AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS
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4101 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 20007 TEL : (202) 944-6383 FAX : (202) 944-6392 AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS A GE N C E F I N A N C I È R E FRENCH TREASURY OFFICE 810 SEVENTH AVENUE, 38TH FLOOR NEW YORK, N.Y. 10019 TEL : (212) 432 1820 FAX : (212) 432 1822 e-mail : [email protected] AF08-136 MAL-SP-VGW-ALD-GN New York, le 1er mai 2008 Faut-il étendre et harmoniser les contraintes pesant sur le levier d’endettement des différentes institutions financières ? La crise de la banque Bear Sterns a souligné la fragilité des institutions financières face à une perte de confiance de leurs créanciers. A cette occasion a ainsi été remis en cause l’ampleur du « leverage », c'est-à-dire le levier d’endettement de la banque. Le rapport fonds propres sur actifs était en effet proche de 30, soulignant l’importance du crédit fait à la banque ; crédit qui s’est révélé précaire. Ce niveau d’endettement fréquent aussi dans les hedge funds est parfois mis en avant pour illustrer les excès auxquels les niveaux longtemps très bas des taux d’intérêt ont pu conduire. L’évolution pro-cyclique du levier d’endettement est bien connue et explique l’action ancienne des régulateurs pour le contrôler dans le cas des banques commerciales. La FED par la voie de son Vice Président D Kohn a ainsi récemment souhaité que ce ratio d’endettement soit réduit, quand il est devenu excessif, notamment pour les institutions qui ne relevaient pas encore récemment de sa supervision. des fonds propres. Bien sûr, la contrepartie de ce meilleur rendement est un niveau de risque plus élevé. Les banques, et les intermédiaires financiers en général, se distinguent des autres entreprises, en ce qu’elles sont engagées dans un processus de transformation de ressources « liquides» en actifs qui le sont moins. Au risque de crédit, il faut ajouter le risque de liquidité. Les conséquences d’une ruée sur les dépôts liquides ont été reconnues depuis longtemps. Elles ont conduit à confier un rôle particulier à la banque centrale : celui de préteurs en dernier ressort. En contrepartie de ce filet de sécurité, la banque centrale exerce une supervision des banques commerciales. 2. L’effet procyclique du levier d’endettement des institutions financières Dans une étude récente, des économistes de la FED de New York1 proposent une lecture de la crise, qui repose sur le rôle pro-cyclique du levier d’’endettement des institutions financières et les conséquences systémiques de cette pro-cyclicité sur la stabilité financière. 1. Le levier d’endettement joue un rôle particulier pour les institutions financières Jouer sur le levier d’endettement est un exercice que l’ensemble des entreprises, qu’elles soient financières, ou non, pratiquent. Quand les taux d’intérêt sont plus faibles que la rentabilité économique d’un investissement, accroitre l’endettement augmente la rentabilité L’idée centrale de leur analyse est que les institutions financières gèrent activement leur 1 Federal reserve Bank of New York, Current Issues in Economics and finance, volume 14, number 1, “liquidity, monetary policy and financial cycles” WALL STREET WATCH – Nº 08/17 Ce document est destiné à l’information des personnes auxquelles il est adressé et ne constitue pas l’opinion officielle du gouvernement français. Il ne peut être reproduit ou cité, en partie ou en totalité, sans l’autorisation préalable du Directeur Générale de la DGTPE, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, 139 rue de Bercy, 75012 Paris, France. bilan en réaction à des variations de prix et de risques. Pour les banques, et spécialement des banques d’investissement, la relation entre variation du prix des actifs et variation de la taille du bilan est positive. Loin d’être passifs, les intermédiaires financiers ajustent activement leur bilan de manière à ce que le levier soit important en période de croissance et faible en période de récession. De nombreux facteurs contribuent à la croissance de la taille du bilan des banques en période d’augmentation du prix des actifs : l’incitation à prêter est plus forte quand la valeur des collatéraux augmente. De même la valeur des fonds propres s’accroit mécaniquement quand le prix des actifs