jf 1-07.indb - Komatsu Forest

Transcription

jf 1-07.indb - Komatsu Forest
INTERNATIONAL MAGAZINE
No 1 • 2007
830.3
830
.3
UN NOUVEAU
PORTEUR POUR
ANNIKA
20
Pilote de ligne
Les similitudes entre un chauffeur d’abatteuse
et un pilote de ligne sont plus grandes qu’on ne
croit. Patrik Gustavsson, pilote et ancien chauffeur
d’abatteuse, nous explique pourquoi.
ET AUSSI
Acheter d’occasion
15
Les pièges à éviter avant d’acheter une
machine d’occasion. Quelques conseils
pour faciliter votre achat.
• Abatteuse-empileuse pour les abattages difficiles 8 • Travail minutieux pour des cabines de
toute sécurité 12 • Abattage – mécanisation méthode courte ou longue 16
komatsuforest.com
Les produits proposés peuvent varier d’un marché à l’autre
Des produits et un savoir-faire pour augmenter votre rentabilité
Le savoir-faire, les produits et les prix. Pour les graisses pour moteurs et les huiles hydrauliques.
Tel est le concept à la base de notre large gamme de lubrifiants de haute qualité. Notre objectif :
vous offrir une fiabilité et une simplicité optimales. Vous savez que tous les produits ont été soigneusement sélectionnés et testés. Vous savez que nos techniciens et nos ateliers de service sont
toujours prêts à vous aider. Et que nous prenons soin de votre machine afin de prolonger sa durée
de vie et d’optimiser ses performances. Pour augmenter votre rentabilité.
En tant que propriétaire d’une machine Valmet, vous êtes entre de bonnes mains. Vous ne possédez pas seulement une des machines le plus sophistiquées et les plus performantes du
marché ; vous êtes assuré du support très concret d’un des plus grands groupes de machines forestières du monde. Consultez notre site Internet pour en savoir davantage sur ProSelect.
Globalisation et
industrie forestière
L
a globalisation gagne du terrain. A
l’avenir les conditions vont changer
pour tous les secteurs industriels
et l’industrie forestière n’y échappera pas.
Actuellement, la demande en machines
forestières est stable sur les marchés déjà
mécanisés de l’Amérique du Nord et de
l’Europe alors qu’une mécanisation intensive est en cours dans les nouveaux pays à
fort potentiel forestier. Cette nouvelle situation fait exploser la demande en machines forestières. Les sociétés forestières augmentent en effet leurs volumes d’abattage pour répondre aux demandes des nouvelles usines de pâte à papier. En Amérique
du Sud, le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine
et le Paraguay sont parmi les pays les plus
demandeurs en machines forestières. La
demande en papier augmente également
en Chine et en Inde au fur et à mesure que
le niveau de vie s’élève.
L’inf luence de la globalisation sur toute l’industrie forestière s’accompagne d’une
consolidation des sociétés forestières en
des unités toujours plus grandes, particulièrement aux États-Unis et au Canada.
L’objectif est de rentabiliser les entreprises
et de réduire les coûts d’exploitation.
Si la phase même de consolidation
signifie une baisse de la demande, une fois
les fusions réalisées, la demande en machines forestières augmente généralement
considérablement. La recherche de l’efficacité amène souvent les grandes sociétés à
développer et exporter leurs activités dans
d’autres régions du monde.
Une chaîne de production mécanisée
et performante est essentielle pour gérer
des abattages de plus en plus volumineux.
Logiquement, des contrats de service complets et une collaboration étroite avec les
fournisseurs de machines sont de plus
en plus importants. Dans ces conditions,
notre expérience de l’exploitation forestière
au Brésil est très appréciable.
Autre résultat de la globalisation : une
volonté affirmée des clients de ne collaborer qu’avec un seul fournisseur. Komatsu Forest dispose d’un avantage considérable puisque nous pouvons, avec Komatsu,
livrer tous les équipements demandés par
l’industrie qu’il s’agisse d’abattages, de la
gestion du bois ou des terminaux. En tant
que groupe, notre intégrité, notre engagement et notre respect des règles internationales en matière de protection de l’environnement, de sécurité et de solidité économique renforcent notre position quand la globalisation gagne du terrain. r
SOMMAIRE
Le débardage en courte
longueur à l’honneur
4
Shawano se développe
6
Support pour les revendeurs
7
Abatteuse-empileuse pour
les abattages difficiles
8
Nouveautés du marché
10
Travail minutieux pour
des cabines de toute sécurité
12
À savoir avant l’achat
d’une abatteuse d’occasion
15
Abattage – mécanisation
méthode courte ou longue
16
Dan est le premier acheteur
du nouveau porteur Valmet 830.3
18
Un porteur productif
avec pince portante
22
Nettoyage efficace de l’huile
26
Meilleure protection de la nuque et du
dos grâce à la cabine pivotante
28
Hideki Yamada
Président directeur général,
Komatsu Forest AB
Le carburant biologique
sans impact sur le cycle naturel
30
Le dendroctone attaque le Canada 32
INTERNATIONAL MAGAZINE
Éditeur : Roland Lundqvist roland.
[email protected]
Rédacteur : Anders Pauser
[email protected]
Adresse : Just Forest, Komatsu Forest AB,
Box 7124, 907 04 Umeå
Contact : Téléphone +46 (0)90-70 93 00,
fax +46 (0)90-12 60 52
Internet : www.komatsuforest.com
Production : AB Nordreportern
Ont collaboré à ce numéro : Gunnar Andersson, Anders Pauser, Erik Säfvenberg, Alexandra Sievers
Photographes : Anders Pauser, Erik Säfvenberg,
Jostein Skeidsvoll
Layout et conception : Fredrik Lundell
Imprimerie : Ågrens Tryckeri, Örnsköldsvik
Papier : Gotic Silk 130 grammes
Édition : 34 000
Langues : suédois, finnois, anglais, allemand,
français, portugais espagnol et russe
Le contenu peut être cité si la source est mentionnée.
komatsuforest.com
JUST FOREST NO 4 • 2006
3
Le débardage en
courte longueur
à l’honneur
Des investissements dans la méthode dite
de débardage en courte longueur se sont
révélés très rentables pour l’entrepreneur
Mike Reynolds en Idaho, aux État-unis. Il
attribue une grande partie de son succès
à son choix de n’utiliser que des machines
forestières de la marque Valmet.
M
ike Reynolds Logging, à Priest River
au nord de l’Idaho peut s’enorgueillir de posséder le plus grand parc de machines Valmet de tout le continent
nord-américain. Mike Reynolds
aime Valmet. Ses excellentes
relations avec le vendeur René
van der Merwe et le service
après-vente offert par le revendeur, Modern Machinery, y sont
pour beaucoup. Mike Reynolds
a acheté sa première machine
Valmet il y a 14 ans. Les résultats positifs de la méthode de
débardage en courte longueur
l’ont incité à augmenter son parc
de machines. Aujourd’hui, l’entreprise possède trois abatteuses Valmet EX10 et attend la
livraison de sa première machine Valmet 941. Ces quatre abatteuses remplaceront six machines de moindre taille. Le parc de
machines de l’entreprise comprend également trois porteurs
dont deux Valmet 860. La dernière addition est un Valmet
890.3 que Mike Reynolds vient
juste d’étrenner.
Mike Reynolds Logging emploie 13 personnes
et le volume d’abattage est de
85 000 –90 000 mètres cubes
par an.
CE N’EST PAS par hasard si
Mike Reynolds a décidé très
tôt d’investir dans la méthode
de débardage en courte longueur. Les exigences en matière de
protection de la nature, le nombre croissant d’éclaircissements
et le fait que la forêt abattue
soit constituée de 13 différentes essences sont quelques-unes
des raisons à l’origine de sa décision. Dans les forêts naturelles, l’épaisseur des arbres peut
varier considérablement.
– J’ai commencé à investir
dans la méthode de débardage
en courte longueur lorsque les
exigences en matière de protection de la nature sont arrivées,
raconte Mike Reynolds. Mon but
était d’apprendre à utiliser cette
Pour Mike Reynolds, la EX10 avec une tête d’abattage 370.2 est une
combinaison très productive.
4
JUST FOREST NO 1 • 2007
Les paysages de l’Idaho sont à couper le souffle.
méthode avant mes concurrents.
J’ai ainsi eu accès à des possibilités que je n’aurais jamais eues.
J’ai été notamment contacté
par des propriétaires de petites
exploitations forestières très soucieux de protéger leurs forêts.
IL A AUSSI observé que l’intérêt
des scieries pour cette méthode
s’est développé suite à des exigences toujours plus élevées en
matière de rendement.
Son investissement dans la
méthode de débardage en courte
longueur a permis à Mike Reynolds Logging d’augmenter sa
rentabilité de 10 à 15 pour-cent.
– J’emploie des chauffeurs
très compétents ; les machines
ont un rendement élevé et les
arrêts sont rares, constate Mike
Reynolds.
Nous le rencontrons sur une
zone d’abattage avec une des
machines Valmet EX10 de l’entreprise. La machine (arrivée
quatre mois avant notre visite)
est équipée d’une tête d’abattage
Valmet 370.2.
– Je suis impressionné par
la productivité atteinte avec la
nouvelle tête d’abattage Valmet
370.2, explique Mike Reynolds.
Elle est bien supérieure à la tête
965 que nous utilisons sur une
de nos Valmet EX10.
Gene Westfall, un des chauffeurs de l’entreprise, est très
satisfait de la machine et apprécie tout particulièrement la simplicité d’utilisation du système
Maxi. Il souligne aussi le confort et la sécurité de la cabine.
– La Valmet EX10 a aussi l’avantage de ne pas avoir de
section protubérante à l’arrière ; elle peut ainsi pivoter de 360
degrés, constate Gene Westfall.
MIKE REYNOLDS attend main-
tenant avec impatience la nouvelle Valmet 941 qui sera aussi équipée d’une tête d’abattage
370.2. Il a choisi ce modèle en
tenant compte des problèmes
posés par le sol meuble et des
exigences toujours plus rigoureuses en matière de protection
de l’environnement. Une machine montée sur roues en caoutchouc endommage moins les
sols mous.
Mike Reynolds n’hésite pas à
investir dans un parc de machines modernes. Le nouveau por-
Le nouveau porteur Valmet 890.3.
teur acheté par l’entreprise, un
Valmet 890.3, vient d’être livré
sur un site d’abattage à quelques dizaines de kilomètres.
Bien qu’il n’ait utilisé la machine que pendant une journée,
James Huling, le chauffeur, ne
tarit pas d’éloges : cette nouvelle
machine est tout simplement le
meilleur porteur qu’il ait jamais
conduit.
– Nous avons acheté un Valmet 890.3 car c’est le porteur
le plus gros et le plus productif
du marché, explique Mike Reynolds. Cette machine nous aidera à maintenir notre rendement
à un niveau élevé ; car la concur-
rence se durcit d’année en année.
Mike Reynolds a aujourd’hui
55 ans. Il travaille comme entrepreneur et constructeur de routes depuis 1987. Le développement et la gestion de l’entreprise prennent beaucoup de son
temps et il conduit de moins en
moins ses machines. C’est pourtant le plaisir d’être dans la forêt,
de conduire une machine et de
rencontrer des clients satisfaits
de ses services qui le poussent
à continuer. Considérant à quel
point Mike Reynolds est satisfait du service-après-vente et des
machines, il ne peut que continuer à investir dans le rouge ! r
JUST FOREST NO 1 • 2007
5
À l’avenir, les deux lignes de production n’en feront plus qu’une. Des investissements vont donc être effectués au niveau du pré-montage.
