Les études indépendantes qui valident l`usage des bouchons
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Les études indépendantes qui valident l`usage des bouchons
Les études indépendantes qui valident l’usage des bouchons nomacorc® Février 2006 2 Depuis 1999, différentes études menées dans le monde entier par des instituts de recherche renommés ont fait avancer la connaissance de l’incidence du bouchage sur l’évolution de la qualité des vins. Elles ont de façon constante validé les propriétés des bouchons nomacorc®. Les résultats de ces travaux ont également contribué à l’évolution et la diversification de nos produits, pour donner naissance à la gamme que nous proposons aujourd’hui. Nous reprenons ici les différentes étapes de cette démarche scientifique et technique, qui se poursuit et s’amplifie encore aujourd’hui. Un résumé des principaux résultats de chaque étude est présenté dans ce dossier. 1. L’étude Australienne 3 L’étude australienne est historiquement la première à comparer diverses solutions de bouchage. Cette étude démontre clairement l’impact de l’obturateur sur la conservation d’un vin blanc en bouteille car elle établit un lien entre la teneur en SO2, le degré de brunissement et les propriétés sensorielles avec la perméabilité des bouchons, et cela sur une durée de 18 mois. Elle pose les bases pour les études comparatives qui seront initiées par d’autres laboratoires dans le monde successivement. 2. L’étude Bordelaise 5 L’étude Bordelaise évalue les performances de 14 solutions de bouchage sur un vin rosé et un vin rouge. L’essai va durer 24 mois et certains synthétiques sont notés oxydés dès 12 mois. Dans cet essai, nomacorc® est le bouchon synthétique qui se rapproche le plus du comportement du liège et le devance nettement à la dégustation. 3. L’étude Allemande 7 Nomacorc collabore avec l’Institut de Recherche de Geisenheim en Allemagne depuis 1998, dans le cadre du suivi des performances des ses bouchons. L’étude démarrée en 2001 portait sur le suivi de 3 solutions de bouchage conservées à des températures différentes pour une durée de 36 mois. Il a été déterminé que l’augmentation de la température de stockage des vins se traduit par une évolution beaucoup plus rapide de ces derniers. Après 3 ans de conservation, l’homogénéité de vins bouchés avec nomacorc® est très supérieure à celle obtenue avec le bouchage en liège. 4. L’étude Rhodanienne 9 A la demande des metteurs en bouteilles de la Vallée du Rhône, les performances techniques de différents types d’obturateurs présents sur le marché ont été comparées pour la conservation d’un vin rosé et d’un vin rouge. nomacorc® obtient le meilleur résultat pour la préservation du gaz carbonique, qui joue un rôle particulièrement important dans la perception gustative des vins rosés, dont il améliore la sensation de fraicheur et le caractère de jeunesse. 3 1. L’étude Australienne (Australian Wine Research Institute) établit les bases de la compréhension du rôle du bouchage 1.1. Contexte L’étude australienne est historiquement la première. Elle porte sur un vin blanc du cépage Sémillon de la récolte 1999, issu de la Clare Valley (South Australia). Le vin a été embouteillé en Mai 1999, soit moins de trois mois après la récolte. Il s’agissait d’évaluer l’incidence du bouchage sur un vin blanc très jeune et totalement vinifié et conservé en cuves inox. Les résultats de cette étude ont été publiés dans des revues australiennes [1] et [2] et on fait l’objet de multiples commentaires et citations dans de nombreuses publications. 1.2. Les bouchons étudiés Quatorze systèmes de bouchage ont été comparés dans cette étude : 2 bouchons de liège, 2 bouchons techniques, 6 bouchons synthétiques injectés-moulés, 3 bouchons synthétiques extrudés (dont 1 co-extrudé : nomacorc®) et 1 capsule à vis (tableau 1). 