monte. Une manière synthétique de rendre compte de ce comportement est l’examen de la gestion du risque à travers la Value-at-Risk (VaR) utilisée par les banques. Les banques ajustent actifs et passifs de façon à assurer que le montant de leur capital rapporté au risque mesuré par la value at risk est acceptable. Pour un montant donné de capital, une valeur plus faible de la value at risk autorise la banque à accroître la taille de son bilan : le levier est donc inversement proportionnel à la value at risk. Pour les banques d’investissement, ce recours à l’endettement se fait principalement sous la forme de prêts collatéralisés de type «repurchase agreement » : elles obtiennent des ressources gagées sur les actifs qu’elles possèdent dans leur bilan. Quand le prix de ces actifs augmente, l’endettement augmente. De cette façon les banques arbitrent généralement sur les écarts de spreads faibles, par exemple entre les différentes maturités de bons du Trésor (stratégie Butterfly…), pour réaliser quelques profits significatifs, grâce à un effet de levier important. Le graphique ci-dessous, extrait de l’étude précitée, illustre ainsi cette relation positive entre variation de prix des actifs et variation de la taille des bilans, pour les banques d’investissements américaines au cours de la période 1997-2007. Si un tel comportement apparaît rationnel au niveau de chaque banque prise isolément, il génère au niveau agrégé de puissants effets d’exacerbation du prix des actifs. En effet, une augmentation de la demande d’un actif tend à exercer des pressions à la hausse sur son prix : plus les bilans sont solides, plus ils alimentent la demande pour cet actif, et renforce encore la taille des bilans. Ce mécanisme fonctionne de la même façon en sens inverse : si un surcroît d’offre d’actif tend à faire baisser son prix, il existe un potentiel de rétroaction par lequel les bilans fragilisés se traduisent par une augmentation des ventes de l’actif, ce qui fait baisser le prix et fragilise encore plus les bilans. C’est alors un processus de « deleveraging » qui s’engage, comme celui que nous connaissons aujourd’hui. L’évolution des prix des actifs accentue ainsi la cyclicité des économies. 3. Où en est actuellement le niveau du levier des banques américaines ? La mesure du degré de leverage des institutions financières est difficile à réaliser. Les banques communiquent en effet souvent sur le levier d’endettement « net », c’est-à-dire après prise en compte du risque associé à chacun des actifs. Les leviers nets apparaissent alors beaucoup plus faibles que leur valeur brute, définie simplement comme le ratio des actifs sur capitaux propres. Le tableau ci-dessous fournit les ordres de grandeurs, pour les années 2006 et 2007, du degré de leverage pour trois catégories de banques américaines : les banques d’investissement, les grandes banques commerciales, les établissements de crédit spécialisés. Il serait également intéressant de connaître les niveaux de leverage des institutions financières non régulées, de type hedge funds ou private equities, mais celles-ci ne sont pas tenues de communiquer ce type de données. Leverage des banques américaines en 2006 et 2007 Sur l’évolution de ces niveaux de leverage ensuite. En période de baisse des prix des actifs, la taille des bilans devrait logiquement se réduire et donc le leverage baisser. La baisse des prix des actifs ayant commencé depuis l’été dernier, on devrait observer une baisse du leverage en 2007. Or, ce n’est pas du tout le cas, bien au contraire. Le leverage augmente en 2007, et ce pour toutes les banques, sauf Bear Stearns (mais à partir d’un ratio d’endettement exceptionnellement élevé en 2006). La hausse du leverage est même particulièrement impressionnante pour la banque Citigroup, puisque celui-ci aura presque doublé entre 2006 et 2007. Comment expliquer cette augmentation du leverage des banques alors même que les prix des actifs, notamment hypothécaires à risque (subprime) avaient largement commencé à baisser dès 2007 ? 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 Deux raisons, plus complémentaires contradictoires, peuvent être avancées. 