Neel Jani aime plus que tout conduire à la limite

#1/2013
Article: L'aventure du sport automobile
29.01.2013 1/2
L'aventure du
sport
automobile
Neel Jani aime plus que tout conduire à la limite. Le pilote automobile suisse fait le plein
d'adrénaline dans les situations extrêmes. Que ce soit sur asphalte ou au sommet de
l'Himalaya. Une discussion sur le plaisir du risque calculé.
Qu'est-ce qui vous fascine tant dans le sport automobile ?
Neel Jani : Tout simplement la conduite rapide. Sentir glisser la voiture. Trouver les limites de la voiture et les
miennes. C'est le talent qui fait alors toute la différence. Atteindre la limite sans sortie de route.
C'est-à-dire la sécurité oui mais pas sans risque ?
Neel Jani : On ne peut pas pratiquer le sport automobile sans accepter une part de risque. Le pilote et le public
sont évidemment attirés par le risque, mais il doit être calculé. C'est ce qui fait la particularité de ce sport : tu sais
qu'il y a une limite. Et tu essaies toujours de la repousser.
Dans une vie risquée comme la vôtre, quel est le rôle d'une assurance ?
Neel Jani : L'assurance m'offre la sécurité. La sécurité me donne confiance en moi. Ma confiance me permet de
commettre moins d'erreurs. Et cela conduit à nouveau à une plus grande sécurité. C’est comme une boucle.
Le conducteur lambda peut-il apprendre quelque chose d'un pilote professionnel comme vous ?
Neel Jani : A calculer les risques. Par exemple : une rue étroite dans un village. La vitesse est limitée à 50 km/h,
mais il serait préférable de ne pas dépasser 40 km/h. En faisant cela, on reste en sécurité et on réduit les risques
d'accident.
Par chance, il y avait de la neige
Vous avez vécu des aventures incroyables : par exemple, vous avez conduit une Formule 1 sur la route la
plus élevée du monde dans l'Himalaya...
Neel Jani : Red Bull organise des événements fous de ce genre. Le col en Inde se trouvait à 18 500 pieds, plus de
5 000 mètres d'altitude. Et j'ai vraiment réussi à conduire là-haut.
Sur une piste recouverte de neige au volant d'un tel bolide...
Neel Jani : Par chance, il y avait de la neige. La fin de la route est composée de pierres concassées, la neige a
facilité les choses. J'ai préféré ne pas conduire trop vite. J'étais entouré de ravins vertigineux et j'ai aperçu
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quelques camions reposer au fond.
Comment retourne-t-on à la réalité quotidienne après avoir vécu des émotions si intenses ?
Neel Jani : Il suffit de rentrer en Suisse. J'habite dans un village de 500 habitants. Il ne s'y passe pas grand-chose.
C'est une décélération pure.
Neel Jani, 28 ans, est un pilote automobile suisse d'origine indo-helvétique. L'ancien pilote-essayeur de Formule 1
de l'écurie Red Bull roule aujourd'hui pour l'équipe suisse Rebellion sur des circuits d'endurance comme Le Mans
Series.
En sécurité sur la route
La Bâloise s'engage pour la prévention dans le domaine de la sécurité routière en proposant aux membres du Club
sécurité, en collaboration avec le TCS, des offres spéciales pour des stages de perfectionnement à la
conduite : Plus d'informations
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