Vaulx en Velin - Cerema Centre-Est
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Vaulx en Velin - Cerema Centre-Est
LA PRÉVENTION UNE PRISE EN COMPTE PROGRESSIVE SITUATIONNELLE À Depuis le début des années 1990, Vaulx-en-velin, commune de 40 000 habitants du Nord Est de l’agglomération lyonnaise, se défait progressivement de son image de ZUP et se transforme en ville plus traditionnelle. A u début des années 1990, on a cru que la rénovation urbaine suffirait à lutter contre la vacance locative qui affectait les immeubles HLM (15 à 20%) mais peu à peu les bailleurs et la DDE ont compris que les habitants étaient insatisfaits de la tranquillité et de la propreté des parties communes. Une convention signée entre l’État et les organismes HLM a donc été conclue pour monter des actions d’amélioration des services. Dans un premier temps, ces actions vont s’appuyer sur l’association régionale Rhône-Alpes pour le développement des emplois de proximité (Arradep). Celle-ci a mis en oeuvre trois dispositifs visant respectivement à remettre en parfait état des logements avant relocation (dispositif dit «Ceprels»), à assurer un service supplémentaire de propreté et de VAULX-EN-VELIN Fiche projet «surentretien» dans certains quartiers fragiles, à fournir une présence humaine en soirée et en partie le week-end aux fins de médiation et de création de lien social. Le personnel utilisé relèvait d’emplois d’insertion : contrats emploi-solidarité, contrats de qualification, emplois-jeunes pilotés par l’Arradep dont l’objectif, à travers le développement des emplois de proximité, était l’insertion des jeunes des quartiers. Ensuite, dans le cadre de la requalification des différents quartiers, la dimension de prévention situationnelle a été intégrée, de fait, tout au long de la démarche d’élaboration du projet de développement urbain et social et de sa conduite. Vaulx-en-Velin, a signé la convention du Grand Projet de Ville en décembre 2000 avec l’Etat et la Communauté Urbaine du Grand-Lyon pour 7 ans suite au GPU 1993-1999. Transformation de plusieurs quartiers : Grollières, Thibaude, Centre Ville et à venir : quartier du Pré de l’Herpe, Mas du Taureau, Grappinière, Mas sous la Combe. centre d'Études techniques de l'Équipement de Lyon Sûreté & Sécurité Urbaine [email protected] LE QUARTIER ÉCOIN-THIBAUDE LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN Emmanuelle Barbier-Maître, agent de développement social, retraçait les principales étapes et éléments de méthode concernant le quartier Écoin-Thibaude dans les Cahiers du DSU de décembre 2003 . «Dans la phase de diagnostic préalable à l’élaboration du projet urbain, UN ÉTAT DES LIEUX DU FONCTIONNEMENT DU QUARTIER A INTÉGRÉ DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS : des données issues de l’observation des usages et des pratiques des espaces collectifs (cheminements, lieux de regroupements, d’évitement…) ; ces données ont été enrichies par des entretiens qualitatifs avec des habitants relais et un travail concerté de cartographie afin d’identifier précisément les lieux à sécuriser (parkings extérieurs et souterrains, passages traversants, rez-de-chaussée d’immeubles etc.) ; un recensement avec les bailleurs du site – responsables d’agence et personnels de proximité – des allées vécues comme les plus difficiles et les raisons de ces dysfonctionnements (déséquilibre de peuplement, concentration de ménages en grande difficulté, conflits de voisinage, taux de rotation élevé, délinquance). Ces éléments d’analyse, confrontés à l’étude préalable conduite par l’urbaniste et les techniciens ont permis d’affiner la connaissance du quartier et de définir les grandes orientations du plan-programme de restructuration urbaine. Ces orientations se sont traduites concrètement par les principes suivants : - le désenclavement du quartier par la création de rues, par des démolitions d’allées ; - la démolition-reconstruction des dalles de parkings ; - le réaménagement des espaces extérieurs pour une meilleure lisibilité de leur gestion ; - la fermeture des passages traversants ; - la transformation des rez-de-chaussée inoccupés en locaux d’activités associatives ou commerciales. Les réhabilitations des logements menées par les bailleurs sociaux ont bien sûr intégré les éléments de