10,0 2006 American express Indymac Countrywide financial CIT Americredit JP Morgan Wells Fargo Citigroup Bank of america Merril Lynch Bear Stearns Morgan Stanley Goldman Sachs Lehman brothers 0,0 Washington Mutual 5,0 2007 Source : rapports annuels Deux observations s’imposent. Sur les niveaux de levier d’endettement tout d’abord. En toute logique, ce sont les banques d’investissement qui présentent le degré de leverage le plus important, même si l’ampleur de la fourchette est assez vaste, allant de 25 pour Goldman Sachs à plus de 30 pour Morgan Stanley, Merril Lynch ou Bear Stearns. Si le degré de leverage est plus faible, il reste tout de même assez significatif pour les banques commerciales, puisqu’il avoisine 10 pour chacune d’entre elles. Entre les deux, les établissements de crédit spécialisés présentent des degrés de leverage autour de 15. que La première tient à la réintégration dans les bilans des actifs détenus par des structures hors bilans. De nombreuses structures hors bilan avaient été créées par les banques pour accroître l’effet de levier. La crise de confiance entamée en août dernier a réduit le financement de ces structures. Les hedge funds et autres détenteurs d’ABCP se sont retirés de ce marché pour réduire leur risque face au subprime mais aussi réduire, eux-mêmes, le degré de leverage et la taille de leur bilan, face à une montée de la valeur de leurs risques (value-at-risk). Alors même qu’elles connaissaient elles-aussi des contraintes grandissantes sur leur value at risk, les grandes banques commerciales et banques d’investissement qui avaient accordé à ces structures des lignes de liquidité ont du les honorer. Face à la volonté de comprimer leur bilan, elles ont du faire de nouveaux prêts résultant de l’utilisation de leurs lignes de crédit par ces structures en difficulté, ce qui a pu retarder la phase de contraction de leur bilan. La deuxième raison pourrait tenir à la conduite de la politique monétaire par la FED. Comme on l’a noté, une grande partie de l’endettement des banques d’investissement transite en effet essentiellement par le marché des repos. Part des repos dans la dette (en %) fait par endettement, ce qui ne réduit pas le niveau de leverage de l’ensemble du système financier. A moyen terme, la question du rôle de la régulation sur le niveau de leverage des institutions financières est posée. Cette question peut être abordée de trois manières différentes. 60 La première est d’imposer un niveau maximal de leverage aux institutions financières. C’est l’idée du Tier one ratio (part des fonds propres dans l’endettement). Il est toujours difficile de définir un ratio comptable parfait. 50 40 30 20 10 0 Goldman Sachs Lehman brothers Morgan Stanley Merril Lynch Bear Stearns Selon les économistes de la FED de New York le recours aux repos serait très sensible au taux des feds funds. En baissant fortement ses taux directeurs, la FED aurait donc contribué depuis août dernier à maintenir le niveau de levier au sein des banques d’investissement. Cette forte proportion des repos dans le total de la dette n’est cependant pas sans risque, comme l’a montré le cas Bear Stearns : même si les banques parviennent à se couvrir contre le risque de taux ou de contrepartie à l’aide de swaps, le risque de liquidité peut s’avérer important en cas de défiance de leur contrepartie. Les difficultés de Bear Stearns auraient été ainsi causées par le retrait des fonds monétaires qui ne souhaitaient plus prêter malgré la qualité des collatéraux sur le marché des repos. 4. Faut-il étendre à d’autres institutions financières les contraintes de leverage pesant sur les banques commerciales ? Il y a deux façons de réduire son leverage : vendre ses actifs, ou lever des fonds propres. Depuis le début de l’année, les banques ont commencé à réduire leur niveau de leverage si l’on en juge par l’ampleur des levées de fonds propres (180 milliards de dollars depuis le début de la crise) et la vente de blocs d’actifs à certains fonds privés. Du point de vue de la stabilité financière, ces deux voies ne sont toutefois pas équivalentes, car les achats d’actifs par les fonds peuvent être à leur tour Par définition, il ne s’applique qu’aux entités régulées, alors que la stabilité financière dépend aussi du degré d’endettement des entités non régulées (hedge funds, fonds de private equity). La question qui est posée est celle de l’extension et l’harmonisation des contraintes de capital pesant sur les acteurs aujourd’hui peu régulés. La deuxième logique consiste à améliorer la mesure