DP - Cycle Beyrouth

Transcription

DP - Cycle Beyrouth
BEYROUTH,
PLUS BELLE QU’ELLE NE L’ÉTAIT…
Du 27
27 janvier au 12
12 avril 2011
AUX HALLES ET HORS LES
LES MURS : ISELP, CINEMATEK, CINEMA ARENBERG, REVUE L’ART MÊME
CONTACT PRESSE : AURORE KROL - [email protected] — + 32 (0)2 226 40 07
AUX HALLES ET HORS LES MURS : L’ISELP, CINEMATEK, CINEMA ARENBERG, REVUE
L’ART MÊME
BEYROUTH,
PLUS BELLE QU’ELLE NE L’ETAIT…
Expositions, performances, chantiers de création, colloque, cinéma, vidéos, workshops
De janvier à avril 2011
Un projet initié par Fabienne Verstraeten,
en complicité avec Elias Khoury à Beyrouth
Et avec Rasha Salti et Jade Tabet à Beyrouth et à Paris
ainsi que Nedjma Hadj, Lieven De Cauter, Jean-Didier Bergilez et Jihane Sfeir à Bruxelles
Avec le soutien de
Fadila Laanan, Ministre de la Culture de la Communauté française Wallonie-Bruxelles
Rudy Demotte, Ministre-Président du Gouvernement et des Relations internationales de la Communauté française
Wallonie-Bruxelles,
et de Wallonie Bruxelles International (WBI)
En partenariat avec
L’ISELP, la Cinematek, le Cinéma Arenberg, La Chaire Bernheim de l’ULB, le Département d’Architecture de la KUL, La
Revue l’Art Même.
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BEYROUTH,
PLUS BELLE QU’ELLE NE L’ÉTAIT…
AUX HALLES ET HORS LES
LES MURS : ISELP, CINEMATEK, CINEMA
INEMA
ARENBERG, REVUE L’ART MÊME
De janvier à avril 2011
Après MASARAT Palestine réalisé en automne 2008, « Beyrouth, plus belle que ne l’était » poursuit l’investigation
des pratiques artistiques contemporaines du Moyen-Orient, cette fois dans le contexte spécifique d’une ville,
Beyrouth.
Malgré les multiples guerres civiles qui ont ravagé le Liban, Beyrouth s’est affirmée dès les années ’50 et ’60
comme ‘la’ ville de la modernité arabe. Lieu de référence pour l’édition, la création théâtrale et littéraire et plus
récemment les arts visuels.
« Beyrouth plus belle qu’elle ne l’était » tente de comprendre les pratiques artistiques, les représentations et
l’imaginaire d’une ‘ville en crise, née de catastrophes’. Par l’attention qu’ils portent aux problématiques même de
l’histoire (contre l’amnistie), de la mémoire contre l’oubli (et l’amnésie), par leur opposition farouche au
confessionnalisme politique qui annule la politique, les artistes et intellectuels de cette ville restent en effet
porteurs d’une vision de l’humain. A travers leurs travaux et réflexions, Beyrouth demeure refuge et utopie.
Une exposition de photographies - « Ceci n’est plus Beyrouth », photographies de Fouad Elkoury à l’ISELP, un
ensemble de films à propos de Beyrouth à la Cinematek, les films de Mohamed Souaid à Ecran d’Art, au Cinéma
Arenberg, mais aussi les travaux vidéos de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, ainsi que d’Akram Zaatari, les
performances entre scène et images de Yasmine Eid Sabbagh et Sandra Iché, un colloque international, l’invitation
aux deux écrivains majeurs que sont Etel Adnan et Elias Khoury, et un dossier spécial dans la revue l’Art Même,
posent les balises de la compréhension de l’art et la culture dans une ville reflet de notre monde.
Fabienne Verstraeten
Directrice des halles
Beyrouth, le songe
Ma ville réelle et imaginaire est comme un album de photographies où je rencontre des morts et des vivants. Les
morts avec leurs mots, et les vivants avec leurs rêves. Je ne vous invite pas à un cauchemar, même si les
Beyrouthins pensent que depuis 1975, l’année du début de la longue guerre civile, leurs vies n’est qu’un
cauchemar. Même si on peut trouver beaucoup d’éléments cauchemardesques dans notre vie quotidienne, celleci se donne plutôt comme un songe, et ceci fait partie d’un long héritage culturel arabe où le grand poète
abasside Abou Ala Al Mi’’arri a décrit nos nuits comme une petite mort.
Elias Khoury
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Programmation
A L’ISELP
P5
Du 27 janvier au 26 mars 2011
AUX HALLES
P6
DANS LE CADRE DE TEMPS D’IMAGES
Du 17 mars au 1er avril 2011
CINEMA ARENBERG
P 22
Du 10 au 29 mars 2011
A LA CINEMATEK
P 24
mars 2011
REVUE L’ART MÊME
P 27
mai 2011
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A L’ISELP
Du 27 janvier au 26 mars 2011
EXPOSITION
CECI N’EST PLUS BEYROUTH
Fouad Elkoury(Lib)
Photographies
Rencontre avec l’artiste et avec Fabienne Verstraeten, commissaire de Beyrouth, plus belle qu’elle ne l’était…,
le jeudi 27 janvier de 15h à 17h sur rendez-vous.
« Beyrouth. Une ville au sortir de la guerre civile. Une ville aux ruelles dévastées, aux bâtiments ravagés, aux
façades trouées de balles. Une cité fantôme, silencieuse, que la nature va s’empresser d’avaler.
Pour ceux qui, comme moi, y ont vécu, voir Beyrouth se décomposer, tomber en morceaux, est presque banal. S’il y
a guerre, il y a forcément destruction. Et qui dit destruction, dit vies anéanties, fuite éperdue… et ruines.
