yogi ramsuratkumar bhavan

Transcription

yogi ramsuratkumar bhavan
YOGI RAMSURATKUMAR
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BH AVAN
Yogi Ramsuratkumar
Agathiyan Production House 2009
Edition française électronique :
Yogi Ramsuratkumar Bhavan
16 février 2012
Traduction et notes : Gaura Krishna.
Yogi Ramsuratkumara
Yogi Ramsuratkumara
Yogi Ramsuratkumara
Jaya Guru Raya.
Photo numériquement composée
de Supramania Swami avec Yogi
Ramsuratkumar.
Supramania Swami et Yogi Ramsuratkumar
Alors que j’étais avec Supramania Swami lors de ma seconde visite en Inde
en 2005, j’ai eu la bénédiction d’être le témoin d’un miracle dans le kudil de
Swami. Après toutes les formalités, plus tard ce soir là à 7 heures et demi,
Swami m’emmena pour une prière. Sa femme et son fils étaient sortis. Il
commença à chanter le Nom de Yogi Ramsuratkumar (Nama japam). Je
suivis.
Après quelques minutes, j’entendis une troisième voix dans la récitation –
une voix masculine qui chantait avec nous. Je pouvais entendre la voix de
Swami. Je pouvais entendre la mienne. Il n’y avait personne d’autre dans le
kudil. Qui donc était cette troisième personne qui chantait avec nous ? Je
n’ouvris pas les yeux. Par la suite, après vingt minutes environ, Swami mit fin
au japam et la voix ne fut plus entendue. Je voulais le questionner sur cette
troisième voix mais j’oubliais tout à fait de le faire.
Plus tard, alors que j’étais sur le point de retourner à Tiruvannamalai après
avoir rendu visite à Tapayogi Thangarasan Adigal à Kallaru, Supramania
Swami me demanda : « Avez-vous entendu la voix ? » reportant ma mémoire
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à mon premier jour au kudil. Je me souvins que j’avais réellement entendu
une troisième personne chanter avec Swami et moi. Je demandai à Swami
qui c’était. Il répondit en riant : «C’était Visiri Matai», se référant à son guru
Visiri Swami (Yogi Ramsuratkumar).
Bien que Supramania Swami ait eu cinq gurus – son père Jayaram Pillai,
Pundi Mahan, Kollimalai Swami, Sathananda Swami et le Yogi, à la prière, il
choisit d’invoquer le Yogi. Cela fut-il son souhait que je pusse être témoin
que ce miracle arrivât et que par là je pusse connaître la grandeur de ce Yogi ?
L’étendue de la dévotion de Supramania Swami envers son guru était telle
qu’il pouvait l’appeler (Yogi Ramsuratkumar était parti en samadhi le 20 février
2001) pour qu’il apparaisse parmi nous. Et la grâce du Yogi était telle qu’il
choisissait d’apparaître parmi nous. Swami me dit qu’après avoir atteint le
samadhi le yogi était apparu chez Swami dans le village de Nachanananthal.
Le yogi lui présenta une peinture de lui-même avant de disparaître.
Juste avant de repartir en Malaisie, j’accompagnai Swami à l’ashram un jour
de Pradosham1. Swami s’assit en face du Nandi et il fut absorbé pendant
longtemps par l’abhishekam. Son regard fut fixé tout au long de la puja sur le
sanctum intérieur. Que regardait-il ?
Swami désirait très fort quitter son village et se rapprocher de la colline et de
l’Ashram de Yogi. Aussi construisîmes-nous un kudil qui était à une distance
de marche de l’Ashram de Yogi. Du kudil, on a une vue magnifique de la
colline. Swami avait une petite fenêtre qui lui permettait de voir la colline
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On accomplit le Pradosham régulièrement dans tous les temples de Shiva du Tamil
Nadu, du Kerala et d’(autres partie de l’Inde du Sud depuis des temps immémoriaux.
Le Pradosham tombe une fois tous les 15 jours et est considéré comme très auspicieux
par les Shaivites, à peu près deux jours avant l’Amavasya (nouvelle lune) ou Purnima
(pleine lune).
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pendant qu’il se reposait sur son lit. Mais il me dit qu’il ne pouvait plus voir la
colline. C’était du feu. Il avait recouvert la fenêtre d’un sac de toile de jute.
Le Yogi avait aussi cette opinion. Il n’arrêtait pas de dire que la colline était
du feu.
Le kudil de Supramania Swami à Tiruvanamalai. La colline se trouve à l’arrière-plan.
Avide d’en connaître plus sur le Yogi, je recherchais des informations sur lui.
Par chance, je trouvai des livres sur le Yogi magnifiquement écrits.
1. Biographie de Yogi Ramsuratkumar L’Enfant-Dieu de Tiruvannamalai
(Amarakaviyam) Publié par S. Parthasarathy – Un récit minutieux de la vie
de Yogi.
2. Rencontres avec Yogi Ramsuratkumar par Will Zulkowsky, publié par le
Yogi Ramsuratkumar Bhavan Mauritius - Le Yogi préférait toujours être avec
Will.
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3. Yogi Ramsuratkumar Le Mystère de devenir Dieu par Olga Ammann, publié
par le Yogi Ramsuratkumar Bhavan Mauritius, 2008 – Un livre magnifique
qui m’a fait versé des larmes. Un livre à lire par tous ceux qui cherchent un
guru, et aussi par ceux qui en ont déjà un. Ce livre nous apprend à chérir nos
gurus.