du risque interne qui sert à calculer le montant des fonds propres réglementaires (dans l’esprit de Bâle II) à travers le perfectionnement de la value at risk, de façon à réduire sa pro-cyclicité (stress scenarii…). La troisième réponse réside dans la politique monétaire elle-même et le niveau des taux directeurs : en durcissant ses taux en période de croissance forte, ce qui augmenterait le coût de l’endettement pour les banques, la Banque centrale limiterait le recours à un levier excessif. [email protected] Faits saillants de la semaine • La FED et les régulateurs bancaires envisagent de durcir les règles à l’encontre des pratiques abusives en matière de cartes bancaires Critiquée pour avoir réagi tardivement face au développement des pratiques abusives en matière de prêts immobiliers subprime, la FED et l’Office of Thrift Supervision (OTS) envisagent de prendre des mesures de protection des consommateurs en matières de cartes bancaires, en modifiant la régulation concernée (dite régulation Z), dans l’objectif de réduire les pratiques abusives dans ce secteur. Aux Etats-Unis, le montant moyen de dette par ménage associé à l’utilisation des cartes bancaires atteint 7430 dollars en 2007. Avec le ralentissement économique, le taux de défaut observé sur cette dette est passé de 4,18% au 3ème trimestre 2007 à 4,38% au 4ème trimestre. La crainte est que cette hausse des taux de défauts ne s’accentue au cours des prochains mois sous l’effet de pratiques particulièrement agressives de la part des émetteurs de cartes bancaires, dont la plupart sont déjà fortement touchés par la crise financière et immobilière. Si le détail des mesures n’est pas encore arrêté, plusieurs pistes ont d’ores et déjà été évoquées, notamment : - la définition d’un label qui pourrait être utilisé par les superviseurs bancaires pour dénoncer les pratiques les plus injustes pratiquées par certains établissements bancaires ; l’interdiction d’augmenter de façon unilatérale les taux d’intérêt d’un emprunteur lorsque sa solvabilité se dégrade ; l’obligation d’affecter prioritairement les remboursements de l’emprunteur aux encours de dette qui supportent les taux d’intérêt les plus élevés ; l’amélioration de l’information de l’emprunteur lors de la délivrance d’une nouvelle carte bancaire (prospectus) La FED agissant au titre de ses compétences propres en matière de protection des consommateurs, certaines de ces mesures pourraient entrer en vigueur sans le vote d’un projet de loi. Une audition à la FED a été programmée ce vendredi. Les associations professionnelles bancaires ont déjà indiqué qu’elles étaient hostiles à toute régulation intrusive dans ce domaine. Près de 100 000 établissements sont concernés par la régulation Z. Source: http://online.wsj.com/article/SB120943768642151847.html?mod=googlenews_wsj • La rémunération des réserves comme plancher du taux directeur de la Fed ? La Fed aurait évoqué lors de la dernière réunion FOMC la possible fixation d’un taux de rémunération des réserves comme plancher à son taux directeur. Le taux directeur (fed fund) s’établit au quotidien en fonction de l’offre et de la demande de réserves excédentaires des banques commerciales. Traditionnellement, la Fed parvient à atteindre son taux cible en jouant sur la quantité de réserves apportées à la marge sur le marché interbancaire. La fixation d’un taux de rémunération des réserves détenues à la banque centrale inciterait ainsi les banques à ne pas se prêter entre elles en dessous du nouveau taux, qui serait bien un plancher pour le taux directeur. La mesure aurait l’avantage de permettre à la Fed d’injecter de la monnaie banque centrale dans le système interbancaire (en augmentant la taille de son bilan). Il serait ainsi possible de fournir des liquidités au système bancaire en cas de tensions sur le marché du crédit tout en maintenant un taux directeur inchangé, par exemple en cas de craintes inflationnistes. Une disposition juridique d’octobre 2006 prévoit déjà d’autoriser la rémunération des réserves à l’horizon de 2011 ; la Fed pourrait demander au Congrès d’avancer la mise en place de la mesure. Source : http://app.ny.frb.org/research/epr/02v08n1/0205good.pdf • Citigroup annonce avoir levé 4,5 milliards de dollars sur le marché par émission d'actions, au lieu des 3 milliards de dollars annoncés la veille. La banque américaine