Çà et là, au milieu des décombres, apparaissent des immeubles éventrés laissant entrevoir des tranches de vie ;
des papiers peints aux murs, des attaches de sols prolongés par des poutres calcinées et tordues qui se figent dans
leur danse, des escaliers auxquels manquent les marches, et parfois, comme en rêve, un piano qui semble intact et
que personne n’a encore pensé à dérober, trop encombrant peut-être ?
Etrange, dira-t-on ?
Non, au milieu des vestiges, vivent encore les gens et on s’aperçoit que ceux qui ont fui ne sont qu’une infime partie.
Au fil des trêves, des hommes sortent des trous où ils se terrent. La vie est là, en même temps que la guerre, tout
simplement parce que c’est ainsi que les choses se passent. Toute autre combinaison n’a pas lieu d’être. »
Fouad Elkoury
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AUX HALLES
DANS LE CADRE DE TEMPS D’IMAGES
Du 17 au 31 mars 2011
Moyen--Orient. Après la
TEMPS D’IMAGES continue à présenter les pratiques artistiques contemporaines du Moyen
Palestine en 2008, ce deuxième chapitre à propos de Beyrouth (le premier fut présenté en décembre 2009),
tente de circonscrire une nouvelle fois les relations complexes qui se jouent entre art et politique dans une région du
monde proche de l’Europe et le lieu d’enjeux politiques parmi les plus importants d’aujourd’hui.
Architecture
ture de la KUL interroge Beyrouth La ville en
Un colloque international en collaboration avec le Département Architec
crise, paradigme de la guerre civile universelle latente. Invitation à de grands intellectuels de Beyrouth et d’ailleurs
….).
.).
(Elias Khoury, Jade Tabet, Ghassan Hage, Jihane Sfeir, Lieven De Cauteur, Eyal Weisman, …
L’exposition vidéo Histoires de Beyrouth présente les multiples regards partagés et divergents d’intellectuels et
artistes de Beyrouth sur leur ville, …
Enfin et à nouveau, invitation à de nombreux artistes au croisement entre scène et images : conférences,
conférences,
performances, littérature, BD, chantiers de créa
création, vidéos, films et workshops…. Et bien sûr, à Beyrouth, la
Palestine reste présente, celle des réfugiés palestiniens au Liban, de même que les questions que nous posent
l’image, dans les chantiers
chantiers d’Elias Sanbar, de Yasmine Eid Sabbagh et de Sandra Iché.
En ouverture de ce TEMPS D’IMAGES, le magnifique et vibrant Cantique des Cantiques et Hommage à Mahmoud
Darwich,
Darwich, de Rodolphe Burger.
Dans le cadre du FESTIVAL TEMPS D’IMAGES 2010/11, festival initié par ARTE et La Ferme du Buisson.
Ce projet a été financé avec le soutien du programme Culture de la Commission européenne.
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CONCERT D’OUVERTURE
17 .03
LE CANTIQUE DES CANTIQUES & HOMMAGE A MAHMOUD DARWICH
Rodolphe Burger (Fr)
20 :30
:30
Rodolphe Burger, le grand musicien de la scène rock alternative française met en miroir deux merveilleux poèmes
d’amour : le biblique Cantique des Cantiques et Que s’envolent les colombes du grand poète palestinien Mahmoud
Darwich.
Regarde l’hiver est fini
la pluie a cessé elle s’en va
On voit des fleurs dans ce pays
le moment de la chanson est arrivé
On entend la voix des tourterelles dans notre pays
Première figue du figuier
les vignes en fleur donnent une odeur
Lève-toi
mon amie ma belle
En avant
(…)
Extrait du Cantique des Cantiques
Traduction d’Olivier Cadiot
J'ai vu avril sur la mer.
J'ai dit : Tu as oublié le suspens de tes mains,
Oublié les cantiques sur mes plaies.
Combien peux-tu naître dans mon songe
Et me mettre à mort,
Pour que je crie : Je t'aime.
Et que tu trouves le repos ?
Je t'appelle avant les mots.
Je m'envole avec ta hanche avant d'arriver chez toi.
Combien parviendras-tu à déposer les adresses de mon
âme dans les becs de ces colombes,
à disparaître, tel l'horizon sur les pentes,
Pour que je sache que tu es Babel, Égypte et Shâm ?
S'envolent les colombes.
Se posent les colombes.
(…)
S’envolent les colombes, Mahmoud Darwich
Traduction d’Elias Sanbar
Coproduction : Compagnie Rodolphe Burger, Wart, Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau
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EXPOSITIONS / INSTALLATIONS
Du 17 au 27 mars 2011
HISTOIRES DE BEYROUTH
INSTALLATIONS / VIDEO
Entretiens avec Elias Khoury / Abbas Beydoun / Ahmed Beydoun /
Bernard Khoury / Georges Arbid / Hassem Salem / Monika
Borgman
En novembre 2009, un petit groupe de philosophes, penseurs de l’architecture et curateurs Bruxellois sont partis à
Beyrouth. Ils y ont rencontré et interviewé une dizaine d’intellectuels et ‘acteurs’ de la ville : architectes, urbanistes,
romancier et poète. Les interviews ont pris la forme de longs entretiens filmés. Des histoires nous ont été racontées,
toutes semblables, jusqu’à un certain point. Différentes à partir d’un certain point. Histoires d’une ville en crise, une
ville inventée, une ville-refuge….
