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Direction recherche et développement Les con seils de à tous les gér Paul ants de • Limit cuisine ez votr : e conso Au-delà des discours, des solutions innovantes et écologiques Pilotée par Philippe Burel, la direction recherche et développement, outre son implication dans les nouveaux concepts des offres Sogeres, s’attache à trouver et mettre en œuvre des techniques qui protègent l’environnement. Exemple : digesteur de denrées organiques, traitements, gestion, recyclage et valorisation des déchets, destruction des odeurs par ingestion d’ozone et traitement des effluents, etc. En 2010, dans une première étape, explique Paul, nous avons mis en place une station de prétraitement des effluents et avons instauré avec le personnel des process qui ont permis de réduire la consommation d’eau usée à 36 m3/jour. Pour information, nous avons noté qu’à cette époque nous produisions 18 m3 de boue tous les 15 jours à faire pomper. Un partenariat durable avec Bactinéo, pionnier et expert de la dépollution responsable Paul contacte Bactinéo, une entreprise française spécialisée dans la recherche, la production et la mise en œuvre de solutions innovantes et écologiques en matière de dépollution. Le Bureau d’Études Techniques. De gauche à droite : Jérôme Baigné, Christine Mouley, Hélène Tête, Mathilde Lerosier, Paul Robert, Alexis Franco, François Oreggia, Philippe Burel et Adrien Tokarz. Très peu d’entreprises connaissent la réglementation très stricte sur la qualité des eaux rejetées qui peuvent être soumises à des pénalités importantes. Pour les cuisines centrales, les bacs à graisse ne sont pas suffisants, il faudrait pratiquement construire des mini-centrales d’épuration. En 2009, la cuisine centrale d’Osny produisait 45 000 couverts par jour et rejetait 60 m3/jour d’eaux usées. Nous nous trouvions face à une problématique économique, réglementaire et environnementale. Paul Robert, responsable du suivi technique et réglementaire de nos installations à la direction recherche et développement, s’attelle à trouver des solutions. 22 Des impacts économiques, environnementaux et d’image très forts En 2011 à Poissy où l’UCP produit pour 10 000 couverts, nous avons mis en place, avec succès, la gestion des bacs à graisse Ecobactair pour être dans les normes de rejets et supprimer les pompages. Le succès de cette première expérience m’a permis de m’engager sur une installation plus complexe. En 2012 à Osny l’objectif était double : trouver une solution économique de pompage et une amélioration de nos résultats d’analyse. Si nous prenons l’exemple d’Osny, ajoute Paul, concrètement, le montant global des contrats de maintenance était de plus de 14 500 euros/an de pompage ; aujourd’hui, la biotechnologie réalise en boucle fermée la digestion des graisses, ce qui évite les pompages. Une forte problématique économique, réglementaire et environnementale de gestion des eaux usées des cuisines centrales Aujourd’hui, toute UCP de plus de 1 200 couverts est classée avec des règles strictes pour la protection de l’environnement limitant ainsi les nuisances olfactives, sonores et rejet d’eaux usées. ils m’accompagnent sur chaque projet pour construire une solution sur mesure. Nous échangeons constamment avant, pendant et après, pour évoluer ensemble. Chaque produit étant évolutif pour une amélioration permanente. mmatio • N’enle n de la vez pas vage de le pour y s s sols. déverse paniers filtre r s le d s déche es caniv • Mette ts. eaux z les dé chets à la poub elle. Ainsi la société Bactinéo a résolu le problème sans gros investissement et avec une garantie de résultat à 100 %. L’impact écologique est de -350 t/an de Co 2 et de -3 500 l d’eau/an. La cuisine est entrée dans les normes définies dans la convention de rejets et elle renvoie une image écologique très forte. Des solutions qui s’adaptent à tous les concepts de restauration Fort du succès de la mise en place de ce concept qui nous a permis de réduire nos coûts et d’avoir des cuisines aux normes réglementaires de rejet des eaux usées, nous l’avons proposé à nos grands restaurants d’entreprises. C’est ainsi que la Tour Cristal, Danone l’ont mis en place et de nombreux autres restaurants s’y intéressent. Même le restaurant Le Jules Verne de la Tour Eiffel, qui avait une mise en demeure de solutionner les effluents sortis très chargés en graisse, a trouvé, avec la solution biotechnologie, le moyen de supprimer les graisses dans les effluents des eaux usées sans utiliser de pompage et répond ainsi aux énormes contraintes réglementaires et écologiques. Eurocrystal chez Danone, la biotechnologie : une réalité Véronique Bichot nous montre avec fierté la pompe doseur qui permet de diffuser hebdomadairement, de manière automatique, dans les canalisations l’Ecobact’oxygraisse. Claude Cambon, Jean-Philippe Michel et Paul Robert. Après plus de 18 années de réflexion et de recherche, cautionnées par de grands noms de la biologie, l’entreprise s’affirme dans les domaines de la bio-augmentation – technique mettant en œuvre des bactéries de souches naturelles adaptées et activées grâce à un apport supplémentaire en oxygène. Les solutions proposées par Bactinéo font l’objet de contrôles systématiques de la part de l’Institut Pasteur de Lille (IPL) grâce à un partenariat unique dans l’univers des biotechnologies. Je rencontre, poursuit Paul, l’inventeur des procédés, Claude Cambon et le président, Jean-Philippe Michel de Bactinéo. Très vite, un partenariat fort se construit avec ces deux passionnés de l’environnement qui s’investissent à fond pour résoudre notre problématique. Nous menons une démarche de réflexion commune auprès de nos clients, De son côté, Christian Hortensius, le responsable technique Vinci nous explique avec enthousiasme. Je n’y croyais pas vraiment, mais c’est une réalité. Avant nous devions faire pomper 2 fois/an 2 m3 de graisse. Aujourd’hui, il suffit de remplacer le bidon non seulement pour ne plus avoir de pompage mais aussi plus d’odeur et une eau claire ! 23