inter 016.indd - Plancha Mania
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#016 Avril - Mai 2015 Frankreich 29. 8 – 1. 9. 2015 @5&@7PSBC@)PNF'BTIJPO/FXT@Y@'SBOLSFJDIt$%3PNt*40t$MYKt yi: 24.03.2015 [email protected] Tél. +33 (0) 144 89 67 70 6,5 ! (France) - 10 ! (Europe) Cliquez dès maintenant: talk-about-tendence.com #016 Avril - Mai 2015 Nouveautés à découvrir autour de la maison et du cadeau. Profitez de la date de commande idéale pour l’automne, l’hiver et Noël. A voir la variété de produits et les tendances du printemps – sur le plus grand marché du second semestre. fresh.new.ideas. %6 Le salon des nouveautés. Idées Nouveautés Tendances Événements Innovations & Savoir-faire Arts de la table I Culinaire I Blanc & Brun I Décoration & Cadeaux I Senteurs I Ameublement I Textile I Luminaire I Outdoor L e m a g a z i n e d e s p ro f e s s i o n n e l s d e l’ u n i v e r s m a i s o n reportag Par Blandine Le Guennec ENO : une entreprise incroyable miroir de la réalité industrielle française “ C’est à deux heures en train de Paris, en plein cœur de Niort (préfecture des DeuxSèvres, en région Poitou- Charentes), que nous avons visité l’usine ENO, fabricant inégalés. Ce site chargé d’histoire est le berceau d’une aventure commune. 44 Home Fashion News industrielle ” peu D.R. de planchas aux savoir-faire U ne histoire industrielle française L’aventure d’ENO démarre en 1909 à Revin, dans les Ardennes. Un certain Arthur Haineaux inaugure cette année-là sa fonderie et s’établit comme fondeur-émailleur, spécialisé dans la fabrication d’appareils de chauffage et de cuisson individuels. Après seulement quelques années d’activité, le déclenchement de la Première Guerre mondiale l’oblige à s’exiler à Niort, où la communauté ardennaise s’est trouvé une terre d’accueil. À son arrivée, il acquiert la fonderie Lemaire & Cie, créée au XIXe siècle à Niort. La paix revenue, il retourne à Revin tout en maintenant ouvert le site de Niort. Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, c’est au tour de son fils Albert de vivre l’exode vers les Deux-Sèvres. Après le conflit, Albert choisit de rester à Niort et garde la direction du site des Ardennes jusqu’à sa fermeture définitive dans les années soixante. À cette même époque, il abandonne l’activité de fonderie pour se concentrer sur la concep- tion et la fabrication d’objets en tôle peinte ou émaillée. Alors que s’ouvre la période des Trente Glorieuses, l’entreprise désormais deux-sévrienne connaît des années fastes grâce à un produit que le monde méditerranéen lui réclame : l’appareil de chauffage au gaz individuel, devenu mobile. Après avoir conquis l’Algérie et le Maroc notamment, cet article remporte un succès fulgurant dans les pays du Golfe : en Irak, en Syrie, en Jordanie et en Libye où, en 1978, l’entreprise décrochera un contrat mirobolant. En 1976, ENO – qui fabrique aussi des appareils de cuisson d’appoint – reçoit l’Oscar de l’exportation, un prix très prestigieux à l’époque. Avec quelque 600 salariés, l’entreprise est prospère et réalise des chiffres record. De rebondissement en rebondissement Alors que les commandes ne cessent d’affluer, Michel Haineaux (fils d’Albert) ne parvient plus à financer la croissance de l’entreprise et fait appel à un investisAvril - Mai 2015 seur suédois. De ses bureaux situés à des milliers de kilomètres, cet actionnaire bienfaiteur reste bien malheureusement déconnecté des réalités de l’entreprise. Il ne prend pas en considération l’impétueuse obligation d’innover et de développer de nouveaux marchés pour préparer l’avenir. Lorsque vient le jour fatidique où sont rompus le juteux contrat avec la Libye puis les différents marchés sud-méditerranéens, la sanction est brutale : l’entreprise se trouve dans une situation économique catastrophique. Malgré les plans sociaux à répétition, le point d’équilibre peine à être trouvé. ENO est en dépôt de bilan. Un bras de fer oppose alors les