4. Yogi Ramsuratkumar The Godchild of Tiruvannamalai par Truman Caylor
Wadlington. Le Yogi a personnellement demandé à Wadlington d’écrire ce
livre.
5. Vagues d’Amour, publié par le Yogi Ramsuratkumar Bhavan Mauritius,
2009.
6. Yogi Ramsuratkumar Le Mendiant Divin par Ma Devaki Publié par le Yogi
Ramsuratkumar Ashram Tiruvannamalai July 2008, et en français par le Yogi
Ramsuratkumar Bhavan Mauritius (de même que la version anglaise en
ebook).
7. Guru Vazhi en tamil par Balakumaran, Visa Publications, Chennai, 2005.
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Alors, qui était ce Yogi ?
S. Parthasarathy a donné un récit très minutieux de la vie de Yogi dans son
Biographie de Yogi Ramsuratkumar L’Enfant-Dieu de
Tiruvannamalai (Amarakaviyam).
livre
Parthasarathy écrit :
Sans adopter de rituels et sans s’appuyer sur des coutumes
traditionnelles conditionnées de la religion, Ram Surat Kumar affronta
son chemin avec la pure foi en son guru et il attint l’autre rive sans
incident. Mystérieuses sont les voies des Maîtres qui ont travaillé sur
lui et qui l’amenèrent à Tiruvannamalai pour le bénéfice de ses enfants
qui, eux aussi doivent traverser cet immense océan du Samsara. Sans
prêcher aucune pratique religieuse conventionnelle; Yogi demandait
au gens de se souvenir de son propre Nom qui les ferait évoluer jusqu’à
l’Etat Spirituel le plus élevé.
Examiner quelques affirmations de Yogi est suffisant pour nous permettre de
comprendre le Yogi.
Même à la suite de plusieurs visites précédentes, Ramdas n’inspira pas le
Yogi. Sur son guru, le Yogi a à dire ceci :
« Papa (Ramdas) n’a pas permis à ce mendiant de Le comprendre.
Le temps n’était pas venu. Ce mendiant devait attendre jusqu’à ce
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que Papa Lui-même révélât sa Divinité à ce mendiant, pour faire
comprendre à ce mendiant que Papa était son Père. » – Yogi.
Lorsque finalement le Yogi accepta et s’abandonna à Ramdas, Ramdas ne
le reçut pas bien.
« De manière systématique, Swami Ramdas et Mataji Krishnabai firent
en sorte que Ram Surat Kunwar (nom originel de Yogi) se conduisît
comme un homme fou et que le monde crût qu’il était devenu fou. Ils
le renvoyèrent de force de l’ashram de telle sorte qu’il se rappelle
d’eux constamment. Ils utilisaient un langage très dur à chaque fois
qu’il était devant eux parmi a foule des fidèles. En faisant cela, Swami
Ramdas et Mataji Krishnabai enlevèrent complètement son ego. Mais
cela prit longtemps. Dans le processus, la peine, les souffrances qu’il
vécut furent aiguës.
Ram Surat Kunwar demanda de nouveau à Swami Ramdas de lui
permettre, à lui et à sa famille, de vivre dans l’ashram. Il dit : « Papa,
je suis venu ici avec la grande foi que vous me permettriez de vivre ici
avec ma famille. Depuis l’initiation, je ne suis pas capable de travailler
où que ce soit. Si vous me renvoyez, où vais-je aller et comment
puis-je vivre ? » Papa répondit avec véhémence : « Allez mendier.
Vous ne pouvez pas vivre à l’ashram. Il y a assez de gens pour travailler
à l’ashram. Rappelez-vous que sous un grand arbre un autre grand
arbre ne peut pas pousser. Seuls des buissons épineux et de l’herbe
peuvent y pousser. » Ram Surat Kunwar, choqué d’entendre les
paroles de son Maître, s’exclama : « Papa, dois-je mendier ma
nourriture ? Suis-je un mendiant, Papa ? » Papa, sans répondre, rentra
à l’intérieur. A partir de ce jour-là, Ram Surat Kunwar s’appela
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mendiant. Son Guru, Son Maître, Son Dieu lui avait demandé de
mendier, alors devint-il un «mendiant». »
Des années plus tard Yogi Ramsuratkumar dit : « Personne ne peut
aimer ce mendiant comme mon Père Swami Ramdas, et personne ne
peut torturer ce mendiant comme mon Père Swami Ramdas. Mon
Père a tué ce mendiant parce qu’Il aimait ce mendiant. Ce mendiant
est mort aux pieds de lotus de mon père Swami Ramdas en 1952.
Après cela, mon Père seul existe et pas de mendiant. Ce nom, Yogi
Ramsuratkumar, n’est pas le nom de ce mendiant; c’est le nom de
mon Père. Père répandra toujours Sa grâce sur les gens qui se sou
viennent de ce nom. »
Un conseil pour les autres aspirants sur ce chemin :
« Tout votre tapas et tous vos efforts vous feront atteindre les Pieds
du Guru. Après cela, vous n’avez pas à vous faire de souci pour votre
évolution spirituelle. Le Guru prendra soin de vous. Le Guru veillera à
ce que vous atteignez Dieu. Même si vous voulez échapper au Guru,
le Guru ne vous quittera pas. Comme une grenouille dans la gueule
d’un Cobra royal, le disciple ne peut pas échapper au Guru. La seule
chose que le disciple doit faire est de se souvenir tout le temps du
Guru et du Guru Mantra. C’est suffisant. N’essayez pas de pratiquer
une méthode pour atteindre Dieu. Souvenez-vous de votre Guru. C’est
assez. Une fois que vous avez atteint votre Guru, là s’arrêtent les
efforts de votre sadhana. Ecoutez votre Guru et ayez foi en votre Guru.
