à lire

Transcription

à lire
Les Aventures
de P’tit Bonhomme
Pour toutes les oreilles
à partir de 3 ans
un conte de
Stéphane Kneubuhler
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Il était une fois un petit Bonhomme qui était
Alors, on l’appelait P’tit Bonhomme.
Bon.
grand...
comme ça.
P’tit Bonhomme n’était pas grand, mais il était très élégant.
Il avait sur la tête un chapeau.
Sur les pieds, des souliers.
Une culotte,
et un manteau.
P’tit Bonhomme habitait tout en haut de la grande colline, dans une maison ronde
comme un champignon.
La maison-champignon de P’tit Bonhomme avait un toit rouge
comme un chapeau,
avec une petite cheminée noire
qui fabriquait des nuages.
Des murs tout blancs.
Et dans les murs blancs, de grandes fenêtres qui regardaient le ciel.
P’tit Bonhomme habitait tout seul dans sa maison-champignon.
C’était sa maison rien qu’à lui.
Mais de toute façon, P’tit Bonhomme n’avait besoin de personne, car dans sa maisonchampignon, il trouvait toujours tout ce qu’il voulait.
Il y avait une grande cheminée avec à l’intérieur un bon feu pour se réchauffer.
Il y avait aussi un four, avec dedans, tout plein de gâteaux pour se régaler.
Il y avait encore un coffre à jouets, avec tout plein de jouets pour s’amuser.
Mais surtout, dans la maison-champignon, il y avait un lit. Un grand lit pour
s’endormir et pour rêver.
Et même s’il habitait tout seul dans sa maison-champignon, P’tit Bonhomme était le
plus heureux de tous les petits bonhommes de la terre.
Ce jour-là, P’tit Bonhomme a décidé de jouer toute la journée.
Il est allé jusqu’à son coffre à jouets, il a pris tous les jouets et il en a mis partout dans
la maison-champignon.
Il en a mis par ici, par là, encore par ici, et même par là-bas !
Et après avoir joué comme ça toute la journée, P’tit Bonhomme a été bien fatigué.
Alors il a ramassé tous ses jouets, et il a tout remis dans le coffre à jouets.
Oups !
C’est à ce moment-là que P’tit Bonhomme s’est rappelé qu’il avait faim.
Il est allé dans sa cuisine, et sur la table devant lui, il a posé un énorme gâteau au
chocolat.
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 2
P’tit Bonhomme a tout mangé, tout dévoré, il n’en a fait qu’une bouchée.
Et après avoir bien joué, après avoir bien mangé,
P’tit Bonhomme est allé se coucher.
Assis sur le bord de son lit,
P’tit Bonhomme a retiré son chapeau,
il a enlevé ses souliers.
Il a retiré son manteau,
il a enlevé sa culotte.
P’tit Bonhomme s’est allongé, il a tiré la couette jusqu’à son nez, et a enfoncé sa tête
profond profond dans l’oreiller.
P’tit Bonhomme a fermé les yeux, et il s’est endormi.
Et voilà P’tit Bonhomme qui dort...
Et voilà P’tit Bonhomme qui rêve...
Au beau milieu de la nuit, une ombre s’approche de la maison-champignon.
C’est l’Ogre, l’Ogre noir, c’est l’Ogre, l’Ogre de la nuit.
Et cette nuit-là l’Ogre a drôlement faim !
L’Ogre, l’Ogre noir, l’Ogre, l’Ogre de la nuit aperçoit la maison-champignon.
Il s’approche, pousse la porte, et l’Ogre entre dans la maison !
L’Ogre, l’Ogre noir, l’Ogre, l’Ogre de la nuit aperçoit la cheminée.
Il s’approche, ouvre grand la bouche et... Croc, l’Ogre mange le feu.
Ah oui, mais... l’Ogre a encore faim !
L’Ogre, l’Ogre noir, l’Ogre, l’Ogre de la nuit aperçoit le four.
Il s’approche, ouvre grand la bouche et... Croc, l’Ogre mange le four.
Ah oui, mais... l’Ogre a encore faim !
L’Ogre, l’Ogre noir, l’Ogre, l’Ogre de la nuit aperçoit le coffre à jouets.