Une production des Halles dans le cadre de TEMPS D’IMAGES. Réalisation Nedjma Hadj et Fabienne Verstraeten, avec le
concours amical de Lieven De Cauter, Jean-Didier Bergilez et Iwan Strauwen
KHIAM (1999(1999-2007)
Khalil Joreige & Joana Hadjithomas (Fr/Lib)
INSTALLATION COMPOSEE DE DEUX VIDEOS :
Khiam - Vidéo, 52 minutes, 2000
En 1999, alors que le Sud du Liban est encore occupé par Israël et que nous n'avons aucune image du camp de
détention de Khiam, nous rencontrons six détenus récemment libérés pour évoquer l'expérience de la détention, le
rapport qu'ils ont développé à l'art et nous interroger sur les modes de représentation. Face à l'absence des choses
élémentaires et nécessaires, les détenus ont développé et échangé des techniques de fabrication étonnantes pour
communiquer avec l'autre, désobéir, créer, préserver une humanité que ce genre de camp tente d'annihiler.
Khiam, deuxième partie - Vidéo, 52 minutes, 2007
En mai 2000, le camp de Khiam est libéré et transformé en musée.
Lors de la guerre de Juillet 2006, le camp de Khiam a été complètement détruit.
Il est question de le reconstruire à l'identique. Huit ans plus tard, nous avons retrouvé les six détenus que nous
avions filmés en 1999, pour évoquer avec eux la libération puis la destruction du camp, la mémoire, l'Histoire, la
reconstitution, l’imagination et le pouvoir de l'image.
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VIDEO IN 5 MOUVEMENTS
Akram Zaatari (Lib)
A la fin des années 60-début des années 70, Hashem el Madani filme sa famille et ses amis avec une caméra
super-8. Ces vidéos montrent comment un autodidacte, photographe de formation, peut concevoir le mouvement et
diriger ses proches de manière spontanée, y compris lui-même. Les rushs ont été pris dans les années 60-70 en
Egypte, et sur des sites touristiques au Liban, comme le palais Beiteddine à Kfarhonah, une ère de pique-nique dans
une forêt de pins à Darh el Ramleh, et à Jezzine, autrefois résidence secondaire de Madani.
LA PALESTINE AU LIBAN : LES CAMPS DE RÉ
RÉFUGIÉ
FUGIÉS PALESTINIENS
Présentation de quelques travaux dans le cadre du workshop d ’architecture mené
par Ismaël Cheikh Hassan à la KUL
Créé en 1949 après l’expulsion des Palestiniens des villages du Nord de la Palestine au moment de la création de
l’Etat d’Israël, le camp de Nahr el Bared est un des 50 camps de réfugiés palestiniens au Liban, Syrie, Jordanie,
Cisjordanie et Gaza. Situé au Nord du Liban, il abritait près de 30.000 réfugiés et était, en importance, le
deuxième camp des 14 gérés par l’UNWRA au Liban. Il a été détruit l’été 2007 au cours de de la bataille entre
l’armée libanaise et le Fatah al Islam, un groupe de fondamentalistes islamistes qui s’étaient implantés dans le
camp 6 mois plus tôt. Cette destruction (récente) et l’(éventuelle) reconstruction du camp de Nahr el Bared met en
lumière diverses cassures et transformations paradigmatiques au niveau spatial et politique. Vu la nature iconique
des camps palestiniens dans les discours sur le ‘refuge’ et les ‘villes- camps’, relire, révéler, résister et répondre à de
telles cassures est d’une extrême relevance au niveau académique, politique et pratique.
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COLLOQUE
18 & 19.03
BEYROUTH, PARADIGME DE
DE LA GUERRE CIVILE UNIVERSELLE
UNIVERSELLE LATENTE
Thomas Berns,
Berns, Lieven De Cauter,
Cauter, Ghassan Hage, Elias Khoury,
Khoury,
Jihane Sfeir,
Sfeir, Jade Tabet, Eyal Weisman,
Weisman, …
Colloque international en collaboration le Département architecture
de la KUL et le RITS
10 :00 > 18 :00
Beyrouth est une ville déchirée par la guerre civile. Non seulement par la guerre civile passée, mais par une guerre
civile latente qui peut éclater à tout moment. Au Liban, on parle de ‘la grande guerre civile’ de 1975 jusque 1990, et
de ‘la petite guerre civile’, qui dura quelques jours en mai 2008. Cette latence de la guerre s’exprime partout dans
la ville : dans l’espace urbain effrité, les lignes de démarcations réelles et virtuelles, physiques et mentales, la perte
de mémoire et de l’histoire, une méfiance généralisée, jusque dans l’effervescence culturelle, les boites de nuit et
l’abandon à la danse. Mais ceci est-il spécifique à Beyrouth ? Beyrouth n’est-elle pas le paradigme d’un futur
possible pour d’autres villes de la planète ? Beyrouth n’est-elle pas le paradigme d’un futur possible pour toutes les
villes, même? Un colloque pour répondre à ces questions…
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WORKSHOP BD
Du 21 au 26 mars 2011
présentation
présentation chaque soir aux Halles
LOCAL TERRITORY
Samandal (Lib) & L’Employé du Moi (Bel)
Bruxelles - Beyrouth - Bruxelles….
4 dessinateurs belges et 4 dessinateurs libanais visitent durant une semaine un lieu par jour dans chacun de leur
pays. La découverte de chaque lieu est l’occasion de l’évocation de sa grande histoire et d’une anecdote
particulière liée à ce lieu en particulier. A la fin de chaque journée, un récit s’élabore sur base des dessins du jour,
fruit du travail collectif. Ce récit se compose et s’assemble chaque soir.
Pendant la journée, les participants dessinent sur le sujet. Une « histoire » se lie ainsi au lieu, au contexte. Les
dessinateurs locaux doivent expliquer la raison de l’importance de cette histoire et de ce lien, ce qui est en train de
se passer et de se faire (ou s’est fait) ici et maintenant. L’autre groupe doit alors réagir à cela, pas nécessairement
sous l’angle historique (des photographies historiques peuvent être préparées par les dessinateurs locaux), mais
en connexion avec le présent, par une fiction ou un focus sur une personnalité, par exemple.