Votre Guru vous prendra sous sa responsabilité et vous emmènera là
où vous devez aller. Après avoir atteint les Pieds du Guru, vous n’avez
pas besoin de vous en faire pour votre évolution spirituelle. Rappelezvous seulement mon Nom. C’est assez. » – Yogi.
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« La Reine des abeilles apportera toute larve potentielle à son nid et
la piquera tout le temps jusqu’à ce qu’elle devienne une autre Reine.
De la même manière, un Guru travaille sur ses disciples jusqu’à ce
que les disciples obtiennent le statut de Guru. Le processus est
douloureux mais il n’y a pas d’échappatoire. » – Yogi.
« Vous pouvez saluer et combler de respect et de vénération toutes
les personnes saintes mais vous ne devez avoir confiance et foi qu’en
votre seul Guru. » – Yogi.
« Mal parler des Acharyas, des Sadhus et des Sannyasis empêchera
d’atteindre Père. Père vient sous toutes ces formes. Critiquer les
formes de Père est une grande erreur et ce mendiant n’aime pas que
ses amis commettent cette erreur. » – Yogi.
« L’endroit où un Maître habite devient un ashram, mais aucun ashram
ne peut produire un Maître. » – Yogi.
Le Yogi parle de lui :
« Si ce mendiant marche, c’est un enseignement; s’il s’assoit, c’est
un enseignement; s’il parle, c’est un enseignement; s’il mange, c’est
un enseignement; s’il dort, c’est un enseignement. Toute sa charpente
ne cesse de bénir et d’enseigner. Les gens n’ont pas besoin de
demander à ce mendiant de les bénir. Ce mendiant est toujours en
train de le faire. » – Yogi.
« Toutes les fois que mon Père veut que ce mendiant parle, ce mendiant
parle; toutes les fois que mon Père veut que ce mendiant garde le
silence, ce mendiant garde le silence; toutes les fois que mon Père
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veut que ce mendiant rie, ce mendiant rit; toutes les fois que mon
Père veut que ce mendiant pleure, ce mendiant pleure. Où que mon
Père veuille mettre ce mendiant, quoi que ce soit que mon Père fasse
avec ce mendiant, ce mendiant ne fera que se soumettre à la volonté
de son Père. Ce mendiant sait que Père ne peut pas commettre
d’erreur. Tout ce qu’Il fait, Il le fait pour le bien de l’entier cosmos.
Aussi n’y a-t-il rien de mauvais dans ce monde, il n’y a rien qui soit
péché dans de monde. Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon
Père. Tout est parfaitement correct. » – Yogi.
« Ce mendiant n’est pas fait pour les masses. Que les masses aillent
vers d’autres saints. Ce mendiant est ici pour créer quelques individus
qui peuvent faire le travail de mon Père. » – Yogi.
Le Yogi avait fréquenté les conférences de J. Krishnamurti :
« J. Krishnamurti est venu directement à ce mendiant et il lui a tapoté
le dos, et ce mendiant dormait», a plusieurs fois répété le Yogi et il a
fait comprendre qu’après le toucher de J. Krishnamurti, il pouvait être
en état de profond samadhi. »
Le Yogi a toujours rappelé à ceux qui se trouvaient autour de lui l’importance
de son Nom. Il dit à maintes reprises :
« Ce Nom Yogi Ramsuratkumar n’est pas le nom de ce mendiant.
C’est le Nom de mon Père. Mon Père a investi dans ce Nom. Tous
ceux qui se souviendront de ce nom, mon Père viendra à leur secours.
Emparez-vous du Nom divin et continuez à faire votre travail dans le
monde. C’est assez. Souvenez-vous du nom de ce mendiant, Yogi
Ramsuratkumar. Vous n’avez pas d’autres rituels à suivre que de
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chanter le Nom Yogi Ramsuratkumar. Le Nom Yogi Ramsuratkumar
n’est pas le nom de ce mendiant, c’est le nom de mon Père. Pour les
amis de ce mendiant, le nom Yogi Ramsuratkumar est suffisant. Si
vous vous souvenez de ce nom, vous n’avez pas à vous faire de souci
pour votre évolution spirituelle. Mon Père prendra soin de vous. Mon
Père veillera à ce que vous atteigniez mon Père de manière sûre.
Pour les autres, qu’ils se rappellent n’importe quel autre Nom de Dieu
qu’ils aiment. Mon Père seul existe. Personne d’autre. Rien d’autre.
Dans le passé, dans le présent et dans l’avenir, mon Père seul existe. »
– Yogi.
Sur sa mission :
« Mon Père a envoyé ce mendiant pour un travail spécifique. Ce
mendiant a besoin de quelques personnes pour faire le travail de son
Père qui est le sien. Ce mendiant fait ce travail. Voyez la porte. La
porte est toujours fermée. Ce mendiant ne verra que ces personnes
que mon Père envoie. Ce mendiant n’est pas fait pour les masses.