Il s’approche, ouvre grand la bouche et... Croc, l’Ogre mange les jeux.
Ah oui, mais... l’Ogre a encore faim !
Alors, l’Ogre, l’Ogre noir, l’Ogre, l’Ogre de la nuit aperçoit le lit.
Le lit où P’tit Bonhomme est endormi.
L’Ogre s’approche sans faire de bruit. Il ouvre grand la bouche.
Il se penche sur le lit, et...
Aaaaah !
P’tit Bonhomme se réveille en sursaut.
Il est assis dans son lit et regarde autour de lui.
Oh... l’Ogre ! L’Ogre noir ! L’Ogre ! L’Ogre de la nuit... ça n’existait pas !
Ça n’était qu’un rêve, un mauvais rêve, un cauchemar...
Ouf !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 3
Ah oui, mais...
autour de lui, dans la maison-champignon,
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
P’tit Bonhomme appelle :
─ Ohé ! Y’a quelqu’un ?
Mais personne ne lui répond.
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
─ Ohé ! Y’a personne ?
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
─ Ohé !... J’suis tout seul ?
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
et P’tit Bonhomme décide d’aller voir.
Assis sur le bord de son lit, P’tit Bonhomme enfile sa culotte, il met son chapeau.
Il enfile ses souliers, il met son manteau.
Et P’tit Bonhomme part en exploration dans la maison-champignon où...
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 4
P’tit Bonhomme arrive devant la cheminée...
Oh ! dans la cheminée, le feu a disparu !
─ Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
P’tit Bonhomme arrive devant le four. Il ouvre la porte du four...
Oh !! dans le four, les gâteaux sont tout brûlés !!
─ Mais qu’est-ce qui s’est passé ??
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
P’tit Bonhomme va jusqu’au coffre à jouets. Il ouvre le coffre...
Oh !!! dans le coffre, les jouets sont tout cassés !!!
─ Mais qu’est-ce qui s’est passé ???
tout est froid et
tout est noir.
Et tout est froid
et tout est noir,
et tout est froid
et tout est noir...
P’tit Bonhomme décide d’aller voir dehors. Il pousse la porte de sa maisonchampignon et se retrouve tout en haut de la grande colline.
Dehors, c’est la nuit. Dans le ciel, il y a plein d’étoiles, et au-dessus de lui, Madame
la Lune, endormie d’un oeil.
Mais quand P’tit Bonhomme se retourne vers sa maison, il s’aperçoit qu’elle est toute
mal fichue.
Son toit rouge est troué à plein d’endroits.
La petite cheminée noire est tombée sur le côté, elle ne fabrique plus de nuage.
Les murs tout blanc sont devenus tout gris.
Et dans les murs gris, les fenêtres cassées ne regardent plus le ciel...
─ Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Ma maison est toute mal fichue, son feu a disparu,
et moi, j’suis tout seul...
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 5
C’est à ce moment-là que P’tit Bonhomme a entendu dans le creux de son oreille une
chanson.
C’était une chanson qui faisait :
Vent frais, vent du matin
Soulevant le sommet des grands pins
Chant du vent qui souffle
Allons dans le grand...
Vent frais, vent du matin
Soulevant le sommet des grands pins
Chant du vent qui souffle
Allons dans le grand...
Vent frais, vent du matin
C’était la chanson du vent.
Le vent de la nuit qui souffle, siffle et chante.
P’tit Bonhomme a planté ses deux pieds en terre, et il a appelé :
─ Vent ! Vent !
─ Qu’est-ce que tu veux, P’tit Bonhomme ? a dit le vent.
─ Et bien voilà... Ma maison est toute mal fichue, son feu a disparu, et moi... j’suis
tout seul !
─ Mais je ne peux pas t’aider P’tit Bonhomme. Moi, le vent, je ne sais ni brûler, ni
chauffer, ni éclairer. Moi, le vent, je ne sais que souffler. Je ne peux pas t’aider, P’tit
Bonhomme, mais si tu veux, je peux te montrer le chemin. Suis-moi !
Et le vent, le vent de la nuit, s’est mis à souffler, siffler, chanter.
A souffler, siffler, chanter.