Expansion à Shawano
Komatsu Forest va
augmenter la capacité
de production de l’usine de Shawano, aux
États-Unis, en 2007.
L’objectif est de développer la production des
machines forestières,
principalement pour le
marché américain.
L
’année dernière, Komatsu Forest a développé
la capacité de production de l’usine d’Umeå en Suède. Cette année, c’est le tour de
l’usine américaine de Shawano.
L’objectif est de doubler la capacité de production actuelle afin
de pouvoir répondre aux demandes de la prochaine haute conjoncture.
– Nous avons en fait deux
objectifs : augmenter notre
capacité de production et lancer
de nouveaux produits qui répondent aux besoins du marché,
explique Tom Sarin qui vient de
prendre la direction de l’usine.
6
JUST FOREST NO 1 • 2007
Un de ces nouveaux produits est
une débusqueuse dont le lancement sur le marché est imminent. Le reste de la production
concerne principalement les
abatteuses-empileuses sur chenilles.
L’ANNÉE 2007 verra aussi
la modification de la conception des chaînes de production.
Deux lignes de production vont
ainsi fusionner et des investissements importants vont être
effectués sur les lignes de prémontage afin d’accélérer le montage final des machines.
– Nous voulons tout simplement réduire les délais entre la
commande et le montage, explique Tom Sarin.
D’importants investissements visant à améliorer la qualité ont déjà été effectués. Trois
ou quatre personnes vont ainsi
être recrutées pour renforcer le
service de qualité nouvellement
instauré. Ce service travaillera
aux questions de qualité de toute
la chaîne de production, depuis
les sous-traitants (qui fournissent certains composants) jusqu’au montage final. Chaque
monteur devra également effectuer des contrôles encore plus
précis de toutes les étapes de
montage.
– Nous allons aussi approfondir les contrôles finaux et
les tests pour éliminer les problèmes tels que les fuites d’huile. Nous avons tout simplement
importé le savoir-faire de Komatsu en matière d’amélioration de
la qualité des produits, constate
Tom Sarin.
Les investissements effectués dans la qualité ont pour
objectif de résoudre plus rapidement tout éventuel problème,
un avantage indéniable pour le
client.
avec les autres produits Komatsu tels que les moteurs, les chenilles, etc.
Afin d’augmenter la production et de créer de nouveaux produits, le service de la production
a aussi été renforcé.
– Participer à un investissement de cette envergure n’a
que des avantages, conclut Tom
Sarin. La production de nouveaux produits est un défi que
nous sommes impatients de
relever. r
À LONG TERME , le dévelop-
pement du service des achats
devrait aussi contribuer à améliorer la qualité. L’objectif est de
trouver des effets de synergie
Tom Sarin est responsable du
développement à l’usine Komatsu
Forest de Shawano aux États-Unis.
Support pour les revendeurs
C’est à l’automne
dernier que Komatsu
Forest a ouvert son
nouveau centre de
distribution pour le
marché nord-américain. La fonction du
nouveau centre est d’assister les revendeurs
dans leur travail.
U
ne répartition claire des responsabilités et des moyens
de contact : tel est le
concept qui définit le centre de
distribution, Komatsu Forest
Products LLC, responsable des
ventes, après sa séparation de
l’usine américaine de Shawano.
Leif Magnusson, précédemment directeur général
de Komatsu Forest LLC, est en
charge du développement du
centre de distribution qui compte 28 employés. Il possède une
excellente expérience du marché des machines forestières en
Amérique du Nord.
– Nous sommes passés d’une
organisation traditionnelle avec
un chef de vente, un responsable de l’entretien et un responsable pour les pièces de rechange à une division de l’Amérique
du Nord en trois régions avec un
responsable pour chaque région,
explique Leif Magnusson.
Il s’agit de pouvoir apporter une assistance commune et
optimale aux 19 revendeurs en
matière de vente, d’entretien et
de pièces de rechange.
– Il s’agit d’un modèle unique : une seule personne prend
en charge toutes les questions
quotidiennes de chaque région,
constate Leif Magnusson.
DEPUIS SA MISE en place à
l’automne, la nouvelle organisation a déjà fait la preuve de ses
nombreux avantages. Les revendeurs ont ainsi pu obtenir plus
rapidement des réponses à leurs
questions. Les responsables
régionaux ne travaillent plus
qu’avec cinq à huit revendeurs.
Par comparaison, signalons que
certaines personnes de l’usine
étaient précédemment en contact avec les 19 revendeurs.
– Les revendeurs ont réagi très positivement à ce nouveau concept : ils apprécient
tout particulièrement de disposer de leur propre équipe de travail, souligne Leif Magnusson.
Il considère cet investissement
comme une véritable offensive
de vente.
Le centre de distribution travaille également à la mise en
place d’un conseil représentatif
des revendeurs dont le rôle est
de conseiller le centre en matière de développement de produit. Ce sont les 19 revendeurs
qui choisissent les représentants
membres de ce conseil.
LE CENTRE travaille active-
ment à une meilleure communication sur le marché. Un service d’information bien organisé assiste le centre régional sous
la responsabilité directe de Leif
Magnusson.
– Je suis persuadé que notre
nouvelle organisation va nous
permettre de développer les
outils nécessaires pour assister
nos revendeurs et nous permettre de gagner des parts de marché, constate Leif Magnusson. r
Leif Magnusson considère que
Komatsu Forest possède tous
les atouts pour augmenter ses
parts de marché en Amérique
du Nord.
JUST FOREST NO 1 • 2007
7
Walter Neufeld Contracting utilise un Valmet 475EX. La première version de ce nouveau modèle s’est révélée être une machine au rendement très élevé sur les terrains mouillés et meubles.
Abatteuse-empileusepour
les abattages difficiles
Sur les terrains humides et les pentes
abruptes, la combinaison de deux abatteuses-empileuses constitue la solution idéale !C’est ainsi que l’entrepreneur canadien Walter Neufeld décrit son
investissement dans une Valmet 445EXL
et une Valmet 475EX.
L
a première neige vient de tomber
quand nous rencontrons Walter Neufeld directeur de Neufeld Contracting et découvrons ses deux
8
JUST FOREST NO 1 • 2007
abatteuses-empileuses sur un
site d’abattage de 11 000 mètres
cubes. Nous sommes en Colombie-Britannique, au Canada, à
quelques heures de voiture de
Prince George dans une zone
boisée constituée en grande partie de pins morts suite à une
scolyte de l’écorce.
– Un pin absorbe normalement 200 litres d’eau par jour
et l’accumulation de bois mort
détrempe le sol, explique Walter Neufeld. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi
d’investir dans une 475EX avec
tête d’abattage Quadco de 22
pouces.
LA MACHINE , la première
version de ce nouveau modèle, a dépassé toutes ses attentes.
La grue d’une longueur de dix
mètres assure une portée optimale. Les besoins en déplacements sont donc moins nombreux ; moins sollicité, le châssis inférieur a une durée de vie
plus longue et la consommation de carburant a été réduite. La faible pression au sol de la
machine permet de limiter au
minimum les dommages au sol.
– Nous n’aurions jamais cru
qu’une machine d’une telle taille aurait pu être aussi performante sur ces terrains gorgés
d’eau, raconte Walter Neufeld,
propriétaire ravi de la nouvelle
machine.
NOUVEAUTÉS
Nouvelle législation
au Mozambique
Au Mozambique, une
nouvelle loi limite
l’abattage à certaines
essences à certains diamètres.
Le premier ministre Luisa
Diogo a déclaré à l’agence d’information Agencia de Informacao du Mozambique que l’objectif de la loi est de garantir
le repeuplement et la durabilité des exploitations forestières
tout en répondant aux besoins
de l’industrie.
Valmet 445EXL est une machine très productive
dans les terrains en pente.
Le modèle a depuis été complété par une Valmet 445EXL de
moindre taille qui, grâce à son
faible poids et son excellente stabilisation, s’accommode parfaitement des pentes abruptes des
terrains d’abattage. Limiter au
maximum les dommages au sol
est primordial dans la mesure où Walter Neufeld Contractor
travaille dans des zones à valeur
naturelle élevée. L’entreprise est
certifiée ISO et FSC.
L’ENTREPRISE A actuellement
un abattage annuel, pour une
seule équipe de douze heures,
d’environ 200 000 mètres cubes
dont la moitié est à contrat fixe.
Walter Neufeld a aujourd’hui
47 ans. Il travaille dans la forêt
depuis l’âge de 19 ans. Il a fondé son entreprise en 1995 et
emploie actuellement 17 personnes. Une grande partie des activités de l’entreprise repose sur
cinq véhicules de transport du
bois et la construction de 20 à 50
Walter Neufeld est très satisfait de l’abatteuseempileuse de Komatsu Forest.
km de pistes forestières praticables chaque année.
Walter Neufeld a depuis ses
débuts, fait confiance à Terratech. Ses bonnes relations avec
Terratech ont contribué à le persuader de remplacer ses anciennes abatteuses-empileuses sur
chenilles par une 475EX et une
Valmet 445EXL. Il n’a jamais
regretté sa décision.
– Les machines Valmet sont
d’une productivité élevée et
d’une fiabilité totale, constate
Valter Neufeld. Elles sont aussi
très économes en carburant grâce à un système de commande
qui assure un régime constant
et une puissance optimale à des
régimes bas. Les deux machines
ne consomment que 15–20 litres
par heure alors que les machines des marques concurrentes
ont une consommation de 25–
30 litres par heure.
Il est aussi très satisfait de
l’équilibre des machines et
de leur facilité d’utilisation à
l’abattage. Les coûts d’entretien
ont pu être maintenus à un
niveau bas et les temps d’arrêt
réduits au minimum. Le mécanicien de l’entreprise n’a consacré que très peu de temps à
l’entretien des machines. Les
chauffeurs assurent eux-mêmes
le graissage et effectuent tous
les contrôles journaliers.
LE PLUS ANCIEN chauffeur
de l’entreprise, Martin Fehr, 58
ans, n’a que du bien à dire de la
cabine de sa 475 et de sa grande sécurité. L’abattage des pins
morts et secs qui se brisent facilement exigent une grande prudence de la part du chauffeur.
– Valmet 475EX est d’une
taille idéale pour être vraiment
productive, constate Martin
Fehr. J’aime aussi beaucoup le
système de commande qui permet de modifier immédiatement
la vitesse des chenilles. Le système facile à apprendre permet de
travailler plus rapidement. r
Protection forestière
une nouvelle source
de revenus
En Finlande, les propriétaires forestiers
disposent de nouvelles
possibilités pour rentabiliser
leurs exploitations forestières.
METSO, le programme pour la
diversité biologique dans les
forêts du sud de la Finlande, a
convaincu de nombreux propriétaires forestiers de considérer des solutions autres que
la production traditionnelle de
bois. La protection volontaire de la forêt assure un rendement économique aussi important que l’entretien forestier et
les forêts sont laissées intactes
pour les générations futures. Il
faut environ 50 ans pour qu’un
éclaircissement soit économiquement rentable. Par comparaison, une mise en jachère constitue une possibilité intéressante.
Construction d’une
grande usine de contre-plaqué en Sibérie
La plus grande usine de contre-plaque
de Sibérie et d’Extrême-Orient va être construite à Krasnoyarsk durant l’année 2007. L’objectif est de produire 250 000 mètres cubes de
contre-plaqué de conifère et
100 000 mètres cubes de contre-plaqué de bouleau. Environ
800 personnes travailleront à la
production.
Nouveau directeur
commercial
Toshiya Yasukawa est le nouveau directeur
commercial de Komatsu Forest au siège social
de la société en Suède. Son prédécesseur, Akira
Yamakawa, occupe maintenant le poste de directeur commercial pour le Canada chez Komatsu
Construction.