avait déjà levé près de 6 milliards la semaine dernière par le biais d'un placement privé. Ces recapitalisations consécutives suivent l'annonce par la banque d'une perte nette de 5,1 milliards de dollars au premier trimestre, l'obligeant notamment à encore supprimer 9000 postes supplémentaires pour faire face à ses difficultés. Source : http://www.nytimes.com/2008/04/30/business/30cnd-citi.html?ref=business • Les compagnies américaines et japonaises cotées dans l’Union Européenne pourront continuer à utiliser les règlements comptables GAAP (Generally Accepted Accounting Practices) au lieu de se convertir aux règlements IFRS (International Financial Reporting Standards), qui sont applicables aux compagnies européennes. La décision prise par le CESR (The Committee of European Securities Regulators) vise à améliorer l’attractivité des cotations sur des bourses européennes pour les compagnies américaines et japonaises et représente une mesure symétrique à la décision du régulateur américain (la SEC) d’accepter les comptes basés sur les IFRS des compagnies européennes cotées aux Etats-Unis. Source : http://www.financialweek.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20080425/REG/978787276 • Une alternative au LIBOR est en train de se créer à New York Une des grandes maisons de courtage intermédiaire anglaises ICAP, avec des filières aussi à New York, fait des plans pour le lancement d’une nouvelle unité de mesure des taux interbancaires américains. Cette démarche est une réponse aux inquiétudes sur l’exactitude du point de repère courant, le LIBOR. La nouvelle unité de mesure s’appellera NYFR (New York Funding Rate) et sera publiée à partir de la semaine prochaine. Le NYFR n’est pas censé remplacer le LIBOR, affirme ICAP. Source : http://online.wsj.com/article/SB120961111616058589.html?mod=dist_smartbrief • Les Federal Home Loan Banks (FHLB) voient leur bénéfice net monter de 12% au premier trimestre 2008 malgré les dépréciations annoncées par la filière de Chicago, la Federal Home Loan Bank of Chicago. Le bénéfice s’élève à 697 millions de dollars malgré la perte nette de la filière de Chicago de 78 millions de dollars. L’institution affirme que le reste des filières est stable. Source : http://online.wsj.com/article/SB120938840619149451.html?mod=mkts_main_news_hs_h • GMAC affiche une perte pour le premier trimestre 2008 qui s'élève à 589 millions de dollars. L'ex filiale financière de General Motors (GM) rachetée en 2006 à 51% par le fonds d'investissement Cerberus, inclut dans ses résultats une perte de 859 millions de dollars liée à sa filiale de financement immobilier Residential Capital LLC. Source : http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=axwuH01whsqo&refer=home [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] sté[email protected] MARCHÉS FINANCIERS AMÉRICAINS du 25 avril au 1 er mai 2008 OBLIGATIONS Courbe des taux hebdomadaire 5 rendement annuel (%) 4.5 Ayant déjà largement intégré les semaines passées la baisse de taux décidée mercredi par le FOMC, les rendements obligataires ont peu fluctué sur la période. 4 1 mai structure passée (1 semaine) structure actuelle structure passée (1 an) 24 avr. évolution 3.5 Taux à 2 ans 2 36 2 39 - 2 4 pb 3 Taux à 10 ans 3 77 3 83 - 6 2 pb Taux à 30 ans 4 50 4 55 - 5 Spread 2 -10 ans 140 2 144 - 3 8 pb Inflation impl. TIPS 232 5 232 - 0 2 pb 2.5 pb 2 0 5 10 15 (an) maturité 20 25 CT (2 sem.) Rendements à 2 et à 10 ans 240 30 220 4. rendement annuel (%) 3.5 spreads 2/10 ans (pb) 200 taux à 2 ans (%) 3. taux à 10 ans (%) pb 180 2.5 160 2. 140 Inflation implicite anticipée (TIPS) 1 May 30 Apr 29 Apr 28 Apr 25 Apr 24 Apr 23 Apr 22 Apr 21 Apr 1.5 18 Apr 120 LT(1 an) 260 inflation anticipée à 10 ans inflation anticipée à 5 ans 250 240 230 pb 220 210 200 Source : Bloomberg Mis à jour le 1 May 2008 à 16 h 49 mn May Apr Feb Jan Dec Nov Oct Sep Aug Jul Jun May 190 7 La décision mercredi du FOMC de baisser de 25 pb à 2% son taux directeur a eu un effet limité sur les marchés obligataires (légère détente), qui valorisaient (Fed Funds Futures) déjà ce scenario avec une probabilité (80%) depuis au moins deux semaines. Les Fed Funds Futures valorisent dorénavant à 80% un maintien du taux directeur à 2% lors du prochain FOMC de juin et au-delà un statu quo monétaire jusqu’à la fin de l’année. La baisse du taux directeur