En fin d’après-midi, les deux équipes reviennent sur le lieu du workshop et une à deux histoires sont construites à
partir des dessins, extraits de textes, dialogues etc collectés par tous. Tous ces éléments seront mélangés, recyclés
de manière à construire quelque chose de lisible au mur.
Avec un peu de rêve et beaucoup de travail, nous devrions arriver à imprimer des brochures
qu’on distribuera au public. Si l’énergie est un peu moins des nôtres, on pourra toujours laisser
quelques dessins à la disposition des spectateurs.
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CONVERSATIONS
21.03
Elias Khoury (Lib)
en conversation avec Farouk
Farouk Mardam Bey
20 :30
Dans le cadre du Cycle des Mondes arabes
En collaboration avec Actes Sud et la Librairie Tropismes
Né à Beyrouth en 1948, Elias Khoury est romancier, essayiste et chroniqueur. Il a publié près de dix romans ainsi que
de nombreux ouvrages de critiques littéraires. Jusqu’à l’automne 2009, il a été rédacteur en chef du journal AlMulhaq, le supplément hebdomadaire du quotidien libanais Al-Nahar. Il est aujourd’hui Rédacteur en Chef de la
Revue d’Etudes palestiniennes et enseigne la littérature arabe à la New York University. Auteur majeur, Elias Khoury
a renouvelé la forme du roman, en prise avec son temps, son époque, revisitant les structures du récit à partir des
Mille et Une Nuits. Il est l’auteur ‘du’ roman de la nakba palestinienne, « La porte du Soleil ». Son œuvre s’ancre
dans l’histoire du Liban. Avec La petite montagne, Un parfum de Paradis, Le petit homme et la guerre ou encore Le
coffre des secrets, Elias Khoury est sans conteste le romancier de Beyrouth.
12
25.03
25.03
Etel Adnan (Lib)
en conversation avec Leila Chahid (Pal)
20 :30
Dans le cadre du Cycle littéraire Mondes arabes
En collaboration avec Actes Sud et la Librairie Tropismes
Etel Adnan est poète, écrivain et peintre. Après des études de lettres à Beyrouth, elle poursuivit ses études de
philosophie à la Sorbonne (Paris) puis à l’Université de Californie, Berkeley et à Harvard. De 1958 à 1972, elle
enseigne la philosophie en Californie.
Sitt Marie-Rose qu’elle écrivit durant la guerre civile libanaise (1975-1990) retrace la vie de Marie Rose Boulos
exécutée par un ami d’enfance devenu membre du parti chrétien Kataeb. Ce récit se présente comme une critique
de la culture libanaise sous différents angles, tels que la xénophobie ou le rôle des femmes.
Mais Etel Adnan est avant tout poète. Visionnaire, chacune de ses œuvres anticipe et marque un moment-clé de
l’histoire du Moyen-Orient : XXX au moment de Septembre Noir en Jordanie, L’Apocalypse arabe ou Our au
moment de la défaite arabe de 1967, XXX au déclenchement de la guerre civile libanaise. Plusieurs de ses poèmes
ont été mis en musique, notamment par Gavin Bryars (Adnan Songbook) et Zad Moultaka. En 1984, elle écrivit la
partie française de The CIVIL WarS de Robert Wilson.
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CHANTIERS TEMPS D’IMAGES
23 .03
LE VENT QUI VIENT A TRAVERS
TRAVERS LA MONTAGNE... (TITRE PROVISOIRE)
Elias Sanbar (Fr)
20 :00
Basé sur un riche fonds d’archive familiale – films muets en 8mm - entièrement tournées en exil, ce projet de film
visait initialement à répondre à la question de savoir si le seul son du projecteur associé à des images muettes
pouvait être un « territoire », un moyen de parler du lieu absent sans jamais le montrer. En somme une sorte de film
“non illustré“ mais intelligible par la seule pesanteur des éléments manquants, par la présence de l’absence.
Au cours du travail de conception, au fil des discussions également avec mon ami Marc Trivier pleinement associé à
ce projet, d’autres vecteurs de travail se sont imposés.
Ainsi, le rapport entre image fixe et image cinétique fondé sur des photographies prises par la même personne
simultanément aux films dont j’ai parlé plus haut. Ce dernier, chirurgien de grand talent, est à mes yeux un grand
artiste de la photographie. Membre de ma famille, il fut celui qui m’initia enfant à la photographie, transmettant à
l’enfant réfugié que je fus, la passion de l’image. Images d’un ailleurs d’exil qui parvenaient à parler d’un lieu et
d’une vie disparues.
Ainsi également la question plus générale sur le fonctionnement de la mémoire. Comment nous souvenons-nous des
images ? Dans quel ordre de séquence ? Et puis existe-t-il un ordre de séquence ? Une organisation des images dans
la mémoire ? Et si oui, lequel ? Le souvenir fonctionne-t-il au contraire dans un certain “vrac”, selon une autre logique
de la séquence ?
C’est à ces premières questions, aux autres qui apparaîtront certainement au fil de ce travail en cours, que ce
projet voudrait répondre.
Elias Sanbar
Chantier Temps d’Images, étape 2 (suite du chantier présenté en décembre 2009)
14
+
A PHOTOGRAPHIC CONVERSATION
CONVERSATION FROM BURJ AL-SHAMALI CAMP (UNE
CONVERSATION PHOTOGRAPHIQUE
PHOTOGRAPHIQUE A BOURJ AL-SHAMALI)
Yasmine Eid Sabbagh (Lib)
21 :30
Conférence / performance
The teacher Ismail al-Mohamad with his students at Sarafand school. Burj al-Shamali camp, ca 1968.
Al-Haj Houssein Al-Samra /Studio Al-Janoub.
Collection: Ismail Suleiman al-Mohamad
Dix ans de recherche et cinq ans de présence dans le camp de Burj al-Shamali ont donné lieu à une collection
d'images photographiques et de vidéos issues de ce microcosme qui héberge une société conservatrice et
religieuse.