T
oshiya Yasukawa occupait précédemment le
poste de directeur général de Komatsu Trading jusqu’à
la fusion avec Komatsu International Division. Il a également occupé des fonctions chez
Komatsu Europe International en Belgique et chez Komatsu America à San Fransisco et
Atlanta ainsi que chez Komatsu
Singapore. r
Nouvelles
nominations
Formation spéciale pour
les formateurs
En décembre dernier, dix des instructeurs du personnel de maintenance de Komatsu Forest ont retrouvé les bancs d’école chez le
fournisseur de moteur SisuDiesel en Finlande. Les participants venus d’Allemagne, de Suède, de Finlande, de Russie et d’Angleterre, ont pendant trois jours suivi une formation théorique et pratique sur les moteurs des machines forestières.
Nouvelle pour le marché russe
Jari Alahuhtala
Le marché russe, précédemment compris dans Komatsu
Forest Oy, a maintenant sa propre unité. Jari Alahuhtala quitte
ainsi la Finlande pour devenir
le directeur général de la nouvelle unité et le responsable
10
JUST FOREST NO 1 • 2007
pour le marché russe.
Le 1er octobre 2007 Timo
Ylänen prendra ses fonctions de directeur général de
Komatsu Forest Oy. Il travaillait précédemment chez John
Deere en Finlande.
Tore Waara assure l’intérim
jusqu’au mois d’octobre. Il
était précédemment directeur
général de Komatsu Forest
AS en Norvège. Il peut maintenant s’enorgueillir d’avoir
travaillé dans tous les pays
scandinaves.
N
ommé directeur du
nouveau centre de
distribution européen, Bernt Rauser abandonne ses fonctions de directeur
général de la filiale de vente Komatsu Forest GmbH à
Jürgen Münz. Jürgen Münz a
travaillé précédemment chez
BayWa AG Technik à Niederbayern en Allemagne.
En Angleterre, Colin
Robertsson devient le nou-
veau directeur général de
Komatsu Forest Ltd. Il occupait précédemment le poste de directeur exécutif pour
Komatsu Forest Ltd.
Tore Aaslund, ancien
directeur financier de Komatsu Forest AS, a été nommé
au poste de directeur général. Erik Øverby est maintenant responsable des ventes
des machines neuves et d’occasion. r
Importantes livraisons au
secteur agricole du Brésil
Komatsu Forest renforce sa
position sur le marché sudaméricain avec plusieurs livraisons d’excavateurs équipés de têtes d’abattage. Les livraisons sont notamment destinées au producteur de pâte
à papier Suzano Pulp and Paper et comprennent un PC
200 avec tête d’abattage 370E
et un porteur Valmet 890.3.
L’autre livraison porte sur un
grand nombre de machines
forestières et de têtes d’abattage à Aracruz/Veracel, un des
plus grands producteurs de
pâte à papier du monde. Cette livraison est la troisième de
ces deux dernières années à
cette entreprise. Elle permettra de remplacer les anciennes
machines Valmet et de développer le parc de machines de
l’entreprise. Des livraisons importantes ont aussi été effectuées chez Cenibra.
NOUVEAUX PRODUITS DÉRIVÉS
ENTENDUDANS
LA FORÊT
Le chroniqueur est indépendant de Komatsu Forest et assume l’entière
responsabilité de ses opinions. Le contenu n’a aucun rapport avec Komatsu Forest.
Encore plus d’huiles et de graisses
La gamme d’huiles et de graisses proposée par Valmet comprend
maintenant des huiles de transmission, des huiles moteur et des
huiles pour axes. Les huiles hydrauliques et les graisses sont
toujours disponibles. Les nouveaux produits sont disponibles en
Scandinavie et en Allemagne.
Nouveau kit d’outils
Un tout nouveau kit d’outils
spécialement conçu pour les
machines Valmet est disponible. Il contient la plupart
des outils nécessaires à
l’entretien et aux réparations
simples. Tous les outils sont
de la plus haute qualité. Le
kit comprend notamment 18
clés spéciales, de nombreuses douilles, des poignées de
blocage, des tournevis, des
clés Polygrip et un marteau.
Tous ces outils sont livrés
dans une mallette pratique
pouvant également contenir
des pièces de rechange de
petites dimensions.
Rouleaux d’entraînementpour une plus grande fiabilité d’exploitation
Les rouleaux d’entraînement Valmet
équipent depuis déjà un certain
temps toutes les têtes d’abattage
Valmet et sont disponibles pour de
nombreuses applications spécifiques.
Les chaînes complètent le programme
Les guides-chaîne font partie de la gamme de produits Valmet
depuis longtemps. Voici le tour des chaînes. Des chaînes et des guides-chaînes sont maintenant disponibles aussi bien pour les têtes
d’abattage construites par Valmet que pour celles de marques concurrentes.
Staffan Lindgren
Staffan Lindgren est professeur
d’entomologie forestière à l’Université du
Nord de la Colombie-Britannique. Il est
spécialisé dans la gestion forestière et
l’écologie entomologique forestière, particulièrement l’écologie chimique et les interactions insectes-plantes.
L’épidémie
du dendroctone
du pin Lodgepole
L
aColombie-Britannique au Canada fait actuellement face à l’épidémie du dendroctone du pin Lodgepole la plus pernicieuse jamais enregistrée. En 2005, plus de 8,7 millions d’hectares
étaient touchés ; un tiers de cette zone était répertoriée dans des classes d’infestation extrême ou élevée.
Le pin Lodgepole, hôte privilégié du dendroctone du pin, est une
essence très répandue qui se développe dans les grandes zones de
monoculture après un feu de forêt. Suite à la limitation des feux de forêt, le dendroctone du pin se propage détruisant les arbres les plus
grands. De nombreuses épidémies ont été relevées ces 100 dernières
années et celle de 2005 n’est donc pas unique.
Le dendroctone du pin peut s’établir sur différents types de pins,
comme par exemple le pin gris de la forêt boréale du Canada. Il se
reproduit principalement dans les grands arbres sains. Dans certains cas, la dynamique démographique amène les insectes à détruire les arbres vivants. Ceci prouve que l’insecte a d’une part survécu à la compétition naturelle et d’autre part accédé à une ressource
plus ou moins illimitée pour sa survie. Une fois la phase de destruction de l’arbre atteinte, seules des températures hivernales draconiennes ou l’épuisement des ressources peut mettre fin à ces attaques ravageuses.
Les populations de dendroctones se développent et se propagent
très rapidement dans les peuplements de pins Lodgepole d’un certain
âge. Le plateau central de la Colombie-Britannique comporte d’immenses zones peuplées de ce type de pin. Des hivers relativement
doux ont accéléré la propagation des populations de dendroctones qui
atteint actuellement des niveaux jamais vus. En juillet 2006, les insectes ont atteint la zone hybride de pins gris et de pins Lodgepole dans
la région Peace River en Alberta. Si l’insecte atteint les pins gris des
forêts boréales, il risque de gagner le continent entier.
Ce scénario est-il réaliste ? Hélas, oui. Des climats plus cléments,
un accès quasi-illimité à un habitat propice et des vents soufflant dans
la direction adéquate favorisent la prolifération des insectes. Seules,
des températures très basses dans les forêts boréales semblent pouvoir stopper l’invasion. Actuellement, les insectes semblent s’être définitivement établis à l’Est des montagnes rocheuses du nord. Seul le
temps pourra nous dire dans quelle mesure ils continueront leur progression vers l’Est. r
JUST FOREST NO 1 • 2007
11
Travail minutieux
pour des cabines
de toute sécurité
La nouvelle usine de
cabine s de Kurikka fab
riq
En ser vic e depuis l’ét
é dernier, elle offre une ue 600 0 cabine s par an.
de 11 000 mètres car
sur fac e de produc tion
rés .
Les cabines Valmet sont le résultat d’une
conception soigneusement étudiée et d’un
grand savoir-faire. Dans la nouvelle usine,
aux environs de Kurikka, le montage des
cabines ressemble à un gigantesque puzzle.
L
es machines Valmet
sont renommées pour
leurs cabines confortables et de toute sécurité à la visibilité exceptionnelle. Un souci
constant de la qualité, une conception étudiée et une production moderne sont quelques-uns
des facteurs qui ont contribué au
développement d’une cabine que
de nombreux acteurs du marché
considèrent comme le meilleur
poste de travail des chauffeurs
de machines forestières.
Tous s’accordent à vanter la
visibilité comme un des principaux avantages de la cabine. La stabilisation est aussi un
facteur important qui permet
12
JUST FOREST NO 1 • 2007
au chauffeur de travailler plus
et mieux. Toujours horizontale, la cabine est plus ergonomique et le chauffeur peut donc
se concentrer davantage sur les
tâches à accomplir pendant toute la période de travail. De plus,
le risque de lésions d’effort est
considérablement diminué. Les
constructeurs se sont aussi longuement penchés sur l’emplacement des commandes et des
boutons regroupés de manière
ergonomique. Un verre de sécurité d’une épaisseur de 15 mm
protège les chauffeurs contre les
ruptures de chaînes de la tête
d’abattage. La plupart des autres
constructeurs utilisent un ver-
Les cabines regorgent d’éléments soigneusement étudiés pour offrir
la meilleure visibilité et le plus grand confort possible sans compromettre la notion de sécurité.
re de sécurité de seulement 12
mm. Pour le chauffeur, la cabine est la place la plus sûre.
Le montage des cabines est
effectué en Finlande. Il débute à l’ancienne usine de Valmet
au centre de Kurikka où des soudeurs expérimentés construisent
le châssis sur lequel le reste de la
cabine sera bâti. Le châssis de la
cabine est la base même du concept de sécurité sur lequel repo-
Un élément intéressant de
l’aménagement de la cabine est
le compartiment spécial ménagé
pour la boîte à tabac. Ce renfoncement peut, bien sûr, être
utilisé à d’autres fins.
La construction de la cabine est un gigantesque puzzle
de 1 500 petits et grands composants.
se la conception et la construction des cabines. La construction permet au toit de la cabine
de supporter deux fois le poids
de la machine. La cabine est aussi construite pour protéger le
chauffeur contre les chutes d’objets tels que les troncs d’arbre.
Depuis l’été dernier, la construction de la cabine est terminée dans la nouvelle usine à
cinq kilomètres de Kurikka.
difficile dans la mesure où de
nombreux facteurs doivent être
considérés ; des compromis doivent être définis sans oublier
que la construction même de la
machine empêche toute modification des dimensions. L’aspect
général des cabines varie peu
d’une machine à l’autre et l’accent est donc mis sur les petits
détails.
– Le chauffeur doit se sentir en sécurité et disposer d’un
environnement de travail fonctionnel et confortable, explique
van Nunen. r
C’EST DANS cette usine que
tionnalité et la sécurité, explique Frank van Nunen, de Ruukki Engineering qui construit les
cabines pour le compte et sur les
instructions de Valmet.
Tous les éléments essentiels,
depuis les pare-soleil rabattables
jusqu’à l’inclinaison de l’aménagement intérieur qui rend
la cabine plus spacieuse, a pu
être incorporé sans modifier les
dimensions extérieures de la
cabine.
La conception de la cabine est
sont assemblés les 1500 composants en 500 unités pour créer un environnement de travail
confortable et de toute sécurité
pour le chauffeur. Le montage
de la cabine s’effectue dans des
locaux immenses et clairs et ressemble à un gigantesque puzzle
constitué de petits composants
placés dans des bacs ou de grandes pièces posées sur des palettes. Il suffit de regarder le montage de plus près pour réaliser
que ce sont les détails qui constituent l’ensemble.