Que les gens aillent vers d’autres. Ce mendiant n’a pas besoin de la
foule. Ce mendiant n’a besoin que de quelques personnes qui peuvent
faire le travail de mon Père. Tous les autres saints ont fait de grandes
œuvres, mais ce mendiant n’a rien fait. Des saints ont construit des
temples et des ashrams, d’autres ont fait de grands travaux et ont
donné des philosophies, d’autres ont prêché la voie qui mène à Père
et la voie de la vie, mais ce mendiant ne laisse derrière lui que son
Nom. Mon Père sera toujours avec vous. Souvenez-vous de mon
Père en chantant Son Nom et Il veillera sur vous. » – Yogi.
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« Les Maîtres ont leur propre manière de faire le travail de Père. Le
véritable travail est d’unir, de fusionner les êtres choisis avec mon
Père. C’est tout. Nous étions ensemble, nous sommes ensemble et
nous serons ensemble. Nous n’existons pas l’un sans l’autre. Quand
le Seigneur Shiva vient, Il vient avec Ses Ganas. Quand un Guru vient,
il vient avec ses disciples les plus chers. Quand le Guru s’en va, les
disciples partiront aussi après avoir terminé le travail de mon Père.
Nous sommes tous ensemble éternellement. » – Yogi.
« Je peux seulement dire que tout ce qui existe est une vie unique.
Unité : rien n’est séparé, rien n’est isolé. Ce mendiant est lié au soleil,
à la lune, au Cosmos infini. Ce mendiant n’est pas limité à ce corps.
Tous ceux qui sont ici ne sont pas séparés ou isolés. Ils font partie de
Moi. Vous voyez cet arbre Champaka, vous voyez cet arbre Amla1, ils
font tous partie de Ma vie. Ils ne sont pas séparés. Ils ne sont pas
isolés. Je suis dans toutes ces parties avec toutes ces feuilles. Je
suis la Totalité, je suis le Tout, Absolu, Indivisible, Eternel, Vie sans
limites, Vie infinie. Nous sommes tous Un ensemble, unis, parfaite
unité en Père. C’est tout. C’est tout ce que je peux dire. » – Yogi.
Il assure ceux qui viennent le voir avec des problèmes que tout est bien et de
tout accepter :
« Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon Père. Aussi n’y a-t-il
rien de mauvais. Tout est parfaitement correct. Mon Père ne peut pas
commettre d’erreur. Aussi n’y a-t-il rien de mal. Ayez foi en mon Père.
Ayez foi dans le Nom de mon Père. Ce nom Yogi Ramsuratkumar
1 - Groseiller indien.
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n’est pas le nom de ce sale mendiant. C’est le Nom de mon Père. Se
souvenir de ce Nom, c’est assez. Ce mendiant est suffisant pour vous.
Pour vous il n’est nul besoin d’aller où que ce soit à la recherche de
mon Père. Père prendra soin de nous. Nous n’avons pas à nous faire
de souci pour notre évolution spirituelle. » – Yogi.
« Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon Père. Aussi n’y a-t-il
rien de mauvais en ce monde. Tout est parfaitement correct. Mon Père
est le seul agent et mon Père ne peut commettre aucune erreur. Aussi
tout est-il parfaitement correct. Tout ce qui est arrivé est arrivé par la
volonté de mon Père; Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon
Père. Tout ce qui arrivera arrivera par la volonté de mon Père.
Souvenez-vous de mon Père. Tout ira bien. Se souvenir de mon Père,
c’est la Vie. Oublier mon Père, c’est la mort. » – Yogi.
« Tout ce qui est arrivé est arrivé par la volonté de mon Père. Aussi n’y
a-t-il rien de mauvais dans ce monde. Tout ce qui est arrivé est
parfaitement correct, parce que mon Père ne peut pas commettre
d’erreur. Tout est mon Père. Mon Père seul existe en tout et partout.
Les personnes qui voient mon Père dans toutes les choses sont
toujours proches de mon Père et chers à Lui et vous, vous êtes proches
de et chers à mon Père. Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon
Père. Aussi n’y a-t-il rien de mauvais en ce monde. Tout est
parfaitement correct. Mon Père ne peut pas commettre d’erreur. Aussi,
acceptez tout ce qui vient comme une bénédiction de mon Père. Savezvous ce que Kunti Devi a demandé au Seigneur Krishna ? «Krishna,
donne-moi des souffrances pendant toute ma vie afin que je puisse
toujours me souvenir de toi.» Vous voyez, les souffrances sont des
bénédictions, de la grâce déguisée,. Aussi, acceptez tout ce qui vient
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, que ce soit de la joie ou de la souffrance. Tout vient de mon Père.
Ce qui seul est important est de se souvenir de mon Père, tout le
reste est hors de propos. » – Yogi.
« L’Atman est toujours pur et saint. Rien ne peut le corrompre. Nul ne
peut le salir. Nul ne peut le blesser ou lui faire du mal. L’Atma est
toujours pur. Nous sommes l’Atma. Nous tous sommes l’Atma. Vous
êtes ce pur Atma. Vous ne pouvez pas être abimés. Mon Père dit que
vous êtes éternellement saints et purs. Vous êtes toujours sous la
protection de mon Père. Vous n’avez pas à vous faire de souci pour le
passé. Vous êtes toujours purs et saints. » – Yogi
« Mon Père veut que vous passiez par ce stade. Cela arrive même
dans la vie des saints. Ne vous en faites pas. Mon Père est toujours
avec vous. Tout ce qui arrive arrive par la volonté de mon Père. Aussi
n’y a-t-il rien de mauvais. Tout est parfaitement correct. Voyez Dieu
en tous et en tout. Mon Père seul existe. Vous n’avez commis aucune
faute. »
– Yogi
Feu C. Rajagopalachariar, généralement connu sous le nom de Rajaji a écrit
une magnifique chanson : Kurai Ondrum Ellai Maraimurti Kanna, Kurai
Ondrum Ellai Kanna, en tamil. Cette chanson a été popularisée par Srimati
MS Subbulaksmi. Cette chanson décrit exactement le conseil de Yogi. Il se
fait que c’est aussi la chanson favorite du Yogi.