militants de la CGT et l’actionnaire suédois. Les tensions sociales furent si fortes que tous ceux qui ont connu Niort en cette année 1989 s’en souviennent. L’entreprise a cependant toujours son outil de production, sans doute sauvé par la longue occupation de l’usine par ses ouvriers. Elle sera sauvée de justesse par le groupe Taittinger. Deville, branche industrielle du groupe, rachète ENO avec l’ambition d’étendre sa production à la fabrication des toutes premières tondeuses à gazon solaires ! Malheureusement, en 1993, Deville va mal, et ENO se retrouve à nouveau en grand danger. C’est alors qu’apparaît la candidature providentielle d’un ancien dirigeant de la société Rosières, Christian de Lapeyrière qui va remettre sur les rails cette entreprise en difficulté. À son arrivée, il fait un geste fort qui marquera durablement les esprits. Il convoque tous les ouvriers et, devant eux, fait mettre au rebut Avril - Mai 2015 D.R. e les tondeuses solaires en stock. Alors que celles-ci commençaient à se vendre, le nouveau maître des lieux, fin stratège, ne voit pas dans ce produit hors de prix (20 000 francs pièce) la réponse à un vrai marché. Pragmatique, il recentre l’entreprise sur ses savoir-faire : les appareils de chauffage et les gazinières. Sa stratégie : rénover la gamme de fours de bateaux pour accompagner la croissance forte du marché du nautisme. Plancha Elektra 60 Mille sabords ! Située à moins d’une heure de La Rochelle, la ville de Niort est aussi l’une des portes de la Vendée. En lançant une gamme nautique, ENO va bénéficier de l’essor inouï que vont connaître les constructeurs de bateaux de plaisance dans les années quatre-vingtdix. L’entreprise renoue avec la croissance et profite de douze belles années durant lesquelles les ateliers tournent à un rythme effréné. À cette même époque, Christian de Lapeyrière est en âge de partir en retraite et souhaite céder son entreprise. Quand deux copains prennent les commandes On est donc en 2003. Laurent Colas et Antoine Thomas, deux amis d’enfance, décident de se lancer ensemble dans la grande aventure entrepreneuriale. Le premier – Laurent Colas – est ingénieur. Sa carrière l’amènera à faire du conseil en organisation stratégique dans de grands groupes comme Andersen Consulting (devenu Accenture), Valeo et Brandt électroménager. Le deuxième – Antoine Thomas – est un homme de marketing qui a fait ses classes chez CocaCola. L’un voudrait partir sur un projet industriel, l’autre est attaché à une activité liée à des produits grand public. Après un an et demi de recherche, ils tombent sur le dossier ENO. Enthousiasmés, ils l’étudient en profondeur et se proposent comme repreneurs. Après avoir convaincu les banques, ils deviennent ainsi capitaines d’industrie et posent leurs valises à Niort. Mais le sort s’acharne. Le nautisme sera l’un des tout premiers secteurs touchés par la crise, dès 2006. Les ventes de bateaux s’effondrent… et celles des produits ENO avec. Home Fashion News 45 reportag L'émaillage des plaques, au cœur du savoir-faire d'Eno 46 Plancha mania ! Au moment où Laurent Colas et Antoine Thomas reprennent ENO, la tâche à accomplir pour pérenniser l’activité de l’entreprise est immense. Entre les appareils de chauffage à gaz qui ne touchent plus qu’un public restreint et le marché des appareils de cuisson pour bateaux en baisse, il faut trouver de nouveaux leviers de croissance. Au moment de la reprise, ENO est co-concepteur et fabricant en sous-traitance de toutes les planchas homologuées du marché. Nos deux hommes réalisèrent qu’il y avait un énorme potentiel derrière ce savoir-faire qui n’avait jamais été exploité sous la marque ENO. Alors que ce mode de cuisson était encore très peu répandu et encore moins connu (tradition venue d’Espagne, on la trouvait dans le Sud-Ouest dans une version plutôt rustique), ils furent convaincus de son intérêt à une époque où le secteur de l’outdoor était en plein essor. Leur