– Les cabines sont conçues
pour offrir une visibilité maximale sans compromettre la fonc-
Une fois montées, les cabines sont placées sur des semi-remorques et amenées en Suède.
FAITS
Usine de Kurikka
Emploie 500 personnes
Surface de production de 11 000 mètres carrés
Fabrique 6000 cabines par an.
Produit des cabines pour différentes machines
JUST FOREST NO 1 • 2007
13
Diminution de
la consommation
de carburant
En 20 ans, la consommation de carburant de
l’industrie forestière a
diminué de plus de 30
pour cent. Claes Löfroth,
chercheur à l’institut
de recherche suédois
Skogforsk, mise sur une
continuité de cette évolution et estime que la
consommation de carburant actuelle pourra être
divisée par deux dans
les dix années à venir.
G
râce à des machines plus efficaces, de
meilleures techniques, des méthodes de travail et
une logistique plus performantes, la consommation de carburant totale pour l’abattage et les
transports est passée, en Suède, de 5,4 litres de diesel en 1985
à 3,7 litres aujourd’hui. Selon
Claes Löfroth, cette diminution s’explique principalement
par la collaboration étroite entre
les constructeurs de machines, les utilisateurs et les chercheurs qui a permis d’introduire plus rapidement les nouvelles
machines et d’appliquer de nouvelles méthodes de travail. Il cite
l’exemple des abatteuses, empileuses et abatteuses à deux prises populaires durant les années
soixante-dix et quatre-vingt et
remplacées aujourd’hui par des
combinés d’exploitation avec
une seule pince. Même les porteurs utilisés actuellement pour
le transport sont plus grands ;
la consommation de carburant
par mètre cube abattu est ainsi
14
JUST FOREST NO 1 • 2007
plus faible.
Claes Löfroth estime qu’il est
difficile de distinguer un facteur déterminant expliquant à
lui seul cette diminution de la
consommation de carburant.
– Les moteurs sont certainement plus efficaces et moins
gourmands en carburant ; mais
de nombreux facteurs ont contribué à ces bons résultats, explique-t-il.
Il souligne l’importance de
continuer les efforts déjà fournis pour encore diminuer la consommation de carburant. Parmi
les mesures pouvant contribuer
à ce développement, citons des
moteurs plus efficaces et des systèmes hydrauliques plus performants, l’utilisation de nouveaux
carburants tels que le diesel synthétique, une réduction de la
friction au sol, des véhicules de
transport du bois plus légers, etc.
Claes Löfroth est persuadé qu’il
est possible de réduire de moitié
la consommation de carburant
actuelle et de parvenir à une consommation inférieure à 2 litres
de diesel par mètre cube durant
la prochaine décennie.
au développement de machines
avec moteur diesel entraînant
des moteurs électriques. Même
les systèmes hydrauliques peuvent être plus économes en carburant. L’utilisation de batteries
pourrait ainsi réduire les pertes énergétiques qui ne seraient
plus que de 10 à 5 pour-cent.
En ce qui concerne le transport du bois sur les routes, Claes
Löfroth conseille une augmentation générale du poids de chargement, peut-être jusqu’à 80
tonnes. Des véhicules de cette
taille circulent déjà en Australie,
en Nouvelle-Zélande et en France. Leur consommation en carburant et leur impact sur l’environnement sont inférieurs par
unité transportée.
– Le futur de l’industrie
Claes Löfroth est persuadé
qu’une diminution draconienne
de la consommation en carburant est possible.
forestière est directement lié à
une réduction de la consommation de carburant et des émissions dans l’atmosphère, constate Claes Löfroth. r
Litres/m3
5,4
-30%
3,7
Aujourd’hui, les coûts en diesel pour un véhicule de transport du bois représentent environ 35 pour-cent du budget
total, soit autant que les coûts
occasionnés par le personnel.
Si pour les machines forestières, ce pourcentage est un peu
moins élevé (environ 15 pourcent), il convient de continuer à
travailler pour réduire les coûts,
explique Claes Löfroth. Il croit
2,0
1985
2007
2017
En Suède, la consommation de carburant pour les abattages
et les transports est passée de 5,4 litres de diesel en 1985 à 3,7
litres aujourd’hui. Une réduction de moitié est envisageable
dans les dix années à venir, estime Claes Löfroth.
À savoir avant l’achat
d’une abatteuse d’occasion
Il est facile de trouver
des abatteuses d’occasion sur Internet,
aussi bien chez les fournisseurs de marques
qu’auprès des personnes privées ou des
revendeurs. Par contre,
trouver la machine qui
convient à ses besoins
n’est pas aussi facile.
Nous vous proposons ici
quelques conseils pour
vous aider à trouver
VOTRE machine.
A
cheter d’occasion a
beaucoup d’avantages à
condition de savoir éviter certains pièges. Voici quelques conseils simples mais
importants pour vous guider
dans votre choix. Nous avons
choisi de traiter le cas d’une
abatteuse dans la mesure où
cet achat constitue souvent un
investissement plus important
que celui d’un porteur. Les conseils que nous prodiguons sont
aussi valables pour l’achat d’un
porteur.
Il s’agit en premier lieu
d’acheter la machine qui convient au travail à effectuer. Il
est donc essentiel de considérer soigneusement à quels types
d’abattage la machine est destinée. L’organisation mise en place par Komatsu Forest peut vous
apporter une aide précieuse grâce à sa longue expérience de
l’exploitation forestière dans le
monde entier.
LA PREMIÈRE impression est
importante. Elle ne doit pas seulement porter sur l’aspect général de la machine mais s’attacher aussi à déterminer les
défauts tels que les endommagements de la tôle. La machine ne
doit pas sembler plus âgée que
le nombre d’heures d’exploitation de son compteur. En ce qui
concerne les machines Valmet,
vous avez la possibilité de suivre
leur parcours grâce aux fiches
disponibles.
Parmi les points importants,
citons aussi la manière dont
l’entretien a été effectué. Exemple : la machine a-t-elle été graissée régulièrement ? Une astuce pour vous aider : contrôlez si
les graisseurs ou les prises de
graissage ont l’air « sec ». Des
graisseurs manquants ou l’absence de trace de graisse autour
Avant d’investir dans une machine d’occasion,
effectuez le test suivant.
Si vous cochez trois des cases comme importantes, nous vous
conseillons de vous adresser à un revendeur Komatsu plutôt que
de chercher vous-même.
Consultez notre site de machines d’occasion pour en
savoir plus : www.komatsuforest.com/used
des graisseurs indique que la
maintenance de la machine n’a
pas été effectuée correctement.
De nombreux propriétaires de
machines possèdent leur propre
calendrier d’entretien. Si un tel
document est disponible, cherchez les pannes récurrentes. Si
la machine présente ce type de
panne, réf léchissez bien avant
de vous décider à l’acheter. Si
vous achetez la machine chez
un revendeur Valmet, vous pouvez obtenir une garantie spéciale pour la fonction déficiente et
la machine dans son entier.
Contrôlez également soigneusement la tête d’abattage car c’est
elle qui travaille 75 pour-cent du
temps total d’exploitation de la
machine. En fonction des abattages et du prix de la machine, la
tête doit pouvoir travailler environ 2000 à 4000 supplémentaires avant qu’il soit nécessaire de la changer. Si la tête doit
être remplacée à l’achat de la
machine, l’abatteuse doit pouvoir être utilisée pendant environ
6000 –8000 heures.
Les vendeurs Valmet ont
une longue expérience des têtes
d’abattage et ils sauront vous
aider à trouver la tête d’abattage
optimale pour le modèle d’abatteuse choisi.
Même si vous pensez savoir
comment la machine fonctionne, ne négligez pas la formation. Elle peut vous éviter bien
des problèmes et, surtout, des
arrêts intempestifs et onéreux.
Nous vous conseillons de choisir un revendeur dont le personnel a les connaissances nécessaires. La formation peut faire
la différence entre le succès et la
déception.
LES REVENDEURS Komat-
su Forest peuvent vous aider
sur tous ces points. Toutes les
machines en vente ont été soigneusement contrôlées et l’acheteur peut consulter le protocole
des inspections et des contrôles
effectués. Pour les modèles Valmet de ces six dernières années,
vous pouvez consulter les résultats des tests des échantillons
d’huiles effectués toutes les 500,
1000, 1500 et 2000 heures.
De nombreuses machines
sont comprises dans le système
de service Pro Act et ces machines ont donc été suivies et documentées depuis leur sortie de
l’usine. r
Pas
Important important
État général de la machine
État général de la tête d’abattage
Mise à jour de l’ordinateur
Service/Assistance
Formation
LISTE DE CONTRÔLE POUR L’ACHAT • Impression générale
• Tête d’abattage
D’UNE MACHINE D’OCCASION
• Graissage
• Journal de service
• Ordinateur
• Formation
JUST FOREST NO 1 • 2007
15
1
SYSTÈMES D’ABATTAGE INTERNATIONAUX
A BATTAGE
– mécanisation méthode courte ou longue
Dans la région des forêts de résineux du continent nord-américain, en Europe et en Russie, différents
systèmes d’abattage sont utilisés en fonction des conditions sur le terrain. Le terrain même, les essences,
les dimensions, les traditions et l’infrastructure disponible sont des facteurs déterminants pour le choix
du système mécanisé. Nous avons essayé de répertorier quelques-uns des systèmes les plus courants. Il
existe de nombreuses variantes particulièrement en Russie et au sud des continents. Dans les prochains
numéros de Just Forest, nous vous présenterons les systèmes les plus utilisés dans les plantations forestières de l’hémisphère sud et quelques systèmes particulièrement originaux et innovateurs.
SYSTÈME POUR TRONC ENTIER, FL/FT
Méthode de tronc entier
LA MÉTHODE DE TRONC entier, aussi appelée FL (Full Length eller Full Tree), est un système d’abattage considérant le tronc comme une unité et
utilisant une abatteuse-emplileuse pour abattre et empiler les arbres. La débusqueuse traîne l’arbre sur un site où une machine avec processeur ou
une grue d’ébranchage ébranche l’arbre et coupe les cimes. Les troncs sont livrés entiers (chaque pièce mesurant de 10 à 30 mètres) à l’industrie.
Ce système a l’avantage d’être d’un rendement élevé. Le tronc entier convient également aux équipements de réception des troncs des scieries.
Par contre, ce système a l’inconvénient de demander de vastes sites pour la manipulation du bois. Il exige aussi un grand nombre de machines
et un personnel important. Le système est aussi sensible aux intempéries ; quand les abattages sont effectués par mauvais temps, le bois est souvent très sale.
Ce système connaît différentes variantes. En Amérique du Nord, un ébrancheur sur grue, une machine à botter et un porteur stationnaire pour
le bois à pâte sont utilisés après le débusquage. Une autre solution consiste à utiliser un ébrancheur stationnaire, puis un chargeur.
Particulièrement utilisé en Amérique du Nord
Méthode du tronc entier avec abattage manuel
LES ARBRES SONT ABATTUS manuellement puis amenés sur un site par une débusqueuse simple. Une machine d’ébranchage coupe les arbres aux longueurs appropriés au chargement sur un camion.
Particulièrement utilisé en Europe et en Russie
Méthode de tronc entier partiellement scié
CETTE MÉTHODE est un compromis entre les méthodes de longueur entière et de coupe à la longueur. Comme la méthode d’origine dite de tronc
entier, cette solution utilise des abatteuses-empileuses, des débusqueuses et des processeurs. Le bois est ensuite coupé à la longueur souhaitée
pour être transporté sur les routes. Au Canada, la longueur maximale des troncs est de 18,5 mètres, aux États-Unis de 12–15 mètres et en Europe de
10 mètres maximum.