Sur le besoin d’une salle de méditation séparée :
« Les gens qui entre dans l’ashram seront en méditation, aussi n’y at-il pas besoin d’une sale séparée de méditation dans le complexe de
l’ashram. » – Yogi
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Sur les rituels :
« Ce mendiant n’a aucune connaissance des rituels religieux. Tous
les rituels religieux et les pratiques religieuses décrits dans les Vedas
doivent nous faire atteindre les pieds du GURU, s ices rituels et ces
pratiques religieuses sont faites en toute sincérité. Une fois que vous
atteignez les pieds du GURU, lors nous n’avez pas à vous faites de
souci pour votre évolution spirituelle. Vousn’avez paas non plous
besoin de quelque rituel que ce soit. Il est siffisant d’écouter votre
GURU et de vous souvenir de votre GURU. Votre Guru prendra soin
de vous et il vous mènera à destinatioàn. Où se trouve l’amour, bhakti,
il n’y a pas besoin de rituels. Tous les autre mantra et les rituels sont
pour les autres gens désinvoltes, mais pour les amis de ce mendiant,
ce nom seul, Yogi Ramsuratkumar, est suffisant et ce Nom les
emmènera aux Saint Pieds de Lotus de mon Père Suprême. » – Yogi
Sur le Pranayama :
« Les gens doivent faire le Pranayama sous la direction du Guru, à
l’endroit approprié. Sinon il ne donnera pas le résultat demandé. Il
produira un résultat négatif qui causera un grave revers dans le
système. » - Yogi
« Les bonnes gens sont toujours des gens spirituels. Ce mendiant est
ici pur créer de bons caractères parmi les gens. Ces personnes n’ont
pas besoin d’être religieuses; elles voient être bonnes, honnêtes. C’est
assez. Mon Père sera toujours avec elle. Le Ramayana aide les gens
à devenir bons, en se dépouillant de leur mauvaise manière de vivre.
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Aussi, devenez d’abord bons. Mon Père viendra à vous. Parcourez le
Ramayana et la Bhagavad Gita. Votre vie obtiendra la transformation.
Vous comprendrez la grâce de mon Père. Les grands sages et les
grands saints ont aide l’humanité à évoluer vers mon Père en
protégeant et en donnant les grande Histoires de Rama et de Krishna. »
– Yogi
Sur d’autres sujets :
« Le Kaliyuga est parti. C’est maintenant le Yuga de Dieu. Ce mendiant
peut voir Dieu partout et il ne peut voir Kali nulle part. » - Yogi
« Nous sommes ici pour faire le travail de Père. Pour faire le travail de
Père nous devons conserver un petit ego. » - Yogi
Une dernière parole du Yogi :
« Aimez tout le monde, ne haïssez personne, servez tout le monde et
prenez beaucoup de Nellikai3. Souvenez-vous tout le temps du Nom
de ce mendiant, Yogi Ramsuratkumar. » - Yogi
Nous allons en savoir encore plus sur le Yogi à partir du livre
Rencontres
avec Yogi Ramsuratkumar de Will Zulkowsky.
3 - Groseille indienne. Amla en Hindi. Yogiji lui-même en prenait beaucoup.
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Swami, dit Will, était un être très complexe :
« Vous n’avez pas affaire à une simple chose, vous avez affaire à
quelqu’un qui est fort fort complexe et à des années-lumière, et vous
ne pouvez même pas le sonder ainsi. Il y a simplement comme des
ramifications infinies; à chaque fois que vous passiez une ligne, vous
saviez que vous passiez une ligne (rires). Il vous fait savoir très vite
que vous avez passé la ligne, et boum, c’était ça. Et une fois que vous
avez obtenu la correction, vous avez fait l’ajustement. Mais c’était ses
règles. »
« Si vous lui demandiez quelque chose comme : « Qu’est-ce que la
kundalini ? » il aurait juste dit : « Ah, qu’est-ce que ce sale mendiait
sait sur la kundalini ? C’est pour les érudits et pour les vrais yogis… »
Sur les autres gurus :
« Et Swami lui-même m’a dit : Chacun de ces enseignants vient pour
un certain groupe – il pense que J. Krishnamurti faisait plus appel au
gens qui sont plus dans l’état mental que dans l’état dévotionnel. Les
gens mentaux, qui doivent tout expliquer. »
Sur le chant du Nom :
« Le nom est une grande chose. Apparemment votre nom a comme
une vibration dans l’universel que vous êtes. Il a une vibration… avec
votre âme qui a pris cette vibration. »
« Et c’est ce qu’il faisait… Pace qu’il travaillait sur ces forces
élémentales et en bénissant cet endroit (son asram) avec une telle
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puissance, absolument stupéfiante. Et tout ce que vous avez à faire
est de vous y promenez, d’y rester quelque temps et d’être ouvert, et
quelque chose vous arrivera. Mais c’est pour moi le grand miracle,
sans faire sortir quelque chose d’un chapeau ni en matérialisant
quelque chose. C’est l’homme le plous brillant, l’homme le plus
conscient avec lequel j’ai jamais parlé de toute ma vie. »
« Il disait toujours qu’il pensait simplement que le nom de Ram était
suffisant. C’est tout ce que vous aviez à faire. Et il disait que si
quelqu’un chantait le nom de Ram, c’était assez. Et il ne rabaissait
rien, mais il disait simplement que de chanter le Ram Nam était tout
ce qu’on pouvait faire. Et puis il m’a parlé des marqueurs éthériques;
il a dit que, comme ce nom de Ram avait été répété tant de vois, il
était comme dans l’air. Il disait que son travail était dans l’air. Il a été
le véhicule de transformation, et il a toujours dit que si les gens
chantaient « Yogi Ramsuratkumar », alors ils pouvaient s’harmoniser
avec qui il était à un certain niveau, et que cela serait une transmission
transformationnelle, vibratoire. Il était inflexible sur le fait que le nom
Ram était tout ce dont vous avez besoin, mais il ne vous faisait rien
avaler. Il a toujours dit qu’il essayait d’aller sur le chemin de quiconque
venait le voir. S’ils voulaient venir et parler de Marx, il parlait de Marx.
