouvions u t v ii mge où da faire notre devoir, et d'accepter avec soumission tout lions gagnerons notre paie sacs affront.?tnsi uulelame et ce qui adviendrait. Fidéri seroient là, à doux genoux, sur Inon seuil, tout le - Votre devoir, père Francolin? Refuser votre fille à village seroit l i avec des 1'oureit 's, des c5audrOn5 et des un ironnêt a orçoa q`a'cllo aime, la pousser par là n la chaasonS Contre moi et coutre Flore pour q a elle se matentation, I wnpêehcr de devenir la plus heureuse, la rie, je diroiS a ces deux, comnu)t> leur ai dit : a Allez, plus honorée femn)e de ce pays i Oucl devoir Ti pu vous ne déshouoicr pas le seuil de iitacelrlM3rteeheu;s engager n cela? Je ne le sais, mais je sais quo vous allez cet Je d t ois a to lt la village :. Chantez r si vous voul 'z , imre vos eflortspour tout réparer, n'est-il pas vrai`' happez si vous pouvez, ruais, ntoi viya'.t, r lOrc ue se - Ça ne se peut, nia i''ur le curé. mariera n'as avec tua Vu i1 laine, et niai n)Qrt, cime ne le - Lontmnent, dit celui-ci avec étonnement, vous ne fera pas i:oa plus, parce que je reviendrois pour la tourvoulez pas ailer prier 1''uidelt'ti de permettre que son menter ! » fils répare le scandale qui a été causé! -Mais voyons, dit le prêtre, qui s'était levéà sou tout', Francelin fit un geste négatif. douuez-moi au moins une raison qui explique cette haine ---Que Dieu ne VOUS punisse pas de votre orSucil,con- inseuséc ; Etesvous sagc ? Etes-vous chrétien ? Vous Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés - Beau. Thermomètre centigrade. Soldats, sous l'éclair de la foudre, Ardents, vous marchiez sans trembler, Et su' vos fronts noircis de poadre la UIcire paraissait briller! Votre sang, féconde semence, Sur un sol par vous ranimé Fera germer l'In(lépendanee, Rendra la vie à l'opprime ! Mais la France attentive, héroïques victimes, Suit de loin ses uilants Elle aura des lauriers, récompenses sublimes Pour vos fronts triomphants ! llatiuam: f 2a, ü. Etat he ciol, - Nuageux. Le baromètre est monté au-dessus do variaule. Le temps est assez beau. n u4E - Oui, cela est triste; mais il faut bien vous le dire, tinua le prctre après quelques instants de rfLxion; vous allez être traités, Flore et vous, comme des païens et j'irai donc, ntOi-l1Fjme, et je le eou,jur.'rai.., mais pourrai-je donner l'estime, vous épargnet le mépris, UN Il sera dressé des procès-verbaux contre toute pei'sonne qui contreviendra aux disl')ositionS ci-dessus. bénéfice des soldats blessés d'ltalie, le jeune poète a écrit pour cette circonstance l'hymne que voici: Paris, mardi 7 juin. Le Aionitcnr publie le rapport du général de Consolidés : Dimanche, dans l'apres drtée , vers 4 heures , trois inoffensifs pêcheurs à la lis t' se hvi aient a leur distractioa favorite, aux bords hntoncux du cao d, non loin (le l'l5 nbo taaur f coil pensif, la t te p neaée sur la tige. tombent avec eux dans le cana!. La luth continue non moins aident au sein des ondes Enfin, les nageurs Inen nt subitement leurs alvcrsa.ies, fendent la nappe et disparaissent en laissant les pêcheurs emouvert depuis 8 heures du matin jusqu'à heures du liquide Attire di'OêCile. bourbés dans les joncs de la rive. Cotte affaire aurait soir, et sera seulement interrompu de I heure de l'après- été néanmoins assez chaude. Ua des eombattamts (un Paris , 6 juin , G heures du soir. n» di à 2 heures. 'fous les cocons apportés dans la hittite do la commune pécheur) aurait reçu une blessu'e assez grave à la tête. D'après ta Patrie , le général de division Espinasse et le générai e brigade Cler sont, dit-ou, au nombre des pour étre vendus, sans destination pour un acheteur déterminé, devront être portés sur le marché. OBSFRYÀTIONS rfl TLOROLOGiQUES morts dans la dernière bataille. La vente des cocons Sera faite au poids. D; M. Divvkt -Du J jvaa. Le Pays dit qu'au moment où on hausniettait les derIl ne sera 1101] perçu pour droit da plaçage des Cocons mmum : -1 14e`d'. nières nouvelles, l'Empereur n'était plus qu'à quatre sur le marc5é ni pour droit de pesant. fhar momètrc ccuti. fado ) nOUesE DE LoNDnrs DU G (JUIN 1859. La circulaire du 30 mai 1858 (oe 1815 du Rocueii des Actes adotinistratils. page 149) contient une erreur d'intpression qui doit être rectifiée ainsi qu'il suit rc Les pièces exigées des hou, arcs qui se péscntent ) pour remplacer par voie administrative, do!vcnt être ) établies suc papier non timbré, comme tulles qu'ont à ) produire les engagés volontaires, à l'cxeeptioa toute) fois de l'extrait des casiers judiciaires. La dépêche suivante a été affichée à la Bourse Quarticr-général, S h. du m. L'EMPEREUR A L'IMPIRATRICE. Milan s'est insurgé. (Conrl)(ttatiquc). Les Autrichiens ont évacué la ville et le chntcau, laissaut, dans leur précipitation, des canons et les caisses de Par arrêté de M. le Maire de' Toulouse, en date du l'armée. sl mai Le marché aux cocons se tiendra chaque jour, le diNous sommes encombrés de prisonniers. Nous avons manche excepté, à compter du 1 i Iii prochain, dans les douze mille fusils autrichiens. locaux appartenant à la ville, et situés rue Rivais. Il sera voisées. 785 )) fils 75 Nord nouveau.......... rufATUM. EVACU. TICW DC %ULI N. BOURSE DE TOULOUSE DU G JUIN l59. Au complant : Obliôatiorts du Midi.................. 278 75 Liquidation du 45 juin: dont PARAIT 'fous LES JOURS. Ailfre tsfjtC1IC Toulouse, 7 juin. - 1PttI des I Sr3tt'I'I()9S : 30 centimes la ligne d'Annonce. 50 centimes la ligne de Réclame. ANeJONfS na AVIS se paiont d'avance. publicité de MM. . AvAS, _rue J.-J. ûeussiau, 3, La<rïTe. X3LTLLZSUt et C', rue de la Banqua, 50, et Y. '3Nr.zr e suivant les conventions postales , l AU 11llUJJ PU ,1C5'1t11 Auch, G juin. Le clergé du diocèse vient de perdre un de sis menr lares les l)lus distingués. M. l'aibé Monlezuu, chanoine do l'église métropolitaine d'Auch, autour de l'Histoire de la Gi.seoljn et de plusieurs autres ouvrages qui attestent une vaste érudition, est décédé avant-hier, à i'àge d(3 5!) ans, laissant de 1)r0f0uds regrcts aux nombreux atois que lui avait attirés l'aménité de sou caractère, et quo charmait sa eottversatiou spirituelle. Ses funérailles ont eu lieu hier au milieu d'un ton= cours de personnes parmi lesquelles on remarquait u:t grand nombre de notabilités, et en ntcse1 e de Mgr l'ar_ cli vèque. Après la cétemonie, le corps a et transportt"s dans la paroisse de Barran, dont M. A onlezu' avait été curé pendant plusieurs années et qu'il avait édiliée par la pratique (EUS vertus sacerdotales. - La semaine (1 u'aière, la foudre est tombée sur unu maison (le la COm nuoe de Safran et a frappé deux personnes, le sieur Lagravère et sa fille Phiiomène. Cztte dernière, àl;ée de ü ans, a été cornplèt:'ment asphyxia c ; le p(rc a pu étrc rappelé à la vie après être resté plti- siema heures Sans connaissance. Les tnurs (le ont été lézardés par le passage de la foudre. mnais'i:t rappelcz-vons (lie vous devez bientôt comoarattr e devant Dieu ? - Je n'ai pas d; haine, monsieur le curé ; je crois mica gt)'on peut me trouver un vieux I' t1 , mais je fais ce que je dois raire, et le bon Dieu le sait bien. -Je ne suis pas ici votre juge, t i)artitle pm'èlre d'une voaattristée, mitas j'v.i:'s ça ci : vols avez rot, sa.)II date au milieu de vos frères, la hvae, las qureiles eu tee les voisins, vous tenez vitro tille cm état de déshonneur, et vous n'auriez qu'un mot à (lire pour faire cesser tout cela ! Que Dieu vous juge denC moins sévèrement que les hommes ! - Je sais bien qae vous devez penser et parler comrn,u vous le faites, mausieur le taré, niais il font que çt soit. Le prctre, ltrsut lé d^ Iiuutilité de ses efforts, sortit, trais il rentra pies lu) rttmcliateme.t. -'I'( i('Z, I ' aP lez, (Itt d en lui 11emha t Flore gtlk t'evenait d'un pis ,lo.1'di, la figure tuée, le a y 'mm' c,afoncés et à d(ml ferutés, voilà le résultat de ce que vous appelez votre (l'voir ! - Bonjour, monsieur le curé, dit la jeune fille et baissant Ics feus, tandis que la rougeur de la honte cachait pour na instant la pâleur de ses joues. -Bonjour, mol e:fart, comment vous trouvez-vous? -t !t ne va iras, je crois bien, ü1O1Slem' le curé ! - Dis ce (jU tu as, fillette, si tu as quelque chose. - Ça ne sert pcrt-èti'cu rien, g; uad-pcre. 11 na'a pris des étourdisse n nts; je ne savais plus si l'avons froid ou chaud ctje ne wyeis plus cuir. Je suis venue roc reposer un instant, je vais retoui't ee tout à l'heure quand j'aurai repris mon haleine. lin peu, dit le vieillard en lui t(ttant le Peul-:s1'oyons , iOGR1AL 1 d lùll Le même jour, la fou ire est tombée à Saint-Clar sur cés entre les mains des membres les plus illustres de la la ma i son dMD ,e.avasse, maireea commune, o ee magistrature. na causé que des dégâts insignifiants. _ (Courrier du Gers). r---4--- Nouvelles d'Italie. Cahors; 5juin, Samedi dernier, 28 mai, M. Rocher, Recteur de l'Académie de Toulouse, ancien