A souffler, siffler, chanter tellement fort que... Pffffft, le vent s’est
emparé du chapeau de P’tit Bonhomme, et l’a envoyé dans les airs.
P’tit Bonhomme a essayé de rattraper le chapeau...
Mais il n’y avait rien à faire : son chapeau était déjà loin, loin dans le ciel.
Pfff...
P’tit Bonhomme était déçu : le vent qui souffle ne pouvait pas l’aider, et son chapeau
s’était envolé.
Mais P’tit Bonhomme devait retrouver le feu qui avait disparu.
Et comme le vent lui montrait le chemin, P’tit Bonhomme a décidé de lui suivre.
Il s’est mis en route, et pour se donner du courage, il s’est mis à chanter :
En route, en ronde
Va au bout, vagabonde
Suis ta route, c’est le monde
Eh ohé !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 6
Et c’est ainsi que P’tit Bonhomme a marché toute la nuit...
Et le vent, le vent de la nuit qui souffle, siffle et chante, le vent, lui, était bien fatigué.
─ Eh ! P’tit Bonhomme, moi, il va falloir que j’aille me coucher. Mais toi, il faut que
tu continues ton chemin. Alors, bon courage, et bonne chance.
Et le vent, le vent de la nuit qui souffle, siffle et chante, le vent est allé se coucher.
P’tit Bonhomme s’est retrouvé tout seul.
Au même instant, le jour a ouvert les yeux.
Le soleil est monté dans le ciel, et P’tit Bonhomme s’est rendu compte qu’il était
arrivé devant une grande forêt.
C’était une forêt toute pleine d’arbres !
Mais par où continuait le chemin ?
P’tit Bonhomme a regardé à droite : il n’y avait rien.
Il a regardé à gauche : il n’y avait rien non plus.
Il n’y avait pas de chemin pour continuer...
C’est à ce moment que P’tit Bonhomme a entendu une chanson qui provenait de
l’intérieur de la forêt.
Alors P’tit Bonhomme a décider de continuer son chemin par là !
Il est entré dans la forêt, et il Marche, marche, marche dans la forêt
Marche,marche, marche dans la forêt,
Marche, marche, marche dans la forêt...
Mais la forêt autour de P’tit Bonhomme est inquiétante, et sombre. Il y a des branches
qui craquent, des feuilles qui tombent. De la mousse sur les arbres, des ombres...
Et surtout dans la forêt il y a....
Zzzzzzzzzzzz
Zzzzzzzzzz
Zz
zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
zzzzzzzzzzzzzz
Des mouches, des moustiques et des insectes !!!
P’tit Bonhomme ne s’est par arrêté pour ça. Il a continué son chemin et c’est ainsi
qu’il est arrivé au beau milieu de la forêt.
Et là, il y avait un petit ruisseau.
C’était un petit ruisseau qui coulait, et qui chantait :
Coule l’eau c’est le ruisseau
Glisse glou ruisselle l’eau
Coule l’eau c’est le ruisseau
Glisse glou ruisselle l’eau
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 7
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
Le ruisseau coule, court et file
Entre les pierres et l’argile
Le ruisseau coule, court et file
Entre les pierres et l’argile
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
Rejoindra bientôt ses frères
Pour faire une grande rivière
Rejoindra bientôt ses frères
Pour faire une grande rivière
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
Goutte à goutte il murmure
Glou à glou il sussurre
... chut !!!
P’tit Bonhomme a planté ses deux pieds en terre, et il a appelé :
─ Ruisseau ? Ruisseau ?
─ Qu’est-ce que tu veux, P’tit Bonhomme ? a demandé le ruisseau.
─ Eh bien voilà... Ma maison est toute mal fichue, son feu a disparu, et moi... j’suis
tout seul...
─ Mais P’tit Bonhomme, moi, le ruisseau, je ne peux pas t’aider ! Je ne sais ni brûler,
ni chauffer, ni éclairer... Moi, le ruisseau, je ne sais que couler. Je ne peux pas t’aider.
Mais si tu veux, je peux te montrer le chemin. Suis-moi !
Et le ruisseau s’est mis à couler, couler dans la forêt.
P’tit Bonhomme, lui, était déçu, déçu.
Personne ne pouvait l’aider : ni le vent
qui souffle, ni le ruisseau qui coule.