Il ne détournait jamais leur chemin; il essayait seulement d’aller avec
de à quoi ils s’intéressaient. Il était très flexible de cette manière. »
« Il disait que jadis les écritures étaient dans l’air et que tout ce que
vous aviez à faire était d’être silencieux, et qu’alors vous pouviez vous
harmoniez avec les écritures et les entendre. Vous pouviez le sentir,
vous pouviez le vivre. Mais il y a maintenant une interférence
électromagnétiques du fait des télévisions, des radios, des ondes
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courtes, des téléphones portables, de tout le statique que nous mettons
dans l’air électroniquement, et cela interfère avec les écritures – c’est
un grand obstacle. Il dit que c’est la raison pour laquelle le dharma
diminue, parce que les gens ne peuvent plus entendre les écritures
quand ils sont tranquilles. «Vos satellites interfèrent avec le travail de
ce mendiant.» Il était si sensible qu’il pouvait ressentir quelle était
l’influence des satellites et tout ce qu’ils pouvaient faire. »
A la question :
« Pourquoi les saints se sont-ils incarnés particulièrement en Inde ? –
Bien, dit-il, dans ce Yuga l’inde a toujours été le terrain de jeu des
saints parce qu’ailleurs dans le monde, si vous n’êtes personne, avec
rien, vont-ils vous donner à manger, vous héberger, vous honorer et
vous révérer ? Il n’y a pas d’autre pays dans le monde.» Il disait que
c’était la raison pour laquelle les saints s’incarnaient toujours et
prenaient toujours naissance en Inde. Dans les autres pays ils seraient
enfermés dans une institution pour malades mentaux, traités comme
des cinglés. Il disait aussi que les saints avaient aussi été beaucoup
persécutés, particulièrement au Moyen-âge en Europe. Il disait que
c’était la raison pour laquelle les saints aimaient venir en Inde et
continuer de s’y incarner encore et encore et toujours, parce qu’il y a
toujours cette vénération envers eux. »
« Swami avait un amour. C’était les citrons. Il aimait les citrons. On les
appelle ‘limes’4. Aussi, toutes les fois que j’allais au bazar pour prendre
quelque chose pour lui, ça n’était pas des fleurs, c’était des citrons,
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Petits citrons verts.
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parce qu’à chaque fois que quelqu’un venait, il leur donnait toujours
un citron.»
« Après ces expériences, je pris conscience que tout changement ne
vientque de la Grâce et que nos efforts individuels sur la voie spirituelle ne
compte pas vraiment beaucoup. »
Parcourons un livre qui doit être lu par tous ceux qui recherchent un guru ou
qui en ont déjà un. Ce livre,
Yogi Ramsuratkumar Le Mystère de
devenir Dieu, par Olga Ammann, publié par le Yogi Ramsuratkumar Bhavan
Mauritius en 2008, nous apprend à chérir nos gurus. Il a aussi été demandé
à Olga d’écrire sur le Yogi.