sécurisation demandés par les habitants dans le cadre de la concertation obligatoire : fermeture de certains halls d’entrée, amélioration de l’éclairage, condamnation de l’accès aux toits-terrasses… Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN LE QUARTIER ÉCOIN-THIBAUDE DEUX GROUPES DE CONCERTATION AVEC LES HABITANTS L es grands principes du programme ainsi définis, une étape a été franchie dans le déroulement opérationnel du projet avec la mise en place de deux groupes de concertation avec les habitants du quartier animés par l’équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (MOUS). Le premier s’est organisé autour du thème de l’aménagement des espaces. Ce groupe d’habitants a placé la question de la sécurité au coeur de sa réflexion en demandant formellement que l’effort de changement et d’amélioration porte sur: - la réduction des unités de parkings ; - la proximité du stationnement ; - le renforcement du système d’éclairage ; - la sécurisation des cheminements piétonniers de l’accès aux garages enterrés ; - la réglementation routière ; - la signalétique à l’intérieur du quartier. Le deuxième groupe a travaillé sur le thème de la vie sociale en abordant la question de la sécurité et de la prévention avec d’autres entrées : - le renforcement du programme de gestion sociale de proximité ; - la promotion d’actions en direction de la jeunesse ; - la nécessaire responsabilisation des adultes ; - le développement des lieux de convivialité. Les travaux de ces deux groupes ont permis d’alimenter d’une part, le cahier des charges destiné aux concepteurs-paysagistes et, d’autre part, une meilleure compréhension par les institutions des attentes de la population en matière de développement social. Réactualisation du diagnostic et définition de priorités de développement L e processus d’émergence de la demande des habitants ainsi engagé, il est apparu nécessaire de réactualiser un diagnostic social du quartier dans le but de soutenir ce processus, en cohérence avec les orientations définies par la convention particulière du «Grand projet urbain». Les éléments de diagnostic partagés par les acteurs professionnels intervenant dans le quartier ont conduit à identifier un certain nombre d’axes de développement en adéquation avec l’identité de ce quartier et «ses forces contrariées». Le retour à la tranquillité publique s’est imposé comme une question prioritaire et transversale à l’ensemble du projet et comme la condition évidente de réussite du processus de changement. Devant la complexité de cette question, les professionnels se sont d’abord interrogés sur les facteurs qui produisent de l’insécurité : l’augmentation du taux de vacance générant un sentiment d’abandon, l’occupation illégale des appartements vacants, les trafics de drogue visibles, l’augmentation de la violence caractérisée par des faits d’armes, les conflits d’usage des espaces entre groupes de jeunes et adultes résidents, les dégradations, les incivilités, la délinquance de plus en plus précoce… LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN LE QUARTIER ÉCOIN-THIBAUDE B ousculant souvent les pratiques professionnelles habituelles, le partenariat entre les services municipaux, les bailleurs sociaux, les éducateurs de prévention, les assistantes sociales, le centre social, les services de police, les écoles, a permis de co-produire des réponses en lien avec les habitants, les associations, sous la forme d’actions, d’expérimentations, et d’observation : LES ACTIONS. Des procédures d’urgence ont été définies entre le bailleur, la police municipale, la police nationale pour mener un travail systématique de repérage et d’intervention en cas de découverte d’une arme dans les locaux techniques ou les garages, de signalement d’une voiture en infraction, de présence d’un chien dangereux ou d’un appartement vacant occupé illégalement. Des procédures de vérification régulière de l’éclairage, de réparation systématique et rapide après dégradation de boîtes aux lettres, graffitis, sont appliquées selon les cas par les services municipaux ou le bailleur. D’autres types d’actions ont été organisées sur l’initiative d’habitants ou d’associations : des rencontres avec un psychologue sur le thème de la violence des jeunes proposées par une association