première idée fut de remettre à la disposition des consommateurs le savoir-faire centenaire de l’entreprise : la fonte émaillée pour une cuisson plus saine et plus Home Fashion News goûteuse, mais aussi pour un nettoyage facile. La deuxième fut de créer une base qui permettrait d’une part de poser la plancha sur un plan de travail, d’autre part d’assurer une montée en température puissante et uniforme. La troisième de prévoir un rebord pour parer aux projections de graisse. Pour le design, ils firent appel à un talent extérieur. Le plus grand défi technique fut de fabriquer un produit répondant à toutes les normes alimentaires et de sécurité (le coffrage de la plaque, dont la température de chauffe est de 350 °C, doit être anti-brûlure ! Pas question non plus de se brûler en touchant les boutons du thermostat). "Les contraintes normatives ont débouché sur des prouesses d’innovation", nous explique Laurent Colas. Le défi industriel fut de remettre en fonctionnement l’atelier d’émaillage, tombé depuis bien longtemps en décrépitude.. Un investissement profitable puisqu’il allait permettre d’émailler également sur place les gazinières qui jusqu’alors étaient envoyées en Alsace par camion pour cette opération. Le pari fut gagné ! Dès leur lancement, les planchas ENO créèrent l’événement sur le secteur du barbecue auquel elles sont rattachées. Elles firent même sensation auprès des chefs, pourtant sceptiques au départ, qui lui reconnurent une qualité unique de cuisson et apprécièrent son utilisation tant indoor qu’outdoor. Très vite, elles devinrent une référence et ENO développa ensuite les premières versions à gaz des modèles électriques, en offrant les mêmes performances. La fabrication des planchas Pour découvrir la fabrication des planchas en cette fin d’hiver 2015, nous avons suivi Laurent Colas dans les ateliers qui s’étendent sur 10 000 mètres carrés. Il nous emmène dans un monde passionnant où se côtoient les compétences les plus diverses et où les hommes soulèvent jusqu’à trois tonnes de fonte par jour ! Préparation des plaques - Les plaques de fonte arrivées d’Alsace sont d’abord grenaillées (opération qui consiste à bombarder la plaque en fonte de micro-billes d’acier) pour devenir abrasive. La Avril - Mai 2015 e L'homme et le robot sont désormais partenaires dans l'usine surface devenue rugueuse permettra d’accrocher l’émail. L’émaillage - Sous la direction d’un chef d’atelier, gardien du savoir-faire centenaire, cinq ouvriers sont ici à la manœuvre. La première étape consiste à fabriquer de l’émail qui est un mélange de silice (verre), de minium, de potasse et de soude. Le meunier qui prépare la pâte d’émail est le détenteur d’une recette secrète. Retenons qu’après avoir été broyé dans une cuve, le mélange de matière est filtré pour éliminer les grumeaux. Elle est ensuite projetée sur les plaques de fonte à l’aide de pistolets spécifiques. Pour obtenir une répartition homogène de l’émail, les ouvriers manient ces outils avec une incroyable précision. Les plaques émaillées, suspendues sur un convoyeur aérien, partent alors au séchage dans un four à 200°C. Devenues "biscuit" au bout de vingt minutes, elles sont placées dans un second four de vitrification à 800°C. Fabrication et montage - C’est le poste qui recense le plus de personnel puisqu’il peut employer Avril - Mai 2015 jusqu’à 80 personnes sur une même période. Une quinzaine de salariés découpent au laser, plient, soudent et polissent la tôle arrivée en rouleau. Sont ajoutés les accessoires, sourcés en France autant que possible mais aussi en Italie, en Allemagne et en Espagne. Soulignons que l’entreprise fait appel quotidiennement à plusieurs dizaines de personnes handicapées mentales employées dans un organisme de Niort. Une initiative volontariste de l’entreprise qui apprécie leur exceptionnelle capacité d’observation. Il aura fallu un peu de temps pour créer une harmonie entre des travailleurs dont la diversité