1.3. Quelques résultats marquants 1.3.1. Compréhension de l’incidence du bouchage sur la qualité des vins Ce travail démontre clairement l’impact des différents systèmes de bouchage sur la conservation d’un vin en bouteilles. Il établit un lien entre la teneur en SO2, le degré de brunissement et les propriétés sensorielles d’un vin de Sémillon. D’après les résultats (tableau 1) il apparaît que certains systèmes de bouchages onviennent pour une conservation à court terme des vins (6 à 12 mois). Les auteurs considèrent comme probable (mais pas démontré) que la diminution de la protection des vins contre l’oxydation est liée, au moins pour partie, à la perméabilité à l’oxygène des systèmes de bouchage. L’importance d’une concentration limite en SO2 libre de l’ordre de 10mg/L, en dessous de laquelle les vins sont significativement affectés par des arômes d’oxydation, est un élément nouveau et d’un intérêt considérable mis en évidence par ce travail. Cette valeur nécessite néanmoins une confirmation pour déterminer s’il s’agit d’un seuil absolu ou d’une valeur applicable pour des vins blancs du style de celui utilisé dans cette étude : fruité, pauvre en composés phénoliques, n’ayant pas eu de contact avec le bois, au pH plutôt bas, manipulé à l’abri de l’oxygène et embouteillé avec environ 30mg/L de SO2 libre. Aucun système de bouchage testé dans cette étude ne s’avère entièrement satisfaisant. Les bouchons permettant des taux de consommation élevés du SO2 libre, liés à des taux de pénétration de l’oxygène importants, ne constituent clairement pas une solution idéale. Mais un problème lié à la présence de goûts de bouchon (contamination du vin par le TCA) apparaît clairement pour plusieurs des vins. Des goûts de styrène (non présentés ici) ou de colle apparaissent également avec certains bouchons, alors que des notes de type « caoutchouc » se développent avec un autre système de bouchage. [1] [2] GODDEN P., et al., 2001, Australian Journal of Grape and Wine Research, 7, 64-105. LEIGH F., 2003, The Australian & New Zealand Grapegrower & Winemaker, August 2003, 59-64. 4 Les auteurs concluent à la nécessité pour les vinificateurs d’évaluer l’importance relative de ces risques, le temps supposé de conservation des vins, les conditions de stockage et les propriétés physiques, avant de choisir un système de bouchage pour leurs vins. 1.3.2. Illustration de l’incidence du bouchage sur la qualité des vins Le tableau 1 ne prétend pas constituer une présentation exhaustive des résultats de cette étude. Il tend à illustrer les différences - analytiques et sensorielles - constatées entre des bouteilles d’un même vin bouché dans des conditions identiques avec différents obturateurs. Nom (longueur) Aegis (37mm) Type de bouchage 1 SO2 libre Force Extract2 3 Oxydation TCA4 Colle5 Synthétique, injecté moulé Auscork (37mm) Synthétique, injecté moulé Betacorque (45mm) Synthétique, injecté moulé Integra (37mm) Synthétique, injecté moulé Supremecorq (36mm) Synthétique, injecté moulé Tage (42mm) Synthétique, injecté moulé Ecorc (37mm) Synthétique, extrudé Nomacorc (37mm) Synthétique, co-extrudé Nukorc (37mm) Synthétique, extrudé Twintop (45mm) Bouchon technique Altec (44mm) Bouchon technique Liège (44mm) Bouchon naturel Liège (38mm) Bouchon naturel Auscap Capsule à vis Dès 6 mois Tableau 1 : quelques résultats comparatifs issus de l’étude australienne. Les données sont issues de l’article [1]. 1 Temps de conservation du SO2 libre à une valeur ≥ 12 mg/L ≥ 18 mois 12 – 18mois 6 – 12mois < 6mois 2 Forces d’extraction maximales rencontrées tout au long de l’essai 350 350 – 450 450 – 550 ≥ 550 3 Intensité du défaut gustatif oxydé à 12 mois <0,6 0,6 – 0,8 0,8 – 1,0 ≥1 4 Intensité du défaut olfactif TCA (moisi – bouchon) à 12 mois <0,6 0,6 – 0,8 0,8 – 1,0 ≥1 5 Intensité du défaut olfactif « colle » à 12 mois <0,2 0,2 – 0,3 0,3 – 0,4 ≥ 0,4 1.4. Conclusions Le travail de L’A.W.R.I. constitue une étude pionnière dont les résultats ne peuvent plus être considérés aujourd’hui comme d’actualité. En effet, les marques de bouchons toujours présentes sur le marché ont mis en œuvre des améliorations à leurs produits, qui aujourd’hui diffèrent sensiblement de ces premières versions. L’étude pose néanmoins les bases de la compréhension de l’incidence des performances (chimiques, physiques…) des bouchons sur la