Cette méthode est aussi utilisée pour les grandes zones d’abattage. Ce système a l’avantage d’offrir une grande productivité et des transports
plus flexibles.
Particulièrement utilisé en Amérique du Nord et en Russie.
16
JUST FOREST NO 1 • 2007
DÉBARDAGE EN COURTE LONGUEUR, CTL
Débardage en courte longueur de modèle scandinave avec coupe à la souche
LE SYSTÈME SCANDINAVE nécessite une abatteuse sur roues et un porteur. L’abatteuse abat, ébranche et coupe les troncs à des longueurs de 3 à 6
mètres. Un porteur charge les troncs et les transporte au bord de la route forestière la plus proche. Les troncs sont ensuite chargés sur un semi-remorque. L’utilisation de machines à roues en caoutchouc permet de limiter les dommages au sol. Les coûts en carburant sont plus faibles par mètre
cube de bois transporté. Cette méthode est la plus respectueuse de l’environnement. Très flexible ce système permet un rendement élevé dans les
petites zones d’abattage et pour la production de bois de longueurs et qualités différentes en fonction des demandes des clients. Le système ne nécessite que peu de machines et de personnel.
Particulièrement utilisé en Europe
Débardage en courte longueur à l’américaine avec sciage dans la forêt
UNE ABATTEUSE-EMPILEUSE abat l’arbre. Deux machines suivent la machine, une avec une tête d’abattage, par exemple un excavateur avec processeur pour ébranchage et sciage de l’arbre et un porteur pour le transport sur route. Les arbres abattus et ébranchés sont coupés dans la forêt et
transportés ensuite par route sous forme de billots. Ce système a l’avantage d’être d’une grande efficacité et de permettre d’importants volumes de
production et de nombreuses catégories. La concentration de bois est aussi supérieure sur des sites de petites tailles pour bois de même type que
pour les troncs entiers.
Particulièrement utilisé en Amérique du Nord
Débardage en courte longueur à l’américaine avec sciage sur bord de route
UNE ABATTEUSE-EMPILEUSE abat l’arbre qui est ensuite amené sur la route. L’arbre est alors coupé aux longueurs souhaitées par un processeur
monté sur une excavatrice. Ce système est un compromis entre la méthode du tronc entier et le débardage en courte longueur. L’avantage de cette
méthode est sa flexibilité entre deux systèmes. Les coûts de mise en exploitation d’une nouvelle méthode d’abattage avec bois court sont bas dans
la mesure où les machines du système sont des machines pour troncs entiers. Ce système peut aussi produire différentes longueurs en fonction
des demandes des clients. Le besoin de grands sites de déchargement est un inconvénient.
Particulièrement utilisé en Amérique du Nord, Russie
Débardage en courte longueur avec abattage manuel
et sciage sur bord de route
L’ARBRE EST ABATTU manuellement, ébranché et transporté vers un site par un chargeur simple sur roues ou chenilles. Le sciage
s’effectue manuellement à des longueurs souvent très courtes pour que le bois puisse être chargé sur des camions.
Particulièrement utilisé en Europe et en Russie
JUST FOREST NO 1 • 2007
17
Håkansson a immédiatement décidé de remplacer son ancien Valmet 820.
DAN A ACHETÉ
LE PREMIER
Le premier exemplaire du nouveau
porteur Valmet 830.3 a été livré à Dan
Håkansson à Ullared au sud de la Suède.
L
e premier nouveau porteur Valmet 830.3 a quitté l’usine pour la forêt
à la fin du mois de janvier. Dan
Håkansson dirige depuis 30
ans l’entreprise Dan Håkansson
Skogsentreprenad AB. Dès que
18
JUST FOREST NO 1 • 2007
le nouveau Valmet 830.3 a été
mis sur le marché, il a immédiatement décidé de remplacer son
ancien Valmet 820 par un nouveau Valmet 830.3.
– Nous avons déjà un 830 de
l’ancien modèle et nous sommes
très contents de ses performances. Le choix était donc évident
quand il a été temps de remplacer le plus ancien de nos porteurs, raconte Dan Håkansson.
IL UTILISE uniquement des
machines Valmet. À part le nouveau 830.3 et un ancien 830, il
possède aussi un 840 et un 860.
Il a acheté son premier Valmet
en 1994.
– Ces machines ont toujours
fonctionné parfaitement et je
n’ai donc aucune raison de changer de marque, constate-t-il.
Le nouveau porteur de Dan
Håkansson sera conduit par sa
fille Annika. Annika Håkansson conduit des porteurs depuis
bientôt quatre ans. Le Valmet
830 est sans aucun doute sa
machine préférée.
– Le Valmet 830 est une
VALMET 830.3
NOUVEAUTÉS EN BREF
• Cabine encore plus spacieuse
et meilleure visibilité grâce à
des panneaux bas avec paresoleil intégré
• Nouveaux espaces de rangement et surfaces de pose ;
emplacement spécial pour imprimante A4 ; porte-classeur
; casier pour trousse de secours, compartiment filet au
plafond, etc.
• Nouvelle combinaison siège
supplémentaire/tablette
• Nouveau volet de service
dans le panneau latéral droit
pour faciliter le remplacement
des fusibles
• Meilleur emplacement des
boutons pour un travail plus
efficace
Annika Håkansson conduit des
porteurs depuis quatre ans. Sa
machine préférée est le porteur
Valmet 830.
• Navigation dans les menus
encore plus simple
Depuis janvier 2005, l’entreprise a contribué à
sortir des forêts le bois abattu par la tempête
Gudrun.
machine exceptionnelle, déclaret-elle. Elle est souple, facile à conduire et parfaite pour les éclaircissements. Je suis ravie de pouvoir conduire le nouveau modèle.
DAN HÅKANSSON Skogsen-
treprenad AB travaille principa-
lement pour la société forestière Södra et la société de gestion
forestière Göteborgs Stift. Il travaille souvent comme sous-traitant pour un autre entrepreneur.
Si les travaux d’éclaircissements
sont toujours nombreux,
l’entreprise a beaucoup travail-
lé ces dernières années à sortir
de la forêt le bois abattu par la
tempête Gudrun qui a ravagé le
sud du pays en janvier 2005.
– Valmet 830 est la machine
idéale pour se faufiler entre les
arbres abattus par la tempête,
explique Dan Håkansson. r
FAITS
• Nombreuses nouvelles fonctions dans le système de commande et d’information Maxi ;
rapport sur le poids, etc.
• Moteur écologique Tier 3
• Plus de puissance moteur grâce à une augmentation de 10
pour-cent du couple moteur
• Puissance de levage plus élevée de la grue de 67 à 74 kNm
et vanne de grue actualisée
• Fixation de grue renforcée de
20 pour-cent
Valmet 830.3
POIDS APPROXIMATIF :
10 500 kg
CHARGE MAXIMALE AUTORISÉE :
9 000 kg
LARGEUR NORMALE :
2 600 mm
MOTEUR :
44 CWA, 4 cylindres, turbo avec Commonrail. Tier 3.
PUISSANCE :
100 kW DIN (134 cv)
COUPLE MOTEUR :
600 Nm à 1300-1500 tr/min
VITESSE MAXI :
25 km/h
FORCE DE TRACTION, MAX :
110 kN
GRUE :
CRF 5 Portée : 6 850 mm
GRAPPIN :
G25
SYSTÈME DE COMMANDE ET D’INFORMATION :
MaxiForwarder
JUST FOREST NO 1 • 2007
19
L’ordinateur de l’abatteuse rassemble toutes les informations
mais n’affiche que celle nécessaire à un moment donné.
Le conducteur d’une abatteuse prend plus de décisions par unité de temps qu’un pilote d’avion. Pour
Patrik Gustafsson, pilote d’avion et conducteur d’abatteuse expérimenté, les similitudes entre un avion
et une abatteuse sont nombreuses.
Chauffeur d’abatteuse
et pilote d’avion
– beaucoup en commun
On a coutume de dire que le conducteur
d’une abatteuse prend plus de décisions
par unité de temps qu’un pilote d’avion.
– Rien n’est plus vrai. Une abatteuse et un
avion ont plus de points communs qu’on
ne pourrait le croire, explique Patrik
Gustavsson, pilote d’avion et ancien
conducteur d’abatteuse.
20
JUST FOREST NO 1 • 2007
Q
’un conducteur d’abatteuse prenne plus de
décisions par unité de
temps qu’un pilote est une allégation connue mais sans véritable base scientifique. Patrik
Gustavsson, qui a conduit une
abatteuse pendant trois ans
avant de devenir pilote professionnel, confirme la véracité
de cette affirmation même s’il
admet volontiers quelques dif-
férences.
– La plus grande différence
concerne les conséquences des
décisions prises ; pour un pilote,
la tension est plus élevée et plus
irrégulière, explique-t-il.
Patrik Gustavsson a commencé à conduire des abatteuses dans sa ville natale de Kalix
au nord de la Suède en 1996
avant de travailler à plein temps
comme chauffeur d’abatteuse
Patrik Gustafsson est un
pilote possédant une vaste
expérience de la conduite des
abatteuses. Sa connaissance
des abatteuses lui a été très
utile dans sa formation de
pilote et comme pilote.
L’instrumentation des avions, comme celle des abatteuses, est de plus en plus groupée.
pour les entreprises communales forestières de Bensby et de
Kalix de 1997 à 1999. Après une
formation de pilote de deux ans
et un an comme formateur, il
pilote aujourd’hui les avions de
Ryan Air et travaille quelques
jours par mois comme instructeur dans un simulateur de vol.
DURANT LA PLUS grande par-
tie du vol, un pilote n’a que peu
à faire si ce n’est surveiller que
tout fonctionne comme prévu.
La situation est plus tendue au
décollage et à l’atterrissage. Le
mauvais temps peut aussi modifier les conditions de vol et le pilote doit donc être toujours en alerte en cas d’événement imprévu.
– C’est un avantage d’avoir
conduit une abatteuse. Un
chauffeur d’abatteuse doit évaluer continuellement la situation et prendre des décisions
rapides ; c’est une excellente
préparation au métier de pilote,
explique Patrik Gustavsson.
Il considère que les différences entre une abatteuse et un
avion sont moins grandes qu’on
ne croit. Naturellement, les plus
grandes similitudes sont d’ordre
technique.
– Un avion comporte deux
systèmes importants : le système électrique et le système
hydraulique. Si les différences
sont importantes entre le système électrique d’un avion et
celui d’une abatteuse, le système
hydraulique d’une abatteuse est
beaucoup plus sophistiqué que
celui d’un avion.
Dans sa nouvelle profession,
Patrik Gustavsson a pu utiliser
sa connaissance approfondie des
systèmes hydrauliques, de leurs
possibilités et de leurs limites. Il
raconte que de nombreux pilotes
ignorent complètement le principe de fonctionnement d’un
système hydraulique.
– Par exemple, je sais exactement ce qui se passe quand un
flexible hydraulique se détache.
Une telle panne n’est pas acceptable sur un avion mais le fait de
connaître les causes et les conséquences d’une rupture de flexible
a ses avantages même à des kilomètres de hauteur, estime-t-il.
Le poste de travail du chauffeur d’une abatteuse ressemble
aussi beaucoup au cockpit d’un
avion. Patrick Gustavsson explique que les commandes des avions modernes sont de plus en
plus regroupées sur des écrans
d’ordinateur comme dans une
abatteuse.