de parents d’élèves, des représentations de théâtreforum par des femmes du centre social pour jouer une réalité de violence douloureuse et oser proposer des solutions devant un public d’institutionnels, des rencontres avec des comités de locataires pour favoriser la ré-appropriation positive des espaces par les adultes, en projet une animation sur le thème des droits et devoirs des locataires. Certaines actions ont largement dépassé les limites du quartier, comme le renforcement de l’îlotage de proximité et des relations police-quartierécoles. LES EXPÉRIMENTATIONS. Elles concernent notamment la question des jeunes dans les halls d’entrée que personne ne sait vraiment régler actuellement. Le groupe de travail s’est rapproché d’un groupe piloté par le chef de projet du Mas du Taureau et composé des mêmes acteurs – bailleurs, médiateurs 18-25 ans, éducateurs de prévention, comités de locataires – afin de réfléchir dans deux directions : le renforcement de la présence dans les allées le soir et la gestion des jeunes la nuit, afin que la combinaison des deux réponses permette d’approcher un public qui se marginalise de plus en plus. L’OBSERVATION. Elle se traduit par la constitution d’une cellule de veille : observatoire des dysfonctionnements du quartier, elle se réunit une fois par mois et élabore des outils cartographiques pour apprécier l’évolution des situations. Composée d’un nombre de partenaires restreint par souhait de discrétion et d’efficacité, elle a vocation à interpeller, par l’intermédiaire de l’agent de développement, l’acteur concerné : l’assistante sociale en cas de situation de détresse par exemple. Le Conseil Communal de Prévention de la Délinquance, toujours informé des travaux de ce groupe, est saisi des difficultés qui dépassent les compétences des acteurs locaux, comme par exemple l’identification et le traitement de situations jugées très perturbatrices (psychiatrie par exemple) ou délictueuses, qui relèvent de la sécurité publique. Cette stratégie d’action vise à éviter que chacun, professionnel, habitant, militant associatif, ne reste cloisonné dans sa logique propre. Son originalité tient à la globalisation, à la co-production des réponses et à la coopération des acteurs.» Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer LA PRÉVENTION DE LA MALVEILLANCE INTÉGRÉE AU PROJET URBAIN LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN La démarche s’est poursuivie et le souci de prévenir la malveillance s’est intégré à la démarche de conception et de gestion du projet urbain qui s’étend peu à peu à tous les quartiers. A une réunion de quartier de 2010, le Maire annonçait notamment le repositionnement du centre commercial du Mas du Taureau en pied d’immeuble, le long de l’avenue Maurice-Thorez, une fois que les immeubles de la Luère et des Echarmeaux, dont les habitants sont en cours de relogement, seraient démolis. En attendant, la municipalité entend maintenir l’activité commerciale et poursuivre l’entretien des espaces publics et de l’éclairage. Il a rappelé aussi les états des lieux croisés avec les habitants, les bailleurs, le Grand projet de ville (GPV) et la Ville pour repérer les dysfonctionnements dans le quartier et y apporter des solutions. «Nous essayons d’améliorer l’entretien avec une gestion mutualisée des espaces extérieurs.» Il a relevé les difficultés signalées par les habitants : «Pourquoi a-t-on diminué les parkings rue des Maraîcher, se plaignait un habitant, le soir on ne peut plus se garer.» Des parkings qui sont la propriété des bailleurs Grand Lyon Habitat et Villeurbanne Est Habitat. Le représentant de ce dernier, Pierre Chénel, expliquait : «On a adapté les parkings en installant des plots en béton pour éviter les rodéos, mais s’il manque des places, on peut les redimensionner.» «Pas étonnant que des parkings soient saturés» indiquait un autre habitant, car sur certains «l’éclairage public ne fonctionne plus. Les gens se rabattent donc vers les parkings éclairés.» Un problème paradoxal pour le maire quand la Ville a engagé une action pour justement améliorer l’éclairage public sur ce quartier. Et d’encourager les locataires à saisir le service municipal de la Vie quotidienne sur ces problèmes. Quand le maire précisait : «Il y a en effet un projet partenarial et