la migration, la diversite sur le lieu de travail et le racisme

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la migration, la diversite sur le lieu de travail et le racisme
RESOLUTION 3.3
LA MIGRATION, LA DIVERSITE SUR LE LIEU DE TRAVAIL ET LE
RACISME
Proposée par NASUWT/Royaume-Uni
Langue originale : anglais
Le Congrès prend note :
1. Que le lien entre la qualité de l’éducation et l’égalité des droits éducatifs est largement
démontré ;
2. Que les écoles, collèges, universités et autres établissements scolaires jouent un rôle essentiel
dans la promotion de l’égalité et de la diversité, et dans la lutte contre les inégalités, notamment
les inégalités fondées sur l’origine ethnique, la religion et la nationalité ;
3. Que ce n’est que lorsque les établissements scolaires existent en tant que communautés
inclusives au sein desquels les droits de l’ensemble des membres – personnel, élève et autres
acteurs – sont garantis et protégés, que leur contribution à la transformation des vies et des
perspectives d’avenir est optimale ;
4. De l’excellent travail réalisé par l’Internationale de l’Education pour la défense des enseignant(e)s
migrant(e)s et l’élaboration d’une stratégie mondiale grâce aux activités du Groupe de travail sur
la migration des enseignant(e)s.
Le Congrès prend également note :
5. Que la mobilité des enseignant(e)s est un phénomène mondial, et que la lutte contre la violation
des droits au travail des enseignant(e)s migrant(e)s exige un effort concerté et coordonné ;
6. Que les enseignant(e)s migrant(e)s sont souvent victimes d’inégalité de traitement, de
discrimination et de racisme ;
7. Que les enseignant(e)s migrant(e)s sont également exploités par les gouvernements et les
employeurs, et qu’ils sont, tout comme les travailleurs(euses) migrant(e)s des autres secteurs,
opprimés et tenus pour responsables de l’ensemble des problèmes sociaux ;
8. Que les politiques économiques d’austérité en place dans de nombreux pays accroissent l’ampleur
des discriminations, la stigmatisation et l’exploitation des enseignant(e)s migrant(e)s.
Le Congrès estime :
9. Que l’échange de points de vue et d’expériences entre enseignant(e)s de nationalités et d’origines
ethnique et religieuses différentes est une chance et un enrichissement pour les systèmes
éducatifs, les programmes et les étudiants ;
10. Que les enseignant(e)s migrant(e)s apportent une contribution majeure et nécessaire à la qualité
des systèmes d’éducation ;
11. Que les enseignant(e)s migrant(e)s devraient pouvoir jouir de leur droit à la dignité au travail, en
l’absence de toute forme de discrimination ;
12. Que la mobilité des enseignant(e)s devrait être encouragée et accompagnée grâce à un cadre de
référence intégré des compétences des enseignant(e)s reconnu au plan international.
Le Congrès décide :
13. De soutenir le travail des organisations membres en faveur de la promotion du droit à l’égalité
des enseignant(e)s migrant(e)s.
14. De continuer à soutenir le travail de collaboration de l’Internationale de l’Education avec les
organisations supranationales, notamment l’UNESCO, l’OIT et la Banque mondiale, visant à
promouvoir les avantages de la mobilité enseignante ;
15. De faire campagne en faveur de l’égalité de traitement des enseignant(e)s et du personnel de
soutien éducatif migrants et de mettre un terme aux comportements peu scrupuleux de certaines
agences de recrutement.

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