président de chambre à la Cour de cassation, commandeur de la Légion-d'Honneur, a daigné honorer de sa visite le Lycée de Cahors. A onze heures du matin, ce haut fonctionnaire a reçu à son hôte} tout le personnel du Lycée et lui a adressé inc allocution c;Ialeureuse sur les devoirs et l'importance du professorat. Sc faisant ensuite désigner, par M. le proviseur , les noms et les titres de toutes les personnes présontes u a trouvé pour chacune d'elles des mots pleins de grâce, et d'à-propos qui dénotent une sollicitude paternelle et une connaissance approfondie de ses administrés. Les membres du corps enseignant ont remporté, de cette entrevue, une de ces impressions qui font époque et dont le souvenir est aussi fécond que durable. A une heure de l'après-midi, M. le Recteur, accompagné de son digne représentant, M. Pichard, inspecteur de l'Académie, s'est rendu au lycée où il a été reçu dans la grande cour de cet établissement par tout le personnel revêtu de ses insignes. Une joyeuse fanfare a accueilli son entrée dans la vaste salle du rétectoire où l'attendaient les élèves. Au milieu d'eux s'est avancé M. Armand de Labrousse, élève de rhétorique, qui, d'une voix ferme et bien ac- centuée, a prononcé le petit discours que nous sommes heureux de pouvoir reproduire ici « Monsieur le Recteur , » Au nom des élèves du lycée de Cahors, je viens vous remercier de l'honneur que vous nous faites; et vous ofl'rir l'hommage de notre respect et de notre reconnaissance. Plus heureux que nous, nos condisciples de Toulouse ont souvent entendu cette voix éloquente et amie dont l'écho a retenti jusqu'au fond de nos coeurs et y a fait naître les plus beaux sentiments, les plus pures aspirations. Au soin que tous nos maîtres prennent de les entretenir, à la sollicitude touchante qui nous environne dans cette maison, au vif intérêt que ne cesse de nous témoigner votre digne représentant dans cette portion de votre vaste Académie, nous avons pu comprendre, Monsieur le Recteur, à quelle noble source se puisent tant de dévouement et tant de bienveillance. L'éducation de la jeunesse estdonc une ouvre de haut prix, puisque tant d'homme,céminents s'y emploient avec tant de zèle et d'abnégation, puisque vous-même, M. le Recteur, avez tenu (Courrier du Lot). Turiu , 4 juin. (Correspondance particudiére ). rtm.LETIN MILITAIRE. La retraite des Autrichiens a été plus précipitée qu'on n'aurait osé le prévoir, même après la batalllë dû i niai, Il est donc naturel de croii'ê que leurs plans ont été déjoués, prinmpalement par la prise de Novare. Le général Niel, même en restant cinq heures dans cette ville pour faire reposer ses troupes qui avaient marché pensant la nuit, aurait pur on Se remettant en marche à midi, arriver à Vigevano, et il aurait pu y rencontrer les Autrichiens ; mais le bulletin ne 67 nous apprend que, dans la nuitdu 2 au 3, le corps d'armée de Lobel s'est replié sur Vigevano pcni' repasser le Tessin. Nous ne savons pas si le corps d'armée de Schwartzemberg, dont le quartier général était à Lumello, et celui de Lichtenstein qui devait être au grand quartier deGarlasco, ont pu exécuter paisiblement leur passage da fleuve, le premier à Bereguardo et le second à Pavie, méme après avoir abandonné les vivres et tout le butin qu'ils avaient fait. S. M. le Roi a visité S. M. l'Empereur à son quartier général à Novare, dans la matinée du 3. On peut se demander si la retraite des Autrichiens sera concentrique vers Milan et Lodi sur la ligne de l'Adige , ou bien excentrique pour réunir la masse de leurs forces dans le fameux quadrilatère entre le Mincio et l'Adige. Leur défaite morale a commencé à Novare ; leur défaite militaire s'accomplira à Mantoue et à Vérone. Bologne, Ierjuin. Notre pays se trouve plongé dans l'anxiété la plus profonde. Les nouvelles des camps français et piémontais nous arrivent lentement, et nous sommes condamnés à voir les Autrichiens dans les murs de notre ville sans savoir quand ils nous quitteront. Les troupes autrichiennes font très souvent des promenades militaires on dirait qu'elles visent à effrayer la population par le déploiement continuel de leurs forces. Il y a peu de temps aussi, les officiers autrichiens affectaient les allures les plus outrecuidantes, et parlaient de la dzstruc tion du Piémont et de leur voyage à Paris ! comme s'il s'agissait des événements les plus simples da inoade: mais dans ces derniers jours, le ton de ces messieurs a complé- tement changé : sans devenir plus humble, leur attitude à honneur de lui consacrer tous les loisirs d'une longue est moins provocatrice, et tout en ayant l'air d'être sûrs et glorieuse magistrature ; puisque vous ne dédaignez de leur affaire ils gardent un silence prudent. pas, aujourd'hui môme, de venir nous visiter dans notre Inutile de vous dire que nous attendons les nouvelles modesteretraite. Cette faveur nous rend heureux et fiers: de la guerre avec l'impatience la plus vive ; nous savons nous n'avons rien fait encore pour la mériter; mais nous tous que nos destinées sontdans les mains de nos braves nous efforcerons de nous en rendre dignes,M. le Recteur, soldats de la Sardaigne et de la France, et nous comprepar notre empressement à recueillir vos conseils et notre nons que chaque victoire qu'ils remportent sur l'ennemi fidélité à les suivre; par notre assiduité au travail et aux commun , marque une étape dans la voie qui aboutira leçons de nos excellents maîtres; parnotre ardeur inalté- à notre régénération. rable à acquérir les connaissances et les vertus que la On nous écrit de Voghera, le 3 juin Patrie, et une patrie comme la France, exige de tous Voici des renseignements exacts sur les mouvements ceux qui aspirent à l'honneur et au bonheur de la exécutés ces jours derniers par les Autrichiens entre la servir! » Sesia et le Tessin, sur la rive gauche du Pô :10,000 fanVisiblement ému par des sentiments si nobles et si tassins, 2 escadrons de hulans et 2 batteries ont passé parfaitement exprimés, M. le Recteur a répondu à M. de le Gravellone, le 30 mai, se dirigeant sur Sannazaro; il Labrousse et à ses condisciples dont il était l'organe, par est également passé dans la journée du 31, 10,000 homune de ces Improvisations abondantes et faciles qui par- mes, 3 escadrons de hussards, 2 batteries de canon et tent du cceur et qui y pénètrent sûrement. Pendant plus une compagnie de fuséens, qui se dirigeaient aussi sur la de dix minutes, il a tenu toute l'assistance attentive et Cava et Sannazaro. Ils emmenaient vient-quatre bateaux recueillie sous le charme d'une parole dont l'ampleur et avec le matériel de plusieurs équipages de ponts. la magnificence faisaient merveilleusement valoir l'élévaDans la nuit du 31 au Ier, il est passé 3,000 fantassins tion et la profondeur des pensées. Avec cette autorité environ, qui venaient de la Becca. Toutes ces troupes uaagistrale et persuasive que donnent à l'orateur éminent forment le corps du général Stadion, qui était suivi d'une une longue expérience et l'exercice des plus hautes fonc- division nombreuse destinée à renforcer le corps du général Benedek. tions, M. le recteur a fait vibrer tour à tour dans les Douze bateaux provenant de Garlasco sont revenus à âmes qui l'entouraient et l'écoutaient avidement, les plus généreuses émotions, l'amour du devoir, le goût du Pavie dans la journée du ler. Plusieurs médecins et chirurgiens de Turin ont sollibeau, la foi du chrétien, l'orgueil national et un dévouement absolu à la patrie et au prince qui conduisent cité l'honneur de prêter leur concours pour les soins à aujourd'hui nos soldats à la victoire. Nous regrettons vi- donner aux blessés militaires français. Cette offre génévement de ne pouvoir mettre sous les yeux du lecteur ces reuse a été accueillie par M. Challeron, directeur des éloquentes paroles dont l'effet a été si puissant qu'elles hôpitaux français de Tnrin. ont arraché de douces larmes à plus d'un auditeur. Derniéres nouvelles. Cette visite de M. le Recteur a été, en même temps, m honneur et une bonne fortune pour le lycée deCahors. 