Mais il n’allait par rester là. Il devait retrouver le feu qui avait disparu. Et comme le
ruisseau lui montrait le chemin, P’tit Bonhomme a décidé de le suivre.
Mais le ruisseau qui a coulé, coulé, coulé, le ruisseau a grossi,
grossi, grossi,
grossi tellement qu’il est devenu une grande rivière !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 8
La rivière s’est tourné vers P’tit Bonhomme :
─ Eh, P’tit Bonhomme, il va falloir que nos chemins se séparent. Moi, je continue par
là, vers la mer... Mais toi... tut tut tut, ton chemin ne va pas par là. Toi, il faut que tu
ailles de l’autre côté. Il te faut traverser. Allez, au revoir, et bon courage !
La rivière a coulé vers la mer.
P’tit Bonhomme a regardé la rivière : traverser !
Mais comment faire ?
C’est que P’tit Bonhomme ne savait pas nager !
Alors il a regardé à droite : mais il n’y avait rien.
A gauche, mais il n’y avait rien non plus.
Il n’y avait pas de pont pour traverser.
Alors, P’tit Bonhomme a réfléchi.
Réfléchi.
Réfléchi !
Et il a décidé de traverser à pied.
Il s’est penché et a retroussé sa culotte des deux côtés. Il a retiré ses souliers. Avec les
lacets il a fait un nœud et il a passé les lacets autour de son cou pour tenir ses souliers.
P’tit Bonhomme s’est approché du bord de l’eau.
Il a mis son pied au-dessus de l’eau, et il a mis son pied dans l’eau.
Brrrrrrr....
C’est froid !
P’tit Bonhomme a mis son autre pied au-dessus de l’eau, et il a mis son autre pied dans
l’eau.
Brrrrrr... Brrrrrr.....
Encore plus froid.
Mais maintenant que P’tit Bonhomme a les pieds dans l’eau, il se met à traverser.
Il marche, marche, marche dans l’eau
Marche, marche, marche dans l’eau
Dans l’eau jusqu’aux chevilles,
jusqu’aux genoux
Il marche, marche, marche dans l’eau
Marche, marche, marche dans l’eau
Dans l’eau jusqu’à la taille,
jusqu’à la poitrine
et jusqu’au cou !
P’tit Bonhomme se retrouve dans l’eau jusque là.
Il est au beau milieu de la rivière.
Il sent ses pieds qui commencent à glisser sur les cailloux mouillés.
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 9
Et le courant de la rivière fait aller P’tit Bonhomme d’un côté...
de l’autre...
d’un côté...
de l’autre...
d’un côté...
de l’autre...
Le pied de P’tit Bonhomme glisse sur les cailloux mouillés et...
Pataplouf
P’tit Bonhomme tombe dans l’eau !
Il est entraîné tout au fond de la rivière.
P’tit Bonhomme bat des mains, bat des pieds pour essayer de remonter.
Au se... glou... glou... glou !
Au se... glou... glou... glou !
Rien à faire, P’tit Bonhomme est entraîné tout au fond de la rivière.
Alors il ouvre grand sa bouche pour appeler au secours, mais...
Sssslurp !
P’tit Bonhomme avale de l’eau.
Juste au moment où P’tit Bonhomme va se noyer, qui voit-il arriver ?
Une grenouille...
Une petite grenouille verte qui nage vers lui en disant :
P’tit Bonhomme
Attend-moâ !
P’tit Bonhomme
Attend-moâ !
La grenouille s’est arrêté à côté de P’tit Bonhomme, elle lui a dit de grimper sur son
dos.
P’tit Bonhomme
Accroche-toâ !
P’tit Bonhomme
Accroche-toâ !
P’tit Bonhomme a grimpé sur le dos de la grenouille, et la grenouille a nagé, nagé
jusqu’à la surface de l’eau.
Elle a traversé la rivière, et de l’autre côté, elle a mis P’tit Bonhomme par terre.
P’tit Bonhomme était tout trempé, tout mouillé...
Et... oh ! quand il était tombé dans la rivière, il avait perdu ses souliers.
Mais au moins, il ne s’était pas noyé, il était sauvé.