Collectées dans le contexte de relations personnelles avec certainss habitants du camp, le statut de ces images
reste controversé. Doivent-elles au sens large servir la lutte du peuple et des réfugiés palestiniens contre son
invisibilité? Et pour ce peuvent-elle être montré publiquement? Ou vont-elles simplement préserver un échantillon de
la mémoire visuelle des réfugiés palestiniens dans le silence?
Cette première étape d’un projet à venir, basé sur la collection, cherche à donner une vision subtile traduisant la
complexité et le paradoxe du statut de l'image dans le camp de Burj al-Shamali au Liban.
Une commande des halles, dans le cadre des Chantiers Temps d’Images, en coproduction avec Yasmine Eid Sabbagh et la
Fondation arabe pour l’Image.
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24 .03
WAGONS LIBRES
Sandra Iché (Fr/Lib)
20 :00
Une recherche à propos du magazine L’Orient-Express, créé par l’historien et journaliste
Samir Kassir (1960-2005) en 1995, et arrêté en 1998
Comme pour prolonger l'inventaire des raisons d'espérer que dresse Considérations sur le malheur arabe, dernier
ouvrage de Samir Kassir, Wagons libres propose de faire du souvenir, habituellement lieu de la nostalgie, l'outil de
remise en jeu du présent et d'invention des lignes de force d'une Beyrouth au futur. Pour l’accompagner dans cette
démarche à la fois rétrospective et d'anticipation, Sandra Iché procède à une série d’interviews avec ceux
rencontrés, dix ans plus tôt, dans le cadre de ses recherches sur L'Orient-Express, magazine francophone
beyrouthin des années 1990, fondé et dirigé par Samir Kassir. Hommes et femmes, trentenaires, soixantenaires et
entre-deux, amis ou figures tutélaires pour Samir Kassir, se prêtent à un entretien dont le protocole est pensé pour
que la parole ne redouble plus le réel, indéfiniment sombre, mais s'autorise la fiction : l'interview a lieu en 2030, un
2030 radieux, et depuis ce 2030, nous nous souvenons d'aujourd'hui. Dans cette distance temporelle et critique,
se dessineront, en creux, les espoirs et les désirs pour des mondes arabes et des Beyrouth(s) à venir.
16
DANSE / PERFORMANCE
24 & 26.03
26.03
LE TEMPS SCELLÉ
Cie Nacera Belaza (Fr/Alg)
20 :30
:30
Corps voué à l’effacement. Danse centrée, ouverte, intense et pourtant minimale, c’est tout le mouvement qui
anime les chorégraphies de cette artiste d’origine algérienne. A l’écart des modes et des formes spectaculaires,
Nacera Belaza a développé avec sa sœur et d’autres complices de création un chemin bien à elle. Donner au
mouvement une puissance émotionnelle égale à celle de la musique est l’une des clés de ce mystère scellé à même
les corps. Dans ce nouveau projet, la chorégraphe poursuit sa recherche. Elle réinterroge son propre geste en le
confrontant à celui d’artistes-interprètes issus d’une autre conception du mouvement. Dialoguer, éprouver ce qui
nous réunit, donner à ressentir une danse au plus proche du public, tel est le pari de cette rencontre et de l’urgence
de sa création. Une expérience sensible, profonde et sans fard.
Coproduction : SACD / Festival d’Avignon, Biennale de la danse de Lyon, Le Forum-Scène conventionnée de Blanc-Mesnil,
ARCADI, Centre Chorégraphique National de Nantes (accueil studio), les Halles de Schaerbeek - Avec le soutien de : DRAC
Ile-de-France (au titre de l’aide aux compagnies) / Ministère de la Culture et de la communication, Région Ile-de-France,
Conseil Général de Seine-Saint-Denis, Centre national de la Danse, Saint-Ouen Espace 1789 - En résidence : CCN d'Aix-enProvence - Ballet Preljocaj, CCN d'Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques - Malandain Ballet Biarritz - Accueil : Théâtre Les
Ateliers, Biennale de la danse de Lyon
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30 & 31.03
J’AIMERAIS POUVOIR RIRE
RIRE
(Fr)
Cie Angela Laurier (Fr)
20:30
En novembre 2007 Angela Laurier présentait aux Halles son précédent spectacle « Déversoir ». On se souvient du
‘choc’: soudain, une discipline de cirque, la contorsion, prenait physiquement la parole pour combattre
l’enfermement mental. Angela Laurier l’affrontait par son art très physique, les vidéos témoignages de son père et
de Dominique, son frère schizophrène. Avec « J’aimerais pouvoir rire », elle poursuit son incursion et sa traversée de
l’histoire familiale. Entre danse, contorsion, musique live, témoignages sonores et filmés, elle fait entrer en
résonnance son métier de contortionniste et la fragilité mentale qu’elle interroge avec délicatesse et espoir.
Angela Laurier reçoit une formation en acrobatie, contorsion, main à main, voltige et corde aérienne avec les
entraineurs André Sigmard et Signmund Biegag. Elle joue dans les cirques du Trottoir, du Soleil, du Tonnerre et
Gosh. Elle interprète « Puck du songe d’une nuit d’été » sous la direction de Robert Lepage dans la langue de
Shakespeare au National Theatre de Londres et au Québec dans une nouvelle mise en scène en français. En
1999, elle écrit et interprète « Mon grand frère » mis en scène par Michel Dallaire puis commence une
collaboration avec David Noir pour « L’art est nié, file ! » et « L’ange est là, l’or y est ». Entre-temps, elle
participe à « Samaruck suck suck » opéra cirque de Carlos Santos. Depuis trois ans, elle travaille en résidence
avec François Verret et danse dans ses spectacles « Contrecoup » et « Sans retour » (création Avignon 2006).