fait la richesse. À l’usine, jusqu’à 500 planchas peuvent ainsi être fabri- quées chaque jour. Aujourd’hui, ENO emploie une centaine de salariés et demeure la seule entreprise à posséder le savoir-faire unique d’émaillage des plaques de cuisson. Derrière le grand défi industriel, une PME ENO réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires dans lequel les planchas pèsent 50 %. L’activité nautique, soutenue par le rachat en 2006 du concurrent nord-américain Force 10, représente quant à elle 35 % et le chauffage au gaz mobile, hier fleuron de l’entreprise, permet d’enregistrer 15 %. Dans une France qui soutient peu ses PME, offrir des perspectives d’avenir à une petite industrie de- ENO fut créée par la famille ardennaise Héneaux en 1909. À cette époque – revanche de l’industriel sur l’aristocrate – les entreprises étaient fièrement baptisées du nom de la famille du bâtisseur. Arthur Héneaux, homme visionnaire, eut l’audace dans les années vingt d’écire son nom phonétiquement, pour rendre la marque plus lisible et compréhensible à l’international. Cet abandon de l’orthographe initiale contribua à la construction d’une marque forte et au développement de sa notoriété à l’échelle mondiale. Un vrai cas d’école dans l’entredeux-guerres. L’étude de l’évolution des logos au fil de l’histoire est une vraie leçon de style. Époque après époque – et aujourd’hui encore –, l’entreprise aura fait évoluer son iconographie et démontré qu’elle est en phase avec l’air du temps. Home Fashion News 47 reportag mande une énergie considérable à ses dirigeants qui doivent faire face aux affres de la paperasserie administrative et à la forte pression fiscale tout en redoublant d’énergie et d’idées pour rester dans la compétition mondiale. À côté de cela, il faut affronter les petits et grands aléas de la vie quotidienne à l’usine. C’est à ce prix que Laurent Colas et Antoine Thomas parviennent à faire vivre cette entreprise à l’histoire si riche. Et ils ne baissent jamais les bras, même quand la situation devient critique, comme en 2013 et 2014 où le mauvais temps mêlé à la sinistrose ont mis à mal le marché de la plancha, leur offrant au passage quelques vraies sueurs froides. Persuadés que l’investissement et l’innovation sont les seuls moyens d’avancer, ils ont persévéré dans un projet de grande ampleur avec la mise 48 en place d’une nouvelle ligne d’émaillage des planchas. Entièrement robotisée, celle-ci a dorénavant un procédé d’émaillage très performant et novateur qui permet d’augmenter significativement la productivité et la capacité de production, de réduire la pénibilité du travail et de travailler en recyclage total (zéro rejet). L’un des objectifs de cette hausse de productivité est de se donner les moyens de répondre au marché américain qui nourrit de nombreux espoirs de l’entreprise. À la conquête de l’Ouest Avec le rachat du Canadien Force 10 (fabricant de gazinières pour bateaux), ENO s’est ouvert les portes du marché américain. En 2014, ses planchas étaient lancées avec succès au Canada. Dotés d’une réelle capacité d’anticipation, Laurent Colas et Antoine Les planchas ENO sont des appareils mobiles pour l’extérieur comme pour l’intérieur qui entrent dans tous les univers de la gastronomie : restaurants, cuisines de rue, terrasses, traiteurs, jardins, cuisines familiales et… bateaux ! On y cuisine de façon savoureuse et croustillante œufs, viandes, poissons, crustacés, fruits et légumes. Depuis près de dix ans, ENO permet à chacun d’apprécier à sa plus grande valeur ce mode de cuisson et l’exporte à travers le monde. Gastronomique, sain, diététique, facile et convivial, il est de plus en plus sollicité par un public séduit tant par la qualité de cuisson, la résistance du matériel et la facilité du nettoyage que par l’origine française d’un produit éco-responsable. Home Fashion News Thomas – voyant le succès de la cuisine à la plancha en Europe et comprenant le potentiel