joviens

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joviens
Mots croisés de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés joviens
par Jacques Zufferey
C'est à Jupiter et à ses satellites qu'est consacrée cette grille. L'occasion
pour nous d'aller à la rencontre de ses nombreux satellites et aussi de nous
replonger dans les légendes, sulfureuses, de la mythologie grecque.
Horizontalement
1.1 – Un des petits satellites de Jupiter découvert en 1938
par Nicholson à l'observatoire du Mont Wilson. D'un
diamètre de 36 km, il est dit "irrégulier" car placé sur une
orbite distante (11,7 millions de km), inclinée (28,3°) et
rétrograde. On pense qu'il a été capturé et non formé autour
de la planète. Sa période de révolution avoisine 259 jours.
Son nom est tiré de la mythologie grecque, comme ceux
des 14 autres lunes joviennes que nous découvrirons dans
ce petit jeu. Fille du titan Océan, elle fut l'un des
(nombreux) amours de Zeus, maître de l'Olympe.
1.2 – Mère de Zeus mais épouse de Cronos (Saturne). A
donné son nom à un satellite du système solaire. Lequel ?
2.1- Ajoutait un peu de piment à l'aventure.
2.2 – L'Aigle. 3.1 – Peut être de justice.
3.2 – Son bleu est standardisé, il vaut 25, 25, 112.
3.3 - Sous si 4.1 – Noble sans pieds ni tête.
4.2 – Une des petites lunes de Jupiter découverte en 1908
par Melotte à l'observatoire de Greenwich. D'un diamètre
de 60 km environ, elle orbite en 744 jours à 23,6 millions
de km de la planète. Elle porte le nom d'une fille d'Hélios et
de l'Océanide Persé, épouse de Minos, roi de Crète. Elle est
surtout connue pour être la mère du Minotaure.
5.1 – Mèche rebelle et, de plus, rétrograde.
5.2 – Tirai les ficelles.
5.3 – Petite commune d'Île-de-France.
6.1 – Sigle d'une organisation écologique
suisse.
6.2 – Somme à piquer.
6.3 – Est-ce que je vous dérange?
7.1 – Un des outils du hasard.
7.2 – Un truc en plume sur les épaules d'une
élégante.
7.3 – Le plus petit des quatre satellites galiléens
de Jupiter (3122 km de diamètre) et le deuxième
par sa position. Il orbite, en 3,6 jours à 671'000
km de la planète. C'est un corps tellurique
différencié, composé d'un probable noyau
métallique entouré d'un manteau silicaté luimême enveloppé d'une couche externe d'eau de
70 à 140 km d'épaisseur (densité moyenne = 3).
Sa surface est constituée en majeure partie de
glace d'eau (albédo=0.64). Elle est fracturée et
déformée en tous points, témoignant de
l'existence d'importants mouvements
tectoniques (horizontaux et verticaux) dans la
croûte de glace et d'un renouvellement de la
surface. C'est en taureau blanc que Zeus se
métamorphosa pour enlever la princesse
phénicienne, fille d'Agénor, qui donna son nom
à ce satellite et à un continent.
8.1 – Certains le préfèrent aux dames.
8.2 – Pondu à Berlin.
9.1 – Lune de Jupiter découverte en 1892 par l'astronome
américain Barnard à l'aide du télescope de 91 cm de
l'observatoire Lick. Premier satellite de Jupiter à être
découvert depuis les lunes galiléennes de 1610, ce fut aussi le
dernier à être aperçu par observation visuelle directe.
Mesurant 262x146x134 km, il orbite à 181'400 km en 0.5
jours environ. Comme la plupart des lunes joviennes, elle a
une rotation synchrone, son axe le plus long restant pointé
vers la planète. Sa surface, fortement cratérisée est de couleur
rougeâtre, probablement marquée par le souffre provenant de
Io. Selon Ovide, son nom est celui d'une naïade à qui Zeus,
encore enfant, est confié par Rhéa, sa mère, pour échapper à la
jalousie de Cronos. Elle prend soin du jeune dieu en le
nourrissant grâce au lait d'une chèvre. Selon d'autres sources,
elle serait la chèvre elle-même. En remerciement, Zeus l'aurait
transformée en constellation (Capricorne) selon certains, en
étoile (Capella) selon d'autres.
