La VoIP et ToIP
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La VoIP et ToIP
La VoIP et ToIP Les technologies Voix et Téléphone sur Internet et l’aide apportée dans les collectivités. VoIP : 267 millions d'abonnés d'ici 2012 Les opérateurs téléphoniques portent la croissance de la VoIP - Pays de la Loire : téléphonie sur IP au Conseil général de la Sarthe Basculement sur ToIP prévu au début de l’été 2007 - PACA : Arles s’est dotée d’un réseau téléphonique tout IP Les étapes de déploiement et bénéfices pour la collectivité - PACA : la mairie d'Hyères migre vers la téléphonie sur IP en douceur Mise en place d’un réseau sur mesure VoIP : 267 millions d'abonnés d'ici 2012 (Ecoter+ l’Atelier, 07/02/2007) La voix sur IP (Voice over Internet Protocol) détrônera-t-elle les réseaux classiques de téléphonie ? La VoIP devrait compter 267 millions d'abonnés en 2012, contre 38 millions en 2006. L’étude explique que « les fournisseurs de services hébergés, pionniers des services VoIP commerciaux, connaîtront une croissance certaine. Mais ce seront essentiellement les câbloopérateurs et les autres fournisseurs de services haut débit qui, en tentant d'améliorer leurs réseaux de données, donneront véritablement à la VoIP son impulsion future ». Cette croissance devrait également être portée par les opérateurs classiques. A ce sujet, l’analyste souligne qu'en « Europe, de nombreux opérateurs téléphoniques procèdent aujourd'hui à la mise à niveau et à l'introduction de réseaux Ethernet afin d'améliorer leur efficacité de fonctionnement. Ce faisant, ils finissent par adopter la technologie VoIP et par l'introduire dans la modernisation de leurs réseaux ». Une récente étude de l'Arcep soulignait qu'au troisième trimestre 2006, en France, elle représentait près de 20% du trafic au départ des lignes fixes. Mais cette technologie promet d'autres utilisations que la simple possibilité de passer des appels. En effet, selon l'étude, la voix sur Internet devrait converger de plus en plus avec des services comme la vidéo et les jeux en réseau. * Pays-de-la-Loire Téléphonie sur IP au Conseil général de la Sarthe (Ecoter + O-Tan, 07/02/2007) Le Conseil général de la Sarthe a retenu Orange Business Services (France Télécom) pour le déploiement d’une solution de téléphonie sur IP (Internet Protocole) pour ses sites principaux et distants. Le projet démarre par la réalisation d’une maquette technique qui devrait être mise en place mi-février. Les premiers basculements sur ToIP sont prévus pour le début de l’été. * Provence-Alpes Côte-d’Azur Arles s’est dotée d’un réseau téléphonique tout IP (Ecoter+ La Gazette des Communes, 19/02/2007) Un nouveau système d’exploitation est en place depuis plus d’un an. Grâce à la téléphonie sur Internet Protocol (ToIP), tous les agents, sur tous les sites, bénéficient des mêmes services. Plus simple, moins cher La suppression du réseau téléphonique traditionnel et l’interconnexion de tous les sites de la ville entraînent d’importantes économies. En effet, les appels intersites sont aujourd’hui gratuits et ceux passés vers l‘extérieur sortent en un seul point, ce qui a permis de négocier de meilleurs tarifs auprès de l’opérateur. Cette gestion plus efficace des télécoms a déjà permis de financer les 280.000 euros nécessaires pour le déploiement de la ToIP (Telephony over Internet Protocol). De plus, la ville assure désormais la maintenance d’un seul réseau. La centralisation des équipements en un point simplifie les mises à jour. Aujourd’hui, les équipes de direction informatique effectuent 99% des interventions techniques, contre un recours dans 60% des cas aux services d’installateurs télécoms, auparavant, sur le réseau téléphonique traditionnel ! En 2004, Damien Lopez, responsable Réseaux et Télécoms, propose aux élus d’adopter la technologie sur IP. Cette technologie consiste à utiliser le réseau de données de la commune pour faire transiter les communications "voix", supprimant ainsi le traditionnel réseau téléphonique. Dans sa présentation aux élus, Damien Lopez a privilégié les aspects financiers. « Nous devions changer nos équipements, et la ToIP était la seule solution susceptible de générer des économies à terme. » Audit du réseau