ad CHIFFRE 3.16 PAGE 31 - LA DISPARITION DE MARIE
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ad CHIFFRE 3.16 PAGE 31 - LA DISPARITION DE MARIE
ad CHIFFRE 3.16 PAGE 31 - LA DISPARITION DE MARIE-JOSE LEGERET L'arrêt entrepris a considéré que l'hypothèse selon laquelle Marie-José aurait été assassinée par l e recourant serait raisonnable, le recourant n'avançant d'ailleurs aucune autre explication vraisemblable quant à la disparition de Marie-José (page 32). Le fait que I'arrêt entrepris reproche au recourant de n'avoir pas avancé une autre explication vraisemblable démontre de maniére claire et indiscutable que la présomption d'innocence n'a pas été respectée par les autorités vaudoises. II n'appartient pas au recourant d'émettre diverses solutions censées démontrer son innocence, mais bien à l'accusation de prouver sa culpabilité, ce que cette dernière est manifestement incapable de faire dans le respect des règles du droit. L'arrêt entrepris a développé en page 32 les motifs pour lesquels il estime qu'il n'existerait pas de doute quant au meurtre de Marie-José II n'en demeure pas moins que ce raisonnement n'indique pas quand et comment elle aurait été assassinée et surtout comment le recourant aurait pu faire disparaître son corps. II ne suffit en effet pas d'indiquer que le meurtre de Marie-José serait probable. Encore faut-il, sous peine de verser dans l'arbitraire, démontrer ou a tout le moins justifier quel a été le modus operandi et ce qu'il est advenu du corps. Or, le jugement de première instance a échoué à faire cette démonstration et l'arrêt entrepris s'y est refusé, ce qui est totalement insoutenable. La décision entreprise se garde ainsi bien d'expliquer pourquoi et comment il se fait que : aucune trace de violence à l'encontre de Marie-José n'a été découverte dans la villa des Ruerettes de première instance, page 33); son cadavre n'a pas été retrouvé; le recourant aurait transporter son corps. A cet égard, il faut rappeler que l'ensemble des véhicules de celui-ci et ceux qu'il aurait pu emprunter, notamment ceux de Véronique Maredaz et du père de celle-ci a été passé au peigne fin par l'identité judiciaire. Aucune trace, même infime, de la présence de José dans ces véhicules n'a été relevée (jugement de première instance, page 27); le recourant aurait fait disparaître le corps de sa sœur. A cet égard, le recourant rappelle que de nombreuses mesures d'investigation pour tenfer de localiser Marie-José tenter de retrouver son corps ou ont été entreprise, en vain (jugement de première instance page 31). La décision de première instance retient à cet égard notamment i'existence recherches au Lac de Lussy et de Montsalvan recherches effectuées au des de la Veveyse dans l'hypothèse d'un suicide désintéressé, le lieu étant connu pour des saufs depuis le pont de Fenil. Les enquêfeurs ont également procédé à des confrôles de contenu de poubelles en de containeurs appelés Molok, de même qu'à l'usine d'incinération de la n'ont à Monthey. Là aussi, les vérifications donné» (jugement de première instance, page 31). La décision de première instance rappelle également, en page . 27, l'ensemble des fouilles effectuées par la police, accompagnée d'un chien de recherche spécialisé dans la détection de cadavre. Elles se sont toutes avérées vaines. L'arrêt attaqué est ainsi arbitraire en ce sens qu'il se limite une fois de plus à exposer une hypothèse, qu'il reproche au recourant de n'avoir pas avancé une hypothèse plus plausible que celle retenue, tout en étant incapable d'aller au bout de son hypothèse, savoir d'expliquer l'ensemble du cheminement qui aurait été celui du recourant, en exposant la manière dont Marie-José aurait été assassinée, le lieu où l'assassinat se serait déroulé ainsi que les moyens utilisés par le recourant pour la transporter puis la faire disparaître. II est extrêmement choquant de constater que entrepris est incapable de donner une explication convaincante et fondée sur les éléments de l'enquête concernant le sort de Marie-José et se limite à effectuer de simple spéculation sans tenir compte notamment de la très particulière de Marie-José envoûtement, sensibilité aux éléments mystiques). (dépression,