9.2 – Petit satellite jovien découvert en 1938 par Nicholson à
l'observatoire du Mont Wilson. Il orbite en 23,4 millions de
km de Jupiter en 734 jours. Il s'agit d'un petit corps irrégulier
d'environ 46 km de diamètre. Elle porte le nom d'une nymphe
de la mythologie grecque, servante d'Artémis, maîtresse de
Zeus et mère de Britomartis.
10.1 – Nécessaire à la conversation comme à la conservation.
10.2 – Dit avec un très fort accent.
11.1 – Intérieur de cigare.
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Jupiter, page 2
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11.2 – La plus éloignée des lunes galiléennes de Jupiter.
Elle est avec ses 4821 km de diamètre, la deuxième en
taille. Il lui faut presque 17 jours pour parcourir son orbite
dont le rayon moyen mesure 1,88 millions de km. De
composition analogue aux satellites faisant l'objet des
définitions 7.3 horizontal et 14.1 vertical, elle est
caractérisée par une surface intensément cratérisée. Elle
doit son nom à une nymphe de la mythologie grecque,
suivante d'Artémis, déesse de la chasse. C'est sous
l'apparence de cette dernière que Zeus, décidément
insatiable, la séduisit, puis la transforma en ourse pour
tenter, en vain, de la soustraire à la vengeance d'Artémis.
Zeus la transforma alors en une constellation qui nous est
bien utile pour nous repérer dans le ciel septentrional.
12.1 – Retourne le sol.
12.2 – Il n'est pas interdit de l'apporter à son travail.
13.1 – Se livrer à une étude de caractères.
13.2 – Maître de l'Olympe et équivalent du Jupiter romain
dans la mythologie grecque. Il est le fils de Cronos, roi des
Titans et de Rhéa. Mais Cronos craignant de se faire
détrôner par un des ses fils, les dévorait dès leur naissance.
Rhéa, éplorée, sauva son sixième enfant en le confiant,
entre autre, à la chèvre Almathée. Devenu souverain du
monde, il est armé du foudre, fabriqué pour lui par les
Cyclopes, ses oncles. Le foudre possède trois éclairs : le
premier pour avertir, le deuxième pour punir et le
troisième, pour détruire le monde à la fin des temps. Après
Métis et Thémis c'est Héra, sa sœur, qui devint sa troisième
épouse. Leurs démêlées conjugales suffiraient à elles
seules à alimenter la rubrique "people" de l'Olympe.
Incorrigible coureur de nymphes, déesses ou simples
mortelles, il est passé maître dans l'art de changer
d'apparence pour tromper la vigilance d'Héra et la
méfiance de ses conquêtes. La plupart de ces dernières
continuent d'ailleurs de tourner autour de lui, en tant que
satellites naturels de la planète qui a pris son nom
romanisé.
14.1 – Le plus proche
des satellites galiléens
de Jupiter, la troisième
en taille avec ses 3643
km. Il orbite en 1,8 jours
à 421'800 km de la
planète. Il est surtout
remarquable par son
important volcanisme, le
plus actif du système
solaire. On a mesuré que
certains panaches
éruptifs montent à plus de 300 kilomètres au-dessus de la
surface, la matière étant éjectée à une vitesse d'environ
1000 m/s. Ces phénomènes sont alimentés en énergie par
d'importants effets de marée dus aux interactions avec
Jupiter, Europe et Ganymède. Pour lui trouver un nom,
Marius s'est à nouveau tourné vers les aventures
sentimentales de Zeus. Jamais à court d'imagination, c'est
en nuage qu'il se métamorphose pour séduire la fille du
dieu fleuve Inachos. Surpris par Héra, toujours aussi
jalouse, il s'en tire en transformant sa conquête en génisse
à qui il continue à conter fleurette, sous la forme d'un
taureau. La belle finira-elle ses jours en broutant dans un
pré? Que nenni! Après s'être enfuie en Egypte pour
échapper à un taon envoyé par Héra la vengeresse, elle
retrouve sa forme humaine pour donner naissance à son fils
Epaphos.
14.2 – Bien dans le cigare. 14.3 – Un Syngman coréen.
Verticalement
1.1 – Autre petit satellite irrégulier de Jupiter. Il fut
découvert le 14 septembre 1974 par Kowal à l'observatoire
du Mont Palomar en Californie. D'un diamètre de 20 km, il
orbite, en 241 jours, à 11,2 millions de km de la planète avec
un inclinaison de 27,5°. C'est à nouveau une des conquêtes
de Zeus qui lui prête son nom. Fille de Thestios, roi d'Étolie
et épouse de Tyndare, roi de Sparte, elle fut séduite par Zeus
qui avait pris la forme d'un cygne. De ces amours
particulières naquirent, dans un ou plusieurs œufs selon les
versions, Hélène et Pollux, ainsi que Clytemnestre et Castor.
