La Dame de Shanghaï d`Orson Welles, 1947 Le Pigeon de Mario
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La Dame de Shanghaï d`Orson Welles, 1947 Le Pigeon de Mario
2 septembre > 10 octobre 2011 La Dame de Shanghaï d’Orson Welles, 1947 A l’Est d’Eden d’Elia Kazan, 1955 du 22 septembre au 7 novembre 2011 Les Alizés Bron Lun 17 oct 20h* Le Méliès Caluire Sam 22 oct 19h Les Halles Charlieu Ven 30 sept 20h30 Sam 1 er oct 18h10 - Dim 2 oct 18h10 Ciné Toboggan Décines Mar 18 oct 20h30* Ecully Cinéma Ecully Lun 24 oct 20h30* Cinéma St-Denis Lyon 4ème Mer 12 oct 20h30* Cinéma Bellecombe Lyon 6ème Ven 14 oct 20h30 Cinéma Comœdia Lyon 7 ème Dim 23 oct 18h CinéDuchère Lyon 9 ème Dim 30 oct 17h30* Ciné Meyzieu Meyzieu Mar 27 sept 20h30 S a l l e J. C a r m e t Mo r n a n t S a m 8 o c t 1 8 h Le Club Nantua Lun 7 nov 20h30 Centre Culturel Aragon Oyonnax Jeu 22 sept 20h30* Cinéma MdP Pierre-Bénite Jeu 27 oct 20h30* 2 décembre 2011 > 9 janvier 2012 6 janvier > 6 février 2012 Le Pigeon de Mario Monicelli, 1958 Rosemary’s Baby de Roman Polanski, 1968 Deep End de Jerzy Skolimowski, 1970 Ciné Collection vous propose chaque mois de voyager à travers l’histoire du cinéma pour voir ou revoir sur grand écran les œuvres d’auteurs. Certaines séances (*) sont accom pagnées par les propos éclairés d’un spécialiste ou d’un cinéphile averti. Ciné Collection est programmé et organisé p a r l e G r o u p e m e n t R é g i o n a l d ’ Ac t i o n s Cinématographiques en collaboration avec l’ADRC et les distributeurs. Pour tout renseignement : 04 78 42 78 97 Conception et Réalisation : Andrea Terragni | www.acceneo.fr 28 octobre > 5 décembre 2011 Ciné Rillieux Rillieux-la-Pape Ven 28 oct 20h30* Ciné Chaplin Rive-de-Gier Mar 4 oct 18h15* Cin’Etoile St-Bonnet-le-Château Mar 11 oct 20h* Ciné Lumière St-Chamond Merc 5 oct 18h15* Maison du Peuple St-Claude Ven 4 nov 18h Dim 6 nov 20h Ciné Mourguet Ste-Foy-lès-Lyon Mar 25 oct 20h* Espace Culturel St-Genis-Laval Mer 26 oct 20h30* Family Cinéma St-Just-St-Rambert Lun 10 oct 20h30 Cinéma Paradiso St-Martin-en-Haut Jeu 6 oct 20h* Le Scénario St-Priest Jeu 20 oct 20h30* Le Lem Tassin-la-demi-lune Lun 31 oct 21h Cinéma G. Phili pe Vénissieux Mer 19 oct 20h30* Le Zola Villeurbanne Jeu 13 oct 20h30* A L’EST D’EDEN Elia Kazan (1909-2003) réalisateur de Un tramway nommé désir (1951) Viva Zapata (1952) Sur les quais (1954) Baby Doll (1956) La Fièvre dans le sang (1961) America America (1963) Titre original : East of Eden USA / 1955 / 1h55 / Coul. / Scope / visa n° 16707 / VOSTF Réalisation : Elia Kazan D’après le roman éponyme de John Steinbeck Avec James Dean, Julie Harris, Raymond Massey « L’œuvre de Kazan, souvent jugée à l’aune de ses idées politiques (changeantes ou évolutives, c’est selon...), n’en reste pas moins immense et passionnante, dont A l’Est d’Eden constitue un sommet incontestable. En puisant dans un roman de Steinbeck, l’histoire de deux frères en quête d’identité et de reconnaissance parentale, il trouve matière pour une vision d’une Amérique naissante commercialement, tellurique et (déjà) agitée ou contrariée. « A l’Est d’Eden est donc le premier des trois films de James Dean en vedette. Il s’agit d’une variation sur l’histoire de Caïn et Abel, revu et corrigé par la psychanalyse et une nouvelle morale. Le point de vue adopté et défendu dans le récit est constamment celui de Caïn. Tous les personnages gravitant autour de lui sont responsables de ses complexes, de son déséquilibre et de cette soif inassouvie d’amour et d’estime qui explicitent la plupart de ses actes. L’investigation psychologique et psychanalytique menée ici ne recherche ni l’objectivité ni le réalisme. Elle aboutit au contraire à ce que le monde soit vu à travers le regard d’un seul personnage dont les souffrances, les alternatives d’espoir et de désespoir engendrent, comme des vagues, Premier film de Kazan en cinémascope et en couleurs, d’une maîtrise formelle saisissante, il offre un point de vue qu’il prolongera dans Le fleuve sauvage et La fièvre dans le sang, formant un parangon de cohérence et de beauté, au delà de toute considération morale et idéologique. » Dominique Mathias Cinéma Comoedia à Lyon 7ème les mouvements lyriques de l’action. Lié à l’emploi de la couleur et du Cinémascope que Kazan utilise pour la première fois, ce lyrisme inaugure une nouvelle direction dans son œuvre, plus ouverte à l’autobiographie, plus poétique et plus libérée des règles de la dramaturgie classique. Kazan valorise surtout les moments forts comme la scène de l’anniversaire du père refusant le cadeau de son fils ou encore celle où Cal entraîne son frère auprès de leur mère. Le film tend ainsi à devenir une suite de tensions et de paroxysmes au sein d’une trajectoire qui élimine de l’action les nuances, les transitions et les ombres. » Jacques Lourcelles Dictionnaire du Cinéma, Laffont A Salinas, petite ville de Californie à l’aube de la Première Guerre Mondiale, un jeune révolté s’oppose, en faisant fortune, à son père qui lui a toujours préféré son frère...