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 10
Alors, il s’est tourné vers la grenouille et lui a dit :
─ Merci.
─ Pas de coâ ! pas de coâ !
─ Mais, qui es-tu toi ?
─ Moâ ? Je suis une amie des voyageurs. Continue ton chemin tout droâ, tout droâ,
tout droâ... on se reverra, croâ-moâ !
Et chdoing, chdoing, chdoing, plouf.
En trois bonds de grenouille, la grenouille est retourné dans l’eau.
P’tit Bonhomme s’est retrouvé tout seul.
Alors il a décidé de faire comme la grenouille avait dit.
Il s’est remis debout, et il a repris son chemin. Et pour se donner du courage, il s’est
remis à chanter :
En route, en ronde
Va au bout, vagabonde
Suis ta route, c’est le monde
Eh ohé !
Et c’est comme ça que P’tit Bonhomme a fini par se retrouver de l’autre côté de la
forêt.
Et là, de l’autre côté de la forêt, il y avait une prairie immense.
Avec de l’herbe tellement haute qu’elle chatouillait P’tit Bonhomme sous les bras :
─ Hi hi hi hi hi ! hi hi hi hi hi ! hi hi hi hi hi hi ! Oh !!!
Au beau milieu de la prairie, il y avait un arbre.
Mais c’était l’arbre le plus grand que P’tit Bonhomme avait jamais vu.
Cet arbre-là était tellement grand que ses branches, là-haut, chatouillaient le ciel...
Voilà l’arbre !
Racines en terre
Tronc craquelé, peau crevassée
Brunes branches brandies bravement
Feuilles frémissantes en couronne flottant
Bien ancré
Bien planté
Il se dresse
Grand et fier
Voilà l’arbre !
P’tit Bonhomme s’est mis à courir, courir.
Il a planté ses deux pieds en terre, et il a appelé :
─ Arbre ! Arbre !
─ Qu’est-ce que tu veux, P’tit Bonhomme ?
─ Et bien, voilà : ma maison est toute mal fichue, son feu a disparu, et moi... j’suis tout
seul...
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 11
─ Mais P’tit Bonhomme, je ne peux pas t’aider ! Moi, l’arbre, je ne sais ni brûler, ni
chauffer, ni éclairer... Moi l’arbre je ne sais que POUSSER... Non seulement, je ne
peux pas t’aider, mais en plus, je ne peux même pas te montrer le chemin, car je suis
planté en terre.
Quand il a entendu ça, P’tit Bonhomme a été déçu, déçu, déçu.
Personne ne pouvait l’aider : ni le vent qui souffle, ni le ruisseau qui coule,
ni l’arbre qui pousse.
Alors, P’tit Bonhomme s’est assis par terre, il a attrapé ses genoux dans ses mains, il a
baissé la tête, et doucement, tout doucement, P’tit Bonhomme s’est mis à pleurer.
A pleurer.
A pleurer.
Quand l’arbre a entendu les pleurs de P’tit Bonhomme, il s’est penché vers lui.
─ Hé ! P’tit Bonhomme... faut pas pleurer comme ça ! T’es juste un peu fatigué. Il faut
te reposer. Tu n’as qu’à venir en dessous de moi, je te protégerai. Et si tu veux, tu peux
même t’appuyer contre moi.
P’tit Bonhomme a redressé la tête. C’est vrai qu’il était fatigué. Depuis le temps qu’il
marchait. Alors il s’est glissé en dessous de l’arbre, il s’est appuyé contre lui, il a
fermé les yeux, et P’tit Bonhomme s’est endormi.
Et voilà P’tit Bonhomme qui dort.
Et voilà P’tit Bonhomme qui rêve...
Au-dessus de P’tit Bonhomme, il y a l’arbre le plus grand du monde !
Mais cet arbre-là n’a pas de feuilles : à la place des feuilles, il a des bonbons et des
sucettes...
─ Un arbre à bonbons ! un arbre à sucettes ! chouette !
P’tit Bonhomme a essayé, essayé, essayé d’attraper les bonbons et les sucettes audessus de sa tête, mais il n’y arrivait pas, c’était trop haut.
Comment faire ?
P’tit Bonhomme a regardé à droite : il n’y avait rien.
A gauche : il n’y avait rien non plus.