1.2 – Petit satellite de Jupiter découvert en 1979 par Jewit et
Danielson sur des images de Voyager 2. Dimensions : 12,5 x
10 x 7,5 km. Il tourne en moins de 0.3 jour à seulement
129'000 km de Jupiter. Il doit son nom à une nymphe qui,
dans la mythologie grecque fut chargée, par Rhéa, de
protéger Zeus enfant contre Cronos.
2.1 – Moutarde indigeste aux poilus.
2.2 – Morte en Palestine.
2.3 - 3,141592653589793238462643383279 etc.
3.1 – Un des satellites externes de Jupiter. Il fut découvert en
1914 par Nicholson à Lick. D'un diamètre d'environ 38 km,
il orbite à près de 24 millions de km de la planète en 759
jours. Son nom est-il encore celui d'une des nombreuses
conquêtes de Zeus? Pas tout à fait. Enlevée par le maître de
l'Olympe cette nymphe est transportée sur la côte assyrienne.
Pour lui être agréable, le dieu lui promet d'exaucer un de ses
voeux, n'importe lequel. La petite futée lui demande de
rester vierge…
3.2 - Sonde lancée par la NASA le 18 octobre 1989 à l'aide
de la navette Atlantis. Elle bénéficie de l'assistance
gravitationnelle de Vénus le 10 février 1990, de la Terre 10
mois plus tard et encore une fois le 8 décembre 1992 pour
rejoindre Jupiter en décembre 1995. En chemin, elle survole
les astéroïdes Gaspra, puis Ida dont elle découvre le satellite
Dactyl. 35 orbites autour de la planète géante lui ont permis
de recueillir une foule de données sur Jupiter ainsi que sur
ses principaux satellites. La sonde largua aussi un module
qui pénétra dans l'atmosphère jovienne, freiné par un
parachute et qui transmis des mesures pendant 58 minutes.
Le 21 septembre 2003, à la fin de sa mission, la sonde a été
volontairement détruite, en plongeant dans l'atmosphère de
Jupiter. C'est également le nom, italien, du découvreur des
quatre principaux satellites de Jupiter et aussi celui du futur
concurrent européen du GPS.
4.1 – A l'endroit ou à l'envers, indique toujours l'endroit.
4.2 – Petite veine. 4.3 – En a planté plus d'un.
5.1 – La moitié de la moitié de tonton.
5.2 – Est venu, en voiture, d'Olten.
5.3 – Satellite de Jupiter découvert par la sonde Voyager 1 en
1979. Il mesure 110 x 90 km pour une densité de 3. Sa
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surface a été marquée par plusieurs énormes cratères
d'impacts dont le diamètre est voisin du tiers du rayon de
l'objet. Il orbite en 0.67 jours à 221'900 km de Jupiter. Elle
porte le nom d'une nymphe de la mythologie grecque, fille
du fleuve Asopos et, bien sûr, également enlevée par Zeus.
La principale cité de Béotie lui devait son nom.
6.1 – Découvert en 1904 par Perrine à l'observatoire de
Link, ce petit satellite de Jupiter, de 170 km de diamètre,
orbite à 11,5 millions de km de la planète en 251 jours.
C'est sur l'Ile de Rhodes que Zeus, venu combattre les
géants, rencontra la nymphe, symbole du blé, et à qui est
emprunté le nom de cette lune jovienne. La suite se devine
aisément…
6.2 – Une pointe d'humour.
6.3 – Signes extérieurs de richesse.
7.1 – Extrême maigreur.
7.2 – Empoché. 8.1 – Ne se mis pas à table.
8.2 – Ce satellite de Jupiter, d'un diamètre de 86 km, fut
découvert en 1908 par Perrine depuis l'observatoire
californien de Lick. Il orbite à 11,7 millions de km de la
planète en 259,6 jours. C'est à nouveau dans la mythologie
grecque, et dans l'entourage de Zeus, que l'on a été
chercher son nom. Fille du roi Orchomène, notre héroïne
succomba, elle aussi, au charme de Zeus qui dû l'enfouir
profondément sous terre pour la soustraire à la vindicte de
son épouse Héra. C'est là qu'elle donna naissance à Tityos,
parfois considéré comme le fils de Gaïa, la Terre, pour
cette raison.