« En ces jours et ces nuits-là, notre Yogi, comme quiconque marche
sur la voie vers la Réalisation, a dut avoir beaucoup d’expériences
qui sont pour nous inimaginables. Ces expériences, comme il l’a affirmé
lui-même, ont annulé son identité jusqu’à la dernière miette. Elles
l’ont laissé totalement vide. Cela veut dire qu’avant de rencontrer Dieu,
il est nécessaire que l’homme soit ébranlé par quelque chose qui soit
comme un cataclysme, il doit être écrasé. »
« Yogi Ramsuratkumar pouvait voir la Réalité, c’est à dire le noumenon,
ce qui est caché au-delà de l’apparence (phenomenon), au-delà de
l’expérience sensible. Au contraire, ce que nos yeux voient n’est que
maya (apparence, illusion), lila (jeu cosmique). Tous les fidèles de
Yogi se rappelleront de Bhagavan assis avec nous ou marchant parmi
nous, et tout à coup regardant vers le haut et, après quelques secondes
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éclatant de rire. Il riait de bon cœur. Nous avions le sentiment qu’il
voyait quelque chose qu’aucun des fidèles ne pouvait percevoir. »
« C’est pourquoi, à un niveau supérieur – celui de Yogi Ramsuratkumar
– ce qui est généralement appelé mal, violence, offense, a sa fonction
cosmique. Aussi, même ce qui, aux yeux humains, apparaît comme
le mal le plus tragique n’est en fin de compte que du bien : c’est la
Grâce de Dieu. »
« Bhagavan donne tout ce qui est demandé quand nous le demandons;
Le Guru ne fait rien pour lui-même, tout est pour nous. Le désespoir
que nous vivons, le ressentiment que nous ressentons envers lui, et
l’éloignement que nous occasionnons nous-mêmes, toutes ces
émotions sont des étapes naturelles et nécessaires dans le processus
qui mène à la foi, et elles sont guidées par l’intérêt qu’il a pour notre
évolution. »
Yogi demanda un jour à un dévot : «N’avez-vous pas un Guru à Calcutta ? »
– « Oui, j’en ai un », répondit l’homme, et il donna le nom de son
Guru. « Alors, pourquoi ne le suivez-vous pas ? Pourquoi avez-vous
besoin de rendre visite à ce mendiant ? »
« Ce mendiant n’a pas construit d’ashram ni de temple. Ce mendiant
n’a pas non plus écrit de livres. Il n’y a rien d’inspirant dans la vie de
ce mendiant. Mais il a laissé un Nom pour l’humanité. De par Son
amour, Père à donné un Nom – le Nom Yogi Ramsuratkumar – à
l’humanité, pour son profit. Le Nom de ce mendiant est dans le ciel.
On peut entendre le Nom de ce mendiant dans le ciel. » - Yogi
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« Ce mendiant n’a pas de mental. Aussi ce mendiant n’a-t-il aucun
plan. Ce mendiant ne peut même pas prier. Chaque pensée, chaque
parole, chaque geste de ce mendiant est contrôlé par Père qui
gouverne tout le cosmos. » - Yogi
« Ce mendiant ne demande pas pourquoi à Père. Ce mendiant ne fait
qu’obéir. Père sait. Il gouverne l’univers entier. » – Yogi.
Regardons maintenant un autre livre sur le Yogi :
Yogi Ramsuratkumar
l’Enfant-Dieu de Tiruvannamalai par Truman Caylor Wadlington. Le
Yogi avait personnellement demandé à Wadlington d’écrire ce livre.
« Ramsuratkumar marchait avec l’éclat de sn âme et son énergie
pure entrait en lui. Mais, comme il avait appris la joie de la vie spirituelle,
il apprit également la détresse de l’humanité. Ses yeux étaient grand
ouverts sur le tumulte, l’aveuglement et la souffrance autour de lui. Il
riait avec les hommes et il pleurait avec les hommes, car son cœur
connaissait l’esprit de l’amour de la vie et l’angoisse du labeur amer
de l’homme. »
« Il vit que son plus grand potentiel comme force bienfaitrice dans la
nature ne reposait pas dans une séparation du monde qu’il cherchait
à aider, mais dans le fait de s’y intégrer lui-même. Et il sut qu’il avait à
marcher au milieu des gens et à secrètement dévoiler leurs âmes, à
ouvrir leurs cœurs et à les libérer de la prison de la matière. »
« Dans cette disposition supreme de vue, son coeur sorti vers le
monde. Il comprit pleinement sa vie et sa mission, et il se donna lui-
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même à ce travail qui n’était pas son travail à lui seul, mais qui était
l’effort mutuel de tous ceux qui sont les gardiens du plan, travail qui
est merveilleux de conception et en conformité avec le dessein créateur
du divin. »
« Il devint la joie de la participation au plan divin, la joie d’aider au
soulagement d’un monde indigent, d’apporter la lumière aux âmes
assombries, et de guérir dans une certaine mesure l’abcès ouvert de
la détresse du monde. A partir de ce moment, la vie de Ramsuratkumar
fut consacrée au service du monde. »
Nous nous référons au livre
Vagues d’Amour , publié par le Yogi
Ramsuratkumar Bhavan Mauritius en 2009 pour quelques révélations
supplémentaires sur le Yogi.
« C’était la troisième chance de rendre visite à Ramdas. Les deux
grands Maîtres (Bhagavan Raman Maharishi et Sri Aurobindo) étaient
décédés. Ce mendiant se dit : «Je dois encore essayer de rendre
visite à Ramdas, car il est reconnu pour être un grand sage.» Aussi, e
1952, ce mendiant n’est pas allé à Tiruvannamalai et il n’est pas allé
non plus à Pondicherry, car le Maîtres n’y étaient plus. Mais cette
fois-ci Ramdas se révéla être une personne tout à fait différente. A la
première vue, Ramdas put dire de nombreuses choses intimes sur la
vie et la mission de ce mendiant que seul ce mendiant connaissait.
