traitement des pesticides - Traitement des eaux depuis 1936 I
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traitement des pesticides - Traitement des eaux depuis 1936 I
UN GROUPE DE COLLABORATEURS EUROPEENS SPECIALISES DANS LE TRAITEMENT DEL’ EAU FILTRATION TRAITEMENT DES PESTICIDES Pesticides Usine de potabilisation de Vindeby Le terme général de "Pesticides" désigne les produits chimiques destinés à protéger les végétaux contre d’ aut r es végét aux, des insectes et des champignons (maladies). L’ usi nedepot abi l i sat i ondeVindeby est située sur une petite île danoise appelée Taasinge et comptant environ 1100 personnes avec une consommation ³ d’ eauannuel l eappr oxi mat i v ede175 000 m . En Europe, la norme d’ eau potable pour chaque type de pesticide est de 0.1 µg/l et de 0.5 µg/l pour la concentration totale de l ’ ensembl e des pesticides. Les anciens forages étant jugés vulnérables et leur concentration en nitrates augmentant régulièrement, de nouveaux puits ont été réalisés. L’ eaudeces derniers est de bonne qualité et exempte de pesticides. Mais, parsécur i t é,c’ est la non détection de ces composés qui est souvent recherchée. Il y a quelques années, il était parfois difficile de traiter ce genre de molécules en employant des process de potabilisation classiques pour les eaux de forages. La principale raison est que la majorité des usines étaient seulement équipées d'installations de filtration pour la réduction des composés de fer et de manganèse formés par oxydation, l or s d’ une aération en amont. Après 270 000 euros d’ i nvest i ssement , les nouveaux forages furent opérationnels au débutde l ’ année 1997, suite à de longs tests de pompage lors desquels la qualité resta constante. Filtres à charbon actif : Usine de potabilisation de Vindeby (Danemark) Depuis plusieurs années, la détection de plus en plus fréquente d’ él ément snoci f s, dans les eaux de forages, fait évoluer les mentalités et les process de traitement. Les inst al l at i ons d’ uni t és de f i l t r es à pression avec charbon actif se multiplient car facilement adaptables aux stations existantes et moins coût eusesqued’ aut r esf i l i èr es. K6D-1A/1 Après quelques t emps,l ’ appar i t i on de 2.6 dichlorobenzamide ( BAM) dans l ’ eau et l ’ augment at i on de sa concentration posa problème. Ce composé est le dérivé d’ un her bicide auj our d’ hui i nt er di t . L’ usi ne de pot abi l i sat i on de Vindeby décida de réaliser une extension de son process de traitement en ajoutant un poste de filtration par charbon actif. Le t r ai t ementde l ’ eau br ut e commence parune aér at i on à l ’ ai rcompr i médansun r éser voi rouver t faisant office de réacteur, et un filtre gravitaire conv ent i onnel .Ensui t e,l ’ eauestst ockéeetr epr i se pour être envoyée dans le réseau. L’ anci enréservoir sous pression avec pressostat est remplacé par des pompes commandées par variateur, permettant ainsi l'installation d'un filtre de charbon actif sans génie civil. L’ uni t édef i l t r at i onàchar bon actif installée à Vindeby Résul t at sd’ analyses La filtration est composée de deux filtres à pression ³ en série. La capacité est de 35 m /h pour un temps de contact de 14 minutes. Le type de charbon choisi dans ce cas estl ’ AquaSorb TM 2000 de Jacobi. Le charbon actif est pré rincé et permet donc d’ év i t er l a formation de poussière pendant le remplissage des filtres, ainsi que la perte de média pendant le premier cont r el av age,dueàl ’ ef f etde flottation. L’ ef f l uentest repris par un surpresseur directement du filtre gravitaire pour alimenter le charbon actif. Le surpresseur fournit la pression nécessaire pour compenser les pertes de charge du média et la hauteur géométrique du filtre. Ensor t i edechar bonact i f ,l ’ eauest dirigée vers le st ockage.Lor squ’ i ln’ yapl usdedemande,el l eest automatiquement retournée en tête de filtre gravitaire. De plus, une recirculation interne a été mise en place sur le filtre dans le but de minimiser la croissance bactérienne dans le charbon actif. Cette recirculation se fait à débit réduit dans un souci d’ économi ed’ éner gi e. Enfin, un générateur d'UV a été installé afin de détruire efficacement les micro-organismes dans l'eau et d'assurer qu'en aucun cas les consommateurs ne sont fournis en eau polluée bactériologiquement. Depuis son démarrage en mars 1998, des analyses ciblées sont effectuées très régulièrement. Les résultats montrent que le charbon actif retient les r ési dusdeBAM del ’ eaubr ut epourobt eni rune eau traitée dont la concentration en pesticide est inférieure à 0.01 µg/l. Les analyses bactériologiques sont effectuées régulièrement après le démarrage, à intervalle de 1 à 2 semaines. Elles démontrent que la crainte d’ un développement biologique, dû à la concentration en matières organiques du charbon actif, est injustifiée et même si les premières analyses montrent un accroissement bactérien normal après la mise en route des filtres, la situation bactériologique, est cependant absolument satisfaisante après stabilisation. Par ailleurs, les analyses après UV confirment l ’ absencet ot al edeger mes. Coût sd’ expl oi t at i on Les estimations sont à considérer avec précautions car elles dépendent de la stabilité qualitative de l ’ eau à t r ai t er .Les projections sont basées sur le calcul par le fournisseur de l acapaci t éd’ adsor pt i on du charbon actif par rapport à la pollution rencontrée, et sur une estimation de la charge i ni t i al e en mat i èr es or gani ques de l ’ eau. Le coût total, incluant le changement de la charge de charbon saturé après une durée de vie théorique de 4 à 5 ans,l aconsommat i ond’ éner gi e( pompeset 3 UV), est inférieur à 3 centimes/m d’ eau. Usine de potabilisation de Vindeby Décompte bactério sur eau filtrée après charbon actif Comptage bactério à 21 °C Intervalle d’ analyses: 1-2 semaines, total de 16 analyses Valeur max. autorisée Valeur indicative mars 1998 43/98 avril 1998 mai 1998 juin 1998 Evolution après mise en route des filtres à charbon actif juil 1998