– La méthodique d’un avion est la même que celle d’une
abatteuse. Seule l’information
intéressante pour la manœuvre à effectuer est affichée. Les
constructeurs ont réalisé que
l’homme a une capacité limitée à absorber les informations ;
ils ont donc rassemblé ces informations d’une manière visuelle
donnant un aperçu global, explique Patrik Gustavsson.
FAITS
Comme dans une abatteuse, toutes les informations qui
ne sont pas affichées sont facilement accessibles au cas où elles
s’avéreraient nécessaires.
LES INFORMATIONS ont été
rassemblées et présentées de
manière globale dans la mesure
où la plupart des accidents d’avion sont davantage dus à de mauvaises décisions qu’à des problèmes techniques. L’accent est donc
mis aujourd’hui la capacité des
pilotes à prendre des décisions.
– Mon expérience passée
de conducteur d’abatteuse m’a
beaucoup aidé, aussi bien sur le
plan technique que pour prendre des décisions rapides, explique Patrik Gustavsson. r
Patrik Gustavsson
ÂGE : 29 ans
PROFESSION : co-pilote pour Ryan Air et instructeur sur simulateur de vol
HABITE : à Castle Donington à 15 minutes de Nottingham
NÉ À : Kalix au nord de la Suède
HOBBIES : la chasse, particulièrement la chasse à l’élan, les motos et les
courses moto
JUST FOREST NO 1 • 2007
21
Valmet 890.2 avec pince portante peut débusquer jusqu’à 50 mètres cubes de bois brut à chaque fois.
Un porteur productif
avec pince portante
Grâce à une surface de charge modifiée et une pince portante, l’entreprise canadienne Amboy Logging peut optimiser l’utilisation de son porteur et le transformer en
débusqueur. Cette solution convient parfaitement à l’exploitation d’un sol meuble dans
le respect de l’environnement.
22
JUST FOREST NO 1 • 2007
Randall Gibb et Eli Hetu ont participé
aux travaux de modification des pinces
portantes.
R
andall Gibb et Eli
Hetu sont les propriétaires de l’entreprise Amboy Logging. Ces deux entrepreneurs
n’hésitent pas à innover dans
leur recherche de nouvelles
solutions destinées à augmenter
le rendement de leur entreprise. Au fil des années, l’entreprise s’est spécialisée dans les abattages sur les terrains humides
et meubles. Basée à Quesnel,
au sud de Prince George en
Colombie-Britannique au Canada, l’entreprise abat de 260 000
à 280 000 mètres cubes de bois
par an. Les troncs sont coupés à
la longueur sur le bord de la route par des excavatrices équipées
de processeurs.
LORS DE NOTRE VISITE , un
Komatsu PC 200 coupe le bois
amené par deux porteurs avec
pinces portantes. L’abattage est
effectué à l’aide de deux abatteuses-empileuses. Le parc des
machines de l’entreprise comprend également trois processeurs Komatsu et deux chargeurs Komatsu. Un débusqueur
équipé d’un grappin est également disponible pour extraire le
bois des terrains difficiles.
– Nous avons remplacé quatre débusqueurs par deux porteurs équipés de pinces portantes et économisé ainsi les coûts
salariaux de deux personnes,
explique Eli Hetu. Un porteur
équipé de pinces portantes permet de travailler beaucoup plus
vite qu’un débusqueur traditionnel à quatre roues. De plus,
avec ses six roues, la machine a
une pression au sol plus basse et
endommage moins le sol.
LA PINCE portante utilisée est
basée sur un modèle de pince ancien modifié par Randall
JUST FOREST NO 1 • 2007
23
”
La pince portante a une surface de 3,2 mètres carrés.
Gibb et Eli Hetu et monté sur la
machine en douze jours de travail intensif avec l’aide de Bernards Hamilton, le mécanicien
du revendeur Terratech à Prince George. La pince est constituée de deux bras et d’un câble
d’une épaisseur de 22 mm qui
passe autour des troncs. La pince portante a une surface de prise de 3,2 mètres carrés. Les porteurs Valmet 890.2 peuvent porter jusqu’à 50 mètres cubes ou
une charge complète de camion
à chaque fois. La moyenne est de
30–35 mètres cubes. Par comparaison, un débusqueur devrait
faire de 7 à 8 voyages pour transporter le même volume de bois.
Les pinces portantes ont
l’avantage de posséder un système de poussée qui permet de
pousser la charge plus facile-
24
JUST FOREST NO 1 • 2007
ment dans les côtes. Un déchargement rapide est nécessaire
pour maintenir une productivité élevée. Le travail avec les porteurs est effectué en quart de
travail par une seule équipe, les
processeurs par deux équipes.
Le travail s’effectue ainsi de jour
lorsque la visibilité est optimale
et qu’il est donc possible de travailler plus vite.
– Les porteurs Valmet sont
des machines remarquables
avec un système hydraulique
très performant qui nous permet de charger rapidement et
de manière efficace, explique
Randall Gibb. Les cabines confortables sont particulièrement
appréciées des chauffeurs. La
consommation en carburant
n’est que de 20 litres par heure
pour le débusquage.
– Notre idée d’utiliser les por-
FAITS
teurs comme débusqueurs à
pinces portantes s’est révélée un
excellent investissement, constatent Randall Gibb et Eli Hetu.
Nous n’avons eu aucun problème pour rentabiliser notre
investissement. r
Amboy Logging
Fondée en 1978 par Randall Gibb rejoint onze ans plus tard par Eli Hetu,
aujourd’hui co-propriétaire de l’entreprise. La machine possède 13 machines. Le volume d’abattage est en moyenne de 260 000–280 000 mètres cubes par an. Un abattage normal s’effectue sur 60 hectares et un
peuplement de 85 pour-cent de pins.
SÉRIE Commande de la tête
L’ordinateur de la tête d’abattage Valmet
comporte de nombreuses fonctions innovatrices. Grâce à des réglages simples, le travail
est plus facile et plus rapide. Dans ce numéro, nous continuons notre série d’articles sur la
commande de la tête d’abattage en vous faisant
découvrir quelques-unes des possibilités du
système Maxi en matière d’ébranchage.
3ème partie Ébranchage
IMPULSIONS
PRESSION DES COUTEAUX
ÉCORÇAGE (EUCALYPTUS)
Les couteaux d’ébranchage peuvent
être ouverts temporairement grâce à
la fonction d’impulsion d’ouverture.
Il suffit d’appuyer sur « Tête ouvrir »
durant l’alimentation avant ou arrière.
Les temps d’ouverture et de fermeture
peuvent aussi être réglés en centièmes
de seconde.
Pour faciliter le démarrage de la
tête, l’impulsion d’ouverture peut être
réglée pour le démarrage de l’alimentation avant. Pour optimiser l’ébranchage des petits ou des gros diamètres,
il suffit de déconnecter automatiquement cette fonction quand les troncs
sont supérieurs ou inférieurs à un diamètre donné.
Une pression de couteau trop élevée
sur le tronc entrave l’avance du tronc. À
l’inverse, une pression trop faible n’assure pas le maintien de tronc souhaité.
La pression de serrage peut être modulée facilement aussi bien sur la paire de couteaux avant que sur les couteaux arrière. La fonction « Courbe de
pression » permet de régler la pression de serrage en fonction du diamètre. Une pression de serrage plus élevée ou plus faible peut être définie sur
une seule des paires de couteaux en
cas, par exemple, de patinage, d’avance,
de coupe/abattage. Une autre fonction
astucieuse est la possibilité de régler la
pression de serrage en fonction de l’essence.
Pour optimiser l’écorçage, il suffit d’activer la fonction d’écorçage de Maxi. La
pression sur les couteaux avant et arrière est pulsée de manière à leur permettre de pénétrer plus facilement sous
l’écorce. Les différents paramètres de la
fonction d’écorçage sont réglés séparément pour les couteaux avant et arrière.
EXTRA SERRAGE DES COUTEAUX
L’extra serrage des couteaux est une
fonction particulièrement utile en cas
de déplacement. Les couteaux sont
maintenus fermés, même sans avance, coupe ou pression sur le bouton de
la fonction de fermeture. Quand la
fonction est sélectionnée, les couteaux
sont maintenus fermés après l’avance ou la coupe jusqu’à ce que la fonction « Ouvrir couteaux » soit activée ou
que le diamètre soit inférieur à 90 millimètres.
Vous trouverez toutes les informations sur les réglages et les autres fonctions disponibles dans le manuel de l’ordinateur des têtes Valmet 350–370.
JUST FOREST NO 1 • 2007
25
Les machines forestières comportent plusieurs
systèmes qui empêchent les particules de pénétrer
ou de se propager dans le système hydraulique. Mis
à part le propre système de nettoyage de la machine, un certain nombre de mesures peuvent contribuer à réduire le risque de pollution du système.
Nettoyage
de l’huile
plus efficace
U
ne huile hydraulique qui
peut être conservée propre, sans être contaminée par des impuretés économise de l’argent et du temps au propriétaire de la machine, prolonge la durée de vie de la machine,
diminue la fréquence des mesures de service et réduit les arrêts
de production. De l’usine à l’utilisation quotidienne, le processus de nettoyage de l’huile doit
être aussi performant que possible pour que la machine fonctionne comme elle le doit.
Les particules ne sont pas les
seules responsables de la contamination de l’huile hydraulique.
L’air modifie aussi les pro-
priétés de l’huile. L’air peut provoquer une usure excessive des
composants exposés à des modifications soudaines de pression et la précision du réglage de
la pompe et des vannes risque
d’être altérée. L’eau dans l’huile
produit une corrosion (rouille)
du système. La rouille signifie
une modification des dimensions des métaux et donc un risque de grippage des éléments
mobiles, par exemple des tiroirs
des vannes, et la propagation de
particules dans le système.
Les particules peuvent pénétrer dans le système depuis l’extérieur notamment si le bidon
contenant l’huile est sale. Ce
Auto-production
de particules
Zone prise en
charge par le filtre
à huile
SYSTÈME UNIQUE À DEUX
L’introduction externe des
impuretés peut saturer la
capacité du filtre à huile.
Particules dans
le système
26
JUST FOREST NO 1 • 2007
sont les particules qui altèrent l’état général de la machine, sa durée de vie et sa sécurité de fonctionnement, particulièrement les petites particules (moins de 6 micromètres)
qui pénètrent dans les éléments
mobiles. L’abrasion qui en résulte génère à son tour de nouvelles particules. Une plus grande quantité de particules accélère l’abrasion et, donc, la production de nouvelles particules. Ce
processus est normal et pris en
charge par le filtre de la machine dont la fonction est de limiter
la propagation des particules.
Par contre, quand les sollicitations deviennent supérieures à
la capacité de nettoyage du filtre,
le système passe dans un cercle
vicieux d’augmentation continue des particules.
CIRCUITS
Toutes les machines Valmet
sont équipées d’un système de
nettoyage construit pour assurer
le meilleur nettoyage possible
dans les conditions de travail les
plus exigeantes. Le double système de nettoyage garantit un processus de nettoyage continuel.
La plupart des machines Valmet
sont équipées d’un système à
deux circuits : le premier circuit
nettoie continuellement l’huile dans le réservoir hydraulique
et le second circuit filtre l’huile de retour de l’hydraulique de
travail. Le processus de nettoyage est ainsi effectué à la source même de l’auto-production de
particules. Ces deux circuits de
nettoyage se complètent et assurent une réduction considérable
de la production de particules.
Une surpression continue est
maintenue dans le système afin
d’empêcher l’air et l’humidité
de pénétrer dans les vérins, etc.
Cette surpression est générée à
l’aide du renif lard du réservoir
hydraulique qui est muni d’une
vanne de surpression. Le renif lard élimine les impuretés contenues dans l’air d’admission.