qualité des vins. 5 2. L’étude Bordelaise renforce la reconnaissance de Nomacorc par les professionnels du vin, pour des vins rouges et rosés 2.1. Contexte L’étude Bordelaise est menée à la demande du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux. Elle porte sur deux vins différents : • Un vin rouge du millésime 2000 • Un vin rosé du millésime 2001. La mise en bouteille a lieu en décembre 2001, soit immédiatement après la vinification du vin rosé et après une année d’élevage pour le vin rouge. Cette étude apporte donc des éléments nouveaux par rapport à l’étude australienne, centrée sur un vin blanc mis en bouteille immédiatement après vinification. Les résultats de l’étude ont fait l’objet d’un rapport de la Chambre d’Agriculture de la Gironde [1] dont sont extraits les résultats présentés ci-dessous, ainsi que d’une publication dans un ouvrage consacré au bouchage alternatif au liège [2] et dans le mensuel français La revue des œnologues [3] . 2.2. Les bouchons étudiés Quatorze systèmes de bouchage sont comparés dans cette étude : 2 bouchons en liège, 1 bouchon liège avec rondelle de silicone, 1 bouchon en liège aggloméré, 2 bouchons techniques, 4 bouchons synthétiques injectés-moulés, 1 bouchon synthétique extrudé, 2 coextrudés (dont nomacorc®) et un bouchage dit « hermétique ». 2.3. Quelques résultats marquants 2.3.1. Analyses : Nomacorc préserve mieux les vins vis-à-vis de l’oxydation que ses principaux concurrents Rosés Rouges Naturel Nomacorc Nukorc 11 Limite (oxydation) Supremecorq Tage 9 7 Naturel 20 SO2 Libre (mg/L)) SO2 Libre (mg/L)) 13 Nomacorc 15 10 Nukorc Limite (oxydation) Supremecorq Tage 5 0 3,6 3,7 3,8 3,9 DO420 (Nuance jaune) 4 0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 DO420 (Nuance Jaune) Figure 1 : SO2 libre et DO420 après 18 mois de conservation des vins en position couchée. La flèche jaune correspond à une oxydation croissante des vins. [1] Chambre d’Agriculture de la Gironde, 2004, Etude des performances des bouchons synthétiques, et autre matériaux alternatifs au bouchage naturel , rapport d’expérimentation55 pages [2] FOURTON S., PHILIBERT B., 2004, Le bouchage alternatif au liège naturel. Vigne & Vin Publications Internationales [3] COCO I., GERVAIS J-P., 2005, Revue de œnologues et des techniques vitivinicoles et œnologiques, N°117, 28-30. 6 La figure 1 montre la bonne performance du bouchon nomacorc® dans la protection des vins, rosés et rouges, vis-à-vis de l’oxydation. Dans cet essai, Nomacorc est le bouchon synthétique qui se rapproche le plus du comportement du liège. 2.3.2. Dégustation (extraits des conclusions de [1]) 2.3.2.1. Vins rosés : une bonne conservation des vins jusqu’à 2 ans - Dans les modalités conservées couchées, Supremecorq montre un début d’évolution dès 6 mois, qui se confirme à 12 mois et se traduit par un caractère oxydatif préjudiciable à la qualité, à 24 mois. Tage est également jugé oxydé à 18 et 24 mois. Un léger caractère liégeux est signalé dans la modalité « liège » à 24 mois. Aucune remarque concernant nomacorc®. - Dans les modalités conservées debout, Nukorc présente un début d’oxydation à 12 mois, confirmé à 24 mois où il a perdu son caractère perlant (gaz carbonique). Tage et Supremecorq sont également très oxydés à 24 mois. Ces trois bouchons présentent une mauvaise étanchéité aux gaz et donnent des vins peu appréciés. Les autres modalités (liège, nomacorc®…) présentent des caractéristiques organoleptiques satisfaisantes. − − − 2.3.2.2. Vins rouges : des résultats parlants après 2 ans A 12 mois, Tage présente un léger caractère oxydatif. A 18 mois, le « liège » montre une légère réduction. A 24 mois, le « liège » est bouchonné. Supremecorq donne un vin oxydé. Les autres modalités présentent des différences très faibles : nomacorc® (et Tage) donnent les meilleurs résultats. Colmate Natural Twintop Neutrocork Altec Tage Integra Preserva Supremecork Neocorc Nomacorc 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Nucork % extractibles (m/m) 2.3.3. La sécurité alimentaire Une évaluation de l’alimentarité des bouchons a également