NJV Athens Plaza has Christmas Covered!

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NJV Athens Plaza has Christmas Covered!
>7/03 Le Dindon de Feydeau,
Théâtre
Tempus
Verum-En
Athinais
La pièce de Georges Feydeau, Le Dindon, traduite en grec par
Nikiforos Papandreou, et rebaptisée Το “Έξυπνο Πουλί”
(L’oiseau intelligent), est présentée par le Théâtre Tempus
Verum-En Athinais pour une douzaine de représentations.
Créée le 8 février 1896 sur la scène du théâtre du PalaisRoyal à Paris, la comédie en trois actes et en prose de
Georges Feydeau a connu un très grand succès.
Vatelin et sa femme Lucienne s’aiment. Rédillon, un ami du
couple, courtise Lucienne depuis des années. Pontagnac,
coureur de jupons notoire, a poursuivi Lucienne jusque chez
elle et découvre que son mari n’est autre de son ami Vatelin,
qui prend la situation avec humour. Tout se gâte quand revient
Maggy, une ancienne maîtresse anglaise de Vatelin, qui menace
de se suicider s’il lui refuse un rendez-vous. Lucienne a
toujours juré qu’elle prendrait un amant sitôt prouvée
l’infidélité de son mari. La mécanique est en place : qui sera
le dindon de la farce ?…
Avec Stella Voyiatzakis, Chara-Mata Giannatou, Katerina
Zisoudis, Mano Vabadakis, Giorgos Katsis, Panos Papadopoulos.
Théâtre Tempus Verum – Εν Αθήναις, Iakchou 19, Gazi, 118 54
Athènes, tél. 210.342.5170. Du 30 janvier au 7 mars 2017, les
lundis et mardis à 21h. Billets 12€ (tarif réduit 8€).
Bonjour hebdo 27 janvier 2017
La Grèce des années 80 à Gazi
GR80s, une grande exposition historique et culturelle
reconstituant la vie sociale, politique et culturelle grecque
des années 80, s’est installée dans la Technopolis de la Ville
d’Athènes. Le public peut ainsi redécouvrir cette décennie
pendant laquelle s’est formée la nouvelle société grecque et
s’est répandue une culture démocratique de la consommation
avec toutes les contradictions qui en découlèrent. Treize
stands présentent les principales sphères d’activité qui ont
défini non seulement cette époque mais aussi l’avenir de la
Grèce.
Une des caractéristiques de cette exposition est que son
contenu a été collecté auprès des citoyens, notamment des
petits collectionneurs, ces gardiens de la mémoire des
sociétés contemporaines. Tout au long de l’exposition, un
riche programme de conférences, de tables rondes et d’ateliers
est proposé. Exposition bilingue (grec et anglais).
Technopolis, Pireos 100, Gazi, 118 54 Athènes, tél.
210.347.5518, 210.346.1589. Du 25 janvier au 12 mars 2017.
Mardi-vendredi 12h-20h, samedi-dimanche 10h-22h. Billet 5€
(tarif réduit 2,5€). Entrée gratuite pour les moins de 18 ans
et les handicapés.
Bonjour hebdo 27 janvier 2017
Les
Juifs
Ioannina
romaniotes
de
Famille de Romaniotes, Ioannina, fin du XIXe siècle
Le Musée juif de Grèce vient d’inaugurer une exposition
consacrée à la communauté juive romaniote de Ioannina, en
Epire, qui met en évidence les aspects historiques de la vie
quotidienne de cette communauté ni ashkénaze ni sépharade, à
l’aide de photographies, d’objets authentiques appartenant à
la collection du musée et d’éléments prêtés par des
particuliers.
Costume traditionnel brodé. Photo ANA-MPA
Implantés depuis l’Antiquité au cœur de la Grèce, à Ioannina,
Arta, Prévéza, Volos et Chalkis, les Romaniotes formaient
depuis deux millénaires une communauté juive hellénisée.
Parlant le grec et le yevanic – une version grecque de
l’hébreu écrite en alphabet hébraïque –, ces Juifs ont été
exterminés à plus de 87% dans les camps de la mort nazis.
Aujourd’hui, la communauté de Ioannina ne compte plus qu’une
cinquantaine de membres, principalement des personnes âgées.
La plupart des Juifs romaniotes, à l’instar de leurs
compatriotes séfarades, vivent à Athènes, qui regroupe la plus
grande communauté juive de Grèce. Une synagogue romaniote à
été construite à Athènes, en 1906, mais elle n’est utilisée
que lors de grandes célébrations.
Musée juif de Grèce, Nikis 39, 105 57 Athènes, tél.
210.322.5582. Du 23 janvier au 25 septembre 2017. Lundi à
vendredi 9h-14h30 ; dimanche 10h-14h (fermé le samedi). Billet
6€ (étudiants 3€).