a également peu impacté les anticipations d’inflation. L’inflation anticipée à long terme (déduits des TIPS à 10 ans) reste proche de 230 pb comme la semaine dernière. Celle à 5 ans évolue également peu aux alentours de 2,2%. La publication du déflateur de la consommation pour le mois de mars n’a en effet pas souligné de tensions nouvelles sur les prix. Les nombreux indicateurs statistiques publiés sur la période (dont le PIB mercredi) n’ont pas permis de lever les incertitudes sur les perspectives à court terme du profil d’activité. Les marchés semblent valoriser récemment un scénario de ralentissement marqué au premier semestre suivi d’un léger rebond au second semestre sans pour autant exclure la possibilité d’un rajustement moins ordonné. Dans ce contexte, les marchés seront attentifs vendredi aux premières estimations des créations ou destructions nettes d’emploi du mois d’avril. CHANGES - PETROLE EURO / DOLLAR (échelle inversée) CT (2 sem.) 1.54 Le dollar s’apprécie alors que les marchés se convainquent de l’arrêt du mouvement de baisse des taux. 1.55 1.56 1.57 Les prix du pétrole et plus généralement des matières premières pâtissent de l’appréciation du dollar et du rebond boursier. appréciation du dollar 1.58 DOLLAR / YEN 1.54 66 1.56 83 - 0.02 1.60 US dollar / Yen 104 5 104 3 + 1.61 Pétrole WTI (à un mois) 112 4 116 1 - 104 103 102 101 100 120 118 USD / baril 116 114 112 110 108 1 May 30 Apr 29 Apr 28 Apr 25 Apr 24 Apr 23 Apr 22 Apr 21 Apr 106 18 Apr évolution Euro / US dollar 105 Mis à jour le 1 May 2008 à 16 h 49 mn 24 avr. 1.59 106 Contrat WTI à un mois 1 mai var. (%) 17 USD -1.4 0 2 JPY 0.2 3 7 USD -3.2 L’euro est repassé ce jeudi au dessous des 1,55 EUR/USD. Dans l’attente en début de semaine de la décision du FOMC, les cambistes ont intégré ce jeudi le renforcement de la probabilité d’un arrêt des baisses de taux américains jusqu’à la fin de l’année. Le dollar s’est également apprécié ce jeudi face au yen. La poursuite du rebond boursier américain a facilité ce mouvement en nourrissant l’appétit des investisseurs pour les opérations de portage (carry trade). Le contrat à un mois sur le brut WTI s’est sensiblement replié depuis lundi, passant de 120 à 112 dollars en trois séances. La hausse des stocks de brut a joué mais ce mouvement de repli ne semble pas seulement justifié par les évolutions de l’équilibre physique offre-demande. Le mouvement de repli s’est en effet généralisé ce jeudi à l’ensemble des matières premières, laissant supposer un début de mouvement de réallocation de portefeuille en faveur des actions et au détriment des matières premières. L’indice composite Reuter/CRB se repli ainsi de près de 4% sur la période. Outre le pétrole, les produits énergétiques et industriels sont tous orientés à la baisse (cf. tableau en annexe). ACTIONS DOW JONES Industial Average 14 500 Long Terme (1 an) 14 000 Les marchés d’actions poursuivent leur rebond sur fond de résultats trimestriels globalement rassurants. 1 mai 13 500 24 avr. évolution var. (%) Dow Jones 13 010 12 849 + 161 pt 1.3 S&P 500 1 409 1 389 + 21 pt 1.5 Nasdaq Comp. 2 481 2 429 + 52 pt 2.1 Volatilité impl. VIX 18 - 1 13 000 12 500 12 000 May Apr Feb Jan Dec Nov Oct Sep Aug Jul Jun May 11 500 Court Terme (2 sem.) 13 100 Max 13 000 Min Clôture 12 900 12 800 12 700 12 600 12 500 NASDAQ 2 500 2 450 2 400 2 350 1 May 30 Apr 29 Apr 28 Apr 25 Apr 24 Apr 23 Apr 22 Apr 21 Apr 18 Apr 2 300 Mis à jour le 1 May 2008 à 16 h 49 mn 9 20 1 2 -5.9 Les publications trimestrielles sur la période ont confirmé les surprises positives en termes de profits. Sur les 380 entreprises du S&P 500 ayant déjà publié leurs comptes pour le premier trimestre (dont 123 sur la période), 60% ont surpris positivement les marchés. Si les sociétés financières continuent de souffrir des conséquences de la crise immobilière et pèsent sur les profits consolidés (-14% par rapport à l’année précédente), les autres entreprises affichent, en l’état actuel des annonces et comme jeudi dernier, une croissance globale supérieure à 10% de leurs profits par rapport à l’année précédente. Dans ce contexte de résilience des profits, les investisseurs se laissent tentés par des « achats à bon compte ». Ils se sont portés plus particulièrement ce jeudi sur deux secteurs qui ont sous performé les marchés cette année : les valeurs technologiques (+2,2%) profitent de résultats meilleurs que prévus et les valeurs financières (+4,1%) ont été soutenues par l’annonce par un fond souverain koweitien de son intention d’investir dans Merrill Lynch. Au total, la capitalisation boursière (indice AFWS) a progressé de 1,4% sur la période après 1,5% sur la période précédente. INTERBANCAIRE Courbe des taux interbancaires (Libor $) 3.2 Les tensions s’apaisent sur la partie longue des marchés interbancaires. 