Elle crée en 2008 « Déversoir » aux Subsistances de Lyon au sien de sa propre compagnie. Elle travaille
actuellement sur son prochain spectacle "J'aimerais pouvoir rire" dont la création est prévue du 11 au 14 février
2010 au Théâtre National de Chaillot.
18
CINÉMAS DE BEYROUTH
26.03
26.03
PROJECTIONS ET RENCONTRE
RENCONTRE AVEC MAHER ABI SAMRA
Dès 18 :30
Maher Abi Samra est né à Beyrouth (Liban) en 1965, et a fini ses études à l'Institut
National de l'Image et du Son (FEMIS), Paris. Cinéaste, il a débuté comme
photographe, pour des quotidiens puis pour l'agence Reuters. Il a réalisé : Chronicle of
Returning (Le Syndrome du retour), 52', 1994, Aging on Sea Waves (Bâtir sur des
vagues), 26', 1995, Femmes du Hezbollah, 50', 2000, Being in Palestine, 2001, en coréalisation, Inhabitance of Shatila Hospital, 2001, My Friend, 7', 2003, essai-vidéo
Il est également réalisateur indépendant de films documentaires. Ses travaux ont été
diffusés sur des chaînes de télévision telles que Arte, CBS et RTF. Ils ont été
programmées dans des festivals tels que l'IDFA en Hollande, le Tokyo Film Festival
au Japon, et le Festival du Film Méditerranéen en Italie.
RondRond-Point Chattila
Réalisé en 2004. Film documentaire, 52’
Le camp de Chatila, à Beyrouth. Les habitants passent dans la rue principale et s'arrêtent un moment à l'épicerie
tenue par Halim. Ils égrènent de douloureux souvenirs ou échafaudent d'incertains projets de départ comme si ni
leurs pensées ni leurs actions ne trouvaient place dans le présent. Ils apostrophent les observateurs étrangers qui se
succèdent dans le camp et ceux qui leur font la visite "pour la commémoration des 20 ans des massacres". Ils
n'apporteront pas de solutions à leurs besoins immédiats. Alors une manifestation spontanée se met en marche,
aux cris de : "Nous voulons l'électricité !"
Réalisation : Maher Abi Samra. Image : Maher Abi Samra. Son : Mouncif Taleb. Montage : Dina Charara,
Dominique Paris. Production : Beirut Center for Research and Information. Coproduction Les Films d'ici, Beur TV.
Distribution : Les Films d'ici.
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Nous étions communistes
Réalisé en 2009. Film documentaire, 75’
« Nous étions communistes » examine l'héritage de la guerre civile au Liban.
Des militants de gauche, marxistes ou nationalistes arabes, avaient aspiré pendant la guerre civile libanaise à
créer une société non confessionnelle, démocratique, égalitaire, et solidaire de la résistance palestinienne.
La guerre civile s'est achevée par la reprise en main des forces traditionnelles, confessionnelles, des pouvoirs
politiques, économiques et sociaux. L'espace public est occupé par le confessionnalisme et dominé par la méfiance
et la peur de l'Autre. Se créer une marge en dehors des logiques, mobilisation et propagande confessionnelles est
une tâche insurmontable.
Réalisé en 2009. Film documentaire, 75 minutes. Réalisateur : Maher Abi Samra. Musique originale : Firkat El
Wilaya. Images : Claire Mathon. Son : Moncef Taleb. Montage : Ruben Korenfeld, Carine Doumit. Producteurs :
Orjouane Productions - Jinane Dagher / Les Films d'Ici - Serge Lalou. Partenaires : Arab Fund for Arts and Culture /
Fond Francophone de production audiovisuelle du Sud / Abu Dhabi Film Festival / Ministry of Culture LeBanon
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21
À L’ARENBERG
DANS LE CADRE DU FESTIVAL
FESTIVAL ECRAN D’ART
CINÉMAS DE BEYROUTH
FOCUS SUR LA TRILOGIE DE MOHAMMED SOUEID (LIB)
Né en 1959, à Beyrouth, Mohammed Soueid étudie la chimie à l’Université libanaise avant de se passionner
pour le cinéma et d’entamer une carrière de critique de films : il écrit notament pour le quotidien Al-Safir, ainsi
que pour le supplément (Al-Mulhak) du quotidien An-Nahar.
En parallèle de ce travail de critique, il devient assistant auprès de plusieurs cinéastes libanais. Il réalise en 1990
son premier film « Absence », puis produit ses propres documentaires et projets pour la télévision. C’est
notamment sa trilogie documentaire autobiographique - “Tango of Yearning” (1998), “Nightfall” (2000) et“Civil
War” (2002) - qui le rend célèbre. « Tango of Yearning » remporte le prix du meilleur Réalisateur documentaire
au Festival International du Film de Beyrouth en 2000.
Mohammed Soueid dirige aussi de courtes séries télévisées comme « Women in Love », remake d’un classique
produit par la télévision libanaise dans les années 70 et dirigé par Samir Nasri. Depuis 2002, Mohammed Soueid
est le producteur en chef de « 03 Productions », associées au MBC satellite TV Group.
Il est également l’auteur de deux ouvrages sur le cinéma libanais et les anciennes salles de cinéma: “Postponed
Cinema – The Lebanese Civil War Films” (publié par “Arab Research Foundation”, Beirut, 1986) et “ Ya Fouadi
– A Chronicle of Beirut’s Late Movie Theatres” (publié par “Dar An-Nahar”, Beirut, 1996).
20.03 à 18
18 :00 / 24
24.03 à 18.0
18.00
8.00
Tango of Yearning
Réalisé en 1998
Le film « Tango of Yearning » montre comment l’absence de cadre, conséquence de la guerre sur la vie quotidienne
libanaise, a influencé le travail de Mohammed Soueid, nourri par le cinéma dans ses multiples formes, depuis les
classiques européens jusqu’aux films de kung-fu. On le voit arpenter les salles de cinéma du centre ville de Beyrouth
dans le contexte de la guerre civile.