5 heures et demie. Depuis l'institution des seize grands rectorats, notre ville Le bruit circule dans la ville que le corps du général voyait, pour la première fois, dans ses murs le chef de Niel a passé le Tessin dans la journée d'hier, en face de l'Académie de Toulouse. C'était, du reste, une marque Buffalora. Le bulletin militaire officiel n'a pas paru aud'intérêt et un encouragement que méritait à tous égards jourd'hui. l'administration active et éclairée de l'honorable ProviPlusieurs émigrés milanais des plus influents et qui seur du Lycée, M. Sourrieu, ainsi que le zèle et les ont fait partie du gouvernement provisoire de lumières de ses dignes collaborateurs. M. le Recteur n'a en 1848, ont quitté Turin ce matin pour être cette ville prêts à eneu que des éloges à décerner, et ces éloges porteront trer en Lombardie. leurs fruits. Par son aménité exquise et son empresseLe gouvernement sarde n'a pas encore nommé le ment à s'enquérir de la situation et des vieux de tous les commissaire qui devra le représenter dans ce pays. Le fonctionnaires du Lycée , il a montré de nouveau coinbien les intérêts de l'Université sont heureusement pla- maréchal Baraguay-d'Hilliers aura, dit-on, le commandement militaire de la Lombardie. Puis il se tourna vers le prêtre d'un air effrayé : Poudriez-vous voir, monsieur le curé, vous êtes meilleur médecin que moi. M. Seeart avait en effet, comme plusieurs de ses confrères, quelques notions de médecine; il s'approcha de Flore, lui prit la main, lui regarda la langue et les yeux, lui fit quelques questions auxquelles elle répondit d'une voix rauque; puis prenant le vieillard par le bras, il l'amena près de la porte. - Je crois que cela est grave, père Francelin. - M'est avis aussi que c'est grave, monsieur le curé; qu'est-ce qu'il faut faire, à votre idée? - Ce qu'il faut faire, je vous l'ai indiqué. Dites-lui une bonne parole, donnez-lui la joie au cceur, et la cause du mal partie, le mal s'en ira promptement. Francelin secoua la tête. -11 me semble pourtant, dit le prêtre révolté par cette obstination, que Dieu vousparle assez clairement. Voulezvous donc la laisser mourir? - Ah ! monsieur le curé ! - Que vous faut-il donc de plus ? Vous ne craignez pas le malheur, ni la mendicité, ni le déshonneur, mais que répandrez-vous quand Dieu et les hommes vous accuseront d'avoir tué votre enfant? Répondez donc! Vous ôtes muet. Eh bien, je vous ai parlé jusqu'ici comme homme, maintenant je vous parle comme prêtre, et je vous dis, au nom de Dieu, que vous n'avez ni raison , ni droit pour agir comme vous faites. -Au nom de Dieu! répéta plusieurs fois Francelin en regardant son interlocuteur d'uu air presque égaré. Non, ce n'est pas encore ça, reprit-il en se pressant le front, et si l'abbé Bigaud étoit ici, il nie diroit ; «Ce qüe iOULCUSt« Les deux journées de Palestro, L'un des officiers de la division sarde du général Cialdini nous envoie un long récit des deus batailles qui les détails suiont eu lieu à Palestro. Nous en extrayons vants qui n'ont pas encore été publiés; 15e et 16e régiments de ligne avec 6 bataillons de bersa. d'une nombreuse glieri ; notre centre, du 10e de ligne et du 9e de droite était composéo artillerie; enfin, notre ligne et du régiment des zouaves. à voir ; la camp » Le ebamp de bataille était horrible pagne était couverte de blessés et deunmorts. politt sur ledroit où le fleuve est traversé par bateaux et étaient littéa Dans la nuit du 21J au O, un pont de Robbio, les cadavres passe la route de deux ponts à chevalets avaient été jetés sur la Sesia par les compagnies du ,énie français et trois compagnies italiennes; l'armée piemontanse passa ceé ponts le 30, au matin; et, vint attaquer les positions fortifiées des Autrii}0 diCltiena à Palestro; Viniaglio et Casalino, Ce fut là de prendre qui fut eharcée vision à laquelle J apparlreus Palestro. C'était un point très facile à détendre, Surtout du côté de Verceil, par lequel précisément nous étions obligés de nous présenter, et une lutte terrible s'engagea. L'ennemi nous opposait la plus vive résistance, il fallut avec ralement amoncelés. Les zouaves ont pris les canons huit che- leurs caissons, les munitions et les chevaux ; vaux se sont noyés dans le canal avec leurs cavaliers et les caissons qu'ils traînaient. » Au nombre des régiments sardes qui se sont le plus distingués, on citele 7ebataillondesbersaglieri commandé fle régipar le major Chiabrera, les deux bataillons du le colonel Brignone, et le ment d'infanterie commandé par 16e régiment d'infanterie qui s'est emparé de deux ca- faire une diversion sur la droite et attaquer de front nons. avec l'artillerie; nos canonniers s'acquittèrent si bien de leur mission, qu'au bout de peu de temps nous pûmes marcher en avant et nous emparer du village à la baïonnt'tté, » Tout n'était pas fini cependant, la retraite des Au- trichiens était protégée par une forte arrière-garde qui s'embusquait dans les masures des paysans, et de là Un officier de bersagdieri. roureitralt: A. Pavot, Turin, 2juin. Hier sont arrivés à Turin près de 600 prisonniers ! parmi eUX se trouvaient cinq officiers, un chef de bataillon dés chasseurs tyroliens, deux capitaines et deux lieutenants d'infanterie. J'ai pu les visiter, grâce a l'obk-' seance des officiers de la citadelle préposés à leur garde. Avec une franchise toute militaire, quelques officiers m'ont avoué qu'à Montebello, le corps d'armée de Sta- nous envoyait une fusillade meurtrière; l'ordre fut donné de s'emparer de ces chaumières transformées en petites forteresses, nous ne demandions qu'à remporter de nouveaux succès, nous courûmes aux masures, mais il n'édion était réellement de vingt-cinq par homme, et ils ne tait as facile d'en déloger les Autrichiens, qui avaient peuvent encore à présent se rendre compte comment, barricadé toutes les portes, et chaque maison exigea un batterie, les fortes posipetit siége, nos sapeurs jouèrent de la hache, les portes avec l'artillerie qu'ils avaient en detombèrent, et tout ce qui ne fut pas tué fut fait prison- tions qu'ils occupaient, ils aient dû battre en retraite vant la division Forey : nier. « Nos soldats, me disaient-ils , n'ont aucune idée de » Les ennemis se battaient avec une sorte de déses» votre tactique, si vive, si pétulante. L'entrain des poir, une compagnie entr'autres, que nous avions déjà décimée et que nous serrions de près dans la cour d'une ferme, luttait avec une telle énergu qu'on pouvait croire qu'elle avait fait le serment de mourir, et le lieutenant qui la commandait se distinguait par son intrépidité. Nos bersaglieri arrivèrent enfin en si grand nombre que la petite troupe, complètement cernée, dut mettre bas les armes. Nous fîmes là 60 prisonniers, dont 4 officiers. Pendant que nous les emmenions, je fis observer au lieutenant, qui se nomme Davidonwisky, que s'il s'était rendu plus tôt, il aurait sauvé la vie d'une foule de braves soldats dont il avait occasionné la mort par une résistance inutilement prolongée : il me fut répondu que les Autrichiens ne croyaient pas les Piémontais assez forts pour s'emparer de Palestro, qu'ils s'attendaient à être tués s'ils étaient faits prisonniers, et enfin que l'armée autrichienne attendait des renforts. » La nuit venue, nous songeâmes à nous établir solidement dans les positions que nous venions d'enlever et d'où nous comptions partir bientôt pour marcher sur Robbio et Mortara. L'Empereur arriva le soir , il visita le champ de bataille , nous adressa des compliments très flatteurs, et, clans la prévision d'un retour oflénsif des Autrichiens, il nous envoya le 3e régiment des zouaves qui vint renforcer notre droite, un peu faible. » L'Empereur ne s'était pas trompé; dès le lendemain à sept heures du matin, l'ennemi se montrait à nos » Français, leur impétuosité dans leurs attaques à la de » baïonnette, nousont démoralisés. Il était impossible » supposer que des hommes pussent, à labouche du canon et devant nos décharges si nourries, avoir un tel » élan. » Les soldats autrichiens faits prisonniers à Palestro témoignent la même surprise : s Dans la crainte que notre » première ligne ne pût tenir, me disait l'un d'eux, nous » avions pris toutes nos précautions, nos pièces étaient » solidement protégées ; nous avions si bien pris » nos mesures, profité avec tant d'art de toutes les ressources du terrain et de notre position, que nous avions confiance dans un succès. Quand nous jugions, de derrière nos abris, du mal que faisait notre artillerie dans » les rangs des Piémontais, nous ne doutions plus de la » victoire. « Tout à coup un hurrah prolongé et formidable se fait » entendre , et nous voyons s'élancer à notre gauche les » Français (3e zouaves) , à notre droite les bersagliers , » qui se précipitent à la course , essuient les décharges » réitérées de nos batteries et escaladent nos palissades, tuent nos artilleurs et nous attaquent à la baïonnette. Il nous est, dès-lors, impossible de retenir nos hom» mes, qu'une telle tactique surprend, épouvante , démoralise. » » Un capitaine dalmate, à la figure dure et rébarba- avant-postes ; nous courons aux armes , nous nous met- tive, avait presque l'air de dire que la baïonnette n'était tons en lime et nous attendons. On dit que le maréchal pas une arme dont l'infanterie dût faire usage dans une Canrobert a passé la Sesia, dans la nuit, qu'il va se attaque. Que les Autrichiens faisaient encore la guerre joindre à nous et que les Autrichiens veulent empêcher comme l'avait faite l'archiduc Charles à Napoléon lee. Ainsi l'armée autrichienne, en cinquante ans, n'a rien cette jonction. Je n'en sais rien , mais cela inc paraît probable, car l'ennemi porte ses plus grands efforts sur appris, rien