Bulletin mai 2013

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Bulletin mai 2013
Ville et Commerce
L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Mai 2013
La roulotte de Shawinigan
Histoire de la route
L’on doit la route structurée
à un écossais, John Metcalfe,
né en 1717. Il a construit
180 milles de route dans le
Yorkshire, Angleterre (même
s’il était aveugle!). Bien
drainées, ses routes sont
conçues en trois couches :
larges roches, matériau
excavé et une couche de
gravier.
Le pavé
Les premières indications de
routes construites datent
d’environ 4000 ans avant JC.
C’étaient des routes de
roches plates à UR, (Irak) et
de bois comme celle
retrouvée à Glastonbury
(Angleterre) dans un marais.
Le macadam
C’est un revêtement de
pierres symétriques
couvertes de petites roches
pour créer une surface
rigide. C’est John Loudon
McAdam (né en 1756) qui en
est l’auteur. Le produit a été
considéré comme l’une des
plus grandes avancées en
construction de routes.
L’asphalte
La première route faisant
usage de l’asphalte apparut
en 1824 sur les ChampsÉlysées à Paris. Aux ÉtatsUnis, ce fut à Battery Park
sur la Fifth avenue à New
York en 1872 et la
Pennsylvania avenue à
Washington en 1877.
Le ciment
La première rue en ciment
a été Court avenue à
Bellefontaine (Ohio) en
1891. Le premier mille de
route cimentée fut la
Woodward Avenue à Détroit
en 1909.
Aujourd’hui une pléiade
d’autres matériaux sont
utilisés.
On les connaît sous diverses
appellations : cantine, cassecroûte, roulotte, pataterie,
cuisine de rue.
À Shawinigan, c’est depuis au
moins 1939 que la roulotte à
Beauparlant est en service sur
la 5e Rue.
Saisonnière, la
période de service commence
en mars et se termine en
automne. Populaire, il y a
désormais deux roulottes sur
la même rue pour servir les
usagers
du
centre-ville.
Comme
l’indique
son
propriétaire, Guy Beaudoin,
« Le Nouveau-Brunswick
annonce le printemps avec
ses marmottes, Shawinigan
avec ses roulottes! »
Le concept s’inscrit dans la
catégorie des casse-croûte.
Le milieu s’organise pour
identifier
les
meilleures
poutineries (poutinewar.com)
ou pour être consacrer Roi de
la patate au Québec.
Un site Internet s’intéresse
aux cantines que l’on propose
en tant que patrimoine bâti et
culturel! Rien de moins
(cantiaqc.blogspot.ca). Ces
commerces
sont -ils
en
concurrence
avec
les
restaurants?
Oui, si le
restaurant peut servir en 2
minutes!
Une stratégie commerciale urbaine
Que devrait comprendre une
initiative municipale visant à
développer une stratégie de
valorisation commerciale du
territoire?
Voici quelques éléments de
référence à documenter.
1. Une évaluation de la
structure commerciale en
rapport avec la demande.
Il est essentiel de connaître
l’état de l’offre commerciale
en rapport avec la demande.
Cet
exercice
quantitatif
renseigne sur l’état des
besoins à combler et sur les
secteurs commerciaux en
situation de pôle d’attraction.
2. Une mise
t e r r a i n s
commerciaux.
à jour des
v a c a n ts
Le terrain vacant constitue
une réserve immobilière prête
à être utilisée (ou presque).
Le recensement de cette
ressource fait apparaître soit
une
pénurie,
soit
une
abondance
d’espace
disponible.
Ce
résultat
affectera
grandement les stratégies de
développement commercial
municipal.
3. L’identification et le rôle de
chacune
des
zones
commerciales.
disponibles à chaque rôle.
Toutes les zones d’affaires
doivent être complémentaires
au
plan
municipal.
L’identification d’un rôle ou
d’une vocation permet de les
distinguer
localement
et
même de les positionner sur
l’échiquier urbain.
Que
faut-il
faire
immédiatement, puis plus
tard et éventuellement? La
programmation des activités
s’appuie sur les ressources
locales (humaines, financières
et immobilières) et sur une
c o l l ab o r a t io n
av e c
le s
organisations
à vocation
économique régionales.
4.
Une
progr am mation
géographique des superficies
commerciales à combler.
Les besoins à combler doivent
être répartis en fonction de
leur appartenance à chaque
zone d’affaires. Par exemple,
un besoin en dépanneur
s’intègre mieux dans un
quartier que dans un parc de
grandes surfaces.
