Ingénieur Réservoir h/f
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Ingénieur Réservoir h/f
Les métiers Groupe pétrolier et gazier international, implanté dans 130 pays, Total rassemble près de 100 000 collaborateurs exerçant leur savoir-faire dans plus de 500 métiers industriels, commerciaux et support sur l’ensemble de la chaîne pétrolière : exploration et production de pétrole et de gaz naturel, développement des énergies nouvelles, raffinage, distribution et trading. Total est également un acteur majeur de la chimie. Pour accompagner son développement, le Groupe recrute chaque année dans le monde près de 10 000 nouveaux collaborateurs, hommes et femmes, débutants et expérimentés, de tous niveaux de formation. Tous différents, ils ont en commun le dynamisme, l'ouverture d'esprit, l'adaptabilité et l'esprit d'équipe qui font la réussite de notre Groupe. Ingénieur Réservoir h/f L’Ingénieur Réservoir, qu’il soit en filiale ou au siège, participe à l’évaluation des gisements découverts et à l’optimisation de leurs développements puis de leurs productions. Il a pour mission d’évaluer les potentiels de production des gisements ainsi que les moyens techniques à mettre en œuvre pour optimiser les taux de récupération des hydrocarbures. De ce fait, l’ingénierie Réservoir est au carrefour des techniques de l’exploration et de la production. Prenons l’exemple des études réalisées pour le développement d’un champ. En étroite collaboration avec les géologues et les géophysiciens, l’Ingénieur Réservoir doit décrire le gisement à partir de données sur la géologie, la roche-réservoir et les fluides qu’elle contient, puis prévoir le comportement du gisement. L’Ingénieur Réservoir définit ensuite avec les architectes pétroliers et les économistes des scénarios de développement. Pour chaque scénario, il évalue les profils de productions des différents fluides, le nombre de puits nécessaires (producteurs et injecteurs). Cela permet ensuite de déterminer le scénario optimum (économie/ production/récupération). Il doit enfin présenter et “vendre” ses recommandations à l’intérieur comme à l’extérieur du Groupe (partenaires et autorités du pays d’intervention). > Les débuts L’Ingénieur Réservoir commence souvent par un poste d’études (simulations ou spécialités) où il bénéficie d’une formation par compagnonnage dans son domaine et dans différentes disciplines adjacentes comme la géologie, le forage et l’économie. > Les évolutions possibles Après deux ou trois ans, l’Ingénieur Réservoir part sur le terrain pour participer au développement et à l’exploitation des gisements. De nombreuses évolutions sont ensuite possibles : vers l’expertise, les projets, le management et également vers d’autres métiers (architecture pétrolière, économie ou négociation…). > Profil souhaité • Formation Écoles d’Ingénieurs, Universités étrangères (MSc ou PhD), une formation complémentaire de type ENSPM, Imperial College, Heriot Watt, Stanford, etc., est un plus. • Qualités relationnelles, discernement, rigueur, pragmatisme, esprit de synthèse, sens de l’innovation, mobilité. • Anglais courant, seconde langue étrangère appréciée. Témoignages Louise D. Nicolas M. Nationalité hollandaise – 29 ans Ingénieur Réservoir – Pau (France) - Ingénieur diplômé d’un Master en ingénierie pétrolière de l’Université de Delft (NL) Nationalité française – 24 ans Ingénieur Réservoir – Paris (France) - Ingénieur diplômé de l’École des Mines de Nancy puis 2 ans en apprentissage à l’ENSPM (École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs) Notre objectif est bien de quantifier les incertitudes qui sont nombreuses. Pour vous donner une idée de cette complexité, imaginez un champ pétrolier d’un kilomètre carré sur lequel vous n’avez que les données obtenues à partir du forage d’un puits de quelques dizaines de cm de diamètre : comment utiliser ces données pour avoir le maximum d’informations sur l’ensemble du champ ? Quels modèles numériques et statistiques vont permettre de prendre en compte ces incertitudes pour la suite du développement du champ ? Autant de questions auxquelles les modèles mathématiques et les mesures effectuées sur le terrain vont essayer de répondre avec le maximum de précision, ou, en tout cas, le minimum de risques et d’incertitudes. Je suis, vous l’aurez compris, dans un métier où les mathématiques et les calculs ont une forte importance. À cela, il convient d’ajouter l’expérience et la collaboration avec des