été menée dans le cadre de cette étude. Elle a fait l’objet d’une publication détaillée [3]. Les auteurs concluent que « pour les bouchons synthétiques (étudiés) la migration peut être considérée comme négligeable » (figure 1) et que « compte tenu de la nature chimique des composés extraits, il semble que l’emploi de bouchons synthétiques ne présente pas de risque en terme d’alimentarité ». Bouchon Figure 1 : taux d’extractibles après macération dans une solution hydro-alcoolique pendant six mois 2.4. Conclusions Cette étude valide de façon indépendante le bon comportement du bouchon nomacorc® pour la conservation sur une durée de deux ans d’un vin rosé, sensible à l’oxydation, ainsi que d’un vin rouge de Bordeaux. 7 3. L’étude Allemande (Institut de Geisenheim) précise le comportement du bouchon pour la conservation des vins blancs 3.1. Contexte Nomacorc collabore avec l’Institut de Recherche de Geisenheim en Allemagne depuis 1998, dans le cadre du suivi des performances des ses bouchons. L’Institut a mis en bouteille en juin 2001 un vin blanc Riesling Kabinett, Geisenheimer Kläuserweg millésime 2000. Les valeurs initiales en SO2 au moment de la mise en bouteille étaient de 38 mg/L pour le libre et de 111 mg/L le total. Une série de bouteilles est stockée en position débout et une autre série en position couchée. Toutes les bouteilles ont été entreposées dans un environnement chaud, entre 25 et 35°C et successivement dans un environnement frais à 15°C. 3.2. Les bouchons étudiés 3 variantes de bouchage sont étudiées ; bouchon synthétique nomacorc®, bouchon en liège (38mm) et capsule à vis. 3.3. Quelques résultats marquants 3.3.1. Analyses Après 3 ans de conservation, l’homogénéité de vins bouchés avec nomacorc® est très supérieure à celle obtenue avec le bouchage en liège. 24 SO2 libre (mg/L) 22 20 18 16 14 Natural 12 Nomacorc 10 65 70 75 80 85 90 95 SO2 total (mg/L) Figure 1 : SO2 libre et SO2 total après 18 mois de conservation des vins en position couchée. 10 bouteilles différentes sont analysées pour chaque type de bouchage. La figure 1 montre le gain d’homogénéité obtenu pour les vins bouchés avec nomacorc® par rapport à ceux bouchés avec du liège. Si les valeurs moyennes sont très proches, la dispersion des teneurs en SO2 libre des vins est beaucoup plus forte pour le bouchage liège (entre 11 et 23 mg/L) que pour nomacorc® (entre 18 et 19 mg/L). Une observation similaire peut être faite pour le SO2 total, qui varie de 70 à 93 mg/L pour le liège et de 80 à 86 mg/L pour nomacorc®. La perception du stade d’évolution du vin qu’aura le consommateur, sera beaucoup plus constante pour les bouteilles bouchées avec nomacorc® que pour celles bouchées avec du liège. 8 3.3.2. Dégustation : des évolutions différentes, favorables à nomacorc® Test triangulaire Nb. réponses Bonnes réponses Préférence nomacorc® / liège 66 39*** 29/10** nomacorc® / capsule à vis 65 32** 13/19NS Tableau 2 : résultats des tests triangulaire et de préférence. (*** signifie p< 0,001, ** signifie p<0,01, NS signifie que la différence n’est pas statistiquement significative) Après trois ans de conservation, les vins bouchés avec nomacorc® sont distingués de façon très significative (probabilité d’erreur inférieure à 1/1000) de ceux bouchés avec du liège. Ils sont également préférés de façon très significative (probabilité d’erreur inférieure à 1/100) à ceux bouchés avec le liège. Par rapport à ceux bouchés avec des capsules à vis, une différence significative existe (probabilité d’erreur inférieure à 1/100), mais aucune préférence ne se dégage de façon statistique. 