modifié de ses vieilles habitudes. notre droite ; de ce côté il cherche à nous séparer de C'est une assurance de succès pour les alliés. Pour extrait : F. Linossier. (Salut public). l'armée française, tandis qu'il attaque la division Fanti à Confienza, pour nous couper nous-mêmes en deux. » LesAutrichiens ont d'abordessayé d'attirer nos principales forces sur la gauche et ils ont lancé contre elle Le Moniteur toscan du 4er juin annonce que M. le trois profondes colonnes, mais leur ruse a été déjouée , marquis J. Tanay de Nerly, ministre plénipotentiaire de notre gauche les a battus à deux reprises, sans avoir Toscane près les cours de France, d'Angleterre et de Belbesoin de renforts. Repoussés avec de grandes pertes gique, a été révoqué de ses fonctions. dans une dernière attaque à la baïonnette, ils lèvent le Par suite de cette révocation, la protection des sujets masque et se jettent avec fureur sur notre droite où ils et des intérêts toscans à Paris a été confiée à la légation portent toute leur artillerie, beaucoup de cavalerie et des de S. M. sarde. Vienne, le 5 juin. masses de fantassins. L'attaque fut rude, nous pliâmes un peu devant le nombre et l'impétuosité des assaillants, Ou lit dans la Gazette de Vienne le moment était solennel, le sort de la bataille dépendait Le nonce apostolique n'a pas assisté à la grande prode ce qui allait se passer à cette extrémité de notre ligne. cession d'hier. » Mais la nouvelle se répand que Fanti vient de battre S. Em. le cardinal Rauscher a fait un sermon dans leles Autrichiens à Confienza, que le 5m» zouaves arrive en quel il a parlé de la situation politique. chantant, et je vois l'ennemi se poser imprudemment entre - Ou écrit de Turin, le 2 juin, à la Gazette de Saroie : la Sesia et un canal très profond. Nous nous précipitons Aujourd'hui sont arrivées des masses énormes de prisur les Autrichiens, nous reprenons du terrain, et malgré la résistance acharnée que nous éprouvons, nous avan- sonniers et de blessés autrichiens; plusieurs wagons contenaient aussi beaucoup de nos blessés et des blessés çons peu à peu. » Soudain les zouaves apparaissent, ils se jettent à français. l'eau , traversent un torrent, posent leurs sacs à terre et Turin prend de plus en plus une allure militaire. On m'assure qu'on va bientôt ouvrir les rôles pour une tombent sur l'ennemi comme des lions , avec des cris de rage, rien ne leur résiste, ils tuent les canonniers sur nouvelle légion de volontaires. Le ministère, plein d'énergie, pousse les armements les pièces, prennent six canons et culbutent l'infanterie autrichienne qui se débande ; 500 se noient dans le canal, avec une activité toujours croissante ; on appelle les classes de la seconde catégorie ; la garde nationale va le reste est fait prisonnier , la bataille est gagnée. » Note gauche , dans cette journée , était formée des être mobilisée, les premiers 600 hommes sont partis tu fais est bien fait, mon garçon; tu as raison, tu as glots convulsifs en se tralnant aux pieds du vieillard. raison. » Le prête prit une des mains de la jeune fille et, les -Grand-père, dit la jeune fille qui s'était approchée larmes aux yeux, s'inclina devant le vieux paysan et qui se jeta tout en larmes aux genoux du vieillard, je - Voyons, Francelin, disait-il, me voilà, moi aussi, sens que le m'en vais, ne me laissez pas mourir comme presque à vos genoux; je ne crains pas de m'humilier ça. Tout ce que vous avez voulu, je l'ai fait. Vous m'avez pour le bonheur de cette enfant, pour votre salut, pour dit : « Ne lui parle pas; » je ne lui ai pas parlé. Vous la réparation du scandale. Je vous en conjure, ayez pitié m'avez dit après : e Ne le regarde pas; » je ne pas de mes larmes; ne repoussez pas un ministre de votre regardé. Je n'ai pas commis de faute, quoi qu'ils l'ai Dieu qui s'abaisse devant vous pour vous prier de saudisent; je n'ai jamais voulu même l'embrasser. ver l'honneur et la vie de votre fille. - Ah ! dit le vieillard en levant les yeux au ciel et en Le vieillard ne put résister plus longtemps à l'émotion les abaissant vers M. Secart d'un air triomphant. qui le gagnait; il regarda le prêtre d'un air humble et - Pourquoi alors ne voudriez-vous pas que je sois confus, releva la jeune fille et sanglota sur son front. heureuse, enfin ? S'il a fait quelque mal contre - Oui , grand-père, dit celle-ci tout bas , et si c'est est-ce que je n'ai pas souffert assez depuis dix ansvous, notre pauvreté qui vous afflige, ne craignez rien , je suis pour que ça lui soit pardonné . Ce que j'ai enduré encore les plus riche que lui : le père de M. Luis a écrit qu'il ne autres jours, et dimanche surtout, allez, grand-père vouloit pas vous forcer , mais qu'il donneroit la Verteeffaceroit bien des fautes. Voyez-vous, grand-père ça Voie pour mille écus à celui qui m'épouserait. il faut que M. le curé me pardonne, mais je n'ai plus, de - Il a dit ça ! cria le vieillard en fronçant les sourcils couur à la vie ; il me semble qu'on a Coupé les liens de et en la repoussant brusquement. C'est toujours les mes bras et de ma tête et que ma tête et mes bras vont mêmes gens ! braves gens ! La Verte-Voie ! Le père de rouler par terre. Dites un mot, père, rien qu'un mot, ça M. Louis ! Allons faut en finir. Monsieur le curé , je , vous esttsi peu, et pour moi ça me remettra la vie à l'âme. donnerois ma tête pour vous , et je n'oserai jamais vous Je ne vous an jamais rien osé dire, ni osé demander, ni regarder sans rougir, pour votre bonté ; et toi , mon osé répliquer, ni rien; vous me disiez : « Flore, fais ci enfant, tu sais bien que je donnerais le reste de mon et fais ça,» et je faisois. Vous m'auriez dit : «Flore, mon sang pour te faire une médecine. Il arrivera ce qu'il plaira enfant, il faut aller à deux genoux sur les cailloux poin- à Dieu , mais ça ne se peut pas. Epouser un Vuidelame , tus ramasser les feuilles mortes dans les buissons pour non, jour de Dieu, ça ne se peut pas t C'est fini ; il vaut inc faire un lit, » j'y aurois été et bien vite. Encore à mieux tous mourir. cette heure je n'oserois rien vous dire si je ne sentois que La jeune fille tomba comme une masse inerte sur la ça va mal ; mais je vous le demande, grand père, don. terre battue. Le vieillard se précipita vers elle, mit nez-moi la vie, la vie, la vie, A répétait-elle avec des sau- la main sur le eoeur, la porta sur 1a paille qui lui lui servait Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés de lit, puis saisissant une lancette dans un petit étui suit la cheminée , il lui piqua le bras. Le sang coula goutte à goutte et le vieux paysan pâlit horriblement. Il courut , comme hors de lui, jusqu'à la porte. - Où allez-vous ? lui dit M. Secart. - Quoi? Ah oui, c'est vous, monsieur le curé. Où je vais? Chercher le meunier blanc, puis un médecin au bourg, au grand trot. Vous voyez bien que le sang ne veut pas couler. - Restez, Francelin, répondit le prêtre d'une voix douce. Je vais aller au bourg; je suis plus jeune, j'irai plus vite, et j'aurai plus d'autorité pour décider le médecin à venir immédiatement. - Ah! monsieur le curé, moi aussi je me mettrois à deux genoux devant vous. Vous êtes un saint, je le sais plus que tout le monde, mais vous m'avez demandé une chose..... -Chut, ne pensons plus au mal irrémédiable; priez Dieu pour vous et pour votre fille, pendant que je vais en faire autant de mon côté. Il partit d'un pas rapide en remuant les lèvres. A l'entrée du bourg il recommanda au pharmacien de fournir tous les médicaments qu'un lui demanderait; il se chargeait du payement. Le médecin, sur ses instances, mit son cheval au trot, comme pour un propriétaire. Flore avait le délire, et au bout de quelques jours le médecin déclara qu'elle avait une fièvre de la plus dangereuse espèce. (Recrue Européenne). &a suite d demain. C. D. o'HQmCAULT. JOURNAL DE TOULÔUS: hier pour remplacer la troupe régulière dans les garniLe Journal allemand de Francfort a reçu de Vienne la sans. lettre suivante t L'espoir que la mission du général de Willisen avait La Gazette officielle de Milan, _du 31 mai, publie les no- pour but de donner au cabinet une assurance positive tifications et avis suivants sur le moment où la Prusse prendrait part à la guerre Gouvertnerr militaire impérial royal de la Lombardie. - n'a nullement été réalisé. Le cabinet de Berlin ne veut à aucun prix faire des promesses positives. Notification. 