équipes localisées soit ici au siège en France soit dans les filiales, plus proches du terrain. Des modèles mathématiques aux réalités du terrain Naturellement, l’envie de travailler sur le terrain est forte et je vais avoir l’opportunité de partir pour le Nigeria dans quelques semaines. Je serai toujours Ingénieur Réservoir, mais le contenu de mon métier sera très différent car je serai chargée de suivre une production au jour le jour, de manière concrète : celle de la plate-forme d’Amenam-Kpono. L’objectif est de veiller au quotidien sur l’évolution de la production pour, si possible, l’augmenter. Cela passe par l’analyse permanente des températures, des pressions, des variations de production… tout un jeu de données qui permettent de mettre en place un monitoring de la production. Je serai basée à terre, au sein de la filiale, et je me déplacerai fréquemment offshore afin d’y effectuer des mesures. Il y a assez peu de femmes sur ces fonctions en Afrique et je suis donc ravie d’augmenter leur nombre. J’ai été particulièrement bien préparée au départ et à cette expatriation car cette année, l’ensemble des formations et des stages que j’ai suivi était destiné à me préparer à ces nouvelles fonctions. Modéliser l’existant et ses évolutions À partir de ce modèle géologique numérique, l’Ingénieur Réservoir va procéder à des estimations, tant sur le potentiel de production du gisement, que sur son comportement ou son évolution possible. C’est naturellement un travail d’équipe et nous essayons d’être les plus réalistes possibles dans nos estimations car les réserves de la compagnie en dépendent. Par ailleurs, ces estimations ont un impact sur toutes les décisions de la chaîne de production : quel point d’implantation pour le puits ? Quelles sont les estimations de production du gisement ? Une production sousestimée et les installations de surface seront surdimensionnées et inversement ! Lorsque le champ entre en production, les Ingénieurs Réservoir sur le terrain (dans les filiales) prennent le relais pour intervenir sur le monitoring du puits. Leur objectif va être d’optimiser la production et, en cas de ralentissement de celle-ci, d’en comprendre les raisons et d’essayer d’apporter les correctifs nécessaires. Rigueur, travail d’équipe et… mobilité Les qualités principales requises pour ce métier sont d’abord la rigueur et la capacité à synthétiser de très nombreuses données. Un point important concerne également la capacité à travailler en équipe car une décision ne se prend jamais seul mais toujours au sein d’un comité au regard des enjeux et des conséquences financières possibles. Enfin, pour mon évolution de carrière, il faut être mobile tant pour des missions courtes, de l’ordre de 2 à 3 semaines, que pour un départ en expatriation au sein de l’une de nos filiales pour plusieurs années. Une des plus grandes satisfactions de ce métier est naturellement de constater que les modèles et prévisions effectuées sont effectivement au plus près de la réalité. Et la satisfaction est encore plus grande si les prévisions sont dépassées ! Direction Recrutement, Carrières et Diversité 2, place Jean Millier – La Défense 6 – 92400 Courbevoie – France www.careers.total.com Crédits photos : Zylberman Laurent et Primagotama Guntur. Un objectif : réduire les risques et les incertitudes En tant qu’Ingénieur Réservoir, que l’on appelle parfois aussi “Ingénieur Gisement”, mon métier consiste à évaluer les réserves et le potentiel d’un gisement. Tout commence avec les études sismiques des géosciences qui permettent de visualiser les différentes couches du sous-sol. Un modèle numérique est ensuite créé afin de reproduire le gisement de manière simplifiée mais la plus réaliste possible. En effet, contrairement aux idées reçues, un gisement de pétrole s’apparente plus à une roche poreuse imprégnée d’hydrocarbures au comportement complexe, qu’à une nappe remplissant une grotte souterraine. R.C. PARIS 492 058 714 Je voulais travailler dans une grande compagnie pétrolière internationale, plutôt française car j’avais effectué un stage en France : Total s’est donc imposé ! Je suis Ingénieur Réservoir depuis 2 ans et demi et mon métier consiste à modéliser les flux de pétrole et de gaz à l’intérieur des réservoirs avec pour objectif d’optimiser la production future. Pour bien comprendre les enjeux de mon métier, le nom de l’équipe dans laquelle je suis intégrée est assez significatif : incertitudes et analyses des risques.