Surtitrage en français : Les Halles avec l’aide de Rudy Demotte, Ministre-Président du Gouvernement de la
Communauté français
22
21.03 à 19 :30 / 27.03
27.03 à 18.0
18.00
8.00
Nightfal l
2000, 68’
En 1975, un groupe de jeune Libanais rejoint l’organisation palestinienne du “Fatah”. Connus sous le nom de
« Brigade étudiante », ils ont pris part à la Guerre Civile Libanaise. Certains d’entre eux y ont péri, d’autres ont fui le
pays. Suite à l’invasion Israélienne de 1982, les forces armées palestiniennes ont quitté le Liban. La « Brigade
étudiante » s’est aujourd’hui dissoute et ces jeunes combattants libanais à present âgés bercent leur solitude dans
l’alcool, la poésie et les chansons.
En arabe aves surtitrage en français : Les Halles avec l’aide de Rudy Demotte, Ministre-Président du Gouvernement
de la Communauté français
10.03 à 21 :30 / 28.03 à 19.30
Civil War
Documentaire, 2002, 85’
Projection en présence du réalisateur
Fin 1999. Mohamed Doaybess, célèbre réalisateur et directeur de production libanais, quitte sa maison pour ne plus
jamais revenir. Plusieurs mois après sa disparition, on retrouve son corps dans un immeuble abandonné de la
banlieue sud de Beyrouth. Ce film raconte l’histoire de Mohamed à travers sa carrière cinématographique, ainsi que
sa mort tragique.
Surtitrage en FR : Les Halles avec l’aide de Rudy Demotte, Ministre-Président du Gouvernement de la Communauté
française
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À LA CINEMATEK
CINÉMAS DE BEYROUTH
Du 30 mars au 12 avril 2011
Programmation détaillée (dates et horaires) dès le 15 janvier sur halles.be ou cinematek.be
JE VEUX VOIR
Khalil Joreige & Joana Hadjithomas (Lib)
Me 30.03 à 19h00 / Ledouxzaal
Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une nouvelle guerre mais pas une de plus, une
guerre qui vient briser les espoirs de paix et l'élan de notre génération. Nous ne savons
plus quoi écrire, quelles histoires raconter, quelles images montrer. Nous nous
demandons : "Que peut le cinéma ?".
Cette question, nous décidons de la poser vraiment. Nous partons à Beyrouth avec une
"icône", une comédienne qui représente pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va
rencontrer notre acteur fétiche, Rabih Mroué.
Ensemble, ils parcourent les régions touchées par le conflit. A travers leurs présences, leur
rencontre, nous espérons retrouver une beauté que nos yeux ne parviennent plus à voir.
Une aventure imprévisible, inattendue commence alors...
Réalisé par Joana Hadjithomas, Khalil Joreige. Avec Catherine Deneuve, Rabih Mroué…
BEYROUTH LA RENCONTRE
(Lib-BelBel-Tunisie)
Borhan Alaouié (Lib-
Je 31.03 à 20h00 / Sa 02.04 à 18h30 / Salle Plateau
En 1977, lors des pires moments de la guerre civile au Liban, Zeina, jeune chiite vivant à Beyrouth-Est, décide de
partir à l’étranger, dans les 24h qui viennent. Il lui faut dire au revoir à son ami Haydar, un chrétien réfugié à
Beyrouth-Ouest. Après trois ans de séparation, leur ultime rencontre est désormais impossible et leurs seuls moyens
de
communication
s’avèrent
être
le
téléphone
et
une
cassette
audio…
Beyrouth la rencontre est un film sur le corps d’une ville paralysée par la guerre. Celle-ci n’est pas montrée, juste
suggérée par sa violence voilée. Le scénario est l’œuvre d’Ahmad Beydoun, témoin remarquable de ce qu’il nomme
parfois une guerre « incivile ».
Liban - Belgique - Tunisie / Fiction / 1982 / 1h45 / 35 mm / Couleur / VOST / français
Réalisé par Borhan Alaouié. Scénario : Ahmad Beydoun. Image : Charlie Van Damme, Alexis Grivas. Montage :
Eliane Dubois. Son : Henry Morelle. Musique : Jean-Louis Mainguy. Avec : Haïtem El Amine, Nadine Acoury,
Najoua Haydar, Renée Dick. Production : Établissement Arabe de Production Cinéma, SATPEC, Ciné Libre
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DANS LES CHAMPS DE BATAILLE
BATAILLE
Daniel le Arbid (Fr/Lib)
Ve 08.04 à 20h00 / Ma 12.04 à 18h00 / Salle Plateau
Beyrouth, 1983. La vie secrète de Lina, douze ans, tourne autour de Siham, la bonne de
sa tante, de six ans son aînée. La petite cautionne les amours clandestins de la grande
et défend ses intérêts. Mais elle passe inaperçue aux yeux de la bonne et d'ailleurs aux
yeux de sa famille, notamment du père : destructeur, aventurier et flambeur. Dans un
quotidien incertain, celui de la guerre, des passions et des frustrations, Lina accède au
monde des adultes, sans conscience du bien et du mal...
Réalisé par Danielle Arbid. Avec Marianne Feghali, Rawia Elchab, Laudi Arbid. Titre original : Maarek Hob. Longmétrage français , libanais. Durée : 01h30min Année de production : 2003. Distributeur : Memento Films
FALAFEL
Michel Kammoun (Fr/Lib)
Di 10.04 à 19h30 / Ledouxzall
Beyrouth, l'été. Une nuit de la vie d'un jeune libanais, Toufic, et ses déambulations
nocturnes. Entre sa famille, ses amis et ses amours, il essaie de croquer la vie à pleines
dents, s'amuser, aimer, et chaque seconde qui passe est vitale... Mais il découvre que
vivre normalement, dans ce pays, est un luxe hors de sa portée. Quinze ans après la fin
de la guerre, il y a toujours un volcan qui sommeille à chaque coin de rue, une nappe de
gaz prête à exploser...