c’est une bonne chose d’arriver à travailler ensemble pour résoudre les problèmes. Mais il y a aussi les habitants et les comités de locataires avec lesquels nous organiserons des rencontres pour leur faire des propositions, comme cela a toujours été fait ici.» Ajoutant cependant qu’il y aurait des choix à faire, des priorités à définir. Cette réflexion commune a permis à divers projets de voir le jour : - la mise en place d’un système de vidéosurveillance sur les quartiers sensibles depuis 1997 (Mas du taureau, centre-ville, Le Bourg) et d’un système d’alarmes au sein des équipements publics, le tout relié à un centre superviseur urbain ; - la sécurisation de bâtiments HLM en renforçant les portes et moyens d’accès ; - l’amélioration de l’éclairage public ; - la visite systématique des parties communes et parkings souterrains par les gardiens d’immeubles ; - le traçage et bornage des parkings en vue de prévenir les rodéos ; - la gestion des squats dans les halls d’immeubles ; - la gestion des épaves sur les parkings privés ou publics. LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN LA TECHNO-PRÉVENTION La techno-prévention est clairement présentée comme un outil adossé à un ensemble d’interventions humaines pour prévenir la délinquance, améliorer la tranquillité publique et réduire le sentiment d’insécurité. P our être menées à bien, ces actions nécessitent un partenariat et un échange d’informations régulier entre les acteurs. Chacun doit avoir un rôle bien défini, puisque selon le champ d’intervention, les bailleurs vont être en relation avec les services municipaux et, plus particulièrement, avec l’équipe d’agents de prévention urbaine, cette même équipe étant régulièrement en relation avec la police nationale. À titre d’exemple, le système de vidéosurveillance est géré par des opérateurs rattachés au service municipal prévention sûreté sécurité, selon l’approche «prévention, dissuasion, répression», c’est-à-dire que l’aspect préventif est prioritaire. Dans ce cadre, les agents de prévention urbaine peuvent être amenés à intervenir. En effet, ils effectuent quotidiennement un travail de repérage puis d’accompagnement des personnes. En revanche, si un acte délictueux est perpétré et repéré, la police nationale est alors compétente pour intervenir. La vidéosurveillance semble donner des résultats positifs, puisque depuis 6 ans on constate une baisse de 75 à 95 % des actes délictueux repérés (vols à la tire, vols de voiture…) sur les espaces vidéosurveillés. Mais ces chiffres sont à relativiser devant le déplacement possible de ces actes vers les villes avoisinantes. La gestion des épaves connaît également une certaine réussite : depuis 2001, le nombre de voitures épaves sur l‘ensemble des parkings a diminué de 65 %. En revanche, l’aménagement des parkings financé par l’État, la communauté urbaine de Lyon, les bailleurs et la ville ne permet pas une totale satisfaction dans la mesure où les rodéos perdurent. De même, l’amélioration de l’éclairage public n’a pas permis de faire cesser les actes de vandalisme. Néanmoins, l’ensemble de ce travail global a permis une revitalisation du centre-ville. Les commerces s’installent progressivement. Le partenariat a permis de mettre en place un groupe spécifique chargé particulièrement de la situation du centre-ville et regroupant des agents de prévention urbaine, des policiers nationaux et municipaux, des commerçants, des bailleurs… Ce groupe permet de coordonner les moyens de chacun sur le centre-ville de manière quotidienne ou pour des manifestations particulières. Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer LA PRÉVENTION SITUATIONNELLE À VAULX-EN-VELIN LES ACTIONS DE ABC - HLM A BC-HLM et les bailleurs sociaux travaillent depuis de nombreuses années à la mise en œuvre d’une gestion de proximité de qualité de leurs résidences HLM. Dans ce cadre, ils ont participé à l’élaboration des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS) de l’agglomération lyonnaise et des communes, et ont contribué à la rédaction des nouvelles Conventions de Gestion Sociale et Urbaine de Proximité (GSUP), déclinant par quartier, les priorités à réaliser en matière de gestion (propreté, entretien, lien avec les locataires, qualification des personnels de terrain,…). A BC