3.1 T-Bill à 3 mois 1 2.7 Overnight 2.6 2 25 - 25 pb 33 1 23 + 10 pb 2 46 2 42 + 4 2 pb 3 mois 2 78 2 91 - 12 2 pb 2.5 1 an 2 98 3 08 - 9 4 pb 2.4 Libor o/n - Fed Fund. 46 16 8 + 29 2 pb Libor 3m-o/n 32 4 48 9 - 16 5 pb Libor - T-Bill 3m 145 4 167 7 - 22 3 pb 2.9 2.8 structure passée (1 semaine) structure actuelle 0 3 6 maturité (mois) 9 Libor Overnight et à 3 mois 70 12 CT (2 sem.) 3.0 60 Fed 2 évolution Libor USD rendement annuel (%) Fed Fund 24 avr. Spread 1 mai 3 2.9 rendement annuel (%) spreads 3M - O/N (pb) 50 2.8 Libor O/N (%) 1 May 2.3 30 Apr 0 29 Apr 2.4 28 Apr 10 25 Apr 2.5 24 Apr 20 23 Apr 2.6 22 Apr 30 21 Apr 2.7 18 Apr 40 pb Libor 3 Mois Primes de risque - marché interbancaireLT(1 an) 300 spread Libor T-Bill 3 mois 250 Spead Libor O/N - FeD rate 200 pb 150 100 50 0 Source : Bloomberg Mis à jour le 1 May 2008 à 16 h 49 mn May Apr Feb Jan Dec Nov Oct Sep Aug Jul Jun May -50 Les taux interbancaires overnight (Libor US) restent volatils. Ils se sont notamment tendus de plus de 20 pb mercredi puis détendus dans les mêmes proportions ce jeudi. Ils se tendent légèrement sur la période. Sur les maturités plus élevées, en revanche, les rendements interbancaires se sont détendus. Le rendement du Libor à 3 mois a notamment reflué de 12 pb. La prime de risque par rapport aux T-Bills à 3 mois est revenue sous la barre des 150 pb, soit une baisse de plus de 20 pb sur la période mais un niveau qui reste élevé au regard des évolutions antérieures à la crise de confiance de l’été dernier. Indice AFWS - CONTRIBUTIONS SECTORIELLES A LA CROISSANCE BOURSIERE AFWS Période du 25/4/2008 au 1/5/2008 #Entr. Poids unités % Evol. Vites. Relat. Contrib. % fois pts de croiss. 3808 100 1.4 45 3.3 -1.8 -1.3x 295 16.9 -1.7 -1.1x 33 4.0 -0.1 543 19.6 2.1 1.5x 15 5.1 1.5 1.0x Santé 257 6.4 1.5 Distribution 249 5.6 2.7 22 2.5 14 TOTAL S&P 500 #Entr. Poids % Evol. Vites. Relat. Contrib. % fois pts de croiss. 461 100 1.5 -0.06 11 3.5 -2.5 -1.7x Energie, Ressources naturelles Chimie -0.28 56 17.1 -1.8 -1.2x 32 5.4 -0.0 SERVICES Pharmacie +0.41 103 20.5 2.3 1.6x +0.08 15 6.9 1.5 1.0x 1.1x +0.10 38 5.4 2.2 1.5x +0.12 1.9x +0.15 28 4.9 2.8 1.9x par SECTEUR d'activité Loisirs 3.5 2.4x +0.09 22 3.4 3.5 Bâtiment 1.1 0.7 0.5x +0.01 14 1.5 FINANCES % Evol. Vites. Relat. Contrib. % fois pts de croiss. 100 1.3 -0.09 2 5.4 -4.3 -3.4x -0.31 2 8.3 -2.4 2 7.6 -0.5 +0.47 7 19.9 +0.10 3 8.3 +0.13 2 5.6 2.4x +0.12 2 0.7 0.5x +0.01 #Entr. Poids % Evol. Vites. Relat. Contrib. % fois pts de croiss. 2216 100 2.1 -0.23 2 0.1 9.2 -1.9x -0.20 16 0.2 0.1 -0.4x -0.04 1 0.2 -1.8 -0.9x 1.3 1.1x +0.27 32 3.0 3.8 1.8x +0.11 -0.2 -0.1x -0.01 6 0.3 3.7 1.7x +0.01 1.8 1.5x +0.10 23 2.0 2.3 1.1x +0.05 6.0 3.0 2.4x +0.18 3 0.7 8.4 4.0x +0.06 1 5.3 0.6 0.5x +0.03 2 0.8 3.9 1.8x +0.03 +0.07 +0.36 +0.06 4.3x +0.01 912 15.6 4.1 2.8x +0.64 65 14.6 4.6 3.1x +0.68 4 10.8 6.0 4.8x +0.64 597 9.4 2.6 1.2x +0.24 Banques généralistes 465 6.2 4.6 3.2x +0.28 22 7.2 4.9 3.3x +0.35 2 4.8 3.5 2.8x +0.16 446 5.2 3.2 1.5x +0.17 Banques spécialisées 19 3.0 6.1 4.2x +0.18 19 4.0 6.1 4.1x +0.24 1 3.0 13.6 10.9x +0.40 3 1.7 2.6 1.2x +0.05 Assurances 69 2.1 2.3 1.6x +0.05 14 2.5 2.5 1.7x +0.06 1 3.1 2.5 2.0x +0.08 56 1.3 -0.2 -0.1x 101 3.0 2.8 1.3x +0.08 0.5x +0.11 653 61.0 2.2 1.0x +1.32 +0.83 Autres instititutions financières 368 4.8 2.8 2.0x +0.13 13 1.4 2.4 1.6x +0.03 750 20.8 2.2 1.5x +0.45 90 22.1 1.9 1.3x +0.43 6 19.7 0.6 Informatique (matériel) 473 7.9 2.2 1.5x +0.17 39 8.1 1.9 1.3x +0.15 3 12.8 -0.1 -0.1x -0.02 458 25.8 3.2 1.5x Informatique (logiciel) 164 5.9 -1.7 -1.2x -0.10 19 5.8 -2.4 -1.6x -0.14 1 2.1 -7.1 -5.7x -0.15 110 19.8 -2.7 -1.3x -0.53 29 2.6 5.8 4.0x +0.15 21 3.4 5.6 3.8x +0.19 13 7.4 7.8 3.7x +0.58 TIC Média, Internet Télécomunications 198 6.2 5.0 3.5x +0.31 22 6.2 4.7 3.2x +0.29 2 4.9 5.7 4.5x +0.28 185 16.3 5.0 2.4x +0.82 Transports 187 5.7 2.8 1.9x +0.16 25 5.4 2.5 1.7x +0.13 4 15.6 2.4 1.9x +0.37 