Bonjour hebdo 27 janvier 2017
L’épreuve du temps
Nikos Aliagas, photographe, animateur, interviewer
C’est le titre de l’expo de Nikos Aliagas installée sur les
grilles du palais Brongniart à Paris, un lieu prestigieux qui
abrita longtemps la Bourse. Les photographies en noir et blanc
de l’animateur de TF1, également star des réseaux sociaux,
contrastent avec son image publique. Derrière le paraître,
Nikos touche les êtres dans leur fragilité et leur
singularité. L’épreuve photographique et l’épreuve du temps,
des rires et des pleurs, du travail, du labeur, des conditions
de vies, de cliché d’un instant précis, le regard du
photographe donne à voir des œuvres sensibles et narratives.
Les photos exposées sont toutes dédiées au monde du travail, à
ces «petites mains», comme lorsqu’il évoque celles de son père
: « Les mains sont une des rares parties du corps que tu ne
peux pas trafiquer pour faire plus jeune. Elles disent tout ce
que le reste ne dit pas. Le masque social, la chirurgie, le
maquillage peuvent changer le message, faire gagner un peu de
temps; les mains, elles s’en foutent, elles sont là, solides.
Montre-moi tes mains je te dirai qui tu es. J’ai beaucoup
beaucoup de photos de mains de gens connus, de gens inconnus,
de gens qui ont fait du bien, de gens qui ont fait du mal, et
je les garde pour plus tard peut-être faire quelque chose
comme une œuvre autour des mains. Je ne suis pas du tout
fétichiste mais j’ai appris à observer ».
Passionné de photographie, Nikos Aliagas ne cherche pas à
vendre ses tirages, sauf pour des causes humanitaires, et il
n’a pas encore de galerie attitrée. Il a dédicacé son expo à «
Ceux qui portent le temps comme un témoin inexorable de leur
existence, ceux qui reconnaissent l’épreuve et qui ne
craignent pas ses preuves. »
Palais Brongniart, place de la Bourse, 75002 Paris. Du 16
janvier au 17 février 2017. Entrée libre.
Bonjour hebdo 27 janvier 2017
Les crêpes de la Chandeleur
Sucrées ou salées, les crêpes riment avec Chandeleur
Fête catholique, la Chandeleur est toujours célébrée le 2
février, soit 40 jours après Noël, puisqu’elle rappelle la
présentation de Jésus au Temple, 40 jours après sa naissance.
Pour le monde paysan, cette date coïncide aussi avec la sortie
de l’hiver, la renaissance de la nature et les premières
semailles. Celtes et Romains honoraient déjà, début février,
leurs dieux et déesses de la fertilité.
Si le terme Chandeleur trouve son origine dans l’expression
latine festa candelarum (fête des chandelles), de nos jours
c’est plutôt la fête des crêpes ! Il semblerait que cette
tradition si prisée des enfants ait une double origine : les
paysannes confectionnaient des galettes pour attirer la
prospérité vers leur foyer, tandis que les pèlerins les
recevaient en récompense à leur arrivée à Rome. Cette pratique
associant fête des Lumières à la consommation d’un dessert «
gras » se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste
à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (Fête des
Lumières du judaïsme).
La Chandeleur est fêtée en France, en
Belgique et en Suisse avec des crêpes,
tandis que dans le monde, d’autres coutumes
sont célébrées. Au Mexique, la Chandeleur
est un jour férié, mais aussi l’occasion de
manger des tamales, des petits pains de
maïs cuits à la vapeur et garnis de farces
sucrées ou salées. Aux Etats-Unis et au
Canada, on associe la date du 2 février à une autre fête, le «
Jour de la marmotte » (Groundhog Day) où la tradition veut
qu’on observe la réaction d’une marmotte à la sortie de son
terrier. Si elle en sort et ne voit pas son ombre (à cause des
nuages dans le ciel), c’est signe que l’hiver finira bientôt.
Au contraire, si elle voit son ombre (grâce à un ciel dégagé),
cela signifie que l’hiver durera encore 6 semaines.
La traditionnelle recette de crêpes sucrées
Ingrédients (pour 6 personnes)
500 g de farine
20 g de beurre
Sel
2 cuillères à soupe de rhum
70 cl de lait
5 œufs
3 cuillères à soupe de sucre en poudre
Préparation
Dans un saladier, mélanger la farine tamisée, les œufs
entiers, le sucre et une pincée de sel. Ajouter un peu de lait
pour obtenir une pâte lisse, puis incorporer le reste de lait
et le rhum.
Faire fondre le beurre et l’ajouter au mélange. Laisser
reposer une heure (au moins, plus longtemps, c’est encore
mieux !) Cuire les crêpes dans une crêpière (poêle plate à
petits bords) bien chaude.
Lorsqu’on cuisine la première crêpe, il est courant de la
faire sauter plusieurs fois de suite afin de conjurer le
mauvais sort pour l’année à venir. Une vieille tradition
rapporte que les paysans avaient coutume de le faire en tenant
une pièce de monnaie dans la main gauche (un louis d’or pour
les plus riches) afin d’attirer sur eux bonheur et prospérité…
BONNE CHANDELEUR !
Bonjour hebdo 27 janvier 2017