HLM conduit également des actions de GSUP coordonnées entre les bailleurs, le plus souvent en lien avec le centre de ressources des personnels de proximité. A citer notamment sur Vaulx-en-Velin, le livret gardien (outil répertoriant des procédures de gestion et des informations locales), l’outil partenarial «Qui fait quoi où ?» développé en 2007 avec le GPV (Grand Projet de Ville) sur 6 quartiers (projet d’extension sur la commune en 2010). A citer également les outils et méthodes développés en matière de propreté qui ont notamment alimenté le guide propreté à usage des managers édité en 2009 par l’Union Sociale pour l’Habitat. Une version «gardiens» ABC HLM est en préparation avec les personnels de proximité de Vaulx-en-Velin et Vénissieux (parution en 2010). En 2006, ABC HLM a lancé une action innovante à Vénissieux, visant à coproduire avec les collectivités des plans de gestion de proximité par site. En 2009, les bailleurs sociaux, ABC HLM, le GPV, la Ville et le Grand Lyon engagent une démarche de projets de gestion de sites à Vaulx-en-Velin, sur les quartiers d’Ecoin sous la Combe et Noirettes. S ur le thème de la tranquillité et de la sécurité, ABC HLM a procédé avec les services de l’Etat à l’actualisation en 2009 de la convention de sécurité Etat-Bailleurs. Au sein d’ABC HLM, sur Vaulx-en-Velin depuis 1998, le Centre de Ressources pour les personnels de proximité développe ses actions de mise en réseau, de soutien et de valorisation des personnels de proximité. En continuité avec les formations de gardiens qu’il a développé jusqu’en 2006, il propose des séminaires de mobilisation des ressources personnelles et relationnelles, ainsi que des groupes de travail sur tous les aspects de la gestion de proximité, le plus souvent en lien avec les partenaires de proximité concernés (services propreté, voiries, collecte des déchets, services techniques ou cadre de vie des communes concernées ou du Grand Lyon. Il organise aussi des soutiens individuels de gardiens, en lien avec les organismes employeurs. Il les accompagne aussi sur des thèmes plus récents comme santé psychique et logement, économies d’énergie et baisse des charges ou encore collecte sélective des déchets. Il invite enfin régulièrement les gardiens, dans un but de communication et de pédagogie, à s’exprimer sur leur métier et sur leur travail au sein du Centre de Ressources, comme lors de la journée événement du 12 mai 2009 de restitution de 10 ans d’action et de propositions en vue d’une nouvelle feuille de route à partir de 2010. Entre les formations de personnels de proximité organisées sur Vaulx-en-Velin par le Centre de Ressources et celles organisées par ABC HLM jusqu’en 2007 sur d’autres communes de l’Agglomération, ce sont 150 gardiens qui ont été formés en 10 ans à la communication, à la gestion du stress et des conflits, au travail en partenariat et aux aspects juridiques du métier. Le meilleur de ces formations a servi de socle aux formations développées pour les métiers de proximité au niveau régional, par le dispositif ECLOR (Enrichir les Compétences dans le Logement social en Rhône-Alpes) mis en place par l’ARRA HLM en septembre 2007. A une échelle plus large que celles de l’agglomération lyonnaise, ECLOR a déjà formé dans ces deux premières années de fonctionnement plus de 300 personnes. PERSPECTIVES L’objectif est de pérenniser le partenariat et de continuer à élaborer des actions communes toujours dans une approche globale de la prévention. Mais, la précarité de l’actuelle équipe de médiation, composée d’emplois-jeunes, pose un véritable problème. En effet, de l’avis général cette démarche est une vraie réussite, et structure le partenariat. On peut considérer que 80 % des situations explosives ont pu être réglées, mais la pérennisation de cette équipe paraît difficile sans contribution financière de l’État. Sources : •Grand projet de ville de Vaulx-en-Velin - Visite guidée - mai 2009 • Les cahiers du DSU - décembre 2003 • www.vaulx-en-velin.com • www.mairie-vaulx-en-velin.fr-mairie-assemblées générales de quartier centre d’Études techniques de l’Équipement de Lyon Point d’appui national Sûreté et Sécurité Urbaine 46, rue Théobald BP 128 38081 L’ISLE D’ABEAU Tél. : 04 74 27 53 34 Fax : 04 74 27 51 18 www.developpement-durable.gouv.fr