9 Il se déclare prêt à prendre des arrangements avec Des bandes armées de cons irateurs sont venues du Piémont en Lombardie. Les villesp de Varèse et de Côme, l'Autriche pour le cas où l'intervention de la Prusse deviendrait nécessaire, voulant maintenir les bases de l'orqui parmi leurs populations comptent beaucoup d'enne- dre territorial de l'Europe et à s'opposer à ce qu'elles mis de l'ordre et de la tranquillité, ont fait cause com- soient violées. Mais la Prusse ne veut pas dire quelle est mune avec ces hommes désespérés, et elles se trouvent lu elfconstance qu'elle considérera comme cas de guerre, aujourd'hui en révolte ouverte. et quand elle voudra se mettre en tête des forces alleLes dispositions ordinaires de la loi ne suffisent plus mandes, pour le rétablissement de la tranquillité et de l'ordre. Il La Gazette (le Spener s'exprime ainsi est donné avis au public tlu'à partir du jour de la présente notification, les crimes et délits ci-après commis s La diplomatie a fait de grands efforts pour connaltre dans lesdites villes et autres lieux en révolte dans la le mystère de la mission du général Willisen, et l'on a province de Côme seront traités d'après la loi militaire, épuisé sur ce sujet toutes les conjectures. Mais voici un et les coupables seront punis de mort dans les vingt- fait qu'on nous communique de bonne source, et dont quatre heures. nous pouvons garantir l'exactitude. Le Général a déclaré b 1o Haute trahison; 20 offense à la majesté souve- que la Prusse ne se laisserait entrahner par aucune raine et aux membres de la famille impériale; 3° soulè- influence de l'opinion publique à se départir de la polivement et rébellion; 4° enrôlement illicite : 5° sédition tique qu'elle croit nécessaire au bien de l'Allemagne: ou appui donné à la contravention à l'obligation du ser1 Il a ajouté que l'Autriche devrait, dans son propre vice militaire juré; G° espionnage et tout autre acte dirigé intérêt, calmer l'agitation factice de l'Allemagne méridiocontre la force belligérante de l'Etat; 7 publication et nale contre la Prusse, et dissuader les gouvernements propagation d'écrits et proclamations révolulionnaires ; qui désirent à tout prix assister l'Autriche, de démarches 8° rapine; 9° détention illicite ou recel d'armes et de mu- dont ils porteraient seuls la responsabilité. Tel a été le mtions; 100 résistance contre la force armée par voie de sens général des paroles du générai Willisen. On nous fait ou menace dangereuse; 11° violence publique par le dit, dans la même communication, que le baron de moyen de dégâts ou entraves malveillantes aux chemins Kubeck est un partisan du comte Rechberg, mais qu'il de fer et aux télégraphes. est loin de posséder les capacités de ce dernier. On sait a Milan, le 30 mai 1859. d'ailleurs que M. de Kubeck est un protégé du vieux » Le lie itenant-maréchal I. R. et gouverneur prince de Metternich. militaire de la Lombardie , - Voici les corps francs que les diverses provinces n Signé ANDOn MELCzER DE KELLEUES. n Proclamation. J J'apprends que quelques malintentionnés tirent parti des mesures militaires et des mouvements stratégiques des troupes pour répandre des bruits alarmants et pousser la population à des actes inconsidérés, comme par exemple à des rassemblements en masse dans certains lieux. ) Tout en rappelant que les auteurs et propagateurs de nouvelles alarmantes encourent la rigueur des lois militaires, j'exhorte la population à ne pas se laisser égarer par de semblables rumeurs et <à ne pas tenir une conduite inconsidérée, attendu que déjà sont prises les mesures les plus efficaces pour maintenir l'ordre légal , et le rétablir s'il venait à être troublé. En conséquence , les transgresseurs des lois ne pourront que s'imputer à eux-mêmes les graves conséquences de leur contravention. A Milan, le 29 mai 1859. , Le lieutenant-maréchal I. R. gouverneur-militaire de la Lombardie. Signé ANDOD MELGZER DE KELLmMES. D - La correspondance suivante du camp autrichien de Garlasco, du 28 mai, est adressée à la Gazette officielle de Milan sur les positions de l'armée autrichienne. II est assez curieux de rapprocher ces appréciations de la nouvelle qui figure en tête de notre journal. (Débats). F. Camus. e L'ennemi commence à comprendre l'importance des positions de l'armée autrichienne entre le Pô, la Sesia, le Tessin et la Gogna. Notre armée est renfermée dans un carré stratégique qu'il sera difficile de rompre. Tant que nous serons là, il n'est pas possible d'attaquer impuné- ment la Lombardie par le Tessin, ni de tenter par les duchés le passage du Pô. Seulement, pour nous contrain- dre à sortir de notre ligne d'action, a été inventée l'expédition de Garibaldi, dont les tentatives ne peuvent en aucune manière changer les grandioses opérations sur lesquelles s'appuie l'issue de la campagne actuelle. D Les Français, qui sont dans le défilé entre Tortona et Casteggio, cherchent à effectuer un mouvement de flanc; ils voudraient, si c'était possible, appuyer l'aile gauche au Pô dans le voisinage de Caire, Beretti, et l'aile droite à Bobbio et aux premières hauteurs des Apennins. Nous ne permettrons pas cette évolution. D Le passage du P8 n'est pas possible tant que le lieutenant-maréchal Benedeck sera à Lomello. A Bobbio, nos troupes ne craignent ni l'impétuosité ni les démonstrations des généraux français. Le roi Victor-Emmanuel se barricade derrière les collines du Montferrat, attendant le moment propice d'entrer en campagne; quand le canon tonnera sur le Pô, il passera la Sesia. D Tous ces mouvements n'influeront pas sur nos plans de campagne, qui ne seront changés ni par des caprices ni pour des raisons futiles. Les Franco-Sardes, qui ont été jusqu'ici sur la défensive, doivent nécessairement prendre l'offensive. - La Presse de Vienne, du 31 mai, dit que les Français ont jusqu'ici capturé 8 grands navires de commerce autrichiens et 22 balancelles, dont 16 ont été armées de canons et garnies d'équipages français, sans doute pour pouvoir serrer les côtes de plus près. D'un autre cêté, le Soleil d'Athènes nous apprend que les Français ont capturé le steamer autrichien Australia, et l'ont conduit à Syros. La ruse par laquelle ce steamer avait arboré pavillon grec ne lui a été d'aucun secours. -La Gazette de Cologne annonce, sous la rubrique de Vienne, que des trois corps d'armée qui composent la 3e armée, les deux premiers iront en Italie et le 3e res tera en Autriche. La 4e armée tout entière est au contraire, à l'exception des 5e bataillons qui garderont la Gallicie, en marche pour se rendre sur le théâtre de la guerre. Chaque jour Quels soldats que ceux dont la plus grande punition est concessionnaire pour l'établissement d'un chemin de fer entre Smyrne et Sivaz, avec embranchement sur Scutari d'être privés de l'honneur de combattre! Quelle nation et Constantinople. La durée de la concsaion estde 20 ans. que celle dont toutes les étapes sont marquées par une Le gouvernement accorde la garantie d'un minimum d'in- victoire ! terôt de 7 % sur les sommes dépensées. Aux champs de l'univers, selon l'heure et l'espace, Les avis du Mexique sont toujours contradictoires. Les Chaque peuple a semé quelque chose de grand; constitutionnels, dit-on, sont en mesure de reprendre la Sur cette vaste arène où chacun a son rang, position qu'ils ont perdue. Quoi qu'il en soit, il parait Peuples ! découvrez-vous'. C'EST LA FRANCE pun PASSE! que, d'accord avec l'Angleterre et la France, nous sommes résolus à reconnaître Juarez, si les libéraux, bien en- tendu, occupent et conservent la capitale. M. Rouland, ministre des cultes, aeuompa,né du nonce du Pape, est parti pour Bennes, afin de procéder à 1 installation de Mgr Saint-Marc, nommé archevêque de cc siege. La présence du ministre des cultes à cette importante solennité, à laquelle assiste également le rcpresentant du Saint-Père à Paris, est un nouveau témoignage de la sollicitude du gouvernement de l'Empereur pour les intérêts de la religion aussi bien que de son accord parfait avec le Souverain Pontife. Pour entrait : A Pujol. 