Claude Poggi

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Claude Poggi
NOS PEINES
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Adieu Claude
Le vendredi 4 novembre, Philippe Guittet, Jean Jacques
Romero, Michel Rougerie, Jean Michel Bordes, Guy Durieux, Jean Perrier-David et de très nombreux collègues de
l’académie de Strasbourg se retrouvaient au funérarium de
Strasbourg pour dire adieu à Claude. Après qu’un poème eut
été lu par son gendre, un ami de Claude a rappelé son passé
de responsable étudiant, une collègue qui fut sa CPE a illustré leurs rapports au quotidien puis Philippe Guittet a rappelé quelle fut sa longue carrière dans les instances nationales.
Yves Erhmann, secrétaire académique, lui a rendu hommage
au nom de tous ses collègues de Strasbourg. Michel Rougerie
a clos les prises de parole. Elisabeth Poggi et ses trois filles,
accompagnées de la mère de Claude (âgée de 96 ans) étaient
bien entourées par les collègues et amis.
On lira page 23, l’hommage du Secrétaire général à
Claude Poggi rendu en début de CSN le 9 novembre 2005.
« Tu as toujours milité pour l’unité syndicale, pour créer le
syndicat national des personnels de direction. C’est ce principe
que tu as mis en œuvre dans notre académie pour éviter les résurgences des tendances et permettre à chacun d’être représenté en
fonction de son investissement.
Secrétaire académique du SNPDES puis du SNPDEN,
membre éminent et écouté du Bureau National du syndicat aux
côtés de plusieurs secrétaires généraux successifs, tu as tracé la
voie à un syndicalisme reconnu par les collègues et par l’administration car ta connaissance précise et argumentée de l’histoire
syndicale, des dossiers et des situations particulières dans cette
académie et même sur l’ensemble du territoire national forçait
le respect. Même si ton caractère autoritaire et ton management
particulier nous ont souvent déroutés, tu as donné ses lettres de
noblesse à ton syndicat, à notre syndicat.
Adieu l’Ami, tu nous as ouvert la voie vers un syndicalisme
respecté, reconnu et écouté dans cette académie ; nous essayerons
de suivre ce chemin lors des futures batailles syndicales.
Salut Claude. »
Yves Ehrmann,
Secrétaire académique du SNPDEN
« La confrontation des idées avec Claude était un véritable
sport, l’appel à ses souvenirs un moment extraordinaire. Que
nous évoquions ses souvenirs d’adolescent à Décines et son séjour
au lycée du Parc à Lyon ou que nous établissions la liste des personnages qui nous ont gouvernés, il était stupéfiant. Ainsi lors de
mon départ à la retraite, m’a-t-il cité 17 ministres de l’éducation
nationale qui auraient jalonné ma carrière. Je me suis amusé
à vérifier sur la plaque du ministère, tout était en ordre. Ces
échanges avec Claude, nous les avons poursuivis régulièrement
chaque mois par téléphone. J’ai rendu visite à Claude début
août, au « Trois Epis », il recommençait à marcher, son expression était difficile, mais la tête fonctionnait. Debry, notre doyen,
avait disparu, Claude savait qu’il était un des 7 survivants de
la guerre de 14. Nous pouvions évoquer toutes les grandes figures
qui nous ont marqués. Claude savait encore tout de Racine, Limouzin, Mme Richaud et de nos camarades encore actifs.
Nous avons pu maintenir le contact avec vous Madame, chaque semaine pour suivre l’état de santé de Claude. Je vous remercie encore de m’avoir passé Claude au téléphone une dernière fois
le dernier lundi.
Chers amis, j’ai le sentiment, d’avoir perdu un frère. »
Michel Rougerie
Nos peines
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Nous avons appris avec peine le décès de :
Germaine MOUILLERON, proviseure honoraire du lycée du Castel, DIJON
Claude POGGI, proviseur honoraire du lycée Marc Bloch, BISCHHEIM
Nous nous associons au deuil de leurs familles.
DIRECTION N° 134 DÉCEMBRE 2005