Sylvain Luc guitare et Stéphane Belmondo bugle

Transcription

Sylvain Luc guitare et Stéphane Belmondo bugle
jan.
mardi 18
20 h 30
durée
1 h 30
Sylvain Luc guitare
et Stéphane Belmondo bugle
A l’âge de douze ans, Sylvain Luc monte sa première formation de jazz et très vite, il devient
le guitariste et le bassiste le plus demandé du pays basque, terre de ses racines. A Paris, il
arrange, compose et joue pour Georges Moustaki, Philippe Léotard, Romain Didier…
En 1993, il grave en solitaire un premier album, salué par une presse enthousiaste. Michel
Jonasz lui demande expressément de devenir le guitariste de Soul Music Airlines.
En 1999, il se produit au Midem de Cannes et tourne en Italie avant d’enregistrer Ameskeri
en duo avec Stéphane Belmondo. Avec Elvin Jones, il fait au festival de jazz de Marciac une
apparition remarquée. Avec André Ceccarelli et Jean-Marc Jaffet, il forme Sud, un nouveau
trio qui tourne en Europe et au Canada plus d’une centaine de fois jusqu’ à fin 2001.
Stéphane Belmondo débute la trompette en 1977 et remporte un premier prix au
Conservatoire de Marseille. Après l’avoir écouté, Chet Baker le présente comme le trompettiste le plus prometteur de sa génération. Il part en tournée, monte son propre groupe et
enregistre un premier album.
Invité à rejoindre le groupe de Dee Dee Bridgewater, Stéphane enregistre l’album Love and
peace de la chanteuse. Il s’installe à New-York et poursuit les tournées. En 1996, il multiplie
les rencontres et se distingue au célèbre Blue note.
Partagé entre New York et Paris où il enseigne la trompette, il se produit en duo avec le
guitariste Sylvain Luc, avec le quintette Belmondo et celui de André Ceccarelli. En 1999, il
enregistre l’album Ameskeri avec Sylvain Luc, qui remporte le prix « Choc des Choc » de
Jazzman.
Duo guitare, bugle ! Ce n’est pas dans l’intimité de ces propos échangés au voisinage de Chet Beker que l’on attendait Stéphane Belmondo. Preuve supplémentaire qu’il est bien au-delà des quelques clichés de hard bopper surdoué qu’on lui
applique encore parfois. La technique, l’infaillible maîtrise du timbre et du phrasé
dépassent de très loin le stade de la copie de premier de la classe et constituent à
elles seules un rare régal.
Mais il faut y ajouter une immense musicalité, gonflée d’une imagination d’improvisateur sans bornes. Autant de dons que le trompettiste partage avec Sylvain
Luc. Autour du bugle qui multiplie les propositions à l’infini, parfois sur de simples
ostinatos, le guitariste entrelace mélodies, progressions harmoniques et lignes de
basse, distribue ses attaques comme un percussionniste ses coups sur les peaux…
Franck Bergerot
jazzman
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