ÉCHANTILLONS D’HUILE
Le système d’entretien ProAct
stipule que des échantillons
QUELQUES
QUESTIONS...
Quelques conseils simples pour lutter
contre les impuretés dans le système
SERVICE/RÉPARATIONS
• Inspection des filtres du réservoir. Profitez-en pour inspecter les tiges magnétiques qui attirent les grosses particules métalliques.
• Réparations sur le terrain dans la plus grande propreté possible. Le remplacement sur le terrain d’un flexible par un flexible coupé à la longueur requise sur place et à la va-vite risque de contaminer l’huile. Les tuyaux d’origine
Valmet sont à la longueur souhaitée. Ils sont de la plus haute qualité et d’une
propreté absolue.
…À BRETT JONES,
nouveau directeur général
de la filiale de vente australienne de Komatsu Forest
REMISAGE
Comment considérezvous vos nouvelles
fonctions ?
• L’huile doit être conservée à une température adéquate. Si l’huile est stockée
dehors, sa teneur en eau risque d’augmenter en raison des variations de température et d’humidité. Il est donc recommandé de conserver l’huile dans un
local à une température constante. Évitez toute contamination de l’huile avant
de l’utiliser dans la machine. La saleté et la condensation sur le bouchon du
bidon risquent de contaminer l’huile.
• Les machines forestières Valmet sont équipées d’un raccord rapide pour le
remplissage d’huile avec une pompe. L’huile passe le filtre de la machine afin
d’être nettoyée avant d’atteindre le réservoir hydraulique.
d’huile doivent être prélevés et
analysés à intervalles réguliers.
L’analyse des échantillons permet d’établir si de l’air ou de l’eau
a pénétré dans le système et de
décider ou non de remplacer le
filtre. L’analyse permet aussi de
déterminer la teneur en diverses
substances révélatrices de l’état
du système hydraulique. L’ampleur et les emplacements de
l’auto-production des particules
peuvent donc être déterminés.
Les huiles hydrauliques Valmet comprises dans la gamme
ProSelect ont été spécialement
sélectionnées pour maintenir un niveau de propreté élevé
même dans des conditions d’utilisation difficiles. Elles sont particulièrement adaptées au processus de nettoyage des machines Valmet. r
L’année dernière, j’étais responsable du marché après-vente comprenant la maintenance et
les pièces de rechange. Je suis
aujourd’hui responsable de la filiale de vente de Komatsu Forest
en Australie. Mike Jones occupe
toujours le poste de directeur de
la filiale de vente et est responsable du nouveau centre de distribution Pan Pacific pour les ventes
en Australie, en Nouvelle-zélande, en Asie/Océanie et en Afrique
du Sud.
Comment s’est passée
l’année dernière ?
Partek Forest
Partek Forest
8700
Rotator
Function
Failure
Description
Follow up Report – Forwarder
Customer:
OK
Job No
Inspection
performed,
date:
Working
area
8800
Grappl
e / Grapple saw
of the machine:
Function
1000
Motor
Function
Failure
Failure
Description
Inspection
performed by:
Inspected at
Operating hours
Machine model:
Serial number:
OK
h
h
Description
2000
Electrical supply
Function
Failure
OK
0000
Extra equipment
Function
Failure
Description
OK
Description
Quels sont vos attentes
pour l’avenir ?
OK
Other comments
Function
Failure
Description
OK
2100
Hydraulic supply
Function
Failure
Description
Pump Size
OK
cc
Hydraulic oil brand and type
__________________
____________l__
(Place) Flow measured at 1500 rpm
Pressure control
Measured pressure
______
Idle pressure
__________________
Brand
Owner's representantive
(Signature
)
Max
Type
Oil sample taken
Yes
2006 a été une année difficile pour
tous dans la mesure où l’industrie
du bois en Australie et en Nouvelle-Zélande a traversé une période
de basse conjoncture. Nous avons
malgré tout réussi à augmenter
nos parts de marché à environ 50
pour-cent. Pour cette année, notre objectif est de passer à 56-58
pour-cent.
No
pressure
________________________
________
(Date: Year, month, date)
Adjusted to
________
________________________
Partek representantive
________
(Signature)
Service
pressure
Partek Forest AB
Box 7124, SE-907 04 Umeå,
Sweden
Tel +46 90 70 93 00 Fax +46
9070 95 27
L’année 2007 a démarré sur les
chapeaux de roue : le meilleur début d’année jamais enregistré depuis la création de cette filiale il y
a 16 ans. Notre liste de commande des prochains mois est bien
remplie. Nous sommes persuadés
de pouvoir continuer sur notre
lancée. La mise sur le marché de
nouveaux produits va aussi conforter notre position et nous permettre d’augmenter nos parts de
marchés cette année.
JUST FOREST NO 1 • 2007
27
La cabine pivotante
protège la nuque et le dos
La cabine avec rotation complète et stabilisation offre un environnement de travail inégalable. Juha Niemi, un chauffeur de machine
forestière de Finlande, est un habitué des cabines Valmet. Il apprécie
tout particulièrement l’ergonomie et l’excellente visibilité du poste
de travail qui permet de voir les arbres abattus et façonnés.
Valmet est le constructeur des machines
forestières aux cabines
uniques. Ces cabines
sont depuis si longtemps
sur le marché qu’elles
sont pratiquement devenues une évidence –
même si elles sont
toujours uniques.
C
’est en 1984 qu’a été
lancée l’abatteuse Valmet 901, la première
abatteuse équipée d’une cabine
à rotation complète et avec stabilisation. Le concept Valmet, aussi innovateur aujourd’hui qu’en
1984, est basé sur une plaque
rotative sur laquelle sont montées la cabine et la grue. La
plaque est à commande hydrau-
28
JUST FOREST NO 1 • 2007
lique (deux vérins) manuelle ou
automatique. Du point de vue
ergonomique, ce concept signifie que le chauffeur n’a plus
besoin de tourner la tête des centaines de fois par jour : la tête
d’abattage est en effet toujours
devant lui, directement dans son
champ de vision. La stabilisation permet au chauffeur de conserver une position horizontale qui contribue à protéger son
dos dans la mesure où la cabine
s’adapte à l’inclination du sol.
Aujourd’hui, 20 ans plus
tard, les machines Valmet sont
pratiquement les seules cabines du marché à posséder des
cabines à rotation complète et
avec stabilisation Cet avantage s’oublie parfois un peu : on
s’habitue si vite au confort !
En Finlande, l’entreprise
Pieti&Kahilaniemi située à
Orivesi-Teisko a été une des premières à acquérir une abatteuse
avec cabine pivotante.
Juha Niemi, qui travaillait à l’époque pour
Pieti&Kahilaniemi, a été un
des premiers chauffeurs à passer toutes ses journées dans une
de ces nouvelles cabines. Deux
ans plus tard, Juha continuait sa
carrière dans l’entreprise Kuljetusliike Juhani Tuominen Oy
Orivesi qui possédait aussi des
machines similaires.
– En fait, c’est difficile pour
moi de comparer le confort de
différentes cabines puisque je
n’ai pratiquement que conduit
des machines avec cabine pivotante. Une chose est sûre : avoir
la tête d’abattage devant soi
dans toutes les situations, est un
avantage énorme pour le chauffeur, ajoute-t-il.
Juha Niemi travaille en équipe depuis 20 ans, soit le quart
du matin, soit celui du soir. Il
estime avoir passé au moins
40 000 heures derrière les
manettes dans la cabine.
– La cabine pivotante permet
au chauffeur de voir ce qu’il fait
et d’effectuer son travail d’une
manière plus précise, plus exacte ; tout simplement, le chauffeur fait du travail de meilleure
qualité, explique-t-il.
Une cabine ergonomique est
aussi indispensable pour que le
chauffeur soit performant toute la journée. Les constructeurs
des machines Valmet ont toujours eu comme priorité de concevoir des cabines ergonomiques permettant aux chauffeurs
d’assurer une production de
qualité. La stabilisation automatique est presque aussi importante que la cabine pivotante. La mise à niveau de la cabine augmente le rendement de
l’abatteuse tout en réduisant le
risque de lésions d’effort pour le
chauffeur. Dans les terrains en
pente, l’inclination de la machine permet d’éviter les tensions
dans les jambes et le dos et la
machine est plus stable. r
Note :
Les abatteuses-empileuses et les
abatteuses Valmet construites
aux États-Unis utilisent le même
concept de cabine que les machines fabriquées en Suède. Utilisé depuis 1989, ce concept connu sous le nom de « 2 cylinders
- 4 way levelling » est particulièrement appréciable dans les terrains en pente.
SURLE TERRAIN
Sous ce titre, Just Forest propose des histoires et des anecdotes d’hier et d’aujourd’hui. –Notre rédaction reçoit avec plaisir les
idées et les suggestions de ses lecteurs. N’hésitez pas à envoyer vos conseils ou vos histoires à [email protected].
evinez
où ?
UNE SUPERBE ZONE abattage dans un paysage
presque préhistorique. Mais où donc ? Pour vous
aider, disons que le pays en question abrite un des
bâtiments modernes les plus célèbres du monde.
La réponse correcte est indiquée en bas de la page.
États-Unis
contre Norvège
DANS BEAUCOUP DE PAYS, on plaisante souvent sur ses voisins. Les Hollandais sont un
peu spéciaux pour les Allemands, de même que les Portugais pour les Espagnols et viceversa ou, pourquoi pas, les Nouveaux-zélandais pour les Australiens. Les Suédois, eux,
aiment plaisanter sur leurs voisins de Norvège. Il semble indéniable que les Suédois installés aux États-Unis souhaitent maintenir cette tradition. Nous avons découvert ce panneau
en pleine forêt au nord de l’Idaho aux Étas-Unis.
Radio pour
la sécurité
(Victoria en Australie)
SUR LES LONGS et étroits chemins forestiers du Canada, c’est
la radio ondes courtes qui assure la sécurité. Chaque chemin a
sa propre fréquence. Tous les chauffeurs empruntant cette voie
doivent indiquer leur position et le nombre de kilomètres parcourus à chaque passage kilométrique. Ne pas posséder de radio ou oublier de signaler sa position est synonyme de danger
car les camions roulent très vite et n’ont pas le temps de s’arrêter pour croiser un autre véhicule s’ils ne sont pas préparés.
JUST FOREST NO 1 • 2007
29
Le carburant biologique sans
impact sur le cycle naturel
Le carburant biologique d’origine forestière est en
principe « neutre en carbone ». Même si la quantité de carburant biologique d’origine forestière augmente, elle ne risque pas, à long terme,
d’altérer le cycle naturel. Telle est la conclusion
d’un rapport présenté par Göran Ågren et Riitta
Hyvönen-Olsson de l’Université des hautes études
d’agriculture de Suède (SLU).
C
es dernières années,
il est devenu de plus
en plus populaire, en
Europe du nord, de récupérer les
branches et les cimes abandonnées après un abattage afin de
les utiliser pour la production
de carburant. Les chercheurs de
SLU viennent de démontrer que
le carburant biologique d’origine forestière peut être considéré comme neutre en carbone
30
JUST FOREST NO 1 • 2007
même en cas d’utilisation intensive.
– Il n’a que très peu d’inf luence sur le cycle naturel,
c’est-à-dire qu’il ne représente aucune menace pour la nature tant que quelques règles simples sont respectées, comme par
exemple laisser les feuilles et les
aiguilles sur le lieu de croissance afin de limiter les pertes en
substances nutritives, explique
Göran Ågren.