Il n’y avait pas d’échelle pour grimper...
Alors P’tit Bonhomme a réfléchi... réfléchi... réfléchi ! et il a décidé de monter dans
l’arbre.
Il a mis une main autour de l’arbre, l’autre, et...
Oh ! Hisse ! Oh ! Hisse ! Oh ! Hisse !
P’tit Bonhomme a grimpé dans l’arbre. Il est arrivé sur la première branche.
Il s’est assis à califourchon, P’tit Bonhomme a tendu une main et il a attrapé un
bonbon...
Hummm, drôlement bon !
Il a tendu l’autre main et il a attrapé une sucette...
Hummm, à la noisette !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 12
Et P’tit Bonhomme
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
Et P’tit Bonhomme a mangé tous les bonbons et toutes les sucettes de la première
branche.
Ah oui, mais... P’tit Bonhomme a encore faim !
Alors il décide de grimper sur la deuxième branche.
Une main, l’autre, et...
Oh ! Hisse ! Oh ! Hisse ! Oh ! Hisse !
P’tit Bonhomme grimpe sur la deuxième branche.
Il...
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
P’tit Bonhomme mange tous les bonbons et toutes les sucettes de la deuxième
branche.
Ah oui, mais... P’tit Bonhomme a encore faim.
Alors, il décide de continuer à grimper dans l’arbre.
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 13
Il...
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
Prend un bonbon
Prend une sucette
Un bonbon
Une sucette
Prend, prend
Croc, croc, croc
Mange !
Mais à force de grimper dans l’arbre, P’tit Bonhomme finit par se retrouver très très
haut dans l’arbre.
Et dans le ciel, à côté de lui, il y a le Soleil.
P’tit Bonhomme appelle :
─ Soleil ! Soleil !
─ Qu’est-ce que tu veux, P’tit Bonhomme ?
─ Et bien, voilà... ma maison est toute mal fichue, son feu a disparu, et moi... j’suis
tout seul.
─ Hé... mais je peux t’aider, P’tit Bonhomme, car Moi, le Soleil, je sais chauffer,
brûler, éclairer, regarde !
Et le Soleil s’est mis à chauffer, brûler, éclairer...
A chauffer, brûler, éclairer.
A chauffer, brûler, éclairer tellement fort, que tous les bonbons et toutes les
sucettes qui étaient au-dessus de P’tit Bonhomme se sont mis à fondre.
Ça a fait un sirop tout sucré, tout collé qui s’est mis à dégouliner dans le cou de P’tit
Bonhomme...
Mais les doigts de P’tit Bonhomme étaient plein de sucre.
C’était tout le sucre des bonbons et des sucettes qu’il avait attrapés. Le sucre sur les
doigts de P’tit Bonhomme s’est mis à fondre, et P’tit Bonhomme s’est retrouvé avec
les mains toutes sucrées, toutes collées dans l’arbre !
P’tit Bonhomme était prisonnier : il n’arrivait plus à se décoller !
Il a tiré, tiré, tiré de toutes ses forces.
Il a tiré, tiré, tiré tellement fort que CRAC !
P’tit Bonhomme s’est détaché d’un coup, et il est tombé en arrière !!!
Et voilà P’tit Bonhomme
qui tombe, qui tombe, qui tombe, qui tombe.
qui tombe, qui tombe, qui tombe, qui tombe.
qui tombe, qui tombe, qui tombe, qui tombe…
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 14
Mais quand P’tit Bonhomme tombe, il a peur.
Et quand il a peur, il pleure.
Voilà P’tit Bonhomme qui pleure.
Il pleure. Il pleure. Il pleure !
Il pleut.
Il pleut.
Il pleut, plic, ploc, il pleut.
Il pleut.
La pluie fait des flaques, des mares et des lacs, il pleut.
Il pleut.
La pluie fait des flaques, des mares et des lacs, il pleut.
Il pleut, plic, ploc, il pleut.
Il pleut.
Il pleut.
P’tit Bonhomme ouvre les yeux.
Des gouttes de pluie lui tombent sur le bout du nez.
Il regarde autour de lui... Oh ! l’arbre à bonbons, l’arbre à sucettes, ça n’existait pas.