7 Monsieur, - y est-il dit, - je suis né le 2 septem' bre 1842, mais la complaisance que je vous demande Sous ce titre i Négociations mystérieuses, un corCespon- serait de porter la date de ma naissance au 2 juillet dant de Berlin adresse au Courrier du Dimanche 1'analvse même année. Quel service, si cela peut se faire, vous détaillée d'un projet qui nous parait trop invraisembla- me rendriez, puisqu'alors, avant trois mois, je serais en ble et trop en dehors des préoccupations aetuefles pour Italie ! Ou, encore mieux, si cela est possible sans vous attirer sérieusement l'attention publique. Il s'agit dune déranger, je vous prierais d'avoir l'extrême complaisance combinaison qui serait dès à présent arrêtée entre les de faire remonter ma naissance au 15 juin, ça ferait cabinets de Londres et de Berlin pour l'arrangement de qu'ayant le 15 juin prochain dix-sept ans, je pourrais la question italienne, et qui serait proposée par ces partir tout de suite et assister aux entreprises et entredeux cabinets à l'approbation des parties belligérantes le vues que nous pourrions avoir avec les Autrichiens. Ils lendemain du jour où les armées alliées seraient entrées sont bien grands, mais ça ne fait rien. Je diffère un pea à Milan ou auraient remporté sur les Autrichiens une de taillle avec eux, mais quand nous serons en présence victoire signalée. avec la baïonnette, nous verrons qui des grands ou des D'après ce plan, un Congrès européen, qui se réuni- petits resteront maîtres du terrain. T Tout s'efface aujourd'hui devant la grande nouvelle de l'éclatante victoire remportée à Magenta par l'armée alliée. Nous n'avons pas encore de détails sur cet événement , mais le chiffre des pertes de l'ennemi témoigne de son importance. Les conséquences de ce glorieux succès de nos armes sont faciles à prévoir : la route de Milan est ouverte ; la capitale de la Lombardie doit avoir cessé maintenant d'être au pouvoir des Autrichiens ; l'heure de la délivrance sonne pour l'Italie. Les Autrichiens vont se ces troupes arrivent par le chemin de fer du nord à retirer sans doute sur Vérone où nous ne tarderons pas à Vienne, où elles font une courte halte pour repartir im- les rejoindre. médiatement après. La France tout entière n'éprouve en ce moment qu'un Le corps d'armée, sous le commandement du comte seul sentiment, celui de la reconnaissance pour nos braClam-Gallas, reste dans la haute Italie. ves soldats qui ont si bien soutenu dans cette circonstance D'après les dernières nouvelles des Principautés, l'or- la gloire militaire du pays et pour l'Empereur qui les a dre public de ces provinces serait sérieusement menacé, conduits à la vidure. et la Porte concentrerait des troupes sur le Danube. Le feldzeugmester Hess avait été envoyé au quartierLa nouvelle, d'abord contredite, que la duchesse de général d'Abbiategrasso par l'Empereur François-Joseph Parme s'était prononcée en faveur d'un congrès, se trouve avec une mission spéciale. C'est lui peut-être qui aura aujourd'hui officiellement constatée parla Gazette de Vienne; décidé la bataille qui vient d'être livrée et que le général ce fait prouve que la duchesse qui gouverne au nom de Giulay paraissait vouloir éviter. On se plaignait à Vienne son fils mineur, suit une politique toutedifférente de celle du général Giulay, on l'accusait de lenteur et d'hésitation: adoptée par les cours de Toscane et de Modène. t on va reconnaître maintenant que ce n'était pas sans On écrit de Weimar que le contingent fédéral qui étai motif qu'il hésitait à affronter les risques d'une bataille sur le pied de guerre, a été rétabli sur le pied de paix par rangée. Il faut attendre maintenant sur cette grande et glorieuse suite de nombreux congés accordés aux soldats. Le bruit court à Vienne que la dignité de ban de Croa- victoire les détails qui nous parviendront soit par le télétie, vacante par la mort de Jellachich, sera conférée au graphe, soit par les correspondances particulières. Une convention a été signée, le 2 avril dernier, entre comte Giulay, général en chef des forces autrichiennes en (Patrie). A: J4, Ravergte. le gouvernement ettomaq et ui e Compagnie anglaise, Italie. - Nous avons sous les yeux une lettre adressée au maire de V..., près Paris, par un jeune enfant de troupe, pressé de servir la patrie Rennes, le 25 mai 1859. On lit dans le Journal des bèbats i rait immédiatement, devrait accepter les faits accomplis autrichiennes ont équipés ou sont en train d'équiper : la comme base de la paix à conclure. L'extension territoBasse-Autriche et Vienne fournissent 3 bataillons de chas- riale du Piémont étant reconnue nécessaire, au point de seurs ; la Haute-Autriche , 1 bataillon de chasseurs ; la vue politique et au point de vue stratégique et économiStyrie ,1 bataillon de tirailleurs ; la Bohême, 1 corps de que, ce royaume serait agrandi par l'annexion du duché de tirailleurs dont le nombre des bataillons n'est pas encore Modène et du duché de Parme, y compris Plaisance. On fixé , et une compagnie de chasseurs d'élite ; la Moravie, examinerait la question de savoir s'il n'y aurait pas avan2 bataillons de tirailleurs ; la Galicie Orientale , 4 batail- tage à placer le duc Robert, fils de la duchesse régente lons de chasseurs ; la Galicie Occidentale , 1 bataillon de Parme, sur le trône de la Toscane. d'infanterie et probablement 1 bataillon de tirailleurs; les Le royaume lombard-vénitien formerait à l'avenir un côtes et la Carniole, 1 bataillon de chasseurs; la Woïwo- Etat séparé de la monarchie autrichienne. Toutefois, il die de Servie et le Banat de Temeswar , 2 bataillons continuerait à relever de la maison d'Autriche, et l'ard'infanterie et une divisision de hussards; la Croatie, chiduc Maximilien serait appelé, lui et ses descendants; l'Eselavonie , le comtat et la ville de Tromie , t batail- à régner sur la Lombardie et la Vénétie. En cas de dislon d'infanterie , une division de cavalerie légère et une sentiment sur ce point particulier entre les puissances, compagnie de tirailleurs ; enfin , les cinq gouvernements le duc de Leuchtenberg serait proposé comme futur soude la Hongrie, G bataillon d'infanterie et 5 divisions de verain de la Lombardie. Le Pape et le roi de Naples sehussards. Les seuls bataillons qui soient au complet sont raient invités à faire volontairement des réformes politiceux de la Basse-Autriche avec Vienne. Ils consistent en ques et administratives dans leurs Etats respectifs. Havas. tout en 3,379 hommes. Nos lecteurs, à coup sûr, nous dispenseront de discuter un pareil projet, dont le correspondant de Berlin garantit pourtant l'authenticité; nous le signalons à titre de sim-Notre correspondant de Berlin nous écrit ce qui suit ple renseignement. à la date du 3 juin : Louis Alloury. a 011 disait, il y a trois semaines, qu'un corps d'observation pourrait être formé à Erfurt. Aujourd'hui les jourNous lisons dans le Globe de Londres du 4 juin : naux parlent de ce corps comme s'il devait être réuni Sans avoir une confiance trop absolue à un premier immédiatement. Nous pouvons, au contraire, donner l'as- rapport, nous ne pouvons nous empêcher de sentir que surance certaine que par suite du changement qui s'est la nouvelle publiée par un journal hebdomadaire, anopéré dans les circonstances, on a complètement renoncé nonçant que le prince Esterhazy vient en Angleterre, à ce projet. chargé d'une mission extraordinaire, a une importance -Bien qu'on ne sache encore rien d'authentique àBerlin évidente. Il est difficile de résister à croire que nous allons entrer sur le résultat de la mission du général de Willisen, on assure que cette mission est terminée. Le gouvernement dans une nouvelle phase de la question italienne entre prussien veille avec soin à la sûreté, à l'honneur de l'Al- la France et l'Autriche. Depuis que cette question a surgi lemagne et au maintien de l'équilibre européen, mais il en Europe et qu'elle a abouti à une discussion armée, ne peut voir dans la situation actuelle un motif pour elle a déjà parcouru plusieurs phases; dans chacune d'el participer à la guerre ou pour donner aux armements les, notre gouvernement actuel a perdu une magnifique l'étendue que supposerait l'application de l'article 447 de occasion d'amener la conclusion de la paix sur des hases modérées, équitables et praticables. Combien n'est-il pas la Constitution fédérale. On parait avoir établi en principe, dans le cours des important, en ce moment, avant que cette occasion ne négociations de Vienne, le moment de l'application éven- soit passée, que nos affaires soient aux mains d'hommes tuelle de l'article 47. On tire du moins cette conclusion d'Etat qui sachent ce qu'elles sont et qui ne comprometdu fait qu'en terminant les négociations du général Willi- tent pas leurs vues en montrant trop vite les meilleures sen on en a renvoyé la suite à la voie diplomatique. intentions. Havas. Le cas échéant, dit la Gazette d'Elberfeld, on formerait deux corps d'observation vis-à-vis de la France. Le ter serait concentré à Erfurt et pourrait très facilement se FAITS DIVERS. porter sur Francfort. Un second corps serait posté à la hauteur de Cologne pour protéger le Bas-Rhin allemand. Le général de Goyon, commandant les forces françaises Ce serait un corps d'armée composé de troupes autri- à Rome, a publié le 23 mai l'ordre suivant chiennes et de l'Allemagne méridionale sous le comman¢ Au quartier-général à Rome, le 23 mai 1859. dement de l'archiduc Albert, qui serait chargé de couvrir » S. Exe. l'ambassadeur de France arrive d'Alexanle Haut-Rhin. Naturellement, il n'a encore été donné aucun ordre à drie, où il a eu l'honneur de voir l'Empereur. S. M. l'a de vous exprimer toute sa satisfaction de votre ce sujet, et il ne s'agit là que de plans arrêtés à l'avance chargé conduite et de votre attitude à Rome. Ajoutons que je pour des circonstances fort éventuelles. On va former devais faire connaître par la voie de l'ordre que les serprochainement des bataillons de dépôt dans nos régi- vices rendus par vous au Saint-Père et à son gouvernements d'infanterie. Ils seraient composés des excédants ment sont considérés par notre Empereur comme ayant d'hommes qu'a fournis la réserve et faciliteraient beau- une