9.1 – La plus grosse planète du système solaire et la
cinquième par sa position. Sa masse égale à 317,8 terres,
est si importante que le barycentre du système Soleilplanète est situé à l'extérieur de notre étoile. Le diamètre
équatorial de notre planète est de 143'984 km, mais son
diamètre polaire lui n'est que de 135'135 km. Ceci est dû
au fait qu'il s'agit d'un corps essentiellement gazeux en
rotation rapide puisqu'elle ne dure que 0.41 jour. Il orbite,
à 5,2 unités astronomiques du Soleil, en 11,86 ans. En
terme de masse, son atmosphère est constituée de 75%
d'hydrogène et de 24% d'hélium, le 1% restant étant formé
de méthane, de vapeur d'eau, d'ammoniac, de carbone,
d'éthane, de sulfure d'hydrogène, de néon, d'oxygène,
d'hydrure de phosphore et de soufre. La planète compte,
aux dernières nouvelles 65 satellites. Ce nombre est
toutefois susceptible de varier rapidement : la traque est
toujours en cours. Les astronomes amateurs connaissent
bien les satellites dits galiléens dont ils suivent
régulièrement le ballet : Io, Europe, Ganymède et Callisto.
Trois autres mesurent plus de 100 km de diamètre :
Amalthée, Himalia et Thébée. Neuf dépassent 10 km de
diamètre : Elara Pasiphae, Carmé, Métis, Sinopé, Lysithéa,
Anaké, Adrastée et Léda. On compte enfin beaucoup
d'autres "cailloux" de petit diamètre. Quatorze de ces lunes
sont recensées dans ce mot croisé. Cherchez la manquante
… et l'intruse. Son nom est le pendant de Zeus dans la
mythologie romaine. Fils de Saturne et de Rhéa, il fut
sauvé par sa mère après sa naissance. Celle-ci fit avaler à
Saturne une pierre emmaillotée, à la place du bébé.
Devenu adulte, notre héros, sur les conseils avisés de
Métis, fit avaler à Saturne un breuvage qui lui fit vomir, et
la pierre emmaillotée et les enfants qu'il avait dévorés.
Avec l'aide de ses frères, il détrôna son père, se débarrassa
des Titans puis des Géants pour régner sur l'Olympe.
9.2 – Elle se tire à l'anglaise.
10.1 – Une veille toute retournée. 10.2 – Possédé.
10.3 – A été immatriculé à Zurich. 11.1 – Activai.
11.2 – Devenue concrète. 12.1 – Préposition.
12.2 – Arriver par hasard. 12.3 – Un cochon y sommeille.
13.1 – Sert à héler.
13.2 - La lune de Jupiter la plus proche de la planète. Elle
fut découverte en 1979 lors du passage de la sonde Voyager
1. Ce petit corps de 60 x 40 km orbite à 129'000 km de
Jupiter en 0.3 jours. Son nom, tiré de la mythologie
grecque est celui d'une fille d'Océan et de Téthys,
personnification de la sagesse et de l'intelligence rusée.
Epouse de Zeus et enceinte, elle est mangée par celui-ci
pour éviter que, selon la prédiction de l'oracle, l'enfant à
naître, si c'est un fils, ne détrône son père. Mais, grâce à
l'intervention de Prométhée, c'est une fille, la déesse
Athéna, qui sort toute armée du crâne de Zeus.
14.1 – La plus grande des quatre lunes dites "galiléennes"
de Jupiter (5260 km de diamètre). Comme Io, Europe et
Callisto, les trois autres grands satellites joviens, elle fut
découverte en 1610 par Galilée. La paternité de ces
découvertes fut aussi revendiquée par l'astronome allemand
Simon Mayer (plus connu sous la forme latinisée de Simon
Marius). C'est d'ailleurs à Marius que l'on doit la
nomenclature des satellites dits "galiléens". Celui dont il est
question ici est composée principalement de silicates et de
glace d'eau autour d'un petit noyau central ferreux (densité :
1,93). Il orbite en un peu plus de 7 jours à 1,07 million de
km de la planète. C'est le troisième satellite galiléen par sa
position.
Son nom est celui d'un prince troyen de la mythologie
grecque que Zeus, métamorphosé en aigle, aurait enlevé
pour en faire son échanson. Il ne s'intéressait pas qu'aux
dames…
14.2 – Tout le monde et personne.