Réalisé par Michel Kammoun. Avec Elie Mitri, Gabrielle Bou Rached, Michel Hourani. Long-métrage français,
libanais . Genre : Drame
Durée : 01h23min Année de production : 2006
Distributeur : Les Films du Paradoxe
NOS GUERRES IMPRUDENTES
IMPRUDENTES
Randa Chahal Sabbag (Fr)
Ma 05.04 à 20h00 / Sa 09.04 à 20h00 / Salle Plateau
Après une guerre civile qui a déchiré le pays pendant 15 ans, la reconstruction de Beyrouth commence. Randa
Chahal Sabbag choisit de revenir sur cette période en interrogeant sa mère, sa soeur Nahla et son frère Tamim qui
décrivent leurs engagements politiques et militaires dans le conflit. Elle ajoute à ces entretiens ses archives, vidéos
familiales ou films 16 mm tournés entre 1975 et 1994. Elle retourne sur les ruines d’une ville dont la reconstruction fait
disparaître une partie de sa vie.
France, 1995, couleur, vidéo, 1h02
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LES PETITES
PETITES GUERRES
Maroun Bagdadi (Lib)
Ma 05.04 à 17h00 / Ledouxzaal
En 1975, après l'enlèvement de son père, un jeune homme doit assumer son rôle de chef de clan.
Film libanais en couleur, 1982, tout public. Durée : 1 h 48
IL ETAIT UNE FOIS BEYROUTH
Jocelyne Saab (Fr/Lib)
Je 07.04 à 19h00 / Ledouxzaal
Deux jeunes filles de vingt ans, Yasmine et Leïla, sont à la recherche de la mémoire de Beyrouth. Elles rencontrent un
vieux cinéphile, Farouk, qui a mis à l'abri quantité de films, trésors documentaires et longs métrages de fiction qui
sont autant de variations sur l'âme et l'identité de la ville. Il accepte de les transporter dans ce monde virtuel
d'images, à la rencontre rocambolesque d'un Beyrouth de séries B de charme entre agents du KGB, espions
américains et stars d'une époque révolue.
Film libanais franco-libanais en couleur, 1994, tout public. Durée : 1 h 40
WELCOME TO BEIRUT
Fouad El koury (Lib)
Sa 02.04 à 20h30 / Salle Plateau
“Welcome to Beirut” traite de la réalité du quotidien : aller chez le coiffeur,
discuter avec l’épicier, visiter un salon automobile, un musée de cire, sortir au
restaurant… C’est une promenade en voiture à travers la ville où quelques
fenêtres ouvertes nous permettent d’y plonger plus en profondeur. Plus ironique
que sarcastique, le film révèle l’état d’esprit d’une certaine société libanaise,
conséquence directe du syndrome de l’atlas : quand on ouvre un atlas du
monde à la page Europe, le Liban y figure au milieu, mais aussi dans la fissure,
il y est central mais invisible…
2005 - 45' - French - Arabic, English subtitles. Author and Director : Fouad Elkoury. Editor : Maria Gamboa,
Catherine Quesemand. Sound Mixing : Romain Frydman. Colour correction : Emmanuel Vincent / Franck Chafei.
Production : Et Alors Productions
Jocelyne Saab
Qu'est ce qui se passe ? (What's goin on?)
07.04 à 21:00 / Ledouxzaal
Beyrouth en 2010. Un écrivain, regrettant de ne pas honorer la promesse faite à son père couturier d'embrasser le
même métier que lui, dessine, taille, coupe, coud, épingle le « corps » du texte. - Un film qui cherche en apparence à
cerner le processus de création, mais traite en réalité de l'initiation à l'amour et à l'âme féminine qui est aussi celle
de la ville de Beyrouth.
Liban - Libanon 2010 / Khouloud Yassine, Ishtar Yacin Gutierez, Raïa Haïdar / 82' ST - OND: ~
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L’ART MÊME
A paraître, en mai 2011, le prochain numéro de la Revue L’Art même
NUMERO#50
Sous la direction de Christine Jamart
Jamart et JeanJean-Didier Bergilez
Avec Beyrouth comme filtre, nombre de thématiques essentielles de l’art actuel prennent un relief particulier, tant
cette ville - et ce qu’elle représente - cristallise et révèle de façon exacerbée certains enjeux fondamentaux de
pratiques artistiques contemporaines. En mai 2011, la revue l’art même questionnera les conditions de ces pratiques
lorsqu'elles prennent comme port d'attache le Moyen Orient, à la lumière, entre autres, de Beyrouth, plus belle
qu’elle ne l’était et Plot for a Biennial (Xe Biennale d’Art de Sharjah).
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Infos pratiques
CONTACT PRESSE : AURORE KROL
[email protected] — T. DIR. 02 226 40 07
Les Halles
22a rue Royale Sainte-Marie - 1030 Bruxelles
02 218 21 07 / [email protected]
Lundi › Vendredi — 13:00 › 18:00
www.halles.be
Parking 2€
École Ste-Marie – La Sagesse, 164 chaussée de Haecht
Tram 25 92 94 / Bus 158 65 66 / Métro Botanique
Tarif réduit (sur justificatif): Schaerbeekois, –26, étudiants, +65, demandeurs d’emploi /
Partenariat : Arsène 50, Article 27
Caisse
Ouverte 1 heure avant le début de la représentation
Paiement
Cash / Cartes de crédit / Bancontact / Virement bancaire: 068-2455972-56
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