non à la chienlit!

Transcription

non à la chienlit!
Fédération Professionnelle Indépendante de la
Police - ZONE SUD
Philippe PAYRI SRZS Adjoint
Mail : [email protected]
NON À LA CHIENLIT!
Ce jeudi 26 mai, Toulouse comme Paris, fut le terrain de jeux de casseurs, venus en découdre avec la police
sous prétexte de manifestation contre la loi El-Khomri.
Si à Toulouse, les manifestants étaient plutôt calmes jusqu’ici, depuis 15 jours ceux-ci ont décidé de quitter le
mode « bisounours ».
Déjà le 19 mai, des engins de type « bombe agricole » avaient été jetés dans les pieds des fonctionnaires, les
détonations provoquant des blessures (acouphènes persistants) sur quatre fonctionnaires de La CSI. Des jets d’œuf
remplis de peinture et d’acide avaient aussi été envoyés sans causer de blessé, mais de nombreux dégâts
vestimentaires.
Ce jeudi 26 mai, agissant à la façon « black block » les casseurs abrités derrière une banderole rigide, leur
permettant de cacher armes et « munitions », ont lancé une trentaine de projectiles sur les fonctionnaires de la CSI : œufs
remplis de peinture, mais surtout ampoules, écrous et têtes de marteaux emmanchés. La chance fut du côté de la police,
car il n’y eut aucun blessé à déplorer. Le groupe "de casseurs de flics" était composé d’une trentaine d’individus (une
centaine en fin de manifestation). Les collègues ont dû subir sans riposter.
À Paris, des dizaines d’individus habillés de noirs, munis de barre de fer ruinaient une concession automobile.
Des fonctionnaires parisiens ont confié à nos délégués avoir eu à affronter non de jeunes étudiants révoltés, mais des
individus âgés de 30-40 ans, bâtis physiquement, équipés, rompus à la castagne, vêtus de noir, venant au
contact des policiers pour les frapper.
La FPIP pose toujours la question : comment est-ce possible ? Comment des individus
avec de tels profils, de tels équipements, peuvent arriver à intégrer les cortèges et semer le
chaos ???
La FPIP est de plus en plus perplexe devant la gestion de ces mouvements
insurrectionnels. Nous osons le dire : cela devient franchement douteux …
La FPIP connaît et souligne le professionnalisme et la volonté de servir des policiers et gendarmes, mais
elle demande aussi aux collègues de se préserver afin de ne pas servir de « chair à canon », pour l’on ne sait
quelles basses manœuvres politiciennes...
Collègues, le moindre geste de votre part sera traqué par des médias non objectifs pour être sorti de son
contexte, la sanction est au bout du fusil, il est inutile de servir de bouc émissaire !
Le Bureau Zonal Sud