si haute importance, qu'il vous le prouvera un jour coup la mobilisation si elle devait avoir lieu. par des marques de sa bienveillance. Havas. A Je suis heureux et fier d'avoir à transmettre à ma belle et bonne division de pareils témoignages, et j'ai la confiance qu'elle se conduira toujours de manière à les PARIS, 5 juin. justifier et à les mériter. (Correspondance particulière). - La France centrale annonce que les deux petits neveux de l'illustre général vendéen , MM. de Charette , qui étaient au service de S. A. R. le duc de Modène, ont donné leur démission aussitôt que la guerre a été déclarée et que les troupes modenaises se sont vues exposées à entrer en lutte avec la France. D'autres officiers français ont suivi cet exemple, se conformant ainsi aux intentionS (L'Union.) de M. le comte de Chambord. Le général commandant la division, Si cela peut su faire, Monsieur le maire, vous auriez la complaisance de me l'écrire. Alors je contracterais un engagement pour le premier régiment de zouaves, qui est déjà en Piémont. Il n'y a que le dépôt en Afrique. Aussitôt qu'on formerait un détachement pou l'envoyer en Italie, je me présenterais comme volontaire. Monsieur le maire, _je suis pour la vie votre très humble et obéissant sei'Yiteur. D A. M...., enfant de troupe au 8e régiment d'artillerie à Rennes (111e-et-Vilaine). ._ , - On lit dans l'Akhbar d'Alger Nous disions dans notre dernier numéro que les sauterelies, ce fléau destructeur de nos récoltes, avaient re paru cette année dans les subdivisions d'Aumale , de Médéah, d'Orléansville , mais que des mesures avaient été prises en conséquence par l'administration militaire. En effet , tous les indigènes, requis d'urgence, prêtent à l'autorité un concours salutaire, dont les résultats ne sont rien moins que la conservation de la récolte et la préservation d'une disette générale. Nous apprenons que plus de 600 quintaux métriques de sauterelles ont déjà été apportés jusqu'à ce jour au bureau arabe de Boghar, - On lit dans la Foi Bretonne, de Saint-Brieuc On sait que plusieurs de nos vaisseaux, et entre au-e Ires la Cordelière, croisent dans les parages de Madagas- car, où des violences ont été souvent exercées contre nos nationaux. L'établissement des Jésuites à Nossi-B& avait été, au mois de février, attaqué par la population de cette contrée. Le rassemblement armé a été mis en déroute par une partie de l'équipage de la Cordelière, commandée par trois jeunes aspirants qui ont fait preuve d'une grande intrépidité. Dans le combat, soutenu sous un soleil brûlant, nous avons perdu quelques hommes ; mais la déroute dessauvages a été complète et leur perte considérable. - On lit dans le dforning-Herald du 3 juin : Le port de Cardiff a été mis en émoi par l'efferves4 tente des matelots français et autrichiens ; depuis quelques jours un grand nombre de navires autrichiens se réfugiant dans ce port, il se manifeste un mauvais vouloir notable entre les équipages de ces navires et ceux des navires français. Vendredi dernier, un nombre considérable d'hommes des deux nations se présenta armé de couteaux et de revolvers. Un combat semblait inévitable, lorsque la police intervint et réussit à disperser les combattants. Samedi dernier, comme un navire français sortait du port, quelques Autrichiens se mirent àjeterdes pierres sur le pont, et l'on en vint encore à craindre un engagement. L'animosité entre les matelots des deux nations est extrême, et les autorités locales ont cru qu'il était prudent de tenir la milice sous les armes, dans l'éventualité d'une rixe quelconque. Les Autrichiens ne peuvent s'embarquer que sur des bâtiments neutres, et tout naturellement cette restriction est loin de les rassurer. --1 - On lit dans le Moniteur de la Flotte : L'armée active du royaume des Deux-Siciles a reçu un développement qui parait être exagéré si l'on considère l'importance et les besoins de l'Etat. Elle comprend, sans compter les corps sédentaires et l'intendance, les corps de la garnison, les invalides et les compagnies - On lit dans la Patrie : d'armes et de recrutement, 56,375 hommes sur pied de Il n'y a aujourd'huid'autre bulletin que celui de la vic- paix, et 103,264 hommes sur pied de guerre, les gardes du corps et les corps spéciaux compris; elle est placée toire. Une grande bataille a été livrée aux environs d e Ma- sous la direction de 10 inspecteurs généraux. 1 La marine napolitaine a un personnel de I vice-amigenta, petit ville de la Lombardie, sur la route de Novare à Milan , à quelques kilomètres de la rive gauche du ral, 5 contre-amiraux, 9 brigadiers, 25 capitaines de Tessin. vaisseau ou de frégate,l régiment d'infanterie de marine Nous avons eu affaire à des forces énormes. En effet , de 12 compagnies, 2 compagnies sédentaires, un corps ou écrivait de Vienne à Berlin , à la date du 3 , que le d'ingénieurs, Dun corps de matelots, etc. Son matériel général Giulay avait transporté son quartier général à comprend 2 vaisseaux de ligne de 84 canons, 5 frégates Abbiategrasso, afin d'être d même d'employer, à un mo- à voiles, 12 frégates à vapeur, 2 corvettes, 5 bricks et un nombre proportionnel de bâtiments d'un ordre infément donné, toutes ses forces concentrées. C'est évidemment ces forces concentrées que nous ve- rieur. Le royaume de Naples, placé au centre de la Méditernons de combattre et de vaincre. ranée, jouit d'une position privilégiée pour le commerce La population parisienne tout entière a appris cette nouvelle avec un véritable enthousiasme. Notre patrio- dans cette mer, et est appelé à participer à tous les détisme est toujours le même, et le premier mouvement veloppements que lui réserve un prochain avenir. La est toujours au succès de nos armes. Demain, nous pen- loi de la navigation du royaume porte la date du 30 juillet serons à nos pertes; car, malheureusement, la gloire 1898. Elle a été complétée par le décret du 23 mars 1819, qui établit la franchise des ports de Palerme et de coùte toujours cher. D Comte DE GoyoN. y Magenta est une date et un nom de plus à inscrire Messine. La cour de Naples a, en outre, des traités de comdans nos grandes annales. merce avec toutes les cours européennes. Celui conclu Paulin Limayrac. avec la France porte la date du 28 février 1817, et a été - Nous lisons dans un feuilleton de l'Ami de la Re- modifié par deux décrets du 14 juin 1845 et du ligion : 12 mai 1847. Un illustre général disait hier ue la dernière bataille dont nos héroïques zouaves ont décidé, était une ven table épopée militaire. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés JOÛtt AL 1Ï OU1ÎOIJ 1. connu, c'est-à-dire, drapés sous la longue robe per- toute la responsabilité des actes sus-mentionnés tombe Ruflé (Marie), 19 ans, religieuse de l'Espérance, née sonne, et leurs braies gauloises depuis l'abandon des sur ceux qui, contre toute justice, ont voulu les imposer. à Orus (Ariége), rue du Peyrou, 2. Bouissou (Joseph-Rose), 5 ans 4 mois, née à Toulouse, t Signé : LÉOPOLD. » Le champ de Petilius, soldat ou propriétaire, devint costumes romains et l'interdiction du gothique; voilà SQCiÉTÉ IMPÉRIALE ARCIiÉLOGIQUE DU MIDI DE LA FRANCE. (Suite et fin.) l'image de nos premières abbayes. On donnait, dit Moreau (1), des terres incultes à des y eut b iti, et plus sinnplenent petililtrn, d'où est dérivé l'etiliana pour l'Italie, l'etilia, Pedilla et Pefilla pour le moines qui n'ambitionnaient que la jouissance, chez qui Roussillon. I s fonds de Cornciius, d'Appius, d'Arius, les immunités royales rendaient la servitude plus douce ont aussi produit Co;-, illa eu Roussillon et en Catalogne, que la liberté dans le ressort d'un comte violent et avide; Corneilla,a en Languedoc, Cornsillac en Gascogne, Corne- toutes les victimes de l'arbitraire se réfugièrent sur les linno en Italie. Par la iii rne raison, Appia a produit Pin, terres de l'église. Là, les moindres métauries devinrent des villages. Pion, aria a produit fin, Arian. Un hospice ouvert à des voyageurs, un amas de cabaLe fonds de Lupus, Gaulois, se serait appelé L'gna, Lrrapia en Roussillon, Lluaiai près do l3 zi rs, Lapiac nes, abris du serf rustique et du pitre, se changea pare,i Lomegne, Lo tpiar, en L:,Iguedoc, Rouergue, Auver- fois en ville, et les prélats et les mo:nastères eurent sur gne, Quercy, Bazadais, etc., enfin Lo!tvicrs en Norman- leur fonds autant d'habitants qu'ils en voulurent, parce die. C'est aussi de ce mèntc nous L'(pus qu'en Gascoguc qu'ils les traitaient bien. De cette condition, dépendit la vn a fait Lrrppe. prospérité des ((fleur, des bén!f ces, des fc fs. Le titulaire Postilla, qui n'a pas d'itomonyntic ubiquiste, ne peut de ces propriétés s'y trouva avec ses colons et serfs, proveairque de Pontiliiaget, et les ruines romaines (le commue jadis dans les villas, le Romain avec ses esclaves. cette localité le prouvent mieux encore. Sot'ait-on fondé Des menses censitaires, des