C’est alors que ce mendiant a d’abord compris que le grand Maître
Ramdas était le Père de ce mendiant. Swami a tué ce mendiant, mais
la vie et venue. Des millions et des millions de salutations au pieds de
lotus de mon Maître, Swami Ramdas ! Il a initié ce mendiant dans le
Ram Nam et lui a demandé de le chanter vingt quatre heures sur
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vingt quatre. Ce mendiant a commence à le faire et en l’espace d’une
semaine il a attrapé cette folie. La même folie continue toujours. » Yogi
« Au cours de ses errances, sa voix intérieure, la voie du Père le
dirigeait vers un temple particulier, mais une fois arrive là, la voix le
dirigeait à coté du temple et ne le faisait pas entrer. Il était mené de la
même manière à parler à quelqu’un ou à s’incliner devant quelqu’un
et il n’avait pas d’autre choix que d’obéir. L’Infini accomplissait Son
dessein au travers des actions, des paroles et des gestes du Yogi,
dont l’abandon était si complet qu’il n’existait pas de pensée d’action
indépendante autre que celle à laquelle Dieu l’incitait. »
« Ainsi nous enseignait-il par l’exemple plus que par des discours
comme évoluer en des êtres humains cultivés. »
« Son conseil constant était de demeurer satisfait de toute situation
dans laquelle on pouvait se trouver, en prenant conscience que cela
faisait partie de la volonté Divine. «En vérité», avait-il l’habitude de
dire, «il n’y a qu’une volonté au travail et c’est la volonté de Père. Elle
est donc parfaite, bonne pour l’individu, pour l’humanité et pour le
cosmos. » – Yogi.
Nous terminons ce pèlerinage avec quelques parties de
Yogi
Ramsuratkumar, le Mendiant Divin, de Ma Devaki, publié en anglais
par le Yogi Ramsuratkumar Ashram, Tiruvannamalai en juillet 2008 et par le
Yogi Ramsuratkumar Bhavan dans sa version électronique anglaise et
française.
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« Selon Sri Yogiji, les quatre années d’instruction sous Sri Aurobindo
et Maharishi Ramana fut une période de transformation incessante
de l’humain en le divin – une période de construction de tout ce qui
était favorable, de destruction de tout ce qui était déchet et de
sublimation de tout en un éveil de plus and plus grand. Ses journées
balançaient entre des hauteurs d’extase et des profondeurs de
ténèbres. »
Quand finalement le Yogi vint voir Ramdas :
« Il était déjà un fruit mur n’ayant besoin que d’une gentille tape du
sage du Kerala pour une réalisation finale en Dieu. Alors, une folie
divine, quelquefois voisine des traces de la démence, s’empara de lui
de manière incontrôlée. Yogi Ramsuratkumar riait et pleurait, chantait
et dansais et pourtant, d’autres fois, il s’asseyait tranquille comme
une Pierre ou roulait sur le sol, accablé avec extase par les montées
béatifiques de conscience divine. »
« Ce mendiant ne sait pas pourquoi il fait une chose et pas une autre.
Vous voyez, c’est tout de la folie. Tout ce que Père veut que fasse ce
mendiant, ce mendiant le fait, quoi que cela soit. Le travail de Père
est fait. C’est tout. » – Yogi.
« Ce mendiant s’est vu assigner une grande mission. Et ce mendiant
fait son travail à chaque pas qu’il fait. Voir les gens et les bénir n’est
qu’une petite partie du travail de mon Père. La plus grande partie du
travail de ce mendiant est cachée. » – Yogi.
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« Ce mendiant n’a pas de matériau à vous donner. Pour des messages,
vous pouvez aller à des personnes telles que Ramakrishna
Paramahamsa, Ramana Maharishi, mon Maître Swami Ramdas, Ram
Thirth, etc. Il en a déjà été assez dit. Ce mendiant n’a pas de nouveau
message à vous donner. Mais Père a donné un Nom au monde qui
peut libérer les gens : le nom Yogi Ramsuratkumar. C’est tout. » –
Yogi.
Sur le point de quitter son corps mortel, le Yogi explique courtoisement :
« Père fait souffrir ce mendiant pour quelque équilibre cosmique.»
Mais il ajouta : «Ce mendiant peut faire un bien meilleur travail sans
ce corps», calmant ainsi les peurs des fidèles. »
«T el était son abandon à la volonté en apparence insensible de son
Père qu’il dit seulement : «Toutes les bénédictions de Père. Père sait
quoi faire, quand et comment. Ce mendiant ne peut pas questionnez
Père comme vous vous le faites ! »
Quand une question lui fut posée de savoir s’il avait vu Dieu, le Yogi répondit :
«Y a-t-il autre chose à voir ?»
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Nous souhaitons remercier les auteurs et éditeurs suivant pour la matière
utilisée dans ce livre :
1. Biographe de Yogi Ramsuratkumar l’Enfant-Dieu de Tiruvannamalai
(Amarakaviyam) publiée par S. Parthasarathy.
2. Rencontres avec Yogi Ramsuratkumar, par Will Zulkowsky, publié par le
Yogi Ramsuratkumar Vhavan, Mauritius
3. Yogi Ramsuratkumar, Le Mystère de Devenir Dieu, par Olga Ammann ,
publié par le Ramsuratkumar Bhavan Mauritius, 2008.
4. Yogi Ramsuratkumar L’Enfant-Dieu de Tiruvannamalai, par Truman Caylor
Wadlington.
5. Vagues d’Amour, publié par le Yogi Ramsuratkumar Bhavan Mauritius,
2009.
6. Yogi Ramsuratkumar, le Divin Mendiant, par Ma Devaki, publié par le Yogi
Ramsuratkumar Ashram, Tiruvannamalai Juillet 2008, et par le Yogi
Ramsuratkumar Bhavan Mauritius pour ses éditions électroniques anglaises
et françaises.
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