tract rsi - Fédération des Organismes Sociaux CGT
Transcription
tract rsi - Fédération des Organismes Sociaux CGT
Horaires, ô désespoir ! ô nécessités de service ! Nous parlons souvent du respect dû aux salariés. Le respect étant mutualisé, lui aussi, nous respectons ceux qui nous respectent. Un accord -comme par exemple un accord sur les horaires variables- doit être respecté par toutes les parties. Il est aisé dans un accord de rajouter une clause "sauf pour nécessité de service", ce qui permet d'englober à peu près n'importe quoi selon certaines hiérarchies. S’il est possible d’admettre que pour l'employeur existent ponctuellement ces nécessités de services, il est plus difficile d'y croire quand elles se prolongent indéfiniment et sans pour autant en mesurer l'impact sur les salariés. Des nécessités de service sont tellement obsédantes pour certains dirigeants qu'ils en viennent à "paramétrer" des horaires fixes de travail, y compris la pause-déjeuner. A quand la pause pipi imposée à heure fixe ? Nous, nous voudrions une pause dans la conception stupide du travail... Il ne s'agit pas de paramétrer des robots mais, rappelons-le, de gérer des êtres humains capables de fournir un travail de qualité. Décrocher le téléphone, donner les explications en 3 minutes, raccrocher, recommencer sans fin jusqu'à la pause pipi (si elle est autorisée) ou la pause repas n'amènent pas la qualité et la satisfaction du "client". Ou alors, nous aurons confirmation, s’il est encore possible d’en douter, que la Direction Générale du RSI et ses courroies de transmissions sont plus préoccupées à fournir uniquement des statistiques (taux de décrochés par exemple) au lieu de satisfaire les assurés du RSI et d'amener ainsi une amélioration durable à la situation du RSI dans son ensemble (assurés et salariés). Imposer à nouveau des horaires fixes de travail à une partie des salariés du RSI, c'est un retour social en arrière, une absence de respect des accords signés. C'est un manque de respect des salariés. C'est ne pas tenir compte des conséquences possibles. Une nécessité de service ne peut durer éternellement ! Cela prouverait l'échec de l'organisation des Caisses ! Se repose une nouvelle fois la question des tous les postes rendus depuis la création du RSI ! Nous demandons aux Directions des Caisses Régionales de revenir à des organisations de travail respectant les accords d'horaires variables signés. Le respect des accords d'horaires variables est plus qu'un droit : Il est une nécessité dans le RSI ! Le collectif CGT – RSI de la fédération des Organismes Sociaux