C’était un rêve. Un mauvais rêve, un cauchemar.
OUF !
Ah oui, mais...
Pendant qu’il dormait, P’tit Bonhomme avait grimpé dans le vrai arbre !
Il était même assis sur la première branche, il était même en train de manger des
feuilles !
P’tit Bonhomme a décidé de descendre. Il a attrapé la branche à deux mains, et il s’est
laissé pendre.
Au moment où P’tit Bonhomme allait sauter par terre, il s’est rendu compte que la
manche de son manteau était accrochée dans l’arbre.
Il a tiré, tiré, tiré tellement fort... CRAC. P’tit Bonhomme est tombé par terre.
Mais son manteau est resté accroché dans l’arbre...
Il pleut.
Il pleut.
Il pleut, plic, ploc, il pleut.
Il pleut.
La pluie fait des flaques, des mares et des lacs, il pleut.
Il pleut.
La pluie fait des flaques, des mares et des lacs, il pleut.
Il pleut, plic, ploc, il pleut.
Il pleut.
Il pleut.
P’tit Bonhomme s’est remis à marcher.
Mais la pluie tombait, tombait, tombait.
Tellement fort que la terre s’est transformée en gadoue.
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 15
Et P’tit Bonhomme s’est retrouvé en train de patauger dans la boue.
─ Le mieux, ça serait d’attendre que la pluie s’arrête, que la terre s’assèche...
Mais P’tit Bonhomme n’avait pas envie d’attendre.
Il a décidé de continuer à marcher !
Il marche, marche, marche dans la boue
Marche, marche, marche dans la boue
Marche marche marche dans la boue
Dans la boue jusqu’aux chevilles,
jusqu’aux genoux
Il marche, marche, marche dans la boue
Marche marche marche dans la boue
Marche, marche, marche dans la boue
Dans la boue jusqu’à la taille,
jusqu’à la poitrine
et jusqu’au cou !
P’tit Bonhomme s’est retrouvé dans la boue jusque là.
Vous croyez que c’est facile, vous, d’avancer quand on est dans la boue jusque là ?
P’tit Bonhomme ne pouvait plus bouger.
Il a essayer de tirer, de pousser, de tirer, de pousser, de tirer, de pousser...
Mais il était coincé.
Alors il s’est remis à pleurer, à pleurer. Il a pleuré à tellement grosses larmes que les
larmes sont tombées dans la boue, la boue s’est encore plus ramollie, et P’tit
Bonhomme a continué à s’enfoncer.
Il s’est enfoncé jusque là.
Jusque là.
Jusque là.
Au moment où P’tit Bonhomme allait disparaître complètement dans la boue, qui a-t-il
vu arriver ?
La grenouille !
La petite grenouille verte qui courait vers lui en disant :
─ P’tit Bonhomme, attend-moâ ! P’tit Bonhomme, attend-mo ! P’tit Bonhomme,
attend-MOÂ !
La grenouille s’est arrêté à côté de P’tit Bonhomme, elle l’a attrapé par les oreilles, et
elle a tiré de toutes ses forces.
─ P’tit Bonhomme, sort de lâ ! P’tit Bonhomme, sort de lâ ! P’tit Bonhomme, sort de
LÂ !
La grenouille a tiré tellement fort que... POP !
P’tit Bonhomme est sorti d’un coup de la boue.
Il a fait un saut périlleux et poum, il est retombé les fesses par terre sur l’herbe
mouillé.
P’tit Bonhomme était tout trempé, tout mouillé, tout plein de boue.
Et en plus, la grenouille avait tiré tellement fort que la culotte de P’tit Bonhomme était
restée tout au fond de la boue !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 16
Il était tout nu !!!
Mais au moins, il était sauvé.
Alors il s’est tourné vers la grenouille et lui a dit :
─ Merci.
─ Pas de coâ, pas de coâ, pas de coâ !
─ Mais, qui es-tu, toi ?
─ Moâ ? je suis une amie des voyageurs. Continue ton chemin tout droâ, tout droâ,
tout droâ ! On se reverra, croâ moâ !
Et chdoing, chdoing, chdoing, pfffft.
En trois bonds de grenouille, la grenouille est retourné dans l’herbe mouillée.