du produit à l’international – ont déposé aux États-Unis la marque Plancha®. Pour réussir leur conquête de l’Amérique, ils peuvent se reposer sur leur filiale Force 10 dont le siège (bureau commercial) est à Vancouver (Canada) et les entrepôts en Caroline du Sud. Le stock est ainsi tout près de la Floride où se réalise 60 % du chiffre d’affaires de l’activité de cuisson pour le nautisme aux États-Unis. En 2014, ENO réalisait 40 % de son chiffre d’affaires à l’export, tous pays confondus. Elle vend ses cuisinières de bateaux dans 50 pays des cinq continents, devenant même le leader mondial sur ce segment. La plancha ENO à quant a elle a déjà conquis tous les pays limitrophes de l’Hexagone : la Belgique, la Suisse, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne mais aussi la Nouvelle-Zélande et l’Australie. La fierté du made in France Seule à faire des planchas à poser il y a huit ans, ENO est aujourd’hui bataillée par nombre de fabricants – souvent chinois – qui ont repris son concept. Dans cette lutte sans merci, l’entreprise a choisi de faire la différence en maintenant la qualité française. Pour la démontrer, elle fut l’une des toutes premières à croire dans le label Origine France Garantie et à faire auditer ses planchas ainsi que ses cuisinières pour bateaux. Ses dirigeants soulignent le cercle vertueux du label, puisque la labellisation les a conduits à changer certains fournisseurs pour privilégier des fabricants français. Garante d’un savoirfaire artisanal d’excellence tant pour la fabrication de cuisinières pour bateaux que pour celle des Avril - Mai 2015 e Éco-conception Produire en France, concevoir des produits durables de qualité et garantis dans des matériaux recyclables sont des priorités pour ENO. Les chutes d’Inox sont recyclées, les matériaux utilisés sont triés, la fonte fabriquée à partir de métaux recyclés est très résistante et par conséquent durable. Les planchas sont indéfiniment réémaillables. Les produits ENO et Force 10 sont réparables. L’émail fabriqué en France est un revêtement inaltérable à la cuisson. Quant aux bois des chariots, ils portent tous le label FSC (Forest Stewardship Council) certifiant les forêts gérées de manière éco-responsable. En sus, l’entreprise met régulièrement en œuvre des moyens afin d’optimiser sa consommation d’énergie : acquisition d’un nouveau four d’émaillage qui réduit considérablement la consommation de gaz avec un système de cogénération récupérant les fumées chaudes du four pour chauffer les ateliers ; mise en place de nouveaux processus d’application sans rejet ; utilisation de systèmes de soudure par induction permettant de ne consommer que l’énergie nécessaire pendant l’opération ; création de puits de lumière dans les toitures pour utiliser la lumière du jour comme éclairage. Avril - Mai 2015 D.R. planchas, ENO fut en 2011 la millième entreprise labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. À ce titre, elle exposera ses produits dans le pavillon France de l’exposition universelle de Milan (1er mai31 octobre 2015). Un événement mondial dont le thème est pour cette édition : "Nourrir la planète, énergie pour la vie". Le prix du beau Les planchas ENO sont des produits haut de gamme commercialisés dans les grandes surfaces spécialisées de bricolage, les jardineries et les détaillants spécialisés. En France, le marché de la plancha représente aujourd’hui la moitié de celui des barbecues à gaz. Une très belle performance quand on sait qu’on est parti de zéro il y a moins de dix ans ! Pour vendre sa gamme étendue de planchas, l’entreprise a créé une brigade de chefs ENO qui parcourt la France. Cette équipe de grand talent convainc dès qu’elle se met à l’œuvre. Car en matière de plancha comme en toute chose, on trouve toute sorte de qualité, et, comme le souligne Laurent Colas, il ne suffit pas de poser une plaque sur un brûleur pour faire une plancha. Contact www.eno.fr Home Fashion News 49