Hommage à Léo Malet : Enigme aux Folies

Transcription

Hommage à Léo Malet : Enigme aux Folies
Enigme aux Folies-Bergère
Fiche technique et artistique
1959 Réal. Jean Mitry Sc. Gloria Philips, d’après le roman éponyme de Léo Malet Dial. Amédée Prod. GimenoPhillips Film Dir. phot. Paul Fabian Op. Pierre Lebon Ing. son Jean Bonnafoux Mus. Jerry Mengo Maq. Reine
Thomas Mont. Paulette Robert Photogr. Jean Schmidt Sortie 23 septembre 1959.
Int. Frank Villard (Commissaire Raffin), Dora Doll (Clara), Jean Tissier (le régisseur), Bella Darvi (Solange),
Armand Mestral (Armand, le chauffeur), Linda Roméo (une danseuse), Maximilienne (Mme Rosenthal), Liliane
Robin (Dora), Sandrine (Jacky Janin), Adrienne Servantie, René Novan (l’inspecteur), Claude Bolling (dans son
propre rôle), Jean Brochard, Claude Goddard, Marcel Pérès, Olivier Mathot, Patrick Roussel, André Vargas,
Yvonne Ménard, Sacha Briquet, Charles Lemontier (Courvoisier), Dorothée Blank, Georgina, Yvonne Gradelet.
Résumé
Le commissaire Raffin et son assistant enquêtent sur les assassinats de l’industriel Courvoisier et du patron
d’hôtel Rosenthal. Leurs investigations les mènent aux Folies-Bergère, music-hall parisien où ils rencontrent
d’étranges personnages. Mais tous ceux qui auraient pu éclairer le commissaire sont tués à leur tour.
Entretien avec Léo Malet
« La joyeuse adaptation ! (…). Le film n’a eu aucune présentation officielle. Nous sommes allés le voir au Ciné
Latin, avec ma femme et mon fils. On a failli s’engueuler avec des spectateurs, car on se marrait comme des
bossus. Les gens disaient « Chut ! Chut ! ». J’ai vu le moment où ils allaient nous demander des explications ; je
leur aurais dit : « s’il y a un type ici qui a le droit de rire, c’est bien moi car je suis l’auteur du bouquin qu’on est
en train de massacrer »
(Renaud Bezombes, François Cuel, « Entretien avec Léo Malet », Cinématographe n°63, décembre 1980, p. 2324).
Entretien avec Jean Mitry
« Le sujet, l’adaptation, les interprètes n’ont pas été choisis par moi. J’ai accepté tout en bloc, et je me suis lancé
dans l’aventure, non point en aveugle mais en technicien conscient des difficultés du problème, le producteur
m’ayant posé les conditions franchement au départ. Son budget était fort restreint et je savais d’avance à quoi je
m’exposais (…). Trois semaines de tournage pour un devis de 25 à 30 millions. Pas un seul jour de studio. Les
intérieurs ont été tournés dans une villa à Maisons-Laffitte dont les pièces les plus grandes ne faisaient pas six
mètres sur quatre »
(Anonyme, « Du temps et de l’argent pour Jean Mitry », Cinéma 59, n°40, p.p. 9-10).
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Revue de presse
« La sympathie que nous avons pour Jean Mitry, le respect qu’il nous inspire comme historien et esthéticien du
cinéma, l’hospitalité que nous lui avons donné dans le précédent numéro de cette revue pour expliquer son point
de vue sur la production et la réalisation du film, nous permettent de déplorer amicalement et brièvement cette
malheureuse aventure. Souhaitons-lui d’avoir bientôt sa deuxième chance »
(Anonyme, Cinéma 59, n°40, p. 140).
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« Ce film est le premier long métrage de l’excellent documentariste qu’est Jean Mitry. Il a tenu à rester dans les
normes de l’habituel film policier. Les scènes de music-hall (revue, coulisses, cabaret), occupent une portion
importante du temps de projection ; elles sont destinées aux amateurs de belles filles très déshabillées. La
poursuite automobile est bien photographiée »
(Index de la Cinématographie française 1960).
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