5. Une identification des rôles
municipaux pour chaque zone
commerciale.
La
Ville
peut
agir
différemment sur le territoire,
selon l’enjeu à gérer. Parfois,
la réglementation sera utile; à
d’autres moments, c’est son
apport à un projet qui
s’avèrera plus utile. Il existe
une gamme de rôles urbains
et une panoplie d’outils
6. Une programmation des
activités.
… Et la vision municipale?
Ah! la vision. Elle s’avère
souvent
intr ins èque
et
connue. Mais elle est aussi
tantôt
voilée,
tantôt
potentielle ou latente même.
La vision du territoire est
essentielle au développement
urbain,
car
elle
fédère
l’ensemble des fonctions
urbaines
:
industriel,
résidentiel, commercial et
autres.
Plus la vision est explicite et
fondée sur l’équité locale, plus
facile est la communication
auprès des investisseurs
locaux et externes.
Ville et Commerce
Mai 2013
Les métiers disparus : barbier chirurgien
"Au bidonville,
beaucoup de pauvres
étaient riches. C’était
merveilleux. Ils
n’étaient attachés à
rien. "
Sœur Emmanuelle
« Petite sœur des
chiffonniers »
(1908—2008)
Les services de Demarcom
Que faire pour intéresser les
investisseurs à lancer un
commerce dans la ville? Il faut
se nourrir d’un plan de
recrutement commercial dont
les composantes vont préciser
la nature des besoins par
commerce et les cibles du
marché à contacter.
Le plan représente une activité
de démarchage pour combler
un besoin local. Il s’alimente
aussi de la connaissance des
locaux vacants et des zones
urbaines à privilégier.
Quels sont ces métiers qui n’ont pas
survécu l’évolution moderne?
Pensons au chasse-meunet (garçon de
course du meunier), au coulissier (exagent de change), au garde des plaisirs
(administrateur ou garde-chasse du Roi),
au laptot (matelot indigène), au mangon
(un des 32 métiers de Liège, Belgique,
associé à la viande) et au regrettier (il
revend au petit peuple des villes les restes
des riches tables de l’aristocratie).
L'ancien métier de barbier chirurgien
remonte au Moyen Âge, à une époque où
la chirurgie est condamnée par l'Église et
où des actes chirurgicaux doivent pourtant
être pratiqués. En 1163, lors du concile de
Tours, l'Église décrète : « Ecclesia
abhorret a sanguine », « l'Église hait le
sang ». Avec ce décret, les médecins, la
plupart membres du clergé à l'époque, ne
peuvent plus pratiquer la chirurgie, et celle
-ci est reléguée à un rang inférieur pour de
nombreuses années. En 1215, le
quatrième concile du Latran va plus loin et
interdit explicitement aux prêtres
d'exercer la chirurgie. Cette interdiction de
la pratique de la chirurgie par les médecins
amènera des professions comme les
arracheurs de dents, les marchands
forains ou les barbiers à réaliser des
interventions de petite chirurgie.
clairement différenciée de celle de
barbier jusqu'à ce que Jean Pitard,
premier chirurgien de Saint Louis, crée
au XIIIe siècle, la confrérie de SaintCôme et de Saint-Damien qui distingue
les chirurgiens dits de robe longue qui
doivent désormais passer un examen
devant leurs pairs avant d'exercer, des
chirurgiens dits de robe courte ou
barbiers qui ne sont plus chargés que des
interventions minimes
La
Source : Wikipedia
profession
de
chirurgien
n'est pas
Et le poteau de barbier?
Dans l'Europe du Moyen Âge, les barbiers
étaient parfois amenés à utiliser leurs
instruments à d'autres fins que la coupe
des cheveux ou la taille de la barbe. Ils
pratiquaient également des saignées, de
petites opérations de chirurgie ou des
arrachages
de
dents.
Le
poteau
(généralement peint en bleu), signalant
au public leur établissement, symbolisait
le bâton que le patient devait serrer pour
rendre
ses
veines
saillantes.
Les
bandages ayant servi à recueillir le sang
pouvaient y être exposés et enroulés,
pour sécher ou attirer l'attention.
L'enseigne tricolore reprend ainsi de nos
jours les trois couleurs : bleu pour le
salon, blanc pour les bandages et rouge
pour le sang.
Concept illustré : Processus de dévitalisation commerciale
Pierre Laflamme
Président
Demarcom inc.
T 450.672.8989
1.855.672.8989
E [email protected]
Site Web : demarcom.ca
Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses
publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les
organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.