aconsements augtneotèrent l le faire dériver deponhfs, mer, et les lagunes dont il successivement l'agglomération. La localité garda m8me fut entouré 'auraient-elles été appelées comme la petite la désignation romaine que n'avait pu efracer l'inondation mer ou lac Toloné, 'près d'Air ! Mais le diminutif du ntot des barbares. Combien d'autres conservent un débris do poétique Ponhcx, s'il existe, serait un luxe d'élocution la demeure sénatoriale dont la dénomination survit enassez déplacé. O,i ne mit pas autant de façon à tirer du core dans le noni de triage. L'abbaye de St-Riquler, en Ponthieu (Chnteaôbria it , diminütif bas-latin de atagnnm le nous de Palus d':lugil.s, irrritoire de Pontella, qui n'est qu'une coupure d'Gstan- hist., t. III, P 6'r) et d'autres devinrent de petits Etats i!s. Si l'oa avait voulu faire surgir l'appellatif Ponlelia avec leur justice, leurs chevaliers, en mène temps que d l'entoura? e de ses marais, tout cornnre ailleurs, pour fermes, manufactures modèles, et écoles, sanctuaires de les lieux de Estanv, Cahestany, stagrltlalr, eaputstagni, on l'étude et de la haute intelligence. Aix-la-Chapelle était une résidence impériale qui fixa aurait obtenu, de super stagnrt, infrr stayna , subrestangs, entreatarag.s, d'une manière analogue à sobreyran,so- un immense personnel de cour; le';olstadt, une simple breatangs, en Catalogne Starroca , partie du bee:nu de la villa échue à Louis de Bavière; Auigny sur Aisne fut langue romane , et à Entrerais , Entreraux, Entrayyues une maison de plaisance de Charlemagne; Ebruil, un ou Eutragttes et TraIl saygues, pays de l'autre rive du lieu de chasse. Le détail des dépendances de St-Riquier berceau roman. A moins de frais, encore, on aurait fait suffit pour donner une idée de la population du ménage. En descendant l'échelle hiérarchique, on arrivera par de Balnea : Banyuls, B nières, Ban foras, Rages, Bajolas et autres localités analogues dont les exemples abondent. gradation jusqu'à celle du sirnlsle manoir; et, si l'on supVoudrait-on exploiter l'adjectif Pontilis 9 Mais à quel pose une église sous l'invocation d'un saint célèbre, des substantif donnerait-il qualité 9 II n'y eut pas en Rous- marchés reconnus nécessaires par l'affluence du voisisillon de Pont Sonne, type ou copie de celui des marais nage, une foire à d'heureuses époques, on verra bientôt de Narbolnie , ni (le pont romain en charpente à des serfs, des colons, de la culture, et sous l'influence l'instar de ceux qu'on a trouvés enfouis dans les boues des affranchissements surgiront des villages et des bourgs. et tourbières de laBatavie. Enfin les localités lacustrales Le Secréfire-arebirislr, de Pontella , réveilleraien'-elles quelques lointaintes barVicomte GUSTAVE DE JUILLAC. i' monies étymologiques avec les Palus Pontins de la côte (I) Tome 6, page 402. latine. Les ubiquistes, Polyaia, Polignan, Polignac, Poligrry, Poligni, Martignan, )!ar(igraac, JIartygni, Juya, Juillan, petilitts ou petilianas ayrr OU petiliurra ln altliUnt lorsqu'il Juillac, Jtnlly, Jailli, dferinya, hlarignan, dfarignac, )vfarigny, Marigné, furent peut-être des champs du marais Comme Mat enco, IJcrnières nouvelles. Home, ter juin. On a parlé d'une protestation faite par le grand-duc de Toscane. Je puis maintenant vous adresser la copie de ce Observons d'autre part, que des terrains censiers pouvaient bien avoir amené les inémes dénominations que les documeLt officiel a Ferrare, ter mai 1859. propriétés précédentes; car Vimca, par exemple, parait v Les récentes violences exercées dans la révolution étrc tout autant Pineii ager que Vineii remisa. Il y a, en effet, dans le Cambresis, T'incia ou la censa de Vinci faite par le Piémont, avaient pour but de m'imposer une obligation , celle de consentir à des actes contraires à célèbre par un fait d'armes sous la première race. Connrent les lieux précités se peuplèrent-ils P Les l'honneur de ma personne comme souverain, contraires mauvais Romains avec leurs propriétés rurales restè- aussi â ma volonté, et de déclarer la guerre en violant le rent ataa mains du possesseur et chef qui y vécut allo- droit principal attaché à la souveraineté. En présence de halement, nu bien ils furent le butin de la conquête de cet état de choses, je me suis vu contraint d'abandonner fait et non de droit. Vacants, ils profitèrent au fisc qui ma chère Toscane et d'aller chercher loin d'elle, avec ma les distribua en bénéfices, et, e:I effet, les fortes maisons famille, un asile assuré et tranquille dans nu état anli d'Australie n'étaient que les établissements des anciens avec lequel elle se trouve liée par des traités de secours vétérans ripuaires (1). Plusieurs monastères même suc- réciproque. cédèrent à des Prmrlia romains. x Déjà à.Fiorence, dans la matinéedu 27 avril, j'ai proFigurons-nous, d'après Chàteaubriand,la demeure d'un testé solennellement en présence du corps diplomatique riche patricien avec les diverses classes d'esclaves et accrédité auprès de ma personne ; j'ai protesté, dis-je , d'ouvriers attachés à son service avec les villes et villa- contre les violences précitées, déclarant nuls, net aveges de sa dépendance. Une maison en architecture la- uus et d'aucune valeur ces mêmes actes. tine, le portique ou cloître au milieu, aboutissant com» Aujourd'hui, ter juir, je proteste encore une fois somun des petites chambres dit pourtour, les murs d'en- lennellement à Ferarc contre la violence qui m'a été ceinte crénelés comme ceux des habitations tant soit peu faite, et je réitère la déclaration alors formellement exconsidérables, et cela en vertu de l'ordre ou du droit primée quant à la nullité des susdits actes, qui tendent légal de les fortifier. Les religieux, 'tus selon l'usage cvidenlaieut à bouleverser un état de choses sanctionné par le traité de Vienne de 1815, signé et garanti par les (1) Peuples des bords du Rhin et de la Meuse. s puissances européennes. 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IQU!11ERE où ils s'étaient réfugiés, s'est mis en mesure de les saisir I3, place LncarethorrbarrU!treSt-Etlenne,Tonlonse et a fait emprisonne' deux bourgeoisqui ne voulaient pas rendre ces hôtes. Le comte Laderchi, qui s'est chargé de présider aux départs des volontaires, a réclamé avec PR)R COURANT RÉDUIT -DES BOIS DU NORD RENDU A DOMICILE, OCTROI COMPRIS menace les deus bourgeois. Le capitaine n'a répondu à capi-taine cette sommation qu'en arrêtant M. de Laderchi lui-méme. Alors le peuple a commencé à innrmurer hautement età s'agiter, quelques émissaires sont même allés en Toscane chercher des secours. Le capitaine s'est transporté sur la place avec sa compagnie, annonçant la résolution de repousser la force par la force. Mais M. le vicaire-général et (l'outres personnes Les droits l'Octroi seront déduits pour les bois pris aux cfaanliers destinés pour l'extérieur. Sciage dans l'épaisseiir des Madriers, à 1 fr. les 3:1 mètres devait respectables du pays sont parvenus à calmer les esprits et à prévenir la collision qui semblait imminente. Le capitaine suisse s'est alors déterminé à relâcher M. le tente Laderchi et les deux bourgeois Cc fait n'a pas eu d'autres conséquences. Hier sont arrivés d'autres soldats français. Ils ont été logés dans la maison des chanoines de Sainte-Marie- Nerva.... . 0,010 0,027 One'ga.. . Christian.. ,. . Id. blanc lia été question dans la presse toscane d'un prétendu complot tramé par les prélats Fioramonti, secrétaire du Pape pour les lettres latines; de Mérode, camerier de s. S., et deux autres. Cette méchante invention a déjà été hautement démentie par le Journal (le Parme ; mats nous pouvons affirmer ici que cette accusation n'a pas méine effleuré l'honorable réputation de ces prélats. Mgr Fioramonti est tout aux devoirs de son laborieux emploi; Mgr de Mérode est plus encore au-dessus d'un tel soupçon. Ou oublie trop qu'avant d'entrer au service de l'Eglise, cet ancicti officier beige eut l'honneur de servir avec les Fraocais en Afrique. Quelle que soit l'indépendance de ses idées NI matière politique, sa franchise même exclut toute idée de trames ténébreuses et d'hostilité contre ceux dont il l'ut le frère d'armes. Pour extrait: A. Suède.... 4?. pp . Id. Pdv: t fr.; par I. pan:, e fr. Jeui,, enrdappe - Les narana, peuvent te rrt.Arrnn aex-aakr Mire proprer les remèdes cher e.Ern runn.ucarN. - nurrsar.%TS, conec),rat,oa_ 4e midi u x Herues, et rax enIt RKSroaa.»nçL. (4/Fane6ir.) A VE IX) :E , rnr des v al:utreF. IESGERiES (JE PETITE PROPRI T d j HEM ULtOxctEI$. Suivant les déclarations d'un grand nombre d'entre eux, il calme proniptementles r.u.I T r,a'naxs les plus vives, et une ugi itos'll lais COI11meOÇ5l1te ne aide pas à disparaihe par sa seule action et un régime convenable. Il est cmplové avec un egat succès contre les catarrhes pulmonaires, asthmes, Salon........... 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