62 2.3 5.4 2.5x +0.12 INDUSTRIE 1026 13.3 1.1 0.7x +0.14 67 10.3 1.3 0.9x +0.14 2 7.3 -0.9 -0.7x -0.06 895 29.8 1.2 0.5x +0.34 38 5.6 0.8 0.6x +0.05 38 7.6 0.8 0.6x +0.06 2 7.3 -0.9 -0.7x -0.06 2 0.1 3.7 1.7x 990 7.7 1.2 0.9x +0.10 31 2.7 2.7 1.9x +0.07 895 29.8 1.2 0.5x 53 0.4 1.8 1.2x +0.01 3 0.3 -1.5 -1.0x 13 0.1 7.1 3.3x Conglom., Mach. Elec. Autres industries Autres Larges par TAILLE (capitalisation) #Entr. Poids 30 effet structure Agroalimentaire NASDAQ Dow Jones +0.34 10 < K < 500 milliards USD 301 74.0 1.2 0.8x +0.88 262 91.5 1.2 0.8x +1.13 30 100.0 0.9 0.7x +0.89 44 58.8 1.7 0.8x +1.03 100 < K < 500 milliards USD 25 28.1 0.8 0.6x +0.24 25 37.8 0.8 0.6x +0.32 16 53.5 0.4 0.3x +0.21 6 29.3 0.8 0.4x +0.23 30 < K < 100 milliards USD 79 24.2 1.1 0.8x +0.28 70 28.4 1.3 0.9x +0.38 12 42.8 1.4 1.1x +0.62 12 17.0 2.4 1.1x +0.40 10 < K < 30 milliards USD 197 21.7 1.7 1.2x +0.37 167 25.3 1.7 1.2x +0.43 2 3.7 1.7 1.3x +0.06 26 12.5 3.2 1.5x +0.40 Moyennes 2 < K < 10 milliards USD 650 17.8 2.0 1.4x +0.37 180 8.3 3.2 2.2x +0.27 163 21.6 2.7 1.2x +0.58 M+ 5 < K < 10 milliards USD 212 9.3 1.5 1.0x +0.14 99 6.0 2.9 2.0x +0.17 53 11.5 2.4 1.1x +0.27 M- 2 < K < 5 milliards USD 438 8.6 2.7 1.8x +0.23 81 2.3 4.0 2.7x +0.09 110 10.1 3.0 1.4x +0.30 Petites 0 < K < 2 milliards USD 2855 8.2 2.4 1.7x +0.20 19 0.2 4.6 3.1x +0.01 2007 19.5 2.4 1.1x +0.47 +0.01 160 6.6 2.8 1.3x +0.19 728 10.3 2.3 1.1x +0.24 1119 2.6 1.8 0.8x +0.05 XXL XL L S 1 < K < 2 milliards USD 443 3.9 2.4 1.6x +0.09 17 0.2 4.7 3.2x XS 0.2 < K < 1 milliards USD 1185 3.7 2.6 1.8x +0.09 2 0.0 4.3 2.9x XXS 0 < K < 0.2 milliards USD 1227 0.6 2.0 1.4x +0.01 Notes de lecture Contrib. : contribution d’un secteur à la croissance (évolution du secteur pondérée par son poids dans l’indice). La somme des contributions égale la croissance globale de l’indice. Effet structure : évalue l’impact de la prise en compte des évolutions de la composition de chaque indice sur la croissance de cet indice. Les contributions sont, en effet, calculées selon les poids connus en début de période alors que les poids sectoriels évoluent tout au long de l’année en fonction des entrées/sorties d’entreprises et de l’évolution du nombre d’actions. Vites. Relat. ou la vitesse relative : rapport de l’évolution des entreprises du secteur représentées dans l’indice à l’évolution globale de l’indice (positive/négative lorsque la valorisation du secteur croît/décroît) Poids : la pondération (%) du secteur dans l’indice est donnée par la part de la capitalisation des entreprises du secteur dans la capitalisation totale de l’indice en début de période. Les poids du DJIA sont calculés sur la base des prix des actions et non de la capitalisation. #Entr. : nombre d’entreprises du secteur présentes dans l’indice et pour lesquelles sont connues (source Bloomberg) les informations nécessaires au calcul des contributions (prix de l’action en début et fin de période, nombre d’actions sur le marché en début de période) Contribution uniforme théorique : Contribution qu’un secteur donné aurait eue dans l’indice, compte tenu de son poids, s’il avait évolué exactement comme l’indice global. Cette valeur permet de visualiser graphiquement la sur/sous performance d’un secteur. MATIERES PREMIERES période de 5 jours évolution var. (%) 1 baril Pétrole WTI 111 64 115 22 - 3 58 USD -3 1 1 MMBtu Gaz naturel 10 73 10 94 - 0 21 USD -1 9 1 Galon US Mazout 313 10 324 81 - 11 71 US¢ -3 6 1 Galon US Essence 286 85 300 93 - 14 08 US¢ -4 7 25 avr. 08 évolution 1 once apothicaire Or 855 60 889 40 - 33 80 USD -3 8 1 once apothicaire Argent 16 20 16 77 - 0 56 USD -3 4 1 livre US Cuivre 370 75 387 50 - 16 75 US¢ -4 3 1 tone Aluminium 2 886 2 984 50 - 98 50 USD -3 3 1 tone Nickel 28 485 28 842 - 357 USD -1 2 1 livre US Coton 69 - 2 US¢ -3 9 -1 8 25 1 mai 08 72 13 25 avr. 08 88 évolution Cacao 129 25 131 60 - 2 35 USD 1 livre US Café 12 22 12 29 - 0 07 US¢ 1 livre US Sucre 118 30 115 80 + 2 50 US¢ 2 2 1 livre US Jus d'orange 617 25 589 50 + 27 75 US¢ 4 7 1 boisseau US Maïs 1 271 1361 - 90 US¢ -6 6 1 boisseau US Soja 790 824 - 34 US¢ -4 1 1 boisseau US Blé 97 50 92 + 4 82 US¢ 5 2 1 livre US Bétail 71 50 75 - 3 50 US¢ -4 7 1 livre US Porc 112 35 116 - 3 71 US¢ -3 2 1 tone 67 06 METAUX - INDUSTRIE 1 mai 08 ENERGIE 25 avr. 08 Mis à jour depuis Bloomberg le 1 May 2008 à 15h 58mn 6 AGRO-ALIMENTAIRE 1 mai 08