3.3.3. De nouveaux éléments de compréhension de l’évolution du SO2 dans les vins 40 SO2 libre (mg/L) 35 30 Vertical - Chaud 25 Horizontal - Chaud 20 Vertical - Frais 15 Horizontal - Frais 10 Modèle (20°C) 5 0 0 10 20 30 40 Tem ps (m ois) Figure 2 : Incidence des conditions de stockage des vins sur l’évolution du SO2 libre La figure 2 illustre l’incidence des conditions de stockage des vins sur la qualité de leur conservation, évaluée par la mesure du SO2 libre. L’effet de la température est particulièrement important. L’augmentation de 5 à 10°C de la température de stockage des vins se traduit par une évolution beaucoup plus rapide du vin : le temps nécessaire à la diminution de 10 mg/L de la teneur en SO2 libre est environ divisé par 2, passant de 1 an en conditions fraîches (15°C) à 6 mois en conditions chaudes (20 – 25°C). Par contre la position des bouteilles, verticales ou horizontales n’affecte pas l’évolution du SO2 libre. La courbe jaune représente l’évolution théorique du SO2 libre à 20°C, basée sur les propriétés physiques connues du bouchon (taux de transfert d’oxygène, mesuré en conditions standardisées). On constate que cette valeur théorique est en cohérence avec celles mesurées en cave, dans les conditions de la pratique. 9 4. L’étude Rhodanienne (Institut Rhodanien) valide nomacorc® comme une alternative sûre au liège pour les vins rouges et rosés de la Vallée du Rhône 4.1. Contexte Les opérations de contrôle qualité menées par Inter Rhône dans le cadre du Suivi Qualité en grande distribution, ont mis en évidence une importante proportion de vins qualifiés de «bouchonnés et/ou moisis» parmi les échantillons non conformes. Le taux avoisine le 8% des échantillons. A la demande des metteurs en bouteilles de la Vallée du Rhône, les performances techniques de différents types d’obturateurs présents sur le marché au moment de l’embouteillage ont été comparées pour la conservation d’un vin rosé et d’un vin rouge devant être consommés 1 à 2 ans après leur élaboration. Un Tavel 2002 et un Côtes du Rhône 2002 ont été choisis, car le grenache noir est un cépage particulièrement sensible à l’oxydation. Le stockage à 13°C des vins après leur mise en bouteille s’effectue suivant deux modalités : positions verticale et position couchée. Cette étude a fait l’objet de deux rapports de l’Institut Rhodanien [1] [2] . Elle a également fait l’objet de publications dans la presse professionnelle viti-vinicole [3] et [4] 4.2. Les bouchons étudiés 2 bouchons synthétiques injectés moulés (Integra et Tage), 1 bouchon co-extrudé (nomacorc®), 1 bouchon 1+1 (Twin Top), un liège aggloméré, un liège 3ème colmaté, 1 capsule à vis (Stelvin). 4.3. Quelques résultats marquants SO2 Libre (mg/L) 4.3.1. Analyses : confirmation de la bonne préservation du SO2 libre et du gaz carbonique par le bouchon nomacorc® 31 30 29 28 27 26 25 24 600 Naturel Nomacorc Intégra Capsule à vis Tage Aggloméré 1+1 650 700 750 800 CO2 (mg/L) Figure 1 : teneur en gaz carbonique et en SO2 libre d’un vin rosé de Tavel après 18 mois de conservation en position couchée. [1] [2] VIDAL S., 2004, Comparaison des performances de différents types d’obturateurs sur la conservation de deux vins d’AOC de la Vallée du Rhône, Campagne 2003 & Campagne 2004, Compte-rendu de l’Institut Rhodanien, Action OE41. [3] CHASTAINGT M., 2004, Huit bouchons comparés par l’Institut Rhodanien : l’aggloméré, l’Oméga et le Tage recalés, La Vigne, Septembre 2004, 39-40. [4] ] CHASTAINGT M., 2005, Deux ans de comparaison de bouchons en Côtes du Rhône : Nomacorc et Stelvin, deux bonnes alternatives au liège, La Vigne, Octobre 2005, 52-53. 10 Le bon comportement du bouchon nomacorc® pour la préservation d’un vin rosé est confirmé par ces résultats. Il fait partie, avec le liège et le 1+1, des bouchons qui conservent le mieux le SO2 libre. Par ailleurs, nomacorc® obtient le meilleur résultat pour la préservation du gaz carbonique, qui joue un rôle particulièrement important dans la perception gustative des vins rosés, dont il améliore la sensation de fraîcheur et le caractère de jeunesse. 4.3.2. Dégustation : nomacorc®, une alternative sûre aux bouchons de liège pour des conservations de deux ans ©La Vigne Octobre 2005 4.4. Conclusions Ce nouvel essai conforte le crédit de nomacorc®. Le bouchon assure une très bonne préservation de vins de Grenache, sensibles à l’oxydation, tout en évitant l’apparition de caractères bouchon/moisi, trouvés de façon récurrente dans les vins bouchés avec l’aggloméré et le bouchon technique, et dans une moindre mesure le bouchon en liège colmaté.