Il souligne qu’il s’agit en fait
du cycle naturel de trois groupes de substances : le carbone,
l’azote et les ions de base à charge positive – le potassium, le calcium et le magnésium. Une étude sur la répartition de ces substances entre les différents composants de la biomasse des pins
et des sapins avant un abattage final permet de constater
que le tronc n’est pas le seul élément contenant de la biomasse. Même les aiguilles, les branches et les cimes peuvent être
utilisées comme source d’énergie. Ces dernières années, l’intérêt pour la récupération de ce
potentiel énergétique a augmenté considérablement. Il s’agit
maintenant de déterminer l’impact d’un retrait important de la
biomasse sur le cycle naturel.
EN CE QUI concerne le cycle
naturel du carbone, deux méthodes de production du carburant biologique sont utilisées, fondamentalement différentes du point de vue du dioxyde
de carbone. La première méthode concerne les forêts énergétiques abattues à des intervalles
de 5 à 10 ans. La seconde méthode consiste, lors d’un abattage
final ou d’un éclaircissement, à
extraire la biomasse de la forêt.
Ce type d’énergie est appelé
énergie forestière.
Durant la croissance de la
forêt énergétique, une réserve de
carbone s’accumule dans la biomasse ultérieurement récoltée.
Une nouvelle forêt énergétique
croît ensuite et la réserve de carbone devient une valeur moyenne de la forêt énergétique à différents âges. Si l’on compare cette
valeur moyenne avec une autre
utilisation du sol, dans ce cas
la culture de semences agricoles, la forêt énergétique n’est pas
seulement neutre en carbone
mais réduit aussi notablement
les rejets en dioxyde de carbone
dans l’atmosphère.
PAR CONTRE , si le carburant
biologique est produit à partir des restes d’abattage tels
que les branches et les cimes,
l’étude indique une réduction de la réserve de carbone
dans la forêt et une augmentation correspondante des rejets
en dioxyde de carbone dans
l’atmosphère.
– Là aussi, il convient d’inclure dans ce calcul la notion de
résultat à long terme. Dans ce
cas, la diminution de la réserve en carbone de la forêt est tellement faible que même une
augmentation de l’utilisation
de l’énergie forestière peut être
considérée comme neutre en
dioxyde de carbone.
Si pour le dioxyde de carbone, rien n’empêche donc une
augmentation de l’utilisation
des restes d’abattage, Göran
Ågren souligne qu’il convient de
tenir compte des autres cycles
naturels.
– Les aiguilles et les feuilles
n’apportent que peu d’énergie
et peuvent donc être laissées
sur place pour réduire l’impact
sur le cycle naturel, déclare-t-il
avant d’ajouter que l’utilisation
d’engrais à base d’azote peut
être nécessaire.
Un retrait intensif de la biomasse fait aussi disparaître les
ions de base à charge positive. Dans ce cas, il est recommandé de laisser sur place les
aiguilles et les feuilles mais l’effet n’est pas aussi important
que pour l’azote. Par contre, de
grandes quantités de calcium,
de magnésium et de potassium
restent dans les cendres suite à
une combustion. Cette cendre
de bois peut être répartie dans la
forêt pour reconstituer les ions
de base à charge positive.
LES TROIS CYCLES naturels
sont donc respectés même si
l’exploitation du carburant biologique augmente. Par contre, d’autres facteurs tels que
l’économie, la préservation des
paysages et la diversité biologique risquent de limiter le développement de cette exploitation.
– Des substances essentielles à la survie des insectes sont
éliminées ; des transports longue distance sont nécessaires ;
les plantations forestières sont
exploitées d’une manière risquant de modifier le paysage et
personne ne peut aujourd’hui
dire quelles seraient les conséquences si les souches devaient être retirées, résume Göran
Ågren. r
Une étude réalisée par Göran Ågren,
chercheur auprès de l’Université
des hautes études d’agriculture de
Suède, a montré qu’une utilisation
plus intensive de l’énergie forestière
peut être considérée comme « neutre en carbone ».
Clients
satisfaits
des pièces de
rechange
Une étude réalisée au printemps 2006 auprès
des clients suédois a montré que 91 pour-cent
des personnes interrogées sont satisfaites ou
très satisfaites des pièces de rechange Valmet.
U
n résultat de 91
100%
pour-cent de
clients satisfaits,
dont 60 pourcent s’estiment très satisfaits,
n’est pas un objectif en soi.
L’objectif, selon Jörgen Nilsson, directeur commercial de
80%
Parts Business chez Komatsu Forest, est de donner aux
clients les moyens d’augmenter leur production et leurs
bénéfices.
– Travailler en collabora60%
tion étroite avec ses clients
signifie effectuer un suivi rigoureux de la manière
dont les produits et les services que nous offrons sont ressentis. Nous contribuons à
la réussite de nos clients en
40%
améliorant continuellement
nos produits et nos services et
en leur permettant de bénéficier de la compétence et de la
proximité d’une organisation
globale, explique-t-il.
20%
Le client qui choisit
Valmet doit, selon Jörgen
Nilsson, pouvoir compter sur
Valmet à 100 %. r
Moins satisfait
Assez satisfait
Très satisfait
Le diagramme montre le
résultat de l’enquête réalisée
en Suède au printemps 2006.
JUST FOREST NO 1 • 2007
31
Selon les autorités forestières de la province, 85
pour-cent des peuplements de pins de la ColombieBritannique à l’ouest du Canada risquent de périr
avant 2013 sous les attaques des dendroctones du pin.
Cette épidémie causée par les hivers doux est la plus
pernicieuse et la plus destructrice jamais enregistrée. Seules des mesures draconiennes peuvent limiter l’étendue des dommages.
Smithers
Excessif
Très important/Important
Moyen/Élevé
Une zone d’une superficie
égale à celle de la NouvelleZélande subit actuellement les
attaques des dendroctones du
pin en Colombie-Britannique à
l’ouest du Canada.
LE DENDROCTONE
ATTAQUE LE CANADA
I
l suffit de traverser les
régions centrales de la
Colombie-Britannique
pour comprendre l’ampleur des destructions occasionnées par le dendroctone du
pin : un paysage lugubre de pins
morts à l’écorce déchiquetée. Les
chiffres recueillis par l’organisation des industries forestières,
Counsil of Forest Industries, les
autorités forestières de la province sont sans appel. Fin 2005, 411
millions de mètres cubes de pins
avaient succombé à l’attaque des
insectes. L’épidémie s’était propagée sur une zone de 1200 km
de long et 575 km de large et 90
pour-cent des pins étaient considérés comme morts.
UN CERTAIN nombre de fac-
teurs peuvent expliquer comment cet insecte commun au
cycle de vie de seulement un an
a pu causer de tels ravages ces
32
JUST FOREST NO 1 • 2007
six dernières années. Les hivers
doux ont considérablement favorisé la survie et la reproduction des larves des dendroctones. Leur durée de vie de seulement un an rend difficile leur
extermination par l’abattage de
tous les pins morts. Quand les
aiguilles de l’arbre sont devenues rouges et que les dommages sont visibles, la nouvelle génération de dendroctones a
déjà quitté l’arbre malade pour
s’attaquer à d’autres arbres. Certaines espèces de dendroctones, notamment celles s’attaquant aux sapins, ont un cycle
de vie de deux ans. Il est alors
plus facile de les détecter quand
ils sont encore sous l’écorce et de
limiter les dommages en abattant les arbres contaminés.
– Le problème est qu’il y a
beaucoup de pins de plus de
40 ans. Le dendroctone du pin
n’attaque généralement pas les
arbres de moins de 40 ans, constate Douglas A. Routledge, viceprésident de la région du nord
de Council of Forest Industries.
Une grande partie des premières
zones contaminées était difficile d’accès ; l’impossibilité d’abattre les pins à temps a donc contribué à favoriser la prolifération
des insectes. La recherche des
zones touchées s’est aussi avérée
compliquée. Les dommages sont
difficiles à détecter depuis un
avion dans la mesure où les pins
ne virent au rouge que lorsque la
génération suivante de dendroctones les a quittés.
Douglas A. Routledge, vice-président de la région du nord de
Council of Forest Industries, est
persuadé qu’il est possible de
limiter la prolifération du dendroctone du pin.
SI LA SITUATION est très cri-
tique, un certain nombre de
mesures peuvent contribuer à
réduire l’impact de cette épidémie sur la forêt et l’industrie
forestière. Le temps presse car
les forêts de la Colombie-Britannique sont en grande partie peu-
plées de pins.
– L’impact sur l’exploitation
forestière dépend de notre réussite à limiter les dégâts, explique
Douglas A. Routledge. Dans le
pire des scénarios, les dommages peuvent réduire la valeur des
Fort St John
Prince George
FAITS
Williams Lake
Kamloops
Kelowna
Vancouver
abattages de 20 à 40 pour-cent
et dans le meilleur des cas de
seulement 10–20 pour-cent.
plements de pins endommagés augmentent et une modification des prix du bois devrait
permettre de voir venir.
DES ABATTAGES rapides et
un repeuplement des zones
attaquées devraient permettre de limiter les dommages.
Les zones les plus touchées
devront être abattues et repeuplées immédiatement. Les sections infectées des zones moins
touchées seront aussi abattues.
Des abattages individuels complèteront ces mesures.
– L’industrie forestière s’efforce actuellement de s’adapter
à une détérioration de la qualité du bois de pin ; d’importants volumes de pins ne pourront être utilisés que pour la
production de pâte à papier ou
transformés en carburant écologique, constate Douglas A.
Routledge. Parallèlement, les
volumes d’abattage des peu-
LES PINS MORTS sont tou-
jours utilisables même s’ils ne
sont pas de la meilleure qualité. Dans certains cas, il faut
accepter la décoloration bleue
du bois provenant des arbres
morts ; cette décoloration est
due au champignon présent
dans la bouche des dendroctones et qui, lorsqu’il attaque l’arbre, coupe l’alimentation en
eau de l’arbre. Du point de vue
de la résistance et de la solidité, la couleur bleue n’a aucune inf luence sur le produit en
bois.
À long terme, cette stratégie a pour but de créer une plus
grande variété des espèces et
des âges des arbres de cette
région. r
Attaque des dendroctones du pin
Cet insecte attaque principalement les pins durant
les mois de juillet et août lorsque l’arbre est déjà affaibli
par le manque d’eau. La femelle creuse des galeries sous
l’écorce et pond ses œufs dans des oothèques situées le
long des galeries de ponte. Les larves naissent ensuite
après dix jours et vivent dans les tunnels larvaires. Quand
elles atteignent l’âge adulte, elles rampent à l’extrémité de la galerie et construisent une chrysalide. L’insecte perce ensuite l’écorce. Les galeries creusées par les insectes bloquent définitivement la nutrition de l’arbre. Les
ips typographus transmettent également un champignon
(ophiostoma polonicum) qui coupe l’alimentation en eau
de l’arbre et produit la décoloration bleue caractéristique
de cette agression. Un arbre meurt en quelques mois suite
à un dessèchement progressif dû à une carence en eau et
en substances nutritives.
L’ips topographus
attaque la Suède
L
es ips typographus se
propagent de manière inquiétante au sud
de la Suède suite aux tempêtes et à l’été chaud qui a favorisé la prolifération des insectes et l’affaiblissement des
arbres. Les dommages concernent 1,5 million de mètres
cubes de pins alors qu’ils ne
portent généralement que
sur 100 000 mètres cubes
pour une année normale. La
population d’ips typographus
est actuellement de sept fois
supérieure à la normale. Un
hiver doux risque d’aggraver
la situation. r
Zones endommagées par les
tempêtes
Importantes agressions
d’ips typographus
JUST FOREST NO 1 • 2007
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