informatique L’objectif est de recenser les équipements et de vérifier s’ils permettent de faire transiter la voix dans de bonnes conditions. Tous les sites n’étaient pas interconnectés, mais le réseau de la ville était relativement récent. Il a cependant fallut réinvestir dans des équipements actifs (commutateurs réseaux) pour assurer une bonne gestion de la qualité de service et permettre aux postes téléphoniques d’être alimentés électriquement. Il a également été nécessaire de connecter au réseau, via un lien haut débit, tous les sites qui ne l’étaient pas encore. L’équipe de la mairie a sollicité un cabinet conseil spécialisé. Elle s’est ainsi assurée de n’oublier aucun élément important. Pour le choix de l’intégrateur, la ville a également exigé les CV des techniciens qui interviendraient lors du déploiement, car si des "ratés" sont tolérables, le téléphone, lui, doit toujours fonctionner ! 850 appareils remplacés Courant 2005, la ToIP a été déployée dans une quarantaine de sites et 850 postes téléphoniques ont été remplacés. Les sites non encore connectés au réseau de la commune ont pu accéder, en même temps que la ToIP, à toutes les applications informatiques de la ville (RH, gestion financière, actes d’état civil..). Inutile d’installer un standard sur chaque site, car la ToIP permet de n’avoir plus qu’un équipement pour tous les bâtiments reliés entre eux. Les agents de la mairie bénéficient donc des mêmes services, qu’ils soient à l’Hôtel de ville ou dans un site annexe. Revers de la médaille : une coupure électrique ou un problème de réseau informatique peuvent priver de téléphone tout ou partie de la commune. La ville d’Arles a donc conservé quelques lignes Numéris, en cas de panne. Plus d’efficacité « (…) Avec nos anciens équipements, il fallait passer par le standard pour parler à certains agents. Aujourd’hui, tous sont joignables directement de l’extérieur, ce qui nous permet d’assurer un meilleur service au public » explique Christian Schmidt, Directeur des mairies annexes. La mairie d'Hyères migre vers la téléphonie sur IP en douceur (Ecoter+ JDNSolutions, 20/06/2006) Plutôt que de choisir une solution hybride, la mairie d'Hyères a opté pour du tout IP connecté à un ancien PABX. Une migration en 2 temps pour les sites distants qui a permis de gagner progressivement en compétences. La commune d'Hyères Les Palmiers (Provence), est l'une des communes les plus étendues de France, couvrant une superficie de plus de 13.230 hectares dont un tiers seulement est urbanisé. Le réseau de télécommunications qui compte une dizaine de sites distants, a du faire face à l'obsolescence de son autocommutateur (PABX) au début de l'année 2004. « Notre PABX commençait à être saturé et à engendrer des coûts de fonctionnement élevés. Parallèlement, le bâtiment de la mairie était en rénovation ce qui laissait une certaine liberté pour faire recâbler et envisager un changement technologique. Ce nouveau bâtiment allait accueillir à terme jusqu'à 600 agents, ce qui augmentait d'autant la charge du PABX », explique Bernard Barale, responsable du service informatique à la mairie d'Hyères. Le projet de migration vers la technologie de voix sur IP naît en en décembre 2004 et est alors validé par une analyse technique et une décision politique. L'urgence est alors de mise puisque le nouveau bâtiment de la mairie doit être opérationnel au premier trimestre 2006. Le cahier des charges est rédigé et met en avant plusieurs contraintes de la mairie. D'abord, celle-ci souhaite maintenir la téléphonie traditionnelle sur les sites distants dans un premier temps. Ensuite, la mairie souhaite une solution mature et éviter ainsi les déboires sur la qualité de services. L'accompagnement et la formation des utilisateurs ne doit pas nécessiter trop de temps et pouvoir se faire progressivement. « La sécurité n'était pas spécialement une contrainte dans ce projet car nous n'utilisons la voix sur IP que pour les appels interne, en boucle locale fermée », affirme Bernard Barale. Une fois mis en place, la montée en charge du produit a été progressive, s'écoulant sur un mois. Aujourd'hui, la mairie compte 150 postes IP déployés, exclusivement sur le nouveau bâtiment de la mairie.