P’tit Bonhomme s’est retrouvé tout seul.
Il était tout nu, il avait tout perdu.
Le vent avait pris son chapeau. Le ruisseau avait pris ses souliers.
L’arbre avait pris son manteau, et la boue avait gardé sa culotte.
P’tit Bonhomme était tout nu, il avait tout perdu !
Mais il a réfléchi... réfléchi... réfléchi !
P’tit Bonhomme a sauté sur ses pieds, et il a dit :
─ Mais c’est pas vrai que j’ai tout perdu ! J’ai encore mes pieds pour marcher ! Mon
coeur, pour rêver ! Et ma bouche pour chanter !
Alors, P’tit Bonhomme s’est remis en chemin.
Et pour se donner du courage, il s’est remis à chanter.
En route, en ronde
Va au bout, vagabonde
Suis ta route, c’est le monde
Eh ohé !
Et c’est comme ça que P’tit Bonhomme a fini par se retrouver tout au bout du bout de
la prairie, tout au bout du bout du chemin.
Et là, il a vu une grande colline.
Tout en haut de la grande colline, il y avait une maison-champignon !
La maison-champignon avait un toit rouge, comme un chapeau, avec une petite
cheminée noire qui fabriquait des nuages.
Des murs tout blancs, et dans les murs blancs, de grandes fenêtres qui regardaient le
ciel !
Quand il a vu ça, P’tit Bonhomme s’est mis à courir, courir, courir.
Il est allé jusqu’à la maison-champignon, il a poussé la porte, et là, il a vu :
Dans la cheminée, un grand feu qui crépite
Dans la cheminée, un grand feu qui palpite
Des flammes rouges et bleues qui dansent
Et qui nous réchauffent
Des étincelles qui bondissent de
Tous les côtés, hé !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 17
Dans la cheminée, un grand feu qui crépite
Dans la cheminée, un grand feu qui palpite
Des flammes rouges et bleues qui dansent
Et qui nous réchauffent
Une marmite qui bouillonne
On va bientôt manger, hé !
Dans la cheminée, un grand feu qui crépite
Dans la cheminée, un grand feu qui palpite
Dans la cheminée.
Et juste à côté de la cheminée, il y avait...
La grenouille ! La petite grenouille verte.
P’tit Bonhomme s’est frotté, frotté les yeux.
Et quand il les a rouvert, il a vu que c’était pas une grenouille !
C’était une petite bonne femme qui était assise, et qui souriait.
Quand P’tit Bonhomme a vu la P’tit Bonne Femme, il est allé jusqu’à elle, et il lui a
raconté toute son histoire.
La P’tite Bonne Femme a écouté jusqu’au bout, et quand P’tit Bonhomme s’est arrêté
de raconter, elle s’est penchée vers lui :
─ Eh, P’tit Bonhomme, tu sais ce qu’on pourrait faire ? On n’a qu’à rester tous les
deux dans la maison-champignon. Comme ça, la nuit, si tu fais un mauvais rêve, si tu
te réveilles, si tu appelles, et bien moi, je serai là pour te réconforter. Et si jamais c’est
moâ qui fais un mauvais rêve, si je me réveille, si j’appelle, et bien toâ tu seras là
pour me réconforter.
P’tit Bonhomme a trouvé que c’était une drôlement bonne d’idée, ça !
Alors il est resté avec la P’tite Bonne Femme dans la maison-champignon.
Car voyez-vous, là-bas, tout au bout du bout du chemin, tout au bout du bout de la
prairie, si P’tit Bonhomme avait tout perdu, s’il avait perdu ses souliers et son
chapeau, sa culotte et son manteau, il avait trouvé quelque chose de bien plus précieux
encore...
Là-bas, tout au bout du bout du chemin, tout au bout du bout de la prairie, P’tit
Bonhomme avait rencontré... l’amour !
En route, en ronde
Va au bout, vagabonde
Suis ta route, c’est le monde
Eh ohé !
Stéphane Kneubuhler – Conteur – Auteur – Comédien
13 rue Madame de Vannoz 54000 Nancy Tél : 03.83.44.53.53 / 06.